Description

Ils clignotent, sonnent, vibrent… et nous replongent instantanément dans les cafés de notre jeunesse ! Dans cet épisode, cap sur l’univers des flippers. De leurs débuts mécaniques aux modèles électroniques les plus cultes, retour sur ces machines mythiques qui ont fait tilt dans le cœur des générations 60 à 90. Entre nostalgie et passion, découvrez pourquoi le flipper reste une icône indémodable du vintage.

🎙️ Nos Années Vintage, le podcast qui ravive les souvenirs et explore les mythes d’hier… à écouter sans modération.

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Transcription

• Speaker #0

  Le blog Nos années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage. Cette fois nous allons nous intéresser au flipper, un objet culte qui revient dans le jeu.

• Speaker #1

  Bienvenue, aujourd'hui on plonge dans un univers assez fascinant je trouve, qui résiste vraiment bien au tout numérique, celui du flipper.

• Speaker #2

  Ah oui, le flipper.

• Speaker #1

  Ces machines pleines de lumière, de son, et ce défi mécanique permanent, ça continue de captiver énormément de monde.

• Speaker #2

  Tout à fait.

• Speaker #1

  On s'est appuyé sur plusieurs sources intéressantes, un article qui parle du livre Nos années flippers, une référence en France apparemment. Très connu. Une autre source qui explore la passion des collectionneurs. Et puis une dernière qui essaie de comprendre pourquoi cet attrait dure toujours.

• Speaker #2

  C'est ça.

• Speaker #1

  Donc la question qu'on se pose en lisant tout ça, c'est, dans ce monde de plus en plus virtuel, qu'est-ce qui fait que cet objet, si physique, si concret, continue de séduire ?

• Speaker #2

  C'est une excellente question. Le flipper, c'est vraiment un carrefour entre la technologie un peu vintage, l'art graphique, la culture pop, et puis... Le plaisir mécanique pur, quoi. Et les documents qu'on a regardés, justement, ils donnent pas mal de clés pour comprendre cette fascination pour le tangible.

• Speaker #1

  Alors si on remonte un peu dans le temps, les sources parlent des origines au début du XXe siècle. Un lien avec la bagatelle française.

• Speaker #2

  C'est ça, les ancêtres.

• Speaker #1

  Mais il y a une date qui ressort vraiment, c'est 1947. Qu'est-ce qui s'est passé de si important cette année-là ?

• Speaker #2

  Alors 1947, c'est l'arrivée de Humpty Dumpty, une machine de Gottlieb. Et la grande nouveauté, ce sont les leviers, les fameux flippers.

• Speaker #1

  Ah, les flippers eux-mêmes !

• Speaker #2

  Exactement ! Et ça, ça change tout. On passe d'un jeu de hasard quasi pur, où on lance la bille et on attend.

• Speaker #1

  On subit un peu.

• Speaker #2

  Voilà. Un jeu où, d'un coup, l'adresse du joueur devient super importante. Ça transforme l'expérience.

• Speaker #1

  D'accord. Et après ça, l'évolution technique continue.

• Speaker #2

  Ah oui, elle est marquante. On a d'abord eu les machines électromécaniques, jusque dans les années 70. C'était des merveilles de relais, de contacts, de cams.

• Speaker #1

  Très mécanique, quoi.

• Speaker #2

  Très mécanique, voilà. Et puis, fin des années 70, début 80, arrivent les machines électroniques, avec des circuits imprimés.

• Speaker #1

  Et ça, l'électronique, ça a changé quoi concrètement dans le jeu ? À part les sons et les afficheurs digitaux ?

• Speaker #2

  Ça a permis des règles beaucoup plus complexes, des scénarios plus élaborés, la mémorisation des scores, des bonus multiniveaux.

• Speaker #1

  Ah oui ! plus de profondeur.

• Speaker #2

  Exactement. Ça a vraiment boosté l'aspect compétitif, la rejouabilité. Et puis bon, après 2000, on a eu les machines modernes, avec écran LCD, une interactivité encore plus poussée.

• Speaker #1

  Une évolution constante donc. Mais avec des hauts et des bas en termes de popularité, non ? Face aux jeux vidéo notamment.

• Speaker #2

  Oui, oui, bien sûr. Il y a eu des périodes de creux, c'est clair, surtout dans les années 80-90, avec l'explosion des jeux vidéo. Mais le flipper a toujours su revenir.

