Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École cover
Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École cover
Les Belles Histoires

Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École

Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École

13min |19/10/2023
Play
Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École cover
Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École cover
Les Belles Histoires

Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École

Léna Anger - Salariée et diplômée de l'École

13min |19/10/2023
Play

Description

Bonjour, je m'appelle Léna Anger et dans ce podcast je vais vous raconter mon parcours. Ancienne salariée de l'EM Normandie, j'ai aussi décidé de suivre une formation continue au sein de l'École pour faire évoluer mon avenir. Après 13 ans à l'EM normandie et plusieurs expériences professionnelles, j'ai choisi de rejoindre le MEDEF. Le sujet des relations entreprises m'a toujours passionnée. Si j'avais un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait d'expérimenter et de s'autoriser à faire fausse route.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Léna Anger, diplômée de la promotion 2015 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir responsable des relations publiques et partenariats au sein du MEDEF Calvados. Je pense que le souvenir le plus marquant, c'est mon départ, parce que ça a été la fin d'une super histoire qui a duré 13 ans en tant que salariée et puis en tant que diplômé depuis un an à peu près. Je me vois encore partir parce que ça a été extrêmement fort pendant ces 13 années, que ce soit à niveau salarié ou même en tant qu'étudiante. Oui, pourquoi la formation continue ? C'est d'avoir fait énormément de choses hyper stimulantes pendant les premières années de l'EM Normandie, puisqu'il a fallu tout créer, et d'avoir le sentiment d'avoir fait le tour et d'avoir envie aussi de m'épanouir encore plus professionnellement et de me dire à un moment donné intellectuellement, il me faut un vrai bagage. Et bien évidemment, travaillant à l'EM Normandie, j'ai eu cette opportunité de pouvoir suivre ce master par la voie de la formation continue. Ça m'a permis de m'enrichir à tout point de vue, en fait. Humainement, puisqu'il y avait la promotion d'une dizaine de personnes. Et puis, en termes de contenu : il y avait des intervenants qui étaient hyper inspirants. Et vraiment, ça m'a permis, moi, de construire l'après EM Normandie. Alors, à l'EM Normandie, je suis arrivée en 2004 et j'ai intégré la direction générale. L'EM Normandie ne s'appelait pas encore l'EM Normandie. Il y avait deux écoles de commerce qui projetaient de fusionner entre elles. C'était SUP EUROPE C.E.S.E.C et l'ESC Le Havre. Les deux chambres de commerce de Caen et du Havre qui étaient les gestionnaires de ces écoles de commerce ont décidé, puisque milieu concurrentiel, puisque à deux, on est plus fort. C'est là que je suis en fait arrivée. C'est à ce moment-là que je suis arrivée. La fusion n'était pas encore intervenue et il a fallu structurer les choses, préparer la fusion. Donc, ça a duré environ trois ans. Et ensuite, eh bien... évoluer et puis comme je le répète c'est toujours un milieu extrêmement concurrentiel il fallait se réinventer tous les jours il fallait trouver de nouvelles idées pour être meilleur que les autres et puis pour en même temps être meilleur mais pas au détriment de la qualité; il y a eu les accréditations qui sont intervenues après etc. Les premières années j'ai vraiment vécu dans un dans une émulation hyper intéressante. Et puis, au bout de quelques années, heureusement que l'EM Normandie s'est bien structurée. Et en fait, j'avais le sentiment d'avoir fait le tour de ma mission. Donc, c'est là que j'ai commencé à me dire, bon, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Moi qui ne reste pas en place, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je n'ai qu'un BTS. Je n'ai qu'une expérience dans l'institutionnel, à la direction générale, je veux voir d'autres choses. Donc de là m'est venue l'idée et puis on me l'a proposé également de suivre ce Master en formation continue. Je n'avais aucun projet précis. Tout ce que je voulais, c'était être au service d'eux. Je voulais me rendre utile, comme je l'avais été au départ à la direction générale. Et puis, grâce au parcours carrière pendant ma formation on m'a dit, écoute, ce qui serait pas mal, ce serait que tu aies une autre expérience, toujours à l'EM Normandie. Comme ça, si tu souhaites un jour partir, on verra que tu es adaptable, que tu peux transposer tes compétences dans un autre poste, etc. Donc, c'est vrai que ce conseil là, ça m'a permis de me rassurer. Et à l'issue de mon Master, un poste s'est ouvert aux relations internationales. J'avais fait des études de langue 15 ans auparavant. Eh bien, c'est revenu quand même. Et j'ai eu cette opportunité d'intégrer les relations internationales pendant trois ans. Mais c'est vrai qu'au bout de trois ans : les voyages, la zone Asie-Pacifique, c'est pas reposant. Il fallait que je passe un nouveau cap et que j'aille explorer d'autres voies. Mais c'est vrai qu'au départ, je ne savais pas. Je voulais faire autre chose, être au service d'eux, mais c'était mon seul souhait vague au départ. Ce qui m'intéressait sur ce poste au MEDEF, il y avait cette relation entreprise. Vraiment, la notion de relation entreprise, c'est quelque chose que j'affectionnais déjà à l'EM Normandie, mais