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Les Geeks des Chiffres

122 - DSCG UE1 - La méthode Imparrable pour Réussir l'épreuve (Céline Mansencal - Prof et Membre du Jury)

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46min |14/04/2024
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Description

Découvrez comment conquérir l'UE1 du DSCG avec nos conseils stratégiques. À la manœuvre, Céline Mensancal est venue livrer une masterclass.


- 📘 Approche méthodique pour maîtriser les contenus juridiques et réussir l'épreuve de droit du DSCG.

- ⏳ Techniques de gestion du temps et conseils pour une présentation de copie qui respecte les standards attendus.

- 💪 Importance de la persévérance et de la motivation face aux défis du parcours menant à l'expertise comptable.

- 🎓 Stratégies d'étude pour le DCG et le DSCG, incluant le choix des UE et la préparation mentale et physique.

- 🧠 Conseils pour investir dans la mémoire longue et profonde dès le DCG, essentielle pour la réussite des examens.


🔗 Retrouvez Céline Mensancal sur LinkedIn.
 

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Transcription

  • #0

    Les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent, on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Si on pouvait déjà dire au DCG, investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique, il faut avoir une discipline de travail. En DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Gérer son temps. Ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant dix minutes. Posez ta réponse. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. Préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne, essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Ouais, vous êtes des braves. Le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre sa vue.

  • #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche et la patate. Nous allons voir dans le cadre de ce podcast une masterclass sur comment réussir l'UE1 de DSCG, cette UE juridique qui peut faire peur à tant de personnes, mais qui en réalité est beaucoup plus accessible que ce que l'on peut imaginer. Aujourd'hui, j'accueille, je ne la présente plus, Céline Mansancal, qui est venue faire plusieurs épisodes sur le podcast Ligue des chiffres. Céline, je suis très heureux de t'accueillir sur ce podcast.

  • #0

    Merci Nicolas, je suis enchantée d'être avec toi.

  • #1

    Alors, pour te présenter, je vais faire avec mes propres mots. Et après, on va rentrer vif directement dans le vif du sujet pour nos auditeurs. Comment réussir cette matière ? Et puis aussi un peu plus d'affinité, parce que le DSCG et le DCG aussi, ce sont des diplômes qui peuvent... permettre un peu la stratégie pour pouvoir les réussir. On n'est pas obligé de bon partout et donc on peut être un peu astucieux dans notre manière d'appréhender ce diplôme. Donc on peut le réussir de manière plus facile qu'on peut l'imaginer. Donc toi, tu es professeur agrégé d'économie-gestion. Ça fait depuis bon nombre d'années que tu enseignes à la fois en DCG et DSCG. Donc DCG, DCG UE2, donc l'épreuve, la matière de droit des sociétés et groupement d'affaires. Aussi la partie management. Tu es aussi enseignante d'STG UE1 et... correctrice de cette même matière. Et puis enseignante en mémoire professionnelle DSCG UE7. Je suis en train de me perdre avec tous mes numéros, mais en tout cas, ce n'est pas grave. Globalement, ça fait un bon nombre d'années que tu es quand même dans cette industrie et ce diplôme. Tu le connais bien. Et donc, c'est pour ça que j'ai voulu aussi t'accueillir sur ce podcast pour que tu puisses vraiment aider nos étudiants qui veulent réussir et entreprendre une carrière dans l'expertise comptable à bien réussir ces matières. Et puis, actuellement... Tu es mentor sur la plateforme Ligue des chiffres, sur l'UE de mémoire. Et donc, je te laisse en tout cas la parole. Merci Céline. Est-ce qu'on va commencer directement ? Déjà, est-ce que tu peux un peu présenter cette épreuve de droit en DSCG ?

  • #0

    Donc, cette épreuve de droit est une des deux épreuves avec la 4 sur laquelle il n'y a aucune équivalence. Donc, tout candidat au DSCG et tout futur candidat au DEC doit absolument passer l'UE1 comme il devra absolument passer l'UE4. Cette UE1 est coef 1,5 comme l'UE4 et comme l'UE3 Management et Contrôle de gestion. C'est une grosse UE parce qu'elle est incontournable et qu'elle a un coef à 1,5. Ce qui veut dire que dès qu'on dépasse 10, on gagne des points fois 1,5, mais dès qu'on est en dessous de 10, on perd des points fois 1,5. Donc, il faut faire attention.

  • #1

    Pourquoi, selon toi, dans la culture globale, cette matière fait peur ?

  • #0

    Elle fait peur parce qu'elle comporte beaucoup de volume. Alors, il y a en fait sur une seule UE la fusion de toutes les UE juridiques du DCG et qui sont augmentées. Donc, on pourrait se dire que, et on doit se dire, qu'en fait on sait déjà beaucoup de choses quand on arrive en DSCG UE 1. Parce qu'on a déjà fait du droit des contrats en première année de DCG avec les fondamentaux du droit. On a déjà fait du droit des sociétés groupements d'affaires qu'on retrouve en DSCG sur le thème numéro 2, développement de l'entreprise. On a déjà fait du droit pénal, qui est aussi dans le programme de DSCG. On a déjà fait notamment l'économie sociale et solidaire avec les associations qui sont aussi au programme. On a déjà fait du droit fiscal en deuxième année de DSCG, qu'on retrouve aussi en DSCG. Et on a fait du droit social, même si en DSCG sur l'UE, il y a très peu de droit social. Donc ce qui fait qu'en fait, normalement, on a des prérequis qui sont importants et qui devraient nous dire, en fait, c'est bon. j'ai déjà bossé ça, je l'ai déjà mémorisé, je l'ai déjà travaillé, donc je dois être à l'aise sur cette UE dès lors que j'ai fait un DCG. Paradoxalement, ce n'est pas tout à fait le cas, parce qu'en fait, autant en DCG on a éclaté les UE juridiques, donc UE1, etc., autant en DSG c'est une seule et tout en un. Et donc dans un sujet, il va falloir être capable de surfer entre du droit des contrats, du pénal, du fiscal, du droit des sociétés, du droit des groupes. Alors ça, le groupe, ça, il ne le voit pas en DSCG. Donc ça, c'est vraiment des parties nouvelles au programme de DSCG. Et donc, je pense que parce que les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DSCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent... on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Et donc ça, si on pouvait déjà dire au DCG investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG.

  • #1

    Donc c'est vraiment préparer un peu le plan pour la suite, ça veut dire qu'il ne faut pas se concentrer, en tout cas, c'est vraiment un conseil qu'on peut donner aux jeunes de ne pas se concentrer uniquement ou moins jeunes d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui sont en candidat libre. De se concentrer uniquement sur l'échéance de l'épreuve ? Oui. Il faut quand même avoir une vision long terme.

  • #0

    Toujours. Il faut toujours penser à investir. Investir dans les profs qu'on a, dans les ouvrages qu'on achète. Et dès qu'on rentre dans la filière DCG. Parce qu'en fait, très peu de candidats, très peu de nos étudiants vont s'arrêter au DCG. Ils vont forcément poursuivre. Moi, dans mes étudiants, ils poursuivent tous l'année prochaine en DSCG ou en Master CCA. Personne ne va s'arrêter. Donc en fait, tout ce qu'on a appris depuis la première année. va être utile.

  • #1

    D'ailleurs, je pense que dans les rapports du jury, on voit qu'il faut quand même maîtriser ces prérequis du DCG pour pouvoir affronter ce master.

  • #0

    Et c'est pour ça qu'il faut conseiller à tous les candidats d'aller checker et charger les rapports de jury qui sont sur le site du SIEC et les consulter à travers chaque année pour voir le bilan et le compte-rendu que fait le jury des copies qui ont été traitées, des faiblesses, de la qualité du sujet, que ce soit sur la 1, la 4, la 2, toutes les UE qui font l'objet du DSCG. Donc ça, c'est extrêmement important, parce que chaque fois, le jury indique aussi ce qu'il regrette. manque de méthode, manque de maîtrise des calculs ou manque de connaissances de certaines parties du programme qui sont l'objet d'un pass par les candidats. Et donc ça c'est important, puis parfois le jury aussi est suffisamment gentil, parce qu'il est capable de dire attention aux aspects récents, contemporains, notamment la RSE, la gouvernance. Et donc on va retrouver des indications et on va s'apercevoir que dans les années qui suivent, les sujets comportent des questions qui intègrent la RSE, intègrent la gouvernance. Et donc en fait le jury donne des conseils. de travail et des orientations sur le contenu futur des sujets qui seront proposés.

  • #1

    D'ailleurs, ça me permet de rebondir à ce que tu dis. Je trouve que c'est super vertueux et je pense que, alors ça c'est ma touche et ma vision aussi personnelle, mais j'imagine que tu la partages également, de se dire J'ai mon cursus, je dois passer mon diplôme, je dois réviser. En fait, tu rentres tête baissée dans l'acquisition des compétences, l'acquisition des connaissances et tu commences à réviser. Sauf qu'en fait, tu ne connais pas le mode d'emploi. Tu ne sais pas comment ça marche. Et donc, c'est dangereux de faire ça parce qu'en réalité, tu as construit une maison sur des fondations qui ne sont pas bonnes.

  • #0

    Exactement, qui sont fragiles. qui sont fragilisées. C'est pour ça qu'il faut regarder la fin, ce qui est attendu par le jury. Il faut regarder aussi le programme. C'est-à-dire, je vois à quoi ressemblent les preuves, de quoi est composée l'épreuve, le dossier, le contenu, et voir aussi quel est le programme. Le programme définit ce sur quoi on va être interrogé et il précise par exemple les choses qui sont inclus et les choses qui vont être exclus. Et donc ça, c'est important aussi pour savoir jusqu'où on doit travailler, ce qu'on doit apprendre. et ce sur quoi il n'est pas forcément intéressant d'investir, même si ce n'est pas parfois présent dans des ouvrages.

  • #1

    Parfait. Alors là, ça, c'est une masterclass absolument à garder bien en tête. Moi, j'aime bien utiliser ce mot qu'on appelle l'activation. Donc, regarder un peu, préparer le plan. Donc, tu regardes les rapports du jury, tu regardes un peu les annales, à quoi ça ressemble, c'est quoi le système de questionnement, etc. Parce que si tu te prépares à un niveau supérieur, en fait, tu vas aller cap... Tu vas aller prendre du stress qui est inutile dans le cas de la révision. Et donc, mettre du stress, du coup, la rétention d'informations, elle est beaucoup plus fragile quand tu n'es pas bien que quand tu es en pleine capacité de tes méthodes. Mais en même temps, c'est bien aussi de savoir ce sur quoi tu seras évalué parce que si tu te prépares en dessous, du coup, ça fait aussi beaucoup de taux d'échec qui pourraient être évités. Masterclass, comme j'aime bien le dire, Céline. M Ok, on se dit que si on est en DCG, préparer le plan pour demain, c'est bien travailler ses UE juridiques, déjà, comme ça, ça donne une bonne base pour la suite.

  • #0

    Et idem pour les UE de compta, que ce soit la compta, la compta approfondie, la finance et le contrôle de gestion, parce qu'elles vont être réinvesties, elles aussi, dans le DSCG. L'UE4, qui va donc agglomérer, notamment, va reprendre plus profondément la compta approfondie et aller aussi sur les questions qui ne sont pas vues en DCG, comme la consolidation, par exemple. Et puis sur la finance, on va aussi bien sûr avoir besoin des acquis du DCG. Pas que, bien évidemment, mais c'est comme tu disais, les fondations. Les fondations du cerveau, la préparation, et qui va permettre plus facilement d'assimiler et de comprendre les nouvelles connaissances et compétences apportées au niveau du DSCG.

  • #1

    D'ailleurs, j'ai souvent cette petite remarque qui dit que le DSCG... entre guillemets, est plus facile que le DCG. Est-ce que toi, tu partages un peu cet avis-là ? J'ai un élément de réponse par rapport à ce que tu viens de m'illustrer.

  • #0

    Je pense que oui, il est plus facile. Alors, il est plus facile parce qu'en fait, normalement, il y a les bases. Il y a les bases, donc il y a déjà une partie du travail qui a été faite.

  • #1

    Oui, tu as musclé ton jeu.

  • #0

    Voilà, exactement. Et en fait, le format de l'épreuve n'est pas différent. Par exemple, sur l'UE1, on est sur des dossiers. Donc, il y a plusieurs dossiers. mais les étudiants ont déjà eu en DCG l'habitude des dossiers, donc trois dossiers, il peut y en avoir quatre ou cinq, mais à la rigueur, ce n'est pas important. Là, par contre, où c'est différent, c'est qu'effectivement, ils n'ont pas une thématique bien définie. Ils vont devoir aller parfois passer du droit des contrats au droit des sociétés dans le même dossier. Ça, ils n'avaient pas vraiment l'habitude. Mais en fait, c'est qu'une question d'agilité, de souplesse, et ce n'est pas compliqué dès lors qu'ils se sont entraînés. Et donc, je pense qu'effectivement, normalement, le gap entre le bac et le DCG est beaucoup moins important que le gap entre la fin du DCG, la licence, où on a pris de la maturité, puis l'entrée en DCG. En fait, c'est un petit jump qu'il faut faire.

  • #1

    Oui, c'est vrai que tu passes du bac au DCG, tu te prends une claque dans la figure. Énorme. Tu te fais allumer direct. Mais en réalité, la logique du diplôme... Tu peux considérer que c'est un peu cette continuité.

  • #0

    C'est une continuité. Et je pense que vraiment, c'est vraiment comme ça que ça a été construit, avec cette idée de continuité. Je commence normalement doucement avec le DCG1, et puis on monte vraiment en puissance avec le DCG2, qui va apporter énormément de technique. Un DCG3, je trouve qu'il est davantage sur de la réflexion, de l'analyse. et puis normalement du coup on a un être entre guillemets un étudiant ou un candidat qui est à peu près bien construit parce qu'il a des fondamentaux première année il a de la technique deuxième année troisième année il a pris de l'envergure il est capable d'analyser vas-y t'es bon pour le master et pour avoir pour rentrer plus profondément et en mixant en combinant et technique et analyse et alors par contre c'est vrai que c'est là où c'est plus difficile c'est qu'il va falloir combiner savoir aller puiser la technique pour répondre à des questions qui sont peut-être plus orientées analytiques très clair

  • #1

    Selon toi, en quoi ces yeux juridiques ont-elles du sens dans ces parcours de formation DCG-DSCG ? Quand même, en DCG, on parle de quatre matières, donc ce n'est pas rien du tout.

  • #0

    C'est énorme.

  • #1

    En DSCG, c'est une matière sur les sept, mais elle est balèze,

  • #0

    elle est costaud.

  • #1

    Selon toi, pour quelle raison mettons autant de droits dans ces cursus-là ?

  • #0

    Parce que l'expert comptable... a une dimension légale et qu'il doit être capable d'apporter à ses clients des conseils juridiques sur le choix d'une forme juridique, sur les risques juridiques lorsqu'il va passer un contrat de travail ou un contrat avec un partenaire. Il doit être capable de conseiller pour ensuite, je pense, bien orienter ses clients vers les bons partenaires et du coup, là après, vers des avocats, par exemple. lorsque la question juridique est plus pointue. Mais il doit avoir cette culture juridique, même pour le droit fiscal. Il doit être en mesure d'apporter des conseils, un accompagnement, mettre en, comment dire, alerter son client lorsqu'il risque de commettre une irrégularité. Et donc, il a cette obligation. Et donc, il doit avoir cette culture juridique. Mais ce n'est pas tout à fait un juriste. Parce qu'en fait, on ne forme pas nos étudiants à être des juristes. Les juristes, ils bossent avec les codes, dans les codes, alors que nous, en DCG, en DSCG, même si en classe, on peut le faire, à l'examen, ce n'est pas le cas.

  • #1

    Très clair. Pourquoi je te pose cette question qui était tout à fait orientée, en réalité ? C'est qu'on marquait souvent aussi ces diplômes de cursus, diplômes de comptabilité et gestion. supérieur de comptabilité et gestion. Et du coup, on le marquait un peu trop compta-finance, quoi, tu vois, et gestion financière même, en fait, on pourrait le dire. Mais en réalité, l'expert comptable, il va rentrer dans le dur et il va devoir travailler ce que tu es en train de préciser.

  • #0

    Et moi, je trouve qu'en fait, ils font du droit tout le temps, enfin presque tout le temps. bien sûr dans les yeux juridiques, mais quand ils font de la compta, c'est un petit peu du droit aussi, il me semble, il y a du code. Et en fait, beaucoup de choses sont réglementées. Énormément. Et en fait, c'est vraiment un professionnel, pour moi, légal. Il est vraiment dans la réglementation, il doit maîtriser le droit, il doit suivre l'évolution et des codes et de la jurisprudence. pour conseiller ses clients, je ne sais pas, par exemple, sur une société en formation, il faut désormais qu'il fasse attention pour conseiller. Il y a un revirement de jurisprudence. Il doit le savoir parce que ça peut avoir des conséquences pour ses clients qui pourraient avoir un projet de création, qui s'engageraient dans des actions, donc dans des actes juridiques qui pourraient avoir des conséquences sur leur responsabilité.

  • #1

    Très clair. Super. Revenons un peu à cette UE de DSCG, UE1. J'ai bien compris que déjà, tu prends les fondamentaux, tu les maîtrises. Tu regardes aussi un peu, c'est quoi la règle du jeu ? Ce sur quoi tu vas être interrogé ? Maintenant, comment on arrive à bien la réussir, cette matière ? Est-ce qu'il faut avoir un cerveau particulier ? Est-ce qu'il faut avoir une espèce de recette magique ? Ce serait quoi un peu pour toi la bonne méthode, avec toutes ces années d'expérience que tu as eu à enseigner ?

  • #0

    Je pense que celui ou celle qui réussit, c'est la personne rigoureuse et régulière. Celle qui est capable de maintenir un niveau de travail régulier. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique. Ce n'est pas un diplôme pour des personnes exceptionnelles. Aussi, des personnes qui sont exceptionnellement normales. Normales et régulières. Donc, il faut avoir une discipline de travail. Mais c'est difficile cette discipline de travail parce que la majorité des candidats sont soit des personnes qui travaillent déjà et qui ont une vie professionnelle et parfois une vie familiale. et ce sont beaucoup d'alternants, qui donc sont trois quarts du temps, je vais dire, ou deux tiers du temps en entreprise ou en cabinet, et un tiers à l'école. Donc, en un tiers de temps, avec la fatigue du travail, il est difficile d'avoir cette rigueur et cette régularité, parce qu'ils sont souvent, et je le vois bien avec mes étudiants, ils sont souvent fatigués. Surtout, par exemple, quand on a cours en fin de semaine. Voilà, je vois bien une différence entre ceux que j'ai en cours en début de semaine et ceux que j'ai en cours en fin de semaine. Ceux de la fin de semaine suivent moins bien les cours que ceux du début de la semaine parce qu'ils sont fatigués. Et c'est ça qui rend difficile en soi. Il suffit d'être rigoureux, de faire des fiches, de réviser et d'avancer, de se faire un rétro-planning. Sauf que l'alternance vient créer une complexité, une pénibilité, je dirais, pour les candidats. Et alors pire, je pense, pour les salariés qui sont investis d'une mission complète en milieu professionnel.

  • #1

    C'est marrant ce que tu dis parce que tu vois, c'est des choses qu'on n'aborde pas tout à fait, tu sais, dans le cadre de l'école, de ces sujets un peu de... Il faut bien s'occuper de la machine aussi. Parce que si la machine ne marche pas bien, elle ne peut pas rouler, elle ne peut pas prendre la route.

  • #0

    Exactement. Donc il faut être en bonne santé.

  • #1

    Et donc tu dis que les étudiants, tu les vois à la fin de la semaine, ils sont crevés, ils sont fatigués. A ton avis, j'ai bien compris qu'il y a quand même le rythme du travail et de l'école. Je faisais une conférence un jour dans une école et il y a quelqu'un qui me dit J'ai une question à vous poser, comment je fais pour garder la motivation ? Alors, je t'expliquerai un peu c'est quoi la réponse que je vais donner. Mais du coup, j'imagine que tu vois bien, toi, des étudiants qui ont des baisses de motivation. Non, déjà par la fatigue, mais aussi par peut-être d'autres choses. C'est quoi un peu, toi, les recommandations que tu peux leur faire à ceux que tu vois qui, voilà, ils ont du mal et ils n'ont plus envie ?

  • #0

    Là, ils n'ont plus envie parce qu'en fait, je pense qu'il leur manque un feedback. qui est difficile d'apporter parce que tu les vois peu souvent, enfin, ce n'est pas régulier, comme quand en DCG, on les voit régulièrement. Il est facile de maintenir le lien et de voir justement la baisse de régime. En DSCG, souvent, tu as des interventions qui sont plus irrégulières, donc tu n'as pas cette continuité dans la relation. Mais tu vois bien effectivement la baisse de régime, la baisse d'implication, la baisse d'engagement. Il faudrait davantage de feedback, de soutien, d'encouragement pour vraiment maintenir la motivation. Et en fait, parfois, je crois aussi qu'ils ne voient pas le sens. Parfois, ils disent mais de toute façon, ça n'a aucun sens Et c'est vrai qu'on peut se dire à quoi ça sert de leur faire apprendre par cœur des articles pour les restituer dans des questions, sachant que professionnellement, on ne récite pas par cœur. On va checker, on va dans le Lefebvre, on va aller checker dans l'Égypte-France ou autre pour vérifier. On sait où aller, le professionnel sait où aller chercher. Moi, j'ai reçu deux experts comptables. Donc récemment, Cadis a dit, et puis MAM, qui nous a bien expliqué que l'expert comptable ne sait pas tout, mais par contre, il sait toujours où chercher et où trouver. Et voilà, et c'est vrai qu'en DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. Ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Et ça, vraiment, je pense que c'est la partie hyper difficile.

  • #1

    C'est très intéressant ce que tu dis. Je n'avais pas... C'est vrai qu'il y a besoin d'avoir du sens, de la raison pour laquelle on fait les choses, parce que forcément, à un moment donné, on va rentrer dans le marché du travail et on n'aura pas besoin de faire ça.

  • #0

    Non, exactement.

  • #1

    Parce que tout sera disponible et surtout, en plus maintenant, à l'ère de la connaissance, la numérisation, enfin tout le tralala, je ne vais pas faire la liste, mais du coup, tu peux avoir accès à tout ce que tu veux en un temps record. Donc, pour quelle raison je vais aller m'astreindre à aller apprendre des choses, sachant que demain, je n'ai pas besoin de le faire.

  • #0

    Exactement. Oui,

  • #1

    mais du coup, à un moment donné, il faut passer par un petit passage un peu galère. Il faut s'entraîner. Et puis, il faut faire des choses qu'on n'a pas envie. Avant d'être Mbappé, de marquer des buts, il faut en tirer des...

  • #0

    Exactement. Et s'entraîner et faire des exercices qui font souffrir. Voilà, qui font souffrir. Comme quand on fait du sport. Quand on se met, on a des courbatures. Et bien, c'est la même chose. Et donc, il y a une fatigue. Et il faut vraiment rentrer dans cette logique. Mais c'est vrai qu'il faut un retour positif. Il faut vraiment ce soutien positif apporté, alors je pense, par des enseignants. Mais tout le monde n'a pas un enseignant. puisque beaucoup sont des candidats libres. Et donc, il faut un retour, un feedback. Et donc, je pense que dans ces cas-là, les candidats sont quand même tous majeurs, ils sont tous en master, ils sont donc tous adultes. Ils doivent être capables aussi de s'évaluer, de s'auto-évaluer et de se renvoyer eux-mêmes leur feedback. Et tu vois, c'est jouer sur la motivation intrinsèque, être capable de se motiver par soi-même. parce qu'effectivement, j'apprends, je sais, je résous des problèmes, je suis autonome dans mon apprentissage, donc j'ai grandi par rapport au DCG aussi, et je pense que beaucoup de candidats doivent passer par ce moment-là en se disant c'est moi le maître du jeu, je maîtrise mes apprentissages, je suis déjà passé par le DCG, ok, je peux le faire tout seul

  • #1

    Très clair, très clair. Dans le livre qu'on a écrit avec Souma, qui s'appelle Mon DCG validé, il y a quand même des conseils qui se prêtent pour n'importe quel étudiant de France, en réalité. On parlait un peu de cette planification qu'on doit avoir et puis le fait de garder sa motivation aussi. Naturellement, c'est bien d'avoir cette vision et de savoir où est-ce qu'on a envie d'aller. Parce que ça nous permet aussi de toujours nous driver, d'avoir cette motivation intrinsèque, de se dire on fait les choses pour nous et il faut se mettre au travail. Parce qu'avoir un peu cette résilience et de se dire, écoute, même quand je n'ai pas envie de le faire, je vais quand même le faire. Mais du coup, il faut que le why soit suffisamment important. Ça, je pense que tu l'as remarqué. Et puis, il y a aussi le fait de planifier son repos.

  • #0

    Oui.

  • #1

    Aussi.

  • #0

    Avoir une hygiène de vie.

