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Le Vestiaire - Le podcast du Vestiaire de L'Immobilier

#5 L'immobilier comme passion - Jennifer Paciello - Multi-entrepreneuse

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52min |13/05/2025
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#5 L'immobilier comme passion - Jennifer Paciello - Multi-entrepreneuse

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Description

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Jennifer Paciello, pour qui l'immobilier est un sujet central. Vous allez comprendre pourquoi en écoutant la conversation.


Véritable multi-entrepreneuse dans des domaines variés (gestion d'image, beauté, architecture, etc.), elle se découvre très tôt une passion pour l'immobilier en feuilletant des magazines spécialisés tels que "Propriétés Le Figaro".

Les sujets que nous avons abordés :


  • Ses premiers investissements immobiliers

  • L'étape supérieure en travaillant sur un projet complet de rénovation et la création de plusieurs espaces

  • L'immobilier comme un levier financier et une activité parallèle à sa carrière professionnelle

  • Sa philosophie entrepreneuriale


Retrouvez plus d'informations sur ses activités en la suivant directement sur Instagram : : https://www.instagram.com/jenniciello/

https://www.eliteentreprendre.com/


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


*** Club d’affaires privé ***

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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontées par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animé par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire, le podcast du Vestiaire de l'immobilier. Aujourd'hui, on a un épisode un peu particulier, un petit peu hors série, je dirais. On a la chance de recevoir Jennifer Paciello. Bonjour Jennifer.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Tu vas nous parler un petit peu de tout ce que tu fais, tu as un profil vraiment multi-entrepreneuse, ça va être je pense très enrichissant un peu sur le sujet, tu as monté différentes entreprises depuis maintenant plusieurs années dans l'univers de la mode, de l'image, sur du conseil aussi par rapport à ça, et aussi bien évidemment dans l'immobilier, on aime à dire ici que souvent l'immobilier est un peu le carrefour des réussites, donc je pense que tu vas nous partager un petit peu tout ça. j'aimerais comprendre Qu'est-ce qui a fait que tu es arrivée dans l'immobilier ?

  • Speaker #2

    Alors moi j'y suis arrivée à titre personnel. Alors je pense que j'avais une passion, moi je viens d'une famille peu aisée, donc je ne vivais pas dans des beaux endroits et j'adorais quand j'étais adolescente acheter un magazine, je ne sais pas s'il existe encore, ça s'appelait les propriétés Figaro, c'était un gros, à l'époque 10 euros, un peu d'argent de poche, j'allais acheter ça. Je feuilletais ces magazines et je rêvais à travers ces magazines de posséder ces propriétés, notamment une dont je me rappelle encore qui valait 7 millions. Je me disais, mais personne ne peut s'acheter ce genre de maison. Mais dans le magazine, il disait 150 pages et il y en avait beaucoup des propriétés comme ça. Donc, il y avait beaucoup de gens qui possédaient ces biens et ça me faisait rêver. Et quand j'étais plus jeune, on me demandait toujours, c'est quoi ton objectif dans la vie ? Donc il y a des gens, c'est des objectifs de carrière. Et moi, mon objectif, c'était d'avoir la maison de mes rêves. Donc l'immobilier est vraiment un sujet central dans ma vie. Et très vite, parce que moi, je suis quelqu'un de très matheuse, entre guillemets. Donc j'ai fait des petits calculs et il était hors de question que je sois locataire. Parce que pour moi, c'était jeter mon argent par les fenêtres. Donc en fait, dès que j'ai quitté la maison de ma maman... Eh bien, j'ai investi dans l'immobilier. Donc du coup, voilà comment je me suis retrouvée dans l'immobilier. Un premier bien qu'on a rénové parce que je ne trouvais rien qui me plaisait. Donc j'ai décidé d'acheter quelque chose de pourri, de retaper. À l'époque, je n'avais pas beaucoup d'argent. Donc avec mon ex-mari, on a fait tout nous-mêmes. Donc là, c'était à la dure. Et puis un jour, une opportunité, je tombe sur un bien dans le 7e, près de la rue Saint-Dominique. Il faut être parisien pour connaître, mais c'est un quartier qui est très proche de la Tour Eiffel et qui est juste sublime. C'est un des plus beaux quartiers de Paris, pour moi en tout cas. Et un bien incroyable est à vendre à un prix qui reste raisonnable, mais avec certains inconvénients à première vue. Donc beaucoup de mal à le vendre pour l'agence qui l'avait en mandat. Et c'était un... pas de bêtises, il devait faire 40 mètres carrés. C'était une énorme pièce, mais c'était dans un hôtel particulier, donc ça faisait 3,50 mètres d'auteur sous plafond et qu'une seule fenêtre. Et comme je pense que j'ai manqué ma carrière, j'aurais dû être architecte, j'ai commencé à élaborer des plans et donc c'était tellement beau que j'en ai fait un immense salon avec deux chambres dont une sur médecinine, un dressing, une salle de bain et une cuisine. Bref, le bien, c'est évidemment dans un hôtel particulier voir tout ce qui va bien. Donc on ne l'avait pas acheté si cher et on l'a revendu au bout d'un an parce que du coup on voulait plus grand pour nous. Et on a gagné un joli chèque à 6 chiffres dès la vente. Et là j'avais 23 ou 24 ans et donc c'est comme ça que mon goût pour l'immobilier, je me suis dit bah... Tu t'es dit... Et en plus c'était ma résidence principale donc pas d'impôt, c'est vraiment net. Et comme je pense que j'ai une âme d'entrepreneur, j'ai réinjecté, je n'ai pas gardé cet argent, je ne l'ai pas dépensé dans des sacs à main et des chaussures, pas à cette époque-là en tout cas. Et donc j'ai réinvesti avec mon ex-mari dans un autre bien, dans le deuxième, et rebelote, tout à refaire. Et entre-temps, j'ai développé d'autres choses dans ma carrière et l'immobilier est resté un peu ma passion et quelque chose que je fais. On the side, si on peut dire ça, mais bien que ça prenne quand même beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, donc plutôt de l'immobilier pour habiter dans un premier temps. Dans un premier temps. Après, tu faisais la sortie.

  • Speaker #2

    Après, j'ai plutôt monté mon parc immobilier. Là, par exemple, j'ai un bien à Meugeve. Pareil, il faut connaître Meugeve, mais j'ai un bien, vraiment, rue Charles-Fège. C'est une des rues les plus prisées, vraiment, en centre-ville de Meugeve, qui est sublime. Et après, je prends le temps de chercher les perles rares. C'est toujours des biens... où il faut rénover parce qu'en général je ne trouve même pas mon bonheur, bien que je pourrais permettre d'acheter certains biens non rénovés, mais je ne trouve même pas mon bonheur. Et donc j'achète souvent quand même à la base, il faut savoir, pour moi. Je retape pour moi, donc je fais des choses à mon goût. Et en fait, une fois que le bien est fini, je me lasse, ou je ne sais pas, je sens bien perdre son intérêt.

  • Speaker #1

    Tu passes à autre chose.

  • Speaker #2

    Soit je le revends, soit je le mets en location, et au final je n'en profite pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à ça. Quand on fait un bien, on peut avoir son image, tout l'aspect décoration, bien évidemment. Parfois, il y a un peu des parties prises. C'est compliqué, ça.

  • Speaker #2

    C'est moins rentable. Si j'étais vraiment dans le mindset du business immobilier, je ne mettrais pas de marbre, par exemple. En tout cas, ça dépend sur quel gars tu as envie de se placer. Mais au final, c'est quand même ce qui m'a permis de vendre très, très bien mes biens. Et après, il faut croire que j'ai bon goût parce que... Par exemple, mon premier appartement dont je vous parle à Paris, l'acheteur a demandé à racheter mon appartement tel quel, meublé, c'était peut-être. Donc, il a racheté tous nos meubles.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Donc, voilà, il faut croire que j'ai un peu de goût.

  • Speaker #1

    C'est bien, mais c'est toujours une partie prise de risque là-dessus, mais pour avoir le côté coup de cœur aussi. Il faut qu'on puisse se projeter dans l'environnement. Moi, je suis assez aligné avec ce que tu dis par rapport à ça. Une autre question aussi qui me vient comme ça, comme tu as fait plusieurs opérations, c'est quoi un peu ta technique pour trouver un bien ? soit d'exception, bien avec du potentiel.

  • Speaker #2

    Ce qui est assez drôle, c'est que tout le monde me dit où tu trouves tes biens. Vraiment, c'est improbable. Je les trouve sur ce loger, le bon coin. Franchement, il n'y a rien d'extraordinaire. Je ne fais quasiment pas d'off-market. Je pourrais avec mes relations aujourd'hui, mais j'ai déjà un métier à temps plein. C'est vraiment une partie passion pour moi. Donc c'est au petit bonheur la chance. D'accord. Je ne sais pas si vous connaissez Marseille. Il y a un quartier, je ne suis pas une grande, grande fan de Marseille. L'Olympique de Marseille, oui, mais je ne pourrais pas le dire. Mais c'est une ville dans laquelle j'aime tellement Paris, la ville de Paris. C'est vrai que j'ai du mal à me projeter dans les appartements marseillais. D'accord. Mais il y a un quartier qui s'appelle Les Goudes. Si je ne dis pas de bêtise, si je le prononce bien.

  • Speaker #1

    Attention parce qu'on a un membre du club qui a une agence d'architecture à Marseille. il saura corriger.

  • Speaker #2

    Une petite maison de pêcheurs, c'est magnifique, la vue est sublime. En ce moment, je flâne sur le bon coin là-dessus, j'ai déjà trouvé deux jolies opportunités. Le problème, c'est que ça part très vite, là-bas, c'est vraiment très demandé. Normalement, c'est même des maisons qui se donnent en famille, un petit peu en héritage. tellement c'est des biens rares, mais voilà, j'ai des petites lubies comme ça d'endroits à certains moments de ma vie. Et puis après, je cherche jusqu'à tomber sur la perle. Et une fois que je l'ai, je m'accroche. Je fais les négociations, je lâche rien et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que t'es quand même passionnée. Oui, oui. Et si on y revient, il y a un fil conducteur par rapport à tout ça.

  • Speaker #2

    Je raconte ça, ça a l'air facile, mais faire des travaux...

  • Speaker #1

    Oui. C'est compliqué.

  • Speaker #2

    Avec tout ce que j'ai à gérer à côté, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais il y a plein d'aléas dans les travaux, surtout en plus après si tu fais un peu de grosse œuvre.

  • Speaker #2

    Alors au tout début, je faisais que de la réno, on va dire décoration d'intérieur. J'ai fait ça sur un bien et tous les autres biens, je suis partie dans le grosse œuvre. Alors à Paris, c'est un casse-tête avec les syndicats de copropriété. Alors maintenant, je suis devenue une experte là-dedans. Mais je trouve qu'à Paris, il y a vraiment un microcosme sur ça. C'est très difficile. Quand même s'en rendre compte, on se lance dans du gros oeuvre dans des appartements parisiens, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Déjà pour se garer ?

  • Speaker #2

    Déjà pour se faire le déclarateur. C'est vraiment très compliqué. Et après, j'ai fait des maisons et là j'ai trouvé tout beaucoup plus simple finalement, parce que j'ai pas besoin de demander beaucoup d'autorisation à part être ok avec le PLU et respecter quand même les règles. en vigueur dans la ville où vous achetez. Mais par contre, j'ai découvert, en bonne parisienne que je suis, les travaux extérieurs. Et là, je suis passé à un niveau... Là, c'est stratosphérique. Là, quand on parle de 3 hectares à terrasser, c'est très compliqué. Et j'ai sous-estimé ma capacité d'endurance à vivre dans la boue. Donc voilà, il faut être passionné.

  • Speaker #1

    Tous les gens qu'on reçoit ici qui nous parlent de ça, le point commun, bien évidemment, la passion, la curiosité aussi, je pense, sur tous ces sujets.

  • Speaker #2

    La curiosité, je pense surtout qu'il faut bien s'entourer sur des gens compétents. Parce que moi, je suis quelqu'un de très curieuse, mais je n'ai pas la connaissance, je n'ai pas fait 20 ans d'études. autour de l'immobilier. Donc moi, j'ai quand même des spécialistes sur chaque domaine et je m'entoure d'un avocat urbanisme. Par exemple, à Rexan-Provence, il y a beaucoup d'urbanisme dans la ville, beaucoup de règles d'urbanisme, pardon. Et donc, voilà, il faut avoir des gens compétents, dont c'est le métier dont ils connaissent, dont voilà, moi j'attends en tout cas d'eux de me donner de la connaissance que je n'ai pas. Parce qu'on a beau être curieux, parfois on peut ne pas penser à... Typiquement dans le professionnel, parce que j'achète aussi des biens professionnels. Souvent, les professions, on ne pouvait pas exercer dans tous les locaux. Bien sûr. Je l'apprends au fur et à mesure, mais parce que je suis entourée et qu'on me dit, attention, ton offre, elle est géniale, mais là, en l'occurrence, un libéral ne peut pas travailler dans un local à usage commercial. Des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Est-ce que tu dirais qu'il y a un lien avec tous tes business et l'immobilier ?

  • Speaker #2

    L'esthétisme ? Pour moi, le beau est important, le bien, le paraître, le bien-être. Alors, pas le paraître dans le sens matérialiste, mais pour moi, me sentir bien dans ma maison est hyper important. Je crois beaucoup aux énergies, donc je crois que vraiment l'esthétisme, c'est le liant de tout ça. J'aime les beaux endroits, j'aime les belles choses, j'aime… Je lance là une… Ok. encore une nouvelle marque, qui s'appelle Nomana Home.

  • Speaker #1

    Oui, tu m'as en parlé.

  • Speaker #2

    Qui, en fait, est une marque qui va mettre en avant des artisans, et donc du mobilier et de la décoration. J'ai une passion qui me vient de l'hôtellerie de luxe pour l'art de vivre et la vaisselle, notamment, parce que j'ai été quand même mariée pendant longtemps à un chef, un grand chef. Donc, c'est vrai que j'aime recevoir chez moi et j'aime avoir de la belle vaisselle. Quand on pense les collections, etc., tout doit être pensé dans l'esthétisme, mais aussi dans le fait de se simplifier la vie. Et c'est pareil pour ma marque de beauté. C'est pareil quand je pense à un appartement. Il faut qu'il y ait un flux. Les petites pièces biscornues, tout ça, ça ne doit pas être pratique, utile, convenir à la vie moderne et à nos vies suractives.

  • Speaker #1

    Et comment tu t'y prends pour faire ça ?

  • Speaker #2

    Sur quel domaine ?

  • Speaker #1

    Typiquement, on parlait du volet esthétique, se sentir bien dans une maison, dans un habitat.

  • Speaker #2

    Dans une maison, je sais qu'il y a des gens qui sont très partisans du feng shui, etc. Donc moi, je connais les règles, je ne vais pas dire que je les applique parce que ça serait mentir. Pour moi, l'esthétisme, il est quand même propre à chacun. Ce que moi, me fait me sentir bien, dans une belle énergie, n'est pas forcément ce qui correspond par exemple à mon compagnon. Mais comment ça nous incouple les femmes, c'est le dernier mot. Oui, c'est vrai. Mais je vois bien que moi, j'aime les choses à la fois épurées, j'aime tout ce qui est naturel. Donc, je n'aime pas tout ce qui a trop de transformation, le plastique, tout ça.

  • Speaker #1

    C'est tout brut.

  • Speaker #2

    Voilà, j'aime...

  • Speaker #1

    Brut, épuré.

  • Speaker #2

    Brut, épuré et en même temps j'aime les pièces d'artisan qui prennent du temps. Je préfère avoir moins de mobilier chez moi mais des belles pièces de grands designers. Donc là je parle à titre personnel, je ne mets pas ça dans les biens que je mets en location. Mais même dans les biens que je mets en location, que parfois je meuble avec du IKEA, j'aime aussi meubler avec des choses que je trouve sur le bon coin. Pour moi, les objets ont une âme. Je suis sensible à ça, c'est que c'est un truc féminin.

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des garçons sensibles. Moi, à titre personnel, c'est vrai que ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Mais je crois qu'il faut de tout pour faire un monde. La complémentarité nourrit sur tous les projets. Par exemple, les bureaux aussi, là où on se trouve, la table sur laquelle on est, je n'aurais jamais acheté une table comme ça. C'est un des associés qui a dit non, Julien. C'est important, on va recevoir des gens.

  • Speaker #2

    Moi je suis sensible à ça.

  • Speaker #1

    Voilà, figure-toi que cette table, quand on l'a reçue, ils nous ont fait un accro juste là, dans la livraison. Bon, mais Florent, il était un des associés. Mais c'est compliqué, c'est compliqué pour le faire repartir tout ça. Mais on est très contents de ça, pour montrer la différence de perception. Je lui fais un petit clin d'œil, je pense qu'il ne m'en voudra pas à Florent sur ces sujets, mais je pense que c'est primordial même de faire ça. Après, on peut le faire aussi avec un budget restreint.

  • Speaker #2

    C'est ça qui est... Quand je dis des belles pièces de designers, il y a des designers pas connus du tout qui font des choses de ce que... On les appelle artisans, mais c'est tout le temps dans certains... Pour moi, ils mériteraient d'être connus comme des artisans designers. Mais il y a des artisans qui sont capables de vous produire des pièces sublimes. à moindre coût et vous n'aurez pas la même chose chez votre voisin. Moi, l'inconvénient d'Ikea, je trouve juste que c'est que la maison devient identique pour tout le monde et on perd l'âme d'une maison, d'une famille. Je suis vraiment sensible à l'esthétisme et c'est pour ça que dans toutes mes marques, les packagings sont importants, le discours est important aussi. Après, je suis... Je suis une communicante, donc forcément le discours est important, mais on oublie à quel point le beau fait du bien à notre âme.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Je vais méditer sur ça. Parce que non, non, mais il faut que je travaille moi sur ça et tu as raison de le souligner.

  • Speaker #2

    Ça serait rentir. Quand j'ai commencé ma carrière, je travaillais tellement, j'en parle d'ailleurs dans mon livre, je travaillais tellement que j'avais peu de temps à consacrer à ma maison. Et je me suis rendu compte que quand je rentrais dans un chaos, parce que je ne prenais pas le temps de défaire mes valises, donc j'avais beaucoup de valises qui restaient dans ma chambre, et que je ne prenais pas le temps de vider, j'avais la chance d'avoir un dressing qui me permettait de vivre sur plusieurs semaines sans laver mes affaires, sans les sortir. J'avais un rythme tellement soutenu. J'ai un peu honte aujourd'hui, mais c'était vraiment le chaos dans ma maison. Et en fait, depuis que je prends le temps, que ma maison soit plus épurée, rangée alors j'ai un petit garçon on se calme, c'est pas rangé etc quand je dis rangé au moins je laisse pas traîner mes valises pendant 3 mois dans un coin et en fait on se sent beaucoup plus légère parce que mine de rien c'est quand même une charge mentale même si on a l'impression de l'avoir oublié dans un coin d'une pièce on sait qu'on doit la vider et en plus ça... rentrer dans une maison en désordre, en tout cas aujourd'hui, je me rends compte à quel point c'est oppressant. Donc d'où le fait que maintenant, j'essaye de garder les choses très ordonnées. Et pourtant, je suis quelqu'un de très psychorigide, mais pendant longtemps, je ne l'étais pas dans mon appartement ou dans ma maison.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir sur une opération typique que tu peux faire animaux, c'est quoi la chose que tu préfères faire ?

  • Speaker #2

    Les dessins. La partie, alors j'aime bien la négociation, mais au bout d'un moment, vous connaissez tous les leviers. Même les agents immobiliers, vous les voyez venir à 1000 kilomètres et tout. Donc ça, ça m'amuse de moins en moins. J'aime aller straight to the point. Je vous dis mon prix, vous prenez, vous ne prenez pas, mais on ne va pas commencer à tergiverser. Ce sera ce prix-là ou de toute manière, je n'irai pas. Et du coup, la partie vraiment archi... architecture, repenser les pièces, trouver l'inspiration, créer l'âme de la pièce. On en revient toujours à la même chose. C'est vraiment la partie que je préfère. Et après, le reveal. Après les travaux, le reveal.

  • Speaker #1

    Les yeux bandés.

  • Speaker #2

    J'aimerais bien faire ça, mais je viens tous les jours quasiment. Je m'en dis pas tous les jours, mais une fois par semaine, le bandeau ne marquerait pas avec moi.

  • Speaker #1

    Et les finitions.

  • Speaker #2

    Les finitions, c'est la partie la plus difficile. C'est-à-dire que le gros œuvre est presque facile, on voit l'avancement, etc. Et moi, je suis d'ailleurs, si mes ouvriers écoutent ce podcast, ils vont rigoler, mais je suis exigeante sur les finitions. Et le problème, c'est qu'on n'a pas tous le même sens du détail. Et c'est là où c'est très compliqué, parce qu'il y a des choses que moi, je vais demander, qui leur ressemblent à mes ouvriers. C'est beau, là, Madame Jennifer. Madame Jennifer, c'est très beau, là. Qu'est-ce qu'il ne pouvait pas ? Moi, j'ai travaillé six ans dans l'hôtellerie de luxe. Et donc, c'est vrai que j'ai envie d'avoir le même niveau de finition chez moi. Bien sûr. Sauf que si vous n'avez pas un ouvrier en face qui a ce sens esthétisme, ce sens du détail, c'est très compliqué. On ne se comprend pas. Pour lui, c'est très beau. Et pour vous, ce n'est pas fini.

  • Speaker #1

    Et tu aurais un exemple ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai des exemples sur les plaintes. parce que je pensais je pensais aux plaintes mais plein pour moi c'est un truc crédit victoire donc maintenant je ne prends plus de MDF à peindre parce que jamais exactement j'aime pas par exemple dans cette pièce il n'y a pas de finition au silicone donc ça me dérange mais du coup la solution c'est au rack décor, ils ont des très belles plaintes déjà il y a juste à les coller, faire une petite finition silicone et au moins c'est parfait

  • Speaker #1

    Voilà. On va te solliciter. Non mais les finitions, c'est très important aussi.

  • Speaker #2

    à refaire peindre notre cheminée et le peindre je le vois très habile certes mais peindre sans scotch je peux mourir et j'ai dit mais en plus on avait une démarcation entre deux murs avec une ligne qui devait être droite et il faisait ça au pinceau à main levée j'ai dit non en fait vous me mettez un scotch même si la ligne est à peu près droite ça n'est pas la même finition qu'un trait nickel t'as pas dit non mais ça c'est mon job ça Vale. Il m'a surtout dit, mais ne vous inquiétez pas, Madame Jennifer. Regardez, j'ai la technique, mais ce n'est pas aussi parfait, entre guillemets.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, par rapport à toutes les opérations que tu as faites, tout ce que tu vois aussi un petit peu, parce que tu es finalement sur le terrain, tu es connectée aussi à tout ça. Qu'est-ce que tu perçois comme transformation sur l'immobilier, peut-être de manière générale, aussi peut-être sur la manière d'habiter ? parce qu'on voit que C'est en train un peu aussi de changer, d'évoluer. J'aimerais bien avoir ton avis là-dessus.

  • Speaker #2

    Mon premier avis, c'est qu'avoir l'immobilier, c'était quand même destiné à des initiés, à des gens très professionnels. Aujourd'hui, je trouve qu'avec les réseaux sociaux, des gens « lambda » peuvent s'y intéresser, peuvent s'y mettre et peuvent également en faire leur métier. L'histoire. Pas que comme moi, on the sign, mais vraiment vivre que de ça. Merci. Donc, j'aime beaucoup cet aspect-là. À l'inverse, pareil, les réseaux sociaux ont un peu terni. Je trouve qu'il y a trop de gens qui disent « c'est facile, venez, on va aller gagner plein d'argent » . Il y a eu une mode à un moment, « je suis devenue millionnaire » .

  • Speaker #1

    Il y en a toujours. Ça,

  • Speaker #2

    ça dérange un peu parce qu'à l'inverse, c'est des gros risques l'immobilier. Il y a des gros enjeux et les gens l'oublient. Et quand on est trop, trop novice, il y a quand même plein, plein de contrats quand on achète, quand on finira. et voilà il ya des gens à l'inversé qui peuvent perdre beaucoup à se lancer dans un projet donc moi je suis plutôt du genre à dire il faut y aller mais en fait à chaque fois qu'on se lance dans quelque chose faut quand même maîtrisé c'est pour ça je vous dis s'entourer de professionnels dont c'est le métier un bon avocat un bon notaire ça coûte peut-être plus cher au départ mais au moins vous allez sur une voie plus stable que tout penser vraiment à corps perdu juste parce que vous avez vu trois réels instagram qui vous dit que c'est hyper facile que vous avez acheté acheter 50 000 une grange. que quatre ans plus tard, vous l'avez revendu un million et que c'est génial, etc. Ce qu'ils ne disent pas, c'est tout ce qu'il faut faire pendant ces cinq ans pour que cette orange à 4 000 euros devienne un petit chèque à un million. Donc ça, c'est la première chose que je trouve.

  • Speaker #1

    Accessible.

  • Speaker #2

    Voilà. Ça a ouvert les portes à des non-initiés. Après, sur la partie plus technique, je pense qu'on va tendre vers des habitats éco-responsables. moi je suis assez partisan de cette vision-là de l'habitation. Et en même temps, j'adore tout ce qui est ancien, tout ce qui a une âme. Je reviens toujours à ça, mais j'aime me dire qu'il y a une histoire dans un lieu, qu'on se le transmet de génération en génération, même si les frais de succession sont très élevés. Donc, je n'ai jamais acheté dans du neuf sur plan ou des choses comme ça, parce que moi, je trouve que c'est trop froid. pour moi mais en même temps tout ce qui se fait aujourd'hui chez les promoteurs dans le neuf il ya plein de choses que je trouve fabuleuse il ya encore plein de choses qu'on peut faire notamment sur la récupération des eaux usées il ya vraiment des choses incroyables qui peuvent être faits dans une ville comme paris c'est quasi impossible selon moi donc toutes ces nouvelles règles de dpe tout ça pour l'application pour moi ça me paraît compliqué et puis ça va vraiment mettre en danger les les faibles revenus entre guillemets c'est toujours les mêmes qui vont qui vont s'en sortir Donc ça, ça me dérange un peu. Ça va un peu créer des grosses différences sociales et que du coup, les gens qui avaient mis des années à être propriétaires se retrouvent à devoir peut-être vendre parce qu'ils ne vont pas pouvoir faire les travaux pour pouvoir continuer à louer leurs biens, etc. Donc ça, c'est des points qui me dérangent un petit peu, même si dans le fond, je pense que c'est ce qu'il faut faire. Il y a un moment, il faut qu'on s'intéresse à l'écologie. Il faut qu'on s'intéresse à nos émissions. Pour moi, la transition doit être un peu plus mousse pour que tout le monde puisse s'y retrouver.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'intègre concrètement dans les projets que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors en dehors de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    Non, là par exemple, tu as des opérations qui sont en cours. Est-ce que tu essaies d'intégrer ça ? Ça te démarche ?

  • Speaker #0

    Je chèque quelque chose à rénover. Donc quitte à le rénover dans mon budget, là par exemple sur Meugeve, tous mes murs ont été doublés pour favoriser l'isolation. Donc j'ai un très bon DPE sur ce bien. Sur Paris, c'est un peu plus compliqué. Tout est compliqué sur Paris, notamment parce que oui, on peut faire les travaux, mais dès que vous touchez au mur porteur, vous devez quand même en parler à la copropriété. Et donc, vous pourriez le faire de l'intérieur, mais vu le prix au mètre carré d'un bien à Paris, doubler par l'intérieur, c'est perdre le mètre carré. Et en plus, très honnêtement, ce n'est pas seulement mon appartement, si je le refais,

  • Speaker #1

    qui va être un peu plus...