que je pratiquais déjà un petit peu, mais insuffisamment. Et c'est vraiment les relations entreprise, aider le chef d'entreprise, l'informer sur tout, sur des sujets divers et variés, sur des dispositifs de subvention à l'emploi, etc. C'est ça qui m'a animée dès le départ. Quand je suis arrivée au Medef Calvados, j'avais un rôle vraiment de développeur, c'est-à-dire de trouver des nouveaux adhérents, puisqu'il faut être adhérent, bien évidemment, dans une organisation patronale, on vide nos adhésions. Nous sommes une petite équipe de quatre, donc trois salariés et une alternante, qui nous a rejoint en septembre dernier. Et en fait, on est toutes autonomes et on est vraiment 100% au service des chefs d'entreprises. Petit à petit, le besoin s'est fait ressentir d'être plutôt relations publiques et partenariats puisque le développement, c'était trop restrictif alors que je suis plutôt en charge des relations publiques et des partenariats, tout simplement, que ce soit avec les institutionnels et avec les chefs d'entreprises. Au Medef Calvados, on a eu une grande, grande liberté d'action. On est assez dynamique sur notre territoire. On organise énormément d'événements avec les chefs d'entreprises. Il y a toujours du contenu. C'est vraiment pour qu'ils aient une culture de l'écosystème économique et/ou politique. C'est pour les informer d'un certain nombre de dispositifs qui sont à venir ou actuellement en place. Je pense au décret tertiaire. Un chef d'entreprise, il a besoin d'être informé d'un certain nombre de choses. Donc, il y a énormément d'événements, on est assez dynamique à ce niveau-là. On organise énormément d'événements, justement, pour les informer. Il y a aussi des moments un petit peu plus décontractés pour qu'ils se retrouvent entre eux et puis même avec nous, qu'on échange un petit peu plus informellement. Et c'est vrai que ce qui a été un atout, je pense, pour moi, c'est d'avoir ce maillage territorial qui est absolument nécessaire dans cette fonction là. C'est le maillage territorial pour justement aussi permettre d'aider les chefs d'entreprise. Mais au sein de l'équipe, on est toutes autonomes, il y a énormément de dynamisme. Je suis presque gênée de le dire, mais en tout cas, c'est un réel fait. Pour avoir justement eu plein d'expériences professionnelles. On travaille toujours en équipe. Si une n'a pas l'idée, c'est l'autre qui a l'idée. C'est toujours en perpétuelle réflexion. On est toujours en perpétuelle réflexion de qu'est-ce qui peut être intéressant pour les chefs d'entreprise ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire de bien, de mieux ? Et faire preuve d'originalité. Et d'ailleurs, on a fait appel à une alternante parce que on a besoin aussi de cet appui en termes de communication. Et donc, c'est ça aussi, c'est que le Mdef, d'une manière générale, on a une idée des fois un peu poussiéreuse de cette organisation patronale. Or, les chefs d'entreprise, il y a énormément de chefs d'entreprise qui ont 24, 25, 28 ans. Ils n'ont pas tous 50 ans. Il y a vraiment beaucoup de jeunes maintenant qui osent être chefs d'entreprise, qui n'hésitent pas à se lancer et qui sont hyper audacieux. Et il faut qu'on parle également à ces personnes là. Il est important de répondre à tous les besoins des chefs d'entreprise, quels qu'ils soient, quel que soit leur secteur d'activité, quelle que soit la taille de leur entreprise, et leur âge, et leur sexe, etc. Le fait de faire ce Master par la voie de la formation continue, ça m'a permis d'être en termes de gestion de projet, même si je ne fais pas du management transversal, mais en tout cas d'interagir avec mes collègues. Et puis, je ne gère pas le MEDEF, mais en tout cas, dans mon expérience précédente, il a fallu gérer, budgéter des formations, manager, etc. Une grande partie des matières que j'ai étudiées au master par la voie de la formation continue m'ont aidé pour les missions que j'ai eues après. Même déjà, rien que d'être prof en BTS MCO, il fallait avoir quelques notions d'analyse de coût, par exemple, de théorie des organisations. Ça, c'est quelque chose que je ne connaissais absolument pas avant et qui est hyper passionnant. Comment comprendre comment les organisations se sont structurées des décennies, voire des siècles avant, pour comprendre les organisations maintenant, l'évolution, la vitesse avec laquelle elles avancent. Oui, même également au niveau RH. Le gros problème actuel des chefs d'entreprise, c'est le recrutement. Si on n'a pas une culture RH avant, que je n'avais pas, que j'ai eue grâce au master à l'EM Normandie, je ne comprendrais pas les enjeux de maintenant, les modifications, l'évolution des contrats de travail. Avant, c'était le CDI à tout prix. Maintenant, il n'y a plein d'autres contrats qui émergent et on est vraiment là en ce moment à un tournant et c'est d'avoir cette culture RH que j'ai pu avoir avant qui me permet aussi maintenant de comprendre les enjeux et de comprendre un petit peu ce qui est en train de se passer actuellement dans les entreprises. Ce que je pourrais dire à la Léna d'avant, c'est d'oser. Alors ça c'est peut-être un mot galvaudé, mais de se dire : "ah bah non mais peut-être, je ne peux pas, etc." De se poser trop de questions, si le plan A ne fonctionne pas, il y a le plan B, etc. C'est bien d'expérimenter plein de choses, on peut très bien faire fausse route et puis ce n'est pas grave. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Description