  • #1

    Exactement. Parce que bien respecter la machine, c'est important. Et donc, je parle un peu de la conférence que j'avais faite. Il y a cette étudiante qui me dit Moi, vous savez, j'ai du mal à garder la motivation, comment je fais ? Je lui dis J'aimerais juste que tu prennes ton téléphone et que tu regardes ton temps d'écran et dis-moi ton temps d'écran, il est consommé sur quoi ? Et donc, si tu vois que tu as passé trois heures sur les réseaux sociaux, tu vides ton réservoir d'énergie dans ta journée. Et donc, ton cerveau n'est plus capable de se lever pour faire quoi que ce soit. Tu vois ?

  • #0

    Oui.

  • #1

    À consommer du contenu inutile qui vient, entre guillemets...

  • #0

    Parasiter.

  • #1

    Prendre ton énergie. Et donc, c'est sûr et certain... que ouvrir le droit de DSCG après ça, ça va tout de suite être moins rigolo.

  • #0

    C'est moins addictif, ça c'est clair.

  • #1

    Très clair.

  • #0

    Mais sur l'hygiène de vie, c'est hyper important. Savoir se reposer et faire attention aussi, tu vois, c'est bête, ça fait le côté maman, mais bien manger. Tu vois, manger régulièrement, manger des choses saines, avoir suffisamment s'hydrater, pour que ton corps ait suffisamment se reposer, pour que ton corps et ton esprit fonctionne correctement. Parce que souvent, quand tu n'es pas motivé, c'est aussi parce que tu es fatigué.

  • #1

    Mais carrément.

  • #0

    Et donc, voire même parfois, tu es tellement fatigué que tu broies du noir, tu n'es pas dans une bonne dynamique et c'est encore plus difficile. Et comme c'est difficile, tu te dis, non, mais je ne vais jamais y arriver. Et comme effectivement, tu n'y arrives pas, du coup, c'est un cercle vicieux et ton cerveau se met à tourner dans le mauvais sens. Il perd de l'énergie et c'est totalement contre-productif.

  • #1

    Oui, alors là, franchement, ça, c'est vraiment abusé. À quel point... prendre soin de sa santé physique et mentale. D'un point de vue hormonal, tu sécrètes des hormones qui, naturellement, vont te booster ou alors vont te terminer.

  • #0

    Et si, en plus, tu travailles bien derrière, reboostes d'hormones, et là, tu es dans une dynamique positive.

  • #1

    Oui, c'est clair. Ce n'est pas pour une mauvaise raison que les sportifs de haut niveau sont astreints à faire des siestes. Ils doivent se reposer, avoir un niveau de... de repos suffisant pour que leur corps et leur esprit puissent être prêts pour la compétition. Pour ceux qui sont adeptes du MMA et des sports de combat, il y a un combattant qui s'appelle Cédric Doumbé, où justement il a ces deux phases, quand il est en phase de préparation, tout doit être carré, la diète, le repas, les séances de sommeil, pour que le jour J, quand il arrive, il explose son adversaire et c'est fini. Et puis quand il n'est plus en mode combat, il se laisse complètement aller.

  • #0

    On en a besoin aussi de se laisser aller. Se relâcher, lâcher, faire la fête, s'amuser, manger. Et après, une fois que c'est fait, c'est repartir.

  • #1

    Exactement. Je pense que c'est un conseil qu'on ne donne pas forcément tout le temps. mais qui est très précieux à avoir, de bien s'occuper et prendre soin de soi pour que quand on arrive dans les révisions, tout soit plus facile.

  • #0

    Tout soit plus facile. Et pensez aussi à gérer son stress. Les exercices de gestion du stress, la respiration. Alors c'est vrai, franchement, je pense que le meilleur truc, c'est le yoga pour ça. C'est vraiment, mais même les grands sportifs, Teddy Riner explique que le yoga, effectivement, ça l'a beaucoup aidé. Idem d'être accompagné, lui, par une psy, mais même chose, être capable de débriefer. de se comprendre, de voir ses faiblesses, et puis être capable de respirer, de s'apaiser, et puis de se reposer aussi, et de remettre les choses à leur place.

  • #1

    Très clair, très clair Céline. Merci pour ce partage. Alors, moi je parlerais de mon âge. Moi j'ai 37 ans au moment où je tourne ça, et quelqu'un m'aurait dit ça. Quand j'avais 20 ans, j'ai dit, arrête ta musique, c'est chiant.

  • #0

    Ça permet de faire ta vieille.

  • #1

    C'est relou et tout. Mais en fait, tu te rends compte qu'au final, purée, c'est vertueux.

  • #0

    Oui, complètement.

  • #1

    OK. Maintenant qu'on a tous ces éléments, on sait qu'on doit travailler la régularité. Plus tu fais un peu tout le temps. Plus tu gagnes du temps, et donc au moins tu ne seras pas stressé à 15 jours des examens, c'est impossible en fait. Donc un peu gravir chaque marche au fur et à mesure de l'année. Comment on doit appréhender un peu l'épreuve aussi le jour J ? C'est quoi la bonne manière de faire ? Est-ce qu'on doit...

  • #0

    La bonne manière de faire, c'est ta montre. C'est ta montre. T'as 4 heures. T'as 4h moins 30 minutes de sujet que tu devras lire dans un sens ou dans un autre avec une base documentaire, jurisprudence, extrait d'article du code. Donc t'as 3h30. 3h30 pour répondre à plus de 15 questions. En gros t'as 10 minutes, 12 minutes par question. Gérer son temps. et ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant 10 minutes pour poser ta réponse. D'où le travail préparatoire, d'apprentissage, d'entraînement sur des annales, sur des exercices, des pochettes, etc. pour avoir intériorisé les raisonnements, être capable de voir dans une situation, oh oh, là je vois l'histoire qui vient d'arriver, ah, je vois la question, je sais où je suis dans le programme, je sais sur quoi je suis interrogée, je sais quelles règles je dois aller chercher. Ça, c'est super important. Donc, le temps. Et faire attention au temps qui passe. Donc, sa montre, elle est à côté. Il faut avoir une montre, pas son téléphone parce que c'est interdit. Une montre pour chronométrer et se dire, waouh, là, je suis à 10 minutes. Il faut que je check et je finisse et je bascule sur une autre question. Chaque fois qu'on dépasse ce temps sur une question, c'est une partie d'une autre question qu'on ne traitera pas. On ne va gagner certainement rien de plus et on va perdre des points qui sont attribués aux autres questions. Ça, c'est super important. Ensuite, on a le sujet, on doit checker. Donc, il y a plusieurs dossiers, les dossiers sont indépendants. Donc, on regarde la répartition des points. Normalement, les points sont répartis de manière équilibrée. Donc, chaque dossier vaut à peu près la même chose. OK, je commence par le dossier qui me parle. Alors avant, les dossiers étaient thématisés. Tu avais entreprise en difficulté, tu avais droit pénal. Donc, tu savais sur quoi aller. Là, maintenant, tu ne le sais plus puisque depuis deux ans... 2 ou 3 ans, on est interrogé sur des noms de société. Donc en fait, tu ne sais pas du tout sur quoi porte le dossier. Donc il faut rentrer dans le dossier. Tu check les questions, tu vois de quoi il est question. Et donc chaque question, il faut se poser la question, de quoi ça parle, qu'est-ce qu'on me demande ? C'est important. Juste les marquer rapidement en marge sur le sujet, hop, de quoi on parle. Et une fois que c'est fait, pour s'assurer de ne pas faire de hors-sujet, pour s'assurer qu'on ne va pas développer trop une réponse et empiéter sur la suivante, on check. Une fois qu'on a bien checké, allez c'est parti, on reprend les questions et on y répond. Et on y répond de manière précise. Ça ne sert à rien de développer, de délayer, d'en rajouter la juste réponse, juste ce qui est attendu. Voilà, on est en DSCG, on pourrait penser qu'on attend un niveau de réponse, des dizaines de lignes, mais pas du tout en fait. Ils veulent qu'on soit précis. Et pour être précis, il faut bien avoir compris la situation pratique, les acteurs, la situation, les relations qu'il y a entre les acteurs de la situation, trouver le problème, même si le problème juridique n'est pas valorisé, donc il n'y a pas de point qui est attribué, ni pour la formulation d'un problème de droit, ni pour le résumé des faits. Pour autant, C'est important de l'avoir fait pour ne pas faire de hors-sujet. Donc, la méthode, c'est poser un problème juridique en fonction de la question et au regard de la situation. Mais là aussi, il faut être efficace. Ce n'est pas la peine d'écrire dix lignes, de résumer des faits. Il y a zéro point dessus. On perd du temps. On surligne, on met des mots-clés, on se fait un petit schéma, chacun sa méthode. Mais voilà, on circonstancie et surtout, on est hyper efficace. On est en mode machine de guerre.

  • #1

    Très clair. Qu'est-ce que tu penses de ceux qui sont adeptes ? des sujets qui tombent le plus souvent aux examens et qui se concentrent à peu près là-dessus.

  • #0

    C'est chaud patate. Voilà ce que je pense, c'est chaud patate. Pourquoi c'est chaud patate ? Parce que ça, c'était vrai avant. Depuis, je dirais, 2019, au moment où justement les thèmes du programme ont disparu des noms de dossiers. Eh bien, en fait, ils nous ont interrogés davantage sur des parties qui n'étaient jamais tombées. Alors avant, il y avait toujours l'entreprise en difficulté, il y avait toujours du pénal et il y avait toujours du droit des contrats. Alors il y a toujours du droit des contrats, mais cette année, par exemple, on a été interrogé sur un contrat qui n'est jamais tombé à l'examen, mais jamais, il est tombé pour la première fois, contrat d'assurance. C'était jamais arrivé. Et toc ! Ok. Et on a eu, par exemple, l'année d'avant, un dossier intégral sur le numérique. C'était jamais arrivé. Et l'année d'avant, on a été interrogé pour la première fois sur les groupements d'intérêt économique. Ok. Et ça fait plusieurs années qu'on n'est plus du tout interrogé sur l'entreprise en difficulté. Moralité ? Chaud. Donc, on ne peut pas faire d'impasse. C'est interdit, les impasses. On travaille tout. de manière à être capable de répondre à minima à chaque question, pour ne pas justement tomber sur son impasse. Parce que le numérique, c'était six points. Ceux qui ont fait l'impasse sur les dix pages de cours consacrées au numérique ont perdu six points. Ce qui est un peu ballot. Ça fait un quart de... Oui, c'est ça, un tiers, même presque un tiers de la note. C'est énorme.

  • #1

    Très clair. Comme toi, tu es correctrice de cette UE. Qu'est-ce qui est très important pour toi quand tu vas prendre une copie, que tu es à la 45e ? Qu'est-ce qui va commencer à t'irriter à ce moment-là ?

  • #0

    Alors déjà, quand je me sens irritée, j'arrête de corriger parce que je sais que je ne vais pas être juste. Donc là, du coup, je vais prendre un café, je ferme l'ordinateur et j'arrête. Parce que c'est difficile, c'est vrai qu'on avait 80 copies à corriger. Parfois, on te demande d'en corriger plus parce qu'il manque de correcteur. Donc, parfois, t'en as 160. Et donc, il faut éviter d'être irrité. Mais c'est vrai qu'il faut que les candidats, et moi, c'est ce que je dis à mes étudiants, vous n'oubliez pas qu'en fait, on fait ça sur notre temps personnel, que la rémunération, c'est pas de fou, c'est pas avec ça qu'on va aller se faire un resto, c'est mort. Donc, il faut, comment dire, préserver le correcteur. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne. Essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Tu vois, travaillez la forme pour faciliter le travail de lecture du correcteur. Ça, c'est super important. C'est juste un petit peu de respect, parce qu'effectivement, quand on enchaîne les copies, c'est dire, mais je ne comprends, qu'est-ce qu'il a écrit ? Et je sais qu'il y a des correcteurs, je ne peux pas lire, je n'arrive pas à lire, c'est que c'est illisible. Ok.

  • #1

    poubelle quoi, entre guillemets.

  • #0

    Rien, mais c'est logique. On n'arrive pas à comprendre que dirait un client si on lui envoie un dossier, mais je ne comprends pas, c'est illisible. Ben, ils auront un contrat.

  • #1

    Là, il faut vraiment, je trouve que c'est très important ce que tu dis. Je pense qu'il faut vraiment, pour les candidats, se projeter sur l'expérience qu'ils vont faire vivre aussi, eux, demain, à leurs clients. Soit ils bosseront en cabinet et donc ils auront des clients à servir. Soit ils bosseront en entreprise et ils auront aussi des clients à servir. Ça peut être la direction générale, ça peut être la direction du marketing. Bref, à un moment donné, il faut respecter ceux. Avec qui on travaille, il faut qu'on leur apporte un travail de qualité. Et en fait, en réalité, les autres, ils ne doivent pas faire le job à notre place. C'est nous, on doit leur faciliter la vie. Donc ça, c'est très important, ce que tu dis. Et aussi, ça peut être pénalisant, le fait que tu dis peut-être que l'il n'a pas réussi à lire. Donc, il t'a nexté ta page et zéro.

  • #0

    Exactement. Si on n'arrive pas à lire, voire même parfois, on sait peut-être qu'on a déchiffré. Et en fait, on a mal déchiffré. Mais en même temps, ce n'est pas le travail du correcteur que de déchiffrer. Le candidat doit apporter du soin à ses copies. Et c'est vrai, quand il écrit... que quand il donne des résultats calculatoires, on doit comprendre avec l'enchaînement la logique et on doit voir les opérations qui permettent d'aboutir à un résultat. S'il y a juste un résultat, c'est tout ? Ben non, il va manquer des points, forcément. Donc il faut qu'il fasse attention à la présentation. Et alors je pense que comme on écrit de moins en moins... et que là, c'est le moment où il va leur écrire et écrire vite, je pense que beaucoup de candidats ont perdu cette habitude d'écrire et que quand il faut écrire beaucoup, ils ont du mal à écrire. Et ils écrivent mal. Alors, c'est à la fois de leur faute et pas de leur faute, parce qu'on est dans un monde où, effectivement, on écrit de moins en moins, ou presque même parfois pas du tout.

  • #1

    Très clair. OK, donc il y a déjà cette partie présentation. Donc, le risque pour les étudiants, ou en tout cas les candidats qui nous écoutent, c'est qu'on ne soit pas valorisé sur les points, enfin sur... On ne va pas valoriser notre réponse, quand bien même on aurait quelque chose de juste, si on n'arrive pas à le comprendre, on peut être pénalisé pour ce sujet. Donc quand on dit faites gaffe à la copie, ce n'est pas pour embêter, pensez d'abord à vous, parce que vous allez être pénalisé si vous ne réussissez pas. Quels sont un peu les autres éléments sur lesquels toi tu es vigilante ?

  • #0

    On doit respecter le syllogisme, c'est-à-dire qu'on attend toujours dans la réponse la partie du principe, des règles applicables, de la règle de droit, et ensuite... de l'application à l'espèce. Donc ça, c'est la structure classique, mais qu'ils ont appris en DCG à respecter. on est toujours sur ça. Et autant en DCG, parfois on dit que la méthode du cas pratique n'est pas attendue, autant en DSCG, dans tous les corrigés, on va retrouver cette méthode de la résolution du cas pratique avec le rappel de la règle et ensuite la confrontation à la situation, donc l'application à l'espèce. Ça, il faut absolument toujours répondre comme ça. Rappel de la règle, application à l'espèce.

  • #1

    Très clair. Est-ce qu'il y a d'autres éléments sur lesquels tu pourrais donner des conseils, justement, pour ceux qui vont... écrire ?

  • #0

    Qu'est-ce que je pourrais leur dire ? Je pourrais leur dire de faire des fiches. Je pense qu'effectivement, le fait de faire des fiches, mais ça demande du temps et de la rigueur, ça permet d'abord de mémoriser et de pouvoir checker régulièrement ses connaissances, de réviser ses fiches de manière régulière, de les lire tout le temps, de s'entraîner et de se dire Ah mince, dans ce cas-là, tiens, j'ai oublié ça sur ma fiche. Et de compléter ses fiches, de faire vivre ses fiches au fur et à mesure de son apprentissage. Et de penser à revenir sur ses fiches tout le temps, régulièrement. Ça, je pense que c'est super important. Mais, beaucoup de candidats n'ont pas le temps. Et c'est vrai que moi, tu vois, par exemple, et je ne suis pas seule, avec ma collègue Valérie aussi, on fait ça, on leur fournit des fiches. On a fait le boulot à leur place parce qu'effectivement, on s'aperçoit que c'est important de les soutenir. Mais ça, c'est vrai pour des candidats qui sont scolarisés. Quand tu n'es pas scolarisé, tu n'as pas de prof qui te propose des fiches, mais tu as des éditeurs qui te proposent des fiches.

  • #1

    Très clair. Si je fais un petit résumé de tout ce qu'on s'est dit. Donc, numéro un, c'est bien d'avoir les bonnes bases pour le DCG. OK, comme ça, ça nous facilite pour réussir cette UE. Attention, c'est une UE avec un coefficient différent. Donc, si on y arrive, on est bonifié, entre guillemets. Et si on n'y arrive pas, on est pénalisé. Deuxième élément, il faut vraiment garder cette structure où on est régulier, on travaille un peu mais tout le temps, parce que c'est avec cette répétition et cette rigueur résilience qu'on va pouvoir y arriver. Autre élément, il faut prendre soin de soi. Ça, c'est ce que tu dis. Donc, prendre soin de soi, ça va nous aider à garder la motivation, mais aussi à pouvoir créer une boucle vertueuse de la réussite.

  • #0

    La réussite,

  • #1

    Génial. Ensuite, sur la partie copie et jour de l'examen, on est vigilant sur le timing, on ne perd pas de temps, on ne ramène pas notre science. La science, ça ne sert à rien, on n'est pas inventif. Il faut juste répondre bien à la question comme tu l'as dit. Bien veiller à respecter le correcteur dans l'expérience qu'on va lui apporter. Une copie claire, lisible. et juste et respecter ce fameux syllogisme qui va nous aider justement à respecter ce que le rapport du jury nous donne et puis ce que j'ai aussi oublié de mentionner, c'est qu'on connait aussi la règle du jeu pour valider cette matière. Très clair, Céline. On va clôturer cet épisode avec deux, trois tips différentes parce que quand même, cette UE peut quand même, malgré tout ce qu'on se dit, peut-être faire peur ou alors il y a des gens qui, pour eux, le droit, ils sont un peu allergiques. Le DSG, c'est quand même un diplôme où on peut être un peu inventif, un peu stratège. Exactement. Qu'est-ce qu'on pourrait faire, justement, pour un peu pallier notre défaillance, qu'on pourrait avoir cette UE de droit ? Et aussi, je parle de la compta ou de la finance, qui sont quand même... La finance, c'est difficile. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place comme stratégie, justement ? pour ceux qui sont en DSCG, et puis pour ceux qui ont peut-être des dispenses sur les autres UE ? Est-ce qu'ils auraient intérêt de le mettre à la poubelle et quand même passer les preuves ?

  • #0

    Alors, oui. Je pense qu'il y a trois UE qu'on voit très nettement dans le rapport de jury qui ressortent par leur taux de réussite. MSI, UE5, Anglais, UE6 et Mémoire, UE7. C'est des UE qui sont ultra rentables. Alors, la plus rentable, je pense, c'est l'Anglais. Et tous ceux qui ont une dispense en anglais, mauvaise pioche de la jouer. Ne l'utilisez pas pour l'instant. Passez l'épreuve d'anglais, donc l'UE6 de DSCG. et maximiser votre note. Si jamais ça ne marche pas, vous ferez jouer votre dispense au tour suivant. Mais c'est une UE extrêmement accessible. Le niveau est un niveau bac qui est attendu, les thèmes sont annoncés, on se prépare, comme d'habitude, et normalement, on valide et on valide bien. Le taux est élevé, en attestent les rapports de jury. Ensuite... On a l'UE5 MSI. Même chose, on peut avoir une dispense. Même chose, même conseil, on ne la joue pas pour autant. On la passe. Normalement, elle est aussi accessible en atteste le taux de réussite. On n'a peut-être pas fait beaucoup de MSI. On achète un bouquin, on regarde les annales, on s'entraîne et on passe. Même chose, ça marche, ça fait des points d'avance. Ça ne marche pas, on fait jouer ensuite sa dispense. Et l'UE7. Pour tous ceux qui ont un master, normalement, ils ont tous fait un mémoire de recherche. Par exemple, les masters CCA. Ce travail a déjà été accompli. Plus ou moins, mais il a été accompli. Donc, transposez votre mémoire de master en DSCG. Apportez-le. Et apportez-y peut-être des modifications, mais passez cet UE avec votre mémoire. Alors, bien sûr, il faut s'assurer qu'on a un agrément. Dans certains masters CCA. les enseignants en charge agraient leurs étudiants qu'ils ont accompagnés sur leur mémoire de recherche au sein du master CCA et donc ils peuvent aller à l'examen et le préparer pour gagner des points. Ce qui réduit ensuite quand tu fais ça, ça réduit la pression et les injonctions de points qu'il va falloir avoir à la 1, à la 4 ou à la 2. Ça permet d'alléger la charge mentale qui va rester sur les yeux incontournables. La 1 et la 4. Donc vraiment ces trois yeux, moi j'invite tous les candidats à les investir à fond, vraiment à fond. Elles sont vraiment extrêmement rentables et elles valent vraiment le coup. Il y a des étudiants qui disent qu'ils ont validé le DSCG grâce à l'UE d'anglais, à l'UE6 et à l'UE7. Ce qui est incroyable de commencer son expertise comptable parce qu'on a fait un bon sujet de mémoire et qu'on est bon en anglais. Je trouve ça génial.

  • #1

    Trop ouf. D'ailleurs, je regardais un peu le marché de l'emploi sur cette partie-là. Et des comptables bilingues, il en manque aussi beaucoup. En tout cas, des professionnels du chiffre qui maîtrisent un peu la langue de Shakespeare. C'est important. Et donc, de se dire qu'on réussit ses yeux. et pas les autres, ce n'est pas grave. On a quand même des atouts qui sont utiles à la profession. On n'a pas besoin d'être excellent dans toutes les matières. Il faut aussi un peu, je pense, démystifier ça. Je ne dis pas qu'il ne faut pas être excellent, mais je dis qu'il y a une réalité de chacun, ou quand tu l'as dit à juste titre, si je suis parent, donc j'ai un boulot, avec des enfants à m'occuper, à un moment donné, je ne peux pas être parfait partout.

  • #0

    Il faut Exactement.

  • #1

    Donc soit j'abandonne ma famille au profit du DSCG, soit je joue l'équilibre. Ou soit j'abandonne le DSCG au profit de ma famille. Non.

  • #0

    Il faut déterminer les points forts. Et donc, moi, j'ai eu quelqu'un qui m'a demandé ce qu'elle devait faire. Et elle a décidé. Elle dit, oui, mais moi, en fait, il faut que je travaille la finance et la compta approfondie. Donc ça, c'est un DSCG pour valider. J'étais impérativement à aller travailler à fond. Comment je peux les réussir ? Et je lui ai dit, mais pourquoi ? Parce que ça me sert dans mon boulot. OK, mais qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez votre DSCG ? Est-ce que ce sont vraiment les yeux qui vont vous permettre de valider votre DSCG ? Pas forcément. Ce n'est pas forcément le bon deal. Et en fait, je comprends ce qu'elle faisait. Elle dit, moi, je vais faire de la compta, donc je vais passer le lieu de compta approfondi. Oui, mais ce n'est peut-être pas le lieu qui est le plus rentable à passer. Peut-être que vous avez plus de chances de valider avec une autre UE. Voilà. Donc du coup, effectivement, question de stratégie.

  • #1

    Carrément. Merci en tout cas, Céline, pour cet épisode. On arrive déjà à la fin. Est-ce que tu aurais, je ne sais pas, un espèce de petit message d'encouragement à apporter à tous ces étudiants de la filière expertise comptable, DCG, DSCG, ou un retour du terrain ? Une petite sagesse qu'on pourrait récolter de ta part et de ton expérience.

  • #0

    Moi, je dirais qu'ils ont tous, tous les étudiants de DCG, DSCG, ont fait le choix d'un parcours que j'appelle un parcours de noblesse. Je trouve qu'ils ont fait le choix d'un parcours difficile. Difficile parce qu'il y a beaucoup d'attendus. Il y a un niveau d'exigence qui est le résultat de ce qu'est l'expertise comptable. On ne peut pas être expert comptable et être négligent, ce n'est pas possible. Et donc, du coup, c'est un espèce de chemin de bravoure. Et donc, oui, vous êtes des braves. Et donc, le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre ça de vue.

  • #1

    Merci Céline.

  • #0

    Avec plaisir.

  • #1

    En tout cas, si tout le monde veut te retrouver, je mettrai ton profil LinkedIn en description de cet échange. Cette vidéo et ce podcast sont aussi disponibles en audio et en vidéo partout. Si vous l'avez kiffé, mes chers amis, likez, partagez autour de vous. Si vous voulez préparer le DCG, DSCG, direction la plateforme en ligne, les Geeks des Chiffres, naturellement. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao !

  • #0

    Ciao !

  • #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nouveau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes en cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine.

Description

Découvrez comment conquérir l'UE1 du DSCG avec nos conseils stratégiques. À la manœuvre, Céline Mensancal est venue livrer une masterclass.


- 📘 Approche méthodique pour maîtriser les contenus juridiques et réussir l'épreuve de droit du DSCG.

- ⏳ Techniques de gestion du temps et conseils pour une présentation de copie qui respecte les standards attendus.

- 💪 Importance de la persévérance et de la motivation face aux défis du parcours menant à l'expertise comptable.

- 🎓 Stratégies d'étude pour le DCG et le DSCG, incluant le choix des UE et la préparation mentale et physique.

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Transcription

  • #0

    Les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent, on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Si on pouvait déjà dire au DCG, investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique, il faut avoir une discipline de travail. En DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Gérer son temps. Ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant dix minutes. Posez ta réponse. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. Préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne, essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Ouais, vous êtes des braves. Le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre sa vue.

  • #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche et la patate. Nous allons voir dans le cadre de ce podcast une masterclass sur comment réussir l'UE1 de DSCG, cette UE juridique qui peut faire peur à tant de personnes, mais qui en réalité est beaucoup plus accessible que ce que l'on peut imaginer. Aujourd'hui, j'accueille, je ne la présente plus, Céline Mansancal, qui est venue faire plusieurs épisodes sur le podcast Ligue des chiffres. Céline, je suis très heureux de t'accueillir sur ce podcast.

  • #0

    Merci Nicolas, je suis enchantée d'être avec toi.

  • #1

    Alors, pour te présenter, je vais faire avec mes propres mots. Et après, on va rentrer vif directement dans le vif du sujet pour nos auditeurs. Comment réussir cette matière ? Et puis aussi un peu plus d'affinité, parce que le DSCG et le DCG aussi, ce sont des diplômes qui peuvent... permettre un peu la stratégie pour pouvoir les réussir. On n'est pas obligé de bon partout et donc on peut être un peu astucieux dans notre manière d'appréhender ce diplôme. Donc on peut le réussir de manière plus facile qu'on peut l'imaginer. Donc toi, tu es professeur agrégé d'économie-gestion. Ça fait depuis bon nombre d'années que tu enseignes à la fois en DCG et DSCG. Donc DCG, DCG UE2, donc l'épreuve, la matière de droit des sociétés et groupement d'affaires. Aussi la partie management. Tu es aussi enseignante d'STG UE1 et... correctrice de cette même matière. Et puis enseignante en mémoire professionnelle DSCG UE7. Je suis en train de me perdre avec tous mes numéros, mais en tout cas, ce n'est pas grave. Globalement, ça fait un bon nombre d'années que tu es quand même dans cette industrie et ce diplôme. Tu le connais bien. Et donc, c'est pour ça que j'ai voulu aussi t'accueillir sur ce podcast pour que tu puisses vraiment aider nos étudiants qui veulent réussir et entreprendre une carrière dans l'expertise comptable à bien réussir ces matières. Et puis, actuellement... Tu es mentor sur la plateforme Ligue des chiffres, sur l'UE de mémoire. Et donc, je te laisse en tout cas la parole. Merci Céline. Est-ce qu'on va commencer directement ? Déjà, est-ce que tu peux un peu présenter cette épreuve de droit en DSCG ?

  • #0

    Donc, cette épreuve de droit est une des deux épreuves avec la 4 sur laquelle il n'y a aucune équivalence. Donc, tout candidat au DSCG et tout futur candidat au DEC doit absolument passer l'UE1 comme il devra absolument passer l'UE4. Cette UE1 est coef 1,5 comme l'UE4 et comme l'UE3 Management et Contrôle de gestion. C'est une grosse UE parce qu'elle est incontournable et qu'elle a un coef à 1,5. Ce qui veut dire que dès qu'on dépasse 10, on gagne des points fois 1,5, mais dès qu'on est en dessous de 10, on perd des points fois 1,5. Donc, il faut faire attention.

  • #1

    Pourquoi, selon toi, dans la culture globale, cette matière fait peur ?

  • #0

    Elle fait peur parce qu'elle comporte beaucoup de volume. Alors, il y a en fait sur une seule UE la fusion de toutes les UE juridiques du DCG et qui sont augmentées. Donc, on pourrait se dire que, et on doit se dire, qu'en fait on sait déjà beaucoup de choses quand on arrive en DSCG UE 1. Parce qu'on a déjà fait du droit des contrats en première année de DCG avec les fondamentaux du droit. On a déjà fait du droit des sociétés groupements d'affaires qu'on retrouve en DSCG sur le thème numéro 2, développement de l'entreprise. On a déjà fait du droit pénal, qui est aussi dans le programme de DSCG. On a déjà fait notamment l'économie sociale et solidaire avec les associations qui sont aussi au programme. On a déjà fait du droit fiscal en deuxième année de DSCG, qu'on retrouve aussi en DSCG. Et on a fait du droit social, même si en DSCG sur l'UE, il y a très peu de droit social. Donc ce qui fait qu'en fait, normalement, on a des prérequis qui sont importants et qui devraient nous dire, en fait, c'est bon. j'ai déjà bossé ça, je l'ai déjà mémorisé, je l'ai déjà travaillé, donc je dois être à l'aise sur cette UE dès lors que j'ai fait un DCG. Paradoxalement, ce n'est pas tout à fait le cas, parce qu'en fait, autant en DCG on a éclaté les UE juridiques, donc UE1, etc., autant en DSG c'est une seule et tout en un. Et donc dans un sujet, il va falloir être capable de surfer entre du droit des contrats, du pénal, du fiscal, du droit des sociétés, du droit des groupes. Alors ça, le groupe, ça, il ne le voit pas en DSCG. Donc ça, c'est vraiment des parties nouvelles au programme de DSCG. Et donc, je pense que parce que les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DSCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent... on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Et donc ça, si on pouvait déjà dire au DCG investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG.

  • #1

    Donc c'est vraiment préparer un peu le plan pour la suite, ça veut dire qu'il ne faut pas se concentrer, en tout cas, c'est vraiment un conseil qu'on peut donner aux jeunes de ne pas se concentrer uniquement ou moins jeunes d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui sont en candidat libre. De se concentrer uniquement sur l'échéance de l'épreuve ? Oui. Il faut quand même avoir une vision long terme.

  • #0

    Toujours. Il faut toujours penser à investir. Investir dans les profs qu'on a, dans les ouvrages qu'on achète. Et dès qu'on rentre dans la filière DCG. Parce qu'en fait, très peu de candidats, très peu de nos étudiants vont s'arrêter au DCG. Ils vont forcément poursuivre. Moi, dans mes étudiants, ils poursuivent tous l'année prochaine en DSCG ou en Master CCA. Personne ne va s'arrêter. Donc en fait, tout ce qu'on a appris depuis la première année. va être utile.

  • #1

    D'ailleurs, je pense que dans les rapports du jury, on voit qu'il faut quand même maîtriser ces prérequis du DCG pour pouvoir affronter ce master.

  • #0

    Et c'est pour ça qu'il faut conseiller à tous les candidats d'aller checker et charger les rapports de jury qui sont sur le site du SIEC et les consulter à travers chaque année pour voir le bilan et le compte-rendu que fait le jury des copies qui ont été traitées, des faiblesses, de la qualité du sujet, que ce soit sur la 1, la 4, la 2, toutes les UE qui font l'objet du DSCG. Donc ça, c'est extrêmement important, parce que chaque fois, le jury indique aussi ce qu'il regrette. manque de méthode, manque de maîtrise des calculs ou manque de connaissances de certaines parties du programme qui sont l'objet d'un pass par les candidats. Et donc ça c'est important, puis parfois le jury aussi est suffisamment gentil, parce qu'il est capable de dire attention aux aspects récents, contemporains, notamment la RSE, la gouvernance. Et donc on va retrouver des indications et on va s'apercevoir que dans les années qui suivent, les sujets comportent des questions qui intègrent la RSE, intègrent la gouvernance. Et donc en fait le jury donne des conseils. de travail et des orientations sur le contenu futur des sujets qui seront proposés.

  • #1

    D'ailleurs, ça me permet de rebondir à ce que tu dis. Je trouve que c'est super vertueux et je pense que, alors ça c'est ma touche et ma vision aussi personnelle, mais j'imagine que tu la partages également, de se dire J'ai mon cursus, je dois passer mon diplôme, je dois réviser. En fait, tu rentres tête baissée dans l'acquisition des compétences, l'acquisition des connaissances et tu commences à réviser. Sauf qu'en fait, tu ne connais pas le mode d'emploi. Tu ne sais pas comment ça marche. Et donc, c'est dangereux de faire ça parce qu'en réalité, tu as construit une maison sur des fondations qui ne sont pas bonnes.

  • #0

    Exactement, qui sont fragiles. qui sont fragilisées. C'est pour ça qu'il faut regarder la fin, ce qui est attendu par le jury. Il faut regarder aussi le programme. C'est-à-dire, je vois à quoi ressemblent les preuves, de quoi est composée l'épreuve, le dossier, le contenu, et voir aussi quel est le programme. Le programme définit ce sur quoi on va être interrogé et il précise par exemple les choses qui sont inclus et les choses qui vont être exclus. Et donc ça, c'est important aussi pour savoir jusqu'où on doit travailler, ce qu'on doit apprendre. et ce sur quoi il n'est pas forcément intéressant d'investir, même si ce n'est pas parfois présent dans des ouvrages.

  • #1

    Parfait. Alors là, ça, c'est une masterclass absolument à garder bien en tête. Moi, j'aime bien utiliser ce mot qu'on appelle l'activation. Donc, regarder un peu, préparer le plan. Donc, tu regardes les rapports du jury, tu regardes un peu les annales, à quoi ça ressemble, c'est quoi le système de questionnement, etc. Parce que si tu te prépares à un niveau supérieur, en fait, tu vas aller cap... Tu vas aller prendre du stress qui est inutile dans le cas de la révision. Et donc, mettre du stress, du coup, la rétention d'informations, elle est beaucoup plus fragile quand tu n'es pas bien que quand tu es en pleine capacité de tes méthodes. Mais en même temps, c'est bien aussi de savoir ce sur quoi tu seras évalué parce que si tu te prépares en dessous, du coup, ça fait aussi beaucoup de taux d'échec qui pourraient être évités. Masterclass, comme j'aime bien le dire, Céline. M Ok, on se dit que si on est en DCG, préparer le plan pour demain, c'est bien travailler ses UE juridiques, déjà, comme ça, ça donne une bonne base pour la suite.

  • #0

    Et idem pour les UE de compta, que ce soit la compta, la compta approfondie, la finance et le contrôle de gestion, parce qu'elles vont être réinvesties, elles aussi, dans le DSCG. L'UE4, qui va donc agglomérer, notamment, va reprendre plus profondément la compta approfondie et aller aussi sur les questions qui ne sont pas vues en DCG, comme la consolidation, par exemple. Et puis sur la finance, on va aussi bien sûr avoir besoin des acquis du DCG. Pas que, bien évidemment, mais c'est comme tu disais, les fondations. Les fondations du cerveau, la préparation, et qui va permettre plus facilement d'assimiler et de comprendre les nouvelles connaissances et compétences apportées au niveau du DSCG.

  • #1

    D'ailleurs, j'ai souvent cette petite remarque qui dit que le DSCG... entre guillemets, est plus facile que le DCG. Est-ce que toi, tu partages un peu cet avis-là ? J'ai un élément de réponse par rapport à ce que tu viens de m'illustrer.

  • #0

    Je pense que oui, il est plus facile. Alors, il est plus facile parce qu'en fait, normalement, il y a les bases. Il y a les bases, donc il y a déjà une partie du travail qui a été faite.

  • #1

    Oui, tu as musclé ton jeu.

  • #0

    Voilà, exactement. Et en fait, le format de l'épreuve n'est pas différent. Par exemple, sur l'UE1, on est sur des dossiers. Donc, il y a plusieurs dossiers. mais les étudiants ont déjà eu en DCG l'habitude des dossiers, donc trois dossiers, il peut y en avoir quatre ou cinq, mais à la rigueur, ce n'est pas important. Là, par contre, où c'est différent, c'est qu'effectivement, ils n'ont pas une thématique bien définie. Ils vont devoir aller parfois passer du droit des contrats au droit des sociétés dans le même dossier. Ça, ils n'avaient pas vraiment l'habitude. Mais en fait, c'est qu'une question d'agilité, de souplesse, et ce n'est pas compliqué dès lors qu'ils se sont entraînés. Et donc, je pense qu'effectivement, normalement, le gap entre le bac et le DCG est beaucoup moins important que le gap entre la fin du DCG, la licence, où on a pris de la maturité, puis l'entrée en DCG. En fait, c'est un petit jump qu'il faut faire.

  • #1

    Oui, c'est vrai que tu passes du bac au DCG, tu te prends une claque dans la figure. Énorme. Tu te fais allumer direct. Mais en réalité, la logique du diplôme... Tu peux considérer que c'est un peu cette continuité.

  • #0

    C'est une continuité. Et je pense que vraiment, c'est vraiment comme ça que ça a été construit, avec cette idée de continuité. Je commence normalement doucement avec le DCG1, et puis on monte vraiment en puissance avec le DCG2, qui va apporter énormément de technique. Un DCG3, je trouve qu'il est davantage sur de la réflexion, de l'analyse. et puis normalement du coup on a un être entre guillemets un étudiant ou un candidat qui est à peu près bien construit parce qu'il a des fondamentaux première année il a de la technique deuxième année troisième année il a pris de l'envergure il est capable d'analyser vas-y t'es bon pour le master et pour avoir pour rentrer plus profondément et en mixant en combinant et technique et analyse et alors par contre c'est vrai que c'est là où c'est plus difficile c'est qu'il va falloir combiner savoir aller puiser la technique pour répondre à des questions qui sont peut-être plus orientées analytiques très clair

  • #1

    Selon toi, en quoi ces yeux juridiques ont-elles du sens dans ces parcours de formation DCG-DSCG ? Quand même, en DCG, on parle de quatre matières, donc ce n'est pas rien du tout.

  • #0

    C'est énorme.

  • #1

    En DSCG, c'est une matière sur les sept, mais elle est balèze,

  • #0

    elle est costaud.

  • #1

    Selon toi, pour quelle raison mettons autant de droits dans ces cursus-là ?

  • #0

    Parce que l'expert comptable... a une dimension légale et qu'il doit être capable d'apporter à ses clients des conseils juridiques sur le choix d'une forme juridique, sur les risques juridiques lorsqu'il va passer un contrat de travail ou un contrat avec un partenaire. Il doit être capable de conseiller pour ensuite, je pense, bien orienter ses clients vers les bons partenaires et du coup, là après, vers des avocats, par exemple. lorsque la question juridique est plus pointue. Mais il doit avoir cette culture juridique, même pour le droit fiscal. Il doit être en mesure d'apporter des conseils, un accompagnement, mettre en, comment dire, alerter son client lorsqu'il risque de commettre une irrégularité. Et donc, il a cette obligation. Et donc, il doit avoir cette culture juridique. Mais ce n'est pas tout à fait un juriste. Parce qu'en fait, on ne forme pas nos étudiants à être des juristes. Les juristes, ils bossent avec les codes, dans les codes, alors que nous, en DCG, en DSCG, même si en classe, on peut le faire, à l'examen, ce n'est pas le cas.

  • #1

    Très clair. Pourquoi je te pose cette question qui était tout à fait orientée, en réalité ? C'est qu'on marquait souvent aussi ces diplômes de cursus, diplômes de comptabilité et gestion. supérieur de comptabilité et gestion. Et du coup, on le marquait un peu trop compta-finance, quoi, tu vois, et gestion financière même, en fait, on pourrait le dire. Mais en réalité, l'expert comptable, il va rentrer dans le dur et il va devoir travailler ce que tu es en train de préciser.

  • #0

    Et moi, je trouve qu'en fait, ils font du droit tout le temps, enfin presque tout le temps. bien sûr dans les yeux juridiques, mais quand ils font de la compta, c'est un petit peu du droit aussi, il me semble, il y a du code. Et en fait, beaucoup de choses sont réglementées. Énormément. Et en fait, c'est vraiment un professionnel, pour moi, légal. Il est vraiment dans la réglementation, il doit maîtriser le droit, il doit suivre l'évolution et des codes et de la jurisprudence. pour conseiller ses clients, je ne sais pas, par exemple, sur une société en formation, il faut désormais qu'il fasse attention pour conseiller. Il y a un revirement de jurisprudence. Il doit le savoir parce que ça peut avoir des conséquences pour ses clients qui pourraient avoir un projet de création, qui s'engageraient dans des actions, donc dans des actes juridiques qui pourraient avoir des conséquences sur leur responsabilité.

  • #1

    Très clair. Super. Revenons un peu à cette UE de DSCG, UE1. J'ai bien compris que déjà, tu prends les fondamentaux, tu les maîtrises. Tu regardes aussi un peu, c'est quoi la règle du jeu ? Ce sur quoi tu vas être interrogé ? Maintenant, comment on arrive à bien la réussir, cette matière ? Est-ce qu'il faut avoir un cerveau particulier ? Est-ce qu'il faut avoir une espèce de recette magique ? Ce serait quoi un peu pour toi la bonne méthode, avec toutes ces années d'expérience que tu as eu à enseigner ?

  • #0

    Je pense que celui ou celle qui réussit, c'est la personne rigoureuse et régulière. Celle qui est capable de maintenir un niveau de travail régulier. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique. Ce n'est pas un diplôme pour des personnes exceptionnelles. Aussi, des personnes qui sont exceptionnellement normales. Normales et régulières. Donc, il faut avoir une discipline de travail. Mais c'est difficile cette discipline de travail parce que la majorité des candidats sont soit des personnes qui travaillent déjà et qui ont une vie professionnelle et parfois une vie familiale. et ce sont beaucoup d'alternants, qui donc sont trois quarts du temps, je vais dire, ou deux tiers du temps en entreprise ou en cabinet, et un tiers à l'école. Donc, en un tiers de temps, avec la fatigue du travail, il est difficile d'avoir cette rigueur et cette régularité, parce qu'ils sont souvent, et je le vois bien avec mes étudiants, ils sont souvent fatigués. Surtout, par exemple, quand on a cours en fin de semaine. Voilà, je vois bien une différence entre ceux que j'ai en cours en début de semaine et ceux que j'ai en cours en fin de semaine. Ceux de la fin de semaine suivent moins bien les cours que ceux du début de la semaine parce qu'ils sont fatigués. Et c'est ça qui rend difficile en soi. Il suffit d'être rigoureux, de faire des fiches, de réviser et d'avancer, de se faire un rétro-planning. Sauf que l'alternance vient créer une complexité, une pénibilité, je dirais, pour les candidats. Et alors pire, je pense, pour les salariés qui sont investis d'une mission complète en milieu professionnel.

  • #1

    C'est marrant ce que tu dis parce que tu vois, c'est des choses qu'on n'aborde pas tout à fait, tu sais, dans le cadre de l'école, de ces sujets un peu de... Il faut bien s'occuper de la machine aussi. Parce que si la machine ne marche pas bien, elle ne peut pas rouler, elle ne peut pas prendre la route.

  • #0

    Exactement. Donc il faut être en bonne santé.

  • #1

    Et donc tu dis que les étudiants, tu les vois à la fin de la semaine, ils sont crevés, ils sont fatigués. A ton avis, j'ai bien compris qu'il y a quand même le rythme du travail et de l'école. Je faisais une conférence un jour dans une école et il y a quelqu'un qui me dit J'ai une question à vous poser, comment je fais pour garder la motivation ? Alors, je t'expliquerai un peu c'est quoi la réponse que je vais donner. Mais du coup, j'imagine que tu vois bien, toi, des étudiants qui ont des baisses de motivation. Non, déjà par la fatigue, mais aussi par peut-être d'autres choses. C'est quoi un peu, toi, les recommandations que tu peux leur faire à ceux que tu vois qui, voilà, ils ont du mal et ils n'ont plus envie ?

  • #0

    Là, ils n'ont plus envie parce qu'en fait, je pense qu'il leur manque un feedback. qui est difficile d'apporter parce que tu les vois peu souvent, enfin, ce n'est pas régulier, comme quand en DCG, on les voit régulièrement. Il est facile de maintenir le lien et de voir justement la baisse de régime. En DSCG, souvent, tu as des interventions qui sont plus irrégulières, donc tu n'as pas cette continuité dans la relation. Mais tu vois bien effectivement la baisse de régime, la baisse d'implication, la baisse d'engagement. Il faudrait davantage de feedback, de soutien, d'encouragement pour vraiment maintenir la motivation. Et en fait, parfois, je crois aussi qu'ils ne voient pas le sens. Parfois, ils disent mais de toute façon, ça n'a aucun sens Et c'est vrai qu'on peut se dire à quoi ça sert de leur faire apprendre par cœur des articles pour les restituer dans des questions, sachant que professionnellement, on ne récite pas par cœur. On va checker, on va dans le Lefebvre, on va aller checker dans l'Égypte-France ou autre pour vérifier. On sait où aller, le professionnel sait où aller chercher. Moi, j'ai reçu deux experts comptables. Donc récemment, Cadis a dit, et puis MAM, qui nous a bien expliqué que l'expert comptable ne sait pas tout, mais par contre, il sait toujours où chercher et où trouver. Et voilà, et c'est vrai qu'en DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. Ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Et ça, vraiment, je pense que c'est la partie hyper difficile.

  • #1

    C'est très intéressant ce que tu dis. Je n'avais pas... C'est vrai qu'il y a besoin d'avoir du sens, de la raison pour laquelle on fait les choses, parce que forcément, à un moment donné, on va rentrer dans le marché du travail et on n'aura pas besoin de faire ça.

  • #0

    Non, exactement.

  • #1

    Parce que tout sera disponible et surtout, en plus maintenant, à l'ère de la connaissance, la numérisation, enfin tout le tralala, je ne vais pas faire la liste, mais du coup, tu peux avoir accès à tout ce que tu veux en un temps record. Donc, pour quelle raison je vais aller m'astreindre à aller apprendre des choses, sachant que demain, je n'ai pas besoin de le faire.

  • #0

    Exactement. Oui,

  • #1

    mais du coup, à un moment donné, il faut passer par un petit passage un peu galère. Il faut s'entraîner. Et puis, il faut faire des choses qu'on n'a pas envie. Avant d'être Mbappé, de marquer des buts, il faut en tirer des...

  • #0

    Exactement. Et s'entraîner et faire des exercices qui font souffrir. Voilà, qui font souffrir. Comme quand on fait du sport. Quand on se met, on a des courbatures. Et bien, c'est la même chose. Et donc, il y a une fatigue. Et il faut vraiment rentrer dans cette logique. Mais c'est vrai qu'il faut un retour positif. Il faut vraiment ce soutien positif apporté, alors je pense, par des enseignants. Mais tout le monde n'a pas un enseignant. puisque beaucoup sont des candidats libres. Et donc, il faut un retour, un feedback. Et donc, je pense que dans ces cas-là, les candidats sont quand même tous majeurs, ils sont tous en master, ils sont donc tous adultes. Ils doivent être capables aussi de s'évaluer, de s'auto-évaluer et de se renvoyer eux-mêmes leur feedback. Et tu vois, c'est jouer sur la motivation intrinsèque, être capable de se motiver par soi-même. parce qu'effectivement, j'apprends, je sais, je résous des problèmes, je suis autonome dans mon apprentissage, donc j'ai grandi par rapport au DCG aussi, et je pense que beaucoup de candidats doivent passer par ce moment-là en se disant c'est moi le maître du jeu, je maîtrise mes apprentissages, je suis déjà passé par le DCG, ok, je peux le faire tout seul

  • #1

    Très clair, très clair. Dans le livre qu'on a écrit avec Souma, qui s'appelle Mon DCG validé, il y a quand même des conseils qui se prêtent pour n'importe quel étudiant de France, en réalité. On parlait un peu de cette planification qu'on doit avoir et puis le fait de garder sa motivation aussi. Naturellement, c'est bien d'avoir cette vision et de savoir où est-ce qu'on a envie d'aller. Parce que ça nous permet aussi de toujours nous driver, d'avoir cette motivation intrinsèque, de se dire on fait les choses pour nous et il faut se mettre au travail. Parce qu'avoir un peu cette résilience et de se dire, écoute, même quand je n'ai pas envie de le faire, je vais quand même le faire. Mais du coup, il faut que le why soit suffisamment important. Ça, je pense que tu l'as remarqué. Et puis, il y a aussi le fait de planifier son repos.

  • #0

    Oui.

  • #1

    Aussi.

  • #0

    Avoir une hygiène de vie.

  • #1

    Exactement. Parce que bien respecter la machine, c'est important. Et donc, je parle un peu de la conférence que j'avais faite. Il y a cette étudiante qui me dit Moi, vous savez, j'ai du mal à garder la motivation, comment je fais ? Je lui dis J'aimerais juste que tu prennes ton téléphone et que tu regardes ton temps d'écran et dis-moi ton temps d'écran, il est consommé sur quoi ? Et donc, si tu vois que tu as passé trois heures sur les réseaux sociaux, tu vides ton réservoir d'énergie dans ta journée. Et donc, ton cerveau n'est plus capable de se lever pour faire quoi que ce soit. Tu vois ?

