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Les Geeks des Chiffres

123 - L'offre irresistible à 3,5 millions d'€ : son cabinet comptable vs aucun autre (Kevin Sagnier - Eurofiscalis)

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1h17 |05/05/2024
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Description

Dans cet épisode Kevin Sagnier dévoile les secrets derrière la réussite d'un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la TVA et l’e-commerce.


Découvrez les stratégies et les défis de la croissance d'une entreprise moderne :


- Comment Kevin a utilisé son expérience pour bâtir un cabinet d'expertise comptable florissant, centré sur l'e-commerce.

- Les techniques spécifiques mises en place pour attirer et retenir une clientèle ciblée dans le secteur dynamique de l'e-commerce.

- L'importance et les méthodes de sélection des premiers collaborateurs pour assurer une fondation solide à l'entreprise.

- Les stratégies d'offre de services complémentaires qui répondent aux besoins spécifiques des e-commerçants.

- Les défis et solutions liés à l'utilisation des technologies et des ressources humaines pour scaler l'entreprise tout en maintenant une approche personnalisée.


🔗 Retrouvez Kevin Sagnier sur LinkedIn.
 

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Transcription

  • Speaker #0

    Faut faire les choses. Quand t'as une idée ou un truc, bon bah fais-le. N'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. T'as envie de faire quelque chose, t'es maître de ta vie, donc bah fais-le en fait. Rien qui t'empêche de pas le faire. Oser, faire les choses, même si ça marche pas, c'est pas grave, on s'en fout. La première chose à faire, c'est avoir une seule cible. Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne, ça c'est connu. Donc nous on s'est dit, au lieu de faire tout, on va faire que les e-commerceurs. Si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur, et sur un type d'entrepreneur, même si demain il y a l'IA, ou même s'il y a la facture électronique, ou même si Penny Lane va réussir à faire la compta en automatique, il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre, où tu auras une vraie solution, et sur lesquelles tu auras déjà anticipé. Et le recrutement, c'est la clé en fait. On ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. La seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot. S'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas. Si tu es un entrepreneur, on le fait à toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce qu'en fait j'en ai besoin pour prendre des décisions en fait tu es super content parce que ton boulot, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Sous-titrage Société Radio-Canada

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche. Très heureux aujourd'hui de vous accueillir pour une nouvelle masterclass avec un invité au profil particulier dans la filière de l'expertise comptable. Et vous allez le voir, j'accueille aujourd'hui Kevin Sagné. Salut Kevin, je suis très content de t'accueillir.

  • Speaker #0

    Salut Nicolas, merci pour m'inviter.

  • Speaker #1

    Bah écoute, très clair, super. On va parler aujourd'hui de ton histoire qui fait que toi, t'es pas diplômé d'expertise comptable, mais t'as quand même... un cabinet d'expertise comptable, donc comment as-tu fait ? Mais tu as aussi une approche du marché qui est assez intéressante, notamment sur la culture d'entreprise, sur l'offre qu'un cabinet d'expertise comptable peut apporter à ses clients, car dans l'industrie, on voit qu'il y en a beaucoup qui se plaignent que les clients ne veulent plus payer. Vous, vous avez réussi chez Eurofiscalis à un peu contrecarrer ça. Vous avez trois activités. La première, c'est de la représentation de TVA. Un autre, c'est une académie. Troisième activité, cabinet d'expertise comptable. Vous faites 3,5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Vous êtes une cinquantaine de personnes et on est voisins. Nous, on tourne aujourd'hui à côté de Nice et donc on est juste à côté.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci pour la présentation, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Alors, mon cher Kevin, raconte-moi un peu, déjà, les prémices de ton parcours. Comment ça se fait que toi, tu n'es pas expert comptable, mais que tu es associé dans un cabinet ? Raconte-nous un peu cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Alors déjà, effectivement, pour avoir un cabinet d'expert comptable, normalement, il faut être diplômé, il faut être expert comptable. Et c'est très rare d'être associé quand tu n'es pas diplômé. Et c'est possible. Il faut trouver quelqu'un qui a un diplôme. Donc moi, un de mes meilleurs amis était expert comptable et il est diplômé. Et il a déjà deux cabinets sur Nice. Et un jour, je lui ai proposé de s'associer avec moi pour ouvrir un autre cabinet sur Sofian Antipolis. Il a refusé pendant trois ans. Et au bout de trois ans, il m'a dit, bon, allez, on y va, on essaye. Alors,

  • Speaker #1

    comment tu as réussi justement à le convaincre ?

  • Speaker #0

    J'ai monté un cabinet fiscal. C'est de la représentation fiscale. En fait, c'est un peu particulier. Ce n'est pas très connu. En fait, on aide les sociétés françaises à déclarer la TVA à l'étranger. Pour une société française, quand ils font du commerce international, ce n'est pas toujours évident de comprendre les règles de TVA. Et notamment, parfois, ils ont des flux, ils ont des activités qui les obligent à avoir des numéros de TVA un peu partout en Europe et à déclarer cette TVA à l'étranger. Et donc, il y a des cabinets spécialisés là-dedans. Et donc, moi, j'ai monté un cabinet là-dessus. Ça a très bien fonctionné. Je suis parti avec zéro client, zéro chef d'affaires, simplement un ordinateur. Il y a un bon site internet, et au fur et à mesure des années, du coup, ça s'est bien développé. Et au bout de trois ans, quand je commençais à faire un bon chiffre d'affaires, du coup, mon pote, il m'a dit, Bon, en fait, je crois à ton idée, ça peut être une bonne idée de monter un cabinet ensemble, on va essayer d'en faire un. Donc, ça s'est fait comme ça. Il faut savoir que, voilà, pour que le cabinet fonctionne, il faut qu'on ait à 50-50 au niveau départ. Et lui, il a 70% des droits de vote pour que le cabinet puisse être enregistré, du coup, à l'ordre. Donc, ça s'est fait comme ça. Pour n'importe qui qui n'a pas de diplôme, sachez que c'est possible d'avoir un cabinet d'expertise quant à vous. Il faut simplement trouver la bonne personne avec qui s'associer.

  • Speaker #1

    Toi, quand même, ce produit que tu offres et ce service que tu offres à tes clients, franchement, c'est quand même spécifique. C'est vraiment une niche. D'où est-ce que ça sort, ce truc ? Comment tu es arrivé à là ?

  • Speaker #0

    En fait, donc... Je suis arrivé là parce que j'ai travaillé à l'époque dans un cabinet qui était spécialisé dans ce domaine, qui est basé à Sofian Tipolis. J'ai bossé pendant trois ans là-dedans, où en fait ils sont sur une niche, c'est une niche où ce sont des cabinets qui font de la représentation fiscale, on appelle ça, et qui proposent ce service d'accompagner une entreprise dans les règles de TVA et faire en sorte qu'ils soient conformes aux règles de TVA à l'international. Parce qu'en fait, un expert comptable, un cabinet d'expertise comptable n'a pas cette expertise-là. Et donc, il y a des cabinets ou des avocats qui se sont spécialisés. Je sais que d'ailleurs, tu as aussi interviewé deux avocats spécialisés. Exactement. Donc, c'est une niche. Mais c'est une grande niche parce que beaucoup, beaucoup de sociétés font appel quand même à des cabinets de ce genre. Puisque assez rapidement, quand tu ne restes pas sur ton marché franco-français, dès que tu t'exportes... tu peux commencer à rencontrer ce type de problématiques. Donc, assez rapidement, en fait, tu t'orientes vers des cabinets spécialisés. Donc, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, Kevin, c'est que toi, en fait, à la base, tu as fait une licence éco-gestion.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi à acquérir cette compétence-là ? Parce que j'ai bien compris que tu as bossé dans le cabinet et ça, ça t'a impulsé pour que tu puisses, toi, créer le tien par la suite. Mais quand même, on touche à des règles où il ne faut pas rigoler.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Alors en fait, effectivement, j'ai fait une licence de gestion. Après ça, je suis parti avec mon sac à douche, j'ai fait le tour du monde avec ma chérie. Et quand je suis rentré en France, après, je cherchais du boulot et j'ai trouvé du coup ce cabinet qui cherchait un comptable, un comptable d'entreprise. Donc j'ai postulé. Et à l'entretien, ils m'ont dit non, on ne te prend pas comme comptable, on va te prendre comme commercial.

  • Speaker #1

    Pourquoi en fait ? Ça m'intéresserait de savoir pour quelles raisons ils ont switché. Ils t'ont pris en entretien, j'imagine. pour faire un job et en fait à la fin ils t'en proposent un autre. Qu'est-ce qui a fait qu'ils t'ont proposé ça ?

  • Speaker #0

    Alors je pense le fait que j'ai fait un tour du monde en sac à dos, ça ça leur a plu. Après bon je me suis bien parlé et tout ça donc ils se sont dit pourquoi pas et ils cherchaient du coup et ça faisait un moment qu'ils cherchaient un commercial et en plus j'étais vraiment pas cher parce qu'ils m'ont pris au SMIC donc je pense que ça leur allait très bien. Donc ça s'est fait comme ça et bon j'ai pas de boulot donc je me suis dit allez pourquoi pas je vais bosser là-bas. Et donc ils m'ont présenté ce qu'était la représentation fiscale et donc je devais faire du porte-à-porte, du phoning, je devais aller rencontrer des entreprises pour voir s'ils avaient des problèmes avec le TVA et pour pouvoir vendre ce service. Donc au bout d'un an, je n'ai pas signé un seul client. Donc je leur ai dit soit on arrête, soit il faut faire autre chose. Et je leur ai dit moi je suis très bon pour créer des sites web. Parce que quand j'étais jeune, c'était ma passion de monter des sites web, j'ai appris plein de langages informatiques. Et je leur ai dit votre site il est pourri, il ne rapporte pas de lead, moi je vais créer un site, je vais créer du contenu et vous allez voir il y a des gens qui vont nous appeler. Donc ils m'ont dit bon bah ok de toute façon il ne signe rien donc on va le mettre là, on verra bien. Et au bout de 6 mois effectivement le site a cartonné, on avait pas mal de prospects qui nous appelaient pour vendre du coup de la représentation fiscale. et donc c'est comme ça que je me suis formé donc en étant commercial parce qu'il fallait un peu connaître le métier pour pouvoir le vendre et après surtout quand j'ai créé du contenu il y avait énormément de formation de ma part pour pouvoir créer du contenu sur le sujet et au bout de 3 ans j'ai quitté la boîte et après quand j'ai monté mon cabinet j'ai continué à me former et j'ai pas l'impression de travailler c'est un métier passion la TVA donc oui il y a des gens qui sont passionnés par la TVA c'est trop stylé attends et je pense que d'ailleurs Thomas et Grégoire je pense qu'ils ont dû dire la même chose parce que les gens qui travaillent dans la TVA et qui font que ça je pense que c'est des gens passionnés et donc ouais je suis tombé dedans et je luttais tout sur la TVA c'était vraiment un domaine qui m'attire quoi alors justement pour faire une masterclass parce que c'est un peu le

  • Speaker #1

    l'identité de ce podcast, les Geeks des Chiffres, c'est toujours que les auditeurs, quand ils l'écoutent, ils puissent aussi en retirer une forme d'apprentissage. C'est quoi les grands éléments ou les grands sujets qui font qu'on doit faire appel à un représentant fiscal et quelles sont les choses sur lesquelles une entreprise doit faire attention lorsqu'elle fait de la TVA ou qu'elle a des relations, pas forcément dans le territoire franco-français, mais aussi à l'échelle européenne ou peut-être internationale ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Je peux donner quelques exemples, au moins, ça sera concret. On va travailler par exemple avec la marque Balmain. Je ne sais pas si tu connais la marque Balmain. Ils fabriquent des produits en Italie par exemple. Et ils revendent ces produits en Italie. Et donc quand tu produis en Italie et que tu vends en Italie, du coup ça devient une vente domestique qui est soumise à TVA. et du coup ils te font un numéro de TVA italien et il faut déclarer la TVA en Italie donc tes opérations en Italie et donc pour ça soit tu fais appel à ton expert comptable mais bon généralement il ne connait pas bien comment ça marche l'Italie, soit tu passes par un cabinet qui est spécialisé et donc en fait assez rapidement quand tu fais du commerce international tu as besoin en fait d'un gars qui connait les règles de TVA à l'international ou qui sait comment ça se passe dans certains pays parce que tu n'as pas en fait la connaissance soit en interne soit ton expert comptable ne l'a pas Et donc tu vas faire appel à des cabinets spécialisés. Je vais te prendre une anecdote, par exemple on travaille avec la société Ping, je sais pas si tu fais du golf, c'est une grosse marque de golf, ils vendent des équipementiers de golf. C'est une société UK, ils ont une filiale en France. La marchandise, tout est fabriqué au UK. Ils importent en France pour pouvoir répartir tout en Europe. Ils travaillaient avec un cabinet qui s'appelle RSM. C'est un très gros cabinet. Ils payaient à peu près 1 million d'euros de TVA par mois sur les importations. il y a un jour à l'occasion je discute avec le DAF de Ping et il me raconte son histoire et je lui dis non mais tu sais qu'en France on peut mettre en place un système pour pas payer la TVA à l'importation ça te permettrait de gagner en trésorerie donc il m'a dit non je crois pas ça existe je lui dis si ça existe par contre RSM et RSM il me dit non nous on ne fait pas je lui dis bon bah moi je te fais ton dossier tu vas voir ça marche donc en fait maintenant c'est généralisé mais avant à l'époque c'était pas généralisé la TVA à l'importation donc il fallait remplir un dossier auprès des douanes et ça te permettait du coup quand tu importais la marchandise de pas payer la TVA à l'importation, tu pouvais l'auto liquider sur ta CA3. Et du coup du jour au lendemain, le mec n'avait plus besoin de payer 1 million d'euros de TVA par mois à la douane. Après, il ne la perdait pas parce qu'il l'a récupérée par la suite. Mais bon, en trésorerie, c'était quand même énorme. Carrément, carrément. Donc, c'est des petits trucs comme ça qui font que des fois, passer par quelqu'un qui connaît la TVA en fonction du pays permet de faire en sorte déjà de soit des fois pas la payer la TVA ou soit bien la récupérer ou faire en sorte que tes factures soient conformes et que quand tu as un contrôle fiscal, tu ne te fasses pas redresser. Donc non, c'est un métier assez intéressant.

  • Speaker #1

    C'est quoi les profils que vous recherchez pour ce type d'activité ? Où est-ce que vous allez les trouver ? Est-ce que c'est des comptables ? Est-ce que c'est des juristes ? Est-ce que c'est des gens comme toi où il faut les mettre dans le moule et leur faire comprendre comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    C'est souvent des comptables. C'est des comptables, on connaît déjà le monde des chiffres et après on les forme sur la partie TVA. D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai créé un organisme de formation qui est Certificat IOPI où on propose des formations liées à la TVA, donc à un domaine d'expertise. pour accompagner les experts comptables, les collaborateurs comptables, et également nos collaborateurs quand on les recrutait. C'était de base, c'était pour ça qu'on l'avait créé. Donc on propose ces formations, parce qu'effectivement, un collaborateur comptable, quand tu lui parles de représentation fiscale ou de TVA à l'international, il a vu ça un peu des fois dans le DSG ou le DSG, mais c'était des petits modules.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être aussi concret que de le voir sur le terrain. Et puis franchement, les situations sont aussi vastes que possible, en réalité. Donc c'est clair qu'il faut avoir quand même une approche, une expérience. Dans le cadre des études, ce n'est pas suffisant en fait.

  • Speaker #0

    Ça t'ouvre une porte, après ça t'intéresse un peu plus, c'est à rentrer dans ce monde-là. Mais effectivement, si tu n'as pas les deux pieds dans le monde de la TVA, tu ne peux même pas imaginer que ça existe en fait. Toi, tu as l'impression que la TVA, c'est facile, tu remplis ta CA3, on n'en parle plus. Quand tu fais de l'export, c'est hors-taxe. Pour toi, il n'y a pas de problème. Et après, quand tu rentres vraiment dans le sujet, tu te rends compte que c'est tout un monde.

