- Speaker #0
L'industrie de la construction est en plein bouleversement. Nouvelles normes, utilisation des matériaux, consommation énergétique sont nos enjeux. Je m'appelle Richard Mita, je suis serial entrepreneur et CEO de Sinax. Chez Sinax, nous digitalisons l'industrie des matériaux de construction. Ma passion ? Le digital appliqué à des secteurs qui ne l'attendaient pas. Dans les bâtisseurs, J'interview des visionnaires de l'industrie pour vous inspirer dans votre propre transformation environnementale,
- Speaker #1
digitale et managérielle.
- Speaker #0
Bienvenue dans Les bâtisseurs, le podcast de ceux qui bâtissent aujourd'hui pour demain. Bienvenue dans ce nouvel épisode des bâtisseurs. Aujourd'hui, je suis avec Germain-Emile Charrier, le responsable de la performance et de l'innovation du groupe Charrier. Salut Germain.
- Speaker #1
Bonjour Richard.
- Speaker #0
Je peux t'appeler Germain ou Germain Emile, dis-moi, parce que les deux c'est bon ?
- Speaker #1
Les deux fonctionnent, effectivement, c'est une histoire de génération. Je suis le quatrième Germain Charrier, donc pour éviter de se mélanger, on rajoute le deuxième prénom, Emile. Très bien, bon bah. C'est pas un prénom composé. Ok,
- Speaker #0
ok, ok. Ce que je te propose, Germain Emile, c'est, dans un premier temps, ça va être de te présenter. Et tu sais, on a parlé de cet épisode depuis quelques temps. Vous êtes une entreprise qu'on apprécie énormément chez les bâtisseurs indépendants. Là depuis 120 ans.
- Speaker #1
128.
- Speaker #0
128, exactement. On est vraiment ravis de t'avoir. Je sais que notre audience est impatiente de découvrir un peu plus les dessous de ce logo vert qu'on voit un petit peu partout. Mais dans un premier temps, je te propose de te présenter. J'ai armé la mise.
- Speaker #1
Merci et puis plaisir partagé. Je suis très content de venir là pour parler de l'entreprise et puis partager tout ça. Donc moi, pour me présenter, j'ai 41 ans cette année. Moi, mon parcours, en fait, j'ai grandi dans l'Ouest. Charrier est une entreprise basée dans l'Ouest, actuellement à Couéron, dans la région d'Antèze. Donc après quelques études, je suis parti à Lille dans l'école d'ingénieur à HUE, où j'ai fait un cursus bâtiment-travaux publics. Et puis, en fait, on devait respecter une charte familiale. Donc moi, ma spécificité, je travaillais dans le domaine, enfin mon diplôme était dans le domaine de l'entreprise. Donc après, il y a la charte familiale qui disait, vous pouvez rentrer dans l'entreprise, mais qu'avec une expérience d'au moins trois ans à l'extérieur. Donc, j'ai dû commencer en allant un peu toquer à la porte des confrères concurrents. Donc, voilà, 2006, c'était la bonne époque pour trouver du boulot dans le domaine. Et donc, il y a Colas qui m'a ouvert ses portes. Donc, j'ai commencé chez eux, puisque j'avais pu faire un stage ingénieur à Madagascar. C'était une super expérience, la RN6.
- Speaker #0
Ah, tu étais sur la RN6 ? En fait, moi, j'ai une partie de ma famille qui vient de Madagascar.
- Speaker #1
Ah, d'accord. Génial.
- Speaker #0
Donc tu étais sur la RN6 ?
- Speaker #1
Voilà. Incroyable ! Oui, super chantier, 5 mois, on travaillait du lundi au dimanche, très très bonne expérience, et puis j'ai toujours des bonnes relations avec plein de gens de là-bas, et c'était super, du coup ça m'a permis après, une fois le stage passé, de postuler chez eux, et donc ils m'ont dit ok pour le fameux Tour de France, carrière.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
où donc parce que ce qui m'a terré le plus à l'époque c'était le monde des carrières donc j'ai pu en fait travailler à ce qu'à l'époque s'appelait ce craie est à nancy ensuite une période à clermont ferrand et je suis revenu faire du commerce cette fois ci à strasbourg pour vendre des cailloux. Et puis là, ce qui est drôle, c'est que ma femme, qui était encore étudiante, est tombée enceinte. C'était une belle surprise. Et comme elle était étudiante à Angers et moi à Strasbourg, on allait passer un an sans se voir. Et donc on s'est dit, tiens, c'est le moment pour moi de revenir dans le coin, dans l'Ouest. Et c'est là où en 2010, j'ai frappé aux portes de l'entreprise. Et puis, ce qui est... J'aurais voulu être toujours dans les carrières, mais il se trouvait qu'il y avait pas mal de besoins sur une agence de travaux qui était l'agence de Nozay. Et donc, j'ai bifurqué un peu. Je suis passé des carrières au TP avec un poste de conducteur de travaux à Nozay. OK,
- Speaker #0
donc là, chez Charrier.
- Speaker #1
Chez Charrier. Voilà, c'était les grands débuts. J'ai coché les cases. Je faisais un peu plus de quasiment cinq ans chez Colas. Je répondais dans la charte familiale aussi d'embauche, il y avait le besoin de répondre à un besoin de l'entreprise et d'avoir les compétences. Donc je Ausha les trois cases. Et là, c'était super parce que j'ai pu découvrir le monde du TP, que je connaissais un peu, mais moi je voulais quand même rester dans les carrières. Et voilà, super accueil, une agence historique aussi de l'entreprise. Donc voilà, bien entouré avec plein de bonnes personnes. Et puis, j'ai pu faire deux ans de conduite de travaux, deux ans responsable d'exploitation. Et là, il se trouve qu'il y a un poste qui s'est ouvert dans les carrières, enfin en 2014. Enfin ! Enfin, je l'attendais. Il est arrivé en fait sous l'impulsion du nouveau président du directoire qui venait des industries, Paul Bazirot, qui disait que ça vaut le coup de mettre en place du lead management dans le métier, enfin dans l'entreprise. Et donc là, il a ouvert un poste de responsable d'amélioration continue, lead management. dans les carrières. Et donc, voilà, moi, j'ai postulé et puis j'ai pu avoir le poste. Mettre en place un projet d'amélioration continue de 2014 à 2019. Les équipes étant autonomes, après, j'ai pu lâcher le poste et ce qui tombait très bien, c'est de proposer ce principe d'amélioration continue, mais à l'échelle de l'entreprise.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
C'est le poste que j'occupe actuellement, Responsable Performance Innovation. mais pour toute l'entreprise, donc public, carrière, on pourra présenter le groupe après.
- Speaker #0
Moi, je voulais rebondir sur un sujet et c'est intéressant et ça nous permettra d'introduire le groupe. Tu as mentionné à plusieurs reprises la charte familiale. Alors, bien évidemment, nos auditeurs auront remarqué. Tu t'appelles Germain Amilcharié, dans notre entreprise Charié, bien évidemment, il y a un lien. Mais parle-nous un peu de cette charte familiale et juste avant de rentrer là-dessus, Qu'est-ce qui fait que tu as été attiré par ça ? Parce que beaucoup d'enfants, de familles, peuvent faire des rejets de ce que font leurs parents pour essayer la raison. Là, je n'ai pas l'impression. En tout cas, en t'entendant, je sais que quand tu parles de tes expériences, on voit ton sourire, on voit la passion. Qu'est-ce qui a fait que tu t'intéresses à ça et que tu continues un peu ça ?
