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Le podcast de Nos années Vintage

Pin’s : mini objets, maxi souvenirs

Pin’s : mini objets, maxi souvenirs

07min |03/06/2025
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Le podcast de Nos années Vintage

Pin’s : mini objets, maxi souvenirs

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07min |03/06/2025
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Description

Colorés, ludiques, accessibles… et parfois très précieux ! Dans ce quatrième épisode de Nos Années Vintage, on s’intéresse à un phénomène culte : les pin’s.
Nés comme signes d’appartenance, devenus supports publicitaires et objets de mode, les pin’s ont envahi la France dans les années 80-90. On parle de 100 millions de pièces produites, de collections folles, de pièces rares vendues à prix d’or…
Mais pourquoi suscitent-ils encore autant d’intérêt aujourd’hui ? Comment débuter une collection ? Que valent ceux que vous avez peut-être au fond d’un tiroir ?
🎙️ Un épisode qui vous donne envie de ressortir votre veste en jean… et de la customiser !

👉 Retrouvez plus d’articles sur nosanneesvintage.fr
📢 Pensez à vous abonner et à partager !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le blog Nos années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage. Pour ce quatrième épisode, voici les pins, ces épinglettes qui intéressent toujours les collectionneurs après avoir connu leur heure de gloire.

  • Speaker #1

    Bienvenue à vous ! Aujourd'hui, on part explorer un monde fascinant, celui des pins. pins. Oui, ces petites épinglettes colorées, on en a tous vu passer, peut-être même portées. Nos sources, ce sont des articles qui retracent un peu leur histoire, l'attrait pour les collectionneurs et puis bon, leur valeur aussi. L'idée, c'est vraiment de comprendre pourquoi ces petits bouts de métal ont eu un tel succès. Surtout cette fameuse pinsmania dans les années 80-90 en France. Et puis pourquoi ça intéresse encore aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que la grande vague, c'est les années 90-90. Mais l'histoire commence bien avant, assez modestement d'ailleurs au XIXe siècle. Au départ, c'était surtout des signes d'appartenance pour des clubs, les sociétés sportives.

  • Speaker #1

    Ah oui, genre quel type de club ?

  • Speaker #2

    Les sources parlent d'archers, de gymnastes. C'était fabriqué de manière artisanale, souvent en métal, avec de l'émail pour les couleurs. Vraiment du travail manuel.

  • Speaker #1

    D'accord. De l'artisanat à un phénomène de masse. Comment ça bascule ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, le grand tournant, c'est vraiment les années 80 et 90. Là, le Binz change de statut. Il devient un support publicitaire. Et là, toutes les grandes marques s'y mettent. Coca-Cola, McDonald's, c'est l'explosion.

  • Speaker #1

    Et quelle explosion ! Les chiffres, franchement, ils donnent un peu le tournis. On parle de plus de 100 millions de pins produits juste en France entre 85 et 95. C'est énorme.

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est colossal.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les grands événements, ça a dû aider. Les JO, la Coupe du Monde.

  • Speaker #2

    Exactement. Les JO de Barcelone en 92, la Coupe du Monde 98 en France, ça a été des accélérateurs incroyables. Et puis, il faut mentionner aussi des maisons comme Arthus Bertrand. Eux, ils ont misé sur la qualité, les éditions limitées.

  • Speaker #1

    Ah oui, Arthus Bertrand, ça sonne plus prestigieux déjà.

  • Speaker #2

    C'est ça. Ils ont fait des séries pour Roland Garros dès 86, par exemple. Ça a ajouté une dimension un peu plus collector, de qualité.

  • Speaker #1

    D'accord, donc effet de mode, pub. Mais pourquoi les collectionner au fond ? Qu'est-ce qui attire tant ?

  • Speaker #2

    C'est plus que de la pub. Les collectionneurs disent que ce sont comme des capsules temporelles, un peu un patrimoine culturel en miniature. Chaque pins, il peut raconter une petite histoire.

  • Speaker #1

    Une histoire, c'est-à-dire ?

  • Speaker #2

    L'histoire d'un événement sportif, comme les JO, ou l'histoire d'une époque, tu vois le marketing très flashy de Perrier dans les années 80, ou alors un personnage de BD, Tintin, Astérix, le logo d'une marque qui a disparu aujourd'hui. C'est un petit bout d'histoire populaire, en fait.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette idée de capsule temporelle. Ça rend la chose très personnelle, presque. Et ce qui est sympa, c'est que ça reste accessible, non ? On n'est pas obligé de dépenser des fortunes pour commencer.

