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LE SAS DES LEADERS

Thierry Willième : Comment concilier la bienveillance à l'exigence du rôle de leader?

Thierry Willième : Comment concilier la bienveillance à l'exigence du rôle de leader?

27min |02/11/2023
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Thierry Willième : Comment concilier la bienveillance à l'exigence du rôle de leader?

27min |02/11/2023
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Description

Parce que la bienveillance, comme on l’entend souvent n'est pas un concept bisounours mais un levier de performance, 

Parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion,

Parce que la bienveillance se transmet par des gens inspirants dit-il,

J'ai le GRAND plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous, Thierry Willième, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeants IBM France Financement  ou General Electric Capital.

 

Thierry Willième consacre aujourd’hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise en siégeant à des conseils d’administration tel que la Banque Postale, mais aussi en s’engageant pour le développement des technologies propres via l’International Clean Tech qu’il a co-créé. 


En 2018, il a contribué à la rédaction d’un livre blanc sur la mixité « Demain avec les hommes » à l’attention de Marlène Schiappa et d’Emmanuel Macron et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler.

 

Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l’ont construits, il nous partagera comment dans les moments les plus difficiles de sa carrière il a concilié la bienveillance à l’exigence de ses rôles.

Je vous laisse le découvrir ! 

Je vous invite également à télécharger son livre "La juste bienveillance" qu'il a rendu par choix accessible au grand public en l'offrant gratuitement!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je pense que la reprise est de plus en plus un lieu de réenchantement possible de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, de plus en plus de tristesse, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur le podcast Le Sass des leaders. Votre espace-temps pour ensemble, passez à la prochaine étape et avancez en cohérence avec les nouvelles attentes de la société.

  • Speaker #2

    parce que la bienveillance comme on l'entend souvent n'est pas un concept de visionnance mais un tel levier de performance parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion parce que la bienveillance se transmet dit-il par les gens inspirants Ivan Leder, j'ai le grand plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous Thierry Willem, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse, bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeant d'IBM France Financement ou Général Électrique Capitale. Thierry consacre aujourd'hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise, en siégeant à des conseils d'administration tels que la Banque Postale, mais aussi en s'engageant pour le développement des technologies propres, via l'international Clean Tech qu'il a co-créé. En 2018, il a également contribué à la rédaction d'un livre blanc sur la mixité de mains avec les hommes, à l'intention de Marlène Schiappa et d'Emmanuel Macron. et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler ensemble. Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l'ont construit, il nous partagera comment, dans les moments les plus difficiles de sa carrière, il a concilié la bienveillance à l'exigence de ses rôles. Je vous laisse le découvrir. Bonjour Thierry, je suis réellement ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui et je t'avoue que je mourrais d'envie de découvrir et de te demander quels ont été les grands moments marquants de ta vie personnelle et professionnelle, ces moments qui t'ont construit et qui t'ont amené finalement à développer une posture de leadership qui soit bienveillante.

  • Speaker #0

    Et si du coup il y a un moment où on a pas quitté aujourd'hui, j'ai décidé d'être un énorme bienveillant. Tu sais, on peut pas se... C'est quelque chose qui se déclare pas d'ailleurs. J'aime bien paraphraser Pierre Reverdy qui dit « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. » et pour certaines vertus comme la confiance ou le bienveillant, c'est la même chose. Il n'y a pas de bienveillance en tant que telle, il n'y a que des actes, des gestes, des bienveillances. Et c'est à travers des… on n'apprend toujours que des autres, et c'est à travers les gens que j'ai rencontrés dans ma vie que j'ai essayé, qui m'ont inspiré la bienveillance, puisqu'ils m'aiment, donc j'ai essayé de les imiter. exemple que j'aime bien, c'est ma grand-mère. Ma grand-mère nous racontait... Elle a vécu puisqu'elle avait dû s'affiler pendant la guerre.

  • Speaker #3

    Et donc, à partir de là,

  • Speaker #0

    elle a forcément été moralement, psychologiquement détruite. Et elle m'a dit « mais je me suis reconstruite en m'occupant des autres » . En m'envoyant, il m'occupe des autres. Et ça m'a appris deux choses. Un, la vertu du travail quand on a la chance de se faire vivre sous le service de Dieu. Ma grand-mère décidait, quand sa fille est décédée, qu'elle allait rester chez elle et nous aider. Elle a dit, je vais travailler. Et elle a cherché un travail où elle pouvait servir. Et elle est devenue cuisinière à la cantine de l'école.

  • Speaker #2

    Et de là,

  • Speaker #0

    son objectif, le sens qu'elle a donné à son travail, c'était de faire les meilleurs repas possibles. C'était pendant la guerre, il n'y avait pas beaucoup de choses à manger. Mais que les enfants du quartier mangent le mieux possible. Et à partir de là, j'ai appris ce que c'est que la bien-être. vouloir apporter quelque chose aux autres, vouloir leur faire plaisir, vouloir donner de l'ajout. Et au fur et à mesure de ce que j'ai pris en prise ensuite, j'ai vu que ma terre était chargée avec tous les gens, tous les autres gestes, tout ce que j'ai pu avoir de patron, de collaborateur, de collègue. j'ai toujours vu que quand il y avait de la bienveillance, il y avait du bonheur et de la joie, et quand il y avait du bonheur et de la joie, il y avait du succès professionnel. Et à ce titre, j'ai appris plus tard cette belle phrase, mais si je n'avais pas peut-être vécu l'expérience que mon mère m'a expliquée, je n'aurais pas pensé à cette phrase d'Henri Bercheter qui dit « Ce n'est pas le succès qui fait le bonheur, c'est le bonheur qui fait le succès » . À travers des actes de bienveillance, on arrive à se mobiliser soi-même, à mobiliser nos équipes et à partir de là, on a du succès dans les affaires.

  • Speaker #2

    Mais Thierry, effectivement, tu transmets l'histoire de ta grand-mère. Ce que j'entends, c'est que tu incarnais déjà quelque part cette posture en toi. J'imagine qu'elle s'est développée, que tu as dû faire face aussi à des moments plus difficiles qui t'ont construit. Alors si tu nous partageais peut-être ces moments, peut-être des échecs professionnels que tu as vécu, ces moments qui intimement font grandir un leader en tant que tel, alors est-ce que tu aurais certaines grandes étapes comme ça d'évolution dans ta vie à nous partager ?

  • Speaker #0

    pour déjà demander pardon aux équipes de les avoir engagées, parce que quand vous êtes un agent, vous engagez les équipes sur un chemin, et on est responsable de ça. Et donc, il faut savoir assumer les échecs de ces équipes. Et puis, leur expliquer que, en effet, c'est une occasion de rebondir. Et j'ai eu la chance de travailler un peu dans les entreprises américaines où l'échec est plus excité, peut-être qu'en France, où, à un moment, on a tendance à confondre l'échec et la faute, et ça, ce n'est pas bien fait.

  • Speaker #1

    Une message des leaders.

  • Speaker #2

    Alors ce que j'entends ici, en fait, à travers ton témoignage Thierry, c'est que la bienveillance ne peut vivre en tout temps que si l'on y associe le courage. Le courage de rester aligné à ses valeurs, de les respecter. Mais comment le trouve-t-on finalement, ce courage d'oser se battre pour ses convictions, au risque de tout perdre ? Oui.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est aussi une question d'exigence, et de réfléchir au point de bienveillant au niveau supérieur. Je l'explique. On a beaucoup... Léon Blum ayant l'avenir beaucoup en France, pour toutes les superbes choses qu'il a faites, on le connaît comme s'il avait une petite boîte sociale, et ça y est, il y en a eu. En revanche, Il y a des historiens qui posent la question de, est-ce que la bienveillance de Lyon va pouvoir effectivement accorder à l'ensemble des Français,

  • Speaker #3

    plus que pas aux Russes,

  • Speaker #0

    est-ce que cette bienveillance... était son rôle en tant que tel, ou n'aurait-il pas été encore plus bienveillant ? S'il s'était engagé plus tôt, il s'est engagé sur la fameuse de sa voiture à fermer la France. Il s'y est engagé très tard. C'était une époque où tout le monde savait que les Allemands étaient en train de s'armer à une vitesse grand V, et que la guerre risquait absolument d'exploser. Et donc, la question qu'on peut se poser... sur le long de mes jeux pas de mes réponses parce que il a fait des choses mais la question qu'on peut se poser est ce qu'il a bien d'ayant ce plus haut niveau n'aurait pas été de prendre cet acte courageux de dire tiens maintenant à réarmer la france et on va consacrer peut-être mois d'argent au congé payé et c'est il ya une cause nationale qui le protéger avant tout la nation et la bienveillance c'est d'éviter la guerre dixième de l'an, c'est de cet exemple. Tu disais le monde des bisounours, tu vois qu'on parle de l'opposé extrême du monde des bisounours, parce que peut-être que si la France et le pays avaient armé plus tôt, peut-être que ça n'aurait pas conduit aux atrocités qui ont eu lieu. eu pendant la dernière guerre. Donc, et la bienveillance d'un dirigeant, c'est peut-être justement de se forcer à bien veiller au sens, je regarde, je veille à protéger mon entreprise, à protéger mes collaborateurs, à préparer l'avenir. Et à partir de là, oui, j'ai essayé de le faire à mon niveau. Et j'ai essayé de le faire. Quand je voyais, par exemple, qu'un dirigeant n'était pas dans cet ADN, ne préparait pas ses collaborateurs, cherchait le court terme uniquement pour le court terme, eh bien, soit je lui demandais de changer sa façon d'agir, soit il m'arrivait de m'en séparer. Mais se séparer de quelqu'un qui n'a pas les valeurs, qui n'est pas dans la bienveillance, c'est de la bienveillance. C'est garder quelqu'un qui peut aller jusqu'à la bienveillance et fermer les yeux là-dessus. Et puis là, ce n'est pas de la bienveillance. En tout cas, c'est de la bienveillance sans courage, sans exigence. Donc oui, bien sûr, j'ai dû faire plein d'autres choses comme ça. J'ai remis en cause, et j'étais la jeune ingénieure commerciale, donc je n'étais pas le patron, mais je suis allé voir mon patron, et j'ai dit, si mon collègue technico-commercial qui est à côté de moi n'a pas la prédilection qu'il doit avoir, parce que c'est moi qui l'ai en tant que commercial, et c'est pas normal, parce qu'il a fait autant que moi. On m'a dit oui, on va faire quelque chose pour lui, mais je lui ai dit non, c'est indispensable pour moi, je suis prêt à donner ma démission si jamais il n'a pas fait ce qu'il fallait. Parce que c'était normal, c'était une prône de coup de bouche qu'on se doit d'avoir si on veut se regarder déjà dans la glace. Et puis surtout si on prend les fonctions de manager, parce que si on ne parle pas de manager, c'est moins important. Mais si on est responsable des autres, on se doit de se baigner pour la chose la plus importante. Et peut-être que les autres ne vont pas tout de suite voir. Il m'est arrivé après la crise, effectivement, de demander, pour moi d'abord, avec le laboratoire, de ne pas avoir d'augmentation de salaire. Parce que si on augmentait trop les salaires, on risquait de devoir... C'est difficile, on risquait de devoir se séparer d'un certain nombre de personnes. Et donc, il fallait faire un effort... forcément les gens disaient il n'est pas bienveillant le chef parce qu'il ne fait pas d'augmentation cette année mais moi j'étais bienveillant parce que je gardais un maximum de collaborateurs donc après vous voyez la bienveillance c'est aussi comment on la regarde c'est ça c'est

  • Speaker #2

    ce que j'entends parce qu'il y a comme finalement ce fin équilibre quand même dans l'interprétation de ce que peut être la bienveillance c'est à dire que lorsque j'en j'entends ce que tu me dis, effectivement, être bienveillant, donc s'assurer du développement, de la croissance de notre entreprise pour préserver des emplois, effectivement, ça peut quand même nous amener à maintenir des décisions qui, somme toute, peuvent être remises en question et dont les valeurs ne sont pas forcément à propos. Thierry, ça a été quoi finalement cette question tout au long de ta vie que tu t'es posée pour s'assurer que finalement les décisions que tu prenais étaient de nature réellement bienveillante.