  • #0

    Oui.

  • #1

    À consommer du contenu inutile qui vient, entre guillemets...

  • #0

    Parasiter.

  • #1

    Prendre ton énergie. Et donc, c'est sûr et certain... que ouvrir le droit de DSCG après ça, ça va tout de suite être moins rigolo.

  • #0

    C'est moins addictif, ça c'est clair.

  • #1

    Très clair.

  • #0

    Mais sur l'hygiène de vie, c'est hyper important. Savoir se reposer et faire attention aussi, tu vois, c'est bête, ça fait le côté maman, mais bien manger. Tu vois, manger régulièrement, manger des choses saines, avoir suffisamment s'hydrater, pour que ton corps ait suffisamment se reposer, pour que ton corps et ton esprit fonctionne correctement. Parce que souvent, quand tu n'es pas motivé, c'est aussi parce que tu es fatigué.

  • #1

    Mais carrément.

  • #0

    Et donc, voire même parfois, tu es tellement fatigué que tu broies du noir, tu n'es pas dans une bonne dynamique et c'est encore plus difficile. Et comme c'est difficile, tu te dis, non, mais je ne vais jamais y arriver. Et comme effectivement, tu n'y arrives pas, du coup, c'est un cercle vicieux et ton cerveau se met à tourner dans le mauvais sens. Il perd de l'énergie et c'est totalement contre-productif.

  • #1

    Oui, alors là, franchement, ça, c'est vraiment abusé. À quel point... prendre soin de sa santé physique et mentale. D'un point de vue hormonal, tu sécrètes des hormones qui, naturellement, vont te booster ou alors vont te terminer.

  • #0

    Et si, en plus, tu travailles bien derrière, reboostes d'hormones, et là, tu es dans une dynamique positive.

  • #1

    Oui, c'est clair. Ce n'est pas pour une mauvaise raison que les sportifs de haut niveau sont astreints à faire des siestes. Ils doivent se reposer, avoir un niveau de... de repos suffisant pour que leur corps et leur esprit puissent être prêts pour la compétition. Pour ceux qui sont adeptes du MMA et des sports de combat, il y a un combattant qui s'appelle Cédric Doumbé, où justement il a ces deux phases, quand il est en phase de préparation, tout doit être carré, la diète, le repas, les séances de sommeil, pour que le jour J, quand il arrive, il explose son adversaire et c'est fini. Et puis quand il n'est plus en mode combat, il se laisse complètement aller.

  • #0

    On en a besoin aussi de se laisser aller. Se relâcher, lâcher, faire la fête, s'amuser, manger. Et après, une fois que c'est fait, c'est repartir.

  • #1

    Exactement. Je pense que c'est un conseil qu'on ne donne pas forcément tout le temps. mais qui est très précieux à avoir, de bien s'occuper et prendre soin de soi pour que quand on arrive dans les révisions, tout soit plus facile.

  • #0

    Tout soit plus facile. Et pensez aussi à gérer son stress. Les exercices de gestion du stress, la respiration. Alors c'est vrai, franchement, je pense que le meilleur truc, c'est le yoga pour ça. C'est vraiment, mais même les grands sportifs, Teddy Riner explique que le yoga, effectivement, ça l'a beaucoup aidé. Idem d'être accompagné, lui, par une psy, mais même chose, être capable de débriefer. de se comprendre, de voir ses faiblesses, et puis être capable de respirer, de s'apaiser, et puis de se reposer aussi, et de remettre les choses à leur place.

  • #1

    Très clair, très clair Céline. Merci pour ce partage. Alors, moi je parlerais de mon âge. Moi j'ai 37 ans au moment où je tourne ça, et quelqu'un m'aurait dit ça. Quand j'avais 20 ans, j'ai dit, arrête ta musique, c'est chiant.

  • #0

    Ça permet de faire ta vieille.

  • #1

    C'est relou et tout. Mais en fait, tu te rends compte qu'au final, purée, c'est vertueux.

  • #0

    Oui, complètement.

  • #1

    OK. Maintenant qu'on a tous ces éléments, on sait qu'on doit travailler la régularité. Plus tu fais un peu tout le temps. Plus tu gagnes du temps, et donc au moins tu ne seras pas stressé à 15 jours des examens, c'est impossible en fait. Donc un peu gravir chaque marche au fur et à mesure de l'année. Comment on doit appréhender un peu l'épreuve aussi le jour J ? C'est quoi la bonne manière de faire ? Est-ce qu'on doit...

  • #0

    La bonne manière de faire, c'est ta montre. C'est ta montre. T'as 4 heures. T'as 4h moins 30 minutes de sujet que tu devras lire dans un sens ou dans un autre avec une base documentaire, jurisprudence, extrait d'article du code. Donc t'as 3h30. 3h30 pour répondre à plus de 15 questions. En gros t'as 10 minutes, 12 minutes par question. Gérer son temps. et ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant 10 minutes pour poser ta réponse. D'où le travail préparatoire, d'apprentissage, d'entraînement sur des annales, sur des exercices, des pochettes, etc. pour avoir intériorisé les raisonnements, être capable de voir dans une situation, oh oh, là je vois l'histoire qui vient d'arriver, ah, je vois la question, je sais où je suis dans le programme, je sais sur quoi je suis interrogée, je sais quelles règles je dois aller chercher. Ça, c'est super important. Donc, le temps. Et faire attention au temps qui passe. Donc, sa montre, elle est à côté. Il faut avoir une montre, pas son téléphone parce que c'est interdit. Une montre pour chronométrer et se dire, waouh, là, je suis à 10 minutes. Il faut que je check et je finisse et je bascule sur une autre question. Chaque fois qu'on dépasse ce temps sur une question, c'est une partie d'une autre question qu'on ne traitera pas. On ne va gagner certainement rien de plus et on va perdre des points qui sont attribués aux autres questions. Ça, c'est super important. Ensuite, on a le sujet, on doit checker. Donc, il y a plusieurs dossiers, les dossiers sont indépendants. Donc, on regarde la répartition des points. Normalement, les points sont répartis de manière équilibrée. Donc, chaque dossier vaut à peu près la même chose. OK, je commence par le dossier qui me parle. Alors avant, les dossiers étaient thématisés. Tu avais entreprise en difficulté, tu avais droit pénal. Donc, tu savais sur quoi aller. Là, maintenant, tu ne le sais plus puisque depuis deux ans... 2 ou 3 ans, on est interrogé sur des noms de société. Donc en fait, tu ne sais pas du tout sur quoi porte le dossier. Donc il faut rentrer dans le dossier. Tu check les questions, tu vois de quoi il est question. Et donc chaque question, il faut se poser la question, de quoi ça parle, qu'est-ce qu'on me demande ? C'est important. Juste les marquer rapidement en marge sur le sujet, hop, de quoi on parle. Et une fois que c'est fait, pour s'assurer de ne pas faire de hors-sujet, pour s'assurer qu'on ne va pas développer trop une réponse et empiéter sur la suivante, on check. Une fois qu'on a bien checké, allez c'est parti, on reprend les questions et on y répond. Et on y répond de manière précise. Ça ne sert à rien de développer, de délayer, d'en rajouter la juste réponse, juste ce qui est attendu. Voilà, on est en DSCG, on pourrait penser qu'on attend un niveau de réponse, des dizaines de lignes, mais pas du tout en fait. Ils veulent qu'on soit précis. Et pour être précis, il faut bien avoir compris la situation pratique, les acteurs, la situation, les relations qu'il y a entre les acteurs de la situation, trouver le problème, même si le problème juridique n'est pas valorisé, donc il n'y a pas de point qui est attribué, ni pour la formulation d'un problème de droit, ni pour le résumé des faits. Pour autant, C'est important de l'avoir fait pour ne pas faire de hors-sujet. Donc, la méthode, c'est poser un problème juridique en fonction de la question et au regard de la situation. Mais là aussi, il faut être efficace. Ce n'est pas la peine d'écrire dix lignes, de résumer des faits. Il y a zéro point dessus. On perd du temps. On surligne, on met des mots-clés, on se fait un petit schéma, chacun sa méthode. Mais voilà, on circonstancie et surtout, on est hyper efficace. On est en mode machine de guerre.

  • #1

    Très clair. Qu'est-ce que tu penses de ceux qui sont adeptes ? des sujets qui tombent le plus souvent aux examens et qui se concentrent à peu près là-dessus.

  • #0

    C'est chaud patate. Voilà ce que je pense, c'est chaud patate. Pourquoi c'est chaud patate ? Parce que ça, c'était vrai avant. Depuis, je dirais, 2019, au moment où justement les thèmes du programme ont disparu des noms de dossiers. Eh bien, en fait, ils nous ont interrogés davantage sur des parties qui n'étaient jamais tombées. Alors avant, il y avait toujours l'entreprise en difficulté, il y avait toujours du pénal et il y avait toujours du droit des contrats. Alors il y a toujours du droit des contrats, mais cette année, par exemple, on a été interrogé sur un contrat qui n'est jamais tombé à l'examen, mais jamais, il est tombé pour la première fois, contrat d'assurance. C'était jamais arrivé. Et toc ! Ok. Et on a eu, par exemple, l'année d'avant, un dossier intégral sur le numérique. C'était jamais arrivé. Et l'année d'avant, on a été interrogé pour la première fois sur les groupements d'intérêt économique. Ok. Et ça fait plusieurs années qu'on n'est plus du tout interrogé sur l'entreprise en difficulté. Moralité ? Chaud. Donc, on ne peut pas faire d'impasse. C'est interdit, les impasses. On travaille tout. de manière à être capable de répondre à minima à chaque question, pour ne pas justement tomber sur son impasse. Parce que le numérique, c'était six points. Ceux qui ont fait l'impasse sur les dix pages de cours consacrées au numérique ont perdu six points. Ce qui est un peu ballot. Ça fait un quart de... Oui, c'est ça, un tiers, même presque un tiers de la note. C'est énorme.

  • #1

    Très clair. Comme toi, tu es correctrice de cette UE. Qu'est-ce qui est très important pour toi quand tu vas prendre une copie, que tu es à la 45e ? Qu'est-ce qui va commencer à t'irriter à ce moment-là ?

  • #0

    Alors déjà, quand je me sens irritée, j'arrête de corriger parce que je sais que je ne vais pas être juste. Donc là, du coup, je vais prendre un café, je ferme l'ordinateur et j'arrête. Parce que c'est difficile, c'est vrai qu'on avait 80 copies à corriger. Parfois, on te demande d'en corriger plus parce qu'il manque de correcteur. Donc, parfois, t'en as 160. Et donc, il faut éviter d'être irrité. Mais c'est vrai qu'il faut que les candidats, et moi, c'est ce que je dis à mes étudiants, vous n'oubliez pas qu'en fait, on fait ça sur notre temps personnel, que la rémunération, c'est pas de fou, c'est pas avec ça qu'on va aller se faire un resto, c'est mort. Donc, il faut, comment dire, préserver le correcteur. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne. Essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Tu vois, travaillez la forme pour faciliter le travail de lecture du correcteur. Ça, c'est super important. C'est juste un petit peu de respect, parce qu'effectivement, quand on enchaîne les copies, c'est dire, mais je ne comprends, qu'est-ce qu'il a écrit ? Et je sais qu'il y a des correcteurs, je ne peux pas lire, je n'arrive pas à lire, c'est que c'est illisible. Ok.

  • #1

    poubelle quoi, entre guillemets.

  • #0

    Rien, mais c'est logique. On n'arrive pas à comprendre que dirait un client si on lui envoie un dossier, mais je ne comprends pas, c'est illisible. Ben, ils auront un contrat.

  • #1

    Là, il faut vraiment, je trouve que c'est très important ce que tu dis. Je pense qu'il faut vraiment, pour les candidats, se projeter sur l'expérience qu'ils vont faire vivre aussi, eux, demain, à leurs clients. Soit ils bosseront en cabinet et donc ils auront des clients à servir. Soit ils bosseront en entreprise et ils auront aussi des clients à servir. Ça peut être la direction générale, ça peut être la direction du marketing. Bref, à un moment donné, il faut respecter ceux. Avec qui on travaille, il faut qu'on leur apporte un travail de qualité. Et en fait, en réalité, les autres, ils ne doivent pas faire le job à notre place. C'est nous, on doit leur faciliter la vie. Donc ça, c'est très important, ce que tu dis. Et aussi, ça peut être pénalisant, le fait que tu dis peut-être que l'il n'a pas réussi à lire. Donc, il t'a nexté ta page et zéro.

  • #0

    Exactement. Si on n'arrive pas à lire, voire même parfois, on sait peut-être qu'on a déchiffré. Et en fait, on a mal déchiffré. Mais en même temps, ce n'est pas le travail du correcteur que de déchiffrer. Le candidat doit apporter du soin à ses copies. Et c'est vrai, quand il écrit... que quand il donne des résultats calculatoires, on doit comprendre avec l'enchaînement la logique et on doit voir les opérations qui permettent d'aboutir à un résultat. S'il y a juste un résultat, c'est tout ? Ben non, il va manquer des points, forcément. Donc il faut qu'il fasse attention à la présentation. Et alors je pense que comme on écrit de moins en moins... et que là, c'est le moment où il va leur écrire et écrire vite, je pense que beaucoup de candidats ont perdu cette habitude d'écrire et que quand il faut écrire beaucoup, ils ont du mal à écrire. Et ils écrivent mal. Alors, c'est à la fois de leur faute et pas de leur faute, parce qu'on est dans un monde où, effectivement, on écrit de moins en moins, ou presque même parfois pas du tout.

  • #1

    Très clair. OK, donc il y a déjà cette partie présentation. Donc, le risque pour les étudiants, ou en tout cas les candidats qui nous écoutent, c'est qu'on ne soit pas valorisé sur les points, enfin sur... On ne va pas valoriser notre réponse, quand bien même on aurait quelque chose de juste, si on n'arrive pas à le comprendre, on peut être pénalisé pour ce sujet. Donc quand on dit faites gaffe à la copie, ce n'est pas pour embêter, pensez d'abord à vous, parce que vous allez être pénalisé si vous ne réussissez pas. Quels sont un peu les autres éléments sur lesquels toi tu es vigilante ?

  • #0

    On doit respecter le syllogisme, c'est-à-dire qu'on attend toujours dans la réponse la partie du principe, des règles applicables, de la règle de droit, et ensuite... de l'application à l'espèce. Donc ça, c'est la structure classique, mais qu'ils ont appris en DCG à respecter. on est toujours sur ça. Et autant en DCG, parfois on dit que la méthode du cas pratique n'est pas attendue, autant en DSCG, dans tous les corrigés, on va retrouver cette méthode de la résolution du cas pratique avec le rappel de la règle et ensuite la confrontation à la situation, donc l'application à l'espèce. Ça, il faut absolument toujours répondre comme ça. Rappel de la règle, application à l'espèce.

  • #1

    Très clair. Est-ce qu'il y a d'autres éléments sur lesquels tu pourrais donner des conseils, justement, pour ceux qui vont... écrire ?

  • #0

    Qu'est-ce que je pourrais leur dire ? Je pourrais leur dire de faire des fiches. Je pense qu'effectivement, le fait de faire des fiches, mais ça demande du temps et de la rigueur, ça permet d'abord de mémoriser et de pouvoir checker régulièrement ses connaissances, de réviser ses fiches de manière régulière, de les lire tout le temps, de s'entraîner et de se dire Ah mince, dans ce cas-là, tiens, j'ai oublié ça sur ma fiche. Et de compléter ses fiches, de faire vivre ses fiches au fur et à mesure de son apprentissage. Et de penser à revenir sur ses fiches tout le temps, régulièrement. Ça, je pense que c'est super important. Mais, beaucoup de candidats n'ont pas le temps. Et c'est vrai que moi, tu vois, par exemple, et je ne suis pas seule, avec ma collègue Valérie aussi, on fait ça, on leur fournit des fiches. On a fait le boulot à leur place parce qu'effectivement, on s'aperçoit que c'est important de les soutenir. Mais ça, c'est vrai pour des candidats qui sont scolarisés. Quand tu n'es pas scolarisé, tu n'as pas de prof qui te propose des fiches, mais tu as des éditeurs qui te proposent des fiches.

  • #1

    Très clair. Si je fais un petit résumé de tout ce qu'on s'est dit. Donc, numéro un, c'est bien d'avoir les bonnes bases pour le DCG. OK, comme ça, ça nous facilite pour réussir cette UE. Attention, c'est une UE avec un coefficient différent. Donc, si on y arrive, on est bonifié, entre guillemets. Et si on n'y arrive pas, on est pénalisé. Deuxième élément, il faut vraiment garder cette structure où on est régulier, on travaille un peu mais tout le temps, parce que c'est avec cette répétition et cette rigueur résilience qu'on va pouvoir y arriver. Autre élément, il faut prendre soin de soi. Ça, c'est ce que tu dis. Donc, prendre soin de soi, ça va nous aider à garder la motivation, mais aussi à pouvoir créer une boucle vertueuse de la réussite.

  • #0

    La réussite,

  • #1

    Génial. Ensuite, sur la partie copie et jour de l'examen, on est vigilant sur le timing, on ne perd pas de temps, on ne ramène pas notre science. La science, ça ne sert à rien, on n'est pas inventif. Il faut juste répondre bien à la question comme tu l'as dit. Bien veiller à respecter le correcteur dans l'expérience qu'on va lui apporter. Une copie claire, lisible. et juste et respecter ce fameux syllogisme qui va nous aider justement à respecter ce que le rapport du jury nous donne et puis ce que j'ai aussi oublié de mentionner, c'est qu'on connait aussi la règle du jeu pour valider cette matière. Très clair, Céline. On va clôturer cet épisode avec deux, trois tips différentes parce que quand même, cette UE peut quand même, malgré tout ce qu'on se dit, peut-être faire peur ou alors il y a des gens qui, pour eux, le droit, ils sont un peu allergiques. Le DSG, c'est quand même un diplôme où on peut être un peu inventif, un peu stratège. Exactement. Qu'est-ce qu'on pourrait faire, justement, pour un peu pallier notre défaillance, qu'on pourrait avoir cette UE de droit ? Et aussi, je parle de la compta ou de la finance, qui sont quand même... La finance, c'est difficile. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place comme stratégie, justement ? pour ceux qui sont en DSCG, et puis pour ceux qui ont peut-être des dispenses sur les autres UE ? Est-ce qu'ils auraient intérêt de le mettre à la poubelle et quand même passer les preuves ?

  • #0

    Alors, oui. Je pense qu'il y a trois UE qu'on voit très nettement dans le rapport de jury qui ressortent par leur taux de réussite. MSI, UE5, Anglais, UE6 et Mémoire, UE7. C'est des UE qui sont ultra rentables. Alors, la plus rentable, je pense, c'est l'Anglais. Et tous ceux qui ont une dispense en anglais, mauvaise pioche de la jouer. Ne l'utilisez pas pour l'instant. Passez l'épreuve d'anglais, donc l'UE6 de DSCG. et maximiser votre note. Si jamais ça ne marche pas, vous ferez jouer votre dispense au tour suivant. Mais c'est une UE extrêmement accessible. Le niveau est un niveau bac qui est attendu, les thèmes sont annoncés, on se prépare, comme d'habitude, et normalement, on valide et on valide bien. Le taux est élevé, en attestent les rapports de jury. Ensuite... On a l'UE5 MSI. Même chose, on peut avoir une dispense. Même chose, même conseil, on ne la joue pas pour autant. On la passe. Normalement, elle est aussi accessible en atteste le taux de réussite. On n'a peut-être pas fait beaucoup de MSI. On achète un bouquin, on regarde les annales, on s'entraîne et on passe. Même chose, ça marche, ça fait des points d'avance. Ça ne marche pas, on fait jouer ensuite sa dispense. Et l'UE7. Pour tous ceux qui ont un master, normalement, ils ont tous fait un mémoire de recherche. Par exemple, les masters CCA. Ce travail a déjà été accompli. Plus ou moins, mais il a été accompli. Donc, transposez votre mémoire de master en DSCG. Apportez-le. Et apportez-y peut-être des modifications, mais passez cet UE avec votre mémoire. Alors, bien sûr, il faut s'assurer qu'on a un agrément. Dans certains masters CCA. les enseignants en charge agraient leurs étudiants qu'ils ont accompagnés sur leur mémoire de recherche au sein du master CCA et donc ils peuvent aller à l'examen et le préparer pour gagner des points. Ce qui réduit ensuite quand tu fais ça, ça réduit la pression et les injonctions de points qu'il va falloir avoir à la 1, à la 4 ou à la 2. Ça permet d'alléger la charge mentale qui va rester sur les yeux incontournables. La 1 et la 4. Donc vraiment ces trois yeux, moi j'invite tous les candidats à les investir à fond, vraiment à fond. Elles sont vraiment extrêmement rentables et elles valent vraiment le coup. Il y a des étudiants qui disent qu'ils ont validé le DSCG grâce à l'UE d'anglais, à l'UE6 et à l'UE7. Ce qui est incroyable de commencer son expertise comptable parce qu'on a fait un bon sujet de mémoire et qu'on est bon en anglais. Je trouve ça génial.

  • #1

    Trop ouf. D'ailleurs, je regardais un peu le marché de l'emploi sur cette partie-là. Et des comptables bilingues, il en manque aussi beaucoup. En tout cas, des professionnels du chiffre qui maîtrisent un peu la langue de Shakespeare. C'est important. Et donc, de se dire qu'on réussit ses yeux. et pas les autres, ce n'est pas grave. On a quand même des atouts qui sont utiles à la profession. On n'a pas besoin d'être excellent dans toutes les matières. Il faut aussi un peu, je pense, démystifier ça. Je ne dis pas qu'il ne faut pas être excellent, mais je dis qu'il y a une réalité de chacun, ou quand tu l'as dit à juste titre, si je suis parent, donc j'ai un boulot, avec des enfants à m'occuper, à un moment donné, je ne peux pas être parfait partout.

  • #0

    Il faut Exactement.

  • #1

    Donc soit j'abandonne ma famille au profit du DSCG, soit je joue l'équilibre. Ou soit j'abandonne le DSCG au profit de ma famille. Non.

  • #0

    Il faut déterminer les points forts. Et donc, moi, j'ai eu quelqu'un qui m'a demandé ce qu'elle devait faire. Et elle a décidé. Elle dit, oui, mais moi, en fait, il faut que je travaille la finance et la compta approfondie. Donc ça, c'est un DSCG pour valider. J'étais impérativement à aller travailler à fond. Comment je peux les réussir ? Et je lui ai dit, mais pourquoi ? Parce que ça me sert dans mon boulot. OK, mais qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez votre DSCG ? Est-ce que ce sont vraiment les yeux qui vont vous permettre de valider votre DSCG ? Pas forcément. Ce n'est pas forcément le bon deal. Et en fait, je comprends ce qu'elle faisait. Elle dit, moi, je vais faire de la compta, donc je vais passer le lieu de compta approfondi. Oui, mais ce n'est peut-être pas le lieu qui est le plus rentable à passer. Peut-être que vous avez plus de chances de valider avec une autre UE. Voilà. Donc du coup, effectivement, question de stratégie.

  • #1

    Carrément. Merci en tout cas, Céline, pour cet épisode. On arrive déjà à la fin. Est-ce que tu aurais, je ne sais pas, un espèce de petit message d'encouragement à apporter à tous ces étudiants de la filière expertise comptable, DCG, DSCG, ou un retour du terrain ? Une petite sagesse qu'on pourrait récolter de ta part et de ton expérience.

  • #0

    Moi, je dirais qu'ils ont tous, tous les étudiants de DCG, DSCG, ont fait le choix d'un parcours que j'appelle un parcours de noblesse. Je trouve qu'ils ont fait le choix d'un parcours difficile. Difficile parce qu'il y a beaucoup d'attendus. Il y a un niveau d'exigence qui est le résultat de ce qu'est l'expertise comptable. On ne peut pas être expert comptable et être négligent, ce n'est pas possible. Et donc, du coup, c'est un espèce de chemin de bravoure. Et donc, oui, vous êtes des braves. Et donc, le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre ça de vue.

  • #1

    Merci Céline.

  • #0

    Avec plaisir.

  • #1

    En tout cas, si tout le monde veut te retrouver, je mettrai ton profil LinkedIn en description de cet échange. Cette vidéo et ce podcast sont aussi disponibles en audio et en vidéo partout. Si vous l'avez kiffé, mes chers amis, likez, partagez autour de vous. Si vous voulez préparer le DCG, DSCG, direction la plateforme en ligne, les Geeks des Chiffres, naturellement. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao !

  • #0

    Ciao !

  • #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nouveau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes en cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine.

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Transcription

  • #0

    Les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent, on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Si on pouvait déjà dire au DCG, investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique, il faut avoir une discipline de travail. En DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Gérer son temps. Ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant dix minutes. Posez ta réponse. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. Préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne, essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Ouais, vous êtes des braves. Le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre sa vue.