Bonjour, je m'appelle Léna Anger et dans ce podcast je vais vous raconter mon parcours. Ancienne salariée de l'EM Normandie, j'ai aussi décidé de suivre une formation continue au sein de l'École pour faire évoluer mon avenir. Après 13 ans à l'EM normandie et plusieurs expériences professionnelles, j'ai choisi de rejoindre le MEDEF. Le sujet des relations entreprises m'a toujours passionnée. Si j'avais un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait d'expérimenter et de s'autoriser à faire fausse route.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Léna Anger, diplômée de la promotion 2015 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir responsable des relations publiques et partenariats au sein du MEDEF Calvados. Je pense que le souvenir le plus marquant, c'est mon départ, parce que ça a été la fin d'une super histoire qui a duré 13 ans en tant que salariée et puis en tant que diplômé depuis un an à peu près. Je me vois encore partir parce que ça a été extrêmement fort pendant ces 13 années, que ce soit à niveau salarié ou même en tant qu'étudiante. Oui, pourquoi la formation continue ? C'est d'avoir fait énormément de choses hyper stimulantes pendant les premières années de l'EM Normandie, puisqu'il a fallu tout créer, et d'avoir le sentiment d'avoir fait le tour et d'avoir envie aussi de m'épanouir encore plus professionnellement et de me dire à un moment donné intellectuellement, il me faut un vrai bagage. Et bien évidemment, travaillant à l'EM Normandie, j'ai eu cette opportunité de pouvoir suivre ce master par la voie de la formation continue. Ça m'a permis de m'enrichir à tout point de vue, en fait. Humainement, puisqu'il y avait la promotion d'une dizaine de personnes. Et puis, en termes de contenu : il y avait des intervenants qui étaient hyper inspirants. Et vraiment, ça m'a permis, moi, de construire l'après EM Normandie. Alors, à l'EM Normandie, je suis arrivée en 2004 et j'ai intégré la direction générale. L'EM Normandie ne s'appelait pas encore l'EM Normandie. Il y avait deux écoles de commerce qui projetaient de fusionner entre elles. C'était SUP EUROPE C.E.S.E.C et l'ESC Le Havre. Les deux chambres de commerce de Caen et du Havre qui étaient les gestionnaires de ces écoles de commerce ont décidé, puisque milieu concurrentiel, puisque à deux, on est plus fort. C'est là que je suis en fait arrivée. C'est à ce moment-là que je suis arrivée. La fusion n'était pas encore intervenue et il a fallu structurer les choses, préparer la fusion. Donc, ça a duré environ trois ans. Et ensuite, eh bien... évoluer et puis comme je le répète c'est toujours un milieu extrêmement concurrentiel il fallait se réinventer tous les jours il fallait trouver de nouvelles idées pour être meilleur que les autres et puis pour en même temps être meilleur mais pas au détriment de la qualité; il y a eu les accréditations qui sont intervenues après etc. Les premières années j'ai vraiment vécu dans un dans une émulation hyper intéressante. Et puis, au bout de quelques années, heureusement que l'EM Normandie s'est bien structurée. Et en fait, j'avais le sentiment d'avoir fait le tour de ma mission. Donc, c'est là que j'ai commencé à me dire, bon, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Moi qui ne reste pas en place, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je n'ai qu'un BTS. Je n'ai qu'une expérience dans l'institutionnel, à la direction générale, je veux voir d'autres choses. Donc de là m'est venue l'idée et puis on me l'a proposé également de suivre ce Master en formation continue. Je n'avais aucun projet précis. Tout ce que je voulais, c'était être au service d'eux. Je voulais me rendre utile, comme je l'avais été au départ à la direction générale. Et puis, grâce au parcours carrière pendant ma formation on m'a dit, écoute, ce qui serait pas mal, ce serait que tu aies une autre expérience, toujours à l'EM Normandie. Comme ça, si tu souhaites un jour partir, on verra que tu es adaptable, que tu peux transposer tes compétences dans un autre poste, etc. Donc, c'est vrai que ce conseil là, ça m'a permis de me rassurer. Et à l'issue de mon Master, un poste s'est ouvert aux relations internationales. J'avais fait des études de langue 15 ans auparavant. Eh bien, c'est revenu quand même. Et j'ai eu cette opportunité d'intégrer les relations internationales pendant trois ans. Mais c'est vrai qu'au bout de trois ans : les voyages, la zone Asie-Pacifique, c'est pas reposant. Il fallait que je passe un nouveau cap et que j'aille explorer d'autres voies. Mais c'est vrai qu'au départ, je ne savais pas. Je voulais faire autre chose, être au service d'eux, mais c'était mon seul souhait vague au départ. Ce qui m'intéressait sur ce poste au MEDEF, il y avait cette relation entreprise. Vraiment, la notion de relation entreprise, c'est quelque chose que j'affectionnais déjà à l'EM Normandie, mais que je pratiquais déjà un petit peu, mais insuffisamment. Et c'est vraiment les relations entreprise, aider le chef d'entreprise, l'informer sur tout, sur des sujets divers et variés, sur des dispositifs de subvention à l'emploi, etc. C'est ça qui m'a animée dès le départ. Quand je