  • Speaker #1

    Très clair. C'est quoi ton rapport avec les avocats spécialistes ? Si on mentionne Grégoire et Thomas qui sont passés sur le podcast, vous pouvez regarder l'épisode en description de cette vidéo. Quelle est la différence entre toi et eux ?

  • Speaker #0

    Nous, on est des praticiens de la TVA. C'est-à-dire qu'on fait les déclarations de TVA, on va y matriculer les sociétés à la TVA à l'étranger. Donc, on est vraiment des praticiens. Les avocats, ils vont plutôt faire des audits, ils vont faire du consulting, ils vont faire des cartographies de flux pour définir les règles de TVA. Donc, on va le faire également. Et souvent, des fois, quand on n'a pas les réponses, on va s'appuyer sur des avocats fiscalisés spécialisés ou des fois, les avocats également s'appuient sur nous. notamment parce qu'on a le retour de la vraie vie parce que des fois entre ce qui est écrit dans les livres et la vraie vie c'est pas la même chose donc on travaille souvent en partenariat mais voilà souvent les avocats ils ont plutôt cette partie où ils vont plutôt faire du consulting et nous on sera vraiment le cabinet qui va mettre les mains dans le cambouis en faisant les déclarations de TV à l'étranger ce

  • Speaker #1

    qui est marrant c'est que tu vois là c'est un nouveau business que je découvre un peu avec toi tu m'avais dit que, enfin tout à l'heure, juste avant tu me disais que tu avais été recruté comme commercial et il fallait que tu ailles chasser des clients. Mais tu leur dis quoi en fait ? Tu leur dis... Je veux dire, écoutez, vous avez peut-être une galère de TVA, comment tu vas sourcer tes clients ? Comment tu appelles eux et pas d'autres ? C'est quoi un peu la logique sous-jacente derrière tout ça ? Parce que je n'aurais pas pensé que tu peux aller chasser comme ça spécifiquement sur des sujets de TVA.

  • Speaker #0

    C'est impossible. c'est pour ça que je n'ai pas signé un seul client. Non, moi, ma stratégie quand j'ai créé le cabinet, c'est faire... J'ai choisi un canal d'acquisition, c'est le site Internet. J'ai fait du référencement Google. j'ai passé mes jours et mes nuits à créer du contenu sur mon site internet pour être bien référencé sur Google et donc forcément n'importe qui qui pose une question à Google sur la TVA va être de forte chance qu'il tombe sur le site d'Eurofiscalis donc pour te donner une idée aujourd'hui on a 150 000 visiteurs par mois sur le site internet ah ouais donc 150 000 ça commence à faire trop ouf attends mais c'est trop bien

  • Speaker #1

    Moi je suis là, je suis sur le site internet je suis en train de regarder, même c'est Kali franchement l'expérience utilisateur du contenu elle est cool

  • Speaker #0

    Maintenant j'ai une personne dédiée, c'est mon grand frère d'ailleurs je travaille en famille, j'ai embauché mon grand frère qui s'occupe du site internet pour te donner une idée aussi, moi quand j'ai monté le site au début j'étais tout seul donc je faisais un peu tout et probablement ça me prenait trop de temps le site internet en plus c'était... super important parce que c'était vraiment ça qui nous permettait de grandir. Donc moi, j'ai arrêté de travailler dessus. On faisait à peu près 6 000 visiteurs par mois. Et après, j'ai embauché mon frère et lui, il est monté du coup à 150 000. Donc ça vaut le coup d'embaucher un webmaster qui connaît le référencement parce que ça fait exploser les sites internet.

  • Speaker #1

    Incroyable, dis donc. et ça prend combien de temps pour faire du contenu comme ça ? Là je me pose la question avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, si je le dis bien, parce que toujours je suis en train de la célébrer, mais normalement c'est ça. Est-ce que vous utilisez justement pour faire de la production ? Comment vous travaillez avec cet outil ? Et comment vous continuez à produire ?

  • Speaker #0

    Ouais alors donc, GGPT ça arrivait il y a un an. Donc avant ça, on faisait tout à la main. Voilà, c'était vraiment ça sortait de notre cerveau et on faisait, on passait des heures et des heures à créer du contenu. Et on avait pris aussi, on a pris aussi des freelances pour nous aider à rédiger. Parce qu'effectivement ça prend beaucoup de temps, notamment quand tu veux faire quelque chose de quali. On faisait des guides TVA sur des pays et donc il faut se renseigner sur les pays, il fallait les règles, il fallait tout compiler, il fallait tout vérifier. Donc ça prend quand même beaucoup de temps. Et donc maintenant effectivement on essaie d'utiliser JTPT, notamment pour rédiger des articles de blog. Mais par contre ça ne fait pas le job, tu ne peux pas dire écris-moi un article sur tel sujet et il te sert effectivement 8 pages. Mais bon ça ne fait pas le job. Ça nous aide surtout... des fois, à structurer nos idées. On lui donne pas mal d'informations. Il lui apprime à un peu le structurer. Mais voilà, c'est plus un assistant pour aller un peu plus vite, mais on ne s'en sert pas encore à 100% pour faire un site en automatique avec la création de contenu automatique. Très clair.

  • Speaker #1

    Et justement, comme ça prend beaucoup de temps et que ça vous a pris pas mal d'énergie, comment vous avez fait pour justement unborder un peu des freelances pour qu'ils puissent vous aider à créer du contenu sur ces sujets qui sont assez spécifiques ? Vous les avez formés à la rédaction pour leur donner une espèce de trame pour qu'ils puissent y arriver, quand bien même ils n'ont pas forcément la compétence, parce que c'est des compétences rares en fait, de trouver à la fois quelqu'un qui sache écrire, mais qui sache écrire. en apportant une valeur pédagogique sur un sujet qui est franchement pas les plus simples.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, on choisit le contenu. Il y a des contenus, en fait, il y a tout sur Internet déjà. Il y a tout. Par exemple, tu vois les règles de TVA, tu prends le Francis Lefebvre, c'est marqué dedans. Nous, simplement, notre but, c'est de simplifier le propos ou de le rendre éligible pour tout le monde et compréhensible en mettant des exemples, en faisant des schémas, etc. Donc, en soi, le contenu, tu l'as déjà. C'est simplement le travail de le rendre accessible. donc des fois t'as du contenu qui est déjà très simple et simplement il faut le mettre sur ton site internet parce qu'en fait t'as pas envie que l'information soit sur le site de l'administration ou le site d'un concurrent t'as envie de l'avoir également sur le tien donc là un freelance assez rapidement il peut faire la même chose puisqu'il a déjà les informations et donc c'est plutôt ce travail là avec les freelances où on choisissait du contenu ils avaient déjà des références sur lesquelles s'appuyer pour créer du contenu et après nous bien sûr on vérifiait et par contre toute la partie technicité c'est en le faisant en interne et c'est d'ailleurs aussi Quand on a créé l'organisme de formation, j'ai embauché une fiscaliste, qui s'appelle Marie Bertrand, qui a créé tous les programmes pédagogiques des formations, qui a créé énormément de contenus, et du coup, toutes ces formations, on les a aussi traduites sur le site internet, donc ça nous a aussi beaucoup donné de contenus à ajouter sur le site.

  • Speaker #1

    Super clair. D'ailleurs, c'est franchement une masterclass pour même des cabinets d'expertise comptable, du coup, qui voudraient se lancer dans la stratégie de contenu. Je pense à l'expert-comptable.com qui ont aussi beaucoup travaillé, je pense qu'ils sont assez précurseurs aussi là-dedans, dans le monde de l'expertise comptable. je pense à d'autres personnes aussi je pense que je pense que c'est Jérémy Ranchy que j'avais accueilli ici sur le podcast L'Église des chiffres un cabinet qui s'appelle Cardinal et du coup lui aussi il avait bossé à l'époque chez l'expert comptable.com où il rédigeait beaucoup de contenu et ça lui rapportait du trafic sur son site l'expert comptable.com ils font à peu près un million de visiteurs par mois donc

  • Speaker #0

    c'est énorme c'est vraiment un autre niveau ils ont énormément d'acteurs et aussi toutes les personnes qui travaillent chez l'expert comptable.com ils doivent créer du contenu Donc même si t'es collab, tu dois prendre une partie de ton temps pour rédiger du contenu sur un sujet que tu choisis. Donc du coup, ils ont énormément de rédacteurs et c'est pour ça qu'ils peuvent créer beaucoup, beaucoup de pages sur Google. Nous, on s'en aspire parfois. Alors, c'est vrai qu'au départ, on ne le faisait pas parce qu'on était vraiment focus sur la TVA. Maintenant, on a traité, je pense, 90% des sujets TVA. C'est bon. Voilà. Et donc maintenant, on commence à faire un peu sur l'expertise comptable. Et donc, on s'appuie beaucoup sur l'expert comptable.com parce qu'effectivement, c'est un site référence. Leur contenu, c'est très bien fait.

  • Speaker #1

    c'est très pédagogue non c'est un très bon site yes j'aime beaucoup en plus j'aime beaucoup leur équipe donc ils sont ils sont top très clair merci Kevin pour cette partie là comment as-tu fait alors j'ai une partie de la réponse en fait dans ma question comment as-tu fait pour convaincre ton ami et ton pote de pouvoir t'associer avec toi ? Au début, tu as dit non, tu l'as travaillé au corps et il a dit bon, ok. Du coup, ça a été quoi un peu le pitch et le discours pour qu'ils disent on va y aller ensemble et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Toi, tu as fait des preuves sur un sujet que généralement les experts comptables, certains maîtrisent, peut-être d'autres moins. Comment ça s'est passé cette rencontre et quelle a été la vision que vous avez portée tous les deux à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle Denis Salomon, d'ailleurs je le salue. Donc lui, il a deux cabinets sur Nice, sur les commerces de proximité, cabine de proximité, cabine classique traditionnelle, qui marche très bien. Donc il n'y avait aucun intérêt pour lui de créer un troisième cabinet dans la même ligne de ce qu'il faisait déjà. Moi, je lui ai dit, voilà, la TVA, ça marche très bien. Ça marche très bien parce qu'on est dans une niche et donc n'importe qui qui a une problématique sur la TVA, il va regarder sur Google et il va tomber sur nous parce qu'on a créé du contenu et du coup, forcément, il va nous appeler. je lui ai dit on devrait faire pareil pour l'expertise comptable il m'a dit non ça ne marchera pas ça ne marche pas comme ça dans l'expertise comptable c'est que sur recommandation etc je lui ai dit je pense que si on se met sur une niche on devrait sortir du lot et je pense qu'il y a quelque chose à faire Je lui ai dit, nous sur la TVA, on a beaucoup de problématiques pour les e-commerçants. Les e-commerçants, très rapidement, ils vendent à l'international, parce que l'e-commerce, tu peux vendre partout dans le monde. Et il y a très rapidement des problématiques sur la TVA. Et ils me font des retours, comme quoi ils veulent qu'on fasse leur comptabilité, parce que leur expert comptable ne connaisse pas ce monde-là. Nous, on ne peut pas faire leur comptabilité parce qu'on n'est pas expert comptable. Mais franchement, on a beaucoup de demandes. Je pense qu'il y a un marché. Donc la première fois il m'a dit non, la deuxième fois il m'a dit non, et au moment où je lui ai dit regarde les chiffres, je pense que ça vaut le coup de tenter le coup. Il m'a dit ok on monte le cabinet, tu crées ton site web, on verra bien s'il y a des gens qui nous appellent. Lui il m'a dit moi j'ai un site internet, il n'y a jamais personne qui m'appelle, je ne vois pas pourquoi le tien il y a des gens qui t'appelleront. Je lui ai dit bon ok pourquoi pas on va essayer. Donc on utilise notre site internet où on crée la page expertise comptable et on crée du contenu sur l'e-commerce, le commerce international, les problématiques que peuvent rencontrer les sociétés qui s'exportent. Et donc au bout de quelques mois, on a des personnes qui nous appellent pour tenir leur comptabilité. Et au début, on utilise les collaborateurs de son cabinet sur Nice et après on embauche un premier collaborateur, puis un deuxième, puis un troisième, etc. Donc ça s'est fait un peu comme ça. Aujourd'hui, le site internet nous génère entre 10 et 20 demandes de prospects par semaine. Donc c'est un gros volume, on a une grande croissance. Alors par contre, on a quand même pas mal de déchets parce qu'on est super pointu sur les sociétés qu'on accueille. On va prendre que des sociétés qui font de l'e-commerce ou du commerce international. Parce que des fois, on a des boîtes qui nous contactent qui font autre chose, mais ça, à chaque fois, on dit non. On est hyper focus parce qu'on pense que c'est ce qui nous permet de grandir et de processer notre cabinet pour poursuivre la croissance et pour apporter du vrai conseil. Parce qu'on a une vraie valeur ajoutée, je pense, là-dedans. Tu vois le boulanger qui nous appelle pour faire sa compta, alors oui on pourrait faire sa compta, mais je pense qu'on n'a aucune valeur ajoutée par rapport à notre cabinet. Alors qu'un e-commerceur qui a monté une boutique Amazon, qui vend sur son site, là on a une vraie valeur ajoutée.

  • Speaker #1

    Très clair. Pour connaître un peu le marketing, franchement, je trouve que c'est vraiment bien fait.

  • Speaker #0

    Oui, absolument.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est super malin. Et je trouve aussi que ce qui est bien, c'est de créer un peu cette corporate stratégie où tu as plusieurs verticales dans ton business qui se nourrissent aussi un peu les unes des autres. Donc en fait, le cabinet d'expertise comptable, c'était un peu la suite logique de cette activité que tu avais créée.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. En fait, encore une fois, on avait beaucoup de sociétés, beaucoup de nos clients qui nous demandaient de faire la compta. Et donc oui, la suite logique pour se développer, c'était de créer un cabinet d'expertise comptable pour que les sociétés aient un seul interlocuteur pour gérer l'ensemble des obligations fiscales et déclaratives en France et à l'international. Donc ça s'est fait assez naturellement. Il fallait juste trouver la bonne personne et je suis content que du coup, Denis m'ait fait confiance parce qu'aujourd'hui, c'est une belle boîte. Et sans ça, je pense que tu vois là aussi quand tu es expert comptable, quand un expert comptable enregistre à l'ordre, ça donne tout de suite une certaine assise sur... Voilà, ça donne une bonne image de marque. Bien sûr. Pareil aussi pour l'organisme de formation. Quand tu es certifié CAYOPI, là aussi, ça montre que tu es sérieux, que tu... Donc voilà, tout ça fait qu'on a une bonne image et on essaie de la travailler. Et c'est pour ça que ça marche, je pense.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, tu le convainques. C'est quoi un peu, c'est quoi les actions que vous mettez en place pour recruter vos premiers collabs ? Au début, c'est Denis qui mettait à disposition ses collaborateurs. Comment ça s'est fait un peu la gestion de la croissance ? J'imagine qu'il y avait aussi une forme de, comme tu sélectionnes tes clients, aussi ceux qui rentrent très bien dans ton scope, pour ceux par exemple de l'e-commerce. C'est quoi un peu le process pour les transformer en clients ? C'est quoi le process de vente ? Comment ça marche tout ça ? Parce que je n'imagine pas que c'est en mode salut, check. Non, j'imagine qu'il y a un truc carré derrière.