  • Speaker #0

    Donc pour moi ça doit être pensé dans un ensemble et donc je sais pas si la loi va persister parce que je sais qu'ils sont quand même dans les discussions. A priori certaines villes seraient un peu exonérées, en tout cas reportées dans l'application des lois. Mais non, je pense que quand même l'avenir dans l'immobilier, ça va être les petits génies qui vont arriver à faire des immeubles et des maisons en autosuffisance, parce que tout augmente, l'électricité augmente. Donc voilà, pour nos enfants pour demain, je leur souhaite d'avoir des beaux projets immobiliers dans des maisons qui leur permettent de ne pas être dépendants d'une industrie et d'une politique.

  • Speaker #1

    Oui, c'est en tout cas, je pense aussi quelque chose qu'il faut prendre à bras le corps. Après, il y a des problématiques, comme tu l'as dit. Je peux te donner un exemple. Nous, ce qu'on a aujourd'hui, on fait beaucoup d'isolation par l'extérieur. En fait, on est en train de se rendre compte qu'une isolation par l'extérieur, les murs ne respirent plus. Donc, il y a des problématiques après de champignons, de bactéries qui arrivent. Donc, c'est quand même, l'intention est bonne et louable, bien évidemment. Mais nous, pour être aussi connecté avec tout le secteur sur ces sujets. Parfois, il y a des...

  • Speaker #0

    Les idées nordiques sont beaucoup plus développées parce que même dans notre manière de faire l'isolation, que ce soit avec de l'haleine, il existe aussi des choses qu'on a perdues d'antan, avec des choses beaucoup plus naturelles, beaucoup plus... Là, dernièrement, je regardais, si vous brûlez du bois, par exemple, on savait que ça permettait d'être un peu moins inflammable, mais a priori, ça a aussi d'autres propriétés. Et en fait... Tout ça mis bout à bout, je pense qu'on manque de connaissances ou qu'on a peut-être perdu, qu'on va retrouver. Mais les pays nordiques sont beaucoup plus développés sur ces techniques pour pouvoir isoler de manière éco-responsable, sans utiliser des produits.

  • Speaker #1

    Il y a plein de techniques là-dessus. On a aussi une personne de notre réseau qui a carrément remonté toute une filature sur de la laine de brebis. qui était du déchet, qui en fait a des vertus d'isolation, de paillage. Alors c'est magnifique, mais tu te rends compte qu'après, pour la prescription et pour vendre, il y a tout un écosystème. Il y a aussi du lobbying pour faire en sorte que ce n'est pas forcément encouragé, alors que c'est du bon sens.

  • Speaker #0

    C'était vraiment ça. Récemment, j'avais aussi une jeune entrepreneuse qui a une idée géniale, c'est de récupérer tous les invendus. de textile, qui est quand même le textile est un des plus gros aujourd'hui sur notre planète. Et en fait, elle broie tout. Elle a créé un espèce de mélange et elle fabrique. Alors au début, elle fabriquait des meubles, puis maintenant, elle fabrique des briques qui, elle s'est rendu compte que c'était un très bon isolant. Il y a plein, plein de jeunes ingénieurs design, peu importe le nom qu'on leur donne, qui, je pense, vont nous trouver des solutions pour pour l'avenir et pour que notre habitat devienne aussi bon pour notre planète que nous, on ne peut pas l'être.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Alors, tu sais, le podcast qu'on a, c'est vraiment l'analogie autour du vestiaire, un vestiaire de sport notamment. Ça peut être un vestiaire aussi, bien évidemment, pour s'habiller. Souvent, dans le vestiaire, parfois, on a des petites phrases un peu qui nous marquent ou des moments un peu... Peut-être un peu suspendu ou d'exception, je dirais. Est-ce que toi, tu as quelque chose qui te revient un peu en mémoire par rapport à ça et que tu souhaiterais nous partager ? Bien évidemment, dans le contrôle.

  • Speaker #0

    Alors moi j'ai jamais fait de sport collectif du basket mais j'allais pas me vestir parce que j'étais très pudique. Donc l'analogie que je pourrais faire, elle me viendrait plutôt d'un ami humoriste qui m'a dit un jour que pour atteindre le paradis, il fallait qu'on atteigne l'enfer. Et je trouve ça assez prêt dans l'immobilier, puisque en tout cas, quand on fait de la rénovation, avant d'atteindre le Graal et le bien de nos rêves, on atteint l'enfer. C'est-à-dire que moi, je me suis retrouvée à présenter des projets à ma mère. J'ai cru qu'elle allait faire une syncope, parce qu'au final, je ne gardais que les murs porteurs. Et donc là, ça fait peur quand les gens se disent « Mais dans quoi elle se lance ? » Quand vous retrouvez qu'il n'y a plus d'électricité, plus d'eau, que vous changez toutes les pièces de place. que vous allez devoir aller en dessous de la maison pour pouvoir refaire toute la tuyauterie, etc. Mais voilà, ça permet à un moment d'attendre le paradis.

  • Speaker #1

    À méditer aussi là-dessus. Il y a toujours une part de risque. On en a parlé. Est-ce qu'il y a un sujet en particulier que tu voudrais aborder sur ce que tu fais ? Ça peut être aussi ton livre qui va peut-être se retrouver ici bientôt.

  • Speaker #0

    Le 13 juin, je ne sais pas quand le podcast sera diffusé.

  • Speaker #1

    Ça va sortir, je pense, avant. Peut-être un poil après, ça dépend.

  • Speaker #0

    C'est un livre qui sort, comment le décrire tellement ? J'y ai mis de tripes dedans. Ça m'a semblé beaucoup plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais c'est un livre sur l'entrepreneuriat. Moi, j'ai fait une dépression quand j'étais plus jeune. Le travail m'a sorti de ma dépression. Donc je sais qu'on vit dans un monde où les gens n'aiment pas forcément leur travail, ou en tout cas ne se sentent plus bien là où ils sont. Ils ne trouvent plus le but et le sens du travail, comme ce fut le cas à une époque. Ça devient presque alimentaire pour beaucoup d'entre nous. Et du coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal, parce que moi, dans ce monde-là, le travail m'a permis de donner un sens à ma vie, une raison de lever le matin, etc. Et en fait, je donne dix conseils que j'aurais aimé avoir. Moi, je ne viens pas d'une famille d'entrepreneurs. Je me suis faite toute seule et on est dans un monde où la sororité n'est pas à la mode. Enfin, si, il est à la mode dans le terme, mais pas dans la pratique. Et du coup, c'est vrai que voilà, c'est des conseils que je pourrais donner à ma petite sœur, si j'avais une petite sœur ou à ma fille, Sainte. Et donc, avec des exemples concrets. et des exercices à pratiquer parce que c'est bien beau de vous donner des conseils, mais si au final vous ne les appliquez pas dans votre vie, ça n'a aucun intérêt. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Vous avez besoin d'un petit peu de deux ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, le premier conseil le plus important, et je l'ai un peu déjà donné dans celui-ci, c'est l'entourage. Dans l'entrepreneuriat, il faut savoir qu'il y a peu de gens qui vous soutiennent et encore moins vos amis. En fait, c'est compliqué quand vous êtes… avec beaucoup d'ambition. Et l'ambition, ce n'est pas forcément l'argent, parce qu'on associe souvent l'entreprenariat à l'argent, au succès financier. Mais pour ma part, il n'était pas là. J'étais vraiment en quête d'une raison de vivre et le travail m'a donné cette raison de vivre. Et en fait, les gens qui vous entourent, quand vous réussissez, il y a une espèce de... perception de vous qui change puisque vous êtes dans l'esprit des gens à un certain endroit à un certain endroit un certain endroit de y rester parce que eux restent à cet endroit parce qu'ils ne prennent pas forcément les mêmes risques que vous n'ont pas forcément envie de se lancer dans le grand bain comme vous et en général ces gens là vous tire vers le bas donc l'entourage il est primordial dans la réussite de quelqu'un qu'elle soit professionnelle amicale Voilà, il faut vraiment s'entourer de gens qui vous veulent du bien et ce n'est pas toujours évident de les repérer. Donc, par exemple, il y a un petit exercice dans le livre pour essayer de voir dans l'entourage qui nous entoure. C'est un peu une répétition, mais dans notre entourage qui nous veut vraiment du bien. Et il y a des études, il y a une phrase à la mode qui dit que c'est comment... On est la moyenne des cinq personnes qui nous entourent. Tu te prases un peu la mode.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord avec ça. Si tu comptes que des gens qui ne sont pas de bonne humeur, ça influence ton comportement.

  • Speaker #0

    Il y a une étude qui a été réalisée par Harvard. Eux, ils n'ont pas simplifié ça avec cette frappe-là, mais ils expliquent clairement que quand vous êtes dans un groupe avec plusieurs individus, Bye, mon petit. Merci. aiment se cultiver, lire des livres, ça va vous donner envie de lire des livres, vous allez vous inspirer d'eux et ça vient en fait de quand on est enfant, on le voit chez les enfants, tout est fait par mimétisme. On a l'impression que en tant qu'adulte on ne fait pas ça, on ne reproduit pas ça, mais en fait inconsciemment on a tendance à mimer aussi les gens qui nous entourent. Donc si vous êtes entouré de gens qui qui entreprennent, qui ont une énergie débordante, ça va vous insuffler cette énergie et vous donner envie d'entreprendre et de donner le meilleur de vous-même. Alors que si vous êtes entouré de gens tous les matins qui vous disent « Ah non, mais t'es folle de te lancer là-dedans. » Donc voilà, un des conseils pour moi, clé dans notre vie, c'est notre entourage, dans les gens qu'on prend pour nous aider à...

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    On accepte notre entourage.

  • Speaker #1

    On peut choisir. On ne choisit pas sa famille. Se l'entourage, on peut se construire son... Un petit cocon, je suis d'accord avec ça.

  • Speaker #0

    C'est un bel bateau, mais il y a beaucoup de gens qui l'oublient.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça c'est le premier. Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    C'est un des conseils. Après, je rentre dans les détails. J'ai fait 300 pages, j'ai un peu s'accrocher quand même. Mais un autre, le pouvoir du nom. Moi, j'ai pendant longtemps eu un vrai sujet avec ça parce que j'ai tendance à vouloir... Dire oui à tout, à tout le monde et être présente pour tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, il y a ce qui s'appelle le biais de la cohérence. Comme les gens ont l'habitude de vous entendre dire oui tout le temps, le jour où vous dites non, vous devenez une affreuse personne. Une personne horrible qui a bien caché son jeu, etc. Sauf que les gens vont toujours plus loin dans leurs besoins et leurs demandes. Et si le jour où vous avez le malheur de poser une limite, parce que ça y est, vous avez atteint vraiment vos limites, Vous devenez un méchant, une personne qui est horrible ou égoïste ou peu importe, suivant le sujet. Alors que quelqu'un qui dit non tout le temps, le jour où il va dire oui, on va dire « bah tu vois, tout le monde dit qu'en fait il est très cool, il est capable » . Et ça c'est quelque chose qui pendant longtemps était compliqué à gérer pour moi, surtout là pour le coup ça marche dans tous les domaines de notre vie, qu'on soit salarié, entrepreneur, même dans notre vie de couple. Et en fait, il faut savoir dès le début d'une relation avec quelqu'un, imposer, faire comprendre ses limites, parce qu'en fait, ça devient après... Pour eux, c'est normal que vous disiez oui, et si vous dites non, il y a une espèce d'incohérence, en tout cas, elle est perçue comme ça. Et donc, comme si c'était un changement de comportement, alors c'est juste que vous avez simplement posé une certaine limite, parce que vous ne pouvez pas non plus vous perdre dans ce besoin de dire oui à chaque fois.

  • Speaker #1

    On a un temps qui est limité. Choisir, c'est renoncer. On ne peut pas tout faire, tout entreprendre. Moi, je me sens aussi concerné un peu par ce que tu dis sur le sujet. D'ailleurs, dans le club pour entrepreneurs que tu as lancé, il y a cette brique aussi immobilier ?

  • Speaker #0

    Alors nous, justement, comme il y a beaucoup, beaucoup de... l'association, le club, autour de l'immobilier. On en parle évidemment parce que quand on a la trésor dans une boîte qui fonctionne, ça devient vite un sujet avec les montages fiscaux. Mais on n'en a pas fait notre... Moi, je veux surtout aider avec Elite Entreprendre, je veux surtout aider des gens qui ne savent plus par où commencer. Qu'est-ce qui fait la différence du boulanger de quartier à Marie Blachère ? Alors, je ne dis pas que... Marie Blachère fait de l'excellent pain ou des bons, mais en tout cas, d'un point de vue d'entrepreneuriat, si on regarde le succès entrepreneurial, voilà, il a su se développer, il a su s'agrandir, il a su développer...

  • Speaker #1

    C'est un empire.

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui, plus qu'un empire. Alors, les Parisiens connaissent très peu,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un truc... Oui, moi, je connais de par la province, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui fait la différence ? Et en fait, parfois, ce n'est pas grand-chose. Et c'est notamment l'automatisation. des process, c'est pareil pour quelqu'un qui n'arrive pas à gérer plusieurs Airbnb, qui n'arrive à en gérer qu'un, parce qu'au bout d'un moment, il faut savoir automatiser. Et en fait, pendant longtemps, j'ai acquis certaines connaissances qui me semblaient évidentes, donc je ne comprenais pas que les gens ne le fassent pas. Et en fait, ce qui est évident pour moi n'allait pas forcément pour les autres. Je trouve que transmettre son savoir... Au bout d'un moment, on va tous mourir. Et si on peut tous s'entraider, ça sera meilleur, je pense.

  • Speaker #1

    Non, non, tout à fait. C'est un club qui fonctionne... C'est quoi ? C'est une adhésion ? Comment ça marche ?

  • Speaker #0

    C'était adhésion. On a reçu beaucoup de demandes. Je suis tombée enceinte. Je ne peux pas être présente. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est du présentiel.

  • Speaker #0

    Alors, on a des soirées, on a des workshops, des conférences qui sont destinées à nos membres. Mais du coup, on n'a pas fait l'adhésion. Et pour le moment, on fait du coup beaucoup de consulting. C'est-à-dire que là, on prend les dossiers. On peut aider aussi parce que de par mon réseau, j'aide aussi. Par exemple, j'ai une entreprise qui me propose, là, j'ai reçu il n'y a pas très longtemps, des jeunes qui veulent se lancer dans un concept que je ne citerai pas, mais dans la restauration mais il cherchait à lever des fonds donc voilà après c'est de la mise en relation j'ai des contacts qui ont pas mal d'argent à placer et aujourd'hui ils cherchent des projets un peu rentables donc nous on étudie un petit peu en amont le bilan de

  • Speaker #1

    la société etc puis après on fait des mises en relation des choses comme ça c'est vraiment stylé on a une équipe qui est à Monaco qui gère ça et c'est que il y a une partie en ligne ? Mais après, c'est en fait des événements physiques qui se font à Monaco ?

  • Speaker #0

    Non, enfin, entre Paris et Monaco, entre Provence, nous, on n'est pas, je ne me ferme pas, j'ai un très gros réseau parisien, mais je me rends compte qu'en province, et c'est d'ailleurs ce que la plupart des gens que je rencontre en province me disent, en fait, dans les provinces, il ne se passe pas grand-chose, en tout cas, il n'y a pas le même souffle. Il y a beaucoup d'entrepreneurs, pour le coup, parce que plus vous êtes en province, plus il y a de... petite structure, PME, comme on dit. À Paris, c'est surtout des grands groupes, ou des gros, voilà, on est déjà sur du gros level, on va dire. Et en fait, les entrepreneurs adorent faire des réunions avec d'autres entrepreneurs pour parler des problématiques. Il n'y a rien de plus bénéfique que de se rendre compte qu'on n'est pas tout seul et qu'on a tous les mêmes galères, tous les mêmes sujets. Et en fait, il existe quand même déjà beaucoup de clubs. C'est le truc un petit peu à la mode. Mais pour avoir participé à certains d'entre eux, je trouve ça en fait très vide, très superficiel. En fait, on ne rentre jamais vraiment dans le concret du sujet. C'est plus du relationnel. Et puis, c'est limite si vous n'avez pas un badge sur votre veste et puis suivant votre statut social.

  • Speaker #1

    Ça ne fait pas mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai un peu du mal avec ce...

  • Speaker #1

    Tu penses au béni ?

  • Speaker #0

    Je ne citerai pas,

  • Speaker #1

    mais je pense à... Oui, il y a plein de clubs qui font ça, mais...

  • Speaker #0

    Voilà. Je l'aime à l'ancienne, comme le Rotary Club, ou ces choses-là.

  • Speaker #1

    Par en ronde.

  • Speaker #0

    Mais c'est ma génération. Ça correspond à une ancienne génération. Ma génération, en tout cas, on a envie de dynamisme, on se rend compte qu'on fait la fête avant tout, et puis en plus, on peut aller se parler de problèmes physiques. Et puis parfois, on crée des liens même plus forts que ce qui était initialement prévu dans le club. Mais au moins, on parlait tout à l'heure de bien s'entourer. C'est un moyen aussi de rencontrer des gens qui partagent nos valeurs, qui partagent notre ambition, qui partagent peut-être même des projets. Parce que souvent, lors de ces soirées, certains projets ont un brainstorming.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Voilà,

  • Speaker #0

    on a un projet.

  • Speaker #1

    Oui, le cerveau collectif, très important un peu là-dessus. Après, tu sais, nous, on est beaucoup confrontés aussi à la perception qu'on a des gens. Parfois, il y a un gouffre, même une autoroute entre l'image que tu as de la personne et la réalité de ses expertises. Et ça, avec les réseaux sociaux, ça fausse un peu les résultats. Nous, on le voit. Nous, tu vois, on fait des événements aussi vraiment sur des sujets d'expertise spécifiques. Parce que les soirées, en fait, après les soirées, tu passes un bon moment avant tout. Puis nous, on dit aux gens aussi qui nous rejoignent, on leur dit, venez pas avant tout ici pour faire du business. Venez d'abord parce que vous voulez rencontrer des professionnels de qualité qui partagent aussi nos valeurs. Et si après, vous faites ce qu'il faut, peut-être qu'il y aura un retour. Ou peut-être pas, mais nous, on garantit rien par rapport à ça. Et c'est vrai qu'on insiste aussi pour aller chercher quand même des profils, des gens qui sont quand même aussi accomplis. et même aussi parfois qui n'ont pas forcément besoin de nous. C'est la réalité un peu aujourd'hui de ce qu'on voit au niveau du vestiaire d'immobilier. Donc oui, je suis aligné avec ce que tu dis, parce que sur Internet, il y a plein de gens qui ont fait des millions de choses, mais tu grattes un petit peu, il n'y a plus grand monde.

  • Speaker #0

    C'est un fléau, les réseaux sociaux et les coachs qui vous parlent d'entrepreneuriat mais qui n'ont jamais fait un million dans aucun business, ça me sidère. C'est-à-dire que vous donnez des conseils qui sont certes, pour moi, quand je les écoute, plutôt de bon sens,

  • Speaker #1

    pertinents.

  • Speaker #0

    Maintenant, dans les faits, une fois que tu as dit ça, maintenant il faut aller dans le concret. Dans le concret, comment je fais si je fais importer quelque chose ? Et à la demande, le coach ne va pas te trouver la solution. Alors que quelqu'un qui est dans l'entrepreneuriat, il va te dire, attends, moi j'ai un contact. Ok, c'est bloqué, tu sais pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème de facturation ? Ta proforma, elle a un... En fait, c'est un moment... Quand vous parlez à ces coachs, pour moi, c'est de la surface. Mais un moment concret de... Donc tant mieux si ça fait... Moi, je dis toujours, tant mieux si ça fait du bien à certaines personnes. Je ne suis pas là pour critiquer. Mais c'est vrai que moi... à titre personnel je m'y retrouve pas du tout donc j'ai besoin de gens plus je veux bien avoir un coach mais un coach qui a déjà qui a la retraite quoi qui a réussi et qui maintenant a envie de partager son savoir mais voilà je suis un peu tranchante sur ce sujet là parce que les réseaux sociaux pour moi deviennent un peu tout et n'importe quoi moi je pense que t'es honnête

  • Speaker #1

    En fait, il y a une réalité. Les faits, c'est comme ça. Je pense que quelqu'un qui est mauvais, au bout d'un moment, il y aura le karma, ça va se retourner contre lui.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que les gens sont un peu naïfs. Tu sais, c'est le rappeur Boba qui disait que les influenceurs influencent les gens qui sont influençables. Bon, moi, c'est certain qu'avec la maturité aussi, on change un petit peu. Et puis on n'est plus peut-être aussi un peu candide sur des éléments de sa vie professionnelle. Mais oui, nous, on a l'immobilier. Bon, l'immobilier, c'est quand même aussi un secteur, vu que ça draine aussi des gens qui ont réussi, bien évidemment. Bon, des fois, moi, je sais que les gens, ils me racontent des choses, j'enlève la moitié, quoi. J'essaie de faire un petit peu le tri. Mais ce n'est pas simple, surtout si tu ne connais pas ce métier.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que pour vivre heureux, vivons cachés. Donc déjà, moi, chacun... Et du coup, ça m'est déjà arrivé dans ma vie et je trouve ça magnifique parce que je fais quasiment pas de name dropping. Je suis très discrète. Donc, je me retrouve des fois à des tables ou des réunions où les gens en font. Je connais un tel et puis truc et puis machin. Et puis, figure qui parle de quelqu'un que vous connaissez intimement et vous ne l'avez jamais vu un dimanche soir autour de la table quand vous faites l'apéro avec vos amis. Et en fait, on vit quand même dans un monde d'images. de faux semblants aussi beaucoup de tout le monde s'invente une vie avec les réseaux tout le monde s'invente une vie moi je les appelle les gaz magnifique et fort à se raconter une histoire et quand vous connaissez l'envers du décor c'est autre chose et c'est vrai que voilà il faut être être vigilant un jour. il y avoir quand même un sens de la critique assez important. Un sens important, oui. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Je permets de... On est bon, on est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis très fatiguée, désolée. Mais non, non, tout ça pour dire que pour moi aujourd'hui, il faut quand même... La méfiance doit être le mot d'ordre quand vous rencontrez quelqu'un parce que malheureusement, on peut être qui on veut aujourd'hui avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Et surtout, on passe maintenant à l'IA. L'IA, n'importe qui va pouvoir s'inventer des vies. Moi, je fais des formations sur ça, des nouvelles générations, entreprises aussi. Et c'est vrai que oui, il y a même eu des gens qui faisaient maintenant des avatars spécifiques IA. J'ai vu des fermes aussi IA pour TikTok, tout ça, pour faire du contenu. Enfin, ça devient...

  • Speaker #0

    lui il sait très très bien utiliser l'IA dans le bon sens et c'est vrai que l'IA pour moi d'un point de vue c'est magique,

  • Speaker #1

    je trouve que c'est génial mais hormis entre de mauvaises mains ça c'est l'être humain en fait il y a toujours une perversité je pense dans le comportement des gens qui vont l'utiliser dans le bon sens des personnes qui sont plutôt mal intentionnées, nous on le voit nous on travaille avec des artistes et aujourd'hui Quelqu'un qui sait bien dresser l'IA, tu ne vois pas la différence. Et même des chaînes télévision travaillent sur ça.

  • Speaker #0

    Il s'appelle The Last Screenwriter. C'est un film qui a été totalement écrit par Chad GPT. La seule interaction humaine, elle est dans la réalisation. Évidemment, il a fallu quand même des humains pour filmer tout. Mais sinon, tout a été scripté. Les scènes, le décor, tout.

  • Speaker #1

    D'accord. D'accord.

  • Speaker #0

    Et donc les dialogues aussi. Oui. Et c'est un... On ne peut pas dire un excellent film, parce que moi, je suis une grande cinéphile, mais... Mais en tout cas, il remet vraiment en question justement à quel moment je me rends compte que l'humain a un importance ou pas. Parce que dans les dialogues, il y a des dialogues très profonds avec des vraies questions existentielles qui sont du coup générées par une IA. Donc, quand on l'écoute, quand on regarde les acteurs, etc., on se dit « waouh, c'est fou » parce que ça veut dire qu'elle arrive à aller à ce niveau de finesse. dans le discours, dans même la réflexion, dans le cours, et là, ça fait peur.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un côté déroutant.

  • Speaker #0

    Ah oui, vraiment. C'est un très bon film à voir.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ?

  • Speaker #0

    The Last Screenwriter.

  • Speaker #1

    Bon, je note. Il est disponible sur Netflix ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle thelastscreenwriter.com, je crois, dot com. Ok.

  • Speaker #1

    Il est ébergué sur...

  • Speaker #0

    Il est accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je fais aller regarder, ça m'intéresse tout ça. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Je veux avoir des informations sur toi, ce que tu fais, tes nouveaux business que tu vas lancer.

  • Speaker #0

    Là, c'est moi déjà accouchée. Je n'en peux plus. Moi, je communique un petit peu sur mes réseaux. Sur Instagram, c'est Jenny... Vous voyez, la honte. Je crois que c'est deux ou six.

  • Speaker #1

    On mettra les liens.

  • Speaker #0

    sur Instagram je communique pas mal sinon passez à la maison je vous invite à prendre l'apéro non je suis plutôt discrète c'est vrai que j'aime bien les effets de surprise en bonne communicante que je suis il y a des projets sur lesquels je travaille dans l'ombre on va dire et puis vous savez pas pourquoi le truc il arrive et ça sort au cordeau donc je communique quand même un petit peu parce que voilà Mais pas tant que ça. Et après, il y a mon livre qui sort du coup le 13 juin aux éditions Alizio.

  • Speaker #1

    Comment il s'appelle ? Comment il va s'appeler le livre ?

  • Speaker #0

    Va, vis et entreprend.

  • Speaker #1

    C'est clair direct.

  • Speaker #0

    Voilà. Et voilà. Et après, je vous invite surtout à vous entreprendre, à vous intéresser à l'immobilier, à vous questionner sur... sur ce que vous avez envie de faire puisque au delà de tout ce qu'on peut raconter aujourd'hui je pense quand même qu'on a tous la même quête c'est le bonheur et je crois qu'il faut qu'on arrête de se comparer aux gens et qu'on arrête de qu'on se recentre un peu sur nous même et qu'on cherche ce qui nous fait du bien avant tout.

  • Speaker #1

    Tout à fait c'est dur avec les réseaux sociaux mais on essaye ne perdez pas votre temps non non écoute je te remercie beaucoup pour cet échange. Ça m'a beaucoup aussi nourri et je prends beaucoup de plaisir aussi à faire ça. J'espère que ça s'est bien passé pour toi et je te dis peut-être à bientôt, notamment en vestiaire d'immobilier ou ailleurs sur d'autres sujets.

  • Speaker #0

    Merci Jennifer. Merci. et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site Internet.

Description

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Jennifer Paciello, pour qui l'immobilier est un sujet central. Vous allez comprendre pourquoi en écoutant la conversation.


Véritable multi-entrepreneuse dans des domaines variés (gestion d'image, beauté, architecture, etc.), elle se découvre très tôt une passion pour l'immobilier en feuilletant des magazines spécialisés tels que "Propriétés Le Figaro".