suis arrivée au Medef Calvados, j'avais un rôle vraiment de développeur, c'est-à-dire de trouver des nouveaux adhérents, puisqu'il faut être adhérent, bien évidemment, dans une organisation patronale, on vide nos adhésions. Nous sommes une petite équipe de quatre, donc trois salariés et une alternante, qui nous a rejoint en septembre dernier. Et en fait, on est toutes autonomes et on est vraiment 100% au service des chefs d'entreprises. Petit à petit, le besoin s'est fait ressentir d'être plutôt relations publiques et partenariats puisque le développement, c'était trop restrictif alors que je suis plutôt en charge des relations publiques et des partenariats, tout simplement, que ce soit avec les institutionnels et avec les chefs d'entreprises. Au Medef Calvados, on a eu une grande, grande liberté d'action. On est assez dynamique sur notre territoire. On organise énormément d'événements avec les chefs d'entreprises. Il y a toujours du contenu. C'est vraiment pour qu'ils aient une culture de l'écosystème économique et/ou politique. C'est pour les informer d'un certain nombre de dispositifs qui sont à venir ou actuellement en place. Je pense au décret tertiaire. Un chef d'entreprise, il a besoin d'être informé d'un certain nombre de choses. Donc, il y a énormément d'événements, on est assez dynamique à ce niveau-là. On organise énormément d'événements, justement, pour les informer. Il y a aussi des moments un petit peu plus décontractés pour qu'ils se retrouvent entre eux et puis même avec nous, qu'on échange un petit peu plus informellement. Et c'est vrai que ce qui a été un atout, je pense, pour moi, c'est d'avoir ce maillage territorial qui est absolument nécessaire dans cette fonction là. C'est le maillage territorial pour justement aussi permettre d'aider les chefs d'entreprise. Mais au sein de l'équipe, on est toutes autonomes, il y a énormément de dynamisme. Je suis presque gênée de le dire, mais en tout cas, c'est un réel fait. Pour avoir justement eu plein d'expériences professionnelles. On travaille toujours en équipe. Si une n'a pas l'idée, c'est l'autre qui a l'idée. C'est toujours en perpétuelle réflexion. On est toujours en perpétuelle réflexion de qu'est-ce qui peut être intéressant pour les chefs d'entreprise ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire de bien, de mieux ? Et faire preuve d'originalité. Et d'ailleurs, on a fait appel à une alternante parce que on a besoin aussi de cet appui en termes de communication. Et donc, c'est ça aussi, c'est que le Mdef, d'une manière générale, on a une idée des fois un peu poussiéreuse de cette organisation patronale. Or, les chefs d'entreprise, il y a énormément de chefs d'entreprise qui ont 24, 25, 28 ans. Ils n'ont pas tous 50 ans. Il y a vraiment beaucoup de jeunes maintenant qui osent être chefs d'entreprise, qui n'hésitent pas à se lancer et qui sont hyper audacieux. Et il faut qu'on parle également à ces personnes là. Il est important de répondre à tous les besoins des chefs d'entreprise, quels qu'ils soient, quel que soit leur secteur d'activité, quelle que soit la taille de leur entreprise, et leur âge, et leur sexe, etc. Le fait de faire ce Master par la voie de la formation continue, ça m'a permis d'être en termes de gestion de projet, même si je ne fais pas du management transversal, mais en tout cas d'interagir avec mes collègues. Et puis, je ne gère pas le MEDEF, mais en tout cas, dans mon expérience précédente, il a fallu gérer, budgéter des formations, manager, etc. Une grande partie des matières que j'ai étudiées au master par la voie de la formation continue m'ont aidé pour les missions que j'ai eues après. Même déjà, rien que d'être prof en BTS MCO, il fallait avoir quelques notions d'analyse de coût, par exemple, de théorie des organisations. Ça, c'est quelque chose que je ne connaissais absolument pas avant et qui est hyper passionnant. Comment comprendre comment les organisations se sont structurées des décennies, voire des siècles avant, pour comprendre les organisations maintenant, l'évolution, la vitesse avec laquelle elles avancent. Oui, même également au niveau RH. Le gros problème actuel des chefs d'entreprise, c'est le recrutement. Si on n'a pas une culture RH avant, que je n'avais pas, que j'ai eue grâce au master à l'EM Normandie, je ne comprendrais pas les enjeux de maintenant, les modifications, l'évolution des contrats de travail. Avant, c'était le CDI à tout prix. Maintenant, il n'y a plein d'autres contrats qui émergent et on est vraiment là en ce moment à un tournant et c'est d'avoir cette culture RH que j'ai pu avoir avant qui me permet aussi maintenant de comprendre les enjeux et de comprendre un petit peu ce qui est en train de se passer actuellement dans les entreprises. Ce que je pourrais dire à la Léna d'avant, c'est d'oser. Alors ça c'est peut-être un mot galvaudé, mais de se dire : "ah bah non mais peut-être, je ne peux pas, etc." De se poser trop de questions, si le plan A ne fonctionne pas, il y a le plan B, etc. C'est bien d'expérimenter plein de choses, on peut très bien faire fausse route et puis ce n'est pas grave. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Share