- Speaker #1
Oui, effectivement, parce que l'autre partie... de ma présentation, c'est aussi de dire que je suis membre de la famille Charrier. Moi, je suis de la cinquième génération de la famille. On est 17 dans la cinquième génération. Des cousins, cousines, frères, sœurs. Alors, en fait, 17, mais il y a des cousins et des cousins issus du jardin aussi. Et en fait, pour répondre à ta question, moi, c'était plutôt dire que je sentais que j'avais envie de faire ça. Mais je me dis, est-ce que j'ai vraiment envie de le faire ? Donc, en fait, j'ai mené plein d'expériences. dans d'autres domaines, un peu l'industrie, d'autres choses, le bâtiment, d'autres choses, même d'autres métiers. Et en fait, tout me ramenait à ça. À chaque fois, je me dis, voilà, le stage que je vais faire. Non, en fait, ce que j'aime vraiment, c'est de travailler dans le TP et dans la boîte familiale, en fait. Parce que moi, ça me donnait vraiment beaucoup de sens. J'avais envie, en fait, comme s'il y avait une aventure familiale, collective qui s'offrait à moi. D'accord. Et je me suis dit, allez. Tentons l'aventure, c'est super. Pour moi, j'ai trouvé ça une belle chance. Je pense que dans toutes les situations, il y a du plus et du moins. J'aurais tendance à dire que c'est souvent du 50-50. Mais je trouvais beaucoup de points positifs à aller dans ce truc-là et porter aussi les valeurs de la famille dans l'entreprise. Et puis, c'est surtout pour moi le sens de continuer l'histoire. On dit écrire un nouveau chapitre dans le grand livre familial. et apporter ma pierre à l'édifice. Et en se disant aussi, je ne vais pas le faire tout seul, je vais le faire avec mes cousins, mes frères et soeurs. Et c'est génial, c'est génial de pouvoir faire ça avec mon frère, qui est DRH de l'entreprise, mes soeurs qui sont au conseil de surveillance, mes cousins et cousines qui sont les différents organes aussi de l'entreprise. Et en tout cas, ce qui est sûr, c'est que sur les 17, là, on est trois à être dans l'entreprise. Donc, mon frère DRH, ma cousine qui est présidente du conseil de l'expérience et moi. Et personne n'a été poussé à aller dans l'entreprise. D'accord. En fait, on avait tous le choix. Donc, sur les 17, on a pu chacun faire sa route. On a tous quand même fait des stages dans l'entreprise. D'accord. Pour découvrir un petit peu. Pour découvrir et puis savoir de quoi on parle. Et en tant que des actionnaires, j'irais… engagé et puis plutôt dans l'action. Ok.
- Speaker #0
Et donc, petit, tu allais quand même sur les sites.
- Speaker #1
Ah bah oui, c'était...
- Speaker #0
C'était là où...
- Speaker #1
C'était à l'époque où on travaillait le samedi. Enfin, mon père travaillait beaucoup le samedi. D'accord. Donc, il arrivait souvent où on faisait des tours de chantier, on faisait de l'implantation, on faisait... On allait dans les carrières, on pouvait aussi monter dans les engins. Ah, c'est sûr. Voilà, donc ça donne le goût, c'est sûr. Ça donne aussi l'ambiance. Et moi, ce qui me fait vibrer aussi, c'est l'aventure collective. Et là, le fait d'être avec des personnes, de rigoler, de passer des bons moments sur le chantier, j'ai trouvé qu'il y avait ça particulièrement dans le travail public et dans les carrières. Donc, je me suis dit, ça vaut le coup. Et puis, cette image aussi locale. On est avec des gens du coin, on est avec... On devait accueillir plein de monde aussi. Et puis tout ça, c'est vrai qu'on a tous un projet commun, c'est de construire quelque chose. Et ça, ça m'a fait vibrer.
- Speaker #0
D'accord. Et moi, ce que j'entends aussi, c'est le fait d'être parti d'un plus gros projet qui est donc des générations avant. Et puis ce côté aussi de transmettre aux générations futures. Exactement. J'imagine. Et parlez-moi de cette charte familiale. En quoi elle repose ? Dis-moi, tu as dit quelques éléments, des critères qui font que tu peux travailler ou pas. Mais c'est pour les Ausha, mais c'est aussi pour tous les gens issus de Germain qui n'ont pas votre nom non plus, j'imagine. Parce qu'il y a le patron, par exemple, le DG de charrier aujourd'hui, est-ce qu'il est issu de la famille ou pas ?
- Speaker #1
Non, en tout cas, non. D'accord. C'était mon père qui était président du directoire jusqu'à 2012. D'accord. Et ensuite, il a passé la main à Philippe Cunin, puis ensuite à Paul Bazirot. Mais depuis 2012, et ensuite après Paul Bazirot, il y a eu Jean Vidal.
- Speaker #0
Moi, c'est Jean Vidal en tête. C'est ça. Qui n'est pas du tout de la famille, lui.
- Speaker #1
Qui n'est pas du tout de la famille, non. On a fait un recrutement extérieur, en fait, de se dire, quand Paul est parti, qui peut le succéder ? Enfin, quand Paul approchait du départ, on s'est posé cette question-là. On s'est dit, nous, en tant que famille charriée, plutôt dans l'entreprise, comment on veut se situer par rapport à ça ? Donc, on a plutôt voulu se positionner vraiment dans la gouvernance. Donc, on a fait tout un travail et un travail de charte aussi, mais pas une charte d'embauche, une charte de la cinquième génération. D'accord. Pour dire comment nous, on se positionne là-dessus. Donc, on a fait tout un travail là-dessus. Et en fait, sur 17 cousins, on est 14 à avoir des mandats en tant qu'associés dans les différentes sociétés de l'entreprise. OK. Donc, on a... plutôt dit, on se met dans cette posture-là et puis on donne, en fait, on travaille avec quelqu'un de l'extérieur qui représente notre stratégie, notre vision. Puis pareil, on a travaillé la vision, on a confié cette vision-là à Jean et puis après, on travaille de cette manière-là.
- Speaker #0
Parle-moi des critères pour travailler chez Charrier quand tu es un charrier.
- Speaker #1
Quand tu es un charrier, c'est ça, c'est les trois critères expérience à l'extérieur. Trois ans minimum. Trois ans minimum, voilà. Alors ça, c'était quelque chose, le dernier exemple, c'est moi. Depuis, il n'y a pas eu de charrier qui est arrivé dans l'entreprise, donc depuis 2010. Donc je dis ça parce qu'on attend aussi l'arrivée. plus jeunes de la cinquième génération pourquoi pas et de la sixième génération aussi pourquoi pourquoi pas aussi revoir un peu cette ok et puis toute façon falloir voir aussi les ce que je veux dire c'est que la vérité de 2000 fin des années 2010 n'est plus la même actuellement ça bouge pas mal on voit bien aussi que le la manière de travailler n'est plus la même évolue donc là on réfléchit à des modes un peu plus type mission pour l'entreprise entrepreneuriat tout ça donc plutôt globalisé On est en train de le travailler avec les cousins. Mais voilà, en gros, c'est l'expérience à l'extérieur. Répondre à un besoin aussi. Parce que ça, c'est important de ne pas arriver comme ça, le fait du prince. J'arrive, je m'appelle Charrier, je travaille dans l'entreprise, ce n'est pas du tout ce qu'on souhaite faire. Et puis même, je le vois en termes de légitimité sur le terrain. On appelle Charrier, forcément, on sait qu'on est regardé, il y a de l'intérêt et puis les gens veulent savoir un peu et on voit bien qu'on est un peu différent. Et puis le troisième, c'est aussi surtout pour asseoir la légitimité, c'est d'avoir une expérience à l'extérieur. Là, pour le coup, il y a deux aspects bénéfiques. C'est un, de pouvoir voir ce qui se passe à côté, de ne pas regarder...