Les sujets que nous avons abordés :


  • Ses premiers investissements immobiliers

  • L'étape supérieure en travaillant sur un projet complet de rénovation et la création de plusieurs espaces

  • L'immobilier comme un levier financier et une activité parallèle à sa carrière professionnelle

  • Sa philosophie entrepreneuriale


Retrouvez plus d'informations sur ses activités en la suivant directement sur Instagram : : https://www.instagram.com/jenniciello/

https://www.eliteentreprendre.com/


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontées par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animé par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire, le podcast du Vestiaire de l'immobilier. Aujourd'hui, on a un épisode un peu particulier, un petit peu hors série, je dirais. On a la chance de recevoir Jennifer Paciello. Bonjour Jennifer.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Tu vas nous parler un petit peu de tout ce que tu fais, tu as un profil vraiment multi-entrepreneuse, ça va être je pense très enrichissant un peu sur le sujet, tu as monté différentes entreprises depuis maintenant plusieurs années dans l'univers de la mode, de l'image, sur du conseil aussi par rapport à ça, et aussi bien évidemment dans l'immobilier, on aime à dire ici que souvent l'immobilier est un peu le carrefour des réussites, donc je pense que tu vas nous partager un petit peu tout ça. j'aimerais comprendre Qu'est-ce qui a fait que tu es arrivée dans l'immobilier ?

  • Speaker #2

    Alors moi j'y suis arrivée à titre personnel. Alors je pense que j'avais une passion, moi je viens d'une famille peu aisée, donc je ne vivais pas dans des beaux endroits et j'adorais quand j'étais adolescente acheter un magazine, je ne sais pas s'il existe encore, ça s'appelait les propriétés Figaro, c'était un gros, à l'époque 10 euros, un peu d'argent de poche, j'allais acheter ça. Je feuilletais ces magazines et je rêvais à travers ces magazines de posséder ces propriétés, notamment une dont je me rappelle encore qui valait 7 millions. Je me disais, mais personne ne peut s'acheter ce genre de maison. Mais dans le magazine, il disait 150 pages et il y en avait beaucoup des propriétés comme ça. Donc, il y avait beaucoup de gens qui possédaient ces biens et ça me faisait rêver. Et quand j'étais plus jeune, on me demandait toujours, c'est quoi ton objectif dans la vie ? Donc il y a des gens, c'est des objectifs de carrière. Et moi, mon objectif, c'était d'avoir la maison de mes rêves. Donc l'immobilier est vraiment un sujet central dans ma vie. Et très vite, parce que moi, je suis quelqu'un de très matheuse, entre guillemets. Donc j'ai fait des petits calculs et il était hors de question que je sois locataire. Parce que pour moi, c'était jeter mon argent par les fenêtres. Donc en fait, dès que j'ai quitté la maison de ma maman... Eh bien, j'ai investi dans l'immobilier. Donc du coup, voilà comment je me suis retrouvée dans l'immobilier. Un premier bien qu'on a rénové parce que je ne trouvais rien qui me plaisait. Donc j'ai décidé d'acheter quelque chose de pourri, de retaper. À l'époque, je n'avais pas beaucoup d'argent. Donc avec mon ex-mari, on a fait tout nous-mêmes. Donc là, c'était à la dure. Et puis un jour, une opportunité, je tombe sur un bien dans le 7e, près de la rue Saint-Dominique. Il faut être parisien pour connaître, mais c'est un quartier qui est très proche de la Tour Eiffel et qui est juste sublime. C'est un des plus beaux quartiers de Paris, pour moi en tout cas. Et un bien incroyable est à vendre à un prix qui reste raisonnable, mais avec certains inconvénients à première vue. Donc beaucoup de mal à le vendre pour l'agence qui l'avait en mandat. Et c'était un... pas de bêtises, il devait faire 40 mètres carrés. C'était une énorme pièce, mais c'était dans un hôtel particulier, donc ça faisait 3,50 mètres d'auteur sous plafond et qu'une seule fenêtre. Et comme je pense que j'ai manqué ma carrière, j'aurais dû être architecte, j'ai commencé à élaborer des plans et donc c'était tellement beau que j'en ai fait un immense salon avec deux chambres dont une sur médecinine, un dressing, une salle de bain et une cuisine. Bref, le bien, c'est évidemment dans un hôtel particulier voir tout ce qui va bien. Donc on ne l'avait pas acheté si cher et on l'a revendu au bout d'un an parce que du coup on voulait plus grand pour nous. Et on a gagné un joli chèque à 6 chiffres dès la vente. Et là j'avais 23 ou 24 ans et donc c'est comme ça que mon goût pour l'immobilier, je me suis dit bah... Tu t'es dit... Et en plus c'était ma résidence principale donc pas d'impôt, c'est vraiment net. Et comme je pense que j'ai une âme d'entrepreneur, j'ai réinjecté, je n'ai pas gardé cet argent, je ne l'ai pas dépensé dans des sacs à main et des chaussures, pas à cette époque-là en tout cas. Et donc j'ai réinvesti avec mon ex-mari dans un autre bien, dans le deuxième, et rebelote, tout à refaire. Et entre-temps, j'ai développé d'autres choses dans ma carrière et l'immobilier est resté un peu ma passion et quelque chose que je fais. On the side, si on peut dire ça, mais bien que ça prenne quand même beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, donc plutôt de l'immobilier pour habiter dans un premier temps. Dans un premier temps. Après, tu faisais la sortie.

  • Speaker #2

    Après, j'ai plutôt monté mon parc immobilier. Là, par exemple, j'ai un bien à Meugeve. Pareil, il faut connaître Meugeve, mais j'ai un bien, vraiment, rue Charles-Fège. C'est une des rues les plus prisées, vraiment, en centre-ville de Meugeve, qui est sublime. Et après, je prends le temps de chercher les perles rares. C'est toujours des biens... où il faut rénover parce qu'en général je ne trouve même pas mon bonheur, bien que je pourrais permettre d'acheter certains biens non rénovés, mais je ne trouve même pas mon bonheur. Et donc j'achète souvent quand même à la base, il faut savoir, pour moi. Je retape pour moi, donc je fais des choses à mon goût. Et en fait, une fois que le bien est fini, je me lasse, ou je ne sais pas, je sens bien perdre son intérêt.

  • Speaker #1

    Tu passes à autre chose.

  • Speaker #2

    Soit je le revends, soit je le mets en location, et au final je n'en profite pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à ça. Quand on fait un bien, on peut avoir son image, tout l'aspect décoration, bien évidemment. Parfois, il y a un peu des parties prises. C'est compliqué, ça.

  • Speaker #2

    C'est moins rentable. Si j'étais vraiment dans le mindset du business immobilier, je ne mettrais pas de marbre, par exemple. En tout cas, ça dépend sur quel gars tu as envie de se placer. Mais au final, c'est quand même ce qui m'a permis de vendre très, très bien mes biens. Et après, il faut croire que j'ai bon goût parce que... Par exemple, mon premier appartement dont je vous parle à Paris, l'acheteur a demandé à racheter mon appartement tel quel, meublé, c'était peut-être. Donc, il a racheté tous nos meubles.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Donc, voilà, il faut croire que j'ai un peu de goût.

  • Speaker #1

    C'est bien, mais c'est toujours une partie prise de risque là-dessus, mais pour avoir le côté coup de cœur aussi. Il faut qu'on puisse se projeter dans l'environnement. Moi, je suis assez aligné avec ce que tu dis par rapport à ça. Une autre question aussi qui me vient comme ça, comme tu as fait plusieurs opérations, c'est quoi un peu ta technique pour trouver un bien ? soit d'exception, bien avec du potentiel.

  • Speaker #2

    Ce qui est assez drôle, c'est que tout le monde me dit où tu trouves tes biens. Vraiment, c'est improbable. Je les trouve sur ce loger, le bon coin. Franchement, il n'y a rien d'extraordinaire. Je ne fais quasiment pas d'off-market. Je pourrais avec mes relations aujourd'hui, mais j'ai déjà un métier à temps plein. C'est vraiment une partie passion pour moi. Donc c'est au petit bonheur la chance. D'accord. Je ne sais pas si vous connaissez Marseille. Il y a un quartier, je ne suis pas une grande, grande fan de Marseille. L'Olympique de Marseille, oui, mais je ne pourrais pas le dire. Mais c'est une ville dans laquelle j'aime tellement Paris, la ville de Paris. C'est vrai que j'ai du mal à me projeter dans les appartements marseillais. D'accord. Mais il y a un quartier qui s'appelle Les Goudes. Si je ne dis pas de bêtise, si je le prononce bien.

  • Speaker #1

    Attention parce qu'on a un membre du club qui a une agence d'architecture à Marseille. il saura corriger.

  • Speaker #2

    Une petite maison de pêcheurs, c'est magnifique, la vue est sublime. En ce moment, je flâne sur le bon coin là-dessus, j'ai déjà trouvé deux jolies opportunités. Le problème, c'est que ça part très vite, là-bas, c'est vraiment très demandé. Normalement, c'est même des maisons qui se donnent en famille, un petit peu en héritage. tellement c'est des biens rares, mais voilà, j'ai des petites lubies comme ça d'endroits à certains moments de ma vie. Et puis après, je cherche jusqu'à tomber sur la perle. Et une fois que je l'ai, je m'accroche. Je fais les négociations, je lâche rien et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que t'es quand même passionnée. Oui, oui. Et si on y revient, il y a un fil conducteur par rapport à tout ça.

  • Speaker #2

    Je raconte ça, ça a l'air facile, mais faire des travaux...

  • Speaker #1

    Oui. C'est compliqué.

  • Speaker #2

    Avec tout ce que j'ai à gérer à côté, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais il y a plein d'aléas dans les travaux, surtout en plus après si tu fais un peu de grosse œuvre.

  • Speaker #2

    Alors au tout début, je faisais que de la réno, on va dire décoration d'intérieur. J'ai fait ça sur un bien et tous les autres biens, je suis partie dans le grosse œuvre. Alors à Paris, c'est un casse-tête avec les syndicats de copropriété. Alors maintenant, je suis devenue une experte là-dedans. Mais je trouve qu'à Paris, il y a vraiment un microcosme sur ça. C'est très difficile. Quand même s'en rendre compte, on se lance dans du gros oeuvre dans des appartements parisiens, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Déjà pour se garer ?

  • Speaker #2

    Déjà pour se faire le déclarateur. C'est vraiment très compliqué. Et après, j'ai fait des maisons et là j'ai trouvé tout beaucoup plus simple finalement, parce que j'ai pas besoin de demander beaucoup d'autorisation à part être ok avec le PLU et respecter quand même les règles. en vigueur dans la ville où vous achetez. Mais par contre, j'ai découvert, en bonne parisienne que je suis, les travaux extérieurs. Et là, je suis passé à un niveau... Là, c'est stratosphérique. Là, quand on parle de 3 hectares à terrasser, c'est très compliqué. Et j'ai sous-estimé ma capacité d'endurance à vivre dans la boue. Donc voilà, il faut être passionné.

  • Speaker #1

    Tous les gens qu'on reçoit ici qui nous parlent de ça, le point commun, bien évidemment, la passion, la curiosité aussi, je pense, sur tous ces sujets.

  • Speaker #2

    La curiosité, je pense surtout qu'il faut bien s'entourer sur des gens compétents. Parce que moi, je suis quelqu'un de très curieuse, mais je n'ai pas la connaissance, je n'ai pas fait 20 ans d'études. autour de l'immobilier. Donc moi, j'ai quand même des spécialistes sur chaque domaine et je m'entoure d'un avocat urbanisme. Par exemple, à Rexan-Provence, il y a beaucoup d'urbanisme dans la ville, beaucoup de règles d'urbanisme, pardon. Et donc, voilà, il faut avoir des gens compétents, dont c'est le métier dont ils connaissent, dont voilà, moi j'attends en tout cas d'eux de me donner de la connaissance que je n'ai pas. Parce qu'on a beau être curieux, parfois on peut ne pas penser à... Typiquement dans le professionnel, parce que j'achète aussi des biens professionnels. Souvent, les professions, on ne pouvait pas exercer dans tous les locaux. Bien sûr. Je l'apprends au fur et à mesure, mais parce que je suis entourée et qu'on me dit, attention, ton offre, elle est géniale, mais là, en l'occurrence, un libéral ne peut pas travailler dans un local à usage commercial. Des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Est-ce que tu dirais qu'il y a un lien avec tous tes business et l'immobilier ?

  • Speaker #2

    L'esthétisme ? Pour moi, le beau est important, le bien, le paraître, le bien-être. Alors, pas le paraître dans le sens matérialiste, mais pour moi, me sentir bien dans ma maison est hyper important. Je crois beaucoup aux énergies, donc je crois que vraiment l'esthétisme, c'est le liant de tout ça. J'aime les beaux endroits, j'aime les belles choses, j'aime… Je lance là une… Ok. encore une nouvelle marque, qui s'appelle Nomana Home.

  • Speaker #1

    Oui, tu m'as en parlé.

  • Speaker #2

    Qui, en fait, est une marque qui va mettre en avant des artisans, et donc du mobilier et de la décoration. J'ai une passion qui me vient de l'hôtellerie de luxe pour l'art de vivre et la vaisselle, notamment, parce que j'ai été quand même mariée pendant longtemps à un chef, un grand chef. Donc, c'est vrai que j'aime recevoir chez moi et j'aime avoir de la belle vaisselle. Quand on pense les collections, etc., tout doit être pensé dans l'esthétisme, mais aussi dans le fait de se simplifier la vie. Et c'est pareil pour ma marque de beauté. C'est pareil quand je pense à un appartement. Il faut qu'il y ait un flux. Les petites pièces biscornues, tout ça, ça ne doit pas être pratique, utile, convenir à la vie moderne et à nos vies suractives.

  • Speaker #1

    Et comment tu t'y prends pour faire ça ?

  • Speaker #2

    Sur quel domaine ?

  • Speaker #1

    Typiquement, on parlait du volet esthétique, se sentir bien dans une maison, dans un habitat.

  • Speaker #2

    Dans une maison, je sais qu'il y a des gens qui sont très partisans du feng shui, etc. Donc moi, je connais les règles, je ne vais pas dire que je les applique parce que ça serait mentir. Pour moi, l'esthétisme, il est quand même propre à chacun. Ce que moi, me fait me sentir bien, dans une belle énergie, n'est pas forcément ce qui correspond par exemple à mon compagnon. Mais comment ça nous incouple les femmes, c'est le dernier mot. Oui, c'est vrai. Mais je vois bien que moi, j'aime les choses à la fois épurées, j'aime tout ce qui est naturel. Donc, je n'aime pas tout ce qui a trop de transformation, le plastique, tout ça.

  • Speaker #1

    C'est tout brut.

  • Speaker #2

    Voilà, j'aime...

  • Speaker #1

    Brut, épuré.

  • Speaker #2

    Brut, épuré et en même temps j'aime les pièces d'artisan qui prennent du temps. Je préfère avoir moins de mobilier chez moi mais des belles pièces de grands designers. Donc là je parle à titre personnel, je ne mets pas ça dans les biens que je mets en location. Mais même dans les biens que je mets en location, que parfois je meuble avec du IKEA, j'aime aussi meubler avec des choses que je trouve sur le bon coin. Pour moi, les objets ont une âme. Je suis sensible à ça, c'est que c'est un truc féminin.

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des garçons sensibles. Moi, à titre personnel, c'est vrai que ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Mais je crois qu'il faut de tout pour faire un monde. La complémentarité nourrit sur tous les projets. Par exemple, les bureaux aussi, là où on se trouve, la table sur laquelle on est, je n'aurais jamais acheté une table comme ça. C'est un des associés qui a dit non, Julien. C'est important, on va recevoir des gens.

  • Speaker #2

    Moi je suis sensible à ça.

  • Speaker #1

    Voilà, figure-toi que cette table, quand on l'a reçue, ils nous ont fait un accro juste là, dans la livraison. Bon, mais Florent, il était un des associés. Mais c'est compliqué, c'est compliqué pour le faire repartir tout ça. Mais on est très contents de ça, pour montrer la différence de perception. Je lui fais un petit clin d'œil, je pense qu'il ne m'en voudra pas à Florent sur ces sujets, mais je pense que c'est primordial même de faire ça. Après, on peut le faire aussi avec un budget restreint.

  • Speaker #2

    C'est ça qui est... Quand je dis des belles pièces de designers, il y a des designers pas connus du tout qui font des choses de ce que... On les appelle artisans, mais c'est tout le temps dans certains... Pour moi, ils mériteraient d'être connus comme des artisans designers. Mais il y a des artisans qui sont capables de vous produire des pièces sublimes. à moindre coût et vous n'aurez pas la même chose chez votre voisin. Moi, l'inconvénient d'Ikea, je trouve juste que c'est que la maison devient identique pour tout le monde et on perd l'âme d'une maison, d'une famille. Je suis vraiment sensible à l'esthétisme et c'est pour ça que dans toutes mes marques, les packagings sont importants, le discours est important aussi. Après, je suis... Je suis une communicante, donc forcément le discours est important, mais on oublie à quel point le beau fait du bien à notre âme.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Je vais méditer sur ça. Parce que non, non, mais il faut que je travaille moi sur ça et tu as raison de le souligner.

  • Speaker #2

    Ça serait rentir. Quand j'ai commencé ma carrière, je travaillais tellement, j'en parle d'ailleurs dans mon livre, je travaillais tellement que j'avais peu de temps à consacrer à ma maison. Et je me suis rendu compte que quand je rentrais dans un chaos, parce que je ne prenais pas le temps de défaire mes valises, donc j'avais beaucoup de valises qui restaient dans ma chambre, et que je ne prenais pas le temps de vider, j'avais la chance d'avoir un dressing qui me permettait de vivre sur plusieurs semaines sans laver mes affaires, sans les sortir. J'avais un rythme tellement soutenu. J'ai un peu honte aujourd'hui, mais c'était vraiment le chaos dans ma maison. Et en fait, depuis que je prends le temps, que ma maison soit plus épurée, rangée alors j'ai un petit garçon on se calme, c'est pas rangé etc quand je dis rangé au moins je laisse pas traîner mes valises pendant 3 mois dans un coin et en fait on se sent beaucoup plus légère parce que mine de rien c'est quand même une charge mentale même si on a l'impression de l'avoir oublié dans un coin d'une pièce on sait qu'on doit la vider et en plus ça... rentrer dans une maison en désordre, en tout cas aujourd'hui, je me rends compte à quel point c'est oppressant. Donc d'où le fait que maintenant, j'essaye de garder les choses très ordonnées. Et pourtant, je suis quelqu'un de très psychorigide, mais pendant longtemps, je ne l'étais pas dans mon appartement ou dans ma maison.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir sur une opération typique que tu peux faire animaux, c'est quoi la chose que tu préfères faire ?

  • Speaker #2

    Les dessins. La partie, alors j'aime bien la négociation, mais au bout d'un moment, vous connaissez tous les leviers. Même les agents immobiliers, vous les voyez venir à 1000 kilomètres et tout. Donc ça, ça m'amuse de moins en moins. J'aime aller straight to the point. Je vous dis mon prix, vous prenez, vous ne prenez pas, mais on ne va pas commencer à tergiverser. Ce sera ce prix-là ou de toute manière, je n'irai pas. Et du coup, la partie vraiment archi... architecture, repenser les pièces, trouver l'inspiration, créer l'âme de la pièce. On en revient toujours à la même chose. C'est vraiment la partie que je préfère. Et après, le reveal. Après les travaux, le reveal.

  • Speaker #1

    Les yeux bandés.

  • Speaker #2

    J'aimerais bien faire ça, mais je viens tous les jours quasiment. Je m'en dis pas tous les jours, mais une fois par semaine, le bandeau ne marquerait pas avec moi.

  • Speaker #1

    Et les finitions.

  • Speaker #2

    Les finitions, c'est la partie la plus difficile. C'est-à-dire que le gros œuvre est presque facile, on voit l'avancement, etc. Et moi, je suis d'ailleurs, si mes ouvriers écoutent ce podcast, ils vont rigoler, mais je suis exigeante sur les finitions. Et le problème, c'est qu'on n'a pas tous le même sens du détail. Et c'est là où c'est très compliqué, parce qu'il y a des choses que moi, je vais demander, qui leur ressemblent à mes ouvriers. C'est beau, là, Madame Jennifer. Madame Jennifer, c'est très beau, là. Qu'est-ce qu'il ne pouvait pas ? Moi, j'ai travaillé six ans dans l'hôtellerie de luxe. Et donc, c'est vrai que j'ai envie d'avoir le même niveau de finition chez moi. Bien sûr. Sauf que si vous n'avez pas un ouvrier en face qui a ce sens esthétisme, ce sens du détail, c'est très compliqué. On ne se comprend pas. Pour lui, c'est très beau. Et pour vous, ce n'est pas fini.

  • Speaker #1

    Et tu aurais un exemple ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai des exemples sur les plaintes. parce que je pensais je pensais aux plaintes mais plein pour moi c'est un truc crédit victoire donc maintenant je ne prends plus de MDF à peindre parce que jamais exactement j'aime pas par exemple dans cette pièce il n'y a pas de finition au silicone donc ça me dérange mais du coup la solution c'est au rack décor, ils ont des très belles plaintes déjà il y a juste à les coller, faire une petite finition silicone et au moins c'est parfait

  • Speaker #1

    Voilà. On va te solliciter. Non mais les finitions, c'est très important aussi.

  • Speaker #2

    à refaire peindre notre cheminée et le peindre je le vois très habile certes mais peindre sans scotch je peux mourir et j'ai dit mais en plus on avait une démarcation entre deux murs avec une ligne qui devait être droite et il faisait ça au pinceau à main levée j'ai dit non en fait vous me mettez un scotch même si la ligne est à peu près droite ça n'est pas la même finition qu'un trait nickel t'as pas dit non mais ça c'est mon job ça Vale. Il m'a surtout dit, mais ne vous inquiétez pas, Madame Jennifer. Regardez, j'ai la technique, mais ce n'est pas aussi parfait, entre guillemets.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, par rapport à toutes les opérations que tu as faites, tout ce que tu vois aussi un petit peu, parce que tu es finalement sur le terrain, tu es connectée aussi à tout ça. Qu'est-ce que tu perçois comme transformation sur l'immobilier, peut-être de manière générale, aussi peut-être sur la manière d'habiter ? parce qu'on voit que C'est en train un peu aussi de changer, d'évoluer. J'aimerais bien avoir ton avis là-dessus.

  • Speaker #2

    Mon premier avis, c'est qu'avoir l'immobilier, c'était quand même destiné à des initiés, à des gens très professionnels. Aujourd'hui, je trouve qu'avec les réseaux sociaux, des gens « lambda » peuvent s'y intéresser, peuvent s'y mettre et peuvent également en faire leur métier. L'histoire. Pas que comme moi, on the sign, mais vraiment vivre que de ça. Merci. Donc, j'aime beaucoup cet aspect-là. À l'inverse, pareil, les réseaux sociaux ont un peu terni. Je trouve qu'il y a trop de gens qui disent « c'est facile, venez, on va aller gagner plein d'argent » . Il y a eu une mode à un moment, « je suis devenue millionnaire » .

  • Speaker #1

    Il y en a toujours. Ça,

  • Speaker #2

    ça dérange un peu parce qu'à l'inverse, c'est des gros risques l'immobilier. Il y a des gros enjeux et les gens l'oublient. Et quand on est trop, trop novice, il y a quand même plein, plein de contrats quand on achète, quand on finira. et voilà il ya des gens à l'inversé qui peuvent perdre beaucoup à se lancer dans un projet donc moi je suis plutôt du genre à dire il faut y aller mais en fait à chaque fois qu'on se lance dans quelque chose faut quand même maîtrisé c'est pour ça je vous dis s'entourer de professionnels dont c'est le métier un bon avocat un bon notaire ça coûte peut-être plus cher au départ mais au moins vous allez sur une voie plus stable que tout penser vraiment à corps perdu juste parce que vous avez vu trois réels instagram qui vous dit que c'est hyper facile que vous avez acheté acheter 50 000 une grange. que quatre ans plus tard, vous l'avez revendu un million et que c'est génial, etc. Ce qu'ils ne disent pas, c'est tout ce qu'il faut faire pendant ces cinq ans pour que cette orange à 4 000 euros devienne un petit chèque à un million. Donc ça, c'est la première chose que je trouve.

  • Speaker #1

    Accessible.

  • Speaker #2

    Voilà. Ça a ouvert les portes à des non-initiés. Après, sur la partie plus technique, je pense qu'on va tendre vers des habitats éco-responsables. moi je suis assez partisan de cette vision-là de l'habitation. Et en même temps, j'adore tout ce qui est ancien, tout ce qui a une âme. Je reviens toujours à ça, mais j'aime me dire qu'il y a une histoire dans un lieu, qu'on se le transmet de génération en génération, même si les frais de succession sont très élevés. Donc, je n'ai jamais acheté dans du neuf sur plan ou des choses comme ça, parce que moi, je trouve que c'est trop froid. pour moi mais en même temps tout ce qui se fait aujourd'hui chez les promoteurs dans le neuf il ya plein de choses que je trouve fabuleuse il ya encore plein de choses qu'on peut faire notamment sur la récupération des eaux usées il ya vraiment des choses incroyables qui peuvent être faits dans une ville comme paris c'est quasi impossible selon moi donc toutes ces nouvelles règles de dpe tout ça pour l'application pour moi ça me paraît compliqué et puis ça va vraiment mettre en danger les les faibles revenus entre guillemets c'est toujours les mêmes qui vont qui vont s'en sortir Donc ça, ça me dérange un peu. Ça va un peu créer des grosses différences sociales et que du coup, les gens qui avaient mis des années à être propriétaires se retrouvent à devoir peut-être vendre parce qu'ils ne vont pas pouvoir faire les travaux pour pouvoir continuer à louer leurs biens, etc. Donc ça, c'est des points qui me dérangent un petit peu, même si dans le fond, je pense que c'est ce qu'il faut faire. Il y a un moment, il faut qu'on s'intéresse à l'écologie. Il faut qu'on s'intéresse à nos émissions. Pour moi, la transition doit être un peu plus mousse pour que tout le monde puisse s'y retrouver.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'intègre concrètement dans les projets que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors en dehors de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    Non, là par exemple, tu as des opérations qui sont en cours. Est-ce que tu essaies d'intégrer ça ? Ça te démarche ?

  • Speaker #0

    Je chèque quelque chose à rénover. Donc quitte à le rénover dans mon budget, là par exemple sur Meugeve, tous mes murs ont été doublés pour favoriser l'isolation. Donc j'ai un très bon DPE sur ce bien. Sur Paris, c'est un peu plus compliqué. Tout est compliqué sur Paris, notamment parce que oui, on peut faire les travaux, mais dès que vous touchez au mur porteur, vous devez quand même en parler à la copropriété. Et donc, vous pourriez le faire de l'intérieur, mais vu le prix au mètre carré d'un bien à Paris, doubler par l'intérieur, c'est perdre le mètre carré. Et en plus, très honnêtement, ce n'est pas seulement mon appartement, si je le refais,

  • Speaker #1

    qui va être un peu plus...

  • Speaker #0

    Donc pour moi ça doit être pensé dans un ensemble et donc je sais pas si la loi va persister parce que je sais qu'ils sont quand même dans les discussions. A priori certaines villes seraient un peu exonérées, en tout cas reportées dans l'application des lois. Mais non, je pense que quand même l'avenir dans l'immobilier, ça va être les petits génies qui vont arriver à faire des immeubles et des maisons en autosuffisance, parce que tout augmente, l'électricité augmente. Donc voilà, pour nos enfants pour demain, je leur souhaite d'avoir des beaux projets immobiliers dans des maisons qui leur permettent de ne pas être dépendants d'une industrie et d'une politique.