  • Speaker #0

    C'est comme la justice, des choses qui pourraient juste être une casse ne le sont pas à un autre, parce qu'ils sont dans la même perspective, c'est la justice perçue. Donc, Mekotoremo, on en parle dans le Stoïno-Lens, tu peux faire quelque chose qui te semble juste et qui te parle juste aux autres. C'est l'exemple typique d'une personne qui reçoit une... Oui, il est plus content. Il apprend que les collègues ont reçu une 500. Du coup, il n'est plus content du tout parce qu'il dit que ce n'est pas juste. Alors après, pourquoi il a reçu une 500 ? Pourquoi on ne va pas rentrer dans le truc ? C'est la perception aussi qu'on a des choses. Écoute, moi je vais te dire, j'ai essayé. de faire des choses pour me regarder dans la glace, ou même mieux, j'ai parlé de ma grand-mère, si ma grand-mère me voyait, qu'est-ce qu'elle penserait de ce que je fais ? Et par rapport à ça, trouver le meilleur compromis, parce que la vie est faite pour le compromis, il n'y a pas du rose, du blanc et du noir, il n'y a pas de lumière et de ténèbre, d'ailleurs s'il y a de la lumière, c'est parce qu'il y a de l'ombre, et bien, un peu, c'est compromis qu'on se doit de faire dans la vie, il faut essayer de trouver le moins mauvais. et c'est ce que j'ai essayé de faire j'ai toujours réussi mais en tout cas je les fais avec plus de coeur possible et quand je parlais tout à l'heure du courage j'aime bien le courage au sens qu'il est bien du terme quand on dit rodrigue et du coeur là qu'est ce qu'on demande à rodrigue on lui dit est ce que tu es prêt à tuer à te battre en duel avec le père de celle que tu aimes d'accord donc c'est ce que tu as du courage mais bon, ben, habituel. Mais on lui dit rentrer, y'a que du cœur. Courage, c'est le cœur et la rage, donc... Mais quelque chose par rapport à ça. J'ai essayé de mettre du bon cœur dans ce que je faisais, ça, assez simplement. Et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être bienveillant. C'est comme la justice, c'est difficile. Mais si on essaye avec son cœur, en général, on y arrive plutôt mieux que si on ne s'est pas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est la même difficulté que finalement essayer d'incarner au quotidien ses valeurs. Il y avait un livre que j'ai lu de Bill Jones sur le leadership authentique. Et il disait effectivement pour s'assurer de rester quand même cohérent avec une certaine ligne de valeur, il demandait à son comité de direction de se demander avant chaque prise de décision, si demain ça tombe dans les mains de la presse et qu'on finisse sur la une du journal New York Times, etc., est-ce que vous allez être capable d'assumer ça ? Et donc du coup, tant qu'effectivement le collectif n'était pas à même d'assumer ça, avec une certaine cohérence avec les valeurs d'entreprise, les valeurs qu'ils voulaient incarner, et bien ils recommençaient leur travail. Alors c'est vrai que c'est ça aussi, c'est définir quelque part des éléments qui te permettent de questionner tes valeurs au quotidien et ne pas simplement te laisser porter finalement par le flot de la vie. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #3

    Je crois que c'est difficile.

  • Speaker #0

    Oui. Je sais que je n'ai plus tout seul, mais j'avais. Parce que j'ai une intelligence, une notion de corps, qui s'oxyde dans le personnage. Donc, c'est bien de dire qu'on sait savoir comment on peut... Ils ont une intention, un message différent. De manière à ce que la décision qui soit prise, ce soit une décision collective, collégiale, que ensemble, parce qu'à plusieurs, on est plus intelligent et on a plus de cœur.

  • Speaker #1

    Le sas des leaders.

  • Speaker #2

    Alors Thierry, tu as co-écrit et publié dernièrement un livre, La juste bienveillance. Tu fais également des conférences sur le sujet. Moi, j'aimerais savoir en quoi ou pourquoi est-ce devenu aujourd'hui un essentiel pour toi de promouvoir cette vertu au sein des entreprises, pour que les leaders et tout un chacun, finalement, développent une posture plus bienveillante ?

  • Speaker #0

    Je pense que la vie, c'est de prendre un passage, un jour. c'est le temps de servir, c'est de servir ses clients, servir ses collaborateurs, ses actionnaires, ses collègues. Et le troisième temps dans lequel j'ai la chance d'être, c'est de transmettre, et de savoir redonner ce que la vie vous a donné. Et comme ce que vous m'écouterez moi dans le livre. Et puis, des fois, on les a appris plus tard dans la vie. Le mieux, c'est de dire, si j'étais jeune, quel est le livre que j'aimerais lire ? Quels sont les conseils que j'aimerais avoir pour plus tôt et plus performant ?

  • Speaker #3

    Puisque,

  • Speaker #0

    juste au début, le sous-titre, c'est pour une entreprise à une idée performante. Puisque sinon, on est capable d'avoir... une juste bienveillance, cette fameuse bienveillance qui exigeait des pommes mises aux mours, derrière on est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. On est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. C'est le bonheur, c'est que le bonheur fait le succès. Les collaborateurs sont heureux, et ça c'est prouvé par les neurosciences, et bien ils ont plus de créativité. Donc, mais essayez de créer... climat dans lequel c'est de la performance donc voilà ce qu'on essaye de transmettre à travers ce livre c'est appliquer sa déco informer les gens déformés si nous sommes pas et pour non seulement avoir une entreprise plus heureuse, mais aussi une entreprise plus performante. Sachant que, aujourd'hui en plus, je pense que l'entreprise est de plus en plus un lieu de réenchantement aussi de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, plein de raisons, la crise sanitaire, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde. Et autant on s'aperçoit qu'aujourd'hui, que c'est un système qui est tel des lieux, les réenchantements existent moins, ou sont moins prénoms dans la société. les familles très réunies le sont tout le moins, d'une part parce que le monde... On a eu une petite période où on dit, tu viens ici pour savoir qui est qui entre le Canada et la France. Donc on est loin réunis. Alors ce sont les lieux qui créent de l'enchantement et de l'agent. C'est pour affiner, mais c'est vrai aussi pour quitter des lieux où on se retrouvait, créer des différents, créer des agents. Donc il y a beaucoup de systèmes qui existent. c'était avant qu'il n'existe moins, et donc je suis convaincu aujourd'hui que les entreprises, et elles l'ont compris pour beaucoup, et on le voit à travers les entreprises qui le font, c'est une mission qui n'est pas de faire que du profit, c'est de servir plus grand que soi. Et d'ailleurs, quand on a parlé de bienveillance, on a parlé de la bienveillance en fait que soi, mais on a parlé aussi d'être accepté.

  • Speaker #2

    Thierry, tu es aujourd'hui dans ce que tu appelles la troisième mi-temps de ta vie, cette phase que tu décris comme une phase de transmission. Alors j'aimerais cela que tu nous partages peut-être ce que tu aurais aimé comprendre plutôt dans ta vie professionnelle et que tu as appris à travers ton expérience.

  • Speaker #0

    et bien je suis à ton pied et on parle de ce qu'on peut faire c'est ce qu'on peut faire de ce système mental avec la méditation. La bienveillance envers les autres, c'est souvent la bienveillance envers le management, qui est aussi le plan de l'ouvrage, très intéressant. La bienveillance, je disais, nous plus qu'au soir, mais aussi beaucoup de choses maintenant. Il y a un point qu'on a compris, c'est que, en essayant avec mes co-auteurs, et d'ailleurs que Estelle Morin, qui est professeure à HEC Montréal, qui a justement précisé, souligne dans le livre, c'est la bienveillance vis-à-vis du travail. très simplement, c'est quelque chose qu'on oublie. Aujourd'hui, on parle beaucoup des conditions de travail. C'est l'environnement. Et c'est super de voir les locaux le plus agréables possible. C'est bien. Mais on parle de conditions du travail. Les conditions du travail, c'est revenir aux fondamentaux. Pour moi, il y en a deux. La première, est-ce qu'on donne à un collaborateur les ressources qu'il a besoin pour juste bien faire son travail ? Les ressources, c'est le temps, c'est la compétence, ce sont les outils. Et très souvent, s'il y a une difficulté dans l'entreprise, c'est que les collaborateurs n'ont soit pas la compétence, soit pas les outils, soit pas le temps pour bien faire. Il n'y a rien de plus stressant que de faire ce qu'on a à faire. C'est la condition du travail. Deuxième condition du travail. c'est construire les tâches ensemble. C'est le collaborateur qui est sur le terrain qui sait mieux que tout le monde comment on fait bien les choses. Mais si on est dans la co-construction, on va prendre soin des conditions du corps. Donc ça, je pense que c'est une chose importante.

  • Speaker #2

    Alors à chaque fin de podcast Thierry, en fait j'aime ça que l'on invite ou qu'on suggère des actions, des axes de réflexion aux personnes qui nous écoutent afin qu'ils puissent expérimenter le sujet sur le terrain de manière simple. Alors justement j'aurais aimé aussi avant que l'on se quitte... que c'est d'identifier ou de proposer justement une manière à nos auditeurs d'expérimenter le pouvoir de la bienveillance au sein de leur entreprise. Alors selon toi, quels seraient les premiers petits pas qu'ils pourraient faire ?

  • Speaker #0

    Quels sont les petits pas qu'on peut faire ? Parce qu'encore une fois, comme je disais en introduction, on ne dit pas « oh la bienveillance » . On fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Et j'ai créé une association qui existe toujours. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Une boîte qui peut être partenaire, qui fait l'étude, on a un tirage, une question ouverte, qu'est-ce que c'est pour vous, la bienveillance ? La réponse, c'est de dire bonjour, c'est un acte de bienveillance, dire merci, c'est un acte de bienveillance. Et donc, les petits pas que je conseille à tous, qu'on soit collaborateur, manager, en dirigeant, c'est des petits pas pour aller vers un petit peu plus de bienveillance. et aussi me fait penser à ce que c'est que d'être un psychico, un psychico en train de se faire. c'est comme dans les événements, c'est comme dans le sport. Dire pardon, c'est un peu simple, mais on le fait. On ne le fait pas, on a bien assez. Dire merci, et c'est le vrai merci qui vient du cœur, qui est le nom de la cité de la vie, qui est le nom de la vertu. dire aux gens qu'on les apprécie on ne fait pas assez. Il y a des choses très très simples qui commencent tout de suite et maintenant c'est la méthode Ho'oponopono et avec ça on fait comme si on avait un labyrinthe.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Thierry pour cet échange si riche et nourrissant et inspirant. Je vous invite tous finalement à lire le livre La juste bienveillance que Thierry Bilem a co-écrit avec d'autres auteurs. Le livre sera bien évidemment libre accès dans les commentaires. Merci à vous et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Vous avez écouté le podcast Le Saz des leaders. Si vous aussi avez envie de passer à la prochaine étape dans votre carrière, le développement de votre leadership ou avec vos équipes, rendez-vous sur le-sas-coaching.com.