  • #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche et la patate. Nous allons voir dans le cadre de ce podcast une masterclass sur comment réussir l'UE1 de DSCG, cette UE juridique qui peut faire peur à tant de personnes, mais qui en réalité est beaucoup plus accessible que ce que l'on peut imaginer. Aujourd'hui, j'accueille, je ne la présente plus, Céline Mansancal, qui est venue faire plusieurs épisodes sur le podcast Ligue des chiffres. Céline, je suis très heureux de t'accueillir sur ce podcast.

  • #0

    Merci Nicolas, je suis enchantée d'être avec toi.

  • #1

    Alors, pour te présenter, je vais faire avec mes propres mots. Et après, on va rentrer vif directement dans le vif du sujet pour nos auditeurs. Comment réussir cette matière ? Et puis aussi un peu plus d'affinité, parce que le DSCG et le DCG aussi, ce sont des diplômes qui peuvent... permettre un peu la stratégie pour pouvoir les réussir. On n'est pas obligé de bon partout et donc on peut être un peu astucieux dans notre manière d'appréhender ce diplôme. Donc on peut le réussir de manière plus facile qu'on peut l'imaginer. Donc toi, tu es professeur agrégé d'économie-gestion. Ça fait depuis bon nombre d'années que tu enseignes à la fois en DCG et DSCG. Donc DCG, DCG UE2, donc l'épreuve, la matière de droit des sociétés et groupement d'affaires. Aussi la partie management. Tu es aussi enseignante d'STG UE1 et... correctrice de cette même matière. Et puis enseignante en mémoire professionnelle DSCG UE7. Je suis en train de me perdre avec tous mes numéros, mais en tout cas, ce n'est pas grave. Globalement, ça fait un bon nombre d'années que tu es quand même dans cette industrie et ce diplôme. Tu le connais bien. Et donc, c'est pour ça que j'ai voulu aussi t'accueillir sur ce podcast pour que tu puisses vraiment aider nos étudiants qui veulent réussir et entreprendre une carrière dans l'expertise comptable à bien réussir ces matières. Et puis, actuellement... Tu es mentor sur la plateforme Ligue des chiffres, sur l'UE de mémoire. Et donc, je te laisse en tout cas la parole. Merci Céline. Est-ce qu'on va commencer directement ? Déjà, est-ce que tu peux un peu présenter cette épreuve de droit en DSCG ?

  • #0

    Donc, cette épreuve de droit est une des deux épreuves avec la 4 sur laquelle il n'y a aucune équivalence. Donc, tout candidat au DSCG et tout futur candidat au DEC doit absolument passer l'UE1 comme il devra absolument passer l'UE4. Cette UE1 est coef 1,5 comme l'UE4 et comme l'UE3 Management et Contrôle de gestion. C'est une grosse UE parce qu'elle est incontournable et qu'elle a un coef à 1,5. Ce qui veut dire que dès qu'on dépasse 10, on gagne des points fois 1,5, mais dès qu'on est en dessous de 10, on perd des points fois 1,5. Donc, il faut faire attention.

  • #1

    Pourquoi, selon toi, dans la culture globale, cette matière fait peur ?

  • #0

    Elle fait peur parce qu'elle comporte beaucoup de volume. Alors, il y a en fait sur une seule UE la fusion de toutes les UE juridiques du DCG et qui sont augmentées. Donc, on pourrait se dire que, et on doit se dire, qu'en fait on sait déjà beaucoup de choses quand on arrive en DSCG UE 1. Parce qu'on a déjà fait du droit des contrats en première année de DCG avec les fondamentaux du droit. On a déjà fait du droit des sociétés groupements d'affaires qu'on retrouve en DSCG sur le thème numéro 2, développement de l'entreprise. On a déjà fait du droit pénal, qui est aussi dans le programme de DSCG. On a déjà fait notamment l'économie sociale et solidaire avec les associations qui sont aussi au programme. On a déjà fait du droit fiscal en deuxième année de DSCG, qu'on retrouve aussi en DSCG. Et on a fait du droit social, même si en DSCG sur l'UE, il y a très peu de droit social. Donc ce qui fait qu'en fait, normalement, on a des prérequis qui sont importants et qui devraient nous dire, en fait, c'est bon. j'ai déjà bossé ça, je l'ai déjà mémorisé, je l'ai déjà travaillé, donc je dois être à l'aise sur cette UE dès lors que j'ai fait un DCG. Paradoxalement, ce n'est pas tout à fait le cas, parce qu'en fait, autant en DCG on a éclaté les UE juridiques, donc UE1, etc., autant en DSG c'est une seule et tout en un. Et donc dans un sujet, il va falloir être capable de surfer entre du droit des contrats, du pénal, du fiscal, du droit des sociétés, du droit des groupes. Alors ça, le groupe, ça, il ne le voit pas en DSCG. Donc ça, c'est vraiment des parties nouvelles au programme de DSCG. Et donc, je pense que parce que les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DSCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent... on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Et donc ça, si on pouvait déjà dire au DCG investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG.

  • #1

    Donc c'est vraiment préparer un peu le plan pour la suite, ça veut dire qu'il ne faut pas se concentrer, en tout cas, c'est vraiment un conseil qu'on peut donner aux jeunes de ne pas se concentrer uniquement ou moins jeunes d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui sont en candidat libre. De se concentrer uniquement sur l'échéance de l'épreuve ? Oui. Il faut quand même avoir une vision long terme.

  • #0

    Toujours. Il faut toujours penser à investir. Investir dans les profs qu'on a, dans les ouvrages qu'on achète. Et dès qu'on rentre dans la filière DCG. Parce qu'en fait, très peu de candidats, très peu de nos étudiants vont s'arrêter au DCG. Ils vont forcément poursuivre. Moi, dans mes étudiants, ils poursuivent tous l'année prochaine en DSCG ou en Master CCA. Personne ne va s'arrêter. Donc en fait, tout ce qu'on a appris depuis la première année. va être utile.

  • #1

    D'ailleurs, je pense que dans les rapports du jury, on voit qu'il faut quand même maîtriser ces prérequis du DCG pour pouvoir affronter ce master.

  • #0

    Et c'est pour ça qu'il faut conseiller à tous les candidats d'aller checker et charger les rapports de jury qui sont sur le site du SIEC et les consulter à travers chaque année pour voir le bilan et le compte-rendu que fait le jury des copies qui ont été traitées, des faiblesses, de la qualité du sujet, que ce soit sur la 1, la 4, la 2, toutes les UE qui font l'objet du DSCG. Donc ça, c'est extrêmement important, parce que chaque fois, le jury indique aussi ce qu'il regrette. manque de méthode, manque de maîtrise des calculs ou manque de connaissances de certaines parties du programme qui sont l'objet d'un pass par les candidats. Et donc ça c'est important, puis parfois le jury aussi est suffisamment gentil, parce qu'il est capable de dire attention aux aspects récents, contemporains, notamment la RSE, la gouvernance. Et donc on va retrouver des indications et on va s'apercevoir que dans les années qui suivent, les sujets comportent des questions qui intègrent la RSE, intègrent la gouvernance. Et donc en fait le jury donne des conseils. de travail et des orientations sur le contenu futur des sujets qui seront proposés.

  • #1

    D'ailleurs, ça me permet de rebondir à ce que tu dis. Je trouve que c'est super vertueux et je pense que, alors ça c'est ma touche et ma vision aussi personnelle, mais j'imagine que tu la partages également, de se dire J'ai mon cursus, je dois passer mon diplôme, je dois réviser. En fait, tu rentres tête baissée dans l'acquisition des compétences, l'acquisition des connaissances et tu commences à réviser. Sauf qu'en fait, tu ne connais pas le mode d'emploi. Tu ne sais pas comment ça marche. Et donc, c'est dangereux de faire ça parce qu'en réalité, tu as construit une maison sur des fondations qui ne sont pas bonnes.

  • #0

    Exactement, qui sont fragiles. qui sont fragilisées. C'est pour ça qu'il faut regarder la fin, ce qui est attendu par le jury. Il faut regarder aussi le programme. C'est-à-dire, je vois à quoi ressemblent les preuves, de quoi est composée l'épreuve, le dossier, le contenu, et voir aussi quel est le programme. Le programme définit ce sur quoi on va être interrogé et il précise par exemple les choses qui sont inclus et les choses qui vont être exclus. Et donc ça, c'est important aussi pour savoir jusqu'où on doit travailler, ce qu'on doit apprendre. et ce sur quoi il n'est pas forcément intéressant d'investir, même si ce n'est pas parfois présent dans des ouvrages.

  • #1

    Parfait. Alors là, ça, c'est une masterclass absolument à garder bien en tête. Moi, j'aime bien utiliser ce mot qu'on appelle l'activation. Donc, regarder un peu, préparer le plan. Donc, tu regardes les rapports du jury, tu regardes un peu les annales, à quoi ça ressemble, c'est quoi le système de questionnement, etc. Parce que si tu te prépares à un niveau supérieur, en fait, tu vas aller cap... Tu vas aller prendre du stress qui est inutile dans le cas de la révision. Et donc, mettre du stress, du coup, la rétention d'informations, elle est beaucoup plus fragile quand tu n'es pas bien que quand tu es en pleine capacité de tes méthodes. Mais en même temps, c'est bien aussi de savoir ce sur quoi tu seras évalué parce que si tu te prépares en dessous, du coup, ça fait aussi beaucoup de taux d'échec qui pourraient être évités. Masterclass, comme j'aime bien le dire, Céline. M Ok, on se dit que si on est en DCG, préparer le plan pour demain, c'est bien travailler ses UE juridiques, déjà, comme ça, ça donne une bonne base pour la suite.

  • #0

    Et idem pour les UE de compta, que ce soit la compta, la compta approfondie, la finance et le contrôle de gestion, parce qu'elles vont être réinvesties, elles aussi, dans le DSCG. L'UE4, qui va donc agglomérer, notamment, va reprendre plus profondément la compta approfondie et aller aussi sur les questions qui ne sont pas vues en DCG, comme la consolidation, par exemple. Et puis sur la finance, on va aussi bien sûr avoir besoin des acquis du DCG. Pas que, bien évidemment, mais c'est comme tu disais, les fondations. Les fondations du cerveau, la préparation, et qui va permettre plus facilement d'assimiler et de comprendre les nouvelles connaissances et compétences apportées au niveau du DSCG.

  • #1

    D'ailleurs, j'ai souvent cette petite remarque qui dit que le DSCG... entre guillemets, est plus facile que le DCG. Est-ce que toi, tu partages un peu cet avis-là ? J'ai un élément de réponse par rapport à ce que tu viens de m'illustrer.

  • #0

    Je pense que oui, il est plus facile. Alors, il est plus facile parce qu'en fait, normalement, il y a les bases. Il y a les bases, donc il y a déjà une partie du travail qui a été faite.

  • #1

    Oui, tu as musclé ton jeu.

  • #0

    Voilà, exactement. Et en fait, le format de l'épreuve n'est pas différent. Par exemple, sur l'UE1, on est sur des dossiers. Donc, il y a plusieurs dossiers. mais les étudiants ont déjà eu en DCG l'habitude des dossiers, donc trois dossiers, il peut y en avoir quatre ou cinq, mais à la rigueur, ce n'est pas important. Là, par contre, où c'est différent, c'est qu'effectivement, ils n'ont pas une thématique bien définie. Ils vont devoir aller parfois passer du droit des contrats au droit des sociétés dans le même dossier. Ça, ils n'avaient pas vraiment l'habitude. Mais en fait, c'est qu'une question d'agilité, de souplesse, et ce n'est pas compliqué dès lors qu'ils se sont entraînés. Et donc, je pense qu'effectivement, normalement, le gap entre le bac et le DCG est beaucoup moins important que le gap entre la fin du DCG, la licence, où on a pris de la maturité, puis l'entrée en DCG. En fait, c'est un petit jump qu'il faut faire.

  • #1

    Oui, c'est vrai que tu passes du bac au DCG, tu te prends une claque dans la figure. Énorme. Tu te fais allumer direct. Mais en réalité, la logique du diplôme... Tu peux considérer que c'est un peu cette continuité.

  • #0

    C'est une continuité. Et je pense que vraiment, c'est vraiment comme ça que ça a été construit, avec cette idée de continuité. Je commence normalement doucement avec le DCG1, et puis on monte vraiment en puissance avec le DCG2, qui va apporter énormément de technique. Un DCG3, je trouve qu'il est davantage sur de la réflexion, de l'analyse. et puis normalement du coup on a un être entre guillemets un étudiant ou un candidat qui est à peu près bien construit parce qu'il a des fondamentaux première année il a de la technique deuxième année troisième année il a pris de l'envergure il est capable d'analyser vas-y t'es bon pour le master et pour avoir pour rentrer plus profondément et en mixant en combinant et technique et analyse et alors par contre c'est vrai que c'est là où c'est plus difficile c'est qu'il va falloir combiner savoir aller puiser la technique pour répondre à des questions qui sont peut-être plus orientées analytiques très clair

  • #1

    Selon toi, en quoi ces yeux juridiques ont-elles du sens dans ces parcours de formation DCG-DSCG ? Quand même, en DCG, on parle de quatre matières, donc ce n'est pas rien du tout.

  • #0

    C'est énorme.

  • #1

    En DSCG, c'est une matière sur les sept, mais elle est balèze,

  • #0

    elle est costaud.

  • #1

    Selon toi, pour quelle raison mettons autant de droits dans ces cursus-là ?

  • #0

    Parce que l'expert comptable... a une dimension légale et qu'il doit être capable d'apporter à ses clients des conseils juridiques sur le choix d'une forme juridique, sur les risques juridiques lorsqu'il va passer un contrat de travail ou un contrat avec un partenaire. Il doit être capable de conseiller pour ensuite, je pense, bien orienter ses clients vers les bons partenaires et du coup, là après, vers des avocats, par exemple. lorsque la question juridique est plus pointue. Mais il doit avoir cette culture juridique, même pour le droit fiscal. Il doit être en mesure d'apporter des conseils, un accompagnement, mettre en, comment dire, alerter son client lorsqu'il risque de commettre une irrégularité. Et donc, il a cette obligation. Et donc, il doit avoir cette culture juridique. Mais ce n'est pas tout à fait un juriste. Parce qu'en fait, on ne forme pas nos étudiants à être des juristes. Les juristes, ils bossent avec les codes, dans les codes, alors que nous, en DCG, en DSCG, même si en classe, on peut le faire, à l'examen, ce n'est pas le cas.

  • #1

    Très clair. Pourquoi je te pose cette question qui était tout à fait orientée, en réalité ? C'est qu'on marquait souvent aussi ces diplômes de cursus, diplômes de comptabilité et gestion. supérieur de comptabilité et gestion. Et du coup, on le marquait un peu trop compta-finance, quoi, tu vois, et gestion financière même, en fait, on pourrait le dire. Mais en réalité, l'expert comptable, il va rentrer dans le dur et il va devoir travailler ce que tu es en train de préciser.

  • #0

    Et moi, je trouve qu'en fait, ils font du droit tout le temps, enfin presque tout le temps. bien sûr dans les yeux juridiques, mais quand ils font de la compta, c'est un petit peu du droit aussi, il me semble, il y a du code. Et en fait, beaucoup de choses sont réglementées. Énormément. Et en fait, c'est vraiment un professionnel, pour moi, légal. Il est vraiment dans la réglementation, il doit maîtriser le droit, il doit suivre l'évolution et des codes et de la jurisprudence. pour conseiller ses clients, je ne sais pas, par exemple, sur une société en formation, il faut désormais qu'il fasse attention pour conseiller. Il y a un revirement de jurisprudence. Il doit le savoir parce que ça peut avoir des conséquences pour ses clients qui pourraient avoir un projet de création, qui s'engageraient dans des actions, donc dans des actes juridiques qui pourraient avoir des conséquences sur leur responsabilité.

  • #1

    Très clair. Super. Revenons un peu à cette UE de DSCG, UE1. J'ai bien compris que déjà, tu prends les fondamentaux, tu les maîtrises. Tu regardes aussi un peu, c'est quoi la règle du jeu ? Ce sur quoi tu vas être interrogé ? Maintenant, comment on arrive à bien la réussir, cette matière ? Est-ce qu'il faut avoir un cerveau particulier ? Est-ce qu'il faut avoir une espèce de recette magique ? Ce serait quoi un peu pour toi la bonne méthode, avec toutes ces années d'expérience que tu as eu à enseigner ?

  • #0

    Je pense que celui ou celle qui réussit, c'est la personne rigoureuse et régulière. Celle qui est capable de maintenir un niveau de travail régulier. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique. Ce n'est pas un diplôme pour des personnes exceptionnelles. Aussi, des personnes qui sont exceptionnellement normales. Normales et régulières. Donc, il faut avoir une discipline de travail. Mais c'est difficile cette discipline de travail parce que la majorité des candidats sont soit des personnes qui travaillent déjà et qui ont une vie professionnelle et parfois une vie familiale. et ce sont beaucoup d'alternants, qui donc sont trois quarts du temps, je vais dire, ou deux tiers du temps en entreprise ou en cabinet, et un tiers à l'école. Donc, en un tiers de temps, avec la fatigue du travail, il est difficile d'avoir cette rigueur et cette régularité, parce qu'ils sont souvent, et je le vois bien avec mes étudiants, ils sont souvent fatigués. Surtout, par exemple, quand on a cours en fin de semaine. Voilà, je vois bien une différence entre ceux que j'ai en cours en début de semaine et ceux que j'ai en cours en fin de semaine. Ceux de la fin de semaine suivent moins bien les cours que ceux du début de la semaine parce qu'ils sont fatigués. Et c'est ça qui rend difficile en soi. Il suffit d'être rigoureux, de faire des fiches, de réviser et d'avancer, de se faire un rétro-planning. Sauf que l'alternance vient créer une complexité, une pénibilité, je dirais, pour les candidats. Et alors pire, je pense, pour les salariés qui sont investis d'une mission complète en milieu professionnel.

  • #1

    C'est marrant ce que tu dis parce que tu vois, c'est des choses qu'on n'aborde pas tout à fait, tu sais, dans le cadre de l'école, de ces sujets un peu de... Il faut bien s'occuper de la machine aussi. Parce que si la machine ne marche pas bien, elle ne peut pas rouler, elle ne peut pas prendre la route.

  • #0

    Exactement. Donc il faut être en bonne santé.

  • #1

    Et donc tu dis que les étudiants, tu les vois à la fin de la semaine, ils sont crevés, ils sont fatigués. A ton avis, j'ai bien compris qu'il y a quand même le rythme du travail et de l'école. Je faisais une conférence un jour dans une école et il y a quelqu'un qui me dit J'ai une question à vous poser, comment je fais pour garder la motivation ? Alors, je t'expliquerai un peu c'est quoi la réponse que je vais donner. Mais du coup, j'imagine que tu vois bien, toi, des étudiants qui ont des baisses de motivation. Non, déjà par la fatigue, mais aussi par peut-être d'autres choses. C'est quoi un peu, toi, les recommandations que tu peux leur faire à ceux que tu vois qui, voilà, ils ont du mal et ils n'ont plus envie ?

  • #0

    Là, ils n'ont plus envie parce qu'en fait, je pense qu'il leur manque un feedback. qui est difficile d'apporter parce que tu les vois peu souvent, enfin, ce n'est pas régulier, comme quand en DCG, on les voit régulièrement. Il est facile de maintenir le lien et de voir justement la baisse de régime. En DSCG, souvent, tu as des interventions qui sont plus irrégulières, donc tu n'as pas cette continuité dans la relation. Mais tu vois bien effectivement la baisse de régime, la baisse d'implication, la baisse d'engagement. Il faudrait davantage de feedback, de soutien, d'encouragement pour vraiment maintenir la motivation. Et en fait, parfois, je crois aussi qu'ils ne voient pas le sens. Parfois, ils disent mais de toute façon, ça n'a aucun sens Et c'est vrai qu'on peut se dire à quoi ça sert de leur faire apprendre par cœur des articles pour les restituer dans des questions, sachant que professionnellement, on ne récite pas par cœur. On va checker, on va dans le Lefebvre, on va aller checker dans l'Égypte-France ou autre pour vérifier. On sait où aller, le professionnel sait où aller chercher. Moi, j'ai reçu deux experts comptables. Donc récemment, Cadis a dit, et puis MAM, qui nous a bien expliqué que l'expert comptable ne sait pas tout, mais par contre, il sait toujours où chercher et où trouver. Et voilà, et c'est vrai qu'en DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. Ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Et ça, vraiment, je pense que c'est la partie hyper difficile.

  • #1

    C'est très intéressant ce que tu dis. Je n'avais pas... C'est vrai qu'il y a besoin d'avoir du sens, de la raison pour laquelle on fait les choses, parce que forcément, à un moment donné, on va rentrer dans le marché du travail et on n'aura pas besoin de faire ça.

  • #0

    Non, exactement.

  • #1

    Parce que tout sera disponible et surtout, en plus maintenant, à l'ère de la connaissance, la numérisation, enfin tout le tralala, je ne vais pas faire la liste, mais du coup, tu peux avoir accès à tout ce que tu veux en un temps record. Donc, pour quelle raison je vais aller m'astreindre à aller apprendre des choses, sachant que demain, je n'ai pas besoin de le faire.

  • #0

    Exactement. Oui,

  • #1

    mais du coup, à un moment donné, il faut passer par un petit passage un peu galère. Il faut s'entraîner. Et puis, il faut faire des choses qu'on n'a pas envie. Avant d'être Mbappé, de marquer des buts, il faut en tirer des...

  • #0

    Exactement. Et s'entraîner et faire des exercices qui font souffrir. Voilà, qui font souffrir. Comme quand on fait du sport. Quand on se met, on a des courbatures. Et bien, c'est la même chose. Et donc, il y a une fatigue. Et il faut vraiment rentrer dans cette logique. Mais c'est vrai qu'il faut un retour positif. Il faut vraiment ce soutien positif apporté, alors je pense, par des enseignants. Mais tout le monde n'a pas un enseignant. puisque beaucoup sont des candidats libres. Et donc, il faut un retour, un feedback. Et donc, je pense que dans ces cas-là, les candidats sont quand même tous majeurs, ils sont tous en master, ils sont donc tous adultes. Ils doivent être capables aussi de s'évaluer, de s'auto-évaluer et de se renvoyer eux-mêmes leur feedback. Et tu vois, c'est jouer sur la motivation intrinsèque, être capable de se motiver par soi-même. parce qu'effectivement, j'apprends, je sais, je résous des problèmes, je suis autonome dans mon apprentissage, donc j'ai grandi par rapport au DCG aussi, et je pense que beaucoup de candidats doivent passer par ce moment-là en se disant c'est moi le maître du jeu, je maîtrise mes apprentissages, je suis déjà passé par le DCG, ok, je peux le faire tout seul

  • #1

    Très clair, très clair. Dans le livre qu'on a écrit avec Souma, qui s'appelle Mon DCG validé, il y a quand même des conseils qui se prêtent pour n'importe quel étudiant de France, en réalité. On parlait un peu de cette planification qu'on doit avoir et puis le fait de garder sa motivation aussi. Naturellement, c'est bien d'avoir cette vision et de savoir où est-ce qu'on a envie d'aller. Parce que ça nous permet aussi de toujours nous driver, d'avoir cette motivation intrinsèque, de se dire on fait les choses pour nous et il faut se mettre au travail. Parce qu'avoir un peu cette résilience et de se dire, écoute, même quand je n'ai pas envie de le faire, je vais quand même le faire. Mais du coup, il faut que le why soit suffisamment important. Ça, je pense que tu l'as remarqué. Et puis, il y a aussi le fait de planifier son repos.

  • #0

    Oui.

  • #1

    Aussi.

  • #0

    Avoir une hygiène de vie.

  • #1

    Exactement. Parce que bien respecter la machine, c'est important. Et donc, je parle un peu de la conférence que j'avais faite. Il y a cette étudiante qui me dit Moi, vous savez, j'ai du mal à garder la motivation, comment je fais ? Je lui dis J'aimerais juste que tu prennes ton téléphone et que tu regardes ton temps d'écran et dis-moi ton temps d'écran, il est consommé sur quoi ? Et donc, si tu vois que tu as passé trois heures sur les réseaux sociaux, tu vides ton réservoir d'énergie dans ta journée. Et donc, ton cerveau n'est plus capable de se lever pour faire quoi que ce soit. Tu vois ?

  • #0

    Oui.

  • #1

    À consommer du contenu inutile qui vient, entre guillemets...

  • #0

    Parasiter.

  • #1

    Prendre ton énergie. Et donc, c'est sûr et certain... que ouvrir le droit de DSCG après ça, ça va tout de suite être moins rigolo.

  • #0

    C'est moins addictif, ça c'est clair.

  • #1

    Très clair.

  • #0

    Mais sur l'hygiène de vie, c'est hyper important. Savoir se reposer et faire attention aussi, tu vois, c'est bête, ça fait le côté maman, mais bien manger. Tu vois, manger régulièrement, manger des choses saines, avoir suffisamment s'hydrater, pour que ton corps ait suffisamment se reposer, pour que ton corps et ton esprit fonctionne correctement. Parce que souvent, quand tu n'es pas motivé, c'est aussi parce que tu es fatigué.