- Speaker #0
Ce qu'il y a peut-être à côté et de se les approprier.
- Speaker #1
Exactement. Donc, c'est bien de voir un peu ce qui se passe ailleurs et puis de s'inspirer. Et la deuxième chose, c'est la légitimité, de dire, je n'arrive pas non plus sans bagage, je peux apporter des choses et je peux aussi... Voilà. Là, je dirais que comme un conducteur de travaux, comme un autre conducteur de travaux de mon âge, j'arrivais aussi avec une expérience et des choses à faire valoir.
- Speaker #0
Toi, tu es arrivé, grosso modo, tu devais avoir 28 ans, c'est ça à peu près ? Oui,
- Speaker #1
28 ans.
- Speaker #0
Parlons un peu de l'entreprise. Moi, ce que j'ai vu et ce qu'il y a dans les éléments publics, et là, j'étais quand même assez surpris, c'est 1 800 salariés. Peut-être même plus à l'heure où on se parle, ou moins, je ne sais pas. Pas dans ces zones-là. 349 millions d'euros de chiffre d'affaires. Donc, c'est ce qui est écrit sur votre site web. Et puis, créé en 1897. Parle-moi un peu du groupe. Dis-moi ce que c'est que Charrier.
- Speaker #1
Tu as dit les grands chiffres. En gros, Charrier, 1897, c'est création par Constant. D'accord. Alors, c'est Constant, Maxime et Charrier. Mon frère s'appelle Constant. Il y a des présents comme ça qui restent. Donc en fait en 97, alors ce qu'on a retrouvé de plus ancien, c'est en fait l'exécution de travaux de voirie à Redon. Donc c'est vraiment le cœur du métier c'est ça.
- Speaker #0
Redon c'est là où vous êtes c'est ça ?
- Speaker #1
Voilà c'est notre zone en fait, Redon, Montoir, Saint-Nazaire, Nantes, toute cette Ausha géographique, c'est notre berceau. Voilà, alors Charrier c'est un nom de famille vendéen par contre. D'accord. Il y a un air qui est parti à peu près dans ces zones-là d'ailleurs. Donc c'est un peu l'anecdote. Mais voilà, on s'est installé à Redon. Puis après, il y a eu un peu une double activité qui s'est mise en place. Travaux de voirie et prestations de service pour les forges à Trignac. Alors Trignac c'est à côté de Montoir justement. Mais voilà, où il y avait pas mal de... de choses à faire aussi. Puis bien sûr, avec la Première Guerre mondiale, il y a eu des choses à faire aussi là-dessus. Donc nous, on a participé à l'effort de reconstruction. D'accord. Et puis, avec tout ça, on a aussi acquéri des carrières, des zones d'extraction de matériaux. Donc en fait, c'est les trois métiers qu'on a lancés, je dirais un peu à l'origine de l'entreprise. C'est la route, les carrières. et le terrassement. Voilà, puisqu'en fait, ensuite, il y a donc Germain Eugène, deuxième génération, premier Germain qui est arrivé dans l'entreprise. Voilà, donc ça, c'était...
- Speaker #0
Deuxième génération, on va dire une trentaine, quarantaine d'années après la première génération, c'est ça ? Ok, donc trois métiers, route, carrière, terrassement.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Et là ? Seconde guerre mondiale J'imagine
- Speaker #1
Et puis derrière Reconstruction encore Reconstruction aussi Et puis là en 1963 C'est l'arrivée De la troisième génération D'accord Donc là en fait Donc il y a eu Transmission père-fils Alors il y a eu Des frères et sœurs Mais il a donné tout A Germain Jean Et Germain Jean En gros donne Enfin Inclus dans l'entreprise Son fils Yves Mon grand-père Et Germain Donc Germain Eugène Avec son fils Germain Jean D'accord Ok Donc Germain Jean et Yves sont deux frères, intègrent l'entreprise en 1963. Et puis après, il y a un bouleversement, c'est qu'en 1971, mon grand-père décède. Donc là, mon père n'avait que 18 ans. Et donc là, c'est un peu une période, comme s'il y avait un essor qui était un peu freiné, où là, il y avait des personnes extérieures à la famille qui ont pris en main l'entreprise. Mais dans l'idée vraiment de dire dès que la quatrième génération est prête, on vous prépare et puis on vous met en position de réussite. Et ce qui est arrivé en 88. En 88, la quatrième génération arrive. Donc en fait, là, on passe de deux, de deux troisième génération à sept. Donc il y en a un qui a quatre enfants et l'autre qui en a trois. D'accord.
- Speaker #0
Donc là, on est en le pool de talent, entre guillemets, qui pourrait rejoindre.
- Speaker #1
C'est ça. Et puis ça se structure aussi petit à petit d'une autre manière. Donc là, ils travaillent ensemble aussi. Donc ce que je retiens, moi, c'est qu'en fait, nos 100 ans, en 1997, on était 750 à peu près. OK.
- Speaker #0
Ah oui, donc là, grosse croissance depuis le XXIe siècle.
- Speaker #1
C'est ça. Il y a eu des petites... Alors, je n'ai pas les chiffres entre les deux, mais ce qui s'est passé, il y a eu de la croissance organique et puis de la croissance externe avec du rachat de sociétés plutôt locales. Vraiment, dans le travail public, c'était dans le Morbihan, dans le Mademoiselle, justement. Il y avait une agence aussi à Rennes. D'accord. Et puis, mais toujours centré sur ces trois métiers-là, carrière, terrassement et route. Et puis, la quatrième génération développe des choses, structure aussi la gouvernance avec un directoire et un conseil de surveillance. En fait, on va retrouver les sept membres de la famille dans les différentes instances. Et il y a eu la création d'un métier qui n'est plus dans l'entreprise maintenant, qui était le métier des déchets. D'accord. On a collecté des déchets et puis enfouissement.
- Speaker #0
Et ça, vous l'avez revendu depuis ?
- Speaker #1
Et là, on l'a revendu en 2016. En fait, en 2014, on a fait un plan stratégique aussi, réflexion stratégique. On s'est dit qu'on était une taille pas assez grosse, pas assez locale non plus. Donc, c'était le bon moment de vendre. On a vendu à l'entreprise séchée.
- Speaker #0
Il y a un acteur aussi du... pas très loin de chez vous.
- Speaker #1
Ah ouais, au Laval,
- Speaker #0
c'est ça ?
- Speaker #1
Laval, Rennes, ouais, et puis entreprise familiale aussi. Ouais, carrément. C'est pas mal aussi de pouvoir vendre à des entreprises familiales. Donc voilà, puis après en 2002, c'est là où il y a vraiment une grosse croissance avec un nouveau métier, le métier du génie civil, travaux fluviaux, enfin, travaux maritimes, tout ça. Donc là, c'est avec l'entreprise SEMEN, qui était un acteur. acteur local aussi, très connu, qui faisait aussi du terrassement, et qui fait toujours du terrassement. L'agence s'appelle plus CEMEN, mais charrier génie civil, non ? D'accord. Et puis, on continue à développer. En 2006 aussi, on rachète, c'est un peu drôle aussi de racheter l'entreprise charrier, mais avec deux R au milieu, qui eux sont plutôt situés dans Vendée, de Sèvres, à Sérisay. Et on arrive petit à petit à 1600-1700 personnes. Et en 2010, en gros, là, c'est plutôt la création d'un nouveau métier qui existait déjà, mais on consolide nos trucs en déconstruction des aménagements. D'accord. Et puis la Rémi de Paul Bazirot, effectivement. Donc là, on change un peu de cap. Et puis là, en gros, c'est l'arrivée petit à petit de notre génération, un peu une transition qui s'amorce entre la quatrième et la cinquième. dans lequel il y a pas mal de nouvelles choses. C'est que notre siège déménage déjà.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
On avait déjà dans l'idée de déménager le siège un peu avant, mais avec la crise en 2008, on s'est dit on va rester à Montoir. On est pas mal dans ce camp-là à côté de Saint-Nazaire. Et puis là, on s'est rapproché de Nantes avec un super siège qui est magnifique. Tout le monde adore travailler là-bas. Un nouveau siège et puis un nouveau élan aussi sur les métiers. Là, on fait de la croissance externe avec paysagisme, génie écologique, réseau souple, addition d'eau potable. Ça fait à peu près 1800 personnes et 25 agences environ. D'accord. 14 carrières. Plus des centrales d'enrobés aussi avec lesquelles on a des participations avec certains acteurs.