  • Speaker #2

    Ah non, pas du tout. C'est même un de ses gros avantages. On peut vraiment démarrer une collection avec trois fois rien. Quelques euros en brocante et hop, on a ses premières pièces. C'est très démocratique comme loisir.

  • Speaker #1

    Incroyable qu'un subjet porte autant d'histoire et reste si simple d'accès. Mais alors, pour ceux qui cherchent la perle rare, comment cette histoire, cette rareté, ça se traduit en valeur ? Qu'est-ce qui fait qu'un pins vaut un euro et un autre beaucoup plus ?

  • Speaker #2

    Alors, il y a plusieurs choses. L'état général, évidemment, ça compte, s'il est abîmé, mais surtout la rareté. Les éditions limitées, les prototypes, ceux qui sont liés à des événements très précis ou des petites séries, ça c'est recherché.

  • Speaker #1

    Logique.

  • Speaker #2

    Ensuite, la signature. Un pins signé Artus Bertrand, par exemple, c'est un gage de qualité. Ça peut jouer sur la cote. Et puis, il y a la demande. Certains thèmes sont juste plus populaires que d'autres. Le sport, les grandes marques connues, Disney, la BD, ça attire toujours.

  • Speaker #1

    Donc si je résume, bon état, rare, si possible signé et sur un thème qui plaît. Et ça peut vraiment monter haut au niveau prix.

  • Speaker #2

    Ah ouais, ouais, carrément. Pour certaines pièces, la valeur peut grimper fort. Des pins olympiques ou publicitaires vraiment rares, ça peut dépasser le millier d'euros. Il y a un exemple cité d'un pins DGO d'Alberville 92 qui s'est vendu 1200 euros récemment.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même !

  • Speaker #2

    Et la cote, elle bouge. Un pin Star Wars, par exemple, sa valeur peut augmenter quand un nouveau film sort. D'ailleurs... Tout le monde attend de voir ce que vont donner les pins des JO de Paris 2024. Ils pourraient devenir très prisés.

  • Speaker #1

    On imagine.

  • Speaker #2

    Et il y a cette anecdote sympa sur le pins du Bénin pour les JO de Tokyo 2020. Petite délégation, donc très peu de pins produits.

  • Speaker #1

    Et donc très rares.

  • Speaker #2

    Exactement. Du coup, ils sont devenus hyper recherchés par les collectionneurs. Ça montre bien comment la rareté peut venir de facteurs inattendus.

  • Speaker #1

    Effectivement, on voit un vrai regain d'intérêt. C'est assez net. Les jeunes générations se les réapproprient pour customiser une veste en jean, un sac à dos. C'est un moyen d'afficher quelque chose.

  • Speaker #2

    Et on les voit sur les réseaux sociaux aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup. Et sur les plateformes de vente comme Etsy, les ventes de pinas sont bondies. Plus de 40% ces dernières années apparemment. Même la mode s'y met. Jean-Paul Gaultier par exemple. en a utilisé dans ses défilés.

  • Speaker #2

    Ah oui, peut-être une recherche d'authenticité, d'objets tangibles, alors du tout numérique. C'est une piste.

  • Speaker #1

    Intéressant comme analyse. Bon, et pour ceux qui seraient tentés là maintenant de se lancer ou de ressortir leur vielle boîte, par où on commence ?

  • Speaker #2

    Le plus simple, c'est peut-être de choisir un thème qui nous parle. Le sport, la musique, des personnages, des marques, comme on veut. Ensuite, où chercher ? Les brocantes ? les vides greniers, ça reste la base. Mais il y a aussi beaucoup de choses en ligne. eBay, Etsy, des sites spécialisés comme Katavika ou Delcamp. Et les salons de collectionneurs, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'accord. Et une fois qu'on les a, on en prend soin comment ?

  • Speaker #2

    C'est mieux de se documenter un peu pour savoir ce qu'on trouve. Et pour la conservation, ouais, c'est important. Le mieux, c'est à l'abri de l'humidité et de la lumière directe. Dans des classeurs avec des feuilles adaptées ou des boîtes sans acide. Pour le nettoyage, rien de sorcier. Un chiffon doux, éventuellement un peu d'eau savonneuse si c'est sale, mais il faut y aller doucement. Finalement, on voit bien que les pins, c'est bien plus que des petits bouts de métal décoratifs. Ce sont vraiment des témoins de l'histoire populaire.