Description

Parce que la bienveillance, comme on l’entend souvent n'est pas un concept bisounours mais un levier de performance, 

Parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion,

Parce que la bienveillance se transmet par des gens inspirants dit-il,

J'ai le GRAND plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous, Thierry Willième, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeants IBM France Financement  ou General Electric Capital.

 

Thierry Willième consacre aujourd’hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise en siégeant à des conseils d’administration tel que la Banque Postale, mais aussi en s’engageant pour le développement des technologies propres via l’International Clean Tech qu’il a co-créé. 


En 2018, il a contribué à la rédaction d’un livre blanc sur la mixité « Demain avec les hommes » à l’attention de Marlène Schiappa et d’Emmanuel Macron et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler.

 

Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l’ont construits, il nous partagera comment dans les moments les plus difficiles de sa carrière il a concilié la bienveillance à l’exigence de ses rôles.

Je vous laisse le découvrir ! 

Je vous invite également à télécharger son livre "La juste bienveillance" qu'il a rendu par choix accessible au grand public en l'offrant gratuitement!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Je pense que la reprise est de plus en plus un lieu de réenchantement possible de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, de plus en plus de tristesse, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur le podcast Le Sass des leaders. Votre espace-temps pour ensemble, passez à la prochaine étape et avancez en cohérence avec les nouvelles attentes de la société.

  • Speaker #2

    parce que la bienveillance comme on l'entend souvent n'est pas un concept de visionnance mais un tel levier de performance parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion parce que la bienveillance se transmet dit-il par les gens inspirants Ivan Leder, j'ai le grand plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous Thierry Willem, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse, bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeant d'IBM France Financement ou Général Électrique Capitale. Thierry consacre aujourd'hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise, en siégeant à des conseils d'administration tels que la Banque Postale, mais aussi en s'engageant pour le développement des technologies propres, via l'international Clean Tech qu'il a co-créé. En 2018, il a également contribué à la rédaction d'un livre blanc sur la mixité de mains avec les hommes, à l'intention de Marlène Schiappa et d'Emmanuel Macron. et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler ensemble. Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l'ont construit, il nous partagera comment, dans les moments les plus difficiles de sa carrière, il a concilié la bienveillance à l'exigence de ses rôles. Je vous laisse le découvrir. Bonjour Thierry, je suis réellement ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui et je t'avoue que je mourrais d'envie de découvrir et de te demander quels ont été les grands moments marquants de ta vie personnelle et professionnelle, ces moments qui t'ont construit et qui t'ont amené finalement à développer une posture de leadership qui soit bienveillante.

  • Speaker #0

    Et si du coup il y a un moment où on a pas quitté aujourd'hui, j'ai décidé d'être un énorme bienveillant. Tu sais, on peut pas se... C'est quelque chose qui se déclare pas d'ailleurs. J'aime bien paraphraser Pierre Reverdy qui dit « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. » et pour certaines vertus comme la confiance ou le bienveillant, c'est la même chose. Il n'y a pas de bienveillance en tant que telle, il n'y a que des actes, des gestes, des bienveillances. Et c'est à travers des… on n'apprend toujours que des autres, et c'est à travers les gens que j'ai rencontrés dans ma vie que j'ai essayé, qui m'ont inspiré la bienveillance, puisqu'ils m'aiment, donc j'ai essayé de les imiter. exemple que j'aime bien, c'est ma grand-mère. Ma grand-mère nous racontait... Elle a vécu puisqu'elle avait dû s'affiler pendant la guerre.

  • Speaker #3

    Et donc, à partir de là,

  • Speaker #0

    elle a forcément été moralement, psychologiquement détruite. Et elle m'a dit « mais je me suis reconstruite en m'occupant des autres » . En m'envoyant, il m'occupe des autres. Et ça m'a appris deux choses. Un, la vertu du travail quand on a la chance de se faire vivre sous le service de Dieu. Ma grand-mère décidait, quand sa fille est décédée, qu'elle allait rester chez elle et nous aider. Elle a dit, je vais travailler. Et elle a cherché un travail où elle pouvait servir. Et elle est devenue cuisinière à la cantine de l'école.

  • Speaker #2

    Et de là,

  • Speaker #0

    son objectif, le sens qu'elle a donné à son travail, c'était de faire les meilleurs repas possibles. C'était pendant la guerre, il n'y avait pas beaucoup de choses à manger. Mais que les enfants du quartier mangent le mieux possible. Et à partir de là, j'ai appris ce que c'est que la bien-être. vouloir apporter quelque chose aux autres, vouloir leur faire plaisir, vouloir donner de l'ajout. Et au fur et à mesure de ce que j'ai pris en prise ensuite, j'ai vu que ma terre était chargée avec tous les gens, tous les autres gestes, tout ce que j'ai pu avoir de patron, de collaborateur, de collègue. j'ai toujours vu que quand il y avait de la bienveillance, il y avait du bonheur et de la joie, et quand il y avait du bonheur et de la joie, il y avait du succès professionnel. Et à ce titre, j'ai appris plus tard cette belle phrase, mais si je n'avais pas peut-être vécu l'expérience que mon mère m'a expliquée, je n'aurais pas pensé à cette phrase d'Henri Bercheter qui dit « Ce n'est pas le succès qui fait le bonheur, c'est le bonheur qui fait le succès » . À travers des actes de bienveillance, on arrive à se mobiliser soi-même, à mobiliser nos équipes et à partir de là, on a du succès dans les affaires.

  • Speaker #2

    Mais Thierry, effectivement, tu transmets l'histoire de ta grand-mère. Ce que j'entends, c'est que tu incarnais déjà quelque part cette posture en toi. J'imagine qu'elle s'est développée, que tu as dû faire face aussi à des moments plus difficiles qui t'ont construit. Alors si tu nous partageais peut-être ces moments, peut-être des échecs professionnels que tu as vécu, ces moments qui intimement font grandir un leader en tant que tel, alors est-ce que tu aurais certaines grandes étapes comme ça d'évolution dans ta vie à nous partager ?

  • Speaker #0

    pour déjà demander pardon aux équipes de les avoir engagées, parce que quand vous êtes un agent, vous engagez les équipes sur un chemin, et on est responsable de ça. Et donc, il faut savoir assumer les échecs de ces équipes. Et puis, leur expliquer que, en effet, c'est une occasion de rebondir. Et j'ai eu la chance de travailler un peu dans les entreprises américaines où l'échec est plus excité, peut-être qu'en France, où, à un moment, on a tendance à confondre l'échec et la faute, et ça, ce n'est pas bien fait.

  • Speaker #1

    Une message des leaders.

  • Speaker #2

    Alors ce que j'entends ici, en fait, à travers ton témoignage Thierry, c'est que la bienveillance ne peut vivre en tout temps que si l'on y associe le courage. Le courage de rester aligné à ses valeurs, de les respecter. Mais comment le trouve-t-on finalement, ce courage d'oser se battre pour ses convictions, au risque de tout perdre ? Oui.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est aussi une question d'exigence, et de réfléchir au point de bienveillant au niveau supérieur. Je l'explique. On a beaucoup... Léon Blum ayant l'avenir beaucoup en France, pour toutes les superbes choses qu'il a faites, on le connaît comme s'il avait une petite boîte sociale, et ça y est, il y en a eu. En revanche, Il y a des historiens qui posent la question de, est-ce que la bienveillance de Lyon va pouvoir effectivement accorder à l'ensemble des Français,

  • Speaker #3

    plus que pas aux Russes,

  • Speaker #0

    est-ce que cette bienveillance... était son rôle en tant que tel, ou n'aurait-il pas été encore plus bienveillant ? S'il s'était engagé plus tôt, il s'est engagé sur la fameuse de sa voiture à fermer la France. Il s'y est engagé très tard. C'était une époque où tout le monde savait que les Allemands étaient en train de s'armer à une vitesse grand V, et que la guerre risquait absolument d'exploser. Et donc, la question qu'on peut se poser... sur le long de mes jeux pas de mes réponses parce que il a fait des choses mais la question qu'on peut se poser est ce qu'il a bien d'ayant ce plus haut niveau n'aurait pas été de prendre cet acte courageux de dire tiens maintenant à réarmer la france et on va consacrer peut-être mois d'argent au congé payé et c'est il ya une cause nationale qui le protéger avant tout la nation et la bienveillance c'est d'éviter la guerre dixième de l'an, c'est de cet exemple. Tu disais le monde des bisounours, tu vois qu'on parle de l'opposé extrême du monde des bisounours, parce que peut-être que si la France et le pays avaient armé plus tôt, peut-être que ça n'aurait pas conduit aux atrocités qui ont eu lieu. eu pendant la dernière guerre. Donc, et la bienveillance d'un dirigeant, c'est peut-être justement de se forcer à bien veiller au sens, je regarde, je veille à protéger mon entreprise, à protéger mes collaborateurs, à préparer l'avenir. Et à partir de là, oui, j'ai essayé de le faire à mon niveau. Et j'ai essayé de le faire. Quand je voyais, par exemple, qu'un dirigeant n'était pas dans cet ADN, ne préparait pas ses collaborateurs, cherchait le court terme uniquement pour le court terme, eh bien, soit je lui demandais de changer sa façon d'agir, soit il m'arrivait de m'en séparer. Mais se séparer de quelqu'un qui n'a pas les valeurs, qui n'est pas dans la bienveillance, c'est de la bienveillance. C'est garder quelqu'un qui peut aller jusqu'à la bienveillance et fermer les yeux là-dessus. Et puis là, ce n'est pas de la bienveillance. En tout cas, c'est de la bienveillance sans courage, sans exigence. Donc oui, bien sûr, j'ai dû faire plein d'autres choses comme ça. J'ai remis en cause, et j'étais la jeune ingénieure commerciale, donc je n'étais pas le patron, mais je suis allé voir mon patron, et j'ai dit, si mon collègue technico-commercial qui est à côté de moi n'a pas la prédilection qu'il doit avoir, parce que c'est moi qui l'ai en tant que commercial, et c'est pas normal, parce qu'il a fait autant que moi. On m'a dit oui, on va faire quelque chose pour lui, mais je lui ai dit non, c'est indispensable pour moi, je suis prêt à donner ma démission si jamais il n'a pas fait ce qu'il fallait. Parce que c'était normal, c'était une prône de coup de bouche qu'on se doit d'avoir si on veut se regarder déjà dans la glace. Et puis surtout si on prend les fonctions de manager, parce que si on ne parle pas de manager, c'est moins important. Mais si on est responsable des autres, on se doit de se baigner pour la chose la plus importante. Et peut-être que les autres ne vont pas tout de suite voir. Il m'est arrivé après la crise, effectivement, de demander, pour moi d'abord, avec le laboratoire, de ne pas avoir d'augmentation de salaire. Parce que si on augmentait trop les salaires, on risquait de devoir... C'est difficile, on risquait de devoir se séparer d'un certain nombre de personnes. Et donc, il fallait faire un effort... forcément les gens disaient il n'est pas bienveillant le chef parce qu'il ne fait pas d'augmentation cette année mais moi j'étais bienveillant parce que je gardais un maximum de collaborateurs donc après vous voyez la bienveillance c'est aussi comment on la regarde c'est ça c'est

  • Speaker #2

    ce que j'entends parce qu'il y a comme finalement ce fin équilibre quand même dans l'interprétation de ce que peut être la bienveillance c'est à dire que lorsque j'en j'entends ce que tu me dis, effectivement, être bienveillant, donc s'assurer du développement, de la croissance de notre entreprise pour préserver des emplois, effectivement, ça peut quand même nous amener à maintenir des décisions qui, somme toute, peuvent être remises en question et dont les valeurs ne sont pas forcément à propos. Thierry, ça a été quoi finalement cette question tout au long de ta vie que tu t'es posée pour s'assurer que finalement les décisions que tu prenais étaient de nature réellement bienveillante.