Embed

You may also like

Description

Bonjour, je m'appelle Léna Anger et dans ce podcast je vais vous raconter mon parcours. Ancienne salariée de l'EM Normandie, j'ai aussi décidé de suivre une formation continue au sein de l'École pour faire évoluer mon avenir. Après 13 ans à l'EM normandie et plusieurs expériences professionnelles, j'ai choisi de rejoindre le MEDEF. Le sujet des relations entreprises m'a toujours passionnée. Si j'avais un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait d'expérimenter et de s'autoriser à faire fausse route.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Léna Anger, diplômée de la promotion 2015 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir responsable des relations publiques et partenariats au sein du MEDEF Calvados. Je pense que le souvenir le plus marquant, c'est mon départ, parce que ça a été la fin d'une super histoire qui a duré 13 ans en tant que salariée et puis en tant que diplômé depuis un an à peu près. Je me vois encore partir parce que ça a été extrêmement fort pendant ces 13 années, que ce soit à niveau salarié ou même en tant qu'étudiante. Oui, pourquoi la formation continue ? C'est d'avoir fait énormément de choses hyper stimulantes pendant les premières années de l'EM Normandie, puisqu'il a fallu tout créer, et d'avoir le sentiment d'avoir fait le tour et d'avoir envie aussi de m'épanouir encore plus professionnellement et de me dire à un moment donné intellectuellement, il me faut un vrai bagage. Et bien évidemment, travaillant à l'EM Normandie, j'ai eu cette opportunité de pouvoir suivre ce master par la voie de la formation continue. Ça m'a permis de m'enrichir à tout point de vue, en fait. Humainement, puisqu'il y avait la promotion d'une dizaine de personnes. Et puis, en termes de contenu : il y avait des intervenants qui étaient hyper inspirants. Et vraiment, ça m'a permis, moi, de construire l'après EM Normandie. Alors, à l'EM Normandie, je suis arrivée en 2004 et j'ai intégré la direction générale. L'EM Normandie ne s'appelait pas encore l'EM Normandie. Il y avait deux écoles de commerce qui projetaient de fusionner entre elles. C'était SUP EUROPE C.E.S.E.C et l'ESC Le Havre. Les deux chambres de commerce de Caen et du Havre qui étaient les gestionnaires de ces écoles de commerce ont décidé, puisque milieu concurrentiel, puisque à deux, on est plus fort. C'est là que je suis en fait arrivée. C'est à ce moment-là que je suis arrivée. La fusion n'était pas encore intervenue et il a fallu structurer les choses, préparer la fusion. Donc, ça a duré environ trois ans. Et ensuite, eh bien... évoluer et puis comme je le répète c'est toujours un milieu extrêmement concurrentiel il fallait se réinventer tous les jours il fallait trouver de nouvelles idées pour être meilleur que les autres et puis pour en même temps être meilleur mais pas au détriment de la qualité; il y a eu les accréditations qui sont intervenues après etc. Les premières années j'ai vraiment vécu dans un dans une émulation hyper intéressante. Et puis, au bout de quelques années, heureusement que l'EM Normandie s'est bien structurée. Et en fait, j'avais le sentiment d'avoir fait le tour de ma mission. Donc, c'est là que j'ai commencé à me dire, bon, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Moi qui ne reste pas en place, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je n'ai qu'un BTS. Je n'ai qu'une expérience dans l'institutionnel, à la direction générale, je veux voir d'autres choses. Donc de là m'est venue l'idée et puis on me l'a proposé également de suivre ce Master en formation continue. Je n'avais aucun projet précis. Tout ce que je voulais, c'était être au service d'eux. Je voulais me rendre utile, comme je l'avais été au départ à la direction générale. Et puis, grâce au parcours carrière pendant ma formation on m'a dit, écoute, ce qui serait pas mal, ce serait que tu aies une autre expérience, toujours à l'EM Normandie. Comme ça, si tu souhaites un jour partir, on verra que tu es adaptable, que tu peux transposer tes compétences dans un autre poste, etc. Donc, c'est vrai que ce conseil là, ça m'a permis de me rassurer. Et à l'issue de mon Master, un poste s'est ouvert aux relations internationales. J'avais fait des études de langue 15 ans auparavant. Eh bien, c'est revenu quand même. Et j'ai eu cette opportunité d'intégrer les relations internationales pendant trois ans. Mais c'est vrai qu'au bout de trois ans : les voyages, la zone Asie-Pacifique, c'est pas reposant. Il fallait que je passe un nouveau cap et que j'aille explorer d'autres voies. Mais c'est vrai qu'au départ, je ne savais pas. Je voulais faire autre chose, être au service d'eux, mais c'était mon seul souhait vague au départ. Ce qui m'intéressait sur ce poste au MEDEF, il y avait cette relation entreprise. Vraiment, la notion de relation entreprise, c'est quelque chose que j'affectionnais déjà à l'EM Normandie, mais que je pratiquais déjà un petit peu, mais insuffisamment. Et c'est vraiment les relations entreprise, aider le chef d'entreprise, l'informer sur tout, sur des sujets divers et variés, sur des dispositifs de subvention à l'emploi, etc. C'est ça qui m'a animée dès le