- Speaker #0
Combien de centrales d'enrobés déjà ?
- Speaker #1
Neuf. Après, on a des centrales mobiles aussi. Donc, voilà, centrales mobiles pour les grands trams routiers. 15 carrières, c'est ça ? Oui. 15 carrières. Après, il y en a qui sont… Il y a différents types de carrières. Il y a des carrières avec des installations fixes. Là, actuellement, il y en a 6. Et des carrières où on fait du concassage ponctuellement.
- Speaker #0
D'accord,
- Speaker #1
OK. Avec des campagnes de concassage.
- Speaker #0
Ok, ok. Et donc 25 agences en tout, et puis après, génie écologique, paysagisme, génie civil, tout ça qui sont venus s'ajouter au fur et à mesure des années.
- Speaker #1
C'est ça. On a élargi l'éventail des solutions possibles d'aménagement du territoire en global.
- Speaker #0
Et aujourd'hui, c'est quoi l'entreprise charriée ? Qu'est-ce qui fait que tu vois, vous remportez des appels d'offres aujourd'hui ? Qu'est-ce qui fait que tu vois que c'est vers vous qu'on se tourne ?
- Speaker #1
Pour nous, je pense qu'on met vraiment en avant notre complémentarité des métiers. D'accord. Et puis, vraiment, l'acteur local. On est là depuis, je l'ai dit, 128 ans. On connaît bien notre territoire, on connaît bien nos clients. On a beaucoup d'experts aussi chez nous. Je pense qu'il faut vraiment mettre en avant les femmes et les hommes de l'entreprise parce que c'est grâce à eux qu'il y a ça. On voit qu'il y a des gens qui restent fidèles à l'entreprise et qui progressent. dans l'entreprise aussi. Donc, il y a tout un savoir qui se transmet, en fait. Et je pense que, voilà, quand on va accompagner nos clients, ils nous connaissent, ils savent que le travail sera de qualité. Parce que c'est quelque chose qui est important pour nous, de travailler, faire un travail de qualité, le goût du travail bien fait, finalement. Et puis, voilà, d'apporter un suivi, du conseil, d'être force de proposition. Et puis... Ne pas être dans le conflit, de vendre dans l'écoute et l'accompagnement avec le client. Je pense que c'est ça qui fait notre force actuellement.
- Speaker #0
D'accord, parce que vous êtes même basé en région parisienne, vous êtes à Lognes, c'est ça ? Parce que la dernière fois, sur les quais de Seine, je voyais des barges pariées. Et donc, vous arrivez même jusqu'ici.
- Speaker #1
Eh oui. En fait, on a racheté une société à Paris. Et actuellement, c'est Charlie Génie Civil Paris qui est à Lognes, effectivement, qui fait tous ces travaux-là. Le gros chantier significatif, c'est le stade de Verre-sur-Marne. D'accord. Voilà, où on a pu réaliser le stade d'eau vive là-bas. Enfin, pas que nous, mais on a participé, comme tous les travaux qu'on fait. De toute façon, on n'est jamais seul. Mais oui, et puis plein de travaux aussi pour les JO. on avait fait j'imagine vous étiez bien occupé de toute façon tout le monde a été occupé pour les GV on était bien occupé nous c'était un peu les chantiers significatifs il y a eu ça il y a eu la la piscine à Saint-Denis qu'est-ce qu'on a eu d'autre voilà on
- Speaker #0
va revenir sur des gros chantiers que vous avez fait moi il y a une chose que je voulais mettre en avant c'était Quand on lit sur votre site web et de manière générale, quand on discute avec des gens de Charrier, il y a plusieurs choses qui reviennent. Et j'entends dans ton discours ces choses-là. C'est le goût du travail bien fait, l'indépendance. D'ailleurs, quand tu nous as présenté Charrier, on voit bien que c'est un marqueur assez important, cette indépendance. L'écoute des salariés et la proximité. Et moi, ce qui m'intéresse, c'est de savoir comment ça se concrétise là-dessus au quotidien. Tu vois ? parce que tu vois comment aujourd'hui vos équipes s'imprègnent de tout ça au quotidien et le vivent alors moi je le vis parce que je suis en discussion avec certains des gens de le charrier mais aujourd'hui comment ça se vit au quotidien ça ?
- Speaker #1
bah merci je trouve que ta question est bonne parce que c'est des choses en fait je pense ça se décrète pas on peut l'écrire sur un magazine mais je pense qu'aujourd'hui effectivement ça se vit c'est pas on est C'est ce que me disent souvent les personnes qui travaillent chez Charly, on n'est pas des numéros. Pour ça, c'est important que les gens soient connus, reconnus, et on les suit, on souhaite vraiment faire progresser les personnes.
- Speaker #0
On a pas mal de dispositifs. Déjà, le fait de bien accueillir une personne, d'être à son écoute, de bien lui faire comprendre les choses, de prendre le temps de l'accueillir aussi. Il n'est pas bombardé sur le chantier, et puis vas-y, tu commences. Après, le suivi. On a un tas d'outils, en fait, je ne vais pas rentrer dans le détail, mais d'accompagnement. On a créé des modules de formation, de progression, avec un chef d'équipe qui veut passer, chef de chantier. D'accord. Il va suivre une course de formation interne qu'on appelle CapGenea. Pareil pour chaque poste. On a aussi des modules d'accompagnement à la retraite aussi. On accompagne tous nos salariés pour la sortie aussi. C'est quelque chose qu'on fait avec des réunions, avec beaucoup de partenaires aussi. Oui,
- Speaker #1
avec vos partenaires là-dessus. De toute façon, c'est hyper important l'accompagnement à la retraite là-dessus.
- Speaker #0
Oui. Donc voilà, c'est plein de choses qu'on fait comme ça qui… Il donne du sens. Et puis après, je rajouterai une deuxième partie sur ça. C'est la partie, en fait, quelqu'un a envie de parler, quelqu'un a une idée, quelqu'un a un problème. En fait, il peut en parler déjà. Et son retour va être rapide aussi. En gros, on a créé des systèmes assez souples. On a des agences avec un directeur d'agence qui peut prendre des décisions. Si par contre, ça doit passer au-dessus, ça passe au-dessus et ça revient assez vite. En fait, on le voit avec des personnes qui arrivent d'autres entreprises. Tiens, là, c'est plutôt les éléments de comparaison qui peuvent nous donner. Les décisions se prennent et ensuite, l'action se met en place. L'idée est mise et ensuite, l'action peut être remise rapidement.
- Speaker #1
Donc, réactivité.
- Speaker #0
Réactivité, voilà, c'est ça. Puis, prise en considération aussi de toutes ces problématiques-là.