  • Speaker #1

    Oui, c'est en tout cas, je pense aussi quelque chose qu'il faut prendre à bras le corps. Après, il y a des problématiques, comme tu l'as dit. Je peux te donner un exemple. Nous, ce qu'on a aujourd'hui, on fait beaucoup d'isolation par l'extérieur. En fait, on est en train de se rendre compte qu'une isolation par l'extérieur, les murs ne respirent plus. Donc, il y a des problématiques après de champignons, de bactéries qui arrivent. Donc, c'est quand même, l'intention est bonne et louable, bien évidemment. Mais nous, pour être aussi connecté avec tout le secteur sur ces sujets. Parfois, il y a des...

  • Speaker #0

    Les idées nordiques sont beaucoup plus développées parce que même dans notre manière de faire l'isolation, que ce soit avec de l'haleine, il existe aussi des choses qu'on a perdues d'antan, avec des choses beaucoup plus naturelles, beaucoup plus... Là, dernièrement, je regardais, si vous brûlez du bois, par exemple, on savait que ça permettait d'être un peu moins inflammable, mais a priori, ça a aussi d'autres propriétés. Et en fait... Tout ça mis bout à bout, je pense qu'on manque de connaissances ou qu'on a peut-être perdu, qu'on va retrouver. Mais les pays nordiques sont beaucoup plus développés sur ces techniques pour pouvoir isoler de manière éco-responsable, sans utiliser des produits.

  • Speaker #1

    Il y a plein de techniques là-dessus. On a aussi une personne de notre réseau qui a carrément remonté toute une filature sur de la laine de brebis. qui était du déchet, qui en fait a des vertus d'isolation, de paillage. Alors c'est magnifique, mais tu te rends compte qu'après, pour la prescription et pour vendre, il y a tout un écosystème. Il y a aussi du lobbying pour faire en sorte que ce n'est pas forcément encouragé, alors que c'est du bon sens.

  • Speaker #0

    C'était vraiment ça. Récemment, j'avais aussi une jeune entrepreneuse qui a une idée géniale, c'est de récupérer tous les invendus. de textile, qui est quand même le textile est un des plus gros aujourd'hui sur notre planète. Et en fait, elle broie tout. Elle a créé un espèce de mélange et elle fabrique. Alors au début, elle fabriquait des meubles, puis maintenant, elle fabrique des briques qui, elle s'est rendu compte que c'était un très bon isolant. Il y a plein, plein de jeunes ingénieurs design, peu importe le nom qu'on leur donne, qui, je pense, vont nous trouver des solutions pour pour l'avenir et pour que notre habitat devienne aussi bon pour notre planète que nous, on ne peut pas l'être.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Alors, tu sais, le podcast qu'on a, c'est vraiment l'analogie autour du vestiaire, un vestiaire de sport notamment. Ça peut être un vestiaire aussi, bien évidemment, pour s'habiller. Souvent, dans le vestiaire, parfois, on a des petites phrases un peu qui nous marquent ou des moments un peu... Peut-être un peu suspendu ou d'exception, je dirais. Est-ce que toi, tu as quelque chose qui te revient un peu en mémoire par rapport à ça et que tu souhaiterais nous partager ? Bien évidemment, dans le contrôle.

  • Speaker #0

    Alors moi j'ai jamais fait de sport collectif du basket mais j'allais pas me vestir parce que j'étais très pudique. Donc l'analogie que je pourrais faire, elle me viendrait plutôt d'un ami humoriste qui m'a dit un jour que pour atteindre le paradis, il fallait qu'on atteigne l'enfer. Et je trouve ça assez prêt dans l'immobilier, puisque en tout cas, quand on fait de la rénovation, avant d'atteindre le Graal et le bien de nos rêves, on atteint l'enfer. C'est-à-dire que moi, je me suis retrouvée à présenter des projets à ma mère. J'ai cru qu'elle allait faire une syncope, parce qu'au final, je ne gardais que les murs porteurs. Et donc là, ça fait peur quand les gens se disent « Mais dans quoi elle se lance ? » Quand vous retrouvez qu'il n'y a plus d'électricité, plus d'eau, que vous changez toutes les pièces de place. que vous allez devoir aller en dessous de la maison pour pouvoir refaire toute la tuyauterie, etc. Mais voilà, ça permet à un moment d'attendre le paradis.

  • Speaker #1

    À méditer aussi là-dessus. Il y a toujours une part de risque. On en a parlé. Est-ce qu'il y a un sujet en particulier que tu voudrais aborder sur ce que tu fais ? Ça peut être aussi ton livre qui va peut-être se retrouver ici bientôt.

  • Speaker #0

    Le 13 juin, je ne sais pas quand le podcast sera diffusé.

  • Speaker #1

    Ça va sortir, je pense, avant. Peut-être un poil après, ça dépend.

  • Speaker #0

    C'est un livre qui sort, comment le décrire tellement ? J'y ai mis de tripes dedans. Ça m'a semblé beaucoup plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais c'est un livre sur l'entrepreneuriat. Moi, j'ai fait une dépression quand j'étais plus jeune. Le travail m'a sorti de ma dépression. Donc je sais qu'on vit dans un monde où les gens n'aiment pas forcément leur travail, ou en tout cas ne se sentent plus bien là où ils sont. Ils ne trouvent plus le but et le sens du travail, comme ce fut le cas à une époque. Ça devient presque alimentaire pour beaucoup d'entre nous. Et du coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal, parce que moi, dans ce monde-là, le travail m'a permis de donner un sens à ma vie, une raison de lever le matin, etc. Et en fait, je donne dix conseils que j'aurais aimé avoir. Moi, je ne viens pas d'une famille d'entrepreneurs. Je me suis faite toute seule et on est dans un monde où la sororité n'est pas à la mode. Enfin, si, il est à la mode dans le terme, mais pas dans la pratique. Et du coup, c'est vrai que voilà, c'est des conseils que je pourrais donner à ma petite sœur, si j'avais une petite sœur ou à ma fille, Sainte. Et donc, avec des exemples concrets. et des exercices à pratiquer parce que c'est bien beau de vous donner des conseils, mais si au final vous ne les appliquez pas dans votre vie, ça n'a aucun intérêt. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Vous avez besoin d'un petit peu de deux ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, le premier conseil le plus important, et je l'ai un peu déjà donné dans celui-ci, c'est l'entourage. Dans l'entrepreneuriat, il faut savoir qu'il y a peu de gens qui vous soutiennent et encore moins vos amis. En fait, c'est compliqué quand vous êtes… avec beaucoup d'ambition. Et l'ambition, ce n'est pas forcément l'argent, parce qu'on associe souvent l'entreprenariat à l'argent, au succès financier. Mais pour ma part, il n'était pas là. J'étais vraiment en quête d'une raison de vivre et le travail m'a donné cette raison de vivre. Et en fait, les gens qui vous entourent, quand vous réussissez, il y a une espèce de... perception de vous qui change puisque vous êtes dans l'esprit des gens à un certain endroit à un certain endroit un certain endroit de y rester parce que eux restent à cet endroit parce qu'ils ne prennent pas forcément les mêmes risques que vous n'ont pas forcément envie de se lancer dans le grand bain comme vous et en général ces gens là vous tire vers le bas donc l'entourage il est primordial dans la réussite de quelqu'un qu'elle soit professionnelle amicale Voilà, il faut vraiment s'entourer de gens qui vous veulent du bien et ce n'est pas toujours évident de les repérer. Donc, par exemple, il y a un petit exercice dans le livre pour essayer de voir dans l'entourage qui nous entoure. C'est un peu une répétition, mais dans notre entourage qui nous veut vraiment du bien. Et il y a des études, il y a une phrase à la mode qui dit que c'est comment... On est la moyenne des cinq personnes qui nous entourent. Tu te prases un peu la mode.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord avec ça. Si tu comptes que des gens qui ne sont pas de bonne humeur, ça influence ton comportement.

  • Speaker #0

    Il y a une étude qui a été réalisée par Harvard. Eux, ils n'ont pas simplifié ça avec cette frappe-là, mais ils expliquent clairement que quand vous êtes dans un groupe avec plusieurs individus, Bye, mon petit. Merci. aiment se cultiver, lire des livres, ça va vous donner envie de lire des livres, vous allez vous inspirer d'eux et ça vient en fait de quand on est enfant, on le voit chez les enfants, tout est fait par mimétisme. On a l'impression que en tant qu'adulte on ne fait pas ça, on ne reproduit pas ça, mais en fait inconsciemment on a tendance à mimer aussi les gens qui nous entourent. Donc si vous êtes entouré de gens qui qui entreprennent, qui ont une énergie débordante, ça va vous insuffler cette énergie et vous donner envie d'entreprendre et de donner le meilleur de vous-même. Alors que si vous êtes entouré de gens tous les matins qui vous disent « Ah non, mais t'es folle de te lancer là-dedans. » Donc voilà, un des conseils pour moi, clé dans notre vie, c'est notre entourage, dans les gens qu'on prend pour nous aider à...

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    On accepte notre entourage.

  • Speaker #1

    On peut choisir. On ne choisit pas sa famille. Se l'entourage, on peut se construire son... Un petit cocon, je suis d'accord avec ça.

  • Speaker #0

    C'est un bel bateau, mais il y a beaucoup de gens qui l'oublient.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça c'est le premier. Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    C'est un des conseils. Après, je rentre dans les détails. J'ai fait 300 pages, j'ai un peu s'accrocher quand même. Mais un autre, le pouvoir du nom. Moi, j'ai pendant longtemps eu un vrai sujet avec ça parce que j'ai tendance à vouloir... Dire oui à tout, à tout le monde et être présente pour tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, il y a ce qui s'appelle le biais de la cohérence. Comme les gens ont l'habitude de vous entendre dire oui tout le temps, le jour où vous dites non, vous devenez une affreuse personne. Une personne horrible qui a bien caché son jeu, etc. Sauf que les gens vont toujours plus loin dans leurs besoins et leurs demandes. Et si le jour où vous avez le malheur de poser une limite, parce que ça y est, vous avez atteint vraiment vos limites, Vous devenez un méchant, une personne qui est horrible ou égoïste ou peu importe, suivant le sujet. Alors que quelqu'un qui dit non tout le temps, le jour où il va dire oui, on va dire « bah tu vois, tout le monde dit qu'en fait il est très cool, il est capable » . Et ça c'est quelque chose qui pendant longtemps était compliqué à gérer pour moi, surtout là pour le coup ça marche dans tous les domaines de notre vie, qu'on soit salarié, entrepreneur, même dans notre vie de couple. Et en fait, il faut savoir dès le début d'une relation avec quelqu'un, imposer, faire comprendre ses limites, parce qu'en fait, ça devient après... Pour eux, c'est normal que vous disiez oui, et si vous dites non, il y a une espèce d'incohérence, en tout cas, elle est perçue comme ça. Et donc, comme si c'était un changement de comportement, alors c'est juste que vous avez simplement posé une certaine limite, parce que vous ne pouvez pas non plus vous perdre dans ce besoin de dire oui à chaque fois.

  • Speaker #1

    On a un temps qui est limité. Choisir, c'est renoncer. On ne peut pas tout faire, tout entreprendre. Moi, je me sens aussi concerné un peu par ce que tu dis sur le sujet. D'ailleurs, dans le club pour entrepreneurs que tu as lancé, il y a cette brique aussi immobilier ?

  • Speaker #0

    Alors nous, justement, comme il y a beaucoup, beaucoup de... l'association, le club, autour de l'immobilier. On en parle évidemment parce que quand on a la trésor dans une boîte qui fonctionne, ça devient vite un sujet avec les montages fiscaux. Mais on n'en a pas fait notre... Moi, je veux surtout aider avec Elite Entreprendre, je veux surtout aider des gens qui ne savent plus par où commencer. Qu'est-ce qui fait la différence du boulanger de quartier à Marie Blachère ? Alors, je ne dis pas que... Marie Blachère fait de l'excellent pain ou des bons, mais en tout cas, d'un point de vue d'entrepreneuriat, si on regarde le succès entrepreneurial, voilà, il a su se développer, il a su s'agrandir, il a su développer...

  • Speaker #1

    C'est un empire.

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui, plus qu'un empire. Alors, les Parisiens connaissent très peu,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un truc... Oui, moi, je connais de par la province, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui fait la différence ? Et en fait, parfois, ce n'est pas grand-chose. Et c'est notamment l'automatisation. des process, c'est pareil pour quelqu'un qui n'arrive pas à gérer plusieurs Airbnb, qui n'arrive à en gérer qu'un, parce qu'au bout d'un moment, il faut savoir automatiser. Et en fait, pendant longtemps, j'ai acquis certaines connaissances qui me semblaient évidentes, donc je ne comprenais pas que les gens ne le fassent pas. Et en fait, ce qui est évident pour moi n'allait pas forcément pour les autres. Je trouve que transmettre son savoir... Au bout d'un moment, on va tous mourir. Et si on peut tous s'entraider, ça sera meilleur, je pense.

  • Speaker #1

    Non, non, tout à fait. C'est un club qui fonctionne... C'est quoi ? C'est une adhésion ? Comment ça marche ?

  • Speaker #0

    C'était adhésion. On a reçu beaucoup de demandes. Je suis tombée enceinte. Je ne peux pas être présente. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est du présentiel.

  • Speaker #0

    Alors, on a des soirées, on a des workshops, des conférences qui sont destinées à nos membres. Mais du coup, on n'a pas fait l'adhésion. Et pour le moment, on fait du coup beaucoup de consulting. C'est-à-dire que là, on prend les dossiers. On peut aider aussi parce que de par mon réseau, j'aide aussi. Par exemple, j'ai une entreprise qui me propose, là, j'ai reçu il n'y a pas très longtemps, des jeunes qui veulent se lancer dans un concept que je ne citerai pas, mais dans la restauration mais il cherchait à lever des fonds donc voilà après c'est de la mise en relation j'ai des contacts qui ont pas mal d'argent à placer et aujourd'hui ils cherchent des projets un peu rentables donc nous on étudie un petit peu en amont le bilan de

  • Speaker #1

    la société etc puis après on fait des mises en relation des choses comme ça c'est vraiment stylé on a une équipe qui est à Monaco qui gère ça et c'est que il y a une partie en ligne ? Mais après, c'est en fait des événements physiques qui se font à Monaco ?

  • Speaker #0

    Non, enfin, entre Paris et Monaco, entre Provence, nous, on n'est pas, je ne me ferme pas, j'ai un très gros réseau parisien, mais je me rends compte qu'en province, et c'est d'ailleurs ce que la plupart des gens que je rencontre en province me disent, en fait, dans les provinces, il ne se passe pas grand-chose, en tout cas, il n'y a pas le même souffle. Il y a beaucoup d'entrepreneurs, pour le coup, parce que plus vous êtes en province, plus il y a de... petite structure, PME, comme on dit. À Paris, c'est surtout des grands groupes, ou des gros, voilà, on est déjà sur du gros level, on va dire. Et en fait, les entrepreneurs adorent faire des réunions avec d'autres entrepreneurs pour parler des problématiques. Il n'y a rien de plus bénéfique que de se rendre compte qu'on n'est pas tout seul et qu'on a tous les mêmes galères, tous les mêmes sujets. Et en fait, il existe quand même déjà beaucoup de clubs. C'est le truc un petit peu à la mode. Mais pour avoir participé à certains d'entre eux, je trouve ça en fait très vide, très superficiel. En fait, on ne rentre jamais vraiment dans le concret du sujet. C'est plus du relationnel. Et puis, c'est limite si vous n'avez pas un badge sur votre veste et puis suivant votre statut social.

  • Speaker #1

    Ça ne fait pas mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai un peu du mal avec ce...

  • Speaker #1

    Tu penses au béni ?

  • Speaker #0

    Je ne citerai pas,

  • Speaker #1

    mais je pense à... Oui, il y a plein de clubs qui font ça, mais...

  • Speaker #0

    Voilà. Je l'aime à l'ancienne, comme le Rotary Club, ou ces choses-là.

  • Speaker #1

    Par en ronde.

  • Speaker #0

    Mais c'est ma génération. Ça correspond à une ancienne génération. Ma génération, en tout cas, on a envie de dynamisme, on se rend compte qu'on fait la fête avant tout, et puis en plus, on peut aller se parler de problèmes physiques. Et puis parfois, on crée des liens même plus forts que ce qui était initialement prévu dans le club. Mais au moins, on parlait tout à l'heure de bien s'entourer. C'est un moyen aussi de rencontrer des gens qui partagent nos valeurs, qui partagent notre ambition, qui partagent peut-être même des projets. Parce que souvent, lors de ces soirées, certains projets ont un brainstorming.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Voilà,

  • Speaker #0

    on a un projet.

  • Speaker #1

    Oui, le cerveau collectif, très important un peu là-dessus. Après, tu sais, nous, on est beaucoup confrontés aussi à la perception qu'on a des gens. Parfois, il y a un gouffre, même une autoroute entre l'image que tu as de la personne et la réalité de ses expertises. Et ça, avec les réseaux sociaux, ça fausse un peu les résultats. Nous, on le voit. Nous, tu vois, on fait des événements aussi vraiment sur des sujets d'expertise spécifiques. Parce que les soirées, en fait, après les soirées, tu passes un bon moment avant tout. Puis nous, on dit aux gens aussi qui nous rejoignent, on leur dit, venez pas avant tout ici pour faire du business. Venez d'abord parce que vous voulez rencontrer des professionnels de qualité qui partagent aussi nos valeurs. Et si après, vous faites ce qu'il faut, peut-être qu'il y aura un retour. Ou peut-être pas, mais nous, on garantit rien par rapport à ça. Et c'est vrai qu'on insiste aussi pour aller chercher quand même des profils, des gens qui sont quand même aussi accomplis. et même aussi parfois qui n'ont pas forcément besoin de nous. C'est la réalité un peu aujourd'hui de ce qu'on voit au niveau du vestiaire d'immobilier. Donc oui, je suis aligné avec ce que tu dis, parce que sur Internet, il y a plein de gens qui ont fait des millions de choses, mais tu grattes un petit peu, il n'y a plus grand monde.

  • Speaker #0

    C'est un fléau, les réseaux sociaux et les coachs qui vous parlent d'entrepreneuriat mais qui n'ont jamais fait un million dans aucun business, ça me sidère. C'est-à-dire que vous donnez des conseils qui sont certes, pour moi, quand je les écoute, plutôt de bon sens,

  • Speaker #1

    pertinents.

  • Speaker #0

    Maintenant, dans les faits, une fois que tu as dit ça, maintenant il faut aller dans le concret. Dans le concret, comment je fais si je fais importer quelque chose ? Et à la demande, le coach ne va pas te trouver la solution. Alors que quelqu'un qui est dans l'entrepreneuriat, il va te dire, attends, moi j'ai un contact. Ok, c'est bloqué, tu sais pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème de facturation ? Ta proforma, elle a un... En fait, c'est un moment... Quand vous parlez à ces coachs, pour moi, c'est de la surface. Mais un moment concret de... Donc tant mieux si ça fait... Moi, je dis toujours, tant mieux si ça fait du bien à certaines personnes. Je ne suis pas là pour critiquer. Mais c'est vrai que moi... à titre personnel je m'y retrouve pas du tout donc j'ai besoin de gens plus je veux bien avoir un coach mais un coach qui a déjà qui a la retraite quoi qui a réussi et qui maintenant a envie de partager son savoir mais voilà je suis un peu tranchante sur ce sujet là parce que les réseaux sociaux pour moi deviennent un peu tout et n'importe quoi moi je pense que t'es honnête

  • Speaker #1

    En fait, il y a une réalité. Les faits, c'est comme ça. Je pense que quelqu'un qui est mauvais, au bout d'un moment, il y aura le karma, ça va se retourner contre lui.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que les gens sont un peu naïfs. Tu sais, c'est le rappeur Boba qui disait que les influenceurs influencent les gens qui sont influençables. Bon, moi, c'est certain qu'avec la maturité aussi, on change un petit peu. Et puis on n'est plus peut-être aussi un peu candide sur des éléments de sa vie professionnelle. Mais oui, nous, on a l'immobilier. Bon, l'immobilier, c'est quand même aussi un secteur, vu que ça draine aussi des gens qui ont réussi, bien évidemment. Bon, des fois, moi, je sais que les gens, ils me racontent des choses, j'enlève la moitié, quoi. J'essaie de faire un petit peu le tri. Mais ce n'est pas simple, surtout si tu ne connais pas ce métier.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que pour vivre heureux, vivons cachés. Donc déjà, moi, chacun... Et du coup, ça m'est déjà arrivé dans ma vie et je trouve ça magnifique parce que je fais quasiment pas de name dropping. Je suis très discrète. Donc, je me retrouve des fois à des tables ou des réunions où les gens en font. Je connais un tel et puis truc et puis machin. Et puis, figure qui parle de quelqu'un que vous connaissez intimement et vous ne l'avez jamais vu un dimanche soir autour de la table quand vous faites l'apéro avec vos amis. Et en fait, on vit quand même dans un monde d'images. de faux semblants aussi beaucoup de tout le monde s'invente une vie avec les réseaux tout le monde s'invente une vie moi je les appelle les gaz magnifique et fort à se raconter une histoire et quand vous connaissez l'envers du décor c'est autre chose et c'est vrai que voilà il faut être être vigilant un jour. il y avoir quand même un sens de la critique assez important. Un sens important, oui. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Je permets de... On est bon, on est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis très fatiguée, désolée. Mais non, non, tout ça pour dire que pour moi aujourd'hui, il faut quand même... La méfiance doit être le mot d'ordre quand vous rencontrez quelqu'un parce que malheureusement, on peut être qui on veut aujourd'hui avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Et surtout, on passe maintenant à l'IA. L'IA, n'importe qui va pouvoir s'inventer des vies. Moi, je fais des formations sur ça, des nouvelles générations, entreprises aussi. Et c'est vrai que oui, il y a même eu des gens qui faisaient maintenant des avatars spécifiques IA. J'ai vu des fermes aussi IA pour TikTok, tout ça, pour faire du contenu. Enfin, ça devient...

  • Speaker #0

    lui il sait très très bien utiliser l'IA dans le bon sens et c'est vrai que l'IA pour moi d'un point de vue c'est magique,

  • Speaker #1

    je trouve que c'est génial mais hormis entre de mauvaises mains ça c'est l'être humain en fait il y a toujours une perversité je pense dans le comportement des gens qui vont l'utiliser dans le bon sens des personnes qui sont plutôt mal intentionnées, nous on le voit nous on travaille avec des artistes et aujourd'hui Quelqu'un qui sait bien dresser l'IA, tu ne vois pas la différence. Et même des chaînes télévision travaillent sur ça.

  • Speaker #0

    Il s'appelle The Last Screenwriter. C'est un film qui a été totalement écrit par Chad GPT. La seule interaction humaine, elle est dans la réalisation. Évidemment, il a fallu quand même des humains pour filmer tout. Mais sinon, tout a été scripté. Les scènes, le décor, tout.

  • Speaker #1

    D'accord. D'accord.

  • Speaker #0

    Et donc les dialogues aussi. Oui. Et c'est un... On ne peut pas dire un excellent film, parce que moi, je suis une grande cinéphile, mais... Mais en tout cas, il remet vraiment en question justement à quel moment je me rends compte que l'humain a un importance ou pas. Parce que dans les dialogues, il y a des dialogues très profonds avec des vraies questions existentielles qui sont du coup générées par une IA. Donc, quand on l'écoute, quand on regarde les acteurs, etc., on se dit « waouh, c'est fou » parce que ça veut dire qu'elle arrive à aller à ce niveau de finesse. dans le discours, dans même la réflexion, dans le cours, et là, ça fait peur.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un côté déroutant.

  • Speaker #0

    Ah oui, vraiment. C'est un très bon film à voir.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ?

  • Speaker #0

    The Last Screenwriter.

  • Speaker #1

    Bon, je note. Il est disponible sur Netflix ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle thelastscreenwriter.com, je crois, dot com. Ok.

  • Speaker #1

    Il est ébergué sur...

  • Speaker #0

    Il est accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je fais aller regarder, ça m'intéresse tout ça. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Je veux avoir des informations sur toi, ce que tu fais, tes nouveaux business que tu vas lancer.

  • Speaker #0

    Là, c'est moi déjà accouchée. Je n'en peux plus. Moi, je communique un petit peu sur mes réseaux. Sur Instagram, c'est Jenny... Vous voyez, la honte. Je crois que c'est deux ou six.

  • Speaker #1

    On mettra les liens.

  • Speaker #0

    sur Instagram je communique pas mal sinon passez à la maison je vous invite à prendre l'apéro non je suis plutôt discrète c'est vrai que j'aime bien les effets de surprise en bonne communicante que je suis il y a des projets sur lesquels je travaille dans l'ombre on va dire et puis vous savez pas pourquoi le truc il arrive et ça sort au cordeau donc je communique quand même un petit peu parce que voilà Mais pas tant que ça. Et après, il y a mon livre qui sort du coup le 13 juin aux éditions Alizio.

  • Speaker #1

    Comment il s'appelle ? Comment il va s'appeler le livre ?

  • Speaker #0

    Va, vis et entreprend.

  • Speaker #1

    C'est clair direct.

  • Speaker #0

    Voilà. Et voilà. Et après, je vous invite surtout à vous entreprendre, à vous intéresser à l'immobilier, à vous questionner sur... sur ce que vous avez envie de faire puisque au delà de tout ce qu'on peut raconter aujourd'hui je pense quand même qu'on a tous la même quête c'est le bonheur et je crois qu'il faut qu'on arrête de se comparer aux gens et qu'on arrête de qu'on se recentre un peu sur nous même et qu'on cherche ce qui nous fait du bien avant tout.

  • Speaker #1

    Tout à fait c'est dur avec les réseaux sociaux mais on essaye ne perdez pas votre temps non non écoute je te remercie beaucoup pour cet échange. Ça m'a beaucoup aussi nourri et je prends beaucoup de plaisir aussi à faire ça. J'espère que ça s'est bien passé pour toi et je te dis peut-être à bientôt, notamment en vestiaire d'immobilier ou ailleurs sur d'autres sujets.

  • Speaker #0

    Merci Jennifer. Merci. et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site Internet.

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Description

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Jennifer Paciello, pour qui l'immobilier est un sujet central. Vous allez comprendre pourquoi en écoutant la conversation.


Véritable multi-entrepreneuse dans des domaines variés (gestion d'image, beauté, architecture, etc.), elle se découvre très tôt une passion pour l'immobilier en feuilletant des magazines spécialisés tels que "Propriétés Le Figaro".

Les sujets que nous avons abordés :


  • Ses premiers investissements immobiliers

  • L'étape supérieure en travaillant sur un projet complet de rénovation et la création de plusieurs espaces

  • L'immobilier comme un levier financier et une activité parallèle à sa carrière professionnelle

  • Sa philosophie entrepreneuriale


Retrouvez plus d'informations sur ses activités en la suivant directement sur Instagram : : https://www.instagram.com/jenniciello/

https://www.eliteentreprendre.com/


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontées par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animé par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire, le podcast du Vestiaire de l'immobilier. Aujourd'hui, on a un épisode un peu particulier, un petit peu hors série, je dirais. On a la chance de recevoir Jennifer Paciello. Bonjour Jennifer.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Tu vas nous parler un petit peu de tout ce que tu fais, tu as un profil vraiment multi-entrepreneuse, ça va être je pense très enrichissant un peu sur le sujet, tu as monté différentes entreprises depuis maintenant plusieurs années dans l'univers de la mode, de l'image, sur du conseil aussi par rapport à ça, et aussi bien évidemment dans l'immobilier, on aime à dire ici que souvent l'immobilier est un peu le carrefour des réussites, donc je pense que tu vas nous partager un petit peu tout ça. j'aimerais comprendre Qu'est-ce qui a fait que tu es arrivée dans l'immobilier ?