  • Speaker #0

    Donc on a beaucoup travaillé nos offres. Alors peut-être pas au départ, parce qu'au départ, encore plus pour moi, c'était encore une fois l'expertise comptable, je ne connais pas, c'est un milieu très à part. Là aussi, pour changer d'expert comptable, la prise de décision, je me suis rendu compte qu'elle était assez longue aussi. En plus, les gens sont attachés à leur expert comptable, alors que dans la TVA, c'était moins ça. Donc là aussi, il y avait pas mal d'apprentissage. Et donc maintenant, aujourd'hui, effectivement, on a beaucoup travaillé sur l'offre. On a lu en fait un bouquin, c'est le bouquin d'Alex Ormoisy, donc ça s'appelle l'offre à 100 millions et j'invite tous les experts comptables à le lire. Je pense que ça ferait beaucoup de bien à la profession. Et donc dans ce bouquin, il parle business et il parle comment faire une offre. Entre la valeur perçue, la valeur que tu donnes, ton persona. donc il y a plein plein de choses et donc on a repris point par point ce qu'il dit dans le bouquin et on a essayé de l'appliquer dans le domaine de l'expertise comptable et donc notamment par exemple la première chose à faire c'est d'avoir une seule cible quand tu parles à tout le monde tu parles à personne ça c'est connu, donc nous on s'est dit au lieu de faire tout on va faire que les e-commerçants après quand tu regardes les e-commerçants tu te dis ok on va lister toutes leurs problématiques pas que dans le monde des chiffres tu vois normalement le mec ok il est e-commerçant il monte une boutique Amazon bah du coup il va il faut qu'au début il monte sa boîte donc il faut trouver une banque il faut trouver une assurance il faut après trouver son produit il faut trouver un fournisseur souvent le fournisseur il est en Chine il faut le faire venir après il faut faire venir un marchandiseur en France il faut stocker après il faut le vendre du coup il faut faire du marketing tu utilises toutes ces problématiques et après tu regardes à côté toutes les solutions que toi tu peux apporter et en faisant ça tu te rends compte qu'il n'y a pas forcément que la compta que tu peux apporter il y a beaucoup d'autres choses beaucoup de conseils et ça il faut que tu le mettes en valeur dans ton offre parce que souvent la problématique quand tu fais une offre c'est que tu dis tu fais tenue de comptabilité bon bah ça tous les experts comptables le font et en plus le mec qui t'appelle bon bah c'est le minimum tu vois il s'appelle pour ça donc si tu dis simplement que tu fais la compta Bon bah t'as peu de chance de signer quelqu'un ou si tu signes quelqu'un en fait il va se baser uniquement sur le prix. Parce qu'en fait il va t'appeler toi pour faire une tenue comptabilité, il va appeler le copain d'à côté et après il va regarder le prix. Il va dire bah toi tu fais la compta, lui fait la compta, toi t'es 200 euros de plus, lui 200 euros de moins, bon bah je vais chez lui. Donc si tu te bases que sur la compta, t'es mort. Parce que c'est toujours quelqu'un qui va faire moins cher que toi. Donc nous on s'est dit ok on va pas regarder le prix, on va essayer de regarder ce qu'on peut faire plus que la compta. Et comme on connaît très bien notre cible, comme on connaît très bien les e-commerçants, c'est beaucoup plus facile de leur proposer quelque chose en plus de leur compta. Donc je te donne un exemple. Un e-commerçant, il va passer beaucoup de temps à... Il va vendre sur plusieurs plateformes. Il va vendre sur les marketplaces, il va vendre sur son site internet, il va vendre sur Amazon. Et quand tu as un comptable qui va faire sa compta, il va lui demander du coup de récupérer les données. Donc l'e-commerçant, il va aller chercher son rapport Amazon, il va aller chercher son rapport Shopify, il va aller chercher ses factures et tout ça. Ça, ça lui prend beaucoup de temps. On s'est dit, on connait très bien ces plateformes, on va lui demander ses codes d'accès et on va aller chercher pour lui les accès. Du coup, comme ça, il n'a pas besoin de gérer ses ventes. Pour ses fournisseurs, c'est pareil. Normalement, il doit nous fournir sur PennyLane, on utilise PennyLane, il doit nous mettre ses factures fournisseurs. On s'est dit mais ça, ça prend énormément de temps. C'est toujours relou, le comptable, il t'envoie un fichier Excel avec toutes les factures en banque. C'est insupportable. Donc on s'est dit, nous, on va lui proposer une option où on lui met en place un assistant administratif qui va aller récupérer ses factures fournisseurs pour lui. Donc en fait, on va utiliser un Dashlane pour avoir tous ses mots de passe. On va utiliser un Notion avec tous ses fournisseurs. Et dedans, il va nous expliquer où aller chercher les factures. Donc il fait ça une seule fois. Et après, du coup, la personne, tous les mois, elle va aller chercher ses Donc en fait, là, on... On a une solution pour que la personne puisse traiter ses ventes et ses achats sans lui. Ouais c'est ouf en fait c'est ouf parce qu'il a rien à faire et c'est tranquille voilà enfin il a rien à faire il a beaucoup moins de choses à faire après le mec il va chercher un transporteur pour transporter sa marchandise nous on connait bien le transport parce qu'on a plein de clients qui sont dans le transport donc on va faire un guide des meilleurs transporteurs à contacter et on va négocier avec eux déjà des tarifs ou des offres pour que au lieu de regarder sur Google le meilleur transporteur tu l'appelles déjà de notre part, tu seras mieux accueilli Pareil, tu vas chercher un sourceur en Chine, nous, on a déjà un agent là-bas qui peut trouver des fournisseurs pour toi. Donc, en fait, on a essayé de trouver des solutions à toutes les problématiques que rencontre un vendeur Amazon. Vendeur Amazon, par exemple, il va faire de la publicité sur Amazon. On s'est maqués avec une personne qui fait de la formation sur Amazon pour expliquer comment faire du marketing et comment faire de la publicité sur Amazon. Et du coup, on lui a négocié moins de 30% sur sa formation. donc grosso modo le vendeur Amazon quand il nous demande un devis on lui fait sa compta et en plus on lui propose plein de bonus qui lui disent ok bah le mec en fait il a compris ma vie, il a compris ma problématique et ok il est peut-être plus cher que le comptable d'à côté mais en fait il a déjà en amont préparé plein de choses qui vont me faciliter la vie.

  • Speaker #1

    Ok, parce que là je suis sur le site internet aussi en même temps je suis en train de regarder donc vous vous êtes sur un panier moyen

  • Speaker #0

    au moins, enfin, à partir de 450 euros par mois, si c'est ce que je dis. Et purée, ce que je trouve très malin, c'est qu'au lieu de dire j'ai une idée, je vais le faire. En fait, vous vous êtes dit, ok, j'ai une idée. Maintenant, je dois confronter cette idée au marché et aller comprendre quels sont les problèmes que je vais aller résoudre. Comment justement as-tu fait pour lister tous les problèmes de l'e-commerceur ? Parce que toi, j'imagine que tu ne connais pas non plus tout. Peut-être que tu as dû découvrir des choses en chemin.

  • Speaker #1

    Alors, je te donne un exemple. À quel point je suis obsédé à trouver des solutions aux problèmes de mes clients. J'ai moi-même créé une société d'e-commerce où on est en train de monter une boutique Amazon. Donc, on a fait les mêmes démarches qu'un vendeur Amazon. Parce que le vendeur Amazon, c'est à peu près 30% de nos clients. Donc, c'est quand même important. Donc, je me suis dit, OK, je vais monter une boutique Amazon. donc j'ai fait ça avec mon frère jumeau on s'est dit ok on monte la boîte on va se former donc on a pris des formations Amazon comment monter une boutique, comment trouver un produit gagnant comment aller le sourcier en Chine comment le faire venir en France, comment faire de la publicité donc nous même on est vendeur Amazon donc du coup quand t'as un vendeur Amazon qui te parle bon bah Déjà tu utilises le même vocabulaire, tu as eu probablement des problématiques similaires, et ça, cette expérience qu'on essaie d'acquérir, on essaie de la transmettre à nos collaborateurs pour qu'ils aient le même vocabulaire, qu'ils aient la même expérience. Et ça, je pense que c'est super important. Donc oui, je pense que... Après, les problématiques, tu les rencontres au fur et à mesure, bien sûr, mais dès que tu as une problématique ou dès que tu as ton client qui te dit j'ai un problème là-dessus ou lui dire je ne sais pas, débrouille-toi tu prends des notes. et tu te le mets dans ton notion, sur une notion où on marque toutes les problématiques, et après, une fois par semaine, une fois par mois, tu te remets dessus, tu essaies de trouver des solutions. Et après, les solutions, ça peut être vraiment délirant. Des fois, c'est des choses que tu ne peux pas faire, mais tu le notes quand même. Peut-être qu'au bout d'un moment, il y a des choses qui vont faire que tu te dis, en fait, là, on peut quand même apporter une solution, ou en tout cas, on connaît quelqu'un dans notre réseau qui peut apporter cette solution, et je vais pouvoir le mettre en relation avec mon client. C'est ça, l'idée, en fait. Mais là aussi, tu peux le faire que si tu y passes du temps. Et la problématique des cabinets d'expertise comptable, moi je l'ai bien vu avec Denis, c'est qu'un cabinet d'expertise comptable, quand il recrute quelqu'un, c'est quelqu'un dans la production. Tu ne prends qu'un collaborateur comptable, tu ne prends jamais un mec qui fait du market ou un mec qui fait un site internet ou un commercial, tu ne prends jamais ça. Tu ne prends que quelqu'un qui fait de la compta ou qui fait de la production. Et nous, chez Robescalis, j'ai mes deux frères qui font du market. Et du coup, on a du temps à passer sur l'offre, comment la présenter et pour la réfléchir.

  • Speaker #0

    Oui, très, très clair. Il y a cette révolution qui arrive avec la facture électronique. Justement, au moment où on tourne cet épisode, j'ai enregistré ce matin même un podcast avec Arthur Valère, qui est le CEO de GPN. Et du coup, on parlait de ça, de cette facture électronique qui, du jour au lendemain, il risque de se passer quelque chose. Et en fait, dans tous ces échanges que j'ai faits dans ces podcasts et ces épisodes, il y en a une phrase qui m'a marqué. Une phrase qui m'a marqué. C'est Marie, qui est ancienne associée France chez Mazars, et qui me dit que l'entrepreneur aura toujours des problèmes. Et il aura toujours des problèmes qu'il ne voudra pas résoudre. Et c'est rigolo parce qu'en fonction des niches marchées qui peuvent exister, le... le champ des possibles, il est énorme, en fait. Et donc, tu te dis, tiens, je vais me focaliser sur l'e-commerce. Mais en fait, ils ont plein de galères. Et je trouve que le chemin intellectuel d'avoir vécu l'expérience client par toi-même, ce qui fait que ça te permet de vendre plus, d'être plus spécialisé. Et toi, j'imagine aussi, c'est que tu travailles moins, parce que tu cherches moins les infos, parce que tu les connais déjà. En fait, en réalité.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Tu prends un expert comptable qui a dans son portefeuille un e-commerce.

  • Speaker #0

    Oh la galère !

  • Speaker #1

    Le mec il va lui poser plein de questions forcément c'est son activité, il va poser des questions à son expert comptable, l'expert comptable il en a un il ne s'est pas formé dessus dire bon ok je vais regarder il va regarder vite fait alors que nous on a que ça donc c'est vrai que la plupart des réponses on les a déjà en stock en fait et quand on n'a pas la réponse en fait on est trop content de ne pas avoir la réponse parce que ça nous permet de la chercher et de la sauvegarder pour les prochains en fait et parce qu'en fait on sait que ce n'est pas une perte de temps parce que le prochain client, il va probablement nous reposer une question similaire. Alors qu'un expert comptable qui en a un dans son portefeuille, il va chercher la réponse et après, il va donner la réponse. Et après, ça ne lui sert à rien parce qu'il sait qu'il ne va pas avoir d'autres types de questions de ce style-là.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une masterclass vraiment sur l'offre. C'est très important. En tout cas, j'attire vraiment... aussi l'oreille et l'œil à tous les experts comptables, stagiaires ou mémorialistes plutôt, c'est comme ça qu'on les appelle maintenant. Mais tous ceux qui veulent aussi s'orienter dans cette filière comptagestion, il y a du job, il y a du taf, mais il faut être malin, il faut être astucieux. Là, tu es un entrepreneur qui a un produit à vendre. Quel est le produit que tu veux vendre ? Tu es multi-spécialiste et généraliste. Et tu es finalement... Alors, il y a les bigs qui sont hyper forts, mais eux, ça fait depuis longtemps qu'ils sont dessus. Et ils sont spécialistes, vraiment, sur chaque vertical, ils sont chauds, tu vois.

  • Speaker #1

    mais quand on se lance ou quand on est un petit cabinet il faut aussi être malin je pense que celui qui est malin il a aucun problème en fait en réalité je pense aussi la profession l'avenir avec l'IA et tout ça on dit toujours que les comptables ce seront les premiers qui vont partir moi j'y crois pas c'est mon métier aussi donc c'est sûr que j'ai intérêt à pas y croire mais je pense que je suis d'accord avec toi si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur et sur un type d'entrepreneur bah oui l'entrepreneur il va faire appel à toi et même si demain il y a l'IA ou même si il y a la facture électronique ou même si Penny Lane il va réussir à faire la compta en automatique et bah il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre ou tu auras une vraie solution et sur lesquelles en fait tu auras déjà anticipé c'est

  • Speaker #0

    clair carrément carrément du coup en off avant d'échanger sur cet épisode on se disait euh on parlait un peu du plan de recrutement que vous aviez eu sur la partie expertise comptable. Je voulais poser une question et en fait, elle est partie. Mince, alors. C'est mon côté... Là, c'est poisson rouge, j'ai oublié mon truc. Bref, quand même, partons sur cette partie recrutement. Tu m'as dit, on a surstaffé. Tu vois, parce que on s'est dit que sur ce cabinet qu'on va créer avec Denis, on va mettre en place des gens. pourquoi ? Et plus de personnes, mais pour quelle raison vous avez fait cette stratégie ?