- Speaker #1
D'accord. Ça, c'est au niveau de ce que vous mettez en avant. Et maintenant, moi, j'aimerais bien que tu me parles… de moi d'un chantier ou de quelque chose que vous avez d'une d'un de vos projets que vous avez fait récemment oui ou tu vois qui a impliqué ben pas mal de vos métiers c'est un exemple à nous partager ouais bah le le chantier qui me vient en tête des directement c'est le chantier du port de la turbale d'accord il date de 2023 mais il est très représentatif des 23 s'il ya pas longtemps on est en mars 2025 la noeud c'était garon il ya pas longtemps mais nous un peu ce projet
- Speaker #0
Et bien en fait c'était un bon projet du réaménagement du port en fait à la fois pour les pêcheurs parce que la pêche est une activité locale très forte à la Turballe et aussi réfléchir à l'aménagement des éoliennes en mer. Donc avec tout ce qui est maintenant c'est des éoliennes.
- Speaker #1
C'est quelque chose que vous faites ou pas ça ? Non.
- Speaker #0
Ok. Non on fait pas mais on a participé à l'aménagement en fait de tout ça. On a apporté des solutions. Et donc, en gros, les métiers qui ont été sollicités là-dessus, métier du terrassement, métier du ligné civil, métier de la route. Et puis avec tous nos services aussi, là qui sont plutôt quasi au siège, on a un siège assez conséquent, mais qui apporte tous ces services-là de pouvoir faire une concertation avec les riverains, avec les élus, pouvoir accompagner tous ces mouvements, toutes ces choses-là.
- Speaker #1
ça c'est un chantier où effectivement vous avez pu impliquer vraiment toutes les parties de l'entreprise et et travailler autour de ça c'était quand même et ça fait plaisir ça implique et combattu en termes d'ordre de grandeur on parle de combien de personnes ne
- Speaker #0
sais pas parce qu'après il faut aussi penser à tous nos locatiers nos partenaires sur leur sens encore cash Je ne vais pas te dire de bêtises, mais c'est un gros chantier en tout cas. Oui, un gros chantier significatif sur plusieurs années. Et plus récemment, il y a aussi tout l'aménagement sur l'île de Nantes. Pareil, c'est un gros chantier avec l'arrivée du CHU, plus tout ce qu'ils font avec Nantes Métropole. Là, c'est plusieurs chantiers localisés au même endroit. On a fait pareil, des démolitions, des constructions, du paysagisme. façonnage de berges, renforcement, tout ce qui est aménagement aussi du tram. Donc on est présent là-dessus.
- Speaker #1
Ça fait longtemps que je ne suis pas allé à Nantes, donc j'ai du mal à voir tout ça, mais je vois que le tram, effectivement, je me rappelle du tram, c'est grande place.
- Speaker #0
La place du commerce ? Voilà.
- Speaker #1
Ok. Ok, ok. Et parle-moi peut-être un petit peu, il y a une chose qui m'intéresse dans ce que tu viens de dire, et j'en discutais avec des gens de Vinci récemment, avec la situation actuelle on me disait on se tourne à fond sur tout ce qui est concession et paysagisme et c'est marrant tu parles aussi de paysagisme oui Tu peux m'en dire un peu plus sur cette activité ? Oui, bien sûr. C'est une activité qui est venue avec la quatrième génération ou cinquième génération, c'est ça ?
- Speaker #0
Oui, c'est ça. En fait, la fin de la quatrième et début de la cinquième, mais aussi avec tout le comex qui était très impliqué aussi dans ce choix-là.
- Speaker #1
En quoi elle consiste ? Parce qu'après, parle-moi un peu de cette activité-là et du génie écologique aussi, parce que je me suis dit que ça se dit peut-être un petit peu.
- Speaker #0
Mais c'est intéressant aussi de voir la genèse de tout ça, parce que... En fait, je parlais en 2014, on a fait un chantier stratégique de réflexion qui nous a amené à vendre les déchets, mais aussi, moi j'en suis le résultat, c'est mon parcours en est le résultat plutôt, puisqu'on a dit qu'on développait l'amélioration continue et l'innovation. Donc, ces chantiers stratégiques-là se font de concerts entre familles, dirigeants et certains salariés de l'entreprise. C'est vraiment super. Donc, on l'a fait en 2014, on a refait… qu'on appelle un toilettage, pas un gros chantier, mais un truc justement en 2018-19-20, je n'aurai pas la date en tête, mais voilà, où on s'est dit là, on a un peu un carrefour, est-ce qu'on continue à faire du TP comme on faisait avant ? On voyait bien qu'en fait les marchés s'orientaient plus sur le verdissement des villes, le rafraîchissement, des choses comme ça, et on s'est dit bon voilà, nous on ne sait pas faire, comment on fait, c'est quoi la position là-dessus ? Donc on s'est dit, bah tiens, on va... aller voir ceux qui savent. Donc, des agences comme Pépinière Environnement Service à Saint-Nazaire et Fiverr à Pontchâteau. C'est dans le Loire-Atlantique. Et c'est eux, on va apprendre avec eux. Et puis, on va trouver des synergies pour répondre ensemble au chantier et proposer en fait une offre à nos clients et aux donneurs d'ordre de dire, tiens, nous, on peut faire une offre globale avec une réflexion. On vous accompagne sur la réflexion du changement et du dérèglement climatique, avec vos enjeux, que ce soit urbain, en ville, mais aussi pour les villes plus rurales qui sont aussi beaucoup sur notre territoire. D'accord. Donc on a fait tout ça, et puis après il y avait aussi cette idée de génie écologique.
- Speaker #1
C'est quoi le génie écologique ?
- Speaker #0
En fait c'est… C'est des travaux aussi, mais les usagers ne sont pas des hommes, mais l'usager unique est la nature.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Donc ça, en gros, refaire des travaux pour la nature, recréer des cours d'eau, refaçonner des marres, des choses comme ça, ou refaire des lits de cours d'eau. Là, on a un gros chantier actuellement sur deux ans sur la Loire. D'accord.
- Speaker #1
pour réaménager une partie d'un des influents de la Loire,
- Speaker #0
c'est ça ? C'est sur la Loire, en fait, on fait ce qu'on appelle un buis, donc c'est une digue sous-marine, qui va permettre de changer le cours de la Loire pour refaire vivre des espaces naturels, pour les oiseaux, pour les poissons, et éviter tout ce qui a été fait il y a quelques années, revenir un peu en arrière, et remettre, c'est des calculs après, de débit, de... mais ces travaux-là contribuent à remettre en place toute cette écologie-là locale. Ok.
- Speaker #1
Et ça, aujourd'hui, moi, j'ai vu que vous avez fait des acquisitions un petit peu sur ces parties-là, que ce soit en génie écologique ou en paysagisme. Et pareil, il y a aussi d'autres acquisitions que vous avez faites récemment, surtout sur la partie gestion de l'eau, également, si je ne me trompe pas. C'est ça, sur différents métiers aussi sur lesquels vous allez. C'est intéressant, ça me fait penser à l'échange que j'avais eu avec... Alexandra Mathiolon de Serfim. Je ne sais pas si finalement tu avais échangé avec elle.
- Speaker #0
J'avais échangé avec elle, mais pas sur le sujet de la gouvernance familiale. C'était génial. Parce qu'elle aussi,
- Speaker #1
c'est clair.