  • Speaker #0

    C'est comme la justice, des choses qui pourraient juste être une casse ne le sont pas à un autre, parce qu'ils sont dans la même perspective, c'est la justice perçue. Donc, Mekotoremo, on en parle dans le Stoïno-Lens, tu peux faire quelque chose qui te semble juste et qui te parle juste aux autres. C'est l'exemple typique d'une personne qui reçoit une... Oui, il est plus content. Il apprend que les collègues ont reçu une 500. Du coup, il n'est plus content du tout parce qu'il dit que ce n'est pas juste. Alors après, pourquoi il a reçu une 500 ? Pourquoi on ne va pas rentrer dans le truc ? C'est la perception aussi qu'on a des choses. Écoute, moi je vais te dire, j'ai essayé. de faire des choses pour me regarder dans la glace, ou même mieux, j'ai parlé de ma grand-mère, si ma grand-mère me voyait, qu'est-ce qu'elle penserait de ce que je fais ? Et par rapport à ça, trouver le meilleur compromis, parce que la vie est faite pour le compromis, il n'y a pas du rose, du blanc et du noir, il n'y a pas de lumière et de ténèbre, d'ailleurs s'il y a de la lumière, c'est parce qu'il y a de l'ombre, et bien, un peu, c'est compromis qu'on se doit de faire dans la vie, il faut essayer de trouver le moins mauvais. et c'est ce que j'ai essayé de faire j'ai toujours réussi mais en tout cas je les fais avec plus de coeur possible et quand je parlais tout à l'heure du courage j'aime bien le courage au sens qu'il est bien du terme quand on dit rodrigue et du coeur là qu'est ce qu'on demande à rodrigue on lui dit est ce que tu es prêt à tuer à te battre en duel avec le père de celle que tu aimes d'accord donc c'est ce que tu as du courage mais bon, ben, habituel. Mais on lui dit rentrer, y'a que du cœur. Courage, c'est le cœur et la rage, donc... Mais quelque chose par rapport à ça. J'ai essayé de mettre du bon cœur dans ce que je faisais, ça, assez simplement. Et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être bienveillant. C'est comme la justice, c'est difficile. Mais si on essaye avec son cœur, en général, on y arrive plutôt mieux que si on ne s'est pas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est la même difficulté que finalement essayer d'incarner au quotidien ses valeurs. Il y avait un livre que j'ai lu de Bill Jones sur le leadership authentique. Et il disait effectivement pour s'assurer de rester quand même cohérent avec une certaine ligne de valeur, il demandait à son comité de direction de se demander avant chaque prise de décision, si demain ça tombe dans les mains de la presse et qu'on finisse sur la une du journal New York Times, etc., est-ce que vous allez être capable d'assumer ça ? Et donc du coup, tant qu'effectivement le collectif n'était pas à même d'assumer ça, avec une certaine cohérence avec les valeurs d'entreprise, les valeurs qu'ils voulaient incarner, et bien ils recommençaient leur travail. Alors c'est vrai que c'est ça aussi, c'est définir quelque part des éléments qui te permettent de questionner tes valeurs au quotidien et ne pas simplement te laisser porter finalement par le flot de la vie. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #3

    Je crois que c'est difficile.

  • Speaker #0

    Oui. Je sais que je n'ai plus tout seul, mais j'avais. Parce que j'ai une intelligence, une notion de corps, qui s'oxyde dans le personnage. Donc, c'est bien de dire qu'on sait savoir comment on peut... Ils ont une intention, un message différent. De manière à ce que la décision qui soit prise, ce soit une décision collective, collégiale, que ensemble, parce qu'à plusieurs, on est plus intelligent et on a plus de cœur.

  • Speaker #1

    Le sas des leaders.

  • Speaker #2

    Alors Thierry, tu as co-écrit et publié dernièrement un livre, La juste bienveillance. Tu fais également des conférences sur le sujet. Moi, j'aimerais savoir en quoi ou pourquoi est-ce devenu aujourd'hui un essentiel pour toi de promouvoir cette vertu au sein des entreprises, pour que les leaders et tout un chacun, finalement, développent une posture plus bienveillante ?

  • Speaker #0

    Je pense que la vie, c'est de prendre un passage, un jour. c'est le temps de servir, c'est de servir ses clients, servir ses collaborateurs, ses actionnaires, ses collègues. Et le troisième temps dans lequel j'ai la chance d'être, c'est de transmettre, et de savoir redonner ce que la vie vous a donné. Et comme ce que vous m'écouterez moi dans le livre. Et puis, des fois, on les a appris plus tard dans la vie. Le mieux, c'est de dire, si j'étais jeune, quel est le livre que j'aimerais lire ? Quels sont les conseils que j'aimerais avoir pour plus tôt et plus performant ?

  • Speaker #3

    Puisque,

  • Speaker #0

    juste au début, le sous-titre, c'est pour une entreprise à une idée performante. Puisque sinon, on est capable d'avoir... une juste bienveillance, cette fameuse bienveillance qui exigeait des pommes mises aux mours, derrière on est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. On est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. C'est le bonheur, c'est que le bonheur fait le succès. Les collaborateurs sont heureux, et ça c'est prouvé par les neurosciences, et bien ils ont plus de créativité. Donc, mais essayez de créer... climat dans lequel c'est de la performance donc voilà ce qu'on essaye de transmettre à travers ce livre c'est appliquer sa déco informer les gens déformés si nous sommes pas et pour non seulement avoir une entreprise plus heureuse, mais aussi une entreprise plus performante. Sachant que, aujourd'hui en plus, je pense que l'entreprise est de plus en plus un lieu de réenchantement aussi de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, plein de raisons, la crise sanitaire, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde. Et autant on s'aperçoit qu'aujourd'hui, que c'est un système qui est tel des lieux, les réenchantements existent moins, ou sont moins prénoms dans la société. les familles très réunies le sont tout le moins, d'une part parce que le monde... On a eu une petite période où on dit, tu viens ici pour savoir qui est qui entre le Canada et la France. Donc on est loin réunis. Alors ce sont les lieux qui créent de l'enchantement et de l'agent. C'est pour affiner, mais c'est vrai aussi pour quitter des lieux où on se retrouvait, créer des différents, créer des agents. Donc il y a beaucoup de systèmes qui existent. c'était avant qu'il n'existe moins, et donc je suis convaincu aujourd'hui que les entreprises, et elles l'ont compris pour beaucoup, et on le voit à travers les entreprises qui le font, c'est une mission qui n'est pas de faire que du profit, c'est de servir plus grand que soi. Et d'ailleurs, quand on a parlé de bienveillance, on a parlé de la bienveillance en fait que soi, mais on a parlé aussi d'être accepté.

  • Speaker #2

    Thierry, tu es aujourd'hui dans ce que tu appelles la troisième mi-temps de ta vie, cette phase que tu décris comme une phase de transmission. Alors j'aimerais cela que tu nous partages peut-être ce que tu aurais aimé comprendre plutôt dans ta vie professionnelle et que tu as appris à travers ton expérience.

  • Speaker #0

    et bien je suis à ton pied et on parle de ce qu'on peut faire c'est ce qu'on peut faire de ce système mental avec la méditation. La bienveillance envers les autres, c'est souvent la bienveillance envers le management, qui est aussi le plan de l'ouvrage, très intéressant. La bienveillance, je disais, nous plus qu'au soir, mais aussi beaucoup de choses maintenant. Il y a un point qu'on a compris, c'est que, en essayant avec mes co-auteurs, et d'ailleurs que Estelle Morin, qui est professeure à HEC Montréal, qui a justement précisé, souligne dans le livre, c'est la bienveillance vis-à-vis du travail. très simplement, c'est quelque chose qu'on oublie. Aujourd'hui, on parle beaucoup des conditions de travail. C'est l'environnement. Et c'est super de voir les locaux le plus agréables possible. C'est bien. Mais on parle de conditions du travail. Les conditions du travail, c'est revenir aux fondamentaux. Pour moi, il y en a deux. La première, est-ce qu'on donne à un collaborateur les ressources qu'il a besoin pour juste bien faire son travail ? Les ressources, c'est le temps, c'est la compétence, ce sont les outils. Et très souvent, s'il y a une difficulté dans l'entreprise, c'est que les collaborateurs n'ont soit pas la compétence, soit pas les outils, soit pas le temps pour bien faire. Il n'y a rien de plus stressant que de faire ce qu'on a à faire. C'est la condition du travail. Deuxième condition du travail. c'est construire les tâches ensemble. C'est le collaborateur qui est sur le terrain qui sait mieux que tout le monde comment on fait bien les choses. Mais si on est dans la co-construction, on va prendre soin des conditions du corps. Donc ça, je pense que c'est une chose importante.

  • Speaker #2

    Alors à chaque fin de podcast Thierry, en fait j'aime ça que l'on invite ou qu'on suggère des actions, des axes de réflexion aux personnes qui nous écoutent afin qu'ils puissent expérimenter le sujet sur le terrain de manière simple. Alors justement j'aurais aimé aussi avant que l'on se quitte... que c'est d'identifier ou de proposer justement une manière à nos auditeurs d'expérimenter le pouvoir de la bienveillance au sein de leur entreprise. Alors selon toi, quels seraient les premiers petits pas qu'ils pourraient faire ?

  • Speaker #0

    Quels sont les petits pas qu'on peut faire ? Parce qu'encore une fois, comme je disais en introduction, on ne dit pas « oh la bienveillance » . On fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Et j'ai créé une association qui existe toujours. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Une boîte qui peut être partenaire, qui fait l'étude, on a un tirage, une question ouverte, qu'est-ce que c'est pour vous, la bienveillance ? La réponse, c'est de dire bonjour, c'est un acte de bienveillance, dire merci, c'est un acte de bienveillance. Et donc, les petits pas que je conseille à tous, qu'on soit collaborateur, manager, en dirigeant, c'est des petits pas pour aller vers un petit peu plus de bienveillance. et aussi me fait penser à ce que c'est que d'être un psychico, un psychico en train de se faire. c'est comme dans les événements, c'est comme dans le sport. Dire pardon, c'est un peu simple, mais on le fait. On ne le fait pas, on a bien assez. Dire merci, et c'est le vrai merci qui vient du cœur, qui est le nom de la cité de la vie, qui est le nom de la vertu. dire aux gens qu'on les apprécie on ne fait pas assez. Il y a des choses très très simples qui commencent tout de suite et maintenant c'est la méthode Ho'oponopono et avec ça on fait comme si on avait un labyrinthe.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Thierry pour cet échange si riche et nourrissant et inspirant. Je vous invite tous finalement à lire le livre La juste bienveillance que Thierry Bilem a co-écrit avec d'autres auteurs. Le livre sera bien évidemment libre accès dans les commentaires. Merci à vous et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Vous avez écouté le podcast Le Saz des leaders. Si vous aussi avez envie de passer à la prochaine étape dans votre carrière, le développement de votre leadership ou avec vos équipes, rendez-vous sur le-sas-coaching.com.

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Description

Parce que la bienveillance, comme on l’entend souvent n'est pas un concept bisounours mais un levier de performance, 

Parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion,

Parce que la bienveillance se transmet par des gens inspirants dit-il,

J'ai le GRAND plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous, Thierry Willième, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeants IBM France Financement  ou General Electric Capital.

