- Speaker #0
Le blog Nos Années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage.
- Speaker #1
Ce nouvel épisode est consacré aux fers à repasser anciens et à leur collection. Bonne écoute à toutes et à tous. Bienvenue à tous. Aujourd'hui, on part explorer un monde un peu... surprenant. la collection de fers à repasser anciens. On s'appuie sur un article de nos années vintage. L'idée, c'est de voir comment cet objet, si banal en apparence, est devenu un témoin de l'histoire, de la technique, et pourquoi ça passionne des gens. Franchement, qui aurait pensé qu'un fer à repasser pouvait raconter une histoire qui va de la Chine ancienne jusqu'à l'arrivée de l'électricité chez nous ? Alors, allons-y. Pour situer un peu, lisser les vêtements, ça ne date pas d'hier. En Chine, il y avait déjà des sortes de... poilons en bronze avec des braises, on parle du 1er siècle avant Jésus-Christ.
- Speaker #2
C'est ça. Et en Europe, bien plus tard, au Moyen-Âge, on voit apparaître des blocs de fonte. Très simple. Chauffés directement sur le feu.
- Speaker #1
Des méthodes assez rudimentaires, on peut dire.
- Speaker #2
Oui, très directes. Mais le grand changement arrive au 17e siècle. C'est là qu'apparaissent les fers à braise.
- Speaker #1
Ah, ce qu'on imagine un peu plus avec le compartiment.
- Speaker #2
Exactement. Creux, souvent en fonte, parfois en cuivre. On mettait les braises et chaudes dedans. Ce qui est fou, c'est leur poids, parfois jusqu'à 5 kilos.
- Speaker #1
5 kilos, ah oui, quand même. On imagine l'effort physique derrière.
- Speaker #2
Tout à fait. Ce n'est pas une mince affaire. Et puis, ils avaient souvent de beaux décors, très régionaux parfois. De vraies pièces d'artisanat.
- Speaker #1
Impressionnant. Et après ça ?
- Speaker #2
Le XIXe siècle apporte son lot d'innovations. On voit arriver les fers à alcool, puis les fers à gaz. L'objectif, c'était d'avoir une source de chaleur plus stable, plus continue.
- Speaker #1
Plus pratique, j'imagine.
- Speaker #2
Oui. D'ailleurs, les modèles à gaz sont assez rares aujourd'hui. Peut-être à cause des risques, ou simplement parce que l'électricité est arrivée assez vite après, finalement.
- Speaker #1
Justement, parlons-en de l'électricité. Début du XXe siècle, c'est la révolution, non ?
- Speaker #2
Ah oui. General Electric sort un premier modèle très tôt, en 1882. Mais bon, pour que ça se répande vraiment dans les foyers, il faut attendre les années 1920.
- Speaker #1
Et apparemment, ces premiers modèles électriques, c'était pas la sécurité incarnée, non ?
- Speaker #2
Non, pas vraiment. Disons que les débuts étaient un peu expérimentaux au côté sécurité.
- Speaker #1
Il fallait faire attention.
- Speaker #2
C'est toute cette évolution, en fait, qui attire les collectionneurs.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #2
Il y a ceux qui aiment les faire à braise pour leur côté rustique, leur poids, leurs ornements. D'autres préfèrent les faire à alcool ou à gaz, justement pour l'ingéniosité technique et leur rareté.
- Speaker #1
Et les électriques alors ?
- Speaker #2
Les premiers électriques, oui. Surtout ceux des années 20-30. Là, c'est souvent le design qui plaît. Le style Art Deco, par exemple. Et puis les matériaux. La bakelite, ce plastique des débuts. Le bois des poignées.
- Speaker #1
Il faut faire attention à quoi en particulier ?
- Speaker #2
L'état général, évidemment. La rouille, ses fréquences sur la fonte, vérifier s'il manque des pièces. Et puis, l'authenticité. Essayer de repérer la patine naturelle, le vécu de l'objet, et se méfier des copies ou des objets trop restaurés.
- Speaker #1
Et niveau prix, ça va de combien à combien, à peu près ?
- Speaker #2
Alors, on peut démarrer une collection sympa avec des modèles courants, en bon état, disons entre 30 et 100 euros. Mais pour les pièces plus rares... Un fer à gaz en bon état, un premier électrique, un modèle signé, là oui, ça peut monter à plusieurs centaines d'euros.
- Speaker #1
D'accord. Et une fois qu'on a trouvé notre pépite, comment on l'entretient ?
- Speaker #2
C'est crucial l'entretien. Surtout en douceur. Un chiffon doux, sec. Pour la rouille, on peut essayer un peu de vinaigre blanc très dilué ou de l'huile de lin, mais vraiment avec parcimonie. Surtout pas de produits abrasifs, ça abîmerait tout.
- Speaker #1
Et on les range où ?
- Speaker #2
Au sec.
- Speaker #1
Surtout à l'abri de l'humidité. On peut mettre une fine couche d'huile protectrice si besoin sur la fonte. Mais le point le plus important, et j'insiste, ne jamais, au grand jamais, essayer de brancher ou d'utiliser un ancien fer électrique. C'est beaucoup trop dangereux. Ce sont des objets de décoration, point final.
- Speaker #2
Message reçu. Sécurité avant tout. Et la restauration ?
- Speaker #1
Avec prudence. Pour une pièce de valeur, mieux vaut une restauration très légère ou alors faire appel à un professionnel. L'idée, c'est de conserver... l'authenticité, le vécu de l'objet.
- Speaker #2
Bien noté. Bon, pour résumer, ces fer à repasser sont bien plus que de simples objets. Ils racontent une sacrée histoire d'évolution technique et de vie quotidienne. C'est exactement ça. Du simple morceau de métal chauffé aux premiers appareils électriques, c'est toute une histoire. Une collection qui peut être accessible, mais qui recèle aussi de vrais trésors pour les connaisseurs.
- Speaker #1
Une histoire fascinante, vraiment.
- Speaker #2
Et ça ouvre une réflexion, je trouve. Au-delà de l'objet lui-même, qu'est-ce que l'évolution de leur design, de leur... poids des matériaux utilisés. Nous dit sur la vie à la maison, sur comment les tâches ménagères ont changé ou pas tant que ça. Et sur ce qu'on considérait comme moderne ou beau à chaque époque, c'est une piste intéressante, non ?
- Speaker #0
Vous venez d'écouter l'épisode du podcast de nos années vintage consacré au fer à repasser anciens et à leur collection. Bonne écoute à toutes et à tous !