  • Speaker #1

    Vous venez d'écouter le quatrième épisode du podcast Nos années vintage. A bientôt pour le cinquième épisode.

Description

Colorés, ludiques, accessibles… et parfois très précieux ! Dans ce quatrième épisode de Nos Années Vintage, on s’intéresse à un phénomène culte : les pin’s.
Nés comme signes d’appartenance, devenus supports publicitaires et objets de mode, les pin’s ont envahi la France dans les années 80-90. On parle de 100 millions de pièces produites, de collections folles, de pièces rares vendues à prix d’or…
Mais pourquoi suscitent-ils encore autant d’intérêt aujourd’hui ? Comment débuter une collection ? Que valent ceux que vous avez peut-être au fond d’un tiroir ?
🎙️ Un épisode qui vous donne envie de ressortir votre veste en jean… et de la customiser !

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Transcription

  • Speaker #0

    Le blog Nos années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage. Pour ce quatrième épisode, voici les pins, ces épinglettes qui intéressent toujours les collectionneurs après avoir connu leur heure de gloire.

  • Speaker #1

    Bienvenue à vous ! Aujourd'hui, on part explorer un monde fascinant, celui des pins. pins. Oui, ces petites épinglettes colorées, on en a tous vu passer, peut-être même portées. Nos sources, ce sont des articles qui retracent un peu leur histoire, l'attrait pour les collectionneurs et puis bon, leur valeur aussi. L'idée, c'est vraiment de comprendre pourquoi ces petits bouts de métal ont eu un tel succès. Surtout cette fameuse pinsmania dans les années 80-90 en France. Et puis pourquoi ça intéresse encore aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que la grande vague, c'est les années 90-90. Mais l'histoire commence bien avant, assez modestement d'ailleurs au XIXe siècle. Au départ, c'était surtout des signes d'appartenance pour des clubs, les sociétés sportives.

  • Speaker #1

    Ah oui, genre quel type de club ?

  • Speaker #2

    Les sources parlent d'archers, de gymnastes. C'était fabriqué de manière artisanale, souvent en métal, avec de l'émail pour les couleurs. Vraiment du travail manuel.

  • Speaker #1

    D'accord. De l'artisanat à un phénomène de masse. Comment ça bascule ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, le grand tournant, c'est vraiment les années 80 et 90. Là, le Binz change de statut. Il devient un support publicitaire. Et là, toutes les grandes marques s'y mettent. Coca-Cola, McDonald's, c'est l'explosion.

  • Speaker #1

    Et quelle explosion ! Les chiffres, franchement, ils donnent un peu le tournis. On parle de plus de 100 millions de pins produits juste en France entre 85 et 95. C'est énorme.

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est colossal.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les grands événements, ça a dû aider. Les JO, la Coupe du Monde.

  • Speaker #2

    Exactement. Les JO de Barcelone en 92, la Coupe du Monde 98 en France, ça a été des accélérateurs incroyables. Et puis, il faut mentionner aussi des maisons comme Arthus Bertrand. Eux, ils ont misé sur la qualité, les éditions limitées.

  • Speaker #1

    Ah oui, Arthus Bertrand, ça sonne plus prestigieux déjà.

  • Speaker #2

    C'est ça. Ils ont fait des séries pour Roland Garros dès 86, par exemple. Ça a ajouté une dimension un peu plus collector, de qualité.

  • Speaker #1

    D'accord, donc effet de mode, pub. Mais pourquoi les collectionner au fond ? Qu'est-ce qui attire tant ?

  • Speaker #2

    C'est plus que de la pub. Les collectionneurs disent que ce sont comme des capsules temporelles, un peu un patrimoine culturel en miniature. Chaque pins, il peut raconter une petite histoire.

  • Speaker #1

    Une histoire, c'est-à-dire ?

  • Speaker #2

    L'histoire d'un événement sportif, comme les JO, ou l'histoire d'une époque, tu vois le marketing très flashy de Perrier dans les années 80, ou alors un personnage de BD, Tintin, Astérix, le logo d'une marque qui a disparu aujourd'hui. C'est un petit bout d'histoire populaire, en fait.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette idée de capsule temporelle. Ça rend la chose très personnelle, presque. Et ce qui est sympa, c'est que ça reste accessible, non ? On n'est pas obligé de dépenser des fortunes pour commencer.