départ. Quand je suis arrivée au Medef Calvados, j'avais un rôle vraiment de développeur, c'est-à-dire de trouver des nouveaux adhérents, puisqu'il faut être adhérent, bien évidemment, dans une organisation patronale, on vide nos adhésions. Nous sommes une petite équipe de quatre, donc trois salariés et une alternante, qui nous a rejoint en septembre dernier. Et en fait, on est toutes autonomes et on est vraiment 100% au service des chefs d'entreprises. Petit à petit, le besoin s'est fait ressentir d'être plutôt relations publiques et partenariats puisque le développement, c'était trop restrictif alors que je suis plutôt en charge des relations publiques et des partenariats, tout simplement, que ce soit avec les institutionnels et avec les chefs d'entreprises. Au Medef Calvados, on a eu une grande, grande liberté d'action. On est assez dynamique sur notre territoire. On organise énormément d'événements avec les chefs d'entreprises. Il y a toujours du contenu. C'est vraiment pour qu'ils aient une culture de l'écosystème économique et/ou politique. C'est pour les informer d'un certain nombre de dispositifs qui sont à venir ou actuellement en place. Je pense au décret tertiaire. Un chef d'entreprise, il a besoin d'être informé d'un certain nombre de choses. Donc, il y a énormément d'événements, on est assez dynamique à ce niveau-là. On organise énormément d'événements, justement, pour les informer. Il y a aussi des moments un petit peu plus décontractés pour qu'ils se retrouvent entre eux et puis même avec nous, qu'on échange un petit peu plus informellement. Et c'est vrai que ce qui a été un atout, je pense, pour moi, c'est d'avoir ce maillage territorial qui est absolument nécessaire dans cette fonction là. C'est le maillage territorial pour justement aussi permettre d'aider les chefs d'entreprise. Mais au sein de l'équipe, on est toutes autonomes, il y a énormément de dynamisme. Je suis presque gênée de le dire, mais en tout cas, c'est un réel fait. Pour avoir justement eu plein d'expériences professionnelles. On travaille toujours en équipe. Si une n'a pas l'idée, c'est l'autre qui a l'idée. C'est toujours en perpétuelle réflexion. On est toujours en perpétuelle réflexion de qu'est-ce qui peut être intéressant pour les chefs d'entreprise ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire de bien, de mieux ? Et faire preuve d'originalité. Et d'ailleurs, on a fait appel à une alternante parce que on a besoin aussi de cet appui en termes de communication. Et donc, c'est ça aussi, c'est que le Mdef, d'une manière générale, on a une idée des fois un peu poussiéreuse de cette organisation patronale. Or, les chefs d'entreprise, il y a énormément de chefs d'entreprise qui ont 24, 25, 28 ans. Ils n'ont pas tous 50 ans. Il y a vraiment beaucoup de jeunes maintenant qui osent être chefs d'entreprise, qui n'hésitent pas à se lancer et qui sont hyper audacieux. Et il faut qu'on parle également à ces personnes là. Il est important de répondre à tous les besoins des chefs d'entreprise, quels qu'ils soient, quel que soit leur secteur d'activité, quelle que soit la taille de leur entreprise, et leur âge, et leur sexe, etc. Le fait de faire ce Master par la voie de la formation continue, ça m'a permis d'être en termes de gestion de projet, même si je ne fais pas du management transversal, mais en tout cas d'interagir avec mes collègues. Et puis, je ne gère pas le MEDEF, mais en tout cas, dans mon expérience précédente, il a fallu gérer, budgéter des formations, manager, etc. Une grande partie des matières que j'ai étudiées au master par la voie de la formation continue m'ont aidé pour les missions que j'ai eues après. Même déjà, rien que d'être prof en BTS MCO, il fallait avoir quelques notions d'analyse de coût, par exemple, de théorie des organisations. Ça, c'est quelque chose que je ne connaissais absolument pas avant et qui est hyper passionnant. Comment comprendre comment les organisations se sont structurées des décennies, voire des siècles avant, pour comprendre les organisations maintenant, l'évolution, la vitesse avec laquelle elles avancent. Oui, même également au niveau RH. Le gros problème actuel des chefs d'entreprise, c'est le recrutement. Si on n'a pas une culture RH avant, que je n'avais pas, que j'ai eue grâce au master à l'EM Normandie, je ne comprendrais pas les enjeux de maintenant, les modifications, l'évolution des contrats de travail. Avant, c'était le CDI à tout prix. Maintenant, il n'y a plein d'autres contrats qui émergent et on est vraiment là en ce moment à un tournant et c'est d'avoir cette culture RH que j'ai pu avoir avant qui me permet aussi maintenant de comprendre les enjeux et de comprendre un petit peu ce qui est en train de se passer actuellement dans les entreprises. Ce que je pourrais dire à la Léna d'avant, c'est d'oser. Alors ça c'est peut-être un mot galvaudé, mais de se dire : "ah bah non mais peut-être, je ne peux pas, etc." De se poser trop de questions, si le plan A ne fonctionne pas, il y a le plan B, etc. C'est bien d'expérimenter plein de choses, on peut très bien faire fausse route et puis ce n'est pas grave. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Description