  • Speaker #1

    Ouais, donc ça, avec Denis, on a réfléchi, on s'est dit qu'est-ce qu'on veut pour ce cabinet ? Donc lui, il en a déjà deux qui tournent bien, il gagne de l'argent là-dessus. Moi, j'ai mon cabinet fiscal, ça tourne bien, on gagne de l'argent là-dessus. Donc on s'est dit, bon, le cabinet qu'on va créer, on va essayer pas forcément de gagner de l'argent, on va essayer de faire le cabinet le plus parfait possible. On a dit, ok, quand on va... On repart de zéro, on a zéro collaborateur, on n'a pas de culture d'entreprise, on n'a rien, qu'est-ce qu'on peut faire ? Et le recrutement, c'est la clé en fait. Parce qu'en fait, on ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. Donc, la seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Je pense que la clé pour réussir, c'est avoir un bon collaborateur qui comprend ce qu'il doit faire, qui est bien formé, qui est content d'être là, qui est content de servir le client. Et je pense que ça, c'est la clé. Donc, on s'est dit, OK, on va se focus sur les collaborateurs pour faire en sorte qu'ils soient contents de venir. Donc on a essayé de chercher des personnes qui, dans notre entourage, qui correspondaient un peu à nos valeurs, de se dire on est là pour aider, c'est ça le plus important. Mais Tout le monde a envie d'aider. Tout le monde a envie de bien faire son job. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et si tu as un collab avec 50 dossiers, ce n'est pas possible. C'est impossible de faire bien son travail. Le collaborateur est débordé. Il n'a pas le temps de répondre à son client. Donc on s'est dit, nous on ne veut pas ça. On veut un cabinet où le collaborateur ait 15-20 dossiers, qu'il connaisse très bien ses clients, quand le client appelle, il est disponible pour répondre au téléphone, que lui aussi il ait du temps pour l'appeler. parce que c'est pas forcément un client qui doit t'appeler toi aussi, tu peux prendre des nouvelles pour comprendre un peu comment ça se passe le business, etc. Et donc on s'est dit, ok, on va se focus pour avoir des collaborateurs qui ont peu de dossiers. Mais pour faire ça, il faut être surstaffé, donc on a plus de collaborateurs qu'un cabinet classique. Mais on peut se le permettre parce que du coup, on adapte nos prix en fonction de ça. Je pense que ça, c'est la clé. Si tu fais du low cost ou si tu baisses tes prix, si tu baisses tes prix, ton collaborateur, il aura plus de dossiers parce qu'il faut quand même rentabiliser le cabinet. S'il a plus de dossiers, il ne fait pas bien son job. S'il ne fait pas bien son job, le client n'est pas content. Si le client n'est pas content, l'expert comptable ne va pas être content. Et après, personne n'est content. Le collaborateur, il sera mal payé. Du coup, il va partir. Du coup, ça crée un turnover. Bref, baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Nous, on s'est dit OK, on va augmenter nos prix. Donc on est bien plus cher, on est je ne sais pas peut-être 30, 40, 50% plus cher qu'un cabinet classique. Mais du coup, on peut mieux payer nos collaborateurs. On a des beaux bureaux, ils ont des vrais ordi qui marchent, ils ont des grands écrans agréables sur lesquels ils peuvent travailler. On peut passer du temps à les former. Donc le fait d'avoir des tarifs élevés, ça te permet d'avoir plus de latitude pour que le collaborateur soit content de bosser. Et je pense que nous aussi, on se focus plus sur le collaborateur que sur le client. C'est très très dur de trouver un collaborateur. C'est moins dur de trouver un client, donc on préfère garder notre collaborateur et bien se occuper de lui. Donc voilà, c'était ça un peu notre idée derrière ce nouveau cabinet, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit content, qu'il soit bien payé, qu'encore une fois il soit bien accueilli, parce que si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot, s'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Donc c'est le cercle vertueux. parce qu'on a des tarifs élevés. On peut se le permettre parce qu'on a des tarifs élevés. Et on peut se le permettre d'avoir des tarifs élevés parce qu'on a un bon site internet qui nous rapporte beaucoup de prospects et du coup, on peut trier nos clients. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas.

  • Speaker #0

    Là, tu viens de m'inspirer un post LinkedIn. Dans l'expertise comptable, ce n'est pas le client qui est roi, c'est vraiment le collaborateur.

  • Speaker #1

    C'est dans la profession.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, bien s'occuper de lui, c'est la qualité du service que tu vas apporter. Et du coup, je vois bien les grands cabinets de conseil qui ont une approche très élitiste des collaborateurs qui vont embaucher, qui vont aller finalement mettre en face des clients. et donc dans le conseil en stratégie dans les grands cabinets comme ça internationaux les mecs, les hommes les humains quoi, ils bossent et ils sont bons mais s'ils seraient mauvais ils peuvent pas les mettre au niveau et je pense que c'est intéressant, là tu m'as fait un espèce de schéma tu vois, on a des bons bureaux on a des ordinateurs on peut avoir du temps pour les former en fait c'est marrant mais tu vois, en fait on a juste besoin de ça je me rappelle j'étais collab première expérience, enfin deuxième expérience en cabinet, j'arrive le premier jour, quoi. Et mon ordre, l'expert comptable, il arrive... Je sais pas, c'est 30 ou 45 minutes en retard, et quand j'arrive, l'ordinateur, il est nul, il est fourri, il est lent, je peux rien faire. En fait, je suis obligé de faire des heures supplémentaires, juste parce que mon ordi, il a du mal à envoyer un mail, quoi. Donc c'est insupportable, en fait.

  • Speaker #1

    C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Et donc, toi, ton expérience, tu te dis, mais plus jamais, quoi, laisse-moi tranquille, j'ai pas envie. Et donc, bah, tu restes pas,

  • Speaker #1

    du coup. Exactement. Moi, j'ai eu la même expérience, c'est la seule expérience que j'ai eue, où je suis arrivé, j'avais un écran tout petit, je me suis dit, il a plus d'âge. je devais mettre ma ramette de papier pour qu'elle soit un peu à niveau. J'avais un ordinateur dégueulasse où les touches, ça collait, tu n'avais pas envie d'utiliser. Non, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Le game, il a changé. Là, on arrive dans une révolution ou d'une période un peu charnière où la main, c'était plus les employeurs qui l'avaient, tu vois, à l'époque, où ils faisaient travailler les gens un peu à la chaîne et puis c'était comme ça, il fallait s'adapter. Et puis les gens, ils étaient fidèles, ils restaient très longtemps. un peu l'époque de nos parents 30 ans dans la même boîte c'est normal quoi faut pas qu'on déroge à la règle on a ce qu'il faut, la sécurité et tout et aujourd'hui les gens ils veulent vivre des expériences complètement,

  • Speaker #1

    et surtout ils veulent du respect moi je trouve que c'est simplement du respect c'est au bout d'un moment, t'accueilles quelqu'un chez toi, tu le reçois correctement le mec il est là pour bosser t'es content qu'il bosse pour toi, moi tu lui donnes le minimum pour qu'il puisse bosser correctement et euh... Et voilà, le matin quand t'arrives, tu offres le café, tout le monde discute, c'est sympa, le collab il est content de venir. Et voilà, après tu lui demandes pas de mettre un billard, un baby food ou je sais pas quoi, mais tu mets le minimum pour que le gars il soit content. Et tu le payes un minimum bien aussi pour que à la fin du mois il n'est pas en galère. Et voilà, mais ça tu peux le faire encore une fois que si tu fais des tarifs élevés. Tu vois, moi je sais pas si tu connais Doug's. Quand on récupère des dossiers, la boîte elle fait 5 millions, il te dit qu'il paie 90 euros par mois chez Dougs, tu te dis bon bah oui nous on facture 1500, tu te dis bah oui mais qu'est-ce que je fasse ? Tu fais que ton comptable il passe du temps sur ta compta, à 90 euros par mois il va y passer une heure. Tu fais une boîte qui fait 5 millions, prends plutôt quelqu'un qui va y passer peut-être 3-4 jours par mois parce qu'en fait tu en as besoin.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Je pense que des solutions comme Dougs ou comme d'autres, ils sont adaptés à une typologie de profil de boîte. Il y a un besoin spécifique. Quelqu'un qui fait, je ne sais pas, 60 ou 70K par exemple de CA l'année, il ne va pas mettre tout son argent non plus. Il ne va pas mettre 10% de son chiffre d'affaires dans la comptabilité. Ce serait dommage aussi pour lui. Et donc, des solutions comme ça, c'est intéressant pour ce genre de boîte. Mais j'avoue, quand tu passes des steps... il faut être structuré et la visibilité financière elle est méga importante pour un entrepreneur bon je vais pas t'apprendre ça mais je pense que l'analyse de la data c'est méga c'est puissant quoi tu vois non mais là aussi quand on choisit un client parce qu'en fait on choisit nos clients on

  • Speaker #1

    essaie de faire en sorte que l'entrepreneur en face de nous il ait compris que la compta ça lui sert à quelque chose parce que la plupart en fait ils pensent que la compta c'est juste légal ils le font parce qu'ils n'ont pas le choix mais ils comprennent pas que ça sert à quelque chose Si tu es un entrepreneur, en face de toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce que je m'en ai besoin pour prendre des décisions, en fait, tu es super content. Ton boulot, en fait, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Alors que la plupart, tu prends un restaurateur, un petit restaurant, il fait la compta parce qu'il n'a pas le choix, mais il ne regarde jamais sa compta. Alors que quand tu prends des boîtes, des plus grosses boîtes, nous, on prend des boîtes, ça peut être 500 000 euros. En dessous, c'est quand même très rare. Et bien voilà, quand ils font entre 500 000 et 10 millions, il y en a qui font un peu plus, mais après, ça reste plus rare. mais là les mecs ont besoin de leur comptaise ils ont besoin de tableau de bord ils ont besoin de choses pour prendre des décisions et c'est ça qui est kiffant je trouve même pour un collaborateur parce qu'il se rend compte que son boulot c'est utile on attend des choses de lui il a des rendez-vous avec l'entrepreneur qui pose des questions pertinentes sur des ratios sur des choses comme ça, là aussi je trouve que tu vois quand t'es dans une niche quand t'es dans une niche tu fais qu'une seule niche du coup tu la connais très bien et du coup tu connais le marché je te donne un exemple, tu prends une boîte qui fait je sais pas, plus 20% tout le monde dit que c'est génial. Tu n'en sais rien. Si le marché fait plus 50, en fait, il est nul. Ou s'il fait moins 5, mais que le marché fait moins 15, en fait, il a fait une super année. Mais ça, tu le sais que si tu connais ton marché.

  • Speaker #0

    C'est clair. Carrément. Parfait. Écoute, c'est très clair. On va passer sur la partie recrutement, un peu la partie process de recrutement pour comprendre un peu comment vous vous y prenez. Et puis, tu m'as balancé un peu des mots-clés que j'ai trouvés intéressants. Mais avant ça, j'aimerais savoir comment vous faites pour répondre rapidement aux questions des clients ? Est-ce que vous avez mis en place une FAQ, un espèce de process qui permet finalement de leur envoyer de la ressource dès qu'ils ont une question ?

  • Speaker #1

    Oui, donc on utilise Notion, que tu utilises aussi je crois, où ils ont un espace, où dedans on met nos guides, on fait des FAQ. On leur met des liens pour prendre rendez-vous sur notre calendrier, pour, voilà, s'ils veulent prendre rendez-vous avec nous. Donc, on leur met plein, plein de ressources là-dedans. Et on le met à jour, donc régulièrement. Et après, bon, il y en a qui l'utilisent, il y en a qui ne l'utilisent pas, tu vois. Mais pour ceux qui l'utilisent, ils ont vraiment énormément d'informations. On fait aussi pas mal de vidéos. On tourne des vidéos avec l'expert comptable. Donc, c'est surtout l'expert comptable qui le fait. Et on les met dessus pour donner des choses sur lesquelles ils nous posent souvent des questions. Donc, au lieu de répondre une fois à la personne, on va lui répondre, mais en plus, on va se dire Ok, la question, c'est quand même pertinente, on va en faire une vidéo, on va le mettre sur le Notion, et comme ça, le prochain client, quand il arrive, il pourra, s'il le souhaite, regarder la vidéo.

  • Speaker #0

    En fait, c'est trop ouf, parce que tu vois, ça c'est malin, c'est vraiment du self-service ou en mode des informations qui reviennent tout le temps, tu crées un contenu, tu le fais en plus très bien, et quand ton client a une question, soit tu lui envoies s'il ne l'a pas vue, ou soit elle est directement accessible pour lui. Et la valeur perçue que ça peut avoir pour un client, c'est de dire, purée, ils sont vraiment toujours à jour. Et en fait, je pense que c'est un bon modèle de boîte à faire, que ce soit dans l'expertise comptable, mais dans les autres.

  • Speaker #1

    Ça marche partout.

  • Speaker #0

    Moi, je vois que chez les Geeks des chiffres, on a tout un tas de templates de réponses qui sont déjà préétablis. Tu as tout un tas de contenus qui sont déjà réalisés. pour que dès que la personne a une question, soit elle ne nous la pose pas. Du coup, en réalité, ça nous permet finalement de ne pas prendre du temps pour y répondre. Ou alors, si la personne ne l'a pas vue, juste à l'envoyer et dire, ah ouais, c'est ouf. En plus, c'est exactement la question que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu m'as invité sur le podcast, tu m'as envoyé le lien de nos chaînes avec toutes les informations sur le podcast. Et je trouve, voilà, tu prends 10 000 pour le lire. Mais à la fin, tu n'as plus de questions parce que j'imagine qu'au final, tu l'as mis à jour. voilà peut-être au bout de un an, deux ans le truc il est nickel,

  • Speaker #0

    plus personne n'a de questions sur le sujet et tu gagnes du temps en fait en fait tu vois c'est marrant parce que justement dans ce cadre là, dans le cadre du podcast je me dis attends, il faut que j'invite quelqu'un il faut que j'envoie au montage, on pose toujours la même question on veut faire des rendez-vous avec moi, on veut préparer le call etc, je me suis dit écoute on va pas faire ça, et puis on va être un peu radical, mais par contre on va essayer de répondre aux questions les unes après les autres et qui sont toujours les mêmes questions en fait, pourquoi, pour qui comment, comment ça s'organise, où est-ce qu'on se fait ça et tout, et à la fin bah en réalité je pense que j'imagine j'ai dû passer peut-être de 3 heures par invité à 5 minutes tu vois et donc en fait finalement ça te permet de passer à l'échelle et puis toi tu prends beaucoup moins d'énergie surtout que c'est des choses qui sont chiantes à faire qui n'apportent aucune valeur à personne c'est relou tu as le moment de la question de où est-ce que c'est à quel endroit à quelle heure à quelle date c'est galère ça n'a pas de valeur ça n'a de valeur pour personne et donc du coup ça fluidifie vraiment l'expérience et c'est plus cool tu vois c'est pour ça que généralement un épisode il dure à peu près une heure mais moi je prévois des créneaux de deux pour se dire ok bah en fait le temps que t'as pas passé à faire un peu n'importe quoi à perdre du temps tu peux le passer avec l'invité tu peux plus discuter mais en apprendre plus hors des caméras, hors du contexte de l'épisode je trouve que l'expérience elle est plus stylée par exemple si je donne un exemple on a fait un pack créateur,

  • Speaker #1

    on a peu de créateurs on est quand même assez cher mais on a aussi des créateurs où le créateur il veut savoir le statut juridique comme ...faire ses statuts, il a plein de questions, choisir sa banque, tout ça. Et donc on a créé un Ocean avec toutes les questions qui se posent, avec les liens, avec des vidéos, avec le lien de nos partenaires, etc. Le mec, comment il... J'imagine qu'au départ, surtout, il est intéressé par le sujet puisque c'est vraiment lié à sa demande. Et quand il lit ça, il est content à la fin parce que ça a répondu à 80% des questions. Et après, on l'invite à prendre rendez-vous avec l'expert comptable pour avoir un rendez-vous personnalisé. Mais avec l'expert comptable aussi, ça a répondu déjà à 90% de ses questions. Et du coup, avec l'expert comptable, ils vont se focaliser vraiment sur l'essentiel où il y a vraiment de la valeur. Alors que les trucs un peu à la con, bon, il a déjà vu dans le notion. Donc ça, c'est hyper utile. ça c'est vraiment comment scaler un business inscalable quoi alors c'est vrai que je trouve que on a beaucoup bossé sur comment scaler je trouve que c'est hyper difficile parce que encore une fois c'est très humain mais oui t'as des petits trucs comme ça qui font que t'arrives un peu un minimum à processer ton business. Mais ça reste quand même difficile. C'est pas si comptable, ça reste quand même hyper difficile.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Parce qu'après, chaque individu est aussi unique avec ses problématiques personnelles uniques et ses objectifs uniques. Tu vois ? Donc, il y a peut-être le standard de l'activité, mais le standard de l'humain, non, tu vois ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, oui.

  • Speaker #0

    OK. Très, très clair. Passons sur la partie process de recrutement. Comme toi, tu as dit que quand tu as commencé dans un job, tu avais un petit ordi, il fallait que tu mettes une ramette de papier pour...