  • Speaker #2

    Alors moi j'y suis arrivée à titre personnel. Alors je pense que j'avais une passion, moi je viens d'une famille peu aisée, donc je ne vivais pas dans des beaux endroits et j'adorais quand j'étais adolescente acheter un magazine, je ne sais pas s'il existe encore, ça s'appelait les propriétés Figaro, c'était un gros, à l'époque 10 euros, un peu d'argent de poche, j'allais acheter ça. Je feuilletais ces magazines et je rêvais à travers ces magazines de posséder ces propriétés, notamment une dont je me rappelle encore qui valait 7 millions. Je me disais, mais personne ne peut s'acheter ce genre de maison. Mais dans le magazine, il disait 150 pages et il y en avait beaucoup des propriétés comme ça. Donc, il y avait beaucoup de gens qui possédaient ces biens et ça me faisait rêver. Et quand j'étais plus jeune, on me demandait toujours, c'est quoi ton objectif dans la vie ? Donc il y a des gens, c'est des objectifs de carrière. Et moi, mon objectif, c'était d'avoir la maison de mes rêves. Donc l'immobilier est vraiment un sujet central dans ma vie. Et très vite, parce que moi, je suis quelqu'un de très matheuse, entre guillemets. Donc j'ai fait des petits calculs et il était hors de question que je sois locataire. Parce que pour moi, c'était jeter mon argent par les fenêtres. Donc en fait, dès que j'ai quitté la maison de ma maman... Eh bien, j'ai investi dans l'immobilier. Donc du coup, voilà comment je me suis retrouvée dans l'immobilier. Un premier bien qu'on a rénové parce que je ne trouvais rien qui me plaisait. Donc j'ai décidé d'acheter quelque chose de pourri, de retaper. À l'époque, je n'avais pas beaucoup d'argent. Donc avec mon ex-mari, on a fait tout nous-mêmes. Donc là, c'était à la dure. Et puis un jour, une opportunité, je tombe sur un bien dans le 7e, près de la rue Saint-Dominique. Il faut être parisien pour connaître, mais c'est un quartier qui est très proche de la Tour Eiffel et qui est juste sublime. C'est un des plus beaux quartiers de Paris, pour moi en tout cas. Et un bien incroyable est à vendre à un prix qui reste raisonnable, mais avec certains inconvénients à première vue. Donc beaucoup de mal à le vendre pour l'agence qui l'avait en mandat. Et c'était un... pas de bêtises, il devait faire 40 mètres carrés. C'était une énorme pièce, mais c'était dans un hôtel particulier, donc ça faisait 3,50 mètres d'auteur sous plafond et qu'une seule fenêtre. Et comme je pense que j'ai manqué ma carrière, j'aurais dû être architecte, j'ai commencé à élaborer des plans et donc c'était tellement beau que j'en ai fait un immense salon avec deux chambres dont une sur médecinine, un dressing, une salle de bain et une cuisine. Bref, le bien, c'est évidemment dans un hôtel particulier voir tout ce qui va bien. Donc on ne l'avait pas acheté si cher et on l'a revendu au bout d'un an parce que du coup on voulait plus grand pour nous. Et on a gagné un joli chèque à 6 chiffres dès la vente. Et là j'avais 23 ou 24 ans et donc c'est comme ça que mon goût pour l'immobilier, je me suis dit bah... Tu t'es dit... Et en plus c'était ma résidence principale donc pas d'impôt, c'est vraiment net. Et comme je pense que j'ai une âme d'entrepreneur, j'ai réinjecté, je n'ai pas gardé cet argent, je ne l'ai pas dépensé dans des sacs à main et des chaussures, pas à cette époque-là en tout cas. Et donc j'ai réinvesti avec mon ex-mari dans un autre bien, dans le deuxième, et rebelote, tout à refaire. Et entre-temps, j'ai développé d'autres choses dans ma carrière et l'immobilier est resté un peu ma passion et quelque chose que je fais. On the side, si on peut dire ça, mais bien que ça prenne quand même beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, donc plutôt de l'immobilier pour habiter dans un premier temps. Dans un premier temps. Après, tu faisais la sortie.

  • Speaker #2

    Après, j'ai plutôt monté mon parc immobilier. Là, par exemple, j'ai un bien à Meugeve. Pareil, il faut connaître Meugeve, mais j'ai un bien, vraiment, rue Charles-Fège. C'est une des rues les plus prisées, vraiment, en centre-ville de Meugeve, qui est sublime. Et après, je prends le temps de chercher les perles rares. C'est toujours des biens... où il faut rénover parce qu'en général je ne trouve même pas mon bonheur, bien que je pourrais permettre d'acheter certains biens non rénovés, mais je ne trouve même pas mon bonheur. Et donc j'achète souvent quand même à la base, il faut savoir, pour moi. Je retape pour moi, donc je fais des choses à mon goût. Et en fait, une fois que le bien est fini, je me lasse, ou je ne sais pas, je sens bien perdre son intérêt.

  • Speaker #1

    Tu passes à autre chose.

  • Speaker #2

    Soit je le revends, soit je le mets en location, et au final je n'en profite pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à ça. Quand on fait un bien, on peut avoir son image, tout l'aspect décoration, bien évidemment. Parfois, il y a un peu des parties prises. C'est compliqué, ça.

  • Speaker #2

    C'est moins rentable. Si j'étais vraiment dans le mindset du business immobilier, je ne mettrais pas de marbre, par exemple. En tout cas, ça dépend sur quel gars tu as envie de se placer. Mais au final, c'est quand même ce qui m'a permis de vendre très, très bien mes biens. Et après, il faut croire que j'ai bon goût parce que... Par exemple, mon premier appartement dont je vous parle à Paris, l'acheteur a demandé à racheter mon appartement tel quel, meublé, c'était peut-être. Donc, il a racheté tous nos meubles.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Donc, voilà, il faut croire que j'ai un peu de goût.

  • Speaker #1

    C'est bien, mais c'est toujours une partie prise de risque là-dessus, mais pour avoir le côté coup de cœur aussi. Il faut qu'on puisse se projeter dans l'environnement. Moi, je suis assez aligné avec ce que tu dis par rapport à ça. Une autre question aussi qui me vient comme ça, comme tu as fait plusieurs opérations, c'est quoi un peu ta technique pour trouver un bien ? soit d'exception, bien avec du potentiel.

  • Speaker #2

    Ce qui est assez drôle, c'est que tout le monde me dit où tu trouves tes biens. Vraiment, c'est improbable. Je les trouve sur ce loger, le bon coin. Franchement, il n'y a rien d'extraordinaire. Je ne fais quasiment pas d'off-market. Je pourrais avec mes relations aujourd'hui, mais j'ai déjà un métier à temps plein. C'est vraiment une partie passion pour moi. Donc c'est au petit bonheur la chance. D'accord. Je ne sais pas si vous connaissez Marseille. Il y a un quartier, je ne suis pas une grande, grande fan de Marseille. L'Olympique de Marseille, oui, mais je ne pourrais pas le dire. Mais c'est une ville dans laquelle j'aime tellement Paris, la ville de Paris. C'est vrai que j'ai du mal à me projeter dans les appartements marseillais. D'accord. Mais il y a un quartier qui s'appelle Les Goudes. Si je ne dis pas de bêtise, si je le prononce bien.

  • Speaker #1

    Attention parce qu'on a un membre du club qui a une agence d'architecture à Marseille. il saura corriger.

  • Speaker #2

    Une petite maison de pêcheurs, c'est magnifique, la vue est sublime. En ce moment, je flâne sur le bon coin là-dessus, j'ai déjà trouvé deux jolies opportunités. Le problème, c'est que ça part très vite, là-bas, c'est vraiment très demandé. Normalement, c'est même des maisons qui se donnent en famille, un petit peu en héritage. tellement c'est des biens rares, mais voilà, j'ai des petites lubies comme ça d'endroits à certains moments de ma vie. Et puis après, je cherche jusqu'à tomber sur la perle. Et une fois que je l'ai, je m'accroche. Je fais les négociations, je lâche rien et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que t'es quand même passionnée. Oui, oui. Et si on y revient, il y a un fil conducteur par rapport à tout ça.

  • Speaker #2

    Je raconte ça, ça a l'air facile, mais faire des travaux...

  • Speaker #1

    Oui. C'est compliqué.

  • Speaker #2

    Avec tout ce que j'ai à gérer à côté, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais il y a plein d'aléas dans les travaux, surtout en plus après si tu fais un peu de grosse œuvre.

  • Speaker #2

    Alors au tout début, je faisais que de la réno, on va dire décoration d'intérieur. J'ai fait ça sur un bien et tous les autres biens, je suis partie dans le grosse œuvre. Alors à Paris, c'est un casse-tête avec les syndicats de copropriété. Alors maintenant, je suis devenue une experte là-dedans. Mais je trouve qu'à Paris, il y a vraiment un microcosme sur ça. C'est très difficile. Quand même s'en rendre compte, on se lance dans du gros oeuvre dans des appartements parisiens, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Déjà pour se garer ?

  • Speaker #2

    Déjà pour se faire le déclarateur. C'est vraiment très compliqué. Et après, j'ai fait des maisons et là j'ai trouvé tout beaucoup plus simple finalement, parce que j'ai pas besoin de demander beaucoup d'autorisation à part être ok avec le PLU et respecter quand même les règles. en vigueur dans la ville où vous achetez. Mais par contre, j'ai découvert, en bonne parisienne que je suis, les travaux extérieurs. Et là, je suis passé à un niveau... Là, c'est stratosphérique. Là, quand on parle de 3 hectares à terrasser, c'est très compliqué. Et j'ai sous-estimé ma capacité d'endurance à vivre dans la boue. Donc voilà, il faut être passionné.

  • Speaker #1

    Tous les gens qu'on reçoit ici qui nous parlent de ça, le point commun, bien évidemment, la passion, la curiosité aussi, je pense, sur tous ces sujets.

  • Speaker #2

    La curiosité, je pense surtout qu'il faut bien s'entourer sur des gens compétents. Parce que moi, je suis quelqu'un de très curieuse, mais je n'ai pas la connaissance, je n'ai pas fait 20 ans d'études. autour de l'immobilier. Donc moi, j'ai quand même des spécialistes sur chaque domaine et je m'entoure d'un avocat urbanisme. Par exemple, à Rexan-Provence, il y a beaucoup d'urbanisme dans la ville, beaucoup de règles d'urbanisme, pardon. Et donc, voilà, il faut avoir des gens compétents, dont c'est le métier dont ils connaissent, dont voilà, moi j'attends en tout cas d'eux de me donner de la connaissance que je n'ai pas. Parce qu'on a beau être curieux, parfois on peut ne pas penser à... Typiquement dans le professionnel, parce que j'achète aussi des biens professionnels. Souvent, les professions, on ne pouvait pas exercer dans tous les locaux. Bien sûr. Je l'apprends au fur et à mesure, mais parce que je suis entourée et qu'on me dit, attention, ton offre, elle est géniale, mais là, en l'occurrence, un libéral ne peut pas travailler dans un local à usage commercial. Des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Est-ce que tu dirais qu'il y a un lien avec tous tes business et l'immobilier ?

  • Speaker #2

    L'esthétisme ? Pour moi, le beau est important, le bien, le paraître, le bien-être. Alors, pas le paraître dans le sens matérialiste, mais pour moi, me sentir bien dans ma maison est hyper important. Je crois beaucoup aux énergies, donc je crois que vraiment l'esthétisme, c'est le liant de tout ça. J'aime les beaux endroits, j'aime les belles choses, j'aime… Je lance là une… Ok. encore une nouvelle marque, qui s'appelle Nomana Home.

  • Speaker #1

    Oui, tu m'as en parlé.

  • Speaker #2

    Qui, en fait, est une marque qui va mettre en avant des artisans, et donc du mobilier et de la décoration. J'ai une passion qui me vient de l'hôtellerie de luxe pour l'art de vivre et la vaisselle, notamment, parce que j'ai été quand même mariée pendant longtemps à un chef, un grand chef. Donc, c'est vrai que j'aime recevoir chez moi et j'aime avoir de la belle vaisselle. Quand on pense les collections, etc., tout doit être pensé dans l'esthétisme, mais aussi dans le fait de se simplifier la vie. Et c'est pareil pour ma marque de beauté. C'est pareil quand je pense à un appartement. Il faut qu'il y ait un flux. Les petites pièces biscornues, tout ça, ça ne doit pas être pratique, utile, convenir à la vie moderne et à nos vies suractives.

  • Speaker #1

    Et comment tu t'y prends pour faire ça ?

  • Speaker #2

    Sur quel domaine ?

  • Speaker #1

    Typiquement, on parlait du volet esthétique, se sentir bien dans une maison, dans un habitat.

  • Speaker #2

    Dans une maison, je sais qu'il y a des gens qui sont très partisans du feng shui, etc. Donc moi, je connais les règles, je ne vais pas dire que je les applique parce que ça serait mentir. Pour moi, l'esthétisme, il est quand même propre à chacun. Ce que moi, me fait me sentir bien, dans une belle énergie, n'est pas forcément ce qui correspond par exemple à mon compagnon. Mais comment ça nous incouple les femmes, c'est le dernier mot. Oui, c'est vrai. Mais je vois bien que moi, j'aime les choses à la fois épurées, j'aime tout ce qui est naturel. Donc, je n'aime pas tout ce qui a trop de transformation, le plastique, tout ça.

  • Speaker #1

    C'est tout brut.

  • Speaker #2

    Voilà, j'aime...

  • Speaker #1

    Brut, épuré.

  • Speaker #2

    Brut, épuré et en même temps j'aime les pièces d'artisan qui prennent du temps. Je préfère avoir moins de mobilier chez moi mais des belles pièces de grands designers. Donc là je parle à titre personnel, je ne mets pas ça dans les biens que je mets en location. Mais même dans les biens que je mets en location, que parfois je meuble avec du IKEA, j'aime aussi meubler avec des choses que je trouve sur le bon coin. Pour moi, les objets ont une âme. Je suis sensible à ça, c'est que c'est un truc féminin.

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des garçons sensibles. Moi, à titre personnel, c'est vrai que ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Mais je crois qu'il faut de tout pour faire un monde. La complémentarité nourrit sur tous les projets. Par exemple, les bureaux aussi, là où on se trouve, la table sur laquelle on est, je n'aurais jamais acheté une table comme ça. C'est un des associés qui a dit non, Julien. C'est important, on va recevoir des gens.

  • Speaker #2

    Moi je suis sensible à ça.

  • Speaker #1

    Voilà, figure-toi que cette table, quand on l'a reçue, ils nous ont fait un accro juste là, dans la livraison. Bon, mais Florent, il était un des associés. Mais c'est compliqué, c'est compliqué pour le faire repartir tout ça. Mais on est très contents de ça, pour montrer la différence de perception. Je lui fais un petit clin d'œil, je pense qu'il ne m'en voudra pas à Florent sur ces sujets, mais je pense que c'est primordial même de faire ça. Après, on peut le faire aussi avec un budget restreint.

  • Speaker #2

    C'est ça qui est... Quand je dis des belles pièces de designers, il y a des designers pas connus du tout qui font des choses de ce que... On les appelle artisans, mais c'est tout le temps dans certains... Pour moi, ils mériteraient d'être connus comme des artisans designers. Mais il y a des artisans qui sont capables de vous produire des pièces sublimes. à moindre coût et vous n'aurez pas la même chose chez votre voisin. Moi, l'inconvénient d'Ikea, je trouve juste que c'est que la maison devient identique pour tout le monde et on perd l'âme d'une maison, d'une famille. Je suis vraiment sensible à l'esthétisme et c'est pour ça que dans toutes mes marques, les packagings sont importants, le discours est important aussi. Après, je suis... Je suis une communicante, donc forcément le discours est important, mais on oublie à quel point le beau fait du bien à notre âme.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Je vais méditer sur ça. Parce que non, non, mais il faut que je travaille moi sur ça et tu as raison de le souligner.

  • Speaker #2

    Ça serait rentir. Quand j'ai commencé ma carrière, je travaillais tellement, j'en parle d'ailleurs dans mon livre, je travaillais tellement que j'avais peu de temps à consacrer à ma maison. Et je me suis rendu compte que quand je rentrais dans un chaos, parce que je ne prenais pas le temps de défaire mes valises, donc j'avais beaucoup de valises qui restaient dans ma chambre, et que je ne prenais pas le temps de vider, j'avais la chance d'avoir un dressing qui me permettait de vivre sur plusieurs semaines sans laver mes affaires, sans les sortir. J'avais un rythme tellement soutenu. J'ai un peu honte aujourd'hui, mais c'était vraiment le chaos dans ma maison. Et en fait, depuis que je prends le temps, que ma maison soit plus épurée, rangée alors j'ai un petit garçon on se calme, c'est pas rangé etc quand je dis rangé au moins je laisse pas traîner mes valises pendant 3 mois dans un coin et en fait on se sent beaucoup plus légère parce que mine de rien c'est quand même une charge mentale même si on a l'impression de l'avoir oublié dans un coin d'une pièce on sait qu'on doit la vider et en plus ça... rentrer dans une maison en désordre, en tout cas aujourd'hui, je me rends compte à quel point c'est oppressant. Donc d'où le fait que maintenant, j'essaye de garder les choses très ordonnées. Et pourtant, je suis quelqu'un de très psychorigide, mais pendant longtemps, je ne l'étais pas dans mon appartement ou dans ma maison.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir sur une opération typique que tu peux faire animaux, c'est quoi la chose que tu préfères faire ?

  • Speaker #2

    Les dessins. La partie, alors j'aime bien la négociation, mais au bout d'un moment, vous connaissez tous les leviers. Même les agents immobiliers, vous les voyez venir à 1000 kilomètres et tout. Donc ça, ça m'amuse de moins en moins. J'aime aller straight to the point. Je vous dis mon prix, vous prenez, vous ne prenez pas, mais on ne va pas commencer à tergiverser. Ce sera ce prix-là ou de toute manière, je n'irai pas. Et du coup, la partie vraiment archi... architecture, repenser les pièces, trouver l'inspiration, créer l'âme de la pièce. On en revient toujours à la même chose. C'est vraiment la partie que je préfère. Et après, le reveal. Après les travaux, le reveal.

  • Speaker #1

    Les yeux bandés.

  • Speaker #2

    J'aimerais bien faire ça, mais je viens tous les jours quasiment. Je m'en dis pas tous les jours, mais une fois par semaine, le bandeau ne marquerait pas avec moi.

  • Speaker #1

    Et les finitions.

  • Speaker #2

    Les finitions, c'est la partie la plus difficile. C'est-à-dire que le gros œuvre est presque facile, on voit l'avancement, etc. Et moi, je suis d'ailleurs, si mes ouvriers écoutent ce podcast, ils vont rigoler, mais je suis exigeante sur les finitions. Et le problème, c'est qu'on n'a pas tous le même sens du détail. Et c'est là où c'est très compliqué, parce qu'il y a des choses que moi, je vais demander, qui leur ressemblent à mes ouvriers. C'est beau, là, Madame Jennifer. Madame Jennifer, c'est très beau, là. Qu'est-ce qu'il ne pouvait pas ? Moi, j'ai travaillé six ans dans l'hôtellerie de luxe. Et donc, c'est vrai que j'ai envie d'avoir le même niveau de finition chez moi. Bien sûr. Sauf que si vous n'avez pas un ouvrier en face qui a ce sens esthétisme, ce sens du détail, c'est très compliqué. On ne se comprend pas. Pour lui, c'est très beau. Et pour vous, ce n'est pas fini.

  • Speaker #1

    Et tu aurais un exemple ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai des exemples sur les plaintes. parce que je pensais je pensais aux plaintes mais plein pour moi c'est un truc crédit victoire donc maintenant je ne prends plus de MDF à peindre parce que jamais exactement j'aime pas par exemple dans cette pièce il n'y a pas de finition au silicone donc ça me dérange mais du coup la solution c'est au rack décor, ils ont des très belles plaintes déjà il y a juste à les coller, faire une petite finition silicone et au moins c'est parfait

  • Speaker #1

    Voilà. On va te solliciter. Non mais les finitions, c'est très important aussi.

  • Speaker #2

    à refaire peindre notre cheminée et le peindre je le vois très habile certes mais peindre sans scotch je peux mourir et j'ai dit mais en plus on avait une démarcation entre deux murs avec une ligne qui devait être droite et il faisait ça au pinceau à main levée j'ai dit non en fait vous me mettez un scotch même si la ligne est à peu près droite ça n'est pas la même finition qu'un trait nickel t'as pas dit non mais ça c'est mon job ça Vale. Il m'a surtout dit, mais ne vous inquiétez pas, Madame Jennifer. Regardez, j'ai la technique, mais ce n'est pas aussi parfait, entre guillemets.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, par rapport à toutes les opérations que tu as faites, tout ce que tu vois aussi un petit peu, parce que tu es finalement sur le terrain, tu es connectée aussi à tout ça. Qu'est-ce que tu perçois comme transformation sur l'immobilier, peut-être de manière générale, aussi peut-être sur la manière d'habiter ? parce qu'on voit que C'est en train un peu aussi de changer, d'évoluer. J'aimerais bien avoir ton avis là-dessus.

  • Speaker #2

    Mon premier avis, c'est qu'avoir l'immobilier, c'était quand même destiné à des initiés, à des gens très professionnels. Aujourd'hui, je trouve qu'avec les réseaux sociaux, des gens « lambda » peuvent s'y intéresser, peuvent s'y mettre et peuvent également en faire leur métier. L'histoire. Pas que comme moi, on the sign, mais vraiment vivre que de ça. Merci. Donc, j'aime beaucoup cet aspect-là. À l'inverse, pareil, les réseaux sociaux ont un peu terni. Je trouve qu'il y a trop de gens qui disent « c'est facile, venez, on va aller gagner plein d'argent » . Il y a eu une mode à un moment, « je suis devenue millionnaire » .

  • Speaker #1

    Il y en a toujours. Ça,

  • Speaker #2

    ça dérange un peu parce qu'à l'inverse, c'est des gros risques l'immobilier. Il y a des gros enjeux et les gens l'oublient. Et quand on est trop, trop novice, il y a quand même plein, plein de contrats quand on achète, quand on finira. et voilà il ya des gens à l'inversé qui peuvent perdre beaucoup à se lancer dans un projet donc moi je suis plutôt du genre à dire il faut y aller mais en fait à chaque fois qu'on se lance dans quelque chose faut quand même maîtrisé c'est pour ça je vous dis s'entourer de professionnels dont c'est le métier un bon avocat un bon notaire ça coûte peut-être plus cher au départ mais au moins vous allez sur une voie plus stable que tout penser vraiment à corps perdu juste parce que vous avez vu trois réels instagram qui vous dit que c'est hyper facile que vous avez acheté acheter 50 000 une grange. que quatre ans plus tard, vous l'avez revendu un million et que c'est génial, etc. Ce qu'ils ne disent pas, c'est tout ce qu'il faut faire pendant ces cinq ans pour que cette orange à 4 000 euros devienne un petit chèque à un million. Donc ça, c'est la première chose que je trouve.

  • Speaker #1

    Accessible.

  • Speaker #2

    Voilà. Ça a ouvert les portes à des non-initiés. Après, sur la partie plus technique, je pense qu'on va tendre vers des habitats éco-responsables. moi je suis assez partisan de cette vision-là de l'habitation. Et en même temps, j'adore tout ce qui est ancien, tout ce qui a une âme. Je reviens toujours à ça, mais j'aime me dire qu'il y a une histoire dans un lieu, qu'on se le transmet de génération en génération, même si les frais de succession sont très élevés. Donc, je n'ai jamais acheté dans du neuf sur plan ou des choses comme ça, parce que moi, je trouve que c'est trop froid. pour moi mais en même temps tout ce qui se fait aujourd'hui chez les promoteurs dans le neuf il ya plein de choses que je trouve fabuleuse il ya encore plein de choses qu'on peut faire notamment sur la récupération des eaux usées il ya vraiment des choses incroyables qui peuvent être faits dans une ville comme paris c'est quasi impossible selon moi donc toutes ces nouvelles règles de dpe tout ça pour l'application pour moi ça me paraît compliqué et puis ça va vraiment mettre en danger les les faibles revenus entre guillemets c'est toujours les mêmes qui vont qui vont s'en sortir Donc ça, ça me dérange un peu. Ça va un peu créer des grosses différences sociales et que du coup, les gens qui avaient mis des années à être propriétaires se retrouvent à devoir peut-être vendre parce qu'ils ne vont pas pouvoir faire les travaux pour pouvoir continuer à louer leurs biens, etc. Donc ça, c'est des points qui me dérangent un petit peu, même si dans le fond, je pense que c'est ce qu'il faut faire. Il y a un moment, il faut qu'on s'intéresse à l'écologie. Il faut qu'on s'intéresse à nos émissions. Pour moi, la transition doit être un peu plus mousse pour que tout le monde puisse s'y retrouver.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'intègre concrètement dans les projets que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors en dehors de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    Non, là par exemple, tu as des opérations qui sont en cours. Est-ce que tu essaies d'intégrer ça ? Ça te démarche ?

  • Speaker #0

    Je chèque quelque chose à rénover. Donc quitte à le rénover dans mon budget, là par exemple sur Meugeve, tous mes murs ont été doublés pour favoriser l'isolation. Donc j'ai un très bon DPE sur ce bien. Sur Paris, c'est un peu plus compliqué. Tout est compliqué sur Paris, notamment parce que oui, on peut faire les travaux, mais dès que vous touchez au mur porteur, vous devez quand même en parler à la copropriété. Et donc, vous pourriez le faire de l'intérieur, mais vu le prix au mètre carré d'un bien à Paris, doubler par l'intérieur, c'est perdre le mètre carré. Et en plus, très honnêtement, ce n'est pas seulement mon appartement, si je le refais,

  • Speaker #1

    qui va être un peu plus...

  • Speaker #0

    Donc pour moi ça doit être pensé dans un ensemble et donc je sais pas si la loi va persister parce que je sais qu'ils sont quand même dans les discussions. A priori certaines villes seraient un peu exonérées, en tout cas reportées dans l'application des lois. Mais non, je pense que quand même l'avenir dans l'immobilier, ça va être les petits génies qui vont arriver à faire des immeubles et des maisons en autosuffisance, parce que tout augmente, l'électricité augmente. Donc voilà, pour nos enfants pour demain, je leur souhaite d'avoir des beaux projets immobiliers dans des maisons qui leur permettent de ne pas être dépendants d'une industrie et d'une politique.

  • Speaker #1

    Oui, c'est en tout cas, je pense aussi quelque chose qu'il faut prendre à bras le corps. Après, il y a des problématiques, comme tu l'as dit. Je peux te donner un exemple. Nous, ce qu'on a aujourd'hui, on fait beaucoup d'isolation par l'extérieur. En fait, on est en train de se rendre compte qu'une isolation par l'extérieur, les murs ne respirent plus. Donc, il y a des problématiques après de champignons, de bactéries qui arrivent. Donc, c'est quand même, l'intention est bonne et louable, bien évidemment. Mais nous, pour être aussi connecté avec tout le secteur sur ces sujets. Parfois, il y a des...