• Speaker #1

  Et il est toujours là. Les sources insistent beaucoup sur ce mélange... assez unique d'adresse et de hasard. C'est peut-être ça la clé. Cette tension constante.

• Speaker #2

  Je pense que c'est central, oui. Il y a ce que tu contrôles, viser, anticiper, maîtriser la bille avec les flippers. Et puis, il y a l'imprévu.

• Speaker #1

  Le rebond improbable.

• Speaker #2

  Voilà, le rebond qui ruine tout, ou au contraire, le coup de chance inespéré. C'est ça qui rend chaque partie différente et... addictive, finalement.

• Speaker #1

  Et il faut ajouter la variété des thèmes, non ? Chaque plateau, c'est une histoire différente, souvent liée à des films, à la musique.

• Speaker #2

  Tout à fait. Et puis l'expérience sensorielle, faut pas l'oublier.

• Speaker #1

  Ah oui, c'est vrai. Le bruit des bumpers, le claquement sec des flippers, les vibrations de la caisse, c'est une immersion très physique.

• Speaker #2

  Une immersion totale que le virtuel a du mal à copier, même aujourd'hui.

• Speaker #1

  Le livre Nos années flippers, d'ailleurs, insiste sur l'importance de l'art du plateau, les illustrations.

• Speaker #2

  Ah mais complètement. Le plateau, la caisse, le fronton, c'est une œuvre d'art populaire. Et ce côté très physique, ce côté tangible, dont on parlait pour le jeu, on le retrouve aussi dans l'attrait pour l'objet lui-même.

• Speaker #1

  Ce qui nous amène au collectionneur. Exactement. Et d'après ce qu'on a lu, ce n'est pas juste la nostalgie qui les motive. Il y a l'art, l'histoire de l'objet, la fascination pour la mécanique. Surtout les vieux modèles électromécaniques, j'imagine.

• Speaker #2

  Absolument. Il y a le plaisir de comprendre comment ça marche, de voir les rouages. Et puis, il y a la satisfaction de la restauration. Une des sources décrit bien ça.

• Speaker #1

  Remettre en état une machine, ça doit être assez gratifiant.

• Speaker #2

  Oui, un côté presque artisanal. Mais ça demande du temps et de l'argent aussi, évidemment.

• Speaker #1

  Justement, les prix, ça donne quoi ? Ça varie beaucoup ?

• Speaker #2

  Énormément. On peut trouver une vieille machine à retaper pour quelques centaines d'euros. Un modèle en bon état, c'est plutôt entre, disons, 1 000 et 5 000 euros en moyenne. Et puis, il y a les pièces rares, très recherchées. Bon, le flipper vintage à la maison, c'est un peu le rêve, non ? Pour beaucoup en tout cas. Un vrai, comment dire, un voyage dans le temps que t'es jeu.

• Speaker #1

  Ah oui, carrément, c'est un objet fascinant.

• Speaker #2

  Alors aujourd'hui on explore un peu les pistes, pour dénicher une de ces machines emblématiques en France, on a un guide assez complet comme base.

• Speaker #1

  Oui, l'idée c'est de voir comment s'y prendre, que ce soit pour un collectionneur aguerri ou quelqu'un qui débute.

• Speaker #2

  Exact. Exactement. Distiller les bons conseils. Alors, par où on commence cette chasse au trésor ?

• Speaker #1

  Le plus évident, et souvent là où il y a le plus de volume, c'est Internet.

• Speaker #2

  Forcément. Le bon coin, ce genre de choses.

• Speaker #1

  Voilà. Le bon coin, eBay, même les groupes Facebook spécialisés, ça regorge d'annonces. On trouve une variété incroyable de modèles. Gottliebs, Williams, Bali.

• Speaker #2

  Et souvent près de chez soi, j'imagine.

• Speaker #1

  Souvent, oui. Ce qui est pratique. Et puis, ça permet de comparer les prix assez facilement.

• Speaker #2

  C'est vrai que la quantité est là, mais... Bon, cette abondance en ligne, c'est pas un peu la jungle parfois ? Je veux dire, comment on fait pour ne pas tomber sur une hernée, une ruine ?

• Speaker #1

  Ah, c'est le risque, clairement. C'est le revers de la médaille. La vigilance est essentielle. Faut pas hésiter à demander des photos, plein de photos détaillées, l'historique d'entretien si le vendeur l'a.