  • Speaker #1

    pour un écran à hauteur exactement c'est quoi le process de recrutement que vous avez mis en place pour intégrer vos talents comme j'aime bien le dire ouais alors dans l'espace comptable il y a énormément de problématiques liées au recrutement il n'y a pas de candidats sur le marché donc ils sont tous en poste donc il faut avoir de la visibilité. Il faut passer par des cabinets de recrutement. Donc on passe par trois cabinets de recrutement. On recrute entre tous les trois à six mois. On recrute quand même régulièrement. Donc on a fait ça. On travaille avec Lama Conta récemment. On a créé une page sur Lama Conta pour avoir des candidatures spontanées. On a travaillé sur notre site internet aussi. On a une page recrutement où on explique aussi les valeurs de l'entreprise. On a mis quelques photos. On essaie de faire ça. Et après aussi, on a demandé à nos collabs de nous faire des recommandations de candidats. Et ils ont des primes s'ils nous trouvent des collaborateurs. Donc là aussi, on pense que ça marche très bien quand c'est recommandé par un collaborateur. Parce que généralement, il ne te recommande pas n'importe qui parce qu'il n'a pas envie d'avoir n'importe qui dans son équipe. Et donc quand c'est recommandé et que la personne vient, là aussi, il va parler du cabinet, il va parler des valeurs, etc. donc ça ça marche bien et donc on sait qu'un collaborateur il va passer du temps à faire ça et donc forcément il faut le récompenser si ça fonctionne et donc il a une belle prime s'il nous trouve un collab donc ouais on a fait ça c'était rigolo parce que tu connais Yomi tu regardes aussi il explique aussi lui tout son process de recrutement donc on s'est dit on va faire pareil ah j'ai pas vu ça tiens donc il fait tout un process de recrutement où en fait il met plein de questions à l'entrée pour voir un peu le sérieux des candidats après il les teste, il y a plein de trucs ah oui il me semble avoir écouté mais lui ça marche parce qu'il a un entonnoir où il fait rentrer je sais pas 1 000, 2 000, 3 000 personnes ben nous on va avoir 1, 2 CV, 3 CV par mois donc ça marchait pas du tout donc c'est bon ok on arrête toutes ces questions on arrête tout ça On regardait tous les CV qui arrivaient et à chaque fois on passait du temps à faire les entretiens pour trouver la bonne personne. On n'avait pas le choix parce qu'on avait très très peu de candidats. Même quand tu passes par un cabinet de recrutement, il ne te propose pas 20-30 CV. Il t'en propose 2-3-4 grand maximum sur une période même de 2-3 mois. Donc non, c'est extrêmement compliqué. Je sais que tu bosses sur un business pour... trouver une solution à cette problématique parce que je pense que c'est une vraie problématique dans ce domaine.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les candidats, ils ont un peu le marché dans les mains. Ils font un peu ce qu'ils veulent. Sauf que les entreprises aussi, il y a de belles boîtes qui pâtissent, qui empâtissent aussi de mauvaises expériences que certains candidats ont pu avoir. Franchement, les deux mondes à réunir, c'est un challenge intellectuel qui est incroyable. Franchement, je trouve que si on remet au bon niveau les besoins et les attentes de chacun et qu'on arrive à résoudre le problème de chaque partie, à la fois l'entreprise et à la fois le candidat, je pense que ça peut faire vraiment bouger les lignes, mais même bouger les lignes dans l'industrie. Ce n'est pas bouger les lignes dans un secteur ou pour quelques recrutements. C'est vraiment changer la vie de milliers de personnes et de milliers d'entreprises. En tout cas, c'est ce sur quoi on va travailler.

  • Speaker #1

    C'est très bien la profession d'être remercié parce que il y a une vraie problématique. Ouais, tu vois, nous, pour te donner une idée, l'année dernière, on a dû stopper l'entrée de nouveaux clients. Parce qu'on n'avait pas de collaborateurs. Parce qu'encore une fois, on voulait rester un peu surstaffés. On n'a pas réussi, on était presque sous-staffés. Parce qu'on n'arrivait pas à recruter. Et c'est hyper frustrant. Tu mets en place toute une stratégie d'acquisition client, tu as des gens qui te tapent à la porte pour travailler avec toi. Et toi, tu leur dis, non, je suis désolé, on ne peut pas vous prendre parce qu'on ne peut pas traiter votre dossier. Parce que tu n'as pas de candidat. Donc non, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #0

    Incroyable. Ok, donc comment ça se passe concrètement ? J'ai bien compris que vous avez plusieurs... façon de pouvoir aller sourcer des candidats. Après, quand ils viennent chez vous, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    On fait un premier entretien. Je le fais moi, parce que l'expert comptable n'a jamais le temps, donc c'est moi qui m'y colle. Je ne me focalise que sur le candidat, pas vraiment sur ses compétences ou quoi, c'est vraiment sur la personne. Je veux comprendre son parcours, ce qu'elle fait, ses passions, pourquoi elle a voulu postuler, qu'est-ce qui s'est passé. dans ses anciens dans ses anciennes expériences et où ça s'est mal passé et pourquoi il a voulu changer j'essaie vraiment de comprendre la personne pour voir si ça va fitter avec l'équipe donc là aussi c'est beaucoup de ressenti mais je trouve que c'est le plus important. C'est la personne. Parce qu'après, les compétences, en soi, de toute façon, tu vois très vite si elle est bonne ou si elle n'est pas bonne. Et après, au pire, tu peux la former. Mais par contre, les valeurs et la personnalité, ça, tu ne peux pas la changer. Donc, c'est hyper important au départ de se focaliser là-dessus. Donc, je passe une heure avec la personne pour comprendre qui elle est. Et après, on fait un deuxième entretien avec l'ESPA comptable. Là, on va lui présenter vraiment... ...le métier de ce qu'on fait, les spécificités de notre cabinet. Et on voit aussi comment elle réagit, si ça fit, si elle est intéressée. Souvent, ils sont intéressés. On voit qu'on a une bonne... le fait qu'on soit dans une niche et l'histoire qu'on a derrière avec le fait qu'on ait trois casquettes etc ça s'appelait mais voilà c'est un peu on le fait en deux parties après on n'a pas un process de fou parce qu'encore une fois on a très peu de candidats le jour où on aura 20, 30, 40 candidats là peut-être on mettra en place un process un peu plus processé quoi comment ça se passe généralement dans les invités que tu as et qu'est-ce qu'ils te racontent généralement ?

  • Speaker #0

    ça dépend en réalité c'est assez multiple et varié mais si je reprends un peu des cas d'usage voilà quel est mon besoin ? Comment je vais identifier, comment je vais créer mon offre ? En fonction de mon offre, comment je vais la rédiger ? Sur quelle plateforme je vais aller les mettre ? Donc, ça peut être la Maconta, Welcome ou d'autres choses, Indeed, etc. Très souvent, c'est les cabinets de recrutement, parce qu'ils n'arrivent pas à attirer, à avoir suffisamment de candidats. Et puis, beaucoup, ils vont à la chasse, par eux-mêmes, en fait, en réalité. Et donc, souvent, ce que j'ai pu découvrir, c'est que quand il y a une approche... du CEO ou d'un des membres fondateurs ou des gens du cabinet qui vont aller sourcer par eux-mêmes, VS un cabinet d'accrutement, le taux de réponse est souvent aussi assez différent. Ça veut dire que le candidat, il se sent beaucoup plus valorisé quand c'est une entité qui est venue le voir plutôt qu'une entité qui travaille pour plein de candidats. Donc ça, je pense que dans l'aspect chasse, c'est aussi important. ce travail-là. Et puis après, ce que j'ai pu voir avec certaines personnes, c'est qu'ils identifient aussi en fonction du besoin, ils créent une espèce de scorecard. Dans cette scorecard, quand ils vont aller challenger un peu le candidat, il y a quelques éléments de la scorecard où il sait que si ça, il n'y a pas, je n'ai pas besoin de regarder la suite. Si ça peut être dans la scorecard, un truc qui est très important, c'est la culture, c'est la curiosité, c'est la capacité analytique, c'est la capacité de vendre. Si il n'y a pas ça, du coup, next. Et très souvent, c'est vrai que les cabinets disent, soit j'ai besoin d'un expert, point à la ligne, ou soit ce n'est pas grave, on va le mettre au niveau. Mais souvent, c'est sa capacité d'apprentissage qu'on va évaluer, etc.

  • Speaker #1

    Tu vois, ce que j'aime bien, et ça se voit dans l'école qu'on a, on a une cubaine. qui est partie de Cuba, qui est venue à 18 ans en France, elle parlait pas français et elle fait là son deck, donc on voit le niveau de motivation à avoir. On a une russe, on a un mauritanien, on a un algérien, donc on a peu de collab, tu vois, on a 8 collab et plein de nationalités différentes. Et j'aime bien les personnes qui ont une histoire, qui ont quelque chose à raconter et qui sont carriéristes. J'aime bien parce que, encore une fois... Ce n'est pas de la compta classique qu'on fait, parce qu'il y a quand même beaucoup de fiscas. Il faut apprendre le domaine de l'e-commerce, etc. Donc, il faut que la personne ait envie d'apprendre. Et souvent, c'est ce que je leur dis, je dis, si vous profitez d'Eurofiscalis pour apprendre des choses, acquérir des choses, après, vous allez avoir une valeur énorme sur le marché. Vous allez pouvoir aller voir les Big Four, avoir des gros salaires, parce que justement, vous ne serez pas simplement collaborateur à avoir fait une compta de...

  • Speaker #0

    de petites boîtes. Là, vous allez faire de la compta de sociétés qui travaillent internationalement, qui ont des flux importants, vous allez voir des choses. Et si la personne en face, tu vois qu'elle se dit Je vais apprendre plein de choses et je vais pouvoir m'en servir sur mon CV après pour aller plus loin. Ça, j'aime bien parce que je me dis qu'elle en veut. Masterclass. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Masterclass, il y a un truc que tu pointes du doigt qui est très important, c'est voilà ce que tu as dit. Si tu capitalises sur ce que tu apprends maintenant, Voilà quelle va être ta valeur sur le marché demain. Et ça, c'est hyper vertueux parce que dans l'expérience que l'on a, nous, quand on est salarié, naturellement, on veut un job qui rapporte de l'argent aussi un petit peu, parce que tu l'as dit, il faut qu'on paye les factures à la fin du mois, il faut qu'on kiffe aussi. C'est aussi important. Mais aussi, on veut se réaliser en tant qu'être humain. Et donc, se réaliser, c'est aussi élever ses compétences. Et on veut aussi avoir un espèce de plan de carrière. Et je trouve qu'avoir cette démarche ou même carrément d'être frontal en disant ce que tu apprends chez moi, quand tu vas le mettre autre part. tu vas avoir plus de valeur. Et donc, du coup, en fait, tu te mets un peu en retrait. Tu ne vas pas rester chez moi 10, 15 ans. Tu sais très bien qu'il y a des cycles dans la vie. Et je trouve que ça, c'est hyper vertueux. Et j'imagine que c'est rassurant aussi pour les candidats.

  • Speaker #0

    Oui, et surtout, en fait, j'y crois à fond. Oui, je suis d'accord. J'y crois à fond. Mais même, je leur dis, dans 5 ans, quand tu vas renégocier encore ton salaire, parce que tu négocies chaque année, et que tu vas me dire, ça fait 5 ans que je bosse chez toi, regarde tout ce que j'ai appris, regarde tout ce que je connais. Là, si je vais chez un tel, là, je vais avoir ça. et je dis t'as raison en fait c'est trop bien et moi je vais pouvoir faire un gros gap dans ton salaire parce que je sais que t'as l'air sur le marché je sais pas si t'as lu le bouquin du créateur de Netflix où il explique lui il veut que des top niveaux il veut que des franchis players et il leur demande chaque année d'aller voir les concurrents pour voir ce qu'ils pourraient avoir et de revenir avec la proposition et ils s'alignent dessus et ils leur demandent de faire ça c'est pas caché c'est leur culture d'entreprise et ils savent qu'ils peuvent avoir plus ailleurs parce qu'ils apprennent énormément de choses sur Netflix et que quand ils reviennent et qu'ils augmentent en fait il est content parce qu'il se dit j'ai toujours les numéros 1 chez moi très ouf alors bon chez nous on peut pas avoir des salaires à 100 000K mais pour un collaborateur malheureusement mais l'idée est quand même là je pense qu'un collaborateur si en tout cas si chez nous il vient juste pour faire sa compta et se barrer à 5h ça marche pas parce qu'il y a beaucoup plus que ça par contre si c'est un collab qui a envie d'apprendre et qui a envie d'avoir un gros salaire parce qu'il a envie d'avoir une grosse carrière etc bah là chez nous il va apprendre plein de trucs et il va pouvoir mettre ça sur son CV très clair très très clair

  • Speaker #1

    Ok, et puis pour clôturer aussi un peu sur cette partie process de recrutement, je sais qu'il y a quand même pas mal de tests techniques, des fois, qui sont faits, qui sont importants. Et puis aussi cette vision où il y a forcément plusieurs personnes qui doivent lire des choses. Et j'ai aussi découvert qu'un des plus grands échecs dans le recrutement, c'est aussi faire un peu confiance à ses émotions. Et un peu à l'urgence du moment, très souvent quand on recrute parce qu'on a besoin, généralement on ne fait pas le bon recrutement et on va toujours le payer à un moment donné.

  • Speaker #0

    Non mais ça complètement, nous on est tombé dessus aussi. Si tu as raison, tu n'as pas de fiscal, il te manque un collab, tu prends le premier qui est là parce que tu en as besoin. Tu es content qu'il soit là et au bout de trois mois tu te rends compte qu'il n'est pas bon, que tu as fait une connerie, que tu as commencé à faire pour le monde dégagé. C'est ça. ça t'as complètement raison là dessus c'est la vraie vie, ça se passe aussi comme ça yes,

  • Speaker #1

    carrément Kevin, on arrive déjà à la fin de cet épisode c'est quoi un peu toi ton tableau de bord, les KPIs que t'analyses en tant que chef d'entreprise ouais donc moi je regarde beaucoup c'est la croissance c'est le mec de Superprof il s'appelle Woodfried,

  • Speaker #0

    il a monté Superprof et il disait si t'as la croissance c'est tout Donc moi je regarde énormément la croissance, je regarde la trésor parce que la trésor c'est ce qui me fait le plus stressé dans la vie. Le nombre de leads qu'on a, je trouve que ça donne une bonne image de la capacité de notre site internet à avoir de la visibilité et à générer du coup des leads. et après on regarde on l'a pas fait au départ maintenant on le fait on regarde la satisfaction de client donc avec les NPS je sais pas si tu connais donc ça on le fait aussi voilà c'est surtout ça après je suis pas un gros gros geek des tableaux de bord avec énormément de KPI Ok, mais oui. Si je regarde ça, déjà, je suis content. Ça nous donne déjà une bonne idée de si on va dans le bon sens ou pas, ou s'il faut réajuster des choses. Et après aussi, je regarde beaucoup aussi, c'est l'ambiance au bureau. je trouve que on a un bureau encore physique, on fait encore pas mal de télétravail mais il y a encore pas mal de monde au bureau et je trouve que tu vois aussi comment ça se passe au bureau, s'il y a une bonne ambiance ou pas ça c'est des ressentis que tu as et si tu vois que c'est une ambiance de merde c'est que déjà il y a un souci qui ne part soit les dossiers ne sont pas bien traités, soit il y a une problématique sur un client, soit il y a eu des embrouilles qui ne part et ça je trouve que ça donne aussi c'est le départ de quelque chose qui va mal aller dans dans l'avenir. Alors que si tu vois qu'il y a une bonne ambiance, ça veut dire que les collabs sont contentes d'être là, c'est-à-dire que les clients vont être contents. Donc tu vois, ce côté-là encore, bonne ambiance, que les collabs soient contents, c'est très ancré chez moi. Et ça, je prends très souvent le pouls pour voir un peu comment ça se passe, parce que je pense que c'est la clé, encore une fois, c'est l'humain, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit bien, parce que c'est lui qui fait tourner la boutique.

  • Speaker #1

    Comment tu le sens, ça ? Comment tu vas aller chercher le pouls ? Et pour voir si ça va pas trop vite et que c'est sur la bonne lignée.