  • Speaker #0

    Les idées nordiques sont beaucoup plus développées parce que même dans notre manière de faire l'isolation, que ce soit avec de l'haleine, il existe aussi des choses qu'on a perdues d'antan, avec des choses beaucoup plus naturelles, beaucoup plus... Là, dernièrement, je regardais, si vous brûlez du bois, par exemple, on savait que ça permettait d'être un peu moins inflammable, mais a priori, ça a aussi d'autres propriétés. Et en fait... Tout ça mis bout à bout, je pense qu'on manque de connaissances ou qu'on a peut-être perdu, qu'on va retrouver. Mais les pays nordiques sont beaucoup plus développés sur ces techniques pour pouvoir isoler de manière éco-responsable, sans utiliser des produits.

  • Speaker #1

    Il y a plein de techniques là-dessus. On a aussi une personne de notre réseau qui a carrément remonté toute une filature sur de la laine de brebis. qui était du déchet, qui en fait a des vertus d'isolation, de paillage. Alors c'est magnifique, mais tu te rends compte qu'après, pour la prescription et pour vendre, il y a tout un écosystème. Il y a aussi du lobbying pour faire en sorte que ce n'est pas forcément encouragé, alors que c'est du bon sens.

  • Speaker #0

    C'était vraiment ça. Récemment, j'avais aussi une jeune entrepreneuse qui a une idée géniale, c'est de récupérer tous les invendus. de textile, qui est quand même le textile est un des plus gros aujourd'hui sur notre planète. Et en fait, elle broie tout. Elle a créé un espèce de mélange et elle fabrique. Alors au début, elle fabriquait des meubles, puis maintenant, elle fabrique des briques qui, elle s'est rendu compte que c'était un très bon isolant. Il y a plein, plein de jeunes ingénieurs design, peu importe le nom qu'on leur donne, qui, je pense, vont nous trouver des solutions pour pour l'avenir et pour que notre habitat devienne aussi bon pour notre planète que nous, on ne peut pas l'être.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Alors, tu sais, le podcast qu'on a, c'est vraiment l'analogie autour du vestiaire, un vestiaire de sport notamment. Ça peut être un vestiaire aussi, bien évidemment, pour s'habiller. Souvent, dans le vestiaire, parfois, on a des petites phrases un peu qui nous marquent ou des moments un peu... Peut-être un peu suspendu ou d'exception, je dirais. Est-ce que toi, tu as quelque chose qui te revient un peu en mémoire par rapport à ça et que tu souhaiterais nous partager ? Bien évidemment, dans le contrôle.

  • Speaker #0

    Alors moi j'ai jamais fait de sport collectif du basket mais j'allais pas me vestir parce que j'étais très pudique. Donc l'analogie que je pourrais faire, elle me viendrait plutôt d'un ami humoriste qui m'a dit un jour que pour atteindre le paradis, il fallait qu'on atteigne l'enfer. Et je trouve ça assez prêt dans l'immobilier, puisque en tout cas, quand on fait de la rénovation, avant d'atteindre le Graal et le bien de nos rêves, on atteint l'enfer. C'est-à-dire que moi, je me suis retrouvée à présenter des projets à ma mère. J'ai cru qu'elle allait faire une syncope, parce qu'au final, je ne gardais que les murs porteurs. Et donc là, ça fait peur quand les gens se disent « Mais dans quoi elle se lance ? » Quand vous retrouvez qu'il n'y a plus d'électricité, plus d'eau, que vous changez toutes les pièces de place. que vous allez devoir aller en dessous de la maison pour pouvoir refaire toute la tuyauterie, etc. Mais voilà, ça permet à un moment d'attendre le paradis.

  • Speaker #1

    À méditer aussi là-dessus. Il y a toujours une part de risque. On en a parlé. Est-ce qu'il y a un sujet en particulier que tu voudrais aborder sur ce que tu fais ? Ça peut être aussi ton livre qui va peut-être se retrouver ici bientôt.

  • Speaker #0

    Le 13 juin, je ne sais pas quand le podcast sera diffusé.

  • Speaker #1

    Ça va sortir, je pense, avant. Peut-être un poil après, ça dépend.

  • Speaker #0

    C'est un livre qui sort, comment le décrire tellement ? J'y ai mis de tripes dedans. Ça m'a semblé beaucoup plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais c'est un livre sur l'entrepreneuriat. Moi, j'ai fait une dépression quand j'étais plus jeune. Le travail m'a sorti de ma dépression. Donc je sais qu'on vit dans un monde où les gens n'aiment pas forcément leur travail, ou en tout cas ne se sentent plus bien là où ils sont. Ils ne trouvent plus le but et le sens du travail, comme ce fut le cas à une époque. Ça devient presque alimentaire pour beaucoup d'entre nous. Et du coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal, parce que moi, dans ce monde-là, le travail m'a permis de donner un sens à ma vie, une raison de lever le matin, etc. Et en fait, je donne dix conseils que j'aurais aimé avoir. Moi, je ne viens pas d'une famille d'entrepreneurs. Je me suis faite toute seule et on est dans un monde où la sororité n'est pas à la mode. Enfin, si, il est à la mode dans le terme, mais pas dans la pratique. Et du coup, c'est vrai que voilà, c'est des conseils que je pourrais donner à ma petite sœur, si j'avais une petite sœur ou à ma fille, Sainte. Et donc, avec des exemples concrets. et des exercices à pratiquer parce que c'est bien beau de vous donner des conseils, mais si au final vous ne les appliquez pas dans votre vie, ça n'a aucun intérêt. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Vous avez besoin d'un petit peu de deux ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, le premier conseil le plus important, et je l'ai un peu déjà donné dans celui-ci, c'est l'entourage. Dans l'entrepreneuriat, il faut savoir qu'il y a peu de gens qui vous soutiennent et encore moins vos amis. En fait, c'est compliqué quand vous êtes… avec beaucoup d'ambition. Et l'ambition, ce n'est pas forcément l'argent, parce qu'on associe souvent l'entreprenariat à l'argent, au succès financier. Mais pour ma part, il n'était pas là. J'étais vraiment en quête d'une raison de vivre et le travail m'a donné cette raison de vivre. Et en fait, les gens qui vous entourent, quand vous réussissez, il y a une espèce de... perception de vous qui change puisque vous êtes dans l'esprit des gens à un certain endroit à un certain endroit un certain endroit de y rester parce que eux restent à cet endroit parce qu'ils ne prennent pas forcément les mêmes risques que vous n'ont pas forcément envie de se lancer dans le grand bain comme vous et en général ces gens là vous tire vers le bas donc l'entourage il est primordial dans la réussite de quelqu'un qu'elle soit professionnelle amicale Voilà, il faut vraiment s'entourer de gens qui vous veulent du bien et ce n'est pas toujours évident de les repérer. Donc, par exemple, il y a un petit exercice dans le livre pour essayer de voir dans l'entourage qui nous entoure. C'est un peu une répétition, mais dans notre entourage qui nous veut vraiment du bien. Et il y a des études, il y a une phrase à la mode qui dit que c'est comment... On est la moyenne des cinq personnes qui nous entourent. Tu te prases un peu la mode.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord avec ça. Si tu comptes que des gens qui ne sont pas de bonne humeur, ça influence ton comportement.

  • Speaker #0

    Il y a une étude qui a été réalisée par Harvard. Eux, ils n'ont pas simplifié ça avec cette frappe-là, mais ils expliquent clairement que quand vous êtes dans un groupe avec plusieurs individus, Bye, mon petit. Merci. aiment se cultiver, lire des livres, ça va vous donner envie de lire des livres, vous allez vous inspirer d'eux et ça vient en fait de quand on est enfant, on le voit chez les enfants, tout est fait par mimétisme. On a l'impression que en tant qu'adulte on ne fait pas ça, on ne reproduit pas ça, mais en fait inconsciemment on a tendance à mimer aussi les gens qui nous entourent. Donc si vous êtes entouré de gens qui qui entreprennent, qui ont une énergie débordante, ça va vous insuffler cette énergie et vous donner envie d'entreprendre et de donner le meilleur de vous-même. Alors que si vous êtes entouré de gens tous les matins qui vous disent « Ah non, mais t'es folle de te lancer là-dedans. » Donc voilà, un des conseils pour moi, clé dans notre vie, c'est notre entourage, dans les gens qu'on prend pour nous aider à...

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    On accepte notre entourage.

  • Speaker #1

    On peut choisir. On ne choisit pas sa famille. Se l'entourage, on peut se construire son... Un petit cocon, je suis d'accord avec ça.

  • Speaker #0

    C'est un bel bateau, mais il y a beaucoup de gens qui l'oublient.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça c'est le premier. Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    C'est un des conseils. Après, je rentre dans les détails. J'ai fait 300 pages, j'ai un peu s'accrocher quand même. Mais un autre, le pouvoir du nom. Moi, j'ai pendant longtemps eu un vrai sujet avec ça parce que j'ai tendance à vouloir... Dire oui à tout, à tout le monde et être présente pour tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, il y a ce qui s'appelle le biais de la cohérence. Comme les gens ont l'habitude de vous entendre dire oui tout le temps, le jour où vous dites non, vous devenez une affreuse personne. Une personne horrible qui a bien caché son jeu, etc. Sauf que les gens vont toujours plus loin dans leurs besoins et leurs demandes. Et si le jour où vous avez le malheur de poser une limite, parce que ça y est, vous avez atteint vraiment vos limites, Vous devenez un méchant, une personne qui est horrible ou égoïste ou peu importe, suivant le sujet. Alors que quelqu'un qui dit non tout le temps, le jour où il va dire oui, on va dire « bah tu vois, tout le monde dit qu'en fait il est très cool, il est capable » . Et ça c'est quelque chose qui pendant longtemps était compliqué à gérer pour moi, surtout là pour le coup ça marche dans tous les domaines de notre vie, qu'on soit salarié, entrepreneur, même dans notre vie de couple. Et en fait, il faut savoir dès le début d'une relation avec quelqu'un, imposer, faire comprendre ses limites, parce qu'en fait, ça devient après... Pour eux, c'est normal que vous disiez oui, et si vous dites non, il y a une espèce d'incohérence, en tout cas, elle est perçue comme ça. Et donc, comme si c'était un changement de comportement, alors c'est juste que vous avez simplement posé une certaine limite, parce que vous ne pouvez pas non plus vous perdre dans ce besoin de dire oui à chaque fois.

  • Speaker #1

    On a un temps qui est limité. Choisir, c'est renoncer. On ne peut pas tout faire, tout entreprendre. Moi, je me sens aussi concerné un peu par ce que tu dis sur le sujet. D'ailleurs, dans le club pour entrepreneurs que tu as lancé, il y a cette brique aussi immobilier ?

  • Speaker #0

    Alors nous, justement, comme il y a beaucoup, beaucoup de... l'association, le club, autour de l'immobilier. On en parle évidemment parce que quand on a la trésor dans une boîte qui fonctionne, ça devient vite un sujet avec les montages fiscaux. Mais on n'en a pas fait notre... Moi, je veux surtout aider avec Elite Entreprendre, je veux surtout aider des gens qui ne savent plus par où commencer. Qu'est-ce qui fait la différence du boulanger de quartier à Marie Blachère ? Alors, je ne dis pas que... Marie Blachère fait de l'excellent pain ou des bons, mais en tout cas, d'un point de vue d'entrepreneuriat, si on regarde le succès entrepreneurial, voilà, il a su se développer, il a su s'agrandir, il a su développer...

  • Speaker #1

    C'est un empire.

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui, plus qu'un empire. Alors, les Parisiens connaissent très peu,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un truc... Oui, moi, je connais de par la province, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui fait la différence ? Et en fait, parfois, ce n'est pas grand-chose. Et c'est notamment l'automatisation. des process, c'est pareil pour quelqu'un qui n'arrive pas à gérer plusieurs Airbnb, qui n'arrive à en gérer qu'un, parce qu'au bout d'un moment, il faut savoir automatiser. Et en fait, pendant longtemps, j'ai acquis certaines connaissances qui me semblaient évidentes, donc je ne comprenais pas que les gens ne le fassent pas. Et en fait, ce qui est évident pour moi n'allait pas forcément pour les autres. Je trouve que transmettre son savoir... Au bout d'un moment, on va tous mourir. Et si on peut tous s'entraider, ça sera meilleur, je pense.

  • Speaker #1

    Non, non, tout à fait. C'est un club qui fonctionne... C'est quoi ? C'est une adhésion ? Comment ça marche ?

  • Speaker #0

    C'était adhésion. On a reçu beaucoup de demandes. Je suis tombée enceinte. Je ne peux pas être présente. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est du présentiel.

  • Speaker #0

    Alors, on a des soirées, on a des workshops, des conférences qui sont destinées à nos membres. Mais du coup, on n'a pas fait l'adhésion. Et pour le moment, on fait du coup beaucoup de consulting. C'est-à-dire que là, on prend les dossiers. On peut aider aussi parce que de par mon réseau, j'aide aussi. Par exemple, j'ai une entreprise qui me propose, là, j'ai reçu il n'y a pas très longtemps, des jeunes qui veulent se lancer dans un concept que je ne citerai pas, mais dans la restauration mais il cherchait à lever des fonds donc voilà après c'est de la mise en relation j'ai des contacts qui ont pas mal d'argent à placer et aujourd'hui ils cherchent des projets un peu rentables donc nous on étudie un petit peu en amont le bilan de

  • Speaker #1

    la société etc puis après on fait des mises en relation des choses comme ça c'est vraiment stylé on a une équipe qui est à Monaco qui gère ça et c'est que il y a une partie en ligne ? Mais après, c'est en fait des événements physiques qui se font à Monaco ?

  • Speaker #0

    Non, enfin, entre Paris et Monaco, entre Provence, nous, on n'est pas, je ne me ferme pas, j'ai un très gros réseau parisien, mais je me rends compte qu'en province, et c'est d'ailleurs ce que la plupart des gens que je rencontre en province me disent, en fait, dans les provinces, il ne se passe pas grand-chose, en tout cas, il n'y a pas le même souffle. Il y a beaucoup d'entrepreneurs, pour le coup, parce que plus vous êtes en province, plus il y a de... petite structure, PME, comme on dit. À Paris, c'est surtout des grands groupes, ou des gros, voilà, on est déjà sur du gros level, on va dire. Et en fait, les entrepreneurs adorent faire des réunions avec d'autres entrepreneurs pour parler des problématiques. Il n'y a rien de plus bénéfique que de se rendre compte qu'on n'est pas tout seul et qu'on a tous les mêmes galères, tous les mêmes sujets. Et en fait, il existe quand même déjà beaucoup de clubs. C'est le truc un petit peu à la mode. Mais pour avoir participé à certains d'entre eux, je trouve ça en fait très vide, très superficiel. En fait, on ne rentre jamais vraiment dans le concret du sujet. C'est plus du relationnel. Et puis, c'est limite si vous n'avez pas un badge sur votre veste et puis suivant votre statut social.

  • Speaker #1

    Ça ne fait pas mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai un peu du mal avec ce...

  • Speaker #1

    Tu penses au béni ?

  • Speaker #0

    Je ne citerai pas,

  • Speaker #1

    mais je pense à... Oui, il y a plein de clubs qui font ça, mais...

  • Speaker #0

    Voilà. Je l'aime à l'ancienne, comme le Rotary Club, ou ces choses-là.

  • Speaker #1

    Par en ronde.

  • Speaker #0

    Mais c'est ma génération. Ça correspond à une ancienne génération. Ma génération, en tout cas, on a envie de dynamisme, on se rend compte qu'on fait la fête avant tout, et puis en plus, on peut aller se parler de problèmes physiques. Et puis parfois, on crée des liens même plus forts que ce qui était initialement prévu dans le club. Mais au moins, on parlait tout à l'heure de bien s'entourer. C'est un moyen aussi de rencontrer des gens qui partagent nos valeurs, qui partagent notre ambition, qui partagent peut-être même des projets. Parce que souvent, lors de ces soirées, certains projets ont un brainstorming.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Voilà,

  • Speaker #0

    on a un projet.

  • Speaker #1

    Oui, le cerveau collectif, très important un peu là-dessus. Après, tu sais, nous, on est beaucoup confrontés aussi à la perception qu'on a des gens. Parfois, il y a un gouffre, même une autoroute entre l'image que tu as de la personne et la réalité de ses expertises. Et ça, avec les réseaux sociaux, ça fausse un peu les résultats. Nous, on le voit. Nous, tu vois, on fait des événements aussi vraiment sur des sujets d'expertise spécifiques. Parce que les soirées, en fait, après les soirées, tu passes un bon moment avant tout. Puis nous, on dit aux gens aussi qui nous rejoignent, on leur dit, venez pas avant tout ici pour faire du business. Venez d'abord parce que vous voulez rencontrer des professionnels de qualité qui partagent aussi nos valeurs. Et si après, vous faites ce qu'il faut, peut-être qu'il y aura un retour. Ou peut-être pas, mais nous, on garantit rien par rapport à ça. Et c'est vrai qu'on insiste aussi pour aller chercher quand même des profils, des gens qui sont quand même aussi accomplis. et même aussi parfois qui n'ont pas forcément besoin de nous. C'est la réalité un peu aujourd'hui de ce qu'on voit au niveau du vestiaire d'immobilier. Donc oui, je suis aligné avec ce que tu dis, parce que sur Internet, il y a plein de gens qui ont fait des millions de choses, mais tu grattes un petit peu, il n'y a plus grand monde.

  • Speaker #0

    C'est un fléau, les réseaux sociaux et les coachs qui vous parlent d'entrepreneuriat mais qui n'ont jamais fait un million dans aucun business, ça me sidère. C'est-à-dire que vous donnez des conseils qui sont certes, pour moi, quand je les écoute, plutôt de bon sens,

  • Speaker #1

    pertinents.

  • Speaker #0

    Maintenant, dans les faits, une fois que tu as dit ça, maintenant il faut aller dans le concret. Dans le concret, comment je fais si je fais importer quelque chose ? Et à la demande, le coach ne va pas te trouver la solution. Alors que quelqu'un qui est dans l'entrepreneuriat, il va te dire, attends, moi j'ai un contact. Ok, c'est bloqué, tu sais pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème de facturation ? Ta proforma, elle a un... En fait, c'est un moment... Quand vous parlez à ces coachs, pour moi, c'est de la surface. Mais un moment concret de... Donc tant mieux si ça fait... Moi, je dis toujours, tant mieux si ça fait du bien à certaines personnes. Je ne suis pas là pour critiquer. Mais c'est vrai que moi... à titre personnel je m'y retrouve pas du tout donc j'ai besoin de gens plus je veux bien avoir un coach mais un coach qui a déjà qui a la retraite quoi qui a réussi et qui maintenant a envie de partager son savoir mais voilà je suis un peu tranchante sur ce sujet là parce que les réseaux sociaux pour moi deviennent un peu tout et n'importe quoi moi je pense que t'es honnête

  • Speaker #1

    En fait, il y a une réalité. Les faits, c'est comme ça. Je pense que quelqu'un qui est mauvais, au bout d'un moment, il y aura le karma, ça va se retourner contre lui.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que les gens sont un peu naïfs. Tu sais, c'est le rappeur Boba qui disait que les influenceurs influencent les gens qui sont influençables. Bon, moi, c'est certain qu'avec la maturité aussi, on change un petit peu. Et puis on n'est plus peut-être aussi un peu candide sur des éléments de sa vie professionnelle. Mais oui, nous, on a l'immobilier. Bon, l'immobilier, c'est quand même aussi un secteur, vu que ça draine aussi des gens qui ont réussi, bien évidemment. Bon, des fois, moi, je sais que les gens, ils me racontent des choses, j'enlève la moitié, quoi. J'essaie de faire un petit peu le tri. Mais ce n'est pas simple, surtout si tu ne connais pas ce métier.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que pour vivre heureux, vivons cachés. Donc déjà, moi, chacun... Et du coup, ça m'est déjà arrivé dans ma vie et je trouve ça magnifique parce que je fais quasiment pas de name dropping. Je suis très discrète. Donc, je me retrouve des fois à des tables ou des réunions où les gens en font. Je connais un tel et puis truc et puis machin. Et puis, figure qui parle de quelqu'un que vous connaissez intimement et vous ne l'avez jamais vu un dimanche soir autour de la table quand vous faites l'apéro avec vos amis. Et en fait, on vit quand même dans un monde d'images. de faux semblants aussi beaucoup de tout le monde s'invente une vie avec les réseaux tout le monde s'invente une vie moi je les appelle les gaz magnifique et fort à se raconter une histoire et quand vous connaissez l'envers du décor c'est autre chose et c'est vrai que voilà il faut être être vigilant un jour. il y avoir quand même un sens de la critique assez important. Un sens important, oui. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Je permets de... On est bon, on est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis très fatiguée, désolée. Mais non, non, tout ça pour dire que pour moi aujourd'hui, il faut quand même... La méfiance doit être le mot d'ordre quand vous rencontrez quelqu'un parce que malheureusement, on peut être qui on veut aujourd'hui avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Et surtout, on passe maintenant à l'IA. L'IA, n'importe qui va pouvoir s'inventer des vies. Moi, je fais des formations sur ça, des nouvelles générations, entreprises aussi. Et c'est vrai que oui, il y a même eu des gens qui faisaient maintenant des avatars spécifiques IA. J'ai vu des fermes aussi IA pour TikTok, tout ça, pour faire du contenu. Enfin, ça devient...

  • Speaker #0

    lui il sait très très bien utiliser l'IA dans le bon sens et c'est vrai que l'IA pour moi d'un point de vue c'est magique,

  • Speaker #1

    je trouve que c'est génial mais hormis entre de mauvaises mains ça c'est l'être humain en fait il y a toujours une perversité je pense dans le comportement des gens qui vont l'utiliser dans le bon sens des personnes qui sont plutôt mal intentionnées, nous on le voit nous on travaille avec des artistes et aujourd'hui Quelqu'un qui sait bien dresser l'IA, tu ne vois pas la différence. Et même des chaînes télévision travaillent sur ça.

  • Speaker #0

    Il s'appelle The Last Screenwriter. C'est un film qui a été totalement écrit par Chad GPT. La seule interaction humaine, elle est dans la réalisation. Évidemment, il a fallu quand même des humains pour filmer tout. Mais sinon, tout a été scripté. Les scènes, le décor, tout.

  • Speaker #1

    D'accord. D'accord.

  • Speaker #0

    Et donc les dialogues aussi. Oui. Et c'est un... On ne peut pas dire un excellent film, parce que moi, je suis une grande cinéphile, mais... Mais en tout cas, il remet vraiment en question justement à quel moment je me rends compte que l'humain a un importance ou pas. Parce que dans les dialogues, il y a des dialogues très profonds avec des vraies questions existentielles qui sont du coup générées par une IA. Donc, quand on l'écoute, quand on regarde les acteurs, etc., on se dit « waouh, c'est fou » parce que ça veut dire qu'elle arrive à aller à ce niveau de finesse. dans le discours, dans même la réflexion, dans le cours, et là, ça fait peur.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un côté déroutant.

  • Speaker #0

    Ah oui, vraiment. C'est un très bon film à voir.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ?

  • Speaker #0

    The Last Screenwriter.

  • Speaker #1

    Bon, je note. Il est disponible sur Netflix ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle thelastscreenwriter.com, je crois, dot com. Ok.

  • Speaker #1

    Il est ébergué sur...

  • Speaker #0

    Il est accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je fais aller regarder, ça m'intéresse tout ça. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Je veux avoir des informations sur toi, ce que tu fais, tes nouveaux business que tu vas lancer.

  • Speaker #0

    Là, c'est moi déjà accouchée. Je n'en peux plus. Moi, je communique un petit peu sur mes réseaux. Sur Instagram, c'est Jenny... Vous voyez, la honte. Je crois que c'est deux ou six.

  • Speaker #1

    On mettra les liens.

  • Speaker #0

    sur Instagram je communique pas mal sinon passez à la maison je vous invite à prendre l'apéro non je suis plutôt discrète c'est vrai que j'aime bien les effets de surprise en bonne communicante que je suis il y a des projets sur lesquels je travaille dans l'ombre on va dire et puis vous savez pas pourquoi le truc il arrive et ça sort au cordeau donc je communique quand même un petit peu parce que voilà Mais pas tant que ça. Et après, il y a mon livre qui sort du coup le 13 juin aux éditions Alizio.

  • Speaker #1

    Comment il s'appelle ? Comment il va s'appeler le livre ?

  • Speaker #0

    Va, vis et entreprend.

  • Speaker #1

    C'est clair direct.

  • Speaker #0

    Voilà. Et voilà. Et après, je vous invite surtout à vous entreprendre, à vous intéresser à l'immobilier, à vous questionner sur... sur ce que vous avez envie de faire puisque au delà de tout ce qu'on peut raconter aujourd'hui je pense quand même qu'on a tous la même quête c'est le bonheur et je crois qu'il faut qu'on arrête de se comparer aux gens et qu'on arrête de qu'on se recentre un peu sur nous même et qu'on cherche ce qui nous fait du bien avant tout.

  • Speaker #1

    Tout à fait c'est dur avec les réseaux sociaux mais on essaye ne perdez pas votre temps non non écoute je te remercie beaucoup pour cet échange. Ça m'a beaucoup aussi nourri et je prends beaucoup de plaisir aussi à faire ça. J'espère que ça s'est bien passé pour toi et je te dis peut-être à bientôt, notamment en vestiaire d'immobilier ou ailleurs sur d'autres sujets.

  • Speaker #0

    Merci Jennifer. Merci. et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site Internet.

Description

Dans ce nouvel épisode, nous partons à la rencontre de Jennifer Paciello, pour qui l'immobilier est un sujet central. Vous allez comprendre pourquoi en écoutant la conversation.


Véritable multi-entrepreneuse dans des domaines variés (gestion d'image, beauté, architecture, etc.), elle se découvre très tôt une passion pour l'immobilier en feuilletant des magazines spécialisés tels que "Propriétés Le Figaro".

Les sujets que nous avons abordés :


  • Ses premiers investissements immobiliers

  • L'étape supérieure en travaillant sur un projet complet de rénovation et la création de plusieurs espaces

  • L'immobilier comme un levier financier et une activité parallèle à sa carrière professionnelle

  • Sa philosophie entrepreneuriale


Retrouvez plus d'informations sur ses activités en la suivant directement sur Instagram : : https://www.instagram.com/jenniciello/

https://www.eliteentreprendre.com/


Le Vestiaire de l’Immobilier ® est un club d’affaires privé s’adressant aux professionnels en relation directe ou indirecte avec le secteur Immobilier (Directeurs d’agences immobilières, mandataires immobiliers, Apporteurs d’affaires, Promoteurs, Avocats, Notaires, Géomètres, Diagnostiqueurs, Entreprises du bâtiment, Divers artisans, Compagnons du Devoir, Courtiers, Assureurs, Banquiers, Brokers, Gestionnaires locatifs, Gestionnaires de Copropriétés, etc…).