• Speaker #2

  Voir la machine si possible.

• Speaker #1

  Idéalement, oui. Et c'est là que les forums spécialisés, je pense à Flipduke par exemple, deviennent super intéressants. Ah oui,

• Speaker #2

  pourquoi ?

• Speaker #1

  Parce que c'est plus qu'un site d'annonce, c'est une communauté. On y trouve des conseils, des avis d'experts, une confiance qui s'installe entre les membres. Et même des pièces détachées, ce qui est crucial.

• Speaker #2

  D'accord. Donc là, il faut être réactif, j'imagine.

• Speaker #1

  Près réactif, les bonnes affaires, ça part vite. Et puis, il ne faut pas hésiter à discuter, négocier un peu et surtout être patient. OK. Donc, en ligne, gros potentiel, grand choix, mais ça demande d'être alerte et rapide. Si on cherche plus de sécurité, peut-être des conseils plus persos, les magasins spécialisés, c'est une option ?

• Speaker #2

  Exactement. Ça, c'est l'option, on va dire, tranquillité d'esprit.

• Speaker #1

  L'expertise des vendeurs, c'est un vrai plus. Souvent, ce sont des passionnés eux-mêmes.

• Speaker #2

  Connaissent leur sujet, quoi.

• Speaker #1

  Voilà. Ils connaissent la mécanique, l'histoire des modèles, ils peuvent vraiment guider. Et surtout, ils font une évaluation technique fiable. Ça, c'est pas négligeable du tout.

• Speaker #2

  Et le gros avantage, j'imagine, c'est qu'on peut l'essayer.

• Speaker #1

  Ah ben oui. Essayez la machine.

• Speaker #2

  Touchez les bouts. sentir les vibrations, évaluer le gameplay, la sensation de jeu, voir si la restauration est bien faite ?

• Speaker #1

  Absolument. Tester, c'est fondamental. Ça change tout par rapport à un achat juste sur photo, évidemment.

• Speaker #2

  Et puis il y a la question de la garantie, j'imagine. Service après-vente ?

• Speaker #1

  Oui, c'est souvent le cas avec les professionnels. Une garantie, un SAV, savoir qu'on a un interlocuteur s'il y a un pépin ou pour la maintenance plus tard, ça rassure.

• Speaker #2

  Ça justifie peut-être un prix un peu plus élevé ?

• Speaker #1

  Souvent, oui. C'est le prix de la sécurité et du service. Donc le magasin, sécurité, expertise, mais peut-être moins de choix qu'en ligne, et un budget un peu plus conséquent. Et si on veut combiner le choix, le test et l'ambiance, il reste les salons, les événements dédiés. Ça, c'est l'immersion totale. Des dizaines, parfois des centaines de machines au même endroit. C'est l'occasion de rencontrer plein de monde. Collectionneurs, vendeurs, restaurateurs.

• Speaker #2

  L'ambiance doit être sympa.

• Speaker #1

  Ah oui, c'est souvent très convivial, très animé. Et puis, pour comparer les machines, c'est idéal. On passe de l'une à l'autre, on teste les sensations.

• Speaker #2

  Et niveau prix, on peut faire des affaires aussi.

• Speaker #1

  Négocier direct.

• Speaker #2

  C'est possible, oui. La négociation est plus directe qu'en ligne. D'ailleurs, des sites comme FlipJuke, encore lui, répertorisent souvent les dates et lieux de ces salons.

• Speaker #1

  Un conseil pour s'y rendre ?

• Speaker #2

  Préparez un peu sa visite, savoir ce qu'on cherche, avoir une idée du budget. Mais aussi, il faut prendre le temps de flâner, de discuter, de réseauter, c'est important aussi.

• Speaker #1

  Logique. Bon, il reste une dernière piste peut-être pour les plus chasseurs de trésors. Les enchères.

• Speaker #2

  Tout à fait. C'est la voie pour dénicher la pièce rare, l'édition limitée. Celle qu'on trouve nulle part ailleurs.

• Speaker #0

  Vous venez d'écouter un épisode du podcast Nos années vintage consacré aux flippers. Si vous voulez en savoir plus, procurez-vous le livre Nos années flippers paru aux éditions Acapella. Et à très bientôt pour un nouvel épisode.

• Speaker #2

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