 

Thierry Willième consacre aujourd’hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise en siégeant à des conseils d’administration tel que la Banque Postale, mais aussi en s’engageant pour le développement des technologies propres via l’International Clean Tech qu’il a co-créé. 


En 2018, il a contribué à la rédaction d’un livre blanc sur la mixité « Demain avec les hommes » à l’attention de Marlène Schiappa et d’Emmanuel Macron et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler.

 

Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l’ont construits, il nous partagera comment dans les moments les plus difficiles de sa carrière il a concilié la bienveillance à l’exigence de ses rôles.

Je vous laisse le découvrir ! 

Je vous invite également à télécharger son livre "La juste bienveillance" qu'il a rendu par choix accessible au grand public en l'offrant gratuitement!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je pense que la reprise est de plus en plus un lieu de réenchantement possible de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, de plus en plus de tristesse, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur le podcast Le Sass des leaders. Votre espace-temps pour ensemble, passez à la prochaine étape et avancez en cohérence avec les nouvelles attentes de la société.

  • Speaker #2

    parce que la bienveillance comme on l'entend souvent n'est pas un concept de visionnance mais un tel levier de performance parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion parce que la bienveillance se transmet dit-il par les gens inspirants Ivan Leder, j'ai le grand plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous Thierry Willem, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse, bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeant d'IBM France Financement ou Général Électrique Capitale. Thierry consacre aujourd'hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise, en siégeant à des conseils d'administration tels que la Banque Postale, mais aussi en s'engageant pour le développement des technologies propres, via l'international Clean Tech qu'il a co-créé. En 2018, il a également contribué à la rédaction d'un livre blanc sur la mixité de mains avec les hommes, à l'intention de Marlène Schiappa et d'Emmanuel Macron. et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler ensemble. Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l'ont construit, il nous partagera comment, dans les moments les plus difficiles de sa carrière, il a concilié la bienveillance à l'exigence de ses rôles. Je vous laisse le découvrir. Bonjour Thierry, je suis réellement ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui et je t'avoue que je mourrais d'envie de découvrir et de te demander quels ont été les grands moments marquants de ta vie personnelle et professionnelle, ces moments qui t'ont construit et qui t'ont amené finalement à développer une posture de leadership qui soit bienveillante.

  • Speaker #0

    Et si du coup il y a un moment où on a pas quitté aujourd'hui, j'ai décidé d'être un énorme bienveillant. Tu sais, on peut pas se... C'est quelque chose qui se déclare pas d'ailleurs. J'aime bien paraphraser Pierre Reverdy qui dit « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. » et pour certaines vertus comme la confiance ou le bienveillant, c'est la même chose. Il n'y a pas de bienveillance en tant que telle, il n'y a que des actes, des gestes, des bienveillances. Et c'est à travers des… on n'apprend toujours que des autres, et c'est à travers les gens que j'ai rencontrés dans ma vie que j'ai essayé, qui m'ont inspiré la bienveillance, puisqu'ils m'aiment, donc j'ai essayé de les imiter. exemple que j'aime bien, c'est ma grand-mère. Ma grand-mère nous racontait... Elle a vécu puisqu'elle avait dû s'affiler pendant la guerre.

  • Speaker #3

    Et donc, à partir de là,

  • Speaker #0

    elle a forcément été moralement, psychologiquement détruite. Et elle m'a dit « mais je me suis reconstruite en m'occupant des autres » . En m'envoyant, il m'occupe des autres. Et ça m'a appris deux choses. Un, la vertu du travail quand on a la chance de se faire vivre sous le service de Dieu. Ma grand-mère décidait, quand sa fille est décédée, qu'elle allait rester chez elle et nous aider. Elle a dit, je vais travailler. Et elle a cherché un travail où elle pouvait servir. Et elle est devenue cuisinière à la cantine de l'école.

  • Speaker #2

    Et de là,

  • Speaker #0

    son objectif, le sens qu'elle a donné à son travail, c'était de faire les meilleurs repas possibles. C'était pendant la guerre, il n'y avait pas beaucoup de choses à manger. Mais que les enfants du quartier mangent le mieux possible. Et à partir de là, j'ai appris ce que c'est que la bien-être. vouloir apporter quelque chose aux autres, vouloir leur faire plaisir, vouloir donner de l'ajout. Et au fur et à mesure de ce que j'ai pris en prise ensuite, j'ai vu que ma terre était chargée avec tous les gens, tous les autres gestes, tout ce que j'ai pu avoir de patron, de collaborateur, de collègue. j'ai toujours vu que quand il y avait de la bienveillance, il y avait du bonheur et de la joie, et quand il y avait du bonheur et de la joie, il y avait du succès professionnel. Et à ce titre, j'ai appris plus tard cette belle phrase, mais si je n'avais pas peut-être vécu l'expérience que mon mère m'a expliquée, je n'aurais pas pensé à cette phrase d'Henri Bercheter qui dit « Ce n'est pas le succès qui fait le bonheur, c'est le bonheur qui fait le succès » . À travers des actes de bienveillance, on arrive à se mobiliser soi-même, à mobiliser nos équipes et à partir de là, on a du succès dans les affaires.

  • Speaker #2

    Mais Thierry, effectivement, tu transmets l'histoire de ta grand-mère. Ce que j'entends, c'est que tu incarnais déjà quelque part cette posture en toi. J'imagine qu'elle s'est développée, que tu as dû faire face aussi à des moments plus difficiles qui t'ont construit. Alors si tu nous partageais peut-être ces moments, peut-être des échecs professionnels que tu as vécu, ces moments qui intimement font grandir un leader en tant que tel, alors est-ce que tu aurais certaines grandes étapes comme ça d'évolution dans ta vie à nous partager ?

  • Speaker #0

    pour déjà demander pardon aux équipes de les avoir engagées, parce que quand vous êtes un agent, vous engagez les équipes sur un chemin, et on est responsable de ça. Et donc, il faut savoir assumer les échecs de ces équipes. Et puis, leur expliquer que, en effet, c'est une occasion de rebondir. Et j'ai eu la chance de travailler un peu dans les entreprises américaines où l'échec est plus excité, peut-être qu'en France, où, à un moment, on a tendance à confondre l'échec et la faute, et ça, ce n'est pas bien fait.

  • Speaker #1

    Une message des leaders.

  • Speaker #2

    Alors ce que j'entends ici, en fait, à travers ton témoignage Thierry, c'est que la bienveillance ne peut vivre en tout temps que si l'on y associe le courage. Le courage de rester aligné à ses valeurs, de les respecter. Mais comment le trouve-t-on finalement, ce courage d'oser se battre pour ses convictions, au risque de tout perdre ? Oui.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est aussi une question d'exigence, et de réfléchir au point de bienveillant au niveau supérieur. Je l'explique. On a beaucoup... Léon Blum ayant l'avenir beaucoup en France, pour toutes les superbes choses qu'il a faites, on le connaît comme s'il avait une petite boîte sociale, et ça y est, il y en a eu. En revanche, Il y a des historiens qui posent la question de, est-ce que la bienveillance de Lyon va pouvoir effectivement accorder à l'ensemble des Français,

  • Speaker #3

    plus que pas aux Russes,

  • Speaker #0

    est-ce que cette bienveillance... était son rôle en tant que tel, ou n'aurait-il pas été encore plus bienveillant ? S'il s'était engagé plus tôt, il s'est engagé sur la fameuse de sa voiture à fermer la France. Il s'y est engagé très tard. C'était une époque où tout le monde savait que les Allemands étaient en train de s'armer à une vitesse grand V, et que la guerre risquait absolument d'exploser. Et donc, la question qu'on peut se poser... sur le long de mes jeux pas de mes réponses parce que il a fait des choses mais la question qu'on peut se poser est ce qu'il a bien d'ayant ce plus haut niveau n'aurait pas été de prendre cet acte courageux de dire tiens maintenant à réarmer la france et on va consacrer peut-être mois d'argent au congé payé et c'est il ya une cause nationale qui le protéger avant tout la nation et la bienveillance c'est d'éviter la guerre dixième de l'an, c'est de cet exemple. Tu disais le monde des bisounours, tu vois qu'on parle de l'opposé extrême du monde des bisounours, parce que peut-être que si la France et le pays avaient armé plus tôt, peut-être que ça n'aurait pas conduit aux atrocités qui ont eu lieu. eu pendant la dernière guerre. Donc, et la bienveillance d'un dirigeant, c'est peut-être justement de se forcer à bien veiller au sens, je regarde, je veille à protéger mon entreprise, à protéger mes collaborateurs, à préparer l'avenir. Et à partir de là, oui, j'ai essayé de le faire à mon niveau. Et j'ai essayé de le faire. Quand je voyais, par exemple, qu'un dirigeant n'était pas dans cet ADN, ne préparait pas ses collaborateurs, cherchait le court terme uniquement pour le court terme, eh bien, soit je lui demandais de changer sa façon d'agir, soit il m'arrivait de m'en séparer. Mais se séparer de quelqu'un qui n'a pas les valeurs, qui n'est pas dans la bienveillance, c'est de la bienveillance. C'est garder quelqu'un qui peut aller jusqu'à la bienveillance et fermer les yeux là-dessus. Et puis là, ce n'est pas de la bienveillance. En tout cas, c'est de la bienveillance sans courage, sans exigence. Donc oui, bien sûr, j'ai dû faire plein d'autres choses comme ça. J'ai remis en cause, et j'étais la jeune ingénieure commerciale, donc je n'étais pas le patron, mais je suis allé voir mon patron, et j'ai dit, si mon collègue technico-commercial qui est à côté de moi n'a pas la prédilection qu'il doit avoir, parce que c'est moi qui l'ai en tant que commercial, et c'est pas normal, parce qu'il a fait autant que moi. On m'a dit oui, on va faire quelque chose pour lui, mais je lui ai dit non, c'est indispensable pour moi, je suis prêt à donner ma démission si jamais il n'a pas fait ce qu'il fallait. Parce que c'était normal, c'était une prône de coup de bouche qu'on se doit d'avoir si on veut se regarder déjà dans la glace. Et puis surtout si on prend les fonctions de manager, parce que si on ne parle pas de manager, c'est moins important. Mais si on est responsable des autres, on se doit de se baigner pour la chose la plus importante. Et peut-être que les autres ne vont pas tout de suite voir. Il m'est arrivé après la crise, effectivement, de demander, pour moi d'abord, avec le laboratoire, de ne pas avoir d'augmentation de salaire. Parce que si on augmentait trop les salaires, on risquait de devoir... C'est difficile, on risquait de devoir se séparer d'un certain nombre de personnes. Et donc, il fallait faire un effort... forcément les gens disaient il n'est pas bienveillant le chef parce qu'il ne fait pas d'augmentation cette année mais moi j'étais bienveillant parce que je gardais un maximum de collaborateurs donc après vous voyez la bienveillance c'est aussi comment on la regarde c'est ça c'est

  • Speaker #2

    ce que j'entends parce qu'il y a comme finalement ce fin équilibre quand même dans l'interprétation de ce que peut être la bienveillance c'est à dire que lorsque j'en j'entends ce que tu me dis, effectivement, être bienveillant, donc s'assurer du développement, de la croissance de notre entreprise pour préserver des emplois, effectivement, ça peut quand même nous amener à maintenir des décisions qui, somme toute, peuvent être remises en question et dont les valeurs ne sont pas forcément à propos. Thierry, ça a été quoi finalement cette question tout au long de ta vie que tu t'es posée pour s'assurer que finalement les décisions que tu prenais étaient de nature réellement bienveillante.