  • Speaker #2

    Ah non, pas du tout. C'est même un de ses gros avantages. On peut vraiment démarrer une collection avec trois fois rien. Quelques euros en brocante et hop, on a ses premières pièces. C'est très démocratique comme loisir.

  • Speaker #1

    Incroyable qu'un subjet porte autant d'histoire et reste si simple d'accès. Mais alors, pour ceux qui cherchent la perle rare, comment cette histoire, cette rareté, ça se traduit en valeur ? Qu'est-ce qui fait qu'un pins vaut un euro et un autre beaucoup plus ?

  • Speaker #2

    Alors, il y a plusieurs choses. L'état général, évidemment, ça compte, s'il est abîmé, mais surtout la rareté. Les éditions limitées, les prototypes, ceux qui sont liés à des événements très précis ou des petites séries, ça c'est recherché.

  • Speaker #1

    Logique.

  • Speaker #2

    Ensuite, la signature. Un pins signé Artus Bertrand, par exemple, c'est un gage de qualité. Ça peut jouer sur la cote. Et puis, il y a la demande. Certains thèmes sont juste plus populaires que d'autres. Le sport, les grandes marques connues, Disney, la BD, ça attire toujours.

  • Speaker #1

    Donc si je résume, bon état, rare, si possible signé et sur un thème qui plaît. Et ça peut vraiment monter haut au niveau prix.

  • Speaker #2

    Ah ouais, ouais, carrément. Pour certaines pièces, la valeur peut grimper fort. Des pins olympiques ou publicitaires vraiment rares, ça peut dépasser le millier d'euros. Il y a un exemple cité d'un pins DGO d'Alberville 92 qui s'est vendu 1200 euros récemment.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même !

  • Speaker #2

    Et la cote, elle bouge. Un pin Star Wars, par exemple, sa valeur peut augmenter quand un nouveau film sort. D'ailleurs... Tout le monde attend de voir ce que vont donner les pins des JO de Paris 2024. Ils pourraient devenir très prisés.

  • Speaker #1

    On imagine.

  • Speaker #2

    Et il y a cette anecdote sympa sur le pins du Bénin pour les JO de Tokyo 2020. Petite délégation, donc très peu de pins produits.

  • Speaker #1

    Et donc très rares.

  • Speaker #2

    Exactement. Du coup, ils sont devenus hyper recherchés par les collectionneurs. Ça montre bien comment la rareté peut venir de facteurs inattendus.

  • Speaker #1

    Effectivement, on voit un vrai regain d'intérêt. C'est assez net. Les jeunes générations se les réapproprient pour customiser une veste en jean, un sac à dos. C'est un moyen d'afficher quelque chose.

  • Speaker #2

    Et on les voit sur les réseaux sociaux aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup. Et sur les plateformes de vente comme Etsy, les ventes de pinas sont bondies. Plus de 40% ces dernières années apparemment. Même la mode s'y met. Jean-Paul Gaultier par exemple. en a utilisé dans ses défilés.

  • Speaker #2

    Ah oui, peut-être une recherche d'authenticité, d'objets tangibles, alors du tout numérique. C'est une piste.

  • Speaker #1

    Intéressant comme analyse. Bon, et pour ceux qui seraient tentés là maintenant de se lancer ou de ressortir leur vielle boîte, par où on commence ?

  • Speaker #2

    Le plus simple, c'est peut-être de choisir un thème qui nous parle. Le sport, la musique, des personnages, des marques, comme on veut. Ensuite, où chercher ? Les brocantes ? les vides greniers, ça reste la base. Mais il y a aussi beaucoup de choses en ligne. eBay, Etsy, des sites spécialisés comme Katavika ou Delcamp. Et les salons de collectionneurs, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'accord. Et une fois qu'on les a, on en prend soin comment ?

  • Speaker #2

    C'est mieux de se documenter un peu pour savoir ce qu'on trouve. Et pour la conservation, ouais, c'est important. Le mieux, c'est à l'abri de l'humidité et de la lumière directe. Dans des classeurs avec des feuilles adaptées ou des boîtes sans acide. Pour le nettoyage, rien de sorcier. Un chiffon doux, éventuellement un peu d'eau savonneuse si c'est sale, mais il faut y aller doucement. Finalement, on voit bien que les pins, c'est bien plus que des petits bouts de métal décoratifs. Ce sont vraiment des témoins de l'histoire populaire.

  • Speaker #1

    Vous venez d'écouter le quatrième épisode du podcast Nos années vintage. A bientôt pour le cinquième épisode.