- Speaker #0
Ça tombait aussi au moment où elle était là-dessus. J'écoutais ton podcast et en même temps, on était en relation pour parler de comment faire vivre la gouvernance, la transmission avec les éducations intéressées. C'était des bons échanges aussi. Un peu sur la même dynamique finalement entre Lyon et Nantes. Oui,
- Speaker #1
parce qu'elle est sur toute la partie effective. Alors Paysagie, je ne sais pas si elle est dedans, mais en tout cas tout ce qui est sur dépollution, tout ce qui est sur la partie territoire, je sais que c'est des choses qu'elle regarde, en tout cas ça c'est 100% sûr. Après elle n'est pas du tout présente en carrière, je crois qu'elle a deux ou trois carrières, mais par contre tout ce qui est chantier, elle est bien présente en tout cas, le groupe est bien présent. Oui. D'accord. Et en gestion de l'eau, vous faites quoi pour l'instant ? Si on peut rentrer dans ce sujet-là, parce que je sais que c'est des acquisitions hyper récentes. C'est des choses sur lesquelles tu peux un peu échanger ?
- Speaker #0
Oui, pareil, c'est pas l'intermédiaire de société avec des personnes qui savent. En fait, on n'arrête pas. Je dirais qu'on arrive avec beaucoup d'humilité dans ces entreprises-là. J'espère que les personnes qui sont venus...
- Speaker #1
Qui ressentent ça aussi !
- Speaker #0
Mais voilà, de dire, nous on apporte un peu une structure, une mentalité, et puis vous appartenez à une expertise métier. Donc l'agence FTPB à Saint-Pierre-la-Cour, à côté de Laval, fait ça. Et puis aussi les... Les agences aussi sur le territoire à Saint-Nazaire, donc S3A qui fait ça aussi. Alors plus d'autres réseaux. D'accord. Réseau souple, fibre optique par exemple. Ah oui ! Oui, là c'est…
- Speaker #1
Ça me fait vraiment penser à Serfim, parce qu'il a ça aussi. C'est ça. Et pareil, j'ai vu qu'il y a une partie de désalimentage aussi.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Vous revenez un peu sur le recyclage, mais sur la dépollution, sur la gestion de déchets dangereux, vous revenez dessus ou pas ?
- Speaker #0
Oui et non. C'est-à-dire que notre activité déchet s'est développée et on n'a pas tout vendu. Je ne vais pas être précis. On n'a pas tout vendu. On a vendu la partie déchets ménagers, mais tout ce qui est déchets industriels, amiante. déchets comme ceux du de plantier en fait ça faisait le lien en fait on s'est dit est-ce qu'on vend ça ou pas non ça n'a pas de sens parce qu'en fait c'est comme si on se on se coupait le bras en fait on avait une sortie donc ça par exemple c'est typiquement le genre de choses qui s'est bien fait qu'on a continué de développer pour tout ce qui est
- Speaker #1
déchets non dangereux déchets issus du BTP ok et donc là là on adore tout ce qui a été mis en place par la REP n'est-ce pas voilà Vous êtes chez qui en termes d'éco-organisme ? Vous avez peut-être différents éco-organismes en fonction de différentes sociétés, j'imagine ?
- Speaker #0
Oui, après il y a la casquette TP et la casquette carrière. Exactement. On ne voit pas les choses sous mes manques, mais globalement on est chez Ecominero.
- Speaker #1
D'accord. Comment ça se passe ? Sois-tu retour un peu là-dessus ? Tu en as un petit peu, ça arrive jusqu'à chez toi ou pas ? Tu peux parler sans concession. Vas-y, Germain Emile, c'est fait pour ça. Les gens des Cominero ne nous écoutent pas. Je plaisante, mais un peu un retour comme ça, un peu à chaud. De toute façon, de manière générale, ça s'est plutôt bien passé. Alors, à part au début, bien évidemment, mais aujourd'hui, les metteurs sur le marché, de toute façon, tout le monde est bien mis au port. La complexité que j'ai en ce moment et les retours qu'on me donne, c'est effectivement toute la partie paiement. pour les centres de recyclage c'est un peu compliqué pour faire un peu certains calculs mais je sais que les équipes de l'économie neuro sont à fond dedans pour être payé j'en ai aucune idée mais voilà et après il y a tout ce qui est écomodulation et ainsi de suite qui sont en train d'être mis en place et ils commencent à faire des audits donc ça je sais pas si vous avez été audité ou pas bah en fait je connais pas assez ouais mais après c'est des choses tellement euh... Toi, en tant que performance innovation, c'est peut-être pas des choses que tu vois tous les jours.
- Speaker #0
Ce qui est sûr, c'est qu'on travaille. Je suis aussi... J'ai une autre casquette qui est vice-présidente du CIGO, les carrières indépendantes du Grand Ouest.
- Speaker #1
J'allais en parler.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Dis-moi tout.
- Speaker #0
Et là, au CIGO, on est chez Valobat.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Voilà. Donc, c'est des choses différentes.
- Speaker #1
OK. Et le CIGO, on m'a dit que vous avez eu un paquet d'adhérents qui sont arrivés d'un coup. Voilà. Des gens de Berthe Saint-Etienne, c'est ça ?
- Speaker #0
C'est ça. Les Carillers de la Loire, exactement.
- Speaker #1
Exactement. Ils sont tous venus chez vous ? Alors,
- Speaker #0
pas tous, parce que les Carillers de la Loire, il n'y a pas que des indépendants.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Mais une partie des indépendants est arrivée chez nous.
- Speaker #1
C'est intéressant. C'était fin d'année dernière, c'est ça ?
- Speaker #0
C'était fin 2023, si je ne dis pas de bêtises. C'est ça. C'était aussi dans un esprit d'ouverture géographique, en fait, pour le CIGO, de pouvoir... avoir de nouveaux adhérents pour échanger. Et puis, je pense aussi que les nouveaux adhérents, on en a parlé aussi avec eux à la CIM à Dillon, la dernière CIM, ils étaient plutôt satisfaits, très contents du travail, de la relation qu'on a avec eux. On participe à des choses. Moi, par exemple, je suis avec Hugo Thomas dans l'atelier de transition numérique.
- Speaker #1
Bien sûr, c'est nous qui en avons parlé. C'est le carrière Thomas ?
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Donc, super, on trouve aussi chacun nos intérêts, nos interlocuteurs en fonction aussi des générations. Donc,
- Speaker #1
c'est bien d'avoir ça.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Ah oui, et puis bien évidemment, on passe notre bonjour et on pense à Dominique Barbier. Exactement. On lui fait un gros bonjour.
- Speaker #0
Et puis, président, Marcel Rau.
- Speaker #1
Moi,
- Speaker #0
je ne le connais pas. Oui, c'est la Bretagne. Ça vaut le coup d'aller faire un tour là-bas, à Saint-Brieuc.
- Speaker #1
Très bien. Parle-moi peut-être un peu des innovations du groupe. Moi, j'ai vu que vous faisiez des parkings qui chauffent.
- Speaker #0
C'est ça. C'est ça ?
- Speaker #1
Parle-moi un peu plus de ça.
- Speaker #0
Alors, c'est Eliant, ça s'appelle. D'accord. Donc, c'est un dispositif, effectivement, avec un fluide calorifugé qui passe sous enrobé. Mais en fait, on va bénéficier, profiter en fait du soleil quand il y en a. Parce qu'actuellement, c'est…
- Speaker #1
Mais il y a plusieurs fois par jour en Bretagne, le soleil. Oui,
- Speaker #0
plusieurs fois par jour, exactement. Et donc, on profite du soleil qui vient réchauffer l'enrobé, qui réchauffe en fait le… le liquide calorifugé qui va ensuite aller dans le bâtiment ou pour une piscine. Et l'idée, ce n'est pas de créer de l'eau chaude, mais c'est de gagner quelques points de température. Et donc, faire gagner ces quelques points de température permettent d'éviter de chauffer encore plus. Donc, ça fait des économies. Donc là, on est en train de revoir, on a vu en amélioration sur ce process, on est en train de revoir les choses et là, on a un prototype dans... dans le coin de Saint-Nazaire, on attend les résultats mais normalement ça devrait être plutôt positif pour pouvoir en profiter.