  • Speaker #0

    Je te donne un exemple très concret. Parode de Noël. On a notre... Donc Lémyne qui est mauritanien, il a toute famille là-bas. Il rentre pas pour Noël. Et j'ai ma collègue Marie qui l'invite, ça va passer Noël chez elle. et là quand t'as des trucs comme ça tu te dis bon ça marche en fait et donc c'est des petits ressentis comme ça quand ils se font un ciné un soir hier soir on était au ciné on était trois, trop bien la prochaine fois n'oubliez pas de m'inviter quoi mais c'est des petits trucs comme ça où tu te sens que les collabs ils sont content d'être ensemble alors pas tous parce que t'en as ils ont leur famille, c'est leur vie donc ils peuvent pas passer tout leur samedi ensemble mais ce côté là des fois où t'as des indicateurs qui te montrent que tu vois quand t'organises un team building et je sais pas, t'en as 4 qui veulent pas y aller déjà c'est pas bon signe tu vois par contre quand t'organises un team building ils t'en parlent pendant 2 semaines,

  • Speaker #1

    ils sont trop contents d'y aller quand ils sont là-bas ils prennent plein de photos et quand tu rentres ils font que parler de ça tu sais que c'est un bon indicateur et du coup est-ce que t'aurais un exemple d'un moment où t'as senti que c'était un peu bizarre et qu'est-ce que t'as mis en place justement pour rééquilibrer un peu l'énergie dans le bureau ça nous

  • Speaker #0

    est arrivé on avait notre chef de mission qui s'entendait pas avec une collaboratrice et du coup comme on est quand même une petite équipe très vite la pomme c'est galère ça va partout c'est très très tendu après les gens ils osent plus dire un mot parce que n'importe quel mot ça peut partir donc après tu ressentais et après ça affectait tout le monde par exemple on mangeait tous ensemble le midi Et du coup, après, quand il y avait cette ambulance un peu pourrie, du coup, le midi, après, tu vas faire du sport, tu vas faire tes courses, après, plus personne n'a envie de manger ensemble. Et voilà, ça a créé ce truc pendant plusieurs mois où on a compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et après, quand tu comprends la problématique, tu essaies de parler avec les deux, tu comprends que ça ne sert à rien parce que de toute façon, c'est plus profond que ça. Donc, on a fait coacher notre chef de mission. On lui a pris un coach business et communication pour essayer de voir ce qu'on pouvait faire. On a travaillé aussi avec d'autres personnes. et donc voilà on a essayé de mettre en place des choses et après la personne est partie et du coup ça a amélioré quand même la qualité de vie au travail mais c'est très très fragile ça se joue à rien toi t'es là, t'arrives, tu penses que c'est mardi et en fait non là c'est dimanche soir c'est le cauchemar donc ça se joue à pas grand chose, c'est hyper fragile et on fait hyper attention à ça très clair

  • Speaker #1

    hyper intéressant cet aspect, prendre un coach justement et avoir cette position où tu vas essayer aussi d'extraire un peu peut-être parfois un peu le mal ou le ressenti qu'une personne peut avoir je trouve que c'est hyper intéressant, comment toi tu le vis ?

  • Speaker #0

    alors moi je me fais coach aussi j'ai un coach business je suis très là-dedans, je trouve que c'est hyper important de se faire accompagner notamment parce que dans ta vie de tous les jours tu parles pas forcément de tes problématiques business Tu peux parler avec ta femme de tes problèmes de perso ou des choses comme ça, mais problème avec le business, on parle peut-être des fois à ton associé. Mais je trouve que c'est cool d'avoir quelqu'un d'extérieur. Et souvent, quand tu as la bonne personne, tu fais un coaching de deux heures, elle te trouve le truc sur lequel il fallait appuyer et elle t'ouvre les yeux. Et donc, moi, je me fais coacher. Et donc, on fait coacher aussi nos collaborateurs quand ils ont besoin. Ils font des sessions, ça dure six mois. Ou ils font des sessions une fois par mois. Et ça les fait grandir, ils font beaucoup d'introspection. ça je pense que c'est hyper important mais là aussi on peut le faire, on peut payer une coach parce qu'on a des sous pour le faire tu vois si t'es radin sur parce que tu fais des tarifs hyper bas tu peux pas payer ta coach 1000 euros la journée pour travailler sur un collaborateur mais ça nous on se le permet parce qu'encore une fois on Comme on a des collaborateurs qui sont carriéristes, qui ont envie d'apprendre des choses, ils sont contents d'être coachés. Ils comprennent qu'il y a un intérêt. Parce que si tu forces la personne, ça ne marche pas. Et donc là, c'est là, des fois, on a des collaborateurs, ils ont une problématique parce qu'ils sont stressés, par exemple, pour le fiscal, ils sont très stressés, beaucoup de travail. On dit, OK, il y a une coach qui va t'accompagner pendant la période fiscale, tu vas pouvoir faire du coaching avec elle. Et après, nous, on n'intervient pas. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans le coaching. Mais à la fin, ils sont contents, tu vois. la notière d'émission quand elle a travaillé sur la communication pendant 6 mois bah ça lui a fait beaucoup de bien elle était contente parce qu'en dehors de la communication ils ont travaillé sur plein de choses donc moi je le fais je sais pas si tu te fais coacher non et j'aimerais bien le faire en fait en réalité j'ai déjà fait un

  • Speaker #1

    mastermind mais c'est pas le coaching comme tu me le décris là mais j'aimerais bien le faire c'est intéressant c'est comme un psy mais pour le business ouais c'est trop c'est trop ouf écoute très très clair

  • Speaker #0

    Mastermind, du coup, tu avais fait quoi ?

  • Speaker #1

    J'avais fait avec Live Mentor, Alexandre Dana, et c'était vraiment très très cool, c'était une cinquantaine d'entrepreneurs, et c'était bien, j'avais un coach business une fois par mois, je crois, donc j'ai eu que 4 sessions. de une heure, mais ce n'était pas forcément sur des problématiques liées à l'émotion, à la gestion du stress. C'était plutôt sur des petits aspects un peu techniques sur le business, où tu confrontes un peu ta version, ta vision, et puis la personne va essayer de te faire réfléchir pour que tu puisses travailler de manière un peu différente. Mais j'aimerais bien prendre quelqu'un qui puisse t'accompagner, peut-être être certainement un meilleur entrepreneur aussi, peut-être parfois un peu casser tes plafonds de verre, ce genre de choses que tu pourrais avoir. après live mentor ils font aussi du coaching en plus du mastermind ils font des formations spécifiques et puis il y a du coaching personnalisé avec un mentor je t'avoue que je ne l'ai pas essayé en réalité cette partie là mais je pense que j'y avais le droit dans le cas du mastermind mais je ne sais pas ça ne m'a pas emballé. Mais ce n'est pas que j'ai une aversion, ou que je ne dis pas que je n'en ai pas besoin. C'est genre,

  • Speaker #0

    je te concentre sur une chose.

  • Speaker #1

    Tout simplement. Et du coup, je n'ai pas senti aussi que j'avais un... Je n'ai pas senti que je devais résoudre un problème. J'en ai certainement des problèmes, mais je n'ai pas senti que j'avais besoin de les résoudre.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a une petite nuance. Ok. T'es associé avec ton frère ?

  • Speaker #0

    On n'est pas associé, non. Sur les trois boîtes, le cabinet fiscal, l'organisme de formation, je suis tout seul. Et sur la partie de l'espace comptable, du coup, je suis avec Denis. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mes frères, ils sont salariés au CDI. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Ils étaient entrepreneurs aussi, ils avaient aussi des boîtes avant. Et après, ils ont vendu ça, ils ont fait autre chose. Et un jour, j'ai eu l'opportunité de travailler avec eux. J'ai dit, venez bosser. Voilà, ça s'est fait comme ça. Je m'entends hyper bien avec mes frères, on est très famille. J'ai un frère jumeau aussi. Tu vois ce qui est cool quand tu travailles en famille, tout le monde m'a dit non ne le fais pas. Je me suis dit la problématique quand tu ne travailles pas en famille, notamment avec mon frère jumeau ou avec mon grand frère, c'est que quand je leur parlais de mes journées, tu dis comment ça va, oui ça va, mais tu ne rentres pas dans le détail. Alors que quand ils bossent avec toi, ils comprennent tes problématiques, ils comprennent tes journées, toi tu comprends les leurs, tu peux parler de... parce que moi à Brofské c'était ma vie. Donc j'étais content qu'ils rentrent dans ce monde là.

  • Speaker #1

    Et du coup comment tu crées ce lien avec eux vs les autres ? Est-ce que tu n'es pas plus dur avec eux ? Comment ça se passe aussi ? Même toi, quelle est ta position ? comparativement à tous ceux qui composent ton équipe, tu vois ? Et avec ton associé également, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, je pense que je suis dur avec personne. C'est ma personnalité où je suis très diplomate. C'est très rare que j'engueule quelqu'un. Et après, nous, on est très linéaires. Donc, chacun a son mot à dire. Il n'y a pas le chef de qui. Non, tout le monde est linéaire. Tout le monde a son job à faire. Et donc, que ce soit avec mes frères ou avec d'autres personnes. je fonctionne de la même manière et eux ils fonctionnent de la même manière avec les autres que avec moi, donc je crois pas que ce sujet là, il faudra peut-être un jour te poser la question à un de mes collègues, mais je crois pas que ça soit un sujet ils ont pas plus de droits que les autres quand ils doivent partir ils posent leur journée comme tout le monde ou ils ont pas plus de vacances au contraire je pense qu'eux-mêmes ils s'imposent plus de règles ils sont plus exigeants que ce qu'ils devraient parce que justement ils ont pas envie d'avoir cette image là donc bon après c'est récent ça fait 2 ans 2-3 ans maintenant donc on verra dans les 15 ans si ça change quoi mais pour l'instant ça se passe très bien t'as déjà travaillé en famille ?

  • Speaker #1

    moi je suis associé avec ma femme depuis 10 ans donc je trouve que c'est intéressant de le faire car En fait, tu peux voir les personnes que t'aimes bien. Et c'est cool quand tu t'aimes bien les personnes et que tu peux les voir tous les jours, en réalité. Et moi, je trouve que c'est super. Et en plus, ce qui est bien, c'est que... Bah écoute, non, moi je trouve que ça a de la valeur, dès lors que chacun peut apporter de la valeur au collectif, et quel que soit en fait ton lien d'affiliation quoi, que t'es marié ou pas, que ce soit un collaborateur, un collègue, un cousin, je pense que chaque personne peut apporter sa valeur. Du coup moi j'ai de la chance parce que ça veut dire que... En réalité, je n'ai pas besoin d'attendre le soir pour voir une personne de ma famille. Je la vois tous les jours, donc c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Moi, avec ma femme, elle m'a beaucoup aidé, surtout au départ, parce que moi, j'étais tout seul. Elle faisait plein de trucs. J'ai monté aussi d'autres business avant ça qui ont foiré. Donc, elle m'avait aussi beaucoup aidé. Et je suis d'accord avec toi. En fait, c'est une force quand tu peux travailler avec quelqu'un que tu apprécies ou que tu peux passer du temps. Je suis d'accord avec Je trouve que c'est une vraie force.

  • Speaker #1

    C'est trop cool. Franchement, c'est trop bien. On arrive à la fin de cet épisode, Kevin. Je vais te poser une dernière question que je pose maintenant à tous mes invités. Est-ce que la vie t'a appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? Que ce soit pro, perso, une sagesse ou une réflexion. En tout cas, c'est une espèce d'apprentissage qu'on peut apporter à tous ceux qui nous écoutent.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question.

  • Speaker #1

    Venant de ton histoire.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pourrais dire de percutant Non, je trouve qu'il faut... Il faut faire les choses. Moi, je suis un faiseur. Ou quand tu as une idée ou un truc, fais-le, n'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. Il y en a plein qui nous appellent pour monter des boîtes et deux ans plus tard, il te rappelle, il n'a toujours pas monté sa boîte. Je lui dis, monte ta boîte en fait. Pas forcément une boîte, ça peut être n'importe quoi, un projet. Je trouve que les gens, il faut qu'ils osent faire les choses, qu'ils soient des faiseurs. Et même si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Moi, j'ai monté plein de boîtes avant qui n'ont pas marché. Et bah voilà, c'est pas la fin du monde, mais bon, à un moment ça marche. Il n'y a que ceux qui n'essayent pas, qui n'y arrivent pas en fait. Et ça, je pense que c'est assez en moi où j'essaie. Dès que tu as envie de faire quelque chose, bah... t'es maître de ta vie donc fais-le en fait rien qui t'empêche de ne pas le faire donc ouais c'est ça mon conseil c'est d'oser faire les choses et même si ça marche pas c'est pas grave on s'en fout carrément merci beaucoup mon cher Kevin si les gens veulent te retrouver je mettrai naturellement ton profil LinkedIn directement en

  • Speaker #1

    description de cette vidéo après les gens ils pourront voir ta chaîne YouTube aussi également donc voilà merci pour tout Kevin merci à toi pour l'invitation c'était très très cool merci beaucoup merci à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant si vous l'avez aimé autant que moi j'ai aimé à le faire, mettez les 5 étoiles, les pouces en l'air, partagez à tous vos amis et puis n'hésitez pas à vous abonner naturellement parce que ça donne de l'énergie, ça fait plaisir et ça permet aussi d'aller à la rencontre d'invités toujours plus inspirants. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes un cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine. Sous-titrage ST'501

Description

Dans cet épisode Kevin Sagnier dévoile les secrets derrière la réussite d'un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la TVA et l’e-commerce.


Découvrez les stratégies et les défis de la croissance d'une entreprise moderne :


- Comment Kevin a utilisé son expérience pour bâtir un cabinet d'expertise comptable florissant, centré sur l'e-commerce.

- Les techniques spécifiques mises en place pour attirer et retenir une clientèle ciblée dans le secteur dynamique de l'e-commerce.

- L'importance et les méthodes de sélection des premiers collaborateurs pour assurer une fondation solide à l'entreprise.

- Les stratégies d'offre de services complémentaires qui répondent aux besoins spécifiques des e-commerçants.

- Les défis et solutions liés à l'utilisation des technologies et des ressources humaines pour scaler l'entreprise tout en maintenant une approche personnalisée.


🔗 Retrouvez Kevin Sagnier sur LinkedIn.
 

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Transcription

  • Speaker #0

    Faut faire les choses. Quand t'as une idée ou un truc, bon bah fais-le. N'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. T'as envie de faire quelque chose, t'es maître de ta vie, donc bah fais-le en fait. Rien qui t'empêche de pas le faire. Oser, faire les choses, même si ça marche pas, c'est pas grave, on s'en fout. La première chose à faire, c'est avoir une seule cible. Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne, ça c'est connu. Donc nous on s'est dit, au lieu de faire tout, on va faire que les e-commerceurs. Si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur, et sur un type d'entrepreneur, même si demain il y a l'IA, ou même s'il y a la facture électronique, ou même si Penny Lane va réussir à faire la compta en automatique, il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre, où tu auras une vraie solution, et sur lesquelles tu auras déjà anticipé. Et le recrutement, c'est la clé en fait. On ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. La seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot. S'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas. Si tu es un entrepreneur, on le fait à toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce qu'en fait j'en ai besoin pour prendre des décisions en fait tu es super content parce que ton boulot, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Sous-titrage Société Radio-Canada

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche. Très heureux aujourd'hui de vous accueillir pour une nouvelle masterclass avec un invité au profil particulier dans la filière de l'expertise comptable. Et vous allez le voir, j'accueille aujourd'hui Kevin Sagné. Salut Kevin, je suis très content de t'accueillir.

  • Speaker #0

    Salut Nicolas, merci pour m'inviter.