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Colorés, ludiques, accessibles… et parfois très précieux ! Dans ce quatrième épisode de Nos Années Vintage, on s’intéresse à un phénomène culte : les pin’s.
Nés comme signes d’appartenance, devenus supports publicitaires et objets de mode, les pin’s ont envahi la France dans les années 80-90. On parle de 100 millions de pièces produites, de collections folles, de pièces rares vendues à prix d’or…
Mais pourquoi suscitent-ils encore autant d’intérêt aujourd’hui ? Comment débuter une collection ? Que valent ceux que vous avez peut-être au fond d’un tiroir ?
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  • Speaker #0

    Le blog Nos années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage. Pour ce quatrième épisode, voici les pins, ces épinglettes qui intéressent toujours les collectionneurs après avoir connu leur heure de gloire.

  • Speaker #1

    Bienvenue à vous ! Aujourd'hui, on part explorer un monde fascinant, celui des pins. pins. Oui, ces petites épinglettes colorées, on en a tous vu passer, peut-être même portées. Nos sources, ce sont des articles qui retracent un peu leur histoire, l'attrait pour les collectionneurs et puis bon, leur valeur aussi. L'idée, c'est vraiment de comprendre pourquoi ces petits bouts de métal ont eu un tel succès. Surtout cette fameuse pinsmania dans les années 80-90 en France. Et puis pourquoi ça intéresse encore aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que la grande vague, c'est les années 90-90. Mais l'histoire commence bien avant, assez modestement d'ailleurs au XIXe siècle. Au départ, c'était surtout des signes d'appartenance pour des clubs, les sociétés sportives.

  • Speaker #1

    Ah oui, genre quel type de club ?

  • Speaker #2

    Les sources parlent d'archers, de gymnastes. C'était fabriqué de manière artisanale, souvent en métal, avec de l'émail pour les couleurs. Vraiment du travail manuel.

  • Speaker #1

    D'accord. De l'artisanat à un phénomène de masse. Comment ça bascule ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, le grand tournant, c'est vraiment les années 80 et 90. Là, le Binz change de statut. Il devient un support publicitaire. Et là, toutes les grandes marques s'y mettent. Coca-Cola, McDonald's, c'est l'explosion.

  • Speaker #1

    Et quelle explosion ! Les chiffres, franchement, ils donnent un peu le tournis. On parle de plus de 100 millions de pins produits juste en France entre 85 et 95. C'est énorme.

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est colossal.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les grands événements, ça a dû aider. Les JO, la Coupe du Monde.

  • Speaker #2

    Exactement. Les JO de Barcelone en 92, la Coupe du Monde 98 en France, ça a été des accélérateurs incroyables. Et puis, il faut mentionner aussi des maisons comme Arthus Bertrand. Eux, ils ont misé sur la qualité, les éditions limitées.

  • Speaker #1

    Ah oui, Arthus Bertrand, ça sonne plus prestigieux déjà.

  • Speaker #2

    C'est ça. Ils ont fait des séries pour Roland Garros dès 86, par exemple. Ça a ajouté une dimension un peu plus collector, de qualité.

  • Speaker #1

    D'accord, donc effet de mode, pub. Mais pourquoi les collectionner au fond ? Qu'est-ce qui attire tant ?

  • Speaker #2

    C'est plus que de la pub. Les collectionneurs disent que ce sont comme des capsules temporelles, un peu un patrimoine culturel en miniature. Chaque pins, il peut raconter une petite histoire.

  • Speaker #1

    Une histoire, c'est-à-dire ?

  • Speaker #2

    L'histoire d'un événement sportif, comme les JO, ou l'histoire d'une époque, tu vois le marketing très flashy de Perrier dans les années 80, ou alors un personnage de BD, Tintin, Astérix, le logo d'une marque qui a disparu aujourd'hui. C'est un petit bout d'histoire populaire, en fait.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette idée de capsule temporelle. Ça rend la chose très personnelle, presque. Et ce qui est sympa, c'est que ça reste accessible, non ? On n'est pas obligé de dépenser des fortunes pour commencer.

  • Speaker #2

    Ah non, pas du tout. C'est même un de ses gros avantages. On peut vraiment démarrer une collection avec trois fois rien. Quelques euros en brocante et hop, on a ses premières pièces. C'est très démocratique comme loisir.