- Speaker #1
Et quelles autres innovations tu peux nous partager ?
- Speaker #0
Des innovations techniques qu'on regarde, ce qu'on fait dans le métier sur les enrobés à froid, pas mal sur les produits d'enrobés, pour sortir un peu dans l'aspect décarbonation aussi, sortir du bitume. On a parlé de choses là-dessus, on a un procédé qui s'appelle Statis, où on va mettre des fibres de chambre, on va traiter le matériau en place avec des fibres de chambre. Et ça, ça va permettre de renforcer la structure du sol et de diminuer les couches supérieures d'enrobés. Et aussi de prolonger la durée de vie de la voirie. Voilà, donc on a fait quelques chantiers. Comme ça, le premier chantier, c'était la route verte à étampes. En fait, on a mis en place ce procédé et ça se passe plutôt bien, c'est du malaxage. Voilà, sur les produits en eux-mêmes, c'est ça nos majeurs...
- Speaker #1
Nos grandes évaluations. Alors, on conçoit bien que nos auditeurs doivent se dire, mais... Il nous parle de tout, des innovations et tout, mais en ce moment, c'est quand même un peu compliqué. C'est quoi un peu toi ? Alors, on est mars 2025. Il faut se rappeler que juin 2024, dissolution de l'Assemblée, pas de gouvernement. On a eu un premier gouvernement fin de l'année 2024 qui n'a pas duré. On a eu un nouveau gouvernement qui semble durer jusqu'à la prochaine fois. Donc... pas forcément de budget de voter, beaucoup de chantier à l'arrêt, beaucoup de choses assez compliquées dans le milieu du BTP. On se disait, avec Germain-Emile, juste avant d'enregistrer, que quand le BTP te va, tout va. En ce moment, le BTP, ça ne va pas très bien. Quelle est votre vision, vous, de la situation ? Acteur très local, vous avez peut-être une vision un peu différente. Et comment tu vois les choses ? Parce que j'ai discuté encore avec des confrères à vous ce matin des bétonniers qui n'ont plus rien. C'est très très dur. À des temps que cette patronne du PTP me disait qu'elle est allée pour la première fois à une des réunions du SMBPE, elle me disait que tous les directeurs étaient là parce qu'on avait rien d'autre à faire.
- Speaker #0
Il faut s'occuper.
- Speaker #1
Quel est ta vision de votre angle de vue à vous ?
- Speaker #0
On essaie de rester optimiste en disant qu'il y a des choses qui vont sortir. Mais c'est vrai que le constat est là. Le mot qui revient souvent, c'est instabilité. Instabilité politique, économique, climatique. Il faut savoir agir avec tout ça. Je pense qu'on essaie d'être le plus adaptable possible, comme on disait tout à l'heure, à l'écoute de nos clients. histoire de comprendre leurs problématiques et puis de proposer des choses qui font avancer aussi. Mais bien sûr, là, par contre, après, s'il n'y a pas d'argent dans les caisses, c'est sûr que ça devient compliqué. On garde tout ça, il n'y a rien qui est vraiment sûr. Il n'y a pas de choses. C'est ça. Nous, ce qu'on essaie, c'est de comprendre ces mutations-là et puis d'essayer d'anticiper, d'être le plus concret possible aussi. Enfin, on... En fait, c'est plein d'enjeux qui sont parfois contradictoires. Comment ? Nous, on est entreprise à mission depuis 2022, donc on essaie de faire des choses vertueuses et de s'engager dans ce sens-là. Mais on voit qu'on est aussi rattrapé par le concrètement faire nos chiffres à la fin du mois. Donc en fait, c'est cette ambivalence-là qui est permanente sur plein de sujets qu'il faut savoir doser. Mais je pense que là, on a les équipes qu'il faut chez nous, les bonnes personnes pour réfléchir. On réfléchit beaucoup ensemble. Et moi, ce que j'aimerais bien, c'est finalement, ce qui me revient, c'est la créativité. Qu'on puisse être créatif, avoir assez d'imagination, et puis pour travailler en collaboration, mais je ne dirais pas qu'en interne aussi, mais avec des acteurs locaux, pour trouver des solutions tous ensemble. Donc, je pense qu'on a... On ne peut plus travailler tout seul dans notre coin. Maintenant, il faut qu'on travaille avec les différents acteurs et qu'on se mette ensemble et qu'on travaille la copie. Je ne sais pas encore ce qui va en sortir, mais c'est un peu mon métier de l'innovation, c'est-à-dire de réfléchir tous ensemble. Je ne sais pas, mais à mon avis, si on arrive à réfléchir tous ensemble, on y arrivera.
- Speaker #1
C'est ce que je comprends en filigrane, ce que tu me dis. Aujourd'hui, effectivement, instabilité à plusieurs niveaux, qu'elle soit économique, politique mais également climatique toi tu vois certaines portes de sortie qui pourraient se faire via le partenariat et l'échange sur des sujets d'innovation donc ce que j'entends c'est ça en termes de en tout cas 2025 là ça va pas en fonction des régions et tout on sait que chacun va avoir certains vont pouvoir un peu tirer les reprises du jeu d'autres beaucoup moins en revanche 2026-2027 alors là On ne sait pas du tout ce qui va se passer.
- Speaker #0
C'est ça. Voilà. C'est très compliqué de se projeter. Tout clair. C'est ça. C'est sûr. Après, moi, je pense que Charlier, en tant qu'entreprise familiale, le mot qu'on met en avant à chaque fois, c'est la pérennité. Donc, en fait, des crises, on en a connu. Bien sûr. Voilà. Il y a 28 ans. Il y a 28 ans, on en a connu. Donc, capitalisons, comprenons pourquoi on est toujours là et puis essayons d'avancer. C'est sûr que… Il y aura toujours, en 2024, on a eu beaucoup de problèmes avec les intempéries, même le mois de janvier 2025 est catastrophique avec ça. Oui, on a eu beaucoup d'intempéries, ce qui fait qu'on a des retards sur les chantiers, on a des arrêts qu'il faut compenser, mais ça fait partie aussi du... Là, on n'y peut rien de toute façon, donc il faut... Encore une fois, comment être créatif par rapport à cette donnée-là et puis faire qu'on puisse rebondir.
- Speaker #1
Et si on regarde un peu plus loin, si on regarde, je ne vais pas te demander de regarder à 120 ans, mais voilà, tu es cinquième génération, on va passer à la sixième. C'est quoi un petit peu la vision que tu peux donner un peu de l'entreprise sur les prochaines décennies ? Peut-être un mot un peu fort, mais je pense que c'est peut-être là. Et en fait, il est en même temps fort et pas trop fort puisque... La transmission chez vous avec toute cette idée où je porte un projet et je le transmets, il n'est pas là pour 5-10 ans, il est là pour 20-30-40 ans. Dis-nous un peu, c'est quoi les prochaines étapes pour vous ou les grandes choses sur lesquelles… J'imagine qu'il y a des bases hyper solides que vous souhaitez conserver et des choses peut-être un peu plus créatives que tu veux nous partager.