  • #1

    Mais carrément.

  • #0

    Et donc, voire même parfois, tu es tellement fatigué que tu broies du noir, tu n'es pas dans une bonne dynamique et c'est encore plus difficile. Et comme c'est difficile, tu te dis, non, mais je ne vais jamais y arriver. Et comme effectivement, tu n'y arrives pas, du coup, c'est un cercle vicieux et ton cerveau se met à tourner dans le mauvais sens. Il perd de l'énergie et c'est totalement contre-productif.

  • #1

    Oui, alors là, franchement, ça, c'est vraiment abusé. À quel point... prendre soin de sa santé physique et mentale. D'un point de vue hormonal, tu sécrètes des hormones qui, naturellement, vont te booster ou alors vont te terminer.

  • #0

    Et si, en plus, tu travailles bien derrière, reboostes d'hormones, et là, tu es dans une dynamique positive.

  • #1

    Oui, c'est clair. Ce n'est pas pour une mauvaise raison que les sportifs de haut niveau sont astreints à faire des siestes. Ils doivent se reposer, avoir un niveau de... de repos suffisant pour que leur corps et leur esprit puissent être prêts pour la compétition. Pour ceux qui sont adeptes du MMA et des sports de combat, il y a un combattant qui s'appelle Cédric Doumbé, où justement il a ces deux phases, quand il est en phase de préparation, tout doit être carré, la diète, le repas, les séances de sommeil, pour que le jour J, quand il arrive, il explose son adversaire et c'est fini. Et puis quand il n'est plus en mode combat, il se laisse complètement aller.

  • #0

    On en a besoin aussi de se laisser aller. Se relâcher, lâcher, faire la fête, s'amuser, manger. Et après, une fois que c'est fait, c'est repartir.

  • #1

    Exactement. Je pense que c'est un conseil qu'on ne donne pas forcément tout le temps. mais qui est très précieux à avoir, de bien s'occuper et prendre soin de soi pour que quand on arrive dans les révisions, tout soit plus facile.

  • #0

    Tout soit plus facile. Et pensez aussi à gérer son stress. Les exercices de gestion du stress, la respiration. Alors c'est vrai, franchement, je pense que le meilleur truc, c'est le yoga pour ça. C'est vraiment, mais même les grands sportifs, Teddy Riner explique que le yoga, effectivement, ça l'a beaucoup aidé. Idem d'être accompagné, lui, par une psy, mais même chose, être capable de débriefer. de se comprendre, de voir ses faiblesses, et puis être capable de respirer, de s'apaiser, et puis de se reposer aussi, et de remettre les choses à leur place.

  • #1

    Très clair, très clair Céline. Merci pour ce partage. Alors, moi je parlerais de mon âge. Moi j'ai 37 ans au moment où je tourne ça, et quelqu'un m'aurait dit ça. Quand j'avais 20 ans, j'ai dit, arrête ta musique, c'est chiant.

  • #0

    Ça permet de faire ta vieille.

  • #1

    C'est relou et tout. Mais en fait, tu te rends compte qu'au final, purée, c'est vertueux.

  • #0

    Oui, complètement.

  • #1

    OK. Maintenant qu'on a tous ces éléments, on sait qu'on doit travailler la régularité. Plus tu fais un peu tout le temps. Plus tu gagnes du temps, et donc au moins tu ne seras pas stressé à 15 jours des examens, c'est impossible en fait. Donc un peu gravir chaque marche au fur et à mesure de l'année. Comment on doit appréhender un peu l'épreuve aussi le jour J ? C'est quoi la bonne manière de faire ? Est-ce qu'on doit...

  • #0

    La bonne manière de faire, c'est ta montre. C'est ta montre. T'as 4 heures. T'as 4h moins 30 minutes de sujet que tu devras lire dans un sens ou dans un autre avec une base documentaire, jurisprudence, extrait d'article du code. Donc t'as 3h30. 3h30 pour répondre à plus de 15 questions. En gros t'as 10 minutes, 12 minutes par question. Gérer son temps. et ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant 10 minutes pour poser ta réponse. D'où le travail préparatoire, d'apprentissage, d'entraînement sur des annales, sur des exercices, des pochettes, etc. pour avoir intériorisé les raisonnements, être capable de voir dans une situation, oh oh, là je vois l'histoire qui vient d'arriver, ah, je vois la question, je sais où je suis dans le programme, je sais sur quoi je suis interrogée, je sais quelles règles je dois aller chercher. Ça, c'est super important. Donc, le temps. Et faire attention au temps qui passe. Donc, sa montre, elle est à côté. Il faut avoir une montre, pas son téléphone parce que c'est interdit. Une montre pour chronométrer et se dire, waouh, là, je suis à 10 minutes. Il faut que je check et je finisse et je bascule sur une autre question. Chaque fois qu'on dépasse ce temps sur une question, c'est une partie d'une autre question qu'on ne traitera pas. On ne va gagner certainement rien de plus et on va perdre des points qui sont attribués aux autres questions. Ça, c'est super important. Ensuite, on a le sujet, on doit checker. Donc, il y a plusieurs dossiers, les dossiers sont indépendants. Donc, on regarde la répartition des points. Normalement, les points sont répartis de manière équilibrée. Donc, chaque dossier vaut à peu près la même chose. OK, je commence par le dossier qui me parle. Alors avant, les dossiers étaient thématisés. Tu avais entreprise en difficulté, tu avais droit pénal. Donc, tu savais sur quoi aller. Là, maintenant, tu ne le sais plus puisque depuis deux ans... 2 ou 3 ans, on est interrogé sur des noms de société. Donc en fait, tu ne sais pas du tout sur quoi porte le dossier. Donc il faut rentrer dans le dossier. Tu check les questions, tu vois de quoi il est question. Et donc chaque question, il faut se poser la question, de quoi ça parle, qu'est-ce qu'on me demande ? C'est important. Juste les marquer rapidement en marge sur le sujet, hop, de quoi on parle. Et une fois que c'est fait, pour s'assurer de ne pas faire de hors-sujet, pour s'assurer qu'on ne va pas développer trop une réponse et empiéter sur la suivante, on check. Une fois qu'on a bien checké, allez c'est parti, on reprend les questions et on y répond. Et on y répond de manière précise. Ça ne sert à rien de développer, de délayer, d'en rajouter la juste réponse, juste ce qui est attendu. Voilà, on est en DSCG, on pourrait penser qu'on attend un niveau de réponse, des dizaines de lignes, mais pas du tout en fait. Ils veulent qu'on soit précis. Et pour être précis, il faut bien avoir compris la situation pratique, les acteurs, la situation, les relations qu'il y a entre les acteurs de la situation, trouver le problème, même si le problème juridique n'est pas valorisé, donc il n'y a pas de point qui est attribué, ni pour la formulation d'un problème de droit, ni pour le résumé des faits. Pour autant, C'est important de l'avoir fait pour ne pas faire de hors-sujet. Donc, la méthode, c'est poser un problème juridique en fonction de la question et au regard de la situation. Mais là aussi, il faut être efficace. Ce n'est pas la peine d'écrire dix lignes, de résumer des faits. Il y a zéro point dessus. On perd du temps. On surligne, on met des mots-clés, on se fait un petit schéma, chacun sa méthode. Mais voilà, on circonstancie et surtout, on est hyper efficace. On est en mode machine de guerre.

  • #1

    Très clair. Qu'est-ce que tu penses de ceux qui sont adeptes ? des sujets qui tombent le plus souvent aux examens et qui se concentrent à peu près là-dessus.

  • #0

    C'est chaud patate. Voilà ce que je pense, c'est chaud patate. Pourquoi c'est chaud patate ? Parce que ça, c'était vrai avant. Depuis, je dirais, 2019, au moment où justement les thèmes du programme ont disparu des noms de dossiers. Eh bien, en fait, ils nous ont interrogés davantage sur des parties qui n'étaient jamais tombées. Alors avant, il y avait toujours l'entreprise en difficulté, il y avait toujours du pénal et il y avait toujours du droit des contrats. Alors il y a toujours du droit des contrats, mais cette année, par exemple, on a été interrogé sur un contrat qui n'est jamais tombé à l'examen, mais jamais, il est tombé pour la première fois, contrat d'assurance. C'était jamais arrivé. Et toc ! Ok. Et on a eu, par exemple, l'année d'avant, un dossier intégral sur le numérique. C'était jamais arrivé. Et l'année d'avant, on a été interrogé pour la première fois sur les groupements d'intérêt économique. Ok. Et ça fait plusieurs années qu'on n'est plus du tout interrogé sur l'entreprise en difficulté. Moralité ? Chaud. Donc, on ne peut pas faire d'impasse. C'est interdit, les impasses. On travaille tout. de manière à être capable de répondre à minima à chaque question, pour ne pas justement tomber sur son impasse. Parce que le numérique, c'était six points. Ceux qui ont fait l'impasse sur les dix pages de cours consacrées au numérique ont perdu six points. Ce qui est un peu ballot. Ça fait un quart de... Oui, c'est ça, un tiers, même presque un tiers de la note. C'est énorme.

  • #1

    Très clair. Comme toi, tu es correctrice de cette UE. Qu'est-ce qui est très important pour toi quand tu vas prendre une copie, que tu es à la 45e ? Qu'est-ce qui va commencer à t'irriter à ce moment-là ?

  • #0

    Alors déjà, quand je me sens irritée, j'arrête de corriger parce que je sais que je ne vais pas être juste. Donc là, du coup, je vais prendre un café, je ferme l'ordinateur et j'arrête. Parce que c'est difficile, c'est vrai qu'on avait 80 copies à corriger. Parfois, on te demande d'en corriger plus parce qu'il manque de correcteur. Donc, parfois, t'en as 160. Et donc, il faut éviter d'être irrité. Mais c'est vrai qu'il faut que les candidats, et moi, c'est ce que je dis à mes étudiants, vous n'oubliez pas qu'en fait, on fait ça sur notre temps personnel, que la rémunération, c'est pas de fou, c'est pas avec ça qu'on va aller se faire un resto, c'est mort. Donc, il faut, comment dire, préserver le correcteur. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne. Essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Tu vois, travaillez la forme pour faciliter le travail de lecture du correcteur. Ça, c'est super important. C'est juste un petit peu de respect, parce qu'effectivement, quand on enchaîne les copies, c'est dire, mais je ne comprends, qu'est-ce qu'il a écrit ? Et je sais qu'il y a des correcteurs, je ne peux pas lire, je n'arrive pas à lire, c'est que c'est illisible. Ok.

  • #1

    poubelle quoi, entre guillemets.

  • #0

    Rien, mais c'est logique. On n'arrive pas à comprendre que dirait un client si on lui envoie un dossier, mais je ne comprends pas, c'est illisible. Ben, ils auront un contrat.

  • #1

    Là, il faut vraiment, je trouve que c'est très important ce que tu dis. Je pense qu'il faut vraiment, pour les candidats, se projeter sur l'expérience qu'ils vont faire vivre aussi, eux, demain, à leurs clients. Soit ils bosseront en cabinet et donc ils auront des clients à servir. Soit ils bosseront en entreprise et ils auront aussi des clients à servir. Ça peut être la direction générale, ça peut être la direction du marketing. Bref, à un moment donné, il faut respecter ceux. Avec qui on travaille, il faut qu'on leur apporte un travail de qualité. Et en fait, en réalité, les autres, ils ne doivent pas faire le job à notre place. C'est nous, on doit leur faciliter la vie. Donc ça, c'est très important, ce que tu dis. Et aussi, ça peut être pénalisant, le fait que tu dis peut-être que l'il n'a pas réussi à lire. Donc, il t'a nexté ta page et zéro.

  • #0

    Exactement. Si on n'arrive pas à lire, voire même parfois, on sait peut-être qu'on a déchiffré. Et en fait, on a mal déchiffré. Mais en même temps, ce n'est pas le travail du correcteur que de déchiffrer. Le candidat doit apporter du soin à ses copies. Et c'est vrai, quand il écrit... que quand il donne des résultats calculatoires, on doit comprendre avec l'enchaînement la logique et on doit voir les opérations qui permettent d'aboutir à un résultat. S'il y a juste un résultat, c'est tout ? Ben non, il va manquer des points, forcément. Donc il faut qu'il fasse attention à la présentation. Et alors je pense que comme on écrit de moins en moins... et que là, c'est le moment où il va leur écrire et écrire vite, je pense que beaucoup de candidats ont perdu cette habitude d'écrire et que quand il faut écrire beaucoup, ils ont du mal à écrire. Et ils écrivent mal. Alors, c'est à la fois de leur faute et pas de leur faute, parce qu'on est dans un monde où, effectivement, on écrit de moins en moins, ou presque même parfois pas du tout.

  • #1

    Très clair. OK, donc il y a déjà cette partie présentation. Donc, le risque pour les étudiants, ou en tout cas les candidats qui nous écoutent, c'est qu'on ne soit pas valorisé sur les points, enfin sur... On ne va pas valoriser notre réponse, quand bien même on aurait quelque chose de juste, si on n'arrive pas à le comprendre, on peut être pénalisé pour ce sujet. Donc quand on dit faites gaffe à la copie, ce n'est pas pour embêter, pensez d'abord à vous, parce que vous allez être pénalisé si vous ne réussissez pas. Quels sont un peu les autres éléments sur lesquels toi tu es vigilante ?

  • #0

    On doit respecter le syllogisme, c'est-à-dire qu'on attend toujours dans la réponse la partie du principe, des règles applicables, de la règle de droit, et ensuite... de l'application à l'espèce. Donc ça, c'est la structure classique, mais qu'ils ont appris en DCG à respecter. on est toujours sur ça. Et autant en DCG, parfois on dit que la méthode du cas pratique n'est pas attendue, autant en DSCG, dans tous les corrigés, on va retrouver cette méthode de la résolution du cas pratique avec le rappel de la règle et ensuite la confrontation à la situation, donc l'application à l'espèce. Ça, il faut absolument toujours répondre comme ça. Rappel de la règle, application à l'espèce.

  • #1

    Très clair. Est-ce qu'il y a d'autres éléments sur lesquels tu pourrais donner des conseils, justement, pour ceux qui vont... écrire ?

  • #0

    Qu'est-ce que je pourrais leur dire ? Je pourrais leur dire de faire des fiches. Je pense qu'effectivement, le fait de faire des fiches, mais ça demande du temps et de la rigueur, ça permet d'abord de mémoriser et de pouvoir checker régulièrement ses connaissances, de réviser ses fiches de manière régulière, de les lire tout le temps, de s'entraîner et de se dire Ah mince, dans ce cas-là, tiens, j'ai oublié ça sur ma fiche. Et de compléter ses fiches, de faire vivre ses fiches au fur et à mesure de son apprentissage. Et de penser à revenir sur ses fiches tout le temps, régulièrement. Ça, je pense que c'est super important. Mais, beaucoup de candidats n'ont pas le temps. Et c'est vrai que moi, tu vois, par exemple, et je ne suis pas seule, avec ma collègue Valérie aussi, on fait ça, on leur fournit des fiches. On a fait le boulot à leur place parce qu'effectivement, on s'aperçoit que c'est important de les soutenir. Mais ça, c'est vrai pour des candidats qui sont scolarisés. Quand tu n'es pas scolarisé, tu n'as pas de prof qui te propose des fiches, mais tu as des éditeurs qui te proposent des fiches.

  • #1

    Très clair. Si je fais un petit résumé de tout ce qu'on s'est dit. Donc, numéro un, c'est bien d'avoir les bonnes bases pour le DCG. OK, comme ça, ça nous facilite pour réussir cette UE. Attention, c'est une UE avec un coefficient différent. Donc, si on y arrive, on est bonifié, entre guillemets. Et si on n'y arrive pas, on est pénalisé. Deuxième élément, il faut vraiment garder cette structure où on est régulier, on travaille un peu mais tout le temps, parce que c'est avec cette répétition et cette rigueur résilience qu'on va pouvoir y arriver. Autre élément, il faut prendre soin de soi. Ça, c'est ce que tu dis. Donc, prendre soin de soi, ça va nous aider à garder la motivation, mais aussi à pouvoir créer une boucle vertueuse de la réussite.

  • #0

    La réussite,

  • #1

    Génial. Ensuite, sur la partie copie et jour de l'examen, on est vigilant sur le timing, on ne perd pas de temps, on ne ramène pas notre science. La science, ça ne sert à rien, on n'est pas inventif. Il faut juste répondre bien à la question comme tu l'as dit. Bien veiller à respecter le correcteur dans l'expérience qu'on va lui apporter. Une copie claire, lisible. et juste et respecter ce fameux syllogisme qui va nous aider justement à respecter ce que le rapport du jury nous donne et puis ce que j'ai aussi oublié de mentionner, c'est qu'on connait aussi la règle du jeu pour valider cette matière. Très clair, Céline. On va clôturer cet épisode avec deux, trois tips différentes parce que quand même, cette UE peut quand même, malgré tout ce qu'on se dit, peut-être faire peur ou alors il y a des gens qui, pour eux, le droit, ils sont un peu allergiques. Le DSG, c'est quand même un diplôme où on peut être un peu inventif, un peu stratège. Exactement. Qu'est-ce qu'on pourrait faire, justement, pour un peu pallier notre défaillance, qu'on pourrait avoir cette UE de droit ? Et aussi, je parle de la compta ou de la finance, qui sont quand même... La finance, c'est difficile. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place comme stratégie, justement ? pour ceux qui sont en DSCG, et puis pour ceux qui ont peut-être des dispenses sur les autres UE ? Est-ce qu'ils auraient intérêt de le mettre à la poubelle et quand même passer les preuves ?

  • #0

    Alors, oui. Je pense qu'il y a trois UE qu'on voit très nettement dans le rapport de jury qui ressortent par leur taux de réussite. MSI, UE5, Anglais, UE6 et Mémoire, UE7. C'est des UE qui sont ultra rentables. Alors, la plus rentable, je pense, c'est l'Anglais. Et tous ceux qui ont une dispense en anglais, mauvaise pioche de la jouer. Ne l'utilisez pas pour l'instant. Passez l'épreuve d'anglais, donc l'UE6 de DSCG. et maximiser votre note. Si jamais ça ne marche pas, vous ferez jouer votre dispense au tour suivant. Mais c'est une UE extrêmement accessible. Le niveau est un niveau bac qui est attendu, les thèmes sont annoncés, on se prépare, comme d'habitude, et normalement, on valide et on valide bien. Le taux est élevé, en attestent les rapports de jury. Ensuite... On a l'UE5 MSI. Même chose, on peut avoir une dispense. Même chose, même conseil, on ne la joue pas pour autant. On la passe. Normalement, elle est aussi accessible en atteste le taux de réussite. On n'a peut-être pas fait beaucoup de MSI. On achète un bouquin, on regarde les annales, on s'entraîne et on passe. Même chose, ça marche, ça fait des points d'avance. Ça ne marche pas, on fait jouer ensuite sa dispense. Et l'UE7. Pour tous ceux qui ont un master, normalement, ils ont tous fait un mémoire de recherche. Par exemple, les masters CCA. Ce travail a déjà été accompli. Plus ou moins, mais il a été accompli. Donc, transposez votre mémoire de master en DSCG. Apportez-le. Et apportez-y peut-être des modifications, mais passez cet UE avec votre mémoire. Alors, bien sûr, il faut s'assurer qu'on a un agrément. Dans certains masters CCA. les enseignants en charge agraient leurs étudiants qu'ils ont accompagnés sur leur mémoire de recherche au sein du master CCA et donc ils peuvent aller à l'examen et le préparer pour gagner des points. Ce qui réduit ensuite quand tu fais ça, ça réduit la pression et les injonctions de points qu'il va falloir avoir à la 1, à la 4 ou à la 2. Ça permet d'alléger la charge mentale qui va rester sur les yeux incontournables. La 1 et la 4. Donc vraiment ces trois yeux, moi j'invite tous les candidats à les investir à fond, vraiment à fond. Elles sont vraiment extrêmement rentables et elles valent vraiment le coup. Il y a des étudiants qui disent qu'ils ont validé le DSCG grâce à l'UE d'anglais, à l'UE6 et à l'UE7. Ce qui est incroyable de commencer son expertise comptable parce qu'on a fait un bon sujet de mémoire et qu'on est bon en anglais. Je trouve ça génial.

  • #1

    Trop ouf. D'ailleurs, je regardais un peu le marché de l'emploi sur cette partie-là. Et des comptables bilingues, il en manque aussi beaucoup. En tout cas, des professionnels du chiffre qui maîtrisent un peu la langue de Shakespeare. C'est important. Et donc, de se dire qu'on réussit ses yeux. et pas les autres, ce n'est pas grave. On a quand même des atouts qui sont utiles à la profession. On n'a pas besoin d'être excellent dans toutes les matières. Il faut aussi un peu, je pense, démystifier ça. Je ne dis pas qu'il ne faut pas être excellent, mais je dis qu'il y a une réalité de chacun, ou quand tu l'as dit à juste titre, si je suis parent, donc j'ai un boulot, avec des enfants à m'occuper, à un moment donné, je ne peux pas être parfait partout.

  • #0

    Il faut Exactement.

  • #1

    Donc soit j'abandonne ma famille au profit du DSCG, soit je joue l'équilibre. Ou soit j'abandonne le DSCG au profit de ma famille. Non.

  • #0

    Il faut déterminer les points forts. Et donc, moi, j'ai eu quelqu'un qui m'a demandé ce qu'elle devait faire. Et elle a décidé. Elle dit, oui, mais moi, en fait, il faut que je travaille la finance et la compta approfondie. Donc ça, c'est un DSCG pour valider. J'étais impérativement à aller travailler à fond. Comment je peux les réussir ? Et je lui ai dit, mais pourquoi ? Parce que ça me sert dans mon boulot. OK, mais qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez votre DSCG ? Est-ce que ce sont vraiment les yeux qui vont vous permettre de valider votre DSCG ? Pas forcément. Ce n'est pas forcément le bon deal. Et en fait, je comprends ce qu'elle faisait. Elle dit, moi, je vais faire de la compta, donc je vais passer le lieu de compta approfondi. Oui, mais ce n'est peut-être pas le lieu qui est le plus rentable à passer. Peut-être que vous avez plus de chances de valider avec une autre UE. Voilà. Donc du coup, effectivement, question de stratégie.

  • #1

    Carrément. Merci en tout cas, Céline, pour cet épisode. On arrive déjà à la fin. Est-ce que tu aurais, je ne sais pas, un espèce de petit message d'encouragement à apporter à tous ces étudiants de la filière expertise comptable, DCG, DSCG, ou un retour du terrain ? Une petite sagesse qu'on pourrait récolter de ta part et de ton expérience.

  • #0

    Moi, je dirais qu'ils ont tous, tous les étudiants de DCG, DSCG, ont fait le choix d'un parcours que j'appelle un parcours de noblesse. Je trouve qu'ils ont fait le choix d'un parcours difficile. Difficile parce qu'il y a beaucoup d'attendus. Il y a un niveau d'exigence qui est le résultat de ce qu'est l'expertise comptable. On ne peut pas être expert comptable et être négligent, ce n'est pas possible. Et donc, du coup, c'est un espèce de chemin de bravoure. Et donc, oui, vous êtes des braves. Et donc, le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre ça de vue.

  • #1

    Merci Céline.

  • #0

    Avec plaisir.

  • #1

    En tout cas, si tout le monde veut te retrouver, je mettrai ton profil LinkedIn en description de cet échange. Cette vidéo et ce podcast sont aussi disponibles en audio et en vidéo partout. Si vous l'avez kiffé, mes chers amis, likez, partagez autour de vous. Si vous voulez préparer le DCG, DSCG, direction la plateforme en ligne, les Geeks des Chiffres, naturellement. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao !

  • #0

    Ciao !

  • #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nouveau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes en cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine.

Description

Découvrez comment conquérir l'UE1 du DSCG avec nos conseils stratégiques. À la manœuvre, Céline Mensancal est venue livrer une masterclass.


- 📘 Approche méthodique pour maîtriser les contenus juridiques et réussir l'épreuve de droit du DSCG.

- ⏳ Techniques de gestion du temps et conseils pour une présentation de copie qui respecte les standards attendus.

- 💪 Importance de la persévérance et de la motivation face aux défis du parcours menant à l'expertise comptable.

- 🎓 Stratégies d'étude pour le DCG et le DSCG, incluant le choix des UE et la préparation mentale et physique.

- 🧠 Conseils pour investir dans la mémoire longue et profonde dès le DCG, essentielle pour la réussite des examens.


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Transcription

  • #0

    Les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent, on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Si on pouvait déjà dire au DCG, investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique, il faut avoir une discipline de travail. En DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Gérer son temps. Ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant dix minutes. Posez ta réponse. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. Préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne, essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Ouais, vous êtes des braves. Le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre sa vue.