  • Speaker #1

    Incroyable qu'un subjet porte autant d'histoire et reste si simple d'accès. Mais alors, pour ceux qui cherchent la perle rare, comment cette histoire, cette rareté, ça se traduit en valeur ? Qu'est-ce qui fait qu'un pins vaut un euro et un autre beaucoup plus ?

  • Speaker #2

    Alors, il y a plusieurs choses. L'état général, évidemment, ça compte, s'il est abîmé, mais surtout la rareté. Les éditions limitées, les prototypes, ceux qui sont liés à des événements très précis ou des petites séries, ça c'est recherché.

  • Speaker #1

    Logique.

  • Speaker #2

    Ensuite, la signature. Un pins signé Artus Bertrand, par exemple, c'est un gage de qualité. Ça peut jouer sur la cote. Et puis, il y a la demande. Certains thèmes sont juste plus populaires que d'autres. Le sport, les grandes marques connues, Disney, la BD, ça attire toujours.

  • Speaker #1

    Donc si je résume, bon état, rare, si possible signé et sur un thème qui plaît. Et ça peut vraiment monter haut au niveau prix.

  • Speaker #2

    Ah ouais, ouais, carrément. Pour certaines pièces, la valeur peut grimper fort. Des pins olympiques ou publicitaires vraiment rares, ça peut dépasser le millier d'euros. Il y a un exemple cité d'un pins DGO d'Alberville 92 qui s'est vendu 1200 euros récemment.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même !

  • Speaker #2

    Et la cote, elle bouge. Un pin Star Wars, par exemple, sa valeur peut augmenter quand un nouveau film sort. D'ailleurs... Tout le monde attend de voir ce que vont donner les pins des JO de Paris 2024. Ils pourraient devenir très prisés.

  • Speaker #1

    On imagine.

  • Speaker #2

    Et il y a cette anecdote sympa sur le pins du Bénin pour les JO de Tokyo 2020. Petite délégation, donc très peu de pins produits.

  • Speaker #1

    Et donc très rares.

  • Speaker #2

    Exactement. Du coup, ils sont devenus hyper recherchés par les collectionneurs. Ça montre bien comment la rareté peut venir de facteurs inattendus.

  • Speaker #1

    Effectivement, on voit un vrai regain d'intérêt. C'est assez net. Les jeunes générations se les réapproprient pour customiser une veste en jean, un sac à dos. C'est un moyen d'afficher quelque chose.

  • Speaker #2

    Et on les voit sur les réseaux sociaux aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup. Et sur les plateformes de vente comme Etsy, les ventes de pinas sont bondies. Plus de 40% ces dernières années apparemment. Même la mode s'y met. Jean-Paul Gaultier par exemple. en a utilisé dans ses défilés.

  • Speaker #2

    Ah oui, peut-être une recherche d'authenticité, d'objets tangibles, alors du tout numérique. C'est une piste.

  • Speaker #1

    Intéressant comme analyse. Bon, et pour ceux qui seraient tentés là maintenant de se lancer ou de ressortir leur vielle boîte, par où on commence ?

  • Speaker #2

    Le plus simple, c'est peut-être de choisir un thème qui nous parle. Le sport, la musique, des personnages, des marques, comme on veut. Ensuite, où chercher ? Les brocantes ? les vides greniers, ça reste la base. Mais il y a aussi beaucoup de choses en ligne. eBay, Etsy, des sites spécialisés comme Katavika ou Delcamp. Et les salons de collectionneurs, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'accord. Et une fois qu'on les a, on en prend soin comment ?

  • Speaker #2

    C'est mieux de se documenter un peu pour savoir ce qu'on trouve. Et pour la conservation, ouais, c'est important. Le mieux, c'est à l'abri de l'humidité et de la lumière directe. Dans des classeurs avec des feuilles adaptées ou des boîtes sans acide. Pour le nettoyage, rien de sorcier. Un chiffon doux, éventuellement un peu d'eau savonneuse si c'est sale, mais il faut y aller doucement. Finalement, on voit bien que les pins, c'est bien plus que des petits bouts de métal décoratifs. Ce sont vraiment des témoins de l'histoire populaire.

  • Speaker #1

    Vous venez d'écouter le quatrième épisode du podcast Nos années vintage. A bientôt pour le cinquième épisode.