  • Speaker #0

    C'est comme la justice, des choses qui pourraient juste être une casse ne le sont pas à un autre, parce qu'ils sont dans la même perspective, c'est la justice perçue. Donc, Mekotoremo, on en parle dans le Stoïno-Lens, tu peux faire quelque chose qui te semble juste et qui te parle juste aux autres. C'est l'exemple typique d'une personne qui reçoit une... Oui, il est plus content. Il apprend que les collègues ont reçu une 500. Du coup, il n'est plus content du tout parce qu'il dit que ce n'est pas juste. Alors après, pourquoi il a reçu une 500 ? Pourquoi on ne va pas rentrer dans le truc ? C'est la perception aussi qu'on a des choses. Écoute, moi je vais te dire, j'ai essayé. de faire des choses pour me regarder dans la glace, ou même mieux, j'ai parlé de ma grand-mère, si ma grand-mère me voyait, qu'est-ce qu'elle penserait de ce que je fais ? Et par rapport à ça, trouver le meilleur compromis, parce que la vie est faite pour le compromis, il n'y a pas du rose, du blanc et du noir, il n'y a pas de lumière et de ténèbre, d'ailleurs s'il y a de la lumière, c'est parce qu'il y a de l'ombre, et bien, un peu, c'est compromis qu'on se doit de faire dans la vie, il faut essayer de trouver le moins mauvais. et c'est ce que j'ai essayé de faire j'ai toujours réussi mais en tout cas je les fais avec plus de coeur possible et quand je parlais tout à l'heure du courage j'aime bien le courage au sens qu'il est bien du terme quand on dit rodrigue et du coeur là qu'est ce qu'on demande à rodrigue on lui dit est ce que tu es prêt à tuer à te battre en duel avec le père de celle que tu aimes d'accord donc c'est ce que tu as du courage mais bon, ben, habituel. Mais on lui dit rentrer, y'a que du cœur. Courage, c'est le cœur et la rage, donc... Mais quelque chose par rapport à ça. J'ai essayé de mettre du bon cœur dans ce que je faisais, ça, assez simplement. Et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être bienveillant. C'est comme la justice, c'est difficile. Mais si on essaye avec son cœur, en général, on y arrive plutôt mieux que si on ne s'est pas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est la même difficulté que finalement essayer d'incarner au quotidien ses valeurs. Il y avait un livre que j'ai lu de Bill Jones sur le leadership authentique. Et il disait effectivement pour s'assurer de rester quand même cohérent avec une certaine ligne de valeur, il demandait à son comité de direction de se demander avant chaque prise de décision, si demain ça tombe dans les mains de la presse et qu'on finisse sur la une du journal New York Times, etc., est-ce que vous allez être capable d'assumer ça ? Et donc du coup, tant qu'effectivement le collectif n'était pas à même d'assumer ça, avec une certaine cohérence avec les valeurs d'entreprise, les valeurs qu'ils voulaient incarner, et bien ils recommençaient leur travail. Alors c'est vrai que c'est ça aussi, c'est définir quelque part des éléments qui te permettent de questionner tes valeurs au quotidien et ne pas simplement te laisser porter finalement par le flot de la vie. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #3

    Je crois que c'est difficile.

  • Speaker #0

    Oui. Je sais que je n'ai plus tout seul, mais j'avais. Parce que j'ai une intelligence, une notion de corps, qui s'oxyde dans le personnage. Donc, c'est bien de dire qu'on sait savoir comment on peut... Ils ont une intention, un message différent. De manière à ce que la décision qui soit prise, ce soit une décision collective, collégiale, que ensemble, parce qu'à plusieurs, on est plus intelligent et on a plus de cœur.

  • Speaker #1

    Le sas des leaders.

  • Speaker #2

    Alors Thierry, tu as co-écrit et publié dernièrement un livre, La juste bienveillance. Tu fais également des conférences sur le sujet. Moi, j'aimerais savoir en quoi ou pourquoi est-ce devenu aujourd'hui un essentiel pour toi de promouvoir cette vertu au sein des entreprises, pour que les leaders et tout un chacun, finalement, développent une posture plus bienveillante ?

  • Speaker #0

    Je pense que la vie, c'est de prendre un passage, un jour. c'est le temps de servir, c'est de servir ses clients, servir ses collaborateurs, ses actionnaires, ses collègues. Et le troisième temps dans lequel j'ai la chance d'être, c'est de transmettre, et de savoir redonner ce que la vie vous a donné. Et comme ce que vous m'écouterez moi dans le livre. Et puis, des fois, on les a appris plus tard dans la vie. Le mieux, c'est de dire, si j'étais jeune, quel est le livre que j'aimerais lire ? Quels sont les conseils que j'aimerais avoir pour plus tôt et plus performant ?

  • Speaker #3

    Puisque,

  • Speaker #0

    juste au début, le sous-titre, c'est pour une entreprise à une idée performante. Puisque sinon, on est capable d'avoir... une juste bienveillance, cette fameuse bienveillance qui exigeait des pommes mises aux mours, derrière on est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. On est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. C'est le bonheur, c'est que le bonheur fait le succès. Les collaborateurs sont heureux, et ça c'est prouvé par les neurosciences, et bien ils ont plus de créativité. Donc, mais essayez de créer... climat dans lequel c'est de la performance donc voilà ce qu'on essaye de transmettre à travers ce livre c'est appliquer sa déco informer les gens déformés si nous sommes pas et pour non seulement avoir une entreprise plus heureuse, mais aussi une entreprise plus performante. Sachant que, aujourd'hui en plus, je pense que l'entreprise est de plus en plus un lieu de réenchantement aussi de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, plein de raisons, la crise sanitaire, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde. Et autant on s'aperçoit qu'aujourd'hui, que c'est un système qui est tel des lieux, les réenchantements existent moins, ou sont moins prénoms dans la société. les familles très réunies le sont tout le moins, d'une part parce que le monde... On a eu une petite période où on dit, tu viens ici pour savoir qui est qui entre le Canada et la France. Donc on est loin réunis. Alors ce sont les lieux qui créent de l'enchantement et de l'agent. C'est pour affiner, mais c'est vrai aussi pour quitter des lieux où on se retrouvait, créer des différents, créer des agents. Donc il y a beaucoup de systèmes qui existent. c'était avant qu'il n'existe moins, et donc je suis convaincu aujourd'hui que les entreprises, et elles l'ont compris pour beaucoup, et on le voit à travers les entreprises qui le font, c'est une mission qui n'est pas de faire que du profit, c'est de servir plus grand que soi. Et d'ailleurs, quand on a parlé de bienveillance, on a parlé de la bienveillance en fait que soi, mais on a parlé aussi d'être accepté.

  • Speaker #2

    Thierry, tu es aujourd'hui dans ce que tu appelles la troisième mi-temps de ta vie, cette phase que tu décris comme une phase de transmission. Alors j'aimerais cela que tu nous partages peut-être ce que tu aurais aimé comprendre plutôt dans ta vie professionnelle et que tu as appris à travers ton expérience.

  • Speaker #0

    et bien je suis à ton pied et on parle de ce qu'on peut faire c'est ce qu'on peut faire de ce système mental avec la méditation. La bienveillance envers les autres, c'est souvent la bienveillance envers le management, qui est aussi le plan de l'ouvrage, très intéressant. La bienveillance, je disais, nous plus qu'au soir, mais aussi beaucoup de choses maintenant. Il y a un point qu'on a compris, c'est que, en essayant avec mes co-auteurs, et d'ailleurs que Estelle Morin, qui est professeure à HEC Montréal, qui a justement précisé, souligne dans le livre, c'est la bienveillance vis-à-vis du travail. très simplement, c'est quelque chose qu'on oublie. Aujourd'hui, on parle beaucoup des conditions de travail. C'est l'environnement. Et c'est super de voir les locaux le plus agréables possible. C'est bien. Mais on parle de conditions du travail. Les conditions du travail, c'est revenir aux fondamentaux. Pour moi, il y en a deux. La première, est-ce qu'on donne à un collaborateur les ressources qu'il a besoin pour juste bien faire son travail ? Les ressources, c'est le temps, c'est la compétence, ce sont les outils. Et très souvent, s'il y a une difficulté dans l'entreprise, c'est que les collaborateurs n'ont soit pas la compétence, soit pas les outils, soit pas le temps pour bien faire. Il n'y a rien de plus stressant que de faire ce qu'on a à faire. C'est la condition du travail. Deuxième condition du travail. c'est construire les tâches ensemble. C'est le collaborateur qui est sur le terrain qui sait mieux que tout le monde comment on fait bien les choses. Mais si on est dans la co-construction, on va prendre soin des conditions du corps. Donc ça, je pense que c'est une chose importante.

  • Speaker #2

    Alors à chaque fin de podcast Thierry, en fait j'aime ça que l'on invite ou qu'on suggère des actions, des axes de réflexion aux personnes qui nous écoutent afin qu'ils puissent expérimenter le sujet sur le terrain de manière simple. Alors justement j'aurais aimé aussi avant que l'on se quitte... que c'est d'identifier ou de proposer justement une manière à nos auditeurs d'expérimenter le pouvoir de la bienveillance au sein de leur entreprise. Alors selon toi, quels seraient les premiers petits pas qu'ils pourraient faire ?

  • Speaker #0

    Quels sont les petits pas qu'on peut faire ? Parce qu'encore une fois, comme je disais en introduction, on ne dit pas « oh la bienveillance » . On fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Et j'ai créé une association qui existe toujours. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Une boîte qui peut être partenaire, qui fait l'étude, on a un tirage, une question ouverte, qu'est-ce que c'est pour vous, la bienveillance ? La réponse, c'est de dire bonjour, c'est un acte de bienveillance, dire merci, c'est un acte de bienveillance. Et donc, les petits pas que je conseille à tous, qu'on soit collaborateur, manager, en dirigeant, c'est des petits pas pour aller vers un petit peu plus de bienveillance. et aussi me fait penser à ce que c'est que d'être un psychico, un psychico en train de se faire. c'est comme dans les événements, c'est comme dans le sport. Dire pardon, c'est un peu simple, mais on le fait. On ne le fait pas, on a bien assez. Dire merci, et c'est le vrai merci qui vient du cœur, qui est le nom de la cité de la vie, qui est le nom de la vertu. dire aux gens qu'on les apprécie on ne fait pas assez. Il y a des choses très très simples qui commencent tout de suite et maintenant c'est la méthode Ho'oponopono et avec ça on fait comme si on avait un labyrinthe.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Thierry pour cet échange si riche et nourrissant et inspirant. Je vous invite tous finalement à lire le livre La juste bienveillance que Thierry Bilem a co-écrit avec d'autres auteurs. Le livre sera bien évidemment libre accès dans les commentaires. Merci à vous et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Vous avez écouté le podcast Le Saz des leaders. Si vous aussi avez envie de passer à la prochaine étape dans votre carrière, le développement de votre leadership ou avec vos équipes, rendez-vous sur le-sas-coaching.com.

Description

Parce que la bienveillance, comme on l’entend souvent n'est pas un concept bisounours mais un levier de performance, 

Parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion,

Parce que la bienveillance se transmet par des gens inspirants dit-il,

J'ai le GRAND plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous, Thierry Willième, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeants IBM France Financement  ou General Electric Capital.

 

Thierry Willième consacre aujourd’hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise en siégeant à des conseils d’administration tel que la Banque Postale, mais aussi en s’engageant pour le développement des technologies propres via l’International Clean Tech qu’il a co-créé. 