  • #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche et la patate. Nous allons voir dans le cadre de ce podcast une masterclass sur comment réussir l'UE1 de DSCG, cette UE juridique qui peut faire peur à tant de personnes, mais qui en réalité est beaucoup plus accessible que ce que l'on peut imaginer. Aujourd'hui, j'accueille, je ne la présente plus, Céline Mansancal, qui est venue faire plusieurs épisodes sur le podcast Ligue des chiffres. Céline, je suis très heureux de t'accueillir sur ce podcast.

  • #0

    Merci Nicolas, je suis enchantée d'être avec toi.

  • #1

    Alors, pour te présenter, je vais faire avec mes propres mots. Et après, on va rentrer vif directement dans le vif du sujet pour nos auditeurs. Comment réussir cette matière ? Et puis aussi un peu plus d'affinité, parce que le DSCG et le DCG aussi, ce sont des diplômes qui peuvent... permettre un peu la stratégie pour pouvoir les réussir. On n'est pas obligé de bon partout et donc on peut être un peu astucieux dans notre manière d'appréhender ce diplôme. Donc on peut le réussir de manière plus facile qu'on peut l'imaginer. Donc toi, tu es professeur agrégé d'économie-gestion. Ça fait depuis bon nombre d'années que tu enseignes à la fois en DCG et DSCG. Donc DCG, DCG UE2, donc l'épreuve, la matière de droit des sociétés et groupement d'affaires. Aussi la partie management. Tu es aussi enseignante d'STG UE1 et... correctrice de cette même matière. Et puis enseignante en mémoire professionnelle DSCG UE7. Je suis en train de me perdre avec tous mes numéros, mais en tout cas, ce n'est pas grave. Globalement, ça fait un bon nombre d'années que tu es quand même dans cette industrie et ce diplôme. Tu le connais bien. Et donc, c'est pour ça que j'ai voulu aussi t'accueillir sur ce podcast pour que tu puisses vraiment aider nos étudiants qui veulent réussir et entreprendre une carrière dans l'expertise comptable à bien réussir ces matières. Et puis, actuellement... Tu es mentor sur la plateforme Ligue des chiffres, sur l'UE de mémoire. Et donc, je te laisse en tout cas la parole. Merci Céline. Est-ce qu'on va commencer directement ? Déjà, est-ce que tu peux un peu présenter cette épreuve de droit en DSCG ?

  • #0

    Donc, cette épreuve de droit est une des deux épreuves avec la 4 sur laquelle il n'y a aucune équivalence. Donc, tout candidat au DSCG et tout futur candidat au DEC doit absolument passer l'UE1 comme il devra absolument passer l'UE4. Cette UE1 est coef 1,5 comme l'UE4 et comme l'UE3 Management et Contrôle de gestion. C'est une grosse UE parce qu'elle est incontournable et qu'elle a un coef à 1,5. Ce qui veut dire que dès qu'on dépasse 10, on gagne des points fois 1,5, mais dès qu'on est en dessous de 10, on perd des points fois 1,5. Donc, il faut faire attention.

  • #1

    Pourquoi, selon toi, dans la culture globale, cette matière fait peur ?

  • #0

    Elle fait peur parce qu'elle comporte beaucoup de volume. Alors, il y a en fait sur une seule UE la fusion de toutes les UE juridiques du DCG et qui sont augmentées. Donc, on pourrait se dire que, et on doit se dire, qu'en fait on sait déjà beaucoup de choses quand on arrive en DSCG UE 1. Parce qu'on a déjà fait du droit des contrats en première année de DCG avec les fondamentaux du droit. On a déjà fait du droit des sociétés groupements d'affaires qu'on retrouve en DSCG sur le thème numéro 2, développement de l'entreprise. On a déjà fait du droit pénal, qui est aussi dans le programme de DSCG. On a déjà fait notamment l'économie sociale et solidaire avec les associations qui sont aussi au programme. On a déjà fait du droit fiscal en deuxième année de DSCG, qu'on retrouve aussi en DSCG. Et on a fait du droit social, même si en DSCG sur l'UE, il y a très peu de droit social. Donc ce qui fait qu'en fait, normalement, on a des prérequis qui sont importants et qui devraient nous dire, en fait, c'est bon. j'ai déjà bossé ça, je l'ai déjà mémorisé, je l'ai déjà travaillé, donc je dois être à l'aise sur cette UE dès lors que j'ai fait un DCG. Paradoxalement, ce n'est pas tout à fait le cas, parce qu'en fait, autant en DCG on a éclaté les UE juridiques, donc UE1, etc., autant en DSG c'est une seule et tout en un. Et donc dans un sujet, il va falloir être capable de surfer entre du droit des contrats, du pénal, du fiscal, du droit des sociétés, du droit des groupes. Alors ça, le groupe, ça, il ne le voit pas en DSCG. Donc ça, c'est vraiment des parties nouvelles au programme de DSCG. Et donc, je pense que parce que les étudiants ont appris souvent pour les épreuves en DSCG, ils n'ont pas suffisamment mémorisé. Et ce qui fait que quand ils arrivent en DSCG, qu'ils doivent passer cette épreuve, ils se disent... on l'a vu, mais en fait, je ne m'en souviens pas si bien que ça. Et donc ça, si on pouvait déjà dire au DCG investissez, capitalisez, travaillez la mémoire longue et profonde, parce que vous allez en avoir besoin dans votre avenir et un avenir proche quand vous serez en DSCG.

  • #1

    Donc c'est vraiment préparer un peu le plan pour la suite, ça veut dire qu'il ne faut pas se concentrer, en tout cas, c'est vraiment un conseil qu'on peut donner aux jeunes de ne pas se concentrer uniquement ou moins jeunes d'ailleurs, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui sont en candidat libre. De se concentrer uniquement sur l'échéance de l'épreuve ? Oui. Il faut quand même avoir une vision long terme.

  • #0

    Toujours. Il faut toujours penser à investir. Investir dans les profs qu'on a, dans les ouvrages qu'on achète. Et dès qu'on rentre dans la filière DCG. Parce qu'en fait, très peu de candidats, très peu de nos étudiants vont s'arrêter au DCG. Ils vont forcément poursuivre. Moi, dans mes étudiants, ils poursuivent tous l'année prochaine en DSCG ou en Master CCA. Personne ne va s'arrêter. Donc en fait, tout ce qu'on a appris depuis la première année. va être utile.

  • #1

    D'ailleurs, je pense que dans les rapports du jury, on voit qu'il faut quand même maîtriser ces prérequis du DCG pour pouvoir affronter ce master.

  • #0

    Et c'est pour ça qu'il faut conseiller à tous les candidats d'aller checker et charger les rapports de jury qui sont sur le site du SIEC et les consulter à travers chaque année pour voir le bilan et le compte-rendu que fait le jury des copies qui ont été traitées, des faiblesses, de la qualité du sujet, que ce soit sur la 1, la 4, la 2, toutes les UE qui font l'objet du DSCG. Donc ça, c'est extrêmement important, parce que chaque fois, le jury indique aussi ce qu'il regrette. manque de méthode, manque de maîtrise des calculs ou manque de connaissances de certaines parties du programme qui sont l'objet d'un pass par les candidats. Et donc ça c'est important, puis parfois le jury aussi est suffisamment gentil, parce qu'il est capable de dire attention aux aspects récents, contemporains, notamment la RSE, la gouvernance. Et donc on va retrouver des indications et on va s'apercevoir que dans les années qui suivent, les sujets comportent des questions qui intègrent la RSE, intègrent la gouvernance. Et donc en fait le jury donne des conseils. de travail et des orientations sur le contenu futur des sujets qui seront proposés.

  • #1

    D'ailleurs, ça me permet de rebondir à ce que tu dis. Je trouve que c'est super vertueux et je pense que, alors ça c'est ma touche et ma vision aussi personnelle, mais j'imagine que tu la partages également, de se dire J'ai mon cursus, je dois passer mon diplôme, je dois réviser. En fait, tu rentres tête baissée dans l'acquisition des compétences, l'acquisition des connaissances et tu commences à réviser. Sauf qu'en fait, tu ne connais pas le mode d'emploi. Tu ne sais pas comment ça marche. Et donc, c'est dangereux de faire ça parce qu'en réalité, tu as construit une maison sur des fondations qui ne sont pas bonnes.

  • #0

    Exactement, qui sont fragiles. qui sont fragilisées. C'est pour ça qu'il faut regarder la fin, ce qui est attendu par le jury. Il faut regarder aussi le programme. C'est-à-dire, je vois à quoi ressemblent les preuves, de quoi est composée l'épreuve, le dossier, le contenu, et voir aussi quel est le programme. Le programme définit ce sur quoi on va être interrogé et il précise par exemple les choses qui sont inclus et les choses qui vont être exclus. Et donc ça, c'est important aussi pour savoir jusqu'où on doit travailler, ce qu'on doit apprendre. et ce sur quoi il n'est pas forcément intéressant d'investir, même si ce n'est pas parfois présent dans des ouvrages.

  • #1

    Parfait. Alors là, ça, c'est une masterclass absolument à garder bien en tête. Moi, j'aime bien utiliser ce mot qu'on appelle l'activation. Donc, regarder un peu, préparer le plan. Donc, tu regardes les rapports du jury, tu regardes un peu les annales, à quoi ça ressemble, c'est quoi le système de questionnement, etc. Parce que si tu te prépares à un niveau supérieur, en fait, tu vas aller cap... Tu vas aller prendre du stress qui est inutile dans le cas de la révision. Et donc, mettre du stress, du coup, la rétention d'informations, elle est beaucoup plus fragile quand tu n'es pas bien que quand tu es en pleine capacité de tes méthodes. Mais en même temps, c'est bien aussi de savoir ce sur quoi tu seras évalué parce que si tu te prépares en dessous, du coup, ça fait aussi beaucoup de taux d'échec qui pourraient être évités. Masterclass, comme j'aime bien le dire, Céline. M Ok, on se dit que si on est en DCG, préparer le plan pour demain, c'est bien travailler ses UE juridiques, déjà, comme ça, ça donne une bonne base pour la suite.

  • #0

    Et idem pour les UE de compta, que ce soit la compta, la compta approfondie, la finance et le contrôle de gestion, parce qu'elles vont être réinvesties, elles aussi, dans le DSCG. L'UE4, qui va donc agglomérer, notamment, va reprendre plus profondément la compta approfondie et aller aussi sur les questions qui ne sont pas vues en DCG, comme la consolidation, par exemple. Et puis sur la finance, on va aussi bien sûr avoir besoin des acquis du DCG. Pas que, bien évidemment, mais c'est comme tu disais, les fondations. Les fondations du cerveau, la préparation, et qui va permettre plus facilement d'assimiler et de comprendre les nouvelles connaissances et compétences apportées au niveau du DSCG.

  • #1

    D'ailleurs, j'ai souvent cette petite remarque qui dit que le DSCG... entre guillemets, est plus facile que le DCG. Est-ce que toi, tu partages un peu cet avis-là ? J'ai un élément de réponse par rapport à ce que tu viens de m'illustrer.

  • #0

    Je pense que oui, il est plus facile. Alors, il est plus facile parce qu'en fait, normalement, il y a les bases. Il y a les bases, donc il y a déjà une partie du travail qui a été faite.

  • #1

    Oui, tu as musclé ton jeu.

  • #0

    Voilà, exactement. Et en fait, le format de l'épreuve n'est pas différent. Par exemple, sur l'UE1, on est sur des dossiers. Donc, il y a plusieurs dossiers. mais les étudiants ont déjà eu en DCG l'habitude des dossiers, donc trois dossiers, il peut y en avoir quatre ou cinq, mais à la rigueur, ce n'est pas important. Là, par contre, où c'est différent, c'est qu'effectivement, ils n'ont pas une thématique bien définie. Ils vont devoir aller parfois passer du droit des contrats au droit des sociétés dans le même dossier. Ça, ils n'avaient pas vraiment l'habitude. Mais en fait, c'est qu'une question d'agilité, de souplesse, et ce n'est pas compliqué dès lors qu'ils se sont entraînés. Et donc, je pense qu'effectivement, normalement, le gap entre le bac et le DCG est beaucoup moins important que le gap entre la fin du DCG, la licence, où on a pris de la maturité, puis l'entrée en DCG. En fait, c'est un petit jump qu'il faut faire.

  • #1

    Oui, c'est vrai que tu passes du bac au DCG, tu te prends une claque dans la figure. Énorme. Tu te fais allumer direct. Mais en réalité, la logique du diplôme... Tu peux considérer que c'est un peu cette continuité.

  • #0

    C'est une continuité. Et je pense que vraiment, c'est vraiment comme ça que ça a été construit, avec cette idée de continuité. Je commence normalement doucement avec le DCG1, et puis on monte vraiment en puissance avec le DCG2, qui va apporter énormément de technique. Un DCG3, je trouve qu'il est davantage sur de la réflexion, de l'analyse. et puis normalement du coup on a un être entre guillemets un étudiant ou un candidat qui est à peu près bien construit parce qu'il a des fondamentaux première année il a de la technique deuxième année troisième année il a pris de l'envergure il est capable d'analyser vas-y t'es bon pour le master et pour avoir pour rentrer plus profondément et en mixant en combinant et technique et analyse et alors par contre c'est vrai que c'est là où c'est plus difficile c'est qu'il va falloir combiner savoir aller puiser la technique pour répondre à des questions qui sont peut-être plus orientées analytiques très clair

  • #1

    Selon toi, en quoi ces yeux juridiques ont-elles du sens dans ces parcours de formation DCG-DSCG ? Quand même, en DCG, on parle de quatre matières, donc ce n'est pas rien du tout.

  • #0

    C'est énorme.

  • #1

    En DSCG, c'est une matière sur les sept, mais elle est balèze,

  • #0

    elle est costaud.

  • #1

    Selon toi, pour quelle raison mettons autant de droits dans ces cursus-là ?

  • #0

    Parce que l'expert comptable... a une dimension légale et qu'il doit être capable d'apporter à ses clients des conseils juridiques sur le choix d'une forme juridique, sur les risques juridiques lorsqu'il va passer un contrat de travail ou un contrat avec un partenaire. Il doit être capable de conseiller pour ensuite, je pense, bien orienter ses clients vers les bons partenaires et du coup, là après, vers des avocats, par exemple. lorsque la question juridique est plus pointue. Mais il doit avoir cette culture juridique, même pour le droit fiscal. Il doit être en mesure d'apporter des conseils, un accompagnement, mettre en, comment dire, alerter son client lorsqu'il risque de commettre une irrégularité. Et donc, il a cette obligation. Et donc, il doit avoir cette culture juridique. Mais ce n'est pas tout à fait un juriste. Parce qu'en fait, on ne forme pas nos étudiants à être des juristes. Les juristes, ils bossent avec les codes, dans les codes, alors que nous, en DCG, en DSCG, même si en classe, on peut le faire, à l'examen, ce n'est pas le cas.

  • #1

    Très clair. Pourquoi je te pose cette question qui était tout à fait orientée, en réalité ? C'est qu'on marquait souvent aussi ces diplômes de cursus, diplômes de comptabilité et gestion. supérieur de comptabilité et gestion. Et du coup, on le marquait un peu trop compta-finance, quoi, tu vois, et gestion financière même, en fait, on pourrait le dire. Mais en réalité, l'expert comptable, il va rentrer dans le dur et il va devoir travailler ce que tu es en train de préciser.

  • #0

    Et moi, je trouve qu'en fait, ils font du droit tout le temps, enfin presque tout le temps. bien sûr dans les yeux juridiques, mais quand ils font de la compta, c'est un petit peu du droit aussi, il me semble, il y a du code. Et en fait, beaucoup de choses sont réglementées. Énormément. Et en fait, c'est vraiment un professionnel, pour moi, légal. Il est vraiment dans la réglementation, il doit maîtriser le droit, il doit suivre l'évolution et des codes et de la jurisprudence. pour conseiller ses clients, je ne sais pas, par exemple, sur une société en formation, il faut désormais qu'il fasse attention pour conseiller. Il y a un revirement de jurisprudence. Il doit le savoir parce que ça peut avoir des conséquences pour ses clients qui pourraient avoir un projet de création, qui s'engageraient dans des actions, donc dans des actes juridiques qui pourraient avoir des conséquences sur leur responsabilité.

  • #1

    Très clair. Super. Revenons un peu à cette UE de DSCG, UE1. J'ai bien compris que déjà, tu prends les fondamentaux, tu les maîtrises. Tu regardes aussi un peu, c'est quoi la règle du jeu ? Ce sur quoi tu vas être interrogé ? Maintenant, comment on arrive à bien la réussir, cette matière ? Est-ce qu'il faut avoir un cerveau particulier ? Est-ce qu'il faut avoir une espèce de recette magique ? Ce serait quoi un peu pour toi la bonne méthode, avec toutes ces années d'expérience que tu as eu à enseigner ?

  • #0

    Je pense que celui ou celle qui réussit, c'est la personne rigoureuse et régulière. Celle qui est capable de maintenir un niveau de travail régulier. Il n'y a pas besoin d'être une personne magique. Ce n'est pas un diplôme pour des personnes exceptionnelles. Aussi, des personnes qui sont exceptionnellement normales. Normales et régulières. Donc, il faut avoir une discipline de travail. Mais c'est difficile cette discipline de travail parce que la majorité des candidats sont soit des personnes qui travaillent déjà et qui ont une vie professionnelle et parfois une vie familiale. et ce sont beaucoup d'alternants, qui donc sont trois quarts du temps, je vais dire, ou deux tiers du temps en entreprise ou en cabinet, et un tiers à l'école. Donc, en un tiers de temps, avec la fatigue du travail, il est difficile d'avoir cette rigueur et cette régularité, parce qu'ils sont souvent, et je le vois bien avec mes étudiants, ils sont souvent fatigués. Surtout, par exemple, quand on a cours en fin de semaine. Voilà, je vois bien une différence entre ceux que j'ai en cours en début de semaine et ceux que j'ai en cours en fin de semaine. Ceux de la fin de semaine suivent moins bien les cours que ceux du début de la semaine parce qu'ils sont fatigués. Et c'est ça qui rend difficile en soi. Il suffit d'être rigoureux, de faire des fiches, de réviser et d'avancer, de se faire un rétro-planning. Sauf que l'alternance vient créer une complexité, une pénibilité, je dirais, pour les candidats. Et alors pire, je pense, pour les salariés qui sont investis d'une mission complète en milieu professionnel.

  • #1

    C'est marrant ce que tu dis parce que tu vois, c'est des choses qu'on n'aborde pas tout à fait, tu sais, dans le cadre de l'école, de ces sujets un peu de... Il faut bien s'occuper de la machine aussi. Parce que si la machine ne marche pas bien, elle ne peut pas rouler, elle ne peut pas prendre la route.

  • #0

    Exactement. Donc il faut être en bonne santé.

  • #1

    Et donc tu dis que les étudiants, tu les vois à la fin de la semaine, ils sont crevés, ils sont fatigués. A ton avis, j'ai bien compris qu'il y a quand même le rythme du travail et de l'école. Je faisais une conférence un jour dans une école et il y a quelqu'un qui me dit J'ai une question à vous poser, comment je fais pour garder la motivation ? Alors, je t'expliquerai un peu c'est quoi la réponse que je vais donner. Mais du coup, j'imagine que tu vois bien, toi, des étudiants qui ont des baisses de motivation. Non, déjà par la fatigue, mais aussi par peut-être d'autres choses. C'est quoi un peu, toi, les recommandations que tu peux leur faire à ceux que tu vois qui, voilà, ils ont du mal et ils n'ont plus envie ?

  • #0

    Là, ils n'ont plus envie parce qu'en fait, je pense qu'il leur manque un feedback. qui est difficile d'apporter parce que tu les vois peu souvent, enfin, ce n'est pas régulier, comme quand en DCG, on les voit régulièrement. Il est facile de maintenir le lien et de voir justement la baisse de régime. En DSCG, souvent, tu as des interventions qui sont plus irrégulières, donc tu n'as pas cette continuité dans la relation. Mais tu vois bien effectivement la baisse de régime, la baisse d'implication, la baisse d'engagement. Il faudrait davantage de feedback, de soutien, d'encouragement pour vraiment maintenir la motivation. Et en fait, parfois, je crois aussi qu'ils ne voient pas le sens. Parfois, ils disent mais de toute façon, ça n'a aucun sens Et c'est vrai qu'on peut se dire à quoi ça sert de leur faire apprendre par cœur des articles pour les restituer dans des questions, sachant que professionnellement, on ne récite pas par cœur. On va checker, on va dans le Lefebvre, on va aller checker dans l'Égypte-France ou autre pour vérifier. On sait où aller, le professionnel sait où aller chercher. Moi, j'ai reçu deux experts comptables. Donc récemment, Cadis a dit, et puis MAM, qui nous a bien expliqué que l'expert comptable ne sait pas tout, mais par contre, il sait toujours où chercher et où trouver. Et voilà, et c'est vrai qu'en DSCG, on fait beaucoup apprendre, on ne donne pas les ressources documentaires, donc on fait beaucoup appel à l'apprentissage par cœur, et c'est vrai que l'apprentissage par cœur, c'est fatigant. Ce n'est pas forcément stimulant. Et malheureusement, c'est la règle du jeu. Et comme c'est la règle du jeu, on n'a pas le choix. Si on veut jouer, si on veut être diplômé, il faut apprendre. Et ça, vraiment, je pense que c'est la partie hyper difficile.

  • #1

    C'est très intéressant ce que tu dis. Je n'avais pas... C'est vrai qu'il y a besoin d'avoir du sens, de la raison pour laquelle on fait les choses, parce que forcément, à un moment donné, on va rentrer dans le marché du travail et on n'aura pas besoin de faire ça.

  • #0

    Non, exactement.

  • #1

    Parce que tout sera disponible et surtout, en plus maintenant, à l'ère de la connaissance, la numérisation, enfin tout le tralala, je ne vais pas faire la liste, mais du coup, tu peux avoir accès à tout ce que tu veux en un temps record. Donc, pour quelle raison je vais aller m'astreindre à aller apprendre des choses, sachant que demain, je n'ai pas besoin de le faire.

  • #0

    Exactement. Oui,

  • #1

    mais du coup, à un moment donné, il faut passer par un petit passage un peu galère. Il faut s'entraîner. Et puis, il faut faire des choses qu'on n'a pas envie. Avant d'être Mbappé, de marquer des buts, il faut en tirer des...

  • #0

    Exactement. Et s'entraîner et faire des exercices qui font souffrir. Voilà, qui font souffrir. Comme quand on fait du sport. Quand on se met, on a des courbatures. Et bien, c'est la même chose. Et donc, il y a une fatigue. Et il faut vraiment rentrer dans cette logique. Mais c'est vrai qu'il faut un retour positif. Il faut vraiment ce soutien positif apporté, alors je pense, par des enseignants. Mais tout le monde n'a pas un enseignant. puisque beaucoup sont des candidats libres. Et donc, il faut un retour, un feedback. Et donc, je pense que dans ces cas-là, les candidats sont quand même tous majeurs, ils sont tous en master, ils sont donc tous adultes. Ils doivent être capables aussi de s'évaluer, de s'auto-évaluer et de se renvoyer eux-mêmes leur feedback. Et tu vois, c'est jouer sur la motivation intrinsèque, être capable de se motiver par soi-même. parce qu'effectivement, j'apprends, je sais, je résous des problèmes, je suis autonome dans mon apprentissage, donc j'ai grandi par rapport au DCG aussi, et je pense que beaucoup de candidats doivent passer par ce moment-là en se disant c'est moi le maître du jeu, je maîtrise mes apprentissages, je suis déjà passé par le DCG, ok, je peux le faire tout seul

  • #1

    Très clair, très clair. Dans le livre qu'on a écrit avec Souma, qui s'appelle Mon DCG validé, il y a quand même des conseils qui se prêtent pour n'importe quel étudiant de France, en réalité. On parlait un peu de cette planification qu'on doit avoir et puis le fait de garder sa motivation aussi. Naturellement, c'est bien d'avoir cette vision et de savoir où est-ce qu'on a envie d'aller. Parce que ça nous permet aussi de toujours nous driver, d'avoir cette motivation intrinsèque, de se dire on fait les choses pour nous et il faut se mettre au travail. Parce qu'avoir un peu cette résilience et de se dire, écoute, même quand je n'ai pas envie de le faire, je vais quand même le faire. Mais du coup, il faut que le why soit suffisamment important. Ça, je pense que tu l'as remarqué. Et puis, il y a aussi le fait de planifier son repos.

  • #0

    Oui.

  • #1

    Aussi.

  • #0

    Avoir une hygiène de vie.

  • #1

    Exactement. Parce que bien respecter la machine, c'est important. Et donc, je parle un peu de la conférence que j'avais faite. Il y a cette étudiante qui me dit Moi, vous savez, j'ai du mal à garder la motivation, comment je fais ? Je lui dis J'aimerais juste que tu prennes ton téléphone et que tu regardes ton temps d'écran et dis-moi ton temps d'écran, il est consommé sur quoi ? Et donc, si tu vois que tu as passé trois heures sur les réseaux sociaux, tu vides ton réservoir d'énergie dans ta journée. Et donc, ton cerveau n'est plus capable de se lever pour faire quoi que ce soit. Tu vois ?