  • Speaker #1

    Bah écoute, très clair, super. On va parler aujourd'hui de ton histoire qui fait que toi, t'es pas diplômé d'expertise comptable, mais t'as quand même... un cabinet d'expertise comptable, donc comment as-tu fait ? Mais tu as aussi une approche du marché qui est assez intéressante, notamment sur la culture d'entreprise, sur l'offre qu'un cabinet d'expertise comptable peut apporter à ses clients, car dans l'industrie, on voit qu'il y en a beaucoup qui se plaignent que les clients ne veulent plus payer. Vous, vous avez réussi chez Eurofiscalis à un peu contrecarrer ça. Vous avez trois activités. La première, c'est de la représentation de TVA. Un autre, c'est une académie. Troisième activité, cabinet d'expertise comptable. Vous faites 3,5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Vous êtes une cinquantaine de personnes et on est voisins. Nous, on tourne aujourd'hui à côté de Nice et donc on est juste à côté.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci pour la présentation, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Alors, mon cher Kevin, raconte-moi un peu, déjà, les prémices de ton parcours. Comment ça se fait que toi, tu n'es pas expert comptable, mais que tu es associé dans un cabinet ? Raconte-nous un peu cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Alors déjà, effectivement, pour avoir un cabinet d'expert comptable, normalement, il faut être diplômé, il faut être expert comptable. Et c'est très rare d'être associé quand tu n'es pas diplômé. Et c'est possible. Il faut trouver quelqu'un qui a un diplôme. Donc moi, un de mes meilleurs amis était expert comptable et il est diplômé. Et il a déjà deux cabinets sur Nice. Et un jour, je lui ai proposé de s'associer avec moi pour ouvrir un autre cabinet sur Sofian Antipolis. Il a refusé pendant trois ans. Et au bout de trois ans, il m'a dit, bon, allez, on y va, on essaye. Alors,

  • Speaker #1

    comment tu as réussi justement à le convaincre ?

  • Speaker #0

    J'ai monté un cabinet fiscal. C'est de la représentation fiscale. En fait, c'est un peu particulier. Ce n'est pas très connu. En fait, on aide les sociétés françaises à déclarer la TVA à l'étranger. Pour une société française, quand ils font du commerce international, ce n'est pas toujours évident de comprendre les règles de TVA. Et notamment, parfois, ils ont des flux, ils ont des activités qui les obligent à avoir des numéros de TVA un peu partout en Europe et à déclarer cette TVA à l'étranger. Et donc, il y a des cabinets spécialisés là-dedans. Et donc, moi, j'ai monté un cabinet là-dessus. Ça a très bien fonctionné. Je suis parti avec zéro client, zéro chef d'affaires, simplement un ordinateur. Il y a un bon site internet, et au fur et à mesure des années, du coup, ça s'est bien développé. Et au bout de trois ans, quand je commençais à faire un bon chiffre d'affaires, du coup, mon pote, il m'a dit, Bon, en fait, je crois à ton idée, ça peut être une bonne idée de monter un cabinet ensemble, on va essayer d'en faire un. Donc, ça s'est fait comme ça. Il faut savoir que, voilà, pour que le cabinet fonctionne, il faut qu'on ait à 50-50 au niveau départ. Et lui, il a 70% des droits de vote pour que le cabinet puisse être enregistré, du coup, à l'ordre. Donc, ça s'est fait comme ça. Pour n'importe qui qui n'a pas de diplôme, sachez que c'est possible d'avoir un cabinet d'expertise quant à vous. Il faut simplement trouver la bonne personne avec qui s'associer.

  • Speaker #1

    Toi, quand même, ce produit que tu offres et ce service que tu offres à tes clients, franchement, c'est quand même spécifique. C'est vraiment une niche. D'où est-ce que ça sort, ce truc ? Comment tu es arrivé à là ?

  • Speaker #0

    En fait, donc... Je suis arrivé là parce que j'ai travaillé à l'époque dans un cabinet qui était spécialisé dans ce domaine, qui est basé à Sofian Tipolis. J'ai bossé pendant trois ans là-dedans, où en fait ils sont sur une niche, c'est une niche où ce sont des cabinets qui font de la représentation fiscale, on appelle ça, et qui proposent ce service d'accompagner une entreprise dans les règles de TVA et faire en sorte qu'ils soient conformes aux règles de TVA à l'international. Parce qu'en fait, un expert comptable, un cabinet d'expertise comptable n'a pas cette expertise-là. Et donc, il y a des cabinets ou des avocats qui se sont spécialisés. Je sais que d'ailleurs, tu as aussi interviewé deux avocats spécialisés. Exactement. Donc, c'est une niche. Mais c'est une grande niche parce que beaucoup, beaucoup de sociétés font appel quand même à des cabinets de ce genre. Puisque assez rapidement, quand tu ne restes pas sur ton marché franco-français, dès que tu t'exportes... tu peux commencer à rencontrer ce type de problématiques. Donc, assez rapidement, en fait, tu t'orientes vers des cabinets spécialisés. Donc, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, Kevin, c'est que toi, en fait, à la base, tu as fait une licence éco-gestion.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi à acquérir cette compétence-là ? Parce que j'ai bien compris que tu as bossé dans le cabinet et ça, ça t'a impulsé pour que tu puisses, toi, créer le tien par la suite. Mais quand même, on touche à des règles où il ne faut pas rigoler.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Alors en fait, effectivement, j'ai fait une licence de gestion. Après ça, je suis parti avec mon sac à douche, j'ai fait le tour du monde avec ma chérie. Et quand je suis rentré en France, après, je cherchais du boulot et j'ai trouvé du coup ce cabinet qui cherchait un comptable, un comptable d'entreprise. Donc j'ai postulé. Et à l'entretien, ils m'ont dit non, on ne te prend pas comme comptable, on va te prendre comme commercial.

  • Speaker #1

    Pourquoi en fait ? Ça m'intéresserait de savoir pour quelles raisons ils ont switché. Ils t'ont pris en entretien, j'imagine. pour faire un job et en fait à la fin ils t'en proposent un autre. Qu'est-ce qui a fait qu'ils t'ont proposé ça ?

  • Speaker #0

    Alors je pense le fait que j'ai fait un tour du monde en sac à dos, ça ça leur a plu. Après bon je me suis bien parlé et tout ça donc ils se sont dit pourquoi pas et ils cherchaient du coup et ça faisait un moment qu'ils cherchaient un commercial et en plus j'étais vraiment pas cher parce qu'ils m'ont pris au SMIC donc je pense que ça leur allait très bien. Donc ça s'est fait comme ça et bon j'ai pas de boulot donc je me suis dit allez pourquoi pas je vais bosser là-bas. Et donc ils m'ont présenté ce qu'était la représentation fiscale et donc je devais faire du porte-à-porte, du phoning, je devais aller rencontrer des entreprises pour voir s'ils avaient des problèmes avec le TVA et pour pouvoir vendre ce service. Donc au bout d'un an, je n'ai pas signé un seul client. Donc je leur ai dit soit on arrête, soit il faut faire autre chose. Et je leur ai dit moi je suis très bon pour créer des sites web. Parce que quand j'étais jeune, c'était ma passion de monter des sites web, j'ai appris plein de langages informatiques. Et je leur ai dit votre site il est pourri, il ne rapporte pas de lead, moi je vais créer un site, je vais créer du contenu et vous allez voir il y a des gens qui vont nous appeler. Donc ils m'ont dit bon bah ok de toute façon il ne signe rien donc on va le mettre là, on verra bien. Et au bout de 6 mois effectivement le site a cartonné, on avait pas mal de prospects qui nous appelaient pour vendre du coup de la représentation fiscale. et donc c'est comme ça que je me suis formé donc en étant commercial parce qu'il fallait un peu connaître le métier pour pouvoir le vendre et après surtout quand j'ai créé du contenu il y avait énormément de formation de ma part pour pouvoir créer du contenu sur le sujet et au bout de 3 ans j'ai quitté la boîte et après quand j'ai monté mon cabinet j'ai continué à me former et j'ai pas l'impression de travailler c'est un métier passion la TVA donc oui il y a des gens qui sont passionnés par la TVA c'est trop stylé attends et je pense que d'ailleurs Thomas et Grégoire je pense qu'ils ont dû dire la même chose parce que les gens qui travaillent dans la TVA et qui font que ça je pense que c'est des gens passionnés et donc ouais je suis tombé dedans et je luttais tout sur la TVA c'était vraiment un domaine qui m'attire quoi alors justement pour faire une masterclass parce que c'est un peu le

  • Speaker #1

    l'identité de ce podcast, les Geeks des Chiffres, c'est toujours que les auditeurs, quand ils l'écoutent, ils puissent aussi en retirer une forme d'apprentissage. C'est quoi les grands éléments ou les grands sujets qui font qu'on doit faire appel à un représentant fiscal et quelles sont les choses sur lesquelles une entreprise doit faire attention lorsqu'elle fait de la TVA ou qu'elle a des relations, pas forcément dans le territoire franco-français, mais aussi à l'échelle européenne ou peut-être internationale ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Je peux donner quelques exemples, au moins, ça sera concret. On va travailler par exemple avec la marque Balmain. Je ne sais pas si tu connais la marque Balmain. Ils fabriquent des produits en Italie par exemple. Et ils revendent ces produits en Italie. Et donc quand tu produis en Italie et que tu vends en Italie, du coup ça devient une vente domestique qui est soumise à TVA. et du coup ils te font un numéro de TVA italien et il faut déclarer la TVA en Italie donc tes opérations en Italie et donc pour ça soit tu fais appel à ton expert comptable mais bon généralement il ne connait pas bien comment ça marche l'Italie, soit tu passes par un cabinet qui est spécialisé et donc en fait assez rapidement quand tu fais du commerce international tu as besoin en fait d'un gars qui connait les règles de TVA à l'international ou qui sait comment ça se passe dans certains pays parce que tu n'as pas en fait la connaissance soit en interne soit ton expert comptable ne l'a pas Et donc tu vas faire appel à des cabinets spécialisés. Je vais te prendre une anecdote, par exemple on travaille avec la société Ping, je sais pas si tu fais du golf, c'est une grosse marque de golf, ils vendent des équipementiers de golf. C'est une société UK, ils ont une filiale en France. La marchandise, tout est fabriqué au UK. Ils importent en France pour pouvoir répartir tout en Europe. Ils travaillaient avec un cabinet qui s'appelle RSM. C'est un très gros cabinet. Ils payaient à peu près 1 million d'euros de TVA par mois sur les importations. il y a un jour à l'occasion je discute avec le DAF de Ping et il me raconte son histoire et je lui dis non mais tu sais qu'en France on peut mettre en place un système pour pas payer la TVA à l'importation ça te permettrait de gagner en trésorerie donc il m'a dit non je crois pas ça existe je lui dis si ça existe par contre RSM et RSM il me dit non nous on ne fait pas je lui dis bon bah moi je te fais ton dossier tu vas voir ça marche donc en fait maintenant c'est généralisé mais avant à l'époque c'était pas généralisé la TVA à l'importation donc il fallait remplir un dossier auprès des douanes et ça te permettait du coup quand tu importais la marchandise de pas payer la TVA à l'importation, tu pouvais l'auto liquider sur ta CA3. Et du coup du jour au lendemain, le mec n'avait plus besoin de payer 1 million d'euros de TVA par mois à la douane. Après, il ne la perdait pas parce qu'il l'a récupérée par la suite. Mais bon, en trésorerie, c'était quand même énorme. Carrément, carrément. Donc, c'est des petits trucs comme ça qui font que des fois, passer par quelqu'un qui connaît la TVA en fonction du pays permet de faire en sorte déjà de soit des fois pas la payer la TVA ou soit bien la récupérer ou faire en sorte que tes factures soient conformes et que quand tu as un contrôle fiscal, tu ne te fasses pas redresser. Donc non, c'est un métier assez intéressant.

  • Speaker #1

    C'est quoi les profils que vous recherchez pour ce type d'activité ? Où est-ce que vous allez les trouver ? Est-ce que c'est des comptables ? Est-ce que c'est des juristes ? Est-ce que c'est des gens comme toi où il faut les mettre dans le moule et leur faire comprendre comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    C'est souvent des comptables. C'est des comptables, on connaît déjà le monde des chiffres et après on les forme sur la partie TVA. D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai créé un organisme de formation qui est Certificat IOPI où on propose des formations liées à la TVA, donc à un domaine d'expertise. pour accompagner les experts comptables, les collaborateurs comptables, et également nos collaborateurs quand on les recrutait. C'était de base, c'était pour ça qu'on l'avait créé. Donc on propose ces formations, parce qu'effectivement, un collaborateur comptable, quand tu lui parles de représentation fiscale ou de TVA à l'international, il a vu ça un peu des fois dans le DSG ou le DSG, mais c'était des petits modules.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être aussi concret que de le voir sur le terrain. Et puis franchement, les situations sont aussi vastes que possible, en réalité. Donc c'est clair qu'il faut avoir quand même une approche, une expérience. Dans le cadre des études, ce n'est pas suffisant en fait.

  • Speaker #0

    Ça t'ouvre une porte, après ça t'intéresse un peu plus, c'est à rentrer dans ce monde-là. Mais effectivement, si tu n'as pas les deux pieds dans le monde de la TVA, tu ne peux même pas imaginer que ça existe en fait. Toi, tu as l'impression que la TVA, c'est facile, tu remplis ta CA3, on n'en parle plus. Quand tu fais de l'export, c'est hors-taxe. Pour toi, il n'y a pas de problème. Et après, quand tu rentres vraiment dans le sujet, tu te rends compte que c'est tout un monde.

  • Speaker #1

    Très clair. C'est quoi ton rapport avec les avocats spécialistes ? Si on mentionne Grégoire et Thomas qui sont passés sur le podcast, vous pouvez regarder l'épisode en description de cette vidéo. Quelle est la différence entre toi et eux ?

  • Speaker #0

    Nous, on est des praticiens de la TVA. C'est-à-dire qu'on fait les déclarations de TVA, on va y matriculer les sociétés à la TVA à l'étranger. Donc, on est vraiment des praticiens. Les avocats, ils vont plutôt faire des audits, ils vont faire du consulting, ils vont faire des cartographies de flux pour définir les règles de TVA. Donc, on va le faire également. Et souvent, des fois, quand on n'a pas les réponses, on va s'appuyer sur des avocats fiscalisés spécialisés ou des fois, les avocats également s'appuient sur nous. notamment parce qu'on a le retour de la vraie vie parce que des fois entre ce qui est écrit dans les livres et la vraie vie c'est pas la même chose donc on travaille souvent en partenariat mais voilà souvent les avocats ils ont plutôt cette partie où ils vont plutôt faire du consulting et nous on sera vraiment le cabinet qui va mettre les mains dans le cambouis en faisant les déclarations de TV à l'étranger ce

  • Speaker #1

    qui est marrant c'est que tu vois là c'est un nouveau business que je découvre un peu avec toi tu m'avais dit que, enfin tout à l'heure, juste avant tu me disais que tu avais été recruté comme commercial et il fallait que tu ailles chasser des clients. Mais tu leur dis quoi en fait ? Tu leur dis... Je veux dire, écoutez, vous avez peut-être une galère de TVA, comment tu vas sourcer tes clients ? Comment tu appelles eux et pas d'autres ? C'est quoi un peu la logique sous-jacente derrière tout ça ? Parce que je n'aurais pas pensé que tu peux aller chasser comme ça spécifiquement sur des sujets de TVA.