En 2018, il a contribué à la rédaction d’un livre blanc sur la mixité « Demain avec les hommes » à l’attention de Marlène Schiappa et d’Emmanuel Macron et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler.

 

Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l’ont construits, il nous partagera comment dans les moments les plus difficiles de sa carrière il a concilié la bienveillance à l’exigence de ses rôles.

Je vous laisse le découvrir ! 

Je vous invite également à télécharger son livre "La juste bienveillance" qu'il a rendu par choix accessible au grand public en l'offrant gratuitement!



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je pense que la reprise est de plus en plus un lieu de réenchantement possible de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, de plus en plus de tristesse, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur le podcast Le Sass des leaders. Votre espace-temps pour ensemble, passez à la prochaine étape et avancez en cohérence avec les nouvelles attentes de la société.

  • Speaker #2

    parce que la bienveillance comme on l'entend souvent n'est pas un concept de visionnance mais un tel levier de performance parce qu'aujourd'hui les organisations et leurs leaders doivent repenser en profondeur leur mode de gestion parce que la bienveillance se transmet dit-il par les gens inspirants Ivan Leder, j'ai le grand plaisir de recevoir aujourd'hui pour vous Thierry Willem, un leader inspirant et inspiré, qui a su bâtir son succès professionnel en conjuguant avec justesse, bienveillance et exigence sur ses rôles de dirigeant d'IBM France Financement ou Général Électrique Capitale. Thierry consacre aujourd'hui la troisième mi-temps de sa vie à transmettre son savoir et son expertise, en siégeant à des conseils d'administration tels que la Banque Postale, mais aussi en s'engageant pour le développement des technologies propres, via l'international Clean Tech qu'il a co-créé. En 2018, il a également contribué à la rédaction d'un livre blanc sur la mixité de mains avec les hommes, à l'intention de Marlène Schiappa et d'Emmanuel Macron. et vient de co-écrire le livre « La juste bienveillance » dont nous aurons la chance de parler ensemble. Au-delà de son histoire, des moments marquants de sa vie professionnelle et personnelle qui l'ont construit, il nous partagera comment, dans les moments les plus difficiles de sa carrière, il a concilié la bienveillance à l'exigence de ses rôles. Je vous laisse le découvrir. Bonjour Thierry, je suis réellement ravie de t'avoir avec moi aujourd'hui et je t'avoue que je mourrais d'envie de découvrir et de te demander quels ont été les grands moments marquants de ta vie personnelle et professionnelle, ces moments qui t'ont construit et qui t'ont amené finalement à développer une posture de leadership qui soit bienveillante.

  • Speaker #0

    Et si du coup il y a un moment où on a pas quitté aujourd'hui, j'ai décidé d'être un énorme bienveillant. Tu sais, on peut pas se... C'est quelque chose qui se déclare pas d'ailleurs. J'aime bien paraphraser Pierre Reverdy qui dit « Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour. » et pour certaines vertus comme la confiance ou le bienveillant, c'est la même chose. Il n'y a pas de bienveillance en tant que telle, il n'y a que des actes, des gestes, des bienveillances. Et c'est à travers des… on n'apprend toujours que des autres, et c'est à travers les gens que j'ai rencontrés dans ma vie que j'ai essayé, qui m'ont inspiré la bienveillance, puisqu'ils m'aiment, donc j'ai essayé de les imiter. exemple que j'aime bien, c'est ma grand-mère. Ma grand-mère nous racontait... Elle a vécu puisqu'elle avait dû s'affiler pendant la guerre.

  • Speaker #3

    Et donc, à partir de là,

  • Speaker #0

    elle a forcément été moralement, psychologiquement détruite. Et elle m'a dit « mais je me suis reconstruite en m'occupant des autres » . En m'envoyant, il m'occupe des autres. Et ça m'a appris deux choses. Un, la vertu du travail quand on a la chance de se faire vivre sous le service de Dieu. Ma grand-mère décidait, quand sa fille est décédée, qu'elle allait rester chez elle et nous aider. Elle a dit, je vais travailler. Et elle a cherché un travail où elle pouvait servir. Et elle est devenue cuisinière à la cantine de l'école.

  • Speaker #2

    Et de là,

  • Speaker #0

    son objectif, le sens qu'elle a donné à son travail, c'était de faire les meilleurs repas possibles. C'était pendant la guerre, il n'y avait pas beaucoup de choses à manger. Mais que les enfants du quartier mangent le mieux possible. Et à partir de là, j'ai appris ce que c'est que la bien-être. vouloir apporter quelque chose aux autres, vouloir leur faire plaisir, vouloir donner de l'ajout. Et au fur et à mesure de ce que j'ai pris en prise ensuite, j'ai vu que ma terre était chargée avec tous les gens, tous les autres gestes, tout ce que j'ai pu avoir de patron, de collaborateur, de collègue. j'ai toujours vu que quand il y avait de la bienveillance, il y avait du bonheur et de la joie, et quand il y avait du bonheur et de la joie, il y avait du succès professionnel. Et à ce titre, j'ai appris plus tard cette belle phrase, mais si je n'avais pas peut-être vécu l'expérience que mon mère m'a expliquée, je n'aurais pas pensé à cette phrase d'Henri Bercheter qui dit « Ce n'est pas le succès qui fait le bonheur, c'est le bonheur qui fait le succès » . À travers des actes de bienveillance, on arrive à se mobiliser soi-même, à mobiliser nos équipes et à partir de là, on a du succès dans les affaires.

  • Speaker #2

    Mais Thierry, effectivement, tu transmets l'histoire de ta grand-mère. Ce que j'entends, c'est que tu incarnais déjà quelque part cette posture en toi. J'imagine qu'elle s'est développée, que tu as dû faire face aussi à des moments plus difficiles qui t'ont construit. Alors si tu nous partageais peut-être ces moments, peut-être des échecs professionnels que tu as vécu, ces moments qui intimement font grandir un leader en tant que tel, alors est-ce que tu aurais certaines grandes étapes comme ça d'évolution dans ta vie à nous partager ?

  • Speaker #0

    pour déjà demander pardon aux équipes de les avoir engagées, parce que quand vous êtes un agent, vous engagez les équipes sur un chemin, et on est responsable de ça. Et donc, il faut savoir assumer les échecs de ces équipes. Et puis, leur expliquer que, en effet, c'est une occasion de rebondir. Et j'ai eu la chance de travailler un peu dans les entreprises américaines où l'échec est plus excité, peut-être qu'en France, où, à un moment, on a tendance à confondre l'échec et la faute, et ça, ce n'est pas bien fait.

  • Speaker #1

    Une message des leaders.

  • Speaker #2

    Alors ce que j'entends ici, en fait, à travers ton témoignage Thierry, c'est que la bienveillance ne peut vivre en tout temps que si l'on y associe le courage. Le courage de rester aligné à ses valeurs, de les respecter. Mais comment le trouve-t-on finalement, ce courage d'oser se battre pour ses convictions, au risque de tout perdre ? Oui.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est aussi une question d'exigence, et de réfléchir au point de bienveillant au niveau supérieur. Je l'explique. On a beaucoup... Léon Blum ayant l'avenir beaucoup en France, pour toutes les superbes choses qu'il a faites, on le connaît comme s'il avait une petite boîte sociale, et ça y est, il y en a eu. En revanche, Il y a des historiens qui posent la question de, est-ce que la bienveillance de Lyon va pouvoir effectivement accorder à l'ensemble des Français,

  • Speaker #3

    plus que pas aux Russes,

  • Speaker #0

    est-ce que cette bienveillance... était son rôle en tant que tel, ou n'aurait-il pas été encore plus bienveillant ? S'il s'était engagé plus tôt, il s'est engagé sur la fameuse de sa voiture à fermer la France. Il s'y est engagé très tard. C'était une époque où tout le monde savait que les Allemands étaient en train de s'armer à une vitesse grand V, et que la guerre risquait absolument d'exploser. Et donc, la question qu'on peut se poser... sur le long de mes jeux pas de mes réponses parce que il a fait des choses mais la question qu'on peut se poser est ce qu'il a bien d'ayant ce plus haut niveau n'aurait pas été de prendre cet acte courageux de dire tiens maintenant à réarmer la france et on va consacrer peut-être mois d'argent au congé payé et c'est il ya une cause nationale qui le protéger avant tout la nation et la bienveillance c'est d'éviter la guerre dixième de l'an, c'est de cet exemple. Tu disais le monde des bisounours, tu vois qu'on parle de l'opposé extrême du monde des bisounours, parce que peut-être que si la France et le pays avaient armé plus tôt, peut-être que ça n'aurait pas conduit aux atrocités qui ont eu lieu. eu pendant la dernière guerre. Donc, et la bienveillance d'un dirigeant, c'est peut-être justement de se forcer à bien veiller au sens, je regarde, je veille à protéger mon entreprise, à protéger mes collaborateurs, à préparer l'avenir. Et à partir de là, oui, j'ai essayé de le faire à mon niveau. Et j'ai essayé de le faire. Quand je voyais, par exemple, qu'un dirigeant n'était pas dans cet ADN, ne préparait pas ses collaborateurs, cherchait le court terme uniquement pour le court terme, eh bien, soit je lui demandais de changer sa façon d'agir, soit il m'arrivait de m'en séparer. Mais se séparer de quelqu'un qui n'a pas les valeurs, qui n'est pas dans la bienveillance, c'est de la bienveillance. C'est garder quelqu'un qui peut aller jusqu'à la bienveillance et fermer les yeux là-dessus. Et puis là, ce n'est pas de la bienveillance. En tout cas, c'est de la bienveillance sans courage, sans exigence. Donc oui, bien sûr, j'ai dû faire plein d'autres choses comme ça. J'ai remis en cause, et j'étais la jeune ingénieure commerciale, donc je n'étais pas le patron, mais je suis allé voir mon patron, et j'ai dit, si mon collègue technico-commercial qui est à côté de moi n'a pas la prédilection qu'il doit avoir, parce que c'est moi qui l'ai en tant que commercial, et c'est pas normal, parce qu'il a fait autant que moi. On m'a dit oui, on va faire quelque chose pour lui, mais je lui ai dit non, c'est indispensable pour moi, je suis prêt à donner ma démission si jamais il n'a pas fait ce qu'il fallait. Parce que c'était normal, c'était une prône de coup de bouche qu'on se doit d'avoir si on veut se regarder déjà dans la glace. Et puis surtout si on prend les fonctions de manager, parce que si on ne parle pas de manager, c'est moins important. Mais si on est responsable des autres, on se doit de se baigner pour la chose la plus importante. Et peut-être que les autres ne vont pas tout de suite voir. Il m'est arrivé après la crise, effectivement, de demander, pour moi d'abord, avec le laboratoire, de ne pas avoir d'augmentation de salaire. Parce que si on augmentait trop les salaires, on risquait de devoir... C'est difficile, on risquait de devoir se séparer d'un certain nombre de personnes. Et donc, il fallait faire un effort... forcément les gens disaient il n'est pas bienveillant le chef parce qu'il ne fait pas d'augmentation cette année mais moi j'étais bienveillant parce que je gardais un maximum de collaborateurs donc après vous voyez la bienveillance c'est aussi comment on la regarde c'est ça c'est

  • Speaker #2

    ce que j'entends parce qu'il y a comme finalement ce fin équilibre quand même dans l'interprétation de ce que peut être la bienveillance c'est à dire que lorsque j'en j'entends ce que tu me dis, effectivement, être bienveillant, donc s'assurer du développement, de la croissance de notre entreprise pour préserver des emplois, effectivement, ça peut quand même nous amener à maintenir des décisions qui, somme toute, peuvent être remises en question et dont les valeurs ne sont pas forcément à propos. Thierry, ça a été quoi finalement cette question tout au long de ta vie que tu t'es posée pour s'assurer que finalement les décisions que tu prenais étaient de nature réellement bienveillante.