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Transcription

  • Speaker #0

    Le vestiaire, c'est bien plus qu'un lieu. C'est un espace où tout commence. Là où, avant même de fouler le terrain, les grandes décisions se prennent. Les stratégies ne naissent pas sous les projecteurs. Elles s'affinent au calme, dans la réflexion collective. Bienvenue dans Le Vestiaire, le podcast du vestiaire de l'immobilier, qui vous ouvre les portes des coulisses de l'immobilier. Ici, pas de discours formaté, mais des confidences, des stratégies et des expériences vécues. racontées par ceux qui font bouger les lignes du secteur. Animé par Julien Pibouret, directeur associé de l'agence de communication Slash Boom, chaque épisode est une immersion dans l'envers du décor. Prenez place, l'immobilier se pense avant de se construire.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bienvenue sur ce nouvel épisode du Vestiaire, le podcast du Vestiaire de l'immobilier. Aujourd'hui, on a un épisode un peu particulier, un petit peu hors série, je dirais. On a la chance de recevoir Jennifer Paciello. Bonjour Jennifer.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Tu vas nous parler un petit peu de tout ce que tu fais, tu as un profil vraiment multi-entrepreneuse, ça va être je pense très enrichissant un peu sur le sujet, tu as monté différentes entreprises depuis maintenant plusieurs années dans l'univers de la mode, de l'image, sur du conseil aussi par rapport à ça, et aussi bien évidemment dans l'immobilier, on aime à dire ici que souvent l'immobilier est un peu le carrefour des réussites, donc je pense que tu vas nous partager un petit peu tout ça. j'aimerais comprendre Qu'est-ce qui a fait que tu es arrivée dans l'immobilier ?

  • Speaker #2

    Alors moi j'y suis arrivée à titre personnel. Alors je pense que j'avais une passion, moi je viens d'une famille peu aisée, donc je ne vivais pas dans des beaux endroits et j'adorais quand j'étais adolescente acheter un magazine, je ne sais pas s'il existe encore, ça s'appelait les propriétés Figaro, c'était un gros, à l'époque 10 euros, un peu d'argent de poche, j'allais acheter ça. Je feuilletais ces magazines et je rêvais à travers ces magazines de posséder ces propriétés, notamment une dont je me rappelle encore qui valait 7 millions. Je me disais, mais personne ne peut s'acheter ce genre de maison. Mais dans le magazine, il disait 150 pages et il y en avait beaucoup des propriétés comme ça. Donc, il y avait beaucoup de gens qui possédaient ces biens et ça me faisait rêver. Et quand j'étais plus jeune, on me demandait toujours, c'est quoi ton objectif dans la vie ? Donc il y a des gens, c'est des objectifs de carrière. Et moi, mon objectif, c'était d'avoir la maison de mes rêves. Donc l'immobilier est vraiment un sujet central dans ma vie. Et très vite, parce que moi, je suis quelqu'un de très matheuse, entre guillemets. Donc j'ai fait des petits calculs et il était hors de question que je sois locataire. Parce que pour moi, c'était jeter mon argent par les fenêtres. Donc en fait, dès que j'ai quitté la maison de ma maman... Eh bien, j'ai investi dans l'immobilier. Donc du coup, voilà comment je me suis retrouvée dans l'immobilier. Un premier bien qu'on a rénové parce que je ne trouvais rien qui me plaisait. Donc j'ai décidé d'acheter quelque chose de pourri, de retaper. À l'époque, je n'avais pas beaucoup d'argent. Donc avec mon ex-mari, on a fait tout nous-mêmes. Donc là, c'était à la dure. Et puis un jour, une opportunité, je tombe sur un bien dans le 7e, près de la rue Saint-Dominique. Il faut être parisien pour connaître, mais c'est un quartier qui est très proche de la Tour Eiffel et qui est juste sublime. C'est un des plus beaux quartiers de Paris, pour moi en tout cas. Et un bien incroyable est à vendre à un prix qui reste raisonnable, mais avec certains inconvénients à première vue. Donc beaucoup de mal à le vendre pour l'agence qui l'avait en mandat. Et c'était un... pas de bêtises, il devait faire 40 mètres carrés. C'était une énorme pièce, mais c'était dans un hôtel particulier, donc ça faisait 3,50 mètres d'auteur sous plafond et qu'une seule fenêtre. Et comme je pense que j'ai manqué ma carrière, j'aurais dû être architecte, j'ai commencé à élaborer des plans et donc c'était tellement beau que j'en ai fait un immense salon avec deux chambres dont une sur médecinine, un dressing, une salle de bain et une cuisine. Bref, le bien, c'est évidemment dans un hôtel particulier voir tout ce qui va bien. Donc on ne l'avait pas acheté si cher et on l'a revendu au bout d'un an parce que du coup on voulait plus grand pour nous. Et on a gagné un joli chèque à 6 chiffres dès la vente. Et là j'avais 23 ou 24 ans et donc c'est comme ça que mon goût pour l'immobilier, je me suis dit bah... Tu t'es dit... Et en plus c'était ma résidence principale donc pas d'impôt, c'est vraiment net. Et comme je pense que j'ai une âme d'entrepreneur, j'ai réinjecté, je n'ai pas gardé cet argent, je ne l'ai pas dépensé dans des sacs à main et des chaussures, pas à cette époque-là en tout cas. Et donc j'ai réinvesti avec mon ex-mari dans un autre bien, dans le deuxième, et rebelote, tout à refaire. Et entre-temps, j'ai développé d'autres choses dans ma carrière et l'immobilier est resté un peu ma passion et quelque chose que je fais. On the side, si on peut dire ça, mais bien que ça prenne quand même beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    D'accord, donc plutôt de l'immobilier pour habiter dans un premier temps. Dans un premier temps. Après, tu faisais la sortie.

  • Speaker #2

    Après, j'ai plutôt monté mon parc immobilier. Là, par exemple, j'ai un bien à Meugeve. Pareil, il faut connaître Meugeve, mais j'ai un bien, vraiment, rue Charles-Fège. C'est une des rues les plus prisées, vraiment, en centre-ville de Meugeve, qui est sublime. Et après, je prends le temps de chercher les perles rares. C'est toujours des biens... où il faut rénover parce qu'en général je ne trouve même pas mon bonheur, bien que je pourrais permettre d'acheter certains biens non rénovés, mais je ne trouve même pas mon bonheur. Et donc j'achète souvent quand même à la base, il faut savoir, pour moi. Je retape pour moi, donc je fais des choses à mon goût. Et en fait, une fois que le bien est fini, je me lasse, ou je ne sais pas, je sens bien perdre son intérêt.

  • Speaker #1

    Tu passes à autre chose.

  • Speaker #2

    Soit je le revends, soit je le mets en location, et au final je n'en profite pas.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à ça. Quand on fait un bien, on peut avoir son image, tout l'aspect décoration, bien évidemment. Parfois, il y a un peu des parties prises. C'est compliqué, ça.

  • Speaker #2

    C'est moins rentable. Si j'étais vraiment dans le mindset du business immobilier, je ne mettrais pas de marbre, par exemple. En tout cas, ça dépend sur quel gars tu as envie de se placer. Mais au final, c'est quand même ce qui m'a permis de vendre très, très bien mes biens. Et après, il faut croire que j'ai bon goût parce que... Par exemple, mon premier appartement dont je vous parle à Paris, l'acheteur a demandé à racheter mon appartement tel quel, meublé, c'était peut-être. Donc, il a racheté tous nos meubles.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #2

    Donc, voilà, il faut croire que j'ai un peu de goût.

  • Speaker #1

    C'est bien, mais c'est toujours une partie prise de risque là-dessus, mais pour avoir le côté coup de cœur aussi. Il faut qu'on puisse se projeter dans l'environnement. Moi, je suis assez aligné avec ce que tu dis par rapport à ça. Une autre question aussi qui me vient comme ça, comme tu as fait plusieurs opérations, c'est quoi un peu ta technique pour trouver un bien ? soit d'exception, bien avec du potentiel.

  • Speaker #2

    Ce qui est assez drôle, c'est que tout le monde me dit où tu trouves tes biens. Vraiment, c'est improbable. Je les trouve sur ce loger, le bon coin. Franchement, il n'y a rien d'extraordinaire. Je ne fais quasiment pas d'off-market. Je pourrais avec mes relations aujourd'hui, mais j'ai déjà un métier à temps plein. C'est vraiment une partie passion pour moi. Donc c'est au petit bonheur la chance. D'accord. Je ne sais pas si vous connaissez Marseille. Il y a un quartier, je ne suis pas une grande, grande fan de Marseille. L'Olympique de Marseille, oui, mais je ne pourrais pas le dire. Mais c'est une ville dans laquelle j'aime tellement Paris, la ville de Paris. C'est vrai que j'ai du mal à me projeter dans les appartements marseillais. D'accord. Mais il y a un quartier qui s'appelle Les Goudes. Si je ne dis pas de bêtise, si je le prononce bien.

  • Speaker #1

    Attention parce qu'on a un membre du club qui a une agence d'architecture à Marseille. il saura corriger.

  • Speaker #2

    Une petite maison de pêcheurs, c'est magnifique, la vue est sublime. En ce moment, je flâne sur le bon coin là-dessus, j'ai déjà trouvé deux jolies opportunités. Le problème, c'est que ça part très vite, là-bas, c'est vraiment très demandé. Normalement, c'est même des maisons qui se donnent en famille, un petit peu en héritage. tellement c'est des biens rares, mais voilà, j'ai des petites lubies comme ça d'endroits à certains moments de ma vie. Et puis après, je cherche jusqu'à tomber sur la perle. Et une fois que je l'ai, je m'accroche. Je fais les négociations, je lâche rien et voilà.

  • Speaker #1

    Parce que t'es quand même passionnée. Oui, oui. Et si on y revient, il y a un fil conducteur par rapport à tout ça.

  • Speaker #2

    Je raconte ça, ça a l'air facile, mais faire des travaux...

  • Speaker #1

    Oui. C'est compliqué.

  • Speaker #2

    Avec tout ce que j'ai à gérer à côté, c'est compliqué.

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais il y a plein d'aléas dans les travaux, surtout en plus après si tu fais un peu de grosse œuvre.

  • Speaker #2

    Alors au tout début, je faisais que de la réno, on va dire décoration d'intérieur. J'ai fait ça sur un bien et tous les autres biens, je suis partie dans le grosse œuvre. Alors à Paris, c'est un casse-tête avec les syndicats de copropriété. Alors maintenant, je suis devenue une experte là-dedans. Mais je trouve qu'à Paris, il y a vraiment un microcosme sur ça. C'est très difficile. Quand même s'en rendre compte, on se lance dans du gros oeuvre dans des appartements parisiens, c'est très compliqué.

  • Speaker #1

    Déjà pour se garer ?

  • Speaker #2

    Déjà pour se faire le déclarateur. C'est vraiment très compliqué. Et après, j'ai fait des maisons et là j'ai trouvé tout beaucoup plus simple finalement, parce que j'ai pas besoin de demander beaucoup d'autorisation à part être ok avec le PLU et respecter quand même les règles. en vigueur dans la ville où vous achetez. Mais par contre, j'ai découvert, en bonne parisienne que je suis, les travaux extérieurs. Et là, je suis passé à un niveau... Là, c'est stratosphérique. Là, quand on parle de 3 hectares à terrasser, c'est très compliqué. Et j'ai sous-estimé ma capacité d'endurance à vivre dans la boue. Donc voilà, il faut être passionné.

  • Speaker #1

    Tous les gens qu'on reçoit ici qui nous parlent de ça, le point commun, bien évidemment, la passion, la curiosité aussi, je pense, sur tous ces sujets.

  • Speaker #2

    La curiosité, je pense surtout qu'il faut bien s'entourer sur des gens compétents. Parce que moi, je suis quelqu'un de très curieuse, mais je n'ai pas la connaissance, je n'ai pas fait 20 ans d'études. autour de l'immobilier. Donc moi, j'ai quand même des spécialistes sur chaque domaine et je m'entoure d'un avocat urbanisme. Par exemple, à Rexan-Provence, il y a beaucoup d'urbanisme dans la ville, beaucoup de règles d'urbanisme, pardon. Et donc, voilà, il faut avoir des gens compétents, dont c'est le métier dont ils connaissent, dont voilà, moi j'attends en tout cas d'eux de me donner de la connaissance que je n'ai pas. Parce qu'on a beau être curieux, parfois on peut ne pas penser à... Typiquement dans le professionnel, parce que j'achète aussi des biens professionnels. Souvent, les professions, on ne pouvait pas exercer dans tous les locaux. Bien sûr. Je l'apprends au fur et à mesure, mais parce que je suis entourée et qu'on me dit, attention, ton offre, elle est géniale, mais là, en l'occurrence, un libéral ne peut pas travailler dans un local à usage commercial. Des choses comme ça.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Est-ce que tu dirais qu'il y a un lien avec tous tes business et l'immobilier ?

  • Speaker #2

    L'esthétisme ? Pour moi, le beau est important, le bien, le paraître, le bien-être. Alors, pas le paraître dans le sens matérialiste, mais pour moi, me sentir bien dans ma maison est hyper important. Je crois beaucoup aux énergies, donc je crois que vraiment l'esthétisme, c'est le liant de tout ça. J'aime les beaux endroits, j'aime les belles choses, j'aime… Je lance là une… Ok. encore une nouvelle marque, qui s'appelle Nomana Home.

  • Speaker #1

    Oui, tu m'as en parlé.

  • Speaker #2

    Qui, en fait, est une marque qui va mettre en avant des artisans, et donc du mobilier et de la décoration. J'ai une passion qui me vient de l'hôtellerie de luxe pour l'art de vivre et la vaisselle, notamment, parce que j'ai été quand même mariée pendant longtemps à un chef, un grand chef. Donc, c'est vrai que j'aime recevoir chez moi et j'aime avoir de la belle vaisselle. Quand on pense les collections, etc., tout doit être pensé dans l'esthétisme, mais aussi dans le fait de se simplifier la vie. Et c'est pareil pour ma marque de beauté. C'est pareil quand je pense à un appartement. Il faut qu'il y ait un flux. Les petites pièces biscornues, tout ça, ça ne doit pas être pratique, utile, convenir à la vie moderne et à nos vies suractives.

  • Speaker #1

    Et comment tu t'y prends pour faire ça ?

  • Speaker #2

    Sur quel domaine ?

  • Speaker #1

    Typiquement, on parlait du volet esthétique, se sentir bien dans une maison, dans un habitat.

  • Speaker #2

    Dans une maison, je sais qu'il y a des gens qui sont très partisans du feng shui, etc. Donc moi, je connais les règles, je ne vais pas dire que je les applique parce que ça serait mentir. Pour moi, l'esthétisme, il est quand même propre à chacun. Ce que moi, me fait me sentir bien, dans une belle énergie, n'est pas forcément ce qui correspond par exemple à mon compagnon. Mais comment ça nous incouple les femmes, c'est le dernier mot. Oui, c'est vrai. Mais je vois bien que moi, j'aime les choses à la fois épurées, j'aime tout ce qui est naturel. Donc, je n'aime pas tout ce qui a trop de transformation, le plastique, tout ça.

  • Speaker #1

    C'est tout brut.

  • Speaker #2

    Voilà, j'aime...

  • Speaker #1

    Brut, épuré.

  • Speaker #2

    Brut, épuré et en même temps j'aime les pièces d'artisan qui prennent du temps. Je préfère avoir moins de mobilier chez moi mais des belles pièces de grands designers. Donc là je parle à titre personnel, je ne mets pas ça dans les biens que je mets en location. Mais même dans les biens que je mets en location, que parfois je meuble avec du IKEA, j'aime aussi meubler avec des choses que je trouve sur le bon coin. Pour moi, les objets ont une âme. Je suis sensible à ça, c'est que c'est un truc féminin.

  • Speaker #1

    Il peut y avoir des garçons sensibles. Moi, à titre personnel, c'est vrai que ce n'est pas forcément ma tasse de thé. Mais je crois qu'il faut de tout pour faire un monde. La complémentarité nourrit sur tous les projets. Par exemple, les bureaux aussi, là où on se trouve, la table sur laquelle on est, je n'aurais jamais acheté une table comme ça. C'est un des associés qui a dit non, Julien. C'est important, on va recevoir des gens.

  • Speaker #2

    Moi je suis sensible à ça.

  • Speaker #1

    Voilà, figure-toi que cette table, quand on l'a reçue, ils nous ont fait un accro juste là, dans la livraison. Bon, mais Florent, il était un des associés. Mais c'est compliqué, c'est compliqué pour le faire repartir tout ça. Mais on est très contents de ça, pour montrer la différence de perception. Je lui fais un petit clin d'œil, je pense qu'il ne m'en voudra pas à Florent sur ces sujets, mais je pense que c'est primordial même de faire ça. Après, on peut le faire aussi avec un budget restreint.

  • Speaker #2

    C'est ça qui est... Quand je dis des belles pièces de designers, il y a des designers pas connus du tout qui font des choses de ce que... On les appelle artisans, mais c'est tout le temps dans certains... Pour moi, ils mériteraient d'être connus comme des artisans designers. Mais il y a des artisans qui sont capables de vous produire des pièces sublimes. à moindre coût et vous n'aurez pas la même chose chez votre voisin. Moi, l'inconvénient d'Ikea, je trouve juste que c'est que la maison devient identique pour tout le monde et on perd l'âme d'une maison, d'une famille. Je suis vraiment sensible à l'esthétisme et c'est pour ça que dans toutes mes marques, les packagings sont importants, le discours est important aussi. Après, je suis... Je suis une communicante, donc forcément le discours est important, mais on oublie à quel point le beau fait du bien à notre âme.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Je vais méditer sur ça. Parce que non, non, mais il faut que je travaille moi sur ça et tu as raison de le souligner.

  • Speaker #2

    Ça serait rentir. Quand j'ai commencé ma carrière, je travaillais tellement, j'en parle d'ailleurs dans mon livre, je travaillais tellement que j'avais peu de temps à consacrer à ma maison. Et je me suis rendu compte que quand je rentrais dans un chaos, parce que je ne prenais pas le temps de défaire mes valises, donc j'avais beaucoup de valises qui restaient dans ma chambre, et que je ne prenais pas le temps de vider, j'avais la chance d'avoir un dressing qui me permettait de vivre sur plusieurs semaines sans laver mes affaires, sans les sortir. J'avais un rythme tellement soutenu. J'ai un peu honte aujourd'hui, mais c'était vraiment le chaos dans ma maison. Et en fait, depuis que je prends le temps, que ma maison soit plus épurée, rangée alors j'ai un petit garçon on se calme, c'est pas rangé etc quand je dis rangé au moins je laisse pas traîner mes valises pendant 3 mois dans un coin et en fait on se sent beaucoup plus légère parce que mine de rien c'est quand même une charge mentale même si on a l'impression de l'avoir oublié dans un coin d'une pièce on sait qu'on doit la vider et en plus ça... rentrer dans une maison en désordre, en tout cas aujourd'hui, je me rends compte à quel point c'est oppressant. Donc d'où le fait que maintenant, j'essaye de garder les choses très ordonnées. Et pourtant, je suis quelqu'un de très psychorigide, mais pendant longtemps, je ne l'étais pas dans mon appartement ou dans ma maison.

  • Speaker #1

    J'aimerais savoir sur une opération typique que tu peux faire animaux, c'est quoi la chose que tu préfères faire ?

  • Speaker #2

    Les dessins. La partie, alors j'aime bien la négociation, mais au bout d'un moment, vous connaissez tous les leviers. Même les agents immobiliers, vous les voyez venir à 1000 kilomètres et tout. Donc ça, ça m'amuse de moins en moins. J'aime aller straight to the point. Je vous dis mon prix, vous prenez, vous ne prenez pas, mais on ne va pas commencer à tergiverser. Ce sera ce prix-là ou de toute manière, je n'irai pas. Et du coup, la partie vraiment archi... architecture, repenser les pièces, trouver l'inspiration, créer l'âme de la pièce. On en revient toujours à la même chose. C'est vraiment la partie que je préfère. Et après, le reveal. Après les travaux, le reveal.

  • Speaker #1

    Les yeux bandés.

  • Speaker #2

    J'aimerais bien faire ça, mais je viens tous les jours quasiment. Je m'en dis pas tous les jours, mais une fois par semaine, le bandeau ne marquerait pas avec moi.

  • Speaker #1

    Et les finitions.

  • Speaker #2

    Les finitions, c'est la partie la plus difficile. C'est-à-dire que le gros œuvre est presque facile, on voit l'avancement, etc. Et moi, je suis d'ailleurs, si mes ouvriers écoutent ce podcast, ils vont rigoler, mais je suis exigeante sur les finitions. Et le problème, c'est qu'on n'a pas tous le même sens du détail. Et c'est là où c'est très compliqué, parce qu'il y a des choses que moi, je vais demander, qui leur ressemblent à mes ouvriers. C'est beau, là, Madame Jennifer. Madame Jennifer, c'est très beau, là. Qu'est-ce qu'il ne pouvait pas ? Moi, j'ai travaillé six ans dans l'hôtellerie de luxe. Et donc, c'est vrai que j'ai envie d'avoir le même niveau de finition chez moi. Bien sûr. Sauf que si vous n'avez pas un ouvrier en face qui a ce sens esthétisme, ce sens du détail, c'est très compliqué. On ne se comprend pas. Pour lui, c'est très beau. Et pour vous, ce n'est pas fini.

  • Speaker #1

    Et tu aurais un exemple ?

  • Speaker #2

    Oui, j'ai des exemples sur les plaintes. parce que je pensais je pensais aux plaintes mais plein pour moi c'est un truc crédit victoire donc maintenant je ne prends plus de MDF à peindre parce que jamais exactement j'aime pas par exemple dans cette pièce il n'y a pas de finition au silicone donc ça me dérange mais du coup la solution c'est au rack décor, ils ont des très belles plaintes déjà il y a juste à les coller, faire une petite finition silicone et au moins c'est parfait

  • Speaker #1

    Voilà. On va te solliciter. Non mais les finitions, c'est très important aussi.

  • Speaker #2

    à refaire peindre notre cheminée et le peindre je le vois très habile certes mais peindre sans scotch je peux mourir et j'ai dit mais en plus on avait une démarcation entre deux murs avec une ligne qui devait être droite et il faisait ça au pinceau à main levée j'ai dit non en fait vous me mettez un scotch même si la ligne est à peu près droite ça n'est pas la même finition qu'un trait nickel t'as pas dit non mais ça c'est mon job ça Vale. Il m'a surtout dit, mais ne vous inquiétez pas, Madame Jennifer. Regardez, j'ai la technique, mais ce n'est pas aussi parfait, entre guillemets.

  • Speaker #1

    D'accord. Alors, par rapport à toutes les opérations que tu as faites, tout ce que tu vois aussi un petit peu, parce que tu es finalement sur le terrain, tu es connectée aussi à tout ça. Qu'est-ce que tu perçois comme transformation sur l'immobilier, peut-être de manière générale, aussi peut-être sur la manière d'habiter ? parce qu'on voit que C'est en train un peu aussi de changer, d'évoluer. J'aimerais bien avoir ton avis là-dessus.

  • Speaker #2

    Mon premier avis, c'est qu'avoir l'immobilier, c'était quand même destiné à des initiés, à des gens très professionnels. Aujourd'hui, je trouve qu'avec les réseaux sociaux, des gens « lambda » peuvent s'y intéresser, peuvent s'y mettre et peuvent également en faire leur métier. L'histoire. Pas que comme moi, on the sign, mais vraiment vivre que de ça. Merci. Donc, j'aime beaucoup cet aspect-là. À l'inverse, pareil, les réseaux sociaux ont un peu terni. Je trouve qu'il y a trop de gens qui disent « c'est facile, venez, on va aller gagner plein d'argent » . Il y a eu une mode à un moment, « je suis devenue millionnaire » .

  • Speaker #1

    Il y en a toujours. Ça,

  • Speaker #2

    ça dérange un peu parce qu'à l'inverse, c'est des gros risques l'immobilier. Il y a des gros enjeux et les gens l'oublient. Et quand on est trop, trop novice, il y a quand même plein, plein de contrats quand on achète, quand on finira. et voilà il ya des gens à l'inversé qui peuvent perdre beaucoup à se lancer dans un projet donc moi je suis plutôt du genre à dire il faut y aller mais en fait à chaque fois qu'on se lance dans quelque chose faut quand même maîtrisé c'est pour ça je vous dis s'entourer de professionnels dont c'est le métier un bon avocat un bon notaire ça coûte peut-être plus cher au départ mais au moins vous allez sur une voie plus stable que tout penser vraiment à corps perdu juste parce que vous avez vu trois réels instagram qui vous dit que c'est hyper facile que vous avez acheté acheter 50 000 une grange. que quatre ans plus tard, vous l'avez revendu un million et que c'est génial, etc. Ce qu'ils ne disent pas, c'est tout ce qu'il faut faire pendant ces cinq ans pour que cette orange à 4 000 euros devienne un petit chèque à un million. Donc ça, c'est la première chose que je trouve.

  • Speaker #1

    Accessible.

  • Speaker #2

    Voilà. Ça a ouvert les portes à des non-initiés. Après, sur la partie plus technique, je pense qu'on va tendre vers des habitats éco-responsables. moi je suis assez partisan de cette vision-là de l'habitation. Et en même temps, j'adore tout ce qui est ancien, tout ce qui a une âme. Je reviens toujours à ça, mais j'aime me dire qu'il y a une histoire dans un lieu, qu'on se le transmet de génération en génération, même si les frais de succession sont très élevés. Donc, je n'ai jamais acheté dans du neuf sur plan ou des choses comme ça, parce que moi, je trouve que c'est trop froid. pour moi mais en même temps tout ce qui se fait aujourd'hui chez les promoteurs dans le neuf il ya plein de choses que je trouve fabuleuse il ya encore plein de choses qu'on peut faire notamment sur la récupération des eaux usées il ya vraiment des choses incroyables qui peuvent être faits dans une ville comme paris c'est quasi impossible selon moi donc toutes ces nouvelles règles de dpe tout ça pour l'application pour moi ça me paraît compliqué et puis ça va vraiment mettre en danger les les faibles revenus entre guillemets c'est toujours les mêmes qui vont qui vont s'en sortir Donc ça, ça me dérange un peu. Ça va un peu créer des grosses différences sociales et que du coup, les gens qui avaient mis des années à être propriétaires se retrouvent à devoir peut-être vendre parce qu'ils ne vont pas pouvoir faire les travaux pour pouvoir continuer à louer leurs biens, etc. Donc ça, c'est des points qui me dérangent un petit peu, même si dans le fond, je pense que c'est ce qu'il faut faire. Il y a un moment, il faut qu'on s'intéresse à l'écologie. Il faut qu'on s'intéresse à nos émissions. Pour moi, la transition doit être un peu plus mousse pour que tout le monde puisse s'y retrouver.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'intègre concrètement dans les projets que tu fais ?

  • Speaker #0

    Alors en dehors de l'immobilier ?

  • Speaker #1

    Non, là par exemple, tu as des opérations qui sont en cours. Est-ce que tu essaies d'intégrer ça ? Ça te démarche ?

  • Speaker #0

    Je chèque quelque chose à rénover. Donc quitte à le rénover dans mon budget, là par exemple sur Meugeve, tous mes murs ont été doublés pour favoriser l'isolation. Donc j'ai un très bon DPE sur ce bien. Sur Paris, c'est un peu plus compliqué. Tout est compliqué sur Paris, notamment parce que oui, on peut faire les travaux, mais dès que vous touchez au mur porteur, vous devez quand même en parler à la copropriété. Et donc, vous pourriez le faire de l'intérieur, mais vu le prix au mètre carré d'un bien à Paris, doubler par l'intérieur, c'est perdre le mètre carré. Et en plus, très honnêtement, ce n'est pas seulement mon appartement, si je le refais,

  • Speaker #1

    qui va être un peu plus...