Description

Colorés, ludiques, accessibles… et parfois très précieux ! Dans ce quatrième épisode de Nos Années Vintage, on s’intéresse à un phénomène culte : les pin’s.
Nés comme signes d’appartenance, devenus supports publicitaires et objets de mode, les pin’s ont envahi la France dans les années 80-90. On parle de 100 millions de pièces produites, de collections folles, de pièces rares vendues à prix d’or…
Mais pourquoi suscitent-ils encore autant d’intérêt aujourd’hui ? Comment débuter une collection ? Que valent ceux que vous avez peut-être au fond d’un tiroir ?
🎙️ Un épisode qui vous donne envie de ressortir votre veste en jean… et de la customiser !

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  • Speaker #0

    Le blog Nos années Vintage publie une série de podcasts sur les personnalités, les objets cultes et les événements marquants de la période du vintage. Pour ce quatrième épisode, voici les pins, ces épinglettes qui intéressent toujours les collectionneurs après avoir connu leur heure de gloire.

  • Speaker #1

    Bienvenue à vous ! Aujourd'hui, on part explorer un monde fascinant, celui des pins. pins. Oui, ces petites épinglettes colorées, on en a tous vu passer, peut-être même portées. Nos sources, ce sont des articles qui retracent un peu leur histoire, l'attrait pour les collectionneurs et puis bon, leur valeur aussi. L'idée, c'est vraiment de comprendre pourquoi ces petits bouts de métal ont eu un tel succès. Surtout cette fameuse pinsmania dans les années 80-90 en France. Et puis pourquoi ça intéresse encore aujourd'hui ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai que la grande vague, c'est les années 90-90. Mais l'histoire commence bien avant, assez modestement d'ailleurs au XIXe siècle. Au départ, c'était surtout des signes d'appartenance pour des clubs, les sociétés sportives.

  • Speaker #1

    Ah oui, genre quel type de club ?

  • Speaker #2

    Les sources parlent d'archers, de gymnastes. C'était fabriqué de manière artisanale, souvent en métal, avec de l'émail pour les couleurs. Vraiment du travail manuel.

  • Speaker #1

    D'accord. De l'artisanat à un phénomène de masse. Comment ça bascule ? Qu'est-ce qui se passe ?

  • Speaker #2

    Alors, le grand tournant, c'est vraiment les années 80 et 90. Là, le Binz change de statut. Il devient un support publicitaire. Et là, toutes les grandes marques s'y mettent. Coca-Cola, McDonald's, c'est l'explosion.

  • Speaker #1

    Et quelle explosion ! Les chiffres, franchement, ils donnent un peu le tournis. On parle de plus de 100 millions de pins produits juste en France entre 85 et 95. C'est énorme.

  • Speaker #2

    Ah oui, c'est colossal.

  • Speaker #1

    Et j'imagine que les grands événements, ça a dû aider. Les JO, la Coupe du Monde.

  • Speaker #2

    Exactement. Les JO de Barcelone en 92, la Coupe du Monde 98 en France, ça a été des accélérateurs incroyables. Et puis, il faut mentionner aussi des maisons comme Arthus Bertrand. Eux, ils ont misé sur la qualité, les éditions limitées.

  • Speaker #1

    Ah oui, Arthus Bertrand, ça sonne plus prestigieux déjà.

  • Speaker #2

    C'est ça. Ils ont fait des séries pour Roland Garros dès 86, par exemple. Ça a ajouté une dimension un peu plus collector, de qualité.

  • Speaker #1

    D'accord, donc effet de mode, pub. Mais pourquoi les collectionner au fond ? Qu'est-ce qui attire tant ?

  • Speaker #2

    C'est plus que de la pub. Les collectionneurs disent que ce sont comme des capsules temporelles, un peu un patrimoine culturel en miniature. Chaque pins, il peut raconter une petite histoire.

  • Speaker #1

    Une histoire, c'est-à-dire ?

  • Speaker #2

    L'histoire d'un événement sportif, comme les JO, ou l'histoire d'une époque, tu vois le marketing très flashy de Perrier dans les années 80, ou alors un personnage de BD, Tintin, Astérix, le logo d'une marque qui a disparu aujourd'hui. C'est un petit bout d'histoire populaire, en fait.

  • Speaker #1

    J'aime bien cette idée de capsule temporelle. Ça rend la chose très personnelle, presque. Et ce qui est sympa, c'est que ça reste accessible, non ? On n'est pas obligé de dépenser des fortunes pour commencer.

  • Speaker #2

    Ah non, pas du tout. C'est même un de ses gros avantages. On peut vraiment démarrer une collection avec trois fois rien. Quelques euros en brocante et hop, on a ses premières pièces. C'est très démocratique comme loisir.