Bonjour, je m'appelle Léna Anger et dans ce podcast je vais vous raconter mon parcours. Ancienne salariée de l'EM Normandie, j'ai aussi décidé de suivre une formation continue au sein de l'École pour faire évoluer mon avenir. Après 13 ans à l'EM normandie et plusieurs expériences professionnelles, j'ai choisi de rejoindre le MEDEF. Le sujet des relations entreprises m'a toujours passionnée. Si j'avais un conseil à donner aux futurs étudiants, ce serait d'expérimenter et de s'autoriser à faire fausse route.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez Les Belles Histoires, le podcast de l'EM Normandie. Je suis Léna Anger, diplômée de la promotion 2015 et je vais vous raconter ce qui m'a amenée à devenir responsable des relations publiques et partenariats au sein du MEDEF Calvados. Je pense que le souvenir le plus marquant, c'est mon départ, parce que ça a été la fin d'une super histoire qui a duré 13 ans en tant que salariée et puis en tant que diplômé depuis un an à peu près. Je me vois encore partir parce que ça a été extrêmement fort pendant ces 13 années, que ce soit à niveau salarié ou même en tant qu'étudiante. Oui, pourquoi la formation continue ? C'est d'avoir fait énormément de choses hyper stimulantes pendant les premières années de l'EM Normandie, puisqu'il a fallu tout créer, et d'avoir le sentiment d'avoir fait le tour et d'avoir envie aussi de m'épanouir encore plus professionnellement et de me dire à un moment donné intellectuellement, il me faut un vrai bagage. Et bien évidemment, travaillant à l'EM Normandie, j'ai eu cette opportunité de pouvoir suivre ce master par la voie de la formation continue. Ça m'a permis de m'enrichir à tout point de vue, en fait. Humainement, puisqu'il y avait la promotion d'une dizaine de personnes. Et puis, en termes de contenu : il y avait des intervenants qui étaient hyper inspirants. Et vraiment, ça m'a permis, moi, de construire l'après EM Normandie. Alors, à l'EM Normandie, je suis arrivée en 2004 et j'ai intégré la direction générale. L'EM Normandie ne s'appelait pas encore l'EM Normandie. Il y avait deux écoles de commerce qui projetaient de fusionner entre elles. C'était SUP EUROPE C.E.S.E.C et l'ESC Le Havre. Les deux chambres de commerce de Caen et du Havre qui étaient les gestionnaires de ces écoles de commerce ont décidé, puisque milieu concurrentiel, puisque à deux, on est plus fort. C'est là que je suis en fait arrivée. C'est à ce moment-là que je suis arrivée. La fusion n'était pas encore intervenue et il a fallu structurer les choses, préparer la fusion. Donc, ça a duré environ trois ans. Et ensuite, eh bien... évoluer et puis comme je le répète c'est toujours un milieu extrêmement concurrentiel il fallait se réinventer tous les jours il fallait trouver de nouvelles idées pour être meilleur que les autres et puis pour en même temps être meilleur mais pas au détriment de la qualité; il y a eu les accréditations qui sont intervenues après etc. Les premières années j'ai vraiment vécu dans un dans une émulation hyper intéressante. Et puis, au bout de quelques années, heureusement que l'EM Normandie s'est bien structurée. Et en fait, j'avais le sentiment d'avoir fait le tour de ma mission. Donc, c'est là que j'ai commencé à me dire, bon, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? Moi qui ne reste pas en place, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je n'ai qu'un BTS. Je n'ai qu'une expérience dans l'institutionnel, à la direction générale, je veux voir d'autres choses. Donc de là m'est venue l'idée et puis on me l'a proposé également de suivre ce Master en formation continue. Je n'avais aucun projet précis. Tout ce que je voulais, c'était être au service d'eux. Je voulais me rendre utile, comme je l'avais été au départ à la direction générale. Et puis, grâce au parcours carrière pendant ma formation on m'a dit, écoute, ce qui serait pas mal, ce serait que tu aies une autre expérience, toujours à l'EM Normandie. Comme ça, si tu souhaites un jour partir, on verra que tu es adaptable, que tu peux transposer tes compétences dans un autre poste, etc. Donc, c'est vrai que ce conseil là, ça m'a permis de me rassurer. Et à l'issue de mon Master, un poste s'est ouvert aux relations internationales. J'avais fait des études de langue 15 ans auparavant. Eh bien, c'est revenu quand même. Et j'ai eu cette opportunité d'intégrer les relations internationales pendant trois ans. Mais c'est vrai qu'au bout de trois ans : les voyages, la zone Asie-Pacifique, c'est pas reposant. Il fallait que je passe un nouveau cap et que j'aille explorer d'autres voies. Mais c'est vrai qu'au départ, je ne savais pas. Je voulais faire autre chose, être au service d'eux, mais c'était mon seul souhait vague au départ. Ce qui m'intéressait sur ce poste au MEDEF, il y avait cette relation entreprise. Vraiment, la notion de relation entreprise, c'est quelque chose que j'affectionnais déjà à l'EM Normandie, mais que je pratiquais déjà un petit peu, mais insuffisamment. Et c'est vraiment les relations entreprise, aider le chef d'entreprise, l'informer sur tout, sur des sujets divers et variés, sur des dispositifs de subvention à l'emploi, etc. C'est ça qui m'a animée dès le