  • Speaker #0

    Donc pour moi ça doit être pensé dans un ensemble et donc je sais pas si la loi va persister parce que je sais qu'ils sont quand même dans les discussions. A priori certaines villes seraient un peu exonérées, en tout cas reportées dans l'application des lois. Mais non, je pense que quand même l'avenir dans l'immobilier, ça va être les petits génies qui vont arriver à faire des immeubles et des maisons en autosuffisance, parce que tout augmente, l'électricité augmente. Donc voilà, pour nos enfants pour demain, je leur souhaite d'avoir des beaux projets immobiliers dans des maisons qui leur permettent de ne pas être dépendants d'une industrie et d'une politique.

  • Speaker #1

    Oui, c'est en tout cas, je pense aussi quelque chose qu'il faut prendre à bras le corps. Après, il y a des problématiques, comme tu l'as dit. Je peux te donner un exemple. Nous, ce qu'on a aujourd'hui, on fait beaucoup d'isolation par l'extérieur. En fait, on est en train de se rendre compte qu'une isolation par l'extérieur, les murs ne respirent plus. Donc, il y a des problématiques après de champignons, de bactéries qui arrivent. Donc, c'est quand même, l'intention est bonne et louable, bien évidemment. Mais nous, pour être aussi connecté avec tout le secteur sur ces sujets. Parfois, il y a des...

  • Speaker #0

    Les idées nordiques sont beaucoup plus développées parce que même dans notre manière de faire l'isolation, que ce soit avec de l'haleine, il existe aussi des choses qu'on a perdues d'antan, avec des choses beaucoup plus naturelles, beaucoup plus... Là, dernièrement, je regardais, si vous brûlez du bois, par exemple, on savait que ça permettait d'être un peu moins inflammable, mais a priori, ça a aussi d'autres propriétés. Et en fait... Tout ça mis bout à bout, je pense qu'on manque de connaissances ou qu'on a peut-être perdu, qu'on va retrouver. Mais les pays nordiques sont beaucoup plus développés sur ces techniques pour pouvoir isoler de manière éco-responsable, sans utiliser des produits.

  • Speaker #1

    Il y a plein de techniques là-dessus. On a aussi une personne de notre réseau qui a carrément remonté toute une filature sur de la laine de brebis. qui était du déchet, qui en fait a des vertus d'isolation, de paillage. Alors c'est magnifique, mais tu te rends compte qu'après, pour la prescription et pour vendre, il y a tout un écosystème. Il y a aussi du lobbying pour faire en sorte que ce n'est pas forcément encouragé, alors que c'est du bon sens.

  • Speaker #0

    C'était vraiment ça. Récemment, j'avais aussi une jeune entrepreneuse qui a une idée géniale, c'est de récupérer tous les invendus. de textile, qui est quand même le textile est un des plus gros aujourd'hui sur notre planète. Et en fait, elle broie tout. Elle a créé un espèce de mélange et elle fabrique. Alors au début, elle fabriquait des meubles, puis maintenant, elle fabrique des briques qui, elle s'est rendu compte que c'était un très bon isolant. Il y a plein, plein de jeunes ingénieurs design, peu importe le nom qu'on leur donne, qui, je pense, vont nous trouver des solutions pour pour l'avenir et pour que notre habitat devienne aussi bon pour notre planète que nous, on ne peut pas l'être.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Alors, tu sais, le podcast qu'on a, c'est vraiment l'analogie autour du vestiaire, un vestiaire de sport notamment. Ça peut être un vestiaire aussi, bien évidemment, pour s'habiller. Souvent, dans le vestiaire, parfois, on a des petites phrases un peu qui nous marquent ou des moments un peu... Peut-être un peu suspendu ou d'exception, je dirais. Est-ce que toi, tu as quelque chose qui te revient un peu en mémoire par rapport à ça et que tu souhaiterais nous partager ? Bien évidemment, dans le contrôle.

  • Speaker #0

    Alors moi j'ai jamais fait de sport collectif du basket mais j'allais pas me vestir parce que j'étais très pudique. Donc l'analogie que je pourrais faire, elle me viendrait plutôt d'un ami humoriste qui m'a dit un jour que pour atteindre le paradis, il fallait qu'on atteigne l'enfer. Et je trouve ça assez prêt dans l'immobilier, puisque en tout cas, quand on fait de la rénovation, avant d'atteindre le Graal et le bien de nos rêves, on atteint l'enfer. C'est-à-dire que moi, je me suis retrouvée à présenter des projets à ma mère. J'ai cru qu'elle allait faire une syncope, parce qu'au final, je ne gardais que les murs porteurs. Et donc là, ça fait peur quand les gens se disent « Mais dans quoi elle se lance ? » Quand vous retrouvez qu'il n'y a plus d'électricité, plus d'eau, que vous changez toutes les pièces de place. que vous allez devoir aller en dessous de la maison pour pouvoir refaire toute la tuyauterie, etc. Mais voilà, ça permet à un moment d'attendre le paradis.

  • Speaker #1

    À méditer aussi là-dessus. Il y a toujours une part de risque. On en a parlé. Est-ce qu'il y a un sujet en particulier que tu voudrais aborder sur ce que tu fais ? Ça peut être aussi ton livre qui va peut-être se retrouver ici bientôt.

  • Speaker #0

    Le 13 juin, je ne sais pas quand le podcast sera diffusé.

  • Speaker #1

    Ça va sortir, je pense, avant. Peut-être un poil après, ça dépend.

  • Speaker #0

    C'est un livre qui sort, comment le décrire tellement ? J'y ai mis de tripes dedans. Ça m'a semblé beaucoup plus difficile que je ne le pensais au départ. Mais c'est un livre sur l'entrepreneuriat. Moi, j'ai fait une dépression quand j'étais plus jeune. Le travail m'a sorti de ma dépression. Donc je sais qu'on vit dans un monde où les gens n'aiment pas forcément leur travail, ou en tout cas ne se sentent plus bien là où ils sont. Ils ne trouvent plus le but et le sens du travail, comme ce fut le cas à une époque. Ça devient presque alimentaire pour beaucoup d'entre nous. Et du coup, c'est vrai que c'est un peu paradoxal, parce que moi, dans ce monde-là, le travail m'a permis de donner un sens à ma vie, une raison de lever le matin, etc. Et en fait, je donne dix conseils que j'aurais aimé avoir. Moi, je ne viens pas d'une famille d'entrepreneurs. Je me suis faite toute seule et on est dans un monde où la sororité n'est pas à la mode. Enfin, si, il est à la mode dans le terme, mais pas dans la pratique. Et du coup, c'est vrai que voilà, c'est des conseils que je pourrais donner à ma petite sœur, si j'avais une petite sœur ou à ma fille, Sainte. Et donc, avec des exemples concrets. et des exercices à pratiquer parce que c'est bien beau de vous donner des conseils, mais si au final vous ne les appliquez pas dans votre vie, ça n'a aucun intérêt. Donc voilà.

  • Speaker #1

    Vous avez besoin d'un petit peu de deux ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, le premier conseil le plus important, et je l'ai un peu déjà donné dans celui-ci, c'est l'entourage. Dans l'entrepreneuriat, il faut savoir qu'il y a peu de gens qui vous soutiennent et encore moins vos amis. En fait, c'est compliqué quand vous êtes… avec beaucoup d'ambition. Et l'ambition, ce n'est pas forcément l'argent, parce qu'on associe souvent l'entreprenariat à l'argent, au succès financier. Mais pour ma part, il n'était pas là. J'étais vraiment en quête d'une raison de vivre et le travail m'a donné cette raison de vivre. Et en fait, les gens qui vous entourent, quand vous réussissez, il y a une espèce de... perception de vous qui change puisque vous êtes dans l'esprit des gens à un certain endroit à un certain endroit un certain endroit de y rester parce que eux restent à cet endroit parce qu'ils ne prennent pas forcément les mêmes risques que vous n'ont pas forcément envie de se lancer dans le grand bain comme vous et en général ces gens là vous tire vers le bas donc l'entourage il est primordial dans la réussite de quelqu'un qu'elle soit professionnelle amicale Voilà, il faut vraiment s'entourer de gens qui vous veulent du bien et ce n'est pas toujours évident de les repérer. Donc, par exemple, il y a un petit exercice dans le livre pour essayer de voir dans l'entourage qui nous entoure. C'est un peu une répétition, mais dans notre entourage qui nous veut vraiment du bien. Et il y a des études, il y a une phrase à la mode qui dit que c'est comment... On est la moyenne des cinq personnes qui nous entourent. Tu te prases un peu la mode.

  • Speaker #1

    Oui, je suis assez d'accord avec ça. Si tu comptes que des gens qui ne sont pas de bonne humeur, ça influence ton comportement.

  • Speaker #0

    Il y a une étude qui a été réalisée par Harvard. Eux, ils n'ont pas simplifié ça avec cette frappe-là, mais ils expliquent clairement que quand vous êtes dans un groupe avec plusieurs individus, Bye, mon petit. Merci. aiment se cultiver, lire des livres, ça va vous donner envie de lire des livres, vous allez vous inspirer d'eux et ça vient en fait de quand on est enfant, on le voit chez les enfants, tout est fait par mimétisme. On a l'impression que en tant qu'adulte on ne fait pas ça, on ne reproduit pas ça, mais en fait inconsciemment on a tendance à mimer aussi les gens qui nous entourent. Donc si vous êtes entouré de gens qui qui entreprennent, qui ont une énergie débordante, ça va vous insuffler cette énergie et vous donner envie d'entreprendre et de donner le meilleur de vous-même. Alors que si vous êtes entouré de gens tous les matins qui vous disent « Ah non, mais t'es folle de te lancer là-dedans. » Donc voilà, un des conseils pour moi, clé dans notre vie, c'est notre entourage, dans les gens qu'on prend pour nous aider à...

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    On accepte notre entourage.

  • Speaker #1

    On peut choisir. On ne choisit pas sa famille. Se l'entourage, on peut se construire son... Un petit cocon, je suis d'accord avec ça.

  • Speaker #0

    C'est un bel bateau, mais il y a beaucoup de gens qui l'oublient.

  • Speaker #1

    Bien sûr, ça c'est le premier. Et le deuxième ?

  • Speaker #0

    C'est un des conseils. Après, je rentre dans les détails. J'ai fait 300 pages, j'ai un peu s'accrocher quand même. Mais un autre, le pouvoir du nom. Moi, j'ai pendant longtemps eu un vrai sujet avec ça parce que j'ai tendance à vouloir... Dire oui à tout, à tout le monde et être présente pour tout le monde.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, il y a ce qui s'appelle le biais de la cohérence. Comme les gens ont l'habitude de vous entendre dire oui tout le temps, le jour où vous dites non, vous devenez une affreuse personne. Une personne horrible qui a bien caché son jeu, etc. Sauf que les gens vont toujours plus loin dans leurs besoins et leurs demandes. Et si le jour où vous avez le malheur de poser une limite, parce que ça y est, vous avez atteint vraiment vos limites, Vous devenez un méchant, une personne qui est horrible ou égoïste ou peu importe, suivant le sujet. Alors que quelqu'un qui dit non tout le temps, le jour où il va dire oui, on va dire « bah tu vois, tout le monde dit qu'en fait il est très cool, il est capable » . Et ça c'est quelque chose qui pendant longtemps était compliqué à gérer pour moi, surtout là pour le coup ça marche dans tous les domaines de notre vie, qu'on soit salarié, entrepreneur, même dans notre vie de couple. Et en fait, il faut savoir dès le début d'une relation avec quelqu'un, imposer, faire comprendre ses limites, parce qu'en fait, ça devient après... Pour eux, c'est normal que vous disiez oui, et si vous dites non, il y a une espèce d'incohérence, en tout cas, elle est perçue comme ça. Et donc, comme si c'était un changement de comportement, alors c'est juste que vous avez simplement posé une certaine limite, parce que vous ne pouvez pas non plus vous perdre dans ce besoin de dire oui à chaque fois.

  • Speaker #1

    On a un temps qui est limité. Choisir, c'est renoncer. On ne peut pas tout faire, tout entreprendre. Moi, je me sens aussi concerné un peu par ce que tu dis sur le sujet. D'ailleurs, dans le club pour entrepreneurs que tu as lancé, il y a cette brique aussi immobilier ?

  • Speaker #0

    Alors nous, justement, comme il y a beaucoup, beaucoup de... l'association, le club, autour de l'immobilier. On en parle évidemment parce que quand on a la trésor dans une boîte qui fonctionne, ça devient vite un sujet avec les montages fiscaux. Mais on n'en a pas fait notre... Moi, je veux surtout aider avec Elite Entreprendre, je veux surtout aider des gens qui ne savent plus par où commencer. Qu'est-ce qui fait la différence du boulanger de quartier à Marie Blachère ? Alors, je ne dis pas que... Marie Blachère fait de l'excellent pain ou des bons, mais en tout cas, d'un point de vue d'entrepreneuriat, si on regarde le succès entrepreneurial, voilà, il a su se développer, il a su s'agrandir, il a su développer...

  • Speaker #1

    C'est un empire.

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui, plus qu'un empire. Alors, les Parisiens connaissent très peu,

  • Speaker #1

    c'est vraiment un truc... Oui, moi, je connais de par la province, oui.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce qui fait la différence ? Et en fait, parfois, ce n'est pas grand-chose. Et c'est notamment l'automatisation. des process, c'est pareil pour quelqu'un qui n'arrive pas à gérer plusieurs Airbnb, qui n'arrive à en gérer qu'un, parce qu'au bout d'un moment, il faut savoir automatiser. Et en fait, pendant longtemps, j'ai acquis certaines connaissances qui me semblaient évidentes, donc je ne comprenais pas que les gens ne le fassent pas. Et en fait, ce qui est évident pour moi n'allait pas forcément pour les autres. Je trouve que transmettre son savoir... Au bout d'un moment, on va tous mourir. Et si on peut tous s'entraider, ça sera meilleur, je pense.

  • Speaker #1

    Non, non, tout à fait. C'est un club qui fonctionne... C'est quoi ? C'est une adhésion ? Comment ça marche ?

  • Speaker #0

    C'était adhésion. On a reçu beaucoup de demandes. Je suis tombée enceinte. Je ne peux pas être présente. D'accord.

  • Speaker #1

    C'est du présentiel.

  • Speaker #0

    Alors, on a des soirées, on a des workshops, des conférences qui sont destinées à nos membres. Mais du coup, on n'a pas fait l'adhésion. Et pour le moment, on fait du coup beaucoup de consulting. C'est-à-dire que là, on prend les dossiers. On peut aider aussi parce que de par mon réseau, j'aide aussi. Par exemple, j'ai une entreprise qui me propose, là, j'ai reçu il n'y a pas très longtemps, des jeunes qui veulent se lancer dans un concept que je ne citerai pas, mais dans la restauration mais il cherchait à lever des fonds donc voilà après c'est de la mise en relation j'ai des contacts qui ont pas mal d'argent à placer et aujourd'hui ils cherchent des projets un peu rentables donc nous on étudie un petit peu en amont le bilan de

  • Speaker #1

    la société etc puis après on fait des mises en relation des choses comme ça c'est vraiment stylé on a une équipe qui est à Monaco qui gère ça et c'est que il y a une partie en ligne ? Mais après, c'est en fait des événements physiques qui se font à Monaco ?

  • Speaker #0

    Non, enfin, entre Paris et Monaco, entre Provence, nous, on n'est pas, je ne me ferme pas, j'ai un très gros réseau parisien, mais je me rends compte qu'en province, et c'est d'ailleurs ce que la plupart des gens que je rencontre en province me disent, en fait, dans les provinces, il ne se passe pas grand-chose, en tout cas, il n'y a pas le même souffle. Il y a beaucoup d'entrepreneurs, pour le coup, parce que plus vous êtes en province, plus il y a de... petite structure, PME, comme on dit. À Paris, c'est surtout des grands groupes, ou des gros, voilà, on est déjà sur du gros level, on va dire. Et en fait, les entrepreneurs adorent faire des réunions avec d'autres entrepreneurs pour parler des problématiques. Il n'y a rien de plus bénéfique que de se rendre compte qu'on n'est pas tout seul et qu'on a tous les mêmes galères, tous les mêmes sujets. Et en fait, il existe quand même déjà beaucoup de clubs. C'est le truc un petit peu à la mode. Mais pour avoir participé à certains d'entre eux, je trouve ça en fait très vide, très superficiel. En fait, on ne rentre jamais vraiment dans le concret du sujet. C'est plus du relationnel. Et puis, c'est limite si vous n'avez pas un badge sur votre veste et puis suivant votre statut social.

  • Speaker #1

    Ça ne fait pas mieux.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai un peu du mal avec ce...

  • Speaker #1

    Tu penses au béni ?

  • Speaker #0

    Je ne citerai pas,

  • Speaker #1

    mais je pense à... Oui, il y a plein de clubs qui font ça, mais...

  • Speaker #0

    Voilà. Je l'aime à l'ancienne, comme le Rotary Club, ou ces choses-là.

  • Speaker #1

    Par en ronde.

  • Speaker #0

    Mais c'est ma génération. Ça correspond à une ancienne génération. Ma génération, en tout cas, on a envie de dynamisme, on se rend compte qu'on fait la fête avant tout, et puis en plus, on peut aller se parler de problèmes physiques. Et puis parfois, on crée des liens même plus forts que ce qui était initialement prévu dans le club. Mais au moins, on parlait tout à l'heure de bien s'entourer. C'est un moyen aussi de rencontrer des gens qui partagent nos valeurs, qui partagent notre ambition, qui partagent peut-être même des projets. Parce que souvent, lors de ces soirées, certains projets ont un brainstorming.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Voilà,

  • Speaker #0

    on a un projet.

  • Speaker #1

    Oui, le cerveau collectif, très important un peu là-dessus. Après, tu sais, nous, on est beaucoup confrontés aussi à la perception qu'on a des gens. Parfois, il y a un gouffre, même une autoroute entre l'image que tu as de la personne et la réalité de ses expertises. Et ça, avec les réseaux sociaux, ça fausse un peu les résultats. Nous, on le voit. Nous, tu vois, on fait des événements aussi vraiment sur des sujets d'expertise spécifiques. Parce que les soirées, en fait, après les soirées, tu passes un bon moment avant tout. Puis nous, on dit aux gens aussi qui nous rejoignent, on leur dit, venez pas avant tout ici pour faire du business. Venez d'abord parce que vous voulez rencontrer des professionnels de qualité qui partagent aussi nos valeurs. Et si après, vous faites ce qu'il faut, peut-être qu'il y aura un retour. Ou peut-être pas, mais nous, on garantit rien par rapport à ça. Et c'est vrai qu'on insiste aussi pour aller chercher quand même des profils, des gens qui sont quand même aussi accomplis. et même aussi parfois qui n'ont pas forcément besoin de nous. C'est la réalité un peu aujourd'hui de ce qu'on voit au niveau du vestiaire d'immobilier. Donc oui, je suis aligné avec ce que tu dis, parce que sur Internet, il y a plein de gens qui ont fait des millions de choses, mais tu grattes un petit peu, il n'y a plus grand monde.

  • Speaker #0

    C'est un fléau, les réseaux sociaux et les coachs qui vous parlent d'entrepreneuriat mais qui n'ont jamais fait un million dans aucun business, ça me sidère. C'est-à-dire que vous donnez des conseils qui sont certes, pour moi, quand je les écoute, plutôt de bon sens,

  • Speaker #1

    pertinents.

  • Speaker #0

    Maintenant, dans les faits, une fois que tu as dit ça, maintenant il faut aller dans le concret. Dans le concret, comment je fais si je fais importer quelque chose ? Et à la demande, le coach ne va pas te trouver la solution. Alors que quelqu'un qui est dans l'entrepreneuriat, il va te dire, attends, moi j'ai un contact. Ok, c'est bloqué, tu sais pourquoi ? Est-ce qu'il y a un problème de facturation ? Ta proforma, elle a un... En fait, c'est un moment... Quand vous parlez à ces coachs, pour moi, c'est de la surface. Mais un moment concret de... Donc tant mieux si ça fait... Moi, je dis toujours, tant mieux si ça fait du bien à certaines personnes. Je ne suis pas là pour critiquer. Mais c'est vrai que moi... à titre personnel je m'y retrouve pas du tout donc j'ai besoin de gens plus je veux bien avoir un coach mais un coach qui a déjà qui a la retraite quoi qui a réussi et qui maintenant a envie de partager son savoir mais voilà je suis un peu tranchante sur ce sujet là parce que les réseaux sociaux pour moi deviennent un peu tout et n'importe quoi moi je pense que t'es honnête

  • Speaker #1

    En fait, il y a une réalité. Les faits, c'est comme ça. Je pense que quelqu'un qui est mauvais, au bout d'un moment, il y aura le karma, ça va se retourner contre lui.

  • Speaker #0

    Il y a des coachs.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que les gens sont un peu naïfs. Tu sais, c'est le rappeur Boba qui disait que les influenceurs influencent les gens qui sont influençables. Bon, moi, c'est certain qu'avec la maturité aussi, on change un petit peu. Et puis on n'est plus peut-être aussi un peu candide sur des éléments de sa vie professionnelle. Mais oui, nous, on a l'immobilier. Bon, l'immobilier, c'est quand même aussi un secteur, vu que ça draine aussi des gens qui ont réussi, bien évidemment. Bon, des fois, moi, je sais que les gens, ils me racontent des choses, j'enlève la moitié, quoi. J'essaie de faire un petit peu le tri. Mais ce n'est pas simple, surtout si tu ne connais pas ce métier.

  • Speaker #0

    Moi, je pense que pour vivre heureux, vivons cachés. Donc déjà, moi, chacun... Et du coup, ça m'est déjà arrivé dans ma vie et je trouve ça magnifique parce que je fais quasiment pas de name dropping. Je suis très discrète. Donc, je me retrouve des fois à des tables ou des réunions où les gens en font. Je connais un tel et puis truc et puis machin. Et puis, figure qui parle de quelqu'un que vous connaissez intimement et vous ne l'avez jamais vu un dimanche soir autour de la table quand vous faites l'apéro avec vos amis. Et en fait, on vit quand même dans un monde d'images. de faux semblants aussi beaucoup de tout le monde s'invente une vie avec les réseaux tout le monde s'invente une vie moi je les appelle les gaz magnifique et fort à se raconter une histoire et quand vous connaissez l'envers du décor c'est autre chose et c'est vrai que voilà il faut être être vigilant un jour. il y avoir quand même un sens de la critique assez important. Un sens important, oui. Oui, oui.

  • Speaker #1

    Je permets de... On est bon, on est bon.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis très fatiguée, désolée. Mais non, non, tout ça pour dire que pour moi aujourd'hui, il faut quand même... La méfiance doit être le mot d'ordre quand vous rencontrez quelqu'un parce que malheureusement, on peut être qui on veut aujourd'hui avec les réseaux sociaux.

  • Speaker #1

    Et surtout, on passe maintenant à l'IA. L'IA, n'importe qui va pouvoir s'inventer des vies. Moi, je fais des formations sur ça, des nouvelles générations, entreprises aussi. Et c'est vrai que oui, il y a même eu des gens qui faisaient maintenant des avatars spécifiques IA. J'ai vu des fermes aussi IA pour TikTok, tout ça, pour faire du contenu. Enfin, ça devient...

  • Speaker #0

    lui il sait très très bien utiliser l'IA dans le bon sens et c'est vrai que l'IA pour moi d'un point de vue c'est magique,

  • Speaker #1

    je trouve que c'est génial mais hormis entre de mauvaises mains ça c'est l'être humain en fait il y a toujours une perversité je pense dans le comportement des gens qui vont l'utiliser dans le bon sens des personnes qui sont plutôt mal intentionnées, nous on le voit nous on travaille avec des artistes et aujourd'hui Quelqu'un qui sait bien dresser l'IA, tu ne vois pas la différence. Et même des chaînes télévision travaillent sur ça.

  • Speaker #0

    Il s'appelle The Last Screenwriter. C'est un film qui a été totalement écrit par Chad GPT. La seule interaction humaine, elle est dans la réalisation. Évidemment, il a fallu quand même des humains pour filmer tout. Mais sinon, tout a été scripté. Les scènes, le décor, tout.

  • Speaker #1

    D'accord. D'accord.

  • Speaker #0

    Et donc les dialogues aussi. Oui. Et c'est un... On ne peut pas dire un excellent film, parce que moi, je suis une grande cinéphile, mais... Mais en tout cas, il remet vraiment en question justement à quel moment je me rends compte que l'humain a un importance ou pas. Parce que dans les dialogues, il y a des dialogues très profonds avec des vraies questions existentielles qui sont du coup générées par une IA. Donc, quand on l'écoute, quand on regarde les acteurs, etc., on se dit « waouh, c'est fou » parce que ça veut dire qu'elle arrive à aller à ce niveau de finesse. dans le discours, dans même la réflexion, dans le cours, et là, ça fait peur.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un côté déroutant.

  • Speaker #0

    Ah oui, vraiment. C'est un très bon film à voir.

  • Speaker #1

    Comment ça s'appelle ?

  • Speaker #0

    The Last Screenwriter.

  • Speaker #1

    Bon, je note. Il est disponible sur Netflix ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle thelastscreenwriter.com, je crois, dot com. Ok.

  • Speaker #1

    Il est ébergué sur...

  • Speaker #0

    Il est accessible à tout le monde.

  • Speaker #1

    Je fais aller regarder, ça m'intéresse tout ça. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Je veux avoir des informations sur toi, ce que tu fais, tes nouveaux business que tu vas lancer.

  • Speaker #0

    Là, c'est moi déjà accouchée. Je n'en peux plus. Moi, je communique un petit peu sur mes réseaux. Sur Instagram, c'est Jenny... Vous voyez, la honte. Je crois que c'est deux ou six.

  • Speaker #1

    On mettra les liens.

  • Speaker #0

    sur Instagram je communique pas mal sinon passez à la maison je vous invite à prendre l'apéro non je suis plutôt discrète c'est vrai que j'aime bien les effets de surprise en bonne communicante que je suis il y a des projets sur lesquels je travaille dans l'ombre on va dire et puis vous savez pas pourquoi le truc il arrive et ça sort au cordeau donc je communique quand même un petit peu parce que voilà Mais pas tant que ça. Et après, il y a mon livre qui sort du coup le 13 juin aux éditions Alizio.

  • Speaker #1

    Comment il s'appelle ? Comment il va s'appeler le livre ?

  • Speaker #0

    Va, vis et entreprend.

  • Speaker #1

    C'est clair direct.

  • Speaker #0

    Voilà. Et voilà. Et après, je vous invite surtout à vous entreprendre, à vous intéresser à l'immobilier, à vous questionner sur... sur ce que vous avez envie de faire puisque au delà de tout ce qu'on peut raconter aujourd'hui je pense quand même qu'on a tous la même quête c'est le bonheur et je crois qu'il faut qu'on arrête de se comparer aux gens et qu'on arrête de qu'on se recentre un peu sur nous même et qu'on cherche ce qui nous fait du bien avant tout.

  • Speaker #1

    Tout à fait c'est dur avec les réseaux sociaux mais on essaye ne perdez pas votre temps non non écoute je te remercie beaucoup pour cet échange. Ça m'a beaucoup aussi nourri et je prends beaucoup de plaisir aussi à faire ça. J'espère que ça s'est bien passé pour toi et je te dis peut-être à bientôt, notamment en vestiaire d'immobilier ou ailleurs sur d'autres sujets.

  • Speaker #0

    Merci Jennifer. Merci. et suivez-nous sur LinkedIn et Instagram. Pour en savoir plus sur notre club privé d'affaires, rendez-vous directement sur notre site Internet.

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