  • Speaker #1

    Incroyable qu'un subjet porte autant d'histoire et reste si simple d'accès. Mais alors, pour ceux qui cherchent la perle rare, comment cette histoire, cette rareté, ça se traduit en valeur ? Qu'est-ce qui fait qu'un pins vaut un euro et un autre beaucoup plus ?

  • Speaker #2

    Alors, il y a plusieurs choses. L'état général, évidemment, ça compte, s'il est abîmé, mais surtout la rareté. Les éditions limitées, les prototypes, ceux qui sont liés à des événements très précis ou des petites séries, ça c'est recherché.

  • Speaker #1

    Logique.

  • Speaker #2

    Ensuite, la signature. Un pins signé Artus Bertrand, par exemple, c'est un gage de qualité. Ça peut jouer sur la cote. Et puis, il y a la demande. Certains thèmes sont juste plus populaires que d'autres. Le sport, les grandes marques connues, Disney, la BD, ça attire toujours.

  • Speaker #1

    Donc si je résume, bon état, rare, si possible signé et sur un thème qui plaît. Et ça peut vraiment monter haut au niveau prix.

  • Speaker #2

    Ah ouais, ouais, carrément. Pour certaines pièces, la valeur peut grimper fort. Des pins olympiques ou publicitaires vraiment rares, ça peut dépasser le millier d'euros. Il y a un exemple cité d'un pins DGO d'Alberville 92 qui s'est vendu 1200 euros récemment.

  • Speaker #1

    Ah ouais, quand même !

  • Speaker #2

    Et la cote, elle bouge. Un pin Star Wars, par exemple, sa valeur peut augmenter quand un nouveau film sort. D'ailleurs... Tout le monde attend de voir ce que vont donner les pins des JO de Paris 2024. Ils pourraient devenir très prisés.

  • Speaker #1

    On imagine.

  • Speaker #2

    Et il y a cette anecdote sympa sur le pins du Bénin pour les JO de Tokyo 2020. Petite délégation, donc très peu de pins produits.

  • Speaker #1

    Et donc très rares.

  • Speaker #2

    Exactement. Du coup, ils sont devenus hyper recherchés par les collectionneurs. Ça montre bien comment la rareté peut venir de facteurs inattendus.

  • Speaker #1

    Effectivement, on voit un vrai regain d'intérêt. C'est assez net. Les jeunes générations se les réapproprient pour customiser une veste en jean, un sac à dos. C'est un moyen d'afficher quelque chose.

  • Speaker #2

    Et on les voit sur les réseaux sociaux aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup. Et sur les plateformes de vente comme Etsy, les ventes de pinas sont bondies. Plus de 40% ces dernières années apparemment. Même la mode s'y met. Jean-Paul Gaultier par exemple. en a utilisé dans ses défilés.

  • Speaker #2

    Ah oui, peut-être une recherche d'authenticité, d'objets tangibles, alors du tout numérique. C'est une piste.

  • Speaker #1

    Intéressant comme analyse. Bon, et pour ceux qui seraient tentés là maintenant de se lancer ou de ressortir leur vielle boîte, par où on commence ?

  • Speaker #2

    Le plus simple, c'est peut-être de choisir un thème qui nous parle. Le sport, la musique, des personnages, des marques, comme on veut. Ensuite, où chercher ? Les brocantes ? les vides greniers, ça reste la base. Mais il y a aussi beaucoup de choses en ligne. eBay, Etsy, des sites spécialisés comme Katavika ou Delcamp. Et les salons de collectionneurs, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'accord. Et une fois qu'on les a, on en prend soin comment ?

  • Speaker #2

    C'est mieux de se documenter un peu pour savoir ce qu'on trouve. Et pour la conservation, ouais, c'est important. Le mieux, c'est à l'abri de l'humidité et de la lumière directe. Dans des classeurs avec des feuilles adaptées ou des boîtes sans acide. Pour le nettoyage, rien de sorcier. Un chiffon doux, éventuellement un peu d'eau savonneuse si c'est sale, mais il faut y aller doucement. Finalement, on voit bien que les pins, c'est bien plus que des petits bouts de métal décoratifs. Ce sont vraiment des témoins de l'histoire populaire.

  • Speaker #1

    Vous venez d'écouter le quatrième épisode du podcast Nos années vintage. A bientôt pour le cinquième épisode.

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