Description
Il y a des moments dans la vie où l’on a l’impression de franchir un seuil invisible. Pour moi, ce fut à l’adolescence, lorsque j’ai plongé dans l’univers du Metal. Je me souviens encore du choc en entendant pour la première fois les riffs rageurs de Guns N’ Roses, la puissance écrasante de Metallica, l’énergie guerrière d’Iron Maiden, ou encore la virtuosité sombre de Megadeth. Chaque groupe était une porte d’entrée vers un monde nouveau.
De fil en aiguille, la curiosité m’a guidé vers les sous-genres : le heavy metal qui posait les fondations, le thrash metalqui accélère et mord, le techno-thrash pour les initiés, et bientôt le death metal avec sa noirceur viscérale. Puis vinrent les rivages plus aventureux du progressif, où la technique se met au service de l’imagination. À chaque fois, c’était comme ouvrir un livre d’images sonores, feuilleter album après album, explorer une discographie, apprendre une biographie. Chaque découverte était une pépite, et je me jetais dessus avec la ferveur d’un explorateur découvrant un continent inconnu.
Mais il arrive que, dans cette quête, un album se détache, comme une balise lumineuse. Pour moi, ce fut Focus du groupe Cynic. Ce disque reste, encore aujourd’hui, mon préféré de tous les temps. Il incarnait quelque chose de singulier : un death technique qui s’ouvrait sans complexe au jazz-rock, au new-age, à des atmosphères presque spirituelles. J’ai compris à ce moment-là qu’un style n’est jamais une cage, mais une constellation : les influences se croisent, se nourrissent, se réinventent. Cet album fut une révélation, un appel.
Le jazz, je le pressentais déjà, finirait par occuper une place centrale dans ma vie. J’avais exploré le jazz fusion – Return to Forever, Weather Report, Uzeb – et je m’étais laissé envoûter par le jazz modal de Miles Davis. Mais depuis quelques années, mon plaisir est ailleurs : dans les vieux standards, dans les morceaux qui semblent à la fois simples et infiniment riches, dans les improvisations qui réinventent chaque fois le même thème. C’est comme redécouvrir la même histoire, racontée par une infinité de voix différentes...
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