- Speaker #0
L'innovation, on la partage avec nos équipes, avec nos clients. Et je me dis que la solution viendra de là. Moi, je ne saurais pas dire en fait ce vers quoi on va évoluer, mais je pense que vraiment, si on arrive à travailler ensemble, on trouvera la solution. Ça, c'est sûr. Pour le côté entreprise, je le vois comme ça. Comment on va orienter les choses ? Je pense qu'on a toujours besoin de routes, de matériaux, de choses pour construire. On a toujours besoin de construction pour relier les hommes. Oui, ça, c'est… C'est un axe central et il faut entretenir les routes. Après, dans quelle mesure on pourra le faire ? Et puis, toutes ces évolutions dont on a parlé. Mais je pense que la créativité nous apportera une réponse. Et après, nous, par contre, avec la famille, moi je suis, j'ai une autre casquette encore, c'est le président du Family Office, c'est une association qui s'appelle NECCETERA. Avec mes cousins et cousines, on est que entre familiales, donc là on travaille déjà la transmission à la sixième génération. Et donc nous, notre enjeu, ça va être de continuer cette pérennité-là. Pour une entreprise comme la nôtre, avoir une gouvernance forte et un actionnariat solide, c'est primordial. On a vu beaucoup d'entreprises familiales dans le TP, mais dans d'autres domaines qui, au bout de la quatrième, cinquième, voire un peu avant ou un peu après, s'arrêtent.
- Speaker #1
C'est trois générations.
- Speaker #0
c'est déjà très bien c'est déjà pas mal alors là on est à la 6ème ou à la 5ème c'est incroyable ouais c'est ça donc là on travaille vraiment beaucoup dessus sur bah déjà que nous notre 5ème génération on travaille bien ensemble typiquement des choses toutes simples sur l'expression des désaccords c'est sûr qu'à 17 on va pas être d'accord tous ensemble sinon ça serait trop beau et puis ça serait pas riche par contre voilà comment on fait pour dire qu'on est pas d'accord sans rentrer dans des conflits et qu'on puisse avancer comme ça et pour qu'à la fin, on puisse transmettre à la 6e génération. En se disant, il n'y a plus... Parce que pareil, la 4e génération, ils étaient 7 ans, 3 ans. Là, on est 17 ans, 20 ans, donc on voit bien que les générations vont se chevaucher. Et en fait, de créer un actionnariat familial vivant, impliqué, engagé, sans parler de génération ou de branche non plus, et que tout ça puisse être fort. Et puis, j'utiliserai le mot vraiment professionnel, qu'on soit des pros de la gouvernance et des pros dans nos actions d'associés. Au moins, on dit que ça sera solide et l'entreprise pourra avancer en se disant « tiens, au moins ça, on est sûr que ça ne bougera pas » .
- Speaker #1
Ok. Vraiment, toujours les deux choses dont on discours depuis le début, c'est-à-dire une partie extrêmement ancrée qui est dans la tradition et la transmission, avec des changements qui lient au temps, bien évidemment, mais tout ça dans un cadre… qui permet effectivement ces changements-là, qu'ils soient faits en douceur ou pas, j'ai envie de dire, c'est le temps long. Vous êtes dans ce temps long-là. Et à côté de ça, une partie beaucoup plus de métier avec l'avenir aussi vient des équipes et vient du travail et du terrain. C'est un peu ça, ce que j'entends. Exactement. Avec toujours cette volonté de se dire, et encore une fois, vos métiers historiques, ils sont présents. ils sont là, c'est route, chantier, terrassement, derrière, il y a des nouvelles choses que vous testez, vous avez montré que vous avez pu vous séparer de certaines choses, mais en même temps, aller sur d'autres sujets. Ce qui est intéressant, c'est qu'on garde toujours cette idée de proximité. À aucun moment, tu me parles d'aller beaucoup plus loin ou quoi que ce soit, on reste dans cette idée de proximité et d'ancrage. Donc non, mais on sent un alignement, en tout cas,
- Speaker #0
de tout.
- Speaker #1
Ça, c'est clair. Est-ce qu'il y a un sujet que tu voudrais partager ou quelque chose que tu voudrais profiter de ce micro pour partager avec nous ?
- Speaker #0
Dans l'idée, c'était de partager cette réussite familiale et collective. J'en ai déjà un peu parlé, de réussir ces transmissions et de pouvoir préparer la sixième génération. Je suis hyper content de voir mes enfants. Quand je leur dis, parce qu'en fait, on a reproduit en 2003, on a fait les universités de la cinquième génération. Et là, c'est la quatrième, donc ça va être la cinquième. Donc en 2020, on a fait les premières universités de la sixième génération. D'accord. Et donc, ouais, hyper fier de maintenant, voilà, ça fait cinq ans, et de voir les enfants dire, bah tiens, là, il y a une université. Ah chouette, on y va. Ils sont hyper contents d'y aller, d'aller voir leurs cousins, parce qu'en fait... Comment on peut créer du lien entre des cousins issus de Germain ? C'est vraiment là où on arrive sur des niveaux d'écart qui sont importants. Ils s'entendent super bien. Ma fille et sa meilleure amie, c'est sa cousine. Elles vont au lycée ensemble l'année prochaine. Et elles sont hyper contentes de se retrouver et de réfléchir aussi à l'entreprise. Ce n'est pas quelque chose… On amène ça doucement, tranquillement. C'est un flux continu, en fait. Il ne faut pas se dire, tiens, on retransmet. Allez, là, je vais transmettre. Allez, c'est parti. On s'est vraiment tout le temps. Même nous, j'en ai parlé avec une de mes cousines. On n'en est même pas encore à 100 % dedans. Il faut déjà parler à la transmission. C'est comme ça que ça se prépare aussi. Ça se fait sur des temps longs. Donc, voilà. Et puis, on voit les voies continuer à évoluer. L'université d'hiver, c'était à Paris. On a été au musée de l'économie. Le conseil, c'était vraiment une super visite. OK. Et là pareil, ils ont pris plein de choses sur la valeur, sur c'est quoi la monnaie, c'est quoi une action, c'est quoi les transactions, enfin plein de choses. Et du coup, tout le monde a passé un super moment parce qu'il faut déjà qu'ils se connaissent et qu'ils apprennent des choses ensemble pour ensuite... Être prêt ou pas, parce qu'on ne va pas non plus mettre la pression ou dire il faut absolument que tu sois là. Être prêt ou pas, aller dans l'entreprise, être un bon actionnaire, être éclairé de tout ça et puis travailler ensemble.
- Speaker #1
Ok. Écoute, merci beaucoup Germain et Emile. Je pense qu'on va s'arrêter là-dessus sur effectivement cette transmission-là qui est une valeur et qui est quelque chose d'extrêmement important, pas seulement chez Charier, mais chez tous nos... nos indépendants qui réfléchissent tous à ça quelque part et qui à un moment ou à un autre pensent à l'après et voir comment vous l'avez fait j'espère que ça va les inspirer merci à toi Richard c'était super, merci merci à vous chers auditeurs d'être restés jusqu'au bout de cet épisode avec Germain et Amil Charrier ça m'intéresse et ça me ferait extrêmement plaisir que vous likez et que vous partagiez les bâtisseurs à votre réseau. Ça me permet de remonter dans les classements d'Apple Podcast et Spotify afin de faire découvrir ce podcast à un plus grand nombre. Et on vous dit, avec Germain Mil, qui est encore avec moi, on vous dit merci et puis à très vite, à bientôt.
- Speaker #0
Au revoir.
- Speaker #2
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. S'il vous a plu, n'oubliez pas de le noter et de le commenter sur Apple Podcast. ou Spotify et d'en parler autour de vous. C'est ce qui m'aide à le faire connaître et à motiver de nouveaux invités à partager leur vision. Et pour continuer cette conversation, retrouvez-moi sur LinkedIn.