départ. Quand je suis arrivée au Medef Calvados, j'avais un rôle vraiment de développeur, c'est-à-dire de trouver des nouveaux adhérents, puisqu'il faut être adhérent, bien évidemment, dans une organisation patronale, on vide nos adhésions. Nous sommes une petite équipe de quatre, donc trois salariés et une alternante, qui nous a rejoint en septembre dernier. Et en fait, on est toutes autonomes et on est vraiment 100% au service des chefs d'entreprises. Petit à petit, le besoin s'est fait ressentir d'être plutôt relations publiques et partenariats puisque le développement, c'était trop restrictif alors que je suis plutôt en charge des relations publiques et des partenariats, tout simplement, que ce soit avec les institutionnels et avec les chefs d'entreprises. Au Medef Calvados, on a eu une grande, grande liberté d'action. On est assez dynamique sur notre territoire. On organise énormément d'événements avec les chefs d'entreprises. Il y a toujours du contenu. C'est vraiment pour qu'ils aient une culture de l'écosystème économique et/ou politique. C'est pour les informer d'un certain nombre de dispositifs qui sont à venir ou actuellement en place. Je pense au décret tertiaire. Un chef d'entreprise, il a besoin d'être informé d'un certain nombre de choses. Donc, il y a énormément d'événements, on est assez dynamique à ce niveau-là. On organise énormément d'événements, justement, pour les informer. Il y a aussi des moments un petit peu plus décontractés pour qu'ils se retrouvent entre eux et puis même avec nous, qu'on échange un petit peu plus informellement. Et c'est vrai que ce qui a été un atout, je pense, pour moi, c'est d'avoir ce maillage territorial qui est absolument nécessaire dans cette fonction là. C'est le maillage territorial pour justement aussi permettre d'aider les chefs d'entreprise. Mais au sein de l'équipe, on est toutes autonomes, il y a énormément de dynamisme. Je suis presque gênée de le dire, mais en tout cas, c'est un réel fait. Pour avoir justement eu plein d'expériences professionnelles. On travaille toujours en équipe. Si une n'a pas l'idée, c'est l'autre qui a l'idée. C'est toujours en perpétuelle réflexion. On est toujours en perpétuelle réflexion de qu'est-ce qui peut être intéressant pour les chefs d'entreprise ? Qu'est-ce qu'on pourrait faire de bien, de mieux ? Et faire preuve d'originalité. Et d'ailleurs, on a fait appel à une alternante parce que on a besoin aussi de cet appui en termes de communication. Et donc, c'est ça aussi, c'est que le Mdef, d'une manière générale, on a une idée des fois un peu poussiéreuse de cette organisation patronale. Or, les chefs d'entreprise, il y a énormément de chefs d'entreprise qui ont 24, 25, 28 ans. Ils n'ont pas tous 50 ans. Il y a vraiment beaucoup de jeunes maintenant qui osent être chefs d'entreprise, qui n'hésitent pas à se lancer et qui sont hyper audacieux. Et il faut qu'on parle également à ces personnes là. Il est important de répondre à tous les besoins des chefs d'entreprise, quels qu'ils soient, quel que soit leur secteur d'activité, quelle que soit la taille de leur entreprise, et leur âge, et leur sexe, etc. Le fait de faire ce Master par la voie de la formation continue, ça m'a permis d'être en termes de gestion de projet, même si je ne fais pas du management transversal, mais en tout cas d'interagir avec mes collègues. Et puis, je ne gère pas le MEDEF, mais en tout cas, dans mon expérience précédente, il a fallu gérer, budgéter des formations, manager, etc. Une grande partie des matières que j'ai étudiées au master par la voie de la formation continue m'ont aidé pour les missions que j'ai eues après. Même déjà, rien que d'être prof en BTS MCO, il fallait avoir quelques notions d'analyse de coût, par exemple, de théorie des organisations. Ça, c'est quelque chose que je ne connaissais absolument pas avant et qui est hyper passionnant. Comment comprendre comment les organisations se sont structurées des décennies, voire des siècles avant, pour comprendre les organisations maintenant, l'évolution, la vitesse avec laquelle elles avancent. Oui, même également au niveau RH. Le gros problème actuel des chefs d'entreprise, c'est le recrutement. Si on n'a pas une culture RH avant, que je n'avais pas, que j'ai eue grâce au master à l'EM Normandie, je ne comprendrais pas les enjeux de maintenant, les modifications, l'évolution des contrats de travail. Avant, c'était le CDI à tout prix. Maintenant, il n'y a plein d'autres contrats qui émergent et on est vraiment là en ce moment à un tournant et c'est d'avoir cette culture RH que j'ai pu avoir avant qui me permet aussi maintenant de comprendre les enjeux et de comprendre un petit peu ce qui est en train de se passer actuellement dans les entreprises. Ce que je pourrais dire à la Léna d'avant, c'est d'oser. Alors ça c'est peut-être un mot galvaudé, mais de se dire : "ah bah non mais peut-être, je ne peux pas, etc." De se poser trop de questions, si le plan A ne fonctionne pas, il y a le plan B, etc. C'est bien d'expérimenter plein de choses, on peut très bien faire fausse route et puis ce n'est pas grave. Merci d'avoir écouté mon parcours, j'espère qu'il vous a inspiré. A bientôt !

Share

Embed

You may also like