  • #0

    Oui.

  • #1

    À consommer du contenu inutile qui vient, entre guillemets...

  • #0

    Parasiter.

  • #1

    Prendre ton énergie. Et donc, c'est sûr et certain... que ouvrir le droit de DSCG après ça, ça va tout de suite être moins rigolo.

  • #0

    C'est moins addictif, ça c'est clair.

  • #1

    Très clair.

  • #0

    Mais sur l'hygiène de vie, c'est hyper important. Savoir se reposer et faire attention aussi, tu vois, c'est bête, ça fait le côté maman, mais bien manger. Tu vois, manger régulièrement, manger des choses saines, avoir suffisamment s'hydrater, pour que ton corps ait suffisamment se reposer, pour que ton corps et ton esprit fonctionne correctement. Parce que souvent, quand tu n'es pas motivé, c'est aussi parce que tu es fatigué.

  • #1

    Mais carrément.

  • #0

    Et donc, voire même parfois, tu es tellement fatigué que tu broies du noir, tu n'es pas dans une bonne dynamique et c'est encore plus difficile. Et comme c'est difficile, tu te dis, non, mais je ne vais jamais y arriver. Et comme effectivement, tu n'y arrives pas, du coup, c'est un cercle vicieux et ton cerveau se met à tourner dans le mauvais sens. Il perd de l'énergie et c'est totalement contre-productif.

  • #1

    Oui, alors là, franchement, ça, c'est vraiment abusé. À quel point... prendre soin de sa santé physique et mentale. D'un point de vue hormonal, tu sécrètes des hormones qui, naturellement, vont te booster ou alors vont te terminer.

  • #0

    Et si, en plus, tu travailles bien derrière, reboostes d'hormones, et là, tu es dans une dynamique positive.

  • #1

    Oui, c'est clair. Ce n'est pas pour une mauvaise raison que les sportifs de haut niveau sont astreints à faire des siestes. Ils doivent se reposer, avoir un niveau de... de repos suffisant pour que leur corps et leur esprit puissent être prêts pour la compétition. Pour ceux qui sont adeptes du MMA et des sports de combat, il y a un combattant qui s'appelle Cédric Doumbé, où justement il a ces deux phases, quand il est en phase de préparation, tout doit être carré, la diète, le repas, les séances de sommeil, pour que le jour J, quand il arrive, il explose son adversaire et c'est fini. Et puis quand il n'est plus en mode combat, il se laisse complètement aller.

  • #0

    On en a besoin aussi de se laisser aller. Se relâcher, lâcher, faire la fête, s'amuser, manger. Et après, une fois que c'est fait, c'est repartir.

  • #1

    Exactement. Je pense que c'est un conseil qu'on ne donne pas forcément tout le temps. mais qui est très précieux à avoir, de bien s'occuper et prendre soin de soi pour que quand on arrive dans les révisions, tout soit plus facile.

  • #0

    Tout soit plus facile. Et pensez aussi à gérer son stress. Les exercices de gestion du stress, la respiration. Alors c'est vrai, franchement, je pense que le meilleur truc, c'est le yoga pour ça. C'est vraiment, mais même les grands sportifs, Teddy Riner explique que le yoga, effectivement, ça l'a beaucoup aidé. Idem d'être accompagné, lui, par une psy, mais même chose, être capable de débriefer. de se comprendre, de voir ses faiblesses, et puis être capable de respirer, de s'apaiser, et puis de se reposer aussi, et de remettre les choses à leur place.

  • #1

    Très clair, très clair Céline. Merci pour ce partage. Alors, moi je parlerais de mon âge. Moi j'ai 37 ans au moment où je tourne ça, et quelqu'un m'aurait dit ça. Quand j'avais 20 ans, j'ai dit, arrête ta musique, c'est chiant.

  • #0

    Ça permet de faire ta vieille.

  • #1

    C'est relou et tout. Mais en fait, tu te rends compte qu'au final, purée, c'est vertueux.

  • #0

    Oui, complètement.

  • #1

    OK. Maintenant qu'on a tous ces éléments, on sait qu'on doit travailler la régularité. Plus tu fais un peu tout le temps. Plus tu gagnes du temps, et donc au moins tu ne seras pas stressé à 15 jours des examens, c'est impossible en fait. Donc un peu gravir chaque marche au fur et à mesure de l'année. Comment on doit appréhender un peu l'épreuve aussi le jour J ? C'est quoi la bonne manière de faire ? Est-ce qu'on doit...

  • #0

    La bonne manière de faire, c'est ta montre. C'est ta montre. T'as 4 heures. T'as 4h moins 30 minutes de sujet que tu devras lire dans un sens ou dans un autre avec une base documentaire, jurisprudence, extrait d'article du code. Donc t'as 3h30. 3h30 pour répondre à plus de 15 questions. En gros t'as 10 minutes, 12 minutes par question. Gérer son temps. et ça veut dire que tu n'as pas le temps de réfléchir ou de faire un brouillon pendant 10 minutes pour poser ta réponse. D'où le travail préparatoire, d'apprentissage, d'entraînement sur des annales, sur des exercices, des pochettes, etc. pour avoir intériorisé les raisonnements, être capable de voir dans une situation, oh oh, là je vois l'histoire qui vient d'arriver, ah, je vois la question, je sais où je suis dans le programme, je sais sur quoi je suis interrogée, je sais quelles règles je dois aller chercher. Ça, c'est super important. Donc, le temps. Et faire attention au temps qui passe. Donc, sa montre, elle est à côté. Il faut avoir une montre, pas son téléphone parce que c'est interdit. Une montre pour chronométrer et se dire, waouh, là, je suis à 10 minutes. Il faut que je check et je finisse et je bascule sur une autre question. Chaque fois qu'on dépasse ce temps sur une question, c'est une partie d'une autre question qu'on ne traitera pas. On ne va gagner certainement rien de plus et on va perdre des points qui sont attribués aux autres questions. Ça, c'est super important. Ensuite, on a le sujet, on doit checker. Donc, il y a plusieurs dossiers, les dossiers sont indépendants. Donc, on regarde la répartition des points. Normalement, les points sont répartis de manière équilibrée. Donc, chaque dossier vaut à peu près la même chose. OK, je commence par le dossier qui me parle. Alors avant, les dossiers étaient thématisés. Tu avais entreprise en difficulté, tu avais droit pénal. Donc, tu savais sur quoi aller. Là, maintenant, tu ne le sais plus puisque depuis deux ans... 2 ou 3 ans, on est interrogé sur des noms de société. Donc en fait, tu ne sais pas du tout sur quoi porte le dossier. Donc il faut rentrer dans le dossier. Tu check les questions, tu vois de quoi il est question. Et donc chaque question, il faut se poser la question, de quoi ça parle, qu'est-ce qu'on me demande ? C'est important. Juste les marquer rapidement en marge sur le sujet, hop, de quoi on parle. Et une fois que c'est fait, pour s'assurer de ne pas faire de hors-sujet, pour s'assurer qu'on ne va pas développer trop une réponse et empiéter sur la suivante, on check. Une fois qu'on a bien checké, allez c'est parti, on reprend les questions et on y répond. Et on y répond de manière précise. Ça ne sert à rien de développer, de délayer, d'en rajouter la juste réponse, juste ce qui est attendu. Voilà, on est en DSCG, on pourrait penser qu'on attend un niveau de réponse, des dizaines de lignes, mais pas du tout en fait. Ils veulent qu'on soit précis. Et pour être précis, il faut bien avoir compris la situation pratique, les acteurs, la situation, les relations qu'il y a entre les acteurs de la situation, trouver le problème, même si le problème juridique n'est pas valorisé, donc il n'y a pas de point qui est attribué, ni pour la formulation d'un problème de droit, ni pour le résumé des faits. Pour autant, C'est important de l'avoir fait pour ne pas faire de hors-sujet. Donc, la méthode, c'est poser un problème juridique en fonction de la question et au regard de la situation. Mais là aussi, il faut être efficace. Ce n'est pas la peine d'écrire dix lignes, de résumer des faits. Il y a zéro point dessus. On perd du temps. On surligne, on met des mots-clés, on se fait un petit schéma, chacun sa méthode. Mais voilà, on circonstancie et surtout, on est hyper efficace. On est en mode machine de guerre.

  • #1

    Très clair. Qu'est-ce que tu penses de ceux qui sont adeptes ? des sujets qui tombent le plus souvent aux examens et qui se concentrent à peu près là-dessus.

  • #0

    C'est chaud patate. Voilà ce que je pense, c'est chaud patate. Pourquoi c'est chaud patate ? Parce que ça, c'était vrai avant. Depuis, je dirais, 2019, au moment où justement les thèmes du programme ont disparu des noms de dossiers. Eh bien, en fait, ils nous ont interrogés davantage sur des parties qui n'étaient jamais tombées. Alors avant, il y avait toujours l'entreprise en difficulté, il y avait toujours du pénal et il y avait toujours du droit des contrats. Alors il y a toujours du droit des contrats, mais cette année, par exemple, on a été interrogé sur un contrat qui n'est jamais tombé à l'examen, mais jamais, il est tombé pour la première fois, contrat d'assurance. C'était jamais arrivé. Et toc ! Ok. Et on a eu, par exemple, l'année d'avant, un dossier intégral sur le numérique. C'était jamais arrivé. Et l'année d'avant, on a été interrogé pour la première fois sur les groupements d'intérêt économique. Ok. Et ça fait plusieurs années qu'on n'est plus du tout interrogé sur l'entreprise en difficulté. Moralité ? Chaud. Donc, on ne peut pas faire d'impasse. C'est interdit, les impasses. On travaille tout. de manière à être capable de répondre à minima à chaque question, pour ne pas justement tomber sur son impasse. Parce que le numérique, c'était six points. Ceux qui ont fait l'impasse sur les dix pages de cours consacrées au numérique ont perdu six points. Ce qui est un peu ballot. Ça fait un quart de... Oui, c'est ça, un tiers, même presque un tiers de la note. C'est énorme.

  • #1

    Très clair. Comme toi, tu es correctrice de cette UE. Qu'est-ce qui est très important pour toi quand tu vas prendre une copie, que tu es à la 45e ? Qu'est-ce qui va commencer à t'irriter à ce moment-là ?

  • #0

    Alors déjà, quand je me sens irritée, j'arrête de corriger parce que je sais que je ne vais pas être juste. Donc là, du coup, je vais prendre un café, je ferme l'ordinateur et j'arrête. Parce que c'est difficile, c'est vrai qu'on avait 80 copies à corriger. Parfois, on te demande d'en corriger plus parce qu'il manque de correcteur. Donc, parfois, t'en as 160. Et donc, il faut éviter d'être irrité. Mais c'est vrai qu'il faut que les candidats, et moi, c'est ce que je dis à mes étudiants, vous n'oubliez pas qu'en fait, on fait ça sur notre temps personnel, que la rémunération, c'est pas de fou, c'est pas avec ça qu'on va aller se faire un resto, c'est mort. Donc, il faut, comment dire, préserver le correcteur. Écrivez correctement. Écrivez lisiblement. Et si vous savez que vous écrivez mal, mais sautez des lignes. préservez-le, soyez clair, faites des énumérations, allez bien à la ligne. Essayez de faire attention à votre syntaxe, à votre orthographe aussi. Tu vois, travaillez la forme pour faciliter le travail de lecture du correcteur. Ça, c'est super important. C'est juste un petit peu de respect, parce qu'effectivement, quand on enchaîne les copies, c'est dire, mais je ne comprends, qu'est-ce qu'il a écrit ? Et je sais qu'il y a des correcteurs, je ne peux pas lire, je n'arrive pas à lire, c'est que c'est illisible. Ok.

  • #1

    poubelle quoi, entre guillemets.

  • #0

    Rien, mais c'est logique. On n'arrive pas à comprendre que dirait un client si on lui envoie un dossier, mais je ne comprends pas, c'est illisible. Ben, ils auront un contrat.

  • #1

    Là, il faut vraiment, je trouve que c'est très important ce que tu dis. Je pense qu'il faut vraiment, pour les candidats, se projeter sur l'expérience qu'ils vont faire vivre aussi, eux, demain, à leurs clients. Soit ils bosseront en cabinet et donc ils auront des clients à servir. Soit ils bosseront en entreprise et ils auront aussi des clients à servir. Ça peut être la direction générale, ça peut être la direction du marketing. Bref, à un moment donné, il faut respecter ceux. Avec qui on travaille, il faut qu'on leur apporte un travail de qualité. Et en fait, en réalité, les autres, ils ne doivent pas faire le job à notre place. C'est nous, on doit leur faciliter la vie. Donc ça, c'est très important, ce que tu dis. Et aussi, ça peut être pénalisant, le fait que tu dis peut-être que l'il n'a pas réussi à lire. Donc, il t'a nexté ta page et zéro.

  • #0

    Exactement. Si on n'arrive pas à lire, voire même parfois, on sait peut-être qu'on a déchiffré. Et en fait, on a mal déchiffré. Mais en même temps, ce n'est pas le travail du correcteur que de déchiffrer. Le candidat doit apporter du soin à ses copies. Et c'est vrai, quand il écrit... que quand il donne des résultats calculatoires, on doit comprendre avec l'enchaînement la logique et on doit voir les opérations qui permettent d'aboutir à un résultat. S'il y a juste un résultat, c'est tout ? Ben non, il va manquer des points, forcément. Donc il faut qu'il fasse attention à la présentation. Et alors je pense que comme on écrit de moins en moins... et que là, c'est le moment où il va leur écrire et écrire vite, je pense que beaucoup de candidats ont perdu cette habitude d'écrire et que quand il faut écrire beaucoup, ils ont du mal à écrire. Et ils écrivent mal. Alors, c'est à la fois de leur faute et pas de leur faute, parce qu'on est dans un monde où, effectivement, on écrit de moins en moins, ou presque même parfois pas du tout.

  • #1

    Très clair. OK, donc il y a déjà cette partie présentation. Donc, le risque pour les étudiants, ou en tout cas les candidats qui nous écoutent, c'est qu'on ne soit pas valorisé sur les points, enfin sur... On ne va pas valoriser notre réponse, quand bien même on aurait quelque chose de juste, si on n'arrive pas à le comprendre, on peut être pénalisé pour ce sujet. Donc quand on dit faites gaffe à la copie, ce n'est pas pour embêter, pensez d'abord à vous, parce que vous allez être pénalisé si vous ne réussissez pas. Quels sont un peu les autres éléments sur lesquels toi tu es vigilante ?

  • #0

    On doit respecter le syllogisme, c'est-à-dire qu'on attend toujours dans la réponse la partie du principe, des règles applicables, de la règle de droit, et ensuite... de l'application à l'espèce. Donc ça, c'est la structure classique, mais qu'ils ont appris en DCG à respecter. on est toujours sur ça. Et autant en DCG, parfois on dit que la méthode du cas pratique n'est pas attendue, autant en DSCG, dans tous les corrigés, on va retrouver cette méthode de la résolution du cas pratique avec le rappel de la règle et ensuite la confrontation à la situation, donc l'application à l'espèce. Ça, il faut absolument toujours répondre comme ça. Rappel de la règle, application à l'espèce.

  • #1

    Très clair. Est-ce qu'il y a d'autres éléments sur lesquels tu pourrais donner des conseils, justement, pour ceux qui vont... écrire ?

  • #0

    Qu'est-ce que je pourrais leur dire ? Je pourrais leur dire de faire des fiches. Je pense qu'effectivement, le fait de faire des fiches, mais ça demande du temps et de la rigueur, ça permet d'abord de mémoriser et de pouvoir checker régulièrement ses connaissances, de réviser ses fiches de manière régulière, de les lire tout le temps, de s'entraîner et de se dire Ah mince, dans ce cas-là, tiens, j'ai oublié ça sur ma fiche. Et de compléter ses fiches, de faire vivre ses fiches au fur et à mesure de son apprentissage. Et de penser à revenir sur ses fiches tout le temps, régulièrement. Ça, je pense que c'est super important. Mais, beaucoup de candidats n'ont pas le temps. Et c'est vrai que moi, tu vois, par exemple, et je ne suis pas seule, avec ma collègue Valérie aussi, on fait ça, on leur fournit des fiches. On a fait le boulot à leur place parce qu'effectivement, on s'aperçoit que c'est important de les soutenir. Mais ça, c'est vrai pour des candidats qui sont scolarisés. Quand tu n'es pas scolarisé, tu n'as pas de prof qui te propose des fiches, mais tu as des éditeurs qui te proposent des fiches.

  • #1

    Très clair. Si je fais un petit résumé de tout ce qu'on s'est dit. Donc, numéro un, c'est bien d'avoir les bonnes bases pour le DCG. OK, comme ça, ça nous facilite pour réussir cette UE. Attention, c'est une UE avec un coefficient différent. Donc, si on y arrive, on est bonifié, entre guillemets. Et si on n'y arrive pas, on est pénalisé. Deuxième élément, il faut vraiment garder cette structure où on est régulier, on travaille un peu mais tout le temps, parce que c'est avec cette répétition et cette rigueur résilience qu'on va pouvoir y arriver. Autre élément, il faut prendre soin de soi. Ça, c'est ce que tu dis. Donc, prendre soin de soi, ça va nous aider à garder la motivation, mais aussi à pouvoir créer une boucle vertueuse de la réussite.

  • #0

    La réussite,

  • #1

    Génial. Ensuite, sur la partie copie et jour de l'examen, on est vigilant sur le timing, on ne perd pas de temps, on ne ramène pas notre science. La science, ça ne sert à rien, on n'est pas inventif. Il faut juste répondre bien à la question comme tu l'as dit. Bien veiller à respecter le correcteur dans l'expérience qu'on va lui apporter. Une copie claire, lisible. et juste et respecter ce fameux syllogisme qui va nous aider justement à respecter ce que le rapport du jury nous donne et puis ce que j'ai aussi oublié de mentionner, c'est qu'on connait aussi la règle du jeu pour valider cette matière. Très clair, Céline. On va clôturer cet épisode avec deux, trois tips différentes parce que quand même, cette UE peut quand même, malgré tout ce qu'on se dit, peut-être faire peur ou alors il y a des gens qui, pour eux, le droit, ils sont un peu allergiques. Le DSG, c'est quand même un diplôme où on peut être un peu inventif, un peu stratège. Exactement. Qu'est-ce qu'on pourrait faire, justement, pour un peu pallier notre défaillance, qu'on pourrait avoir cette UE de droit ? Et aussi, je parle de la compta ou de la finance, qui sont quand même... La finance, c'est difficile. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place comme stratégie, justement ? pour ceux qui sont en DSCG, et puis pour ceux qui ont peut-être des dispenses sur les autres UE ? Est-ce qu'ils auraient intérêt de le mettre à la poubelle et quand même passer les preuves ?

  • #0

    Alors, oui. Je pense qu'il y a trois UE qu'on voit très nettement dans le rapport de jury qui ressortent par leur taux de réussite. MSI, UE5, Anglais, UE6 et Mémoire, UE7. C'est des UE qui sont ultra rentables. Alors, la plus rentable, je pense, c'est l'Anglais. Et tous ceux qui ont une dispense en anglais, mauvaise pioche de la jouer. Ne l'utilisez pas pour l'instant. Passez l'épreuve d'anglais, donc l'UE6 de DSCG. et maximiser votre note. Si jamais ça ne marche pas, vous ferez jouer votre dispense au tour suivant. Mais c'est une UE extrêmement accessible. Le niveau est un niveau bac qui est attendu, les thèmes sont annoncés, on se prépare, comme d'habitude, et normalement, on valide et on valide bien. Le taux est élevé, en attestent les rapports de jury. Ensuite... On a l'UE5 MSI. Même chose, on peut avoir une dispense. Même chose, même conseil, on ne la joue pas pour autant. On la passe. Normalement, elle est aussi accessible en atteste le taux de réussite. On n'a peut-être pas fait beaucoup de MSI. On achète un bouquin, on regarde les annales, on s'entraîne et on passe. Même chose, ça marche, ça fait des points d'avance. Ça ne marche pas, on fait jouer ensuite sa dispense. Et l'UE7. Pour tous ceux qui ont un master, normalement, ils ont tous fait un mémoire de recherche. Par exemple, les masters CCA. Ce travail a déjà été accompli. Plus ou moins, mais il a été accompli. Donc, transposez votre mémoire de master en DSCG. Apportez-le. Et apportez-y peut-être des modifications, mais passez cet UE avec votre mémoire. Alors, bien sûr, il faut s'assurer qu'on a un agrément. Dans certains masters CCA. les enseignants en charge agraient leurs étudiants qu'ils ont accompagnés sur leur mémoire de recherche au sein du master CCA et donc ils peuvent aller à l'examen et le préparer pour gagner des points. Ce qui réduit ensuite quand tu fais ça, ça réduit la pression et les injonctions de points qu'il va falloir avoir à la 1, à la 4 ou à la 2. Ça permet d'alléger la charge mentale qui va rester sur les yeux incontournables. La 1 et la 4. Donc vraiment ces trois yeux, moi j'invite tous les candidats à les investir à fond, vraiment à fond. Elles sont vraiment extrêmement rentables et elles valent vraiment le coup. Il y a des étudiants qui disent qu'ils ont validé le DSCG grâce à l'UE d'anglais, à l'UE6 et à l'UE7. Ce qui est incroyable de commencer son expertise comptable parce qu'on a fait un bon sujet de mémoire et qu'on est bon en anglais. Je trouve ça génial.

  • #1

    Trop ouf. D'ailleurs, je regardais un peu le marché de l'emploi sur cette partie-là. Et des comptables bilingues, il en manque aussi beaucoup. En tout cas, des professionnels du chiffre qui maîtrisent un peu la langue de Shakespeare. C'est important. Et donc, de se dire qu'on réussit ses yeux. et pas les autres, ce n'est pas grave. On a quand même des atouts qui sont utiles à la profession. On n'a pas besoin d'être excellent dans toutes les matières. Il faut aussi un peu, je pense, démystifier ça. Je ne dis pas qu'il ne faut pas être excellent, mais je dis qu'il y a une réalité de chacun, ou quand tu l'as dit à juste titre, si je suis parent, donc j'ai un boulot, avec des enfants à m'occuper, à un moment donné, je ne peux pas être parfait partout.

  • #0

    Il faut Exactement.

  • #1

    Donc soit j'abandonne ma famille au profit du DSCG, soit je joue l'équilibre. Ou soit j'abandonne le DSCG au profit de ma famille. Non.

  • #0

    Il faut déterminer les points forts. Et donc, moi, j'ai eu quelqu'un qui m'a demandé ce qu'elle devait faire. Et elle a décidé. Elle dit, oui, mais moi, en fait, il faut que je travaille la finance et la compta approfondie. Donc ça, c'est un DSCG pour valider. J'étais impérativement à aller travailler à fond. Comment je peux les réussir ? Et je lui ai dit, mais pourquoi ? Parce que ça me sert dans mon boulot. OK, mais qu'est-ce que vous voulez ? Vous voulez votre DSCG ? Est-ce que ce sont vraiment les yeux qui vont vous permettre de valider votre DSCG ? Pas forcément. Ce n'est pas forcément le bon deal. Et en fait, je comprends ce qu'elle faisait. Elle dit, moi, je vais faire de la compta, donc je vais passer le lieu de compta approfondi. Oui, mais ce n'est peut-être pas le lieu qui est le plus rentable à passer. Peut-être que vous avez plus de chances de valider avec une autre UE. Voilà. Donc du coup, effectivement, question de stratégie.

  • #1

    Carrément. Merci en tout cas, Céline, pour cet épisode. On arrive déjà à la fin. Est-ce que tu aurais, je ne sais pas, un espèce de petit message d'encouragement à apporter à tous ces étudiants de la filière expertise comptable, DCG, DSCG, ou un retour du terrain ? Une petite sagesse qu'on pourrait récolter de ta part et de ton expérience.

  • #0

    Moi, je dirais qu'ils ont tous, tous les étudiants de DCG, DSCG, ont fait le choix d'un parcours que j'appelle un parcours de noblesse. Je trouve qu'ils ont fait le choix d'un parcours difficile. Difficile parce qu'il y a beaucoup d'attendus. Il y a un niveau d'exigence qui est le résultat de ce qu'est l'expertise comptable. On ne peut pas être expert comptable et être négligent, ce n'est pas possible. Et donc, du coup, c'est un espèce de chemin de bravoure. Et donc, oui, vous êtes des braves. Et donc, le chemin est parfois difficile, mais comme vous êtes braves, vous réussirez. Et ne jamais perdre ça de vue.

  • #1

    Merci Céline.

  • #0

    Avec plaisir.

  • #1

    En tout cas, si tout le monde veut te retrouver, je mettrai ton profil LinkedIn en description de cet échange. Cette vidéo et ce podcast sont aussi disponibles en audio et en vidéo partout. Si vous l'avez kiffé, mes chers amis, likez, partagez autour de vous. Si vous voulez préparer le DCG, DSCG, direction la plateforme en ligne, les Geeks des Chiffres, naturellement. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao !

  • #0

    Ciao !

  • #2

    Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nouveau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes en cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine.

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