  • Speaker #0

    C'est comme la justice, des choses qui pourraient juste être une casse ne le sont pas à un autre, parce qu'ils sont dans la même perspective, c'est la justice perçue. Donc, Mekotoremo, on en parle dans le Stoïno-Lens, tu peux faire quelque chose qui te semble juste et qui te parle juste aux autres. C'est l'exemple typique d'une personne qui reçoit une... Oui, il est plus content. Il apprend que les collègues ont reçu une 500. Du coup, il n'est plus content du tout parce qu'il dit que ce n'est pas juste. Alors après, pourquoi il a reçu une 500 ? Pourquoi on ne va pas rentrer dans le truc ? C'est la perception aussi qu'on a des choses. Écoute, moi je vais te dire, j'ai essayé. de faire des choses pour me regarder dans la glace, ou même mieux, j'ai parlé de ma grand-mère, si ma grand-mère me voyait, qu'est-ce qu'elle penserait de ce que je fais ? Et par rapport à ça, trouver le meilleur compromis, parce que la vie est faite pour le compromis, il n'y a pas du rose, du blanc et du noir, il n'y a pas de lumière et de ténèbre, d'ailleurs s'il y a de la lumière, c'est parce qu'il y a de l'ombre, et bien, un peu, c'est compromis qu'on se doit de faire dans la vie, il faut essayer de trouver le moins mauvais. et c'est ce que j'ai essayé de faire j'ai toujours réussi mais en tout cas je les fais avec plus de coeur possible et quand je parlais tout à l'heure du courage j'aime bien le courage au sens qu'il est bien du terme quand on dit rodrigue et du coeur là qu'est ce qu'on demande à rodrigue on lui dit est ce que tu es prêt à tuer à te battre en duel avec le père de celle que tu aimes d'accord donc c'est ce que tu as du courage mais bon, ben, habituel. Mais on lui dit rentrer, y'a que du cœur. Courage, c'est le cœur et la rage, donc... Mais quelque chose par rapport à ça. J'ai essayé de mettre du bon cœur dans ce que je faisais, ça, assez simplement. Et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être collaborateur, et c'est difficile d'être bienveillant. C'est comme la justice, c'est difficile. Mais si on essaye avec son cœur, en général, on y arrive plutôt mieux que si on ne s'est pas.

  • Speaker #2

    Oui, c'est la même difficulté que finalement essayer d'incarner au quotidien ses valeurs. Il y avait un livre que j'ai lu de Bill Jones sur le leadership authentique. Et il disait effectivement pour s'assurer de rester quand même cohérent avec une certaine ligne de valeur, il demandait à son comité de direction de se demander avant chaque prise de décision, si demain ça tombe dans les mains de la presse et qu'on finisse sur la une du journal New York Times, etc., est-ce que vous allez être capable d'assumer ça ? Et donc du coup, tant qu'effectivement le collectif n'était pas à même d'assumer ça, avec une certaine cohérence avec les valeurs d'entreprise, les valeurs qu'ils voulaient incarner, et bien ils recommençaient leur travail. Alors c'est vrai que c'est ça aussi, c'est définir quelque part des éléments qui te permettent de questionner tes valeurs au quotidien et ne pas simplement te laisser porter finalement par le flot de la vie. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #3

    Je crois que c'est difficile.

  • Speaker #0

    Oui. Je sais que je n'ai plus tout seul, mais j'avais. Parce que j'ai une intelligence, une notion de corps, qui s'oxyde dans le personnage. Donc, c'est bien de dire qu'on sait savoir comment on peut... Ils ont une intention, un message différent. De manière à ce que la décision qui soit prise, ce soit une décision collective, collégiale, que ensemble, parce qu'à plusieurs, on est plus intelligent et on a plus de cœur.

  • Speaker #1

    Le sas des leaders.

  • Speaker #2

    Alors Thierry, tu as co-écrit et publié dernièrement un livre, La juste bienveillance. Tu fais également des conférences sur le sujet. Moi, j'aimerais savoir en quoi ou pourquoi est-ce devenu aujourd'hui un essentiel pour toi de promouvoir cette vertu au sein des entreprises, pour que les leaders et tout un chacun, finalement, développent une posture plus bienveillante ?

  • Speaker #0

    Je pense que la vie, c'est de prendre un passage, un jour. c'est le temps de servir, c'est de servir ses clients, servir ses collaborateurs, ses actionnaires, ses collègues. Et le troisième temps dans lequel j'ai la chance d'être, c'est de transmettre, et de savoir redonner ce que la vie vous a donné. Et comme ce que vous m'écouterez moi dans le livre. Et puis, des fois, on les a appris plus tard dans la vie. Le mieux, c'est de dire, si j'étais jeune, quel est le livre que j'aimerais lire ? Quels sont les conseils que j'aimerais avoir pour plus tôt et plus performant ?

  • Speaker #3

    Puisque,

  • Speaker #0

    juste au début, le sous-titre, c'est pour une entreprise à une idée performante. Puisque sinon, on est capable d'avoir... une juste bienveillance, cette fameuse bienveillance qui exigeait des pommes mises aux mours, derrière on est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. On est sûr d'avoir de l'intervenance dans l'entreprise. C'est le bonheur, c'est que le bonheur fait le succès. Les collaborateurs sont heureux, et ça c'est prouvé par les neurosciences, et bien ils ont plus de créativité. Donc, mais essayez de créer... climat dans lequel c'est de la performance donc voilà ce qu'on essaye de transmettre à travers ce livre c'est appliquer sa déco informer les gens déformés si nous sommes pas et pour non seulement avoir une entreprise plus heureuse, mais aussi une entreprise plus performante. Sachant que, aujourd'hui en plus, je pense que l'entreprise est de plus en plus un lieu de réenchantement aussi de la société. Il y a beaucoup de tristesse aujourd'hui, plein de raisons, la crise sanitaire, mais on peut toujours essayer à son niveau de réenchanter un peu plus le monde. Et autant on s'aperçoit qu'aujourd'hui, que c'est un système qui est tel des lieux, les réenchantements existent moins, ou sont moins prénoms dans la société. les familles très réunies le sont tout le moins, d'une part parce que le monde... On a eu une petite période où on dit, tu viens ici pour savoir qui est qui entre le Canada et la France. Donc on est loin réunis. Alors ce sont les lieux qui créent de l'enchantement et de l'agent. C'est pour affiner, mais c'est vrai aussi pour quitter des lieux où on se retrouvait, créer des différents, créer des agents. Donc il y a beaucoup de systèmes qui existent. c'était avant qu'il n'existe moins, et donc je suis convaincu aujourd'hui que les entreprises, et elles l'ont compris pour beaucoup, et on le voit à travers les entreprises qui le font, c'est une mission qui n'est pas de faire que du profit, c'est de servir plus grand que soi. Et d'ailleurs, quand on a parlé de bienveillance, on a parlé de la bienveillance en fait que soi, mais on a parlé aussi d'être accepté.

  • Speaker #2

    Thierry, tu es aujourd'hui dans ce que tu appelles la troisième mi-temps de ta vie, cette phase que tu décris comme une phase de transmission. Alors j'aimerais cela que tu nous partages peut-être ce que tu aurais aimé comprendre plutôt dans ta vie professionnelle et que tu as appris à travers ton expérience.

  • Speaker #0

    et bien je suis à ton pied et on parle de ce qu'on peut faire c'est ce qu'on peut faire de ce système mental avec la méditation. La bienveillance envers les autres, c'est souvent la bienveillance envers le management, qui est aussi le plan de l'ouvrage, très intéressant. La bienveillance, je disais, nous plus qu'au soir, mais aussi beaucoup de choses maintenant. Il y a un point qu'on a compris, c'est que, en essayant avec mes co-auteurs, et d'ailleurs que Estelle Morin, qui est professeure à HEC Montréal, qui a justement précisé, souligne dans le livre, c'est la bienveillance vis-à-vis du travail. très simplement, c'est quelque chose qu'on oublie. Aujourd'hui, on parle beaucoup des conditions de travail. C'est l'environnement. Et c'est super de voir les locaux le plus agréables possible. C'est bien. Mais on parle de conditions du travail. Les conditions du travail, c'est revenir aux fondamentaux. Pour moi, il y en a deux. La première, est-ce qu'on donne à un collaborateur les ressources qu'il a besoin pour juste bien faire son travail ? Les ressources, c'est le temps, c'est la compétence, ce sont les outils. Et très souvent, s'il y a une difficulté dans l'entreprise, c'est que les collaborateurs n'ont soit pas la compétence, soit pas les outils, soit pas le temps pour bien faire. Il n'y a rien de plus stressant que de faire ce qu'on a à faire. C'est la condition du travail. Deuxième condition du travail. c'est construire les tâches ensemble. C'est le collaborateur qui est sur le terrain qui sait mieux que tout le monde comment on fait bien les choses. Mais si on est dans la co-construction, on va prendre soin des conditions du corps. Donc ça, je pense que c'est une chose importante.

  • Speaker #2

    Alors à chaque fin de podcast Thierry, en fait j'aime ça que l'on invite ou qu'on suggère des actions, des axes de réflexion aux personnes qui nous écoutent afin qu'ils puissent expérimenter le sujet sur le terrain de manière simple. Alors justement j'aurais aimé aussi avant que l'on se quitte... que c'est d'identifier ou de proposer justement une manière à nos auditeurs d'expérimenter le pouvoir de la bienveillance au sein de leur entreprise. Alors selon toi, quels seraient les premiers petits pas qu'ils pourraient faire ?

  • Speaker #0

    Quels sont les petits pas qu'on peut faire ? Parce qu'encore une fois, comme je disais en introduction, on ne dit pas « oh la bienveillance » . On fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Et j'ai créé une association qui existe toujours. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. On a fait des petits actes de bienveillance, des petits gestes de bienveillance. Une boîte qui peut être partenaire, qui fait l'étude, on a un tirage, une question ouverte, qu'est-ce que c'est pour vous, la bienveillance ? La réponse, c'est de dire bonjour, c'est un acte de bienveillance, dire merci, c'est un acte de bienveillance. Et donc, les petits pas que je conseille à tous, qu'on soit collaborateur, manager, en dirigeant, c'est des petits pas pour aller vers un petit peu plus de bienveillance. et aussi me fait penser à ce que c'est que d'être un psychico, un psychico en train de se faire. c'est comme dans les événements, c'est comme dans le sport. Dire pardon, c'est un peu simple, mais on le fait. On ne le fait pas, on a bien assez. Dire merci, et c'est le vrai merci qui vient du cœur, qui est le nom de la cité de la vie, qui est le nom de la vertu. dire aux gens qu'on les apprécie on ne fait pas assez. Il y a des choses très très simples qui commencent tout de suite et maintenant c'est la méthode Ho'oponopono et avec ça on fait comme si on avait un labyrinthe.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup Thierry pour cet échange si riche et nourrissant et inspirant. Je vous invite tous finalement à lire le livre La juste bienveillance que Thierry Bilem a co-écrit avec d'autres auteurs. Le livre sera bien évidemment libre accès dans les commentaires. Merci à vous et à très bientôt.

  • Speaker #1

    Vous avez écouté le podcast Le Saz des leaders. Si vous aussi avez envie de passer à la prochaine étape dans votre carrière, le développement de votre leadership ou avec vos équipes, rendez-vous sur le-sas-coaching.com.

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