  • Speaker #0

    C'est impossible. c'est pour ça que je n'ai pas signé un seul client. Non, moi, ma stratégie quand j'ai créé le cabinet, c'est faire... J'ai choisi un canal d'acquisition, c'est le site Internet. J'ai fait du référencement Google. j'ai passé mes jours et mes nuits à créer du contenu sur mon site internet pour être bien référencé sur Google et donc forcément n'importe qui qui pose une question à Google sur la TVA va être de forte chance qu'il tombe sur le site d'Eurofiscalis donc pour te donner une idée aujourd'hui on a 150 000 visiteurs par mois sur le site internet ah ouais donc 150 000 ça commence à faire trop ouf attends mais c'est trop bien

  • Speaker #1

    Moi je suis là, je suis sur le site internet je suis en train de regarder, même c'est Kali franchement l'expérience utilisateur du contenu elle est cool

  • Speaker #0

    Maintenant j'ai une personne dédiée, c'est mon grand frère d'ailleurs je travaille en famille, j'ai embauché mon grand frère qui s'occupe du site internet pour te donner une idée aussi, moi quand j'ai monté le site au début j'étais tout seul donc je faisais un peu tout et probablement ça me prenait trop de temps le site internet en plus c'était... super important parce que c'était vraiment ça qui nous permettait de grandir. Donc moi, j'ai arrêté de travailler dessus. On faisait à peu près 6 000 visiteurs par mois. Et après, j'ai embauché mon frère et lui, il est monté du coup à 150 000. Donc ça vaut le coup d'embaucher un webmaster qui connaît le référencement parce que ça fait exploser les sites internet.

  • Speaker #1

    Incroyable, dis donc. et ça prend combien de temps pour faire du contenu comme ça ? Là je me pose la question avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, si je le dis bien, parce que toujours je suis en train de la célébrer, mais normalement c'est ça. Est-ce que vous utilisez justement pour faire de la production ? Comment vous travaillez avec cet outil ? Et comment vous continuez à produire ?

  • Speaker #0

    Ouais alors donc, GGPT ça arrivait il y a un an. Donc avant ça, on faisait tout à la main. Voilà, c'était vraiment ça sortait de notre cerveau et on faisait, on passait des heures et des heures à créer du contenu. Et on avait pris aussi, on a pris aussi des freelances pour nous aider à rédiger. Parce qu'effectivement ça prend beaucoup de temps, notamment quand tu veux faire quelque chose de quali. On faisait des guides TVA sur des pays et donc il faut se renseigner sur les pays, il fallait les règles, il fallait tout compiler, il fallait tout vérifier. Donc ça prend quand même beaucoup de temps. Et donc maintenant effectivement on essaie d'utiliser JTPT, notamment pour rédiger des articles de blog. Mais par contre ça ne fait pas le job, tu ne peux pas dire écris-moi un article sur tel sujet et il te sert effectivement 8 pages. Mais bon ça ne fait pas le job. Ça nous aide surtout... des fois, à structurer nos idées. On lui donne pas mal d'informations. Il lui apprime à un peu le structurer. Mais voilà, c'est plus un assistant pour aller un peu plus vite, mais on ne s'en sert pas encore à 100% pour faire un site en automatique avec la création de contenu automatique. Très clair.

  • Speaker #1

    Et justement, comme ça prend beaucoup de temps et que ça vous a pris pas mal d'énergie, comment vous avez fait pour justement unborder un peu des freelances pour qu'ils puissent vous aider à créer du contenu sur ces sujets qui sont assez spécifiques ? Vous les avez formés à la rédaction pour leur donner une espèce de trame pour qu'ils puissent y arriver, quand bien même ils n'ont pas forcément la compétence, parce que c'est des compétences rares en fait, de trouver à la fois quelqu'un qui sache écrire, mais qui sache écrire. en apportant une valeur pédagogique sur un sujet qui est franchement pas les plus simples.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, on choisit le contenu. Il y a des contenus, en fait, il y a tout sur Internet déjà. Il y a tout. Par exemple, tu vois les règles de TVA, tu prends le Francis Lefebvre, c'est marqué dedans. Nous, simplement, notre but, c'est de simplifier le propos ou de le rendre éligible pour tout le monde et compréhensible en mettant des exemples, en faisant des schémas, etc. Donc, en soi, le contenu, tu l'as déjà. C'est simplement le travail de le rendre accessible. donc des fois t'as du contenu qui est déjà très simple et simplement il faut le mettre sur ton site internet parce qu'en fait t'as pas envie que l'information soit sur le site de l'administration ou le site d'un concurrent t'as envie de l'avoir également sur le tien donc là un freelance assez rapidement il peut faire la même chose puisqu'il a déjà les informations et donc c'est plutôt ce travail là avec les freelances où on choisissait du contenu ils avaient déjà des références sur lesquelles s'appuyer pour créer du contenu et après nous bien sûr on vérifiait et par contre toute la partie technicité c'est en le faisant en interne et c'est d'ailleurs aussi Quand on a créé l'organisme de formation, j'ai embauché une fiscaliste, qui s'appelle Marie Bertrand, qui a créé tous les programmes pédagogiques des formations, qui a créé énormément de contenus, et du coup, toutes ces formations, on les a aussi traduites sur le site internet, donc ça nous a aussi beaucoup donné de contenus à ajouter sur le site.

  • Speaker #1

    Super clair. D'ailleurs, c'est franchement une masterclass pour même des cabinets d'expertise comptable, du coup, qui voudraient se lancer dans la stratégie de contenu. Je pense à l'expert-comptable.com qui ont aussi beaucoup travaillé, je pense qu'ils sont assez précurseurs aussi là-dedans, dans le monde de l'expertise comptable. je pense à d'autres personnes aussi je pense que je pense que c'est Jérémy Ranchy que j'avais accueilli ici sur le podcast L'Église des chiffres un cabinet qui s'appelle Cardinal et du coup lui aussi il avait bossé à l'époque chez l'expert comptable.com où il rédigeait beaucoup de contenu et ça lui rapportait du trafic sur son site l'expert comptable.com ils font à peu près un million de visiteurs par mois donc

  • Speaker #0

    c'est énorme c'est vraiment un autre niveau ils ont énormément d'acteurs et aussi toutes les personnes qui travaillent chez l'expert comptable.com ils doivent créer du contenu Donc même si t'es collab, tu dois prendre une partie de ton temps pour rédiger du contenu sur un sujet que tu choisis. Donc du coup, ils ont énormément de rédacteurs et c'est pour ça qu'ils peuvent créer beaucoup, beaucoup de pages sur Google. Nous, on s'en aspire parfois. Alors, c'est vrai qu'au départ, on ne le faisait pas parce qu'on était vraiment focus sur la TVA. Maintenant, on a traité, je pense, 90% des sujets TVA. C'est bon. Voilà. Et donc maintenant, on commence à faire un peu sur l'expertise comptable. Et donc, on s'appuie beaucoup sur l'expert comptable.com parce qu'effectivement, c'est un site référence. Leur contenu, c'est très bien fait.

  • Speaker #1

    c'est très pédagogue non c'est un très bon site yes j'aime beaucoup en plus j'aime beaucoup leur équipe donc ils sont ils sont top très clair merci Kevin pour cette partie là comment as-tu fait alors j'ai une partie de la réponse en fait dans ma question comment as-tu fait pour convaincre ton ami et ton pote de pouvoir t'associer avec toi ? Au début, tu as dit non, tu l'as travaillé au corps et il a dit bon, ok. Du coup, ça a été quoi un peu le pitch et le discours pour qu'ils disent on va y aller ensemble et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Toi, tu as fait des preuves sur un sujet que généralement les experts comptables, certains maîtrisent, peut-être d'autres moins. Comment ça s'est passé cette rencontre et quelle a été la vision que vous avez portée tous les deux à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle Denis Salomon, d'ailleurs je le salue. Donc lui, il a deux cabinets sur Nice, sur les commerces de proximité, cabine de proximité, cabine classique traditionnelle, qui marche très bien. Donc il n'y avait aucun intérêt pour lui de créer un troisième cabinet dans la même ligne de ce qu'il faisait déjà. Moi, je lui ai dit, voilà, la TVA, ça marche très bien. Ça marche très bien parce qu'on est dans une niche et donc n'importe qui qui a une problématique sur la TVA, il va regarder sur Google et il va tomber sur nous parce qu'on a créé du contenu et du coup, forcément, il va nous appeler. je lui ai dit on devrait faire pareil pour l'expertise comptable il m'a dit non ça ne marchera pas ça ne marche pas comme ça dans l'expertise comptable c'est que sur recommandation etc je lui ai dit je pense que si on se met sur une niche on devrait sortir du lot et je pense qu'il y a quelque chose à faire Je lui ai dit, nous sur la TVA, on a beaucoup de problématiques pour les e-commerçants. Les e-commerçants, très rapidement, ils vendent à l'international, parce que l'e-commerce, tu peux vendre partout dans le monde. Et il y a très rapidement des problématiques sur la TVA. Et ils me font des retours, comme quoi ils veulent qu'on fasse leur comptabilité, parce que leur expert comptable ne connaisse pas ce monde-là. Nous, on ne peut pas faire leur comptabilité parce qu'on n'est pas expert comptable. Mais franchement, on a beaucoup de demandes. Je pense qu'il y a un marché. Donc la première fois il m'a dit non, la deuxième fois il m'a dit non, et au moment où je lui ai dit regarde les chiffres, je pense que ça vaut le coup de tenter le coup. Il m'a dit ok on monte le cabinet, tu crées ton site web, on verra bien s'il y a des gens qui nous appellent. Lui il m'a dit moi j'ai un site internet, il n'y a jamais personne qui m'appelle, je ne vois pas pourquoi le tien il y a des gens qui t'appelleront. Je lui ai dit bon ok pourquoi pas on va essayer. Donc on utilise notre site internet où on crée la page expertise comptable et on crée du contenu sur l'e-commerce, le commerce international, les problématiques que peuvent rencontrer les sociétés qui s'exportent. Et donc au bout de quelques mois, on a des personnes qui nous appellent pour tenir leur comptabilité. Et au début, on utilise les collaborateurs de son cabinet sur Nice et après on embauche un premier collaborateur, puis un deuxième, puis un troisième, etc. Donc ça s'est fait un peu comme ça. Aujourd'hui, le site internet nous génère entre 10 et 20 demandes de prospects par semaine. Donc c'est un gros volume, on a une grande croissance. Alors par contre, on a quand même pas mal de déchets parce qu'on est super pointu sur les sociétés qu'on accueille. On va prendre que des sociétés qui font de l'e-commerce ou du commerce international. Parce que des fois, on a des boîtes qui nous contactent qui font autre chose, mais ça, à chaque fois, on dit non. On est hyper focus parce qu'on pense que c'est ce qui nous permet de grandir et de processer notre cabinet pour poursuivre la croissance et pour apporter du vrai conseil. Parce qu'on a une vraie valeur ajoutée, je pense, là-dedans. Tu vois le boulanger qui nous appelle pour faire sa compta, alors oui on pourrait faire sa compta, mais je pense qu'on n'a aucune valeur ajoutée par rapport à notre cabinet. Alors qu'un e-commerceur qui a monté une boutique Amazon, qui vend sur son site, là on a une vraie valeur ajoutée.

  • Speaker #1

    Très clair. Pour connaître un peu le marketing, franchement, je trouve que c'est vraiment bien fait.

  • Speaker #0

    Oui, absolument.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est super malin. Et je trouve aussi que ce qui est bien, c'est de créer un peu cette corporate stratégie où tu as plusieurs verticales dans ton business qui se nourrissent aussi un peu les unes des autres. Donc en fait, le cabinet d'expertise comptable, c'était un peu la suite logique de cette activité que tu avais créée.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. En fait, encore une fois, on avait beaucoup de sociétés, beaucoup de nos clients qui nous demandaient de faire la compta. Et donc oui, la suite logique pour se développer, c'était de créer un cabinet d'expertise comptable pour que les sociétés aient un seul interlocuteur pour gérer l'ensemble des obligations fiscales et déclaratives en France et à l'international. Donc ça s'est fait assez naturellement. Il fallait juste trouver la bonne personne et je suis content que du coup, Denis m'ait fait confiance parce qu'aujourd'hui, c'est une belle boîte. Et sans ça, je pense que tu vois là aussi quand tu es expert comptable, quand un expert comptable enregistre à l'ordre, ça donne tout de suite une certaine assise sur... Voilà, ça donne une bonne image de marque. Bien sûr. Pareil aussi pour l'organisme de formation. Quand tu es certifié CAYOPI, là aussi, ça montre que tu es sérieux, que tu... Donc voilà, tout ça fait qu'on a une bonne image et on essaie de la travailler. Et c'est pour ça que ça marche, je pense.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, tu le convainques. C'est quoi un peu, c'est quoi les actions que vous mettez en place pour recruter vos premiers collabs ? Au début, c'est Denis qui mettait à disposition ses collaborateurs. Comment ça s'est fait un peu la gestion de la croissance ? J'imagine qu'il y avait aussi une forme de, comme tu sélectionnes tes clients, aussi ceux qui rentrent très bien dans ton scope, pour ceux par exemple de l'e-commerce. C'est quoi un peu le process pour les transformer en clients ? C'est quoi le process de vente ? Comment ça marche tout ça ? Parce que je n'imagine pas que c'est en mode salut, check. Non, j'imagine qu'il y a un truc carré derrière.

  • Speaker #0

    Donc on a beaucoup travaillé nos offres. Alors peut-être pas au départ, parce qu'au départ, encore plus pour moi, c'était encore une fois l'expertise comptable, je ne connais pas, c'est un milieu très à part. Là aussi, pour changer d'expert comptable, la prise de décision, je me suis rendu compte qu'elle était assez longue aussi. En plus, les gens sont attachés à leur expert comptable, alors que dans la TVA, c'était moins ça. Donc là aussi, il y avait pas mal d'apprentissage. Et donc maintenant, aujourd'hui, effectivement, on a beaucoup travaillé sur l'offre. On a lu en fait un bouquin, c'est le bouquin d'Alex Ormoisy, donc ça s'appelle l'offre à 100 millions et j'invite tous les experts comptables à le lire. Je pense que ça ferait beaucoup de bien à la profession. Et donc dans ce bouquin, il parle business et il parle comment faire une offre. Entre la valeur perçue, la valeur que tu donnes, ton persona. donc il y a plein plein de choses et donc on a repris point par point ce qu'il dit dans le bouquin et on a essayé de l'appliquer dans le domaine de l'expertise comptable et donc notamment par exemple la première chose à faire c'est d'avoir une seule cible quand tu parles à tout le monde tu parles à personne ça c'est connu, donc nous on s'est dit au lieu de faire tout on va faire que les e-commerçants après quand tu regardes les e-commerçants tu te dis ok on va lister toutes leurs problématiques pas que dans le monde des chiffres tu vois normalement le mec ok il est e-commerçant il monte une boutique Amazon bah du coup il va il faut qu'au début il monte sa boîte donc il faut trouver une banque il faut trouver une assurance il faut après trouver son produit il faut trouver un fournisseur souvent le fournisseur il est en Chine il faut le faire venir après il faut faire venir un marchandiseur en France il faut stocker après il faut le vendre du coup il faut faire du marketing tu utilises toutes ces problématiques et après tu regardes à côté toutes les solutions que toi tu peux apporter et en faisant ça tu te rends compte qu'il n'y a pas forcément que la compta que tu peux apporter il y a beaucoup d'autres choses beaucoup de conseils et ça il faut que tu le mettes en valeur dans ton offre parce que souvent la problématique quand tu fais une offre c'est que tu dis tu fais tenue de comptabilité bon bah ça tous les experts comptables le font et en plus le mec qui t'appelle bon bah c'est le minimum tu vois il s'appelle pour ça donc si tu dis simplement que tu fais la compta Bon bah t'as peu de chance de signer quelqu'un ou si tu signes quelqu'un en fait il va se baser uniquement sur le prix. Parce qu'en fait il va t'appeler toi pour faire une tenue comptabilité, il va appeler le copain d'à côté et après il va regarder le prix. Il va dire bah toi tu fais la compta, lui fait la compta, toi t'es 200 euros de plus, lui 200 euros de moins, bon bah je vais chez lui. Donc si tu te bases que sur la compta, t'es mort. Parce que c'est toujours quelqu'un qui va faire moins cher que toi. Donc nous on s'est dit ok on va pas regarder le prix, on va essayer de regarder ce qu'on peut faire plus que la compta. Et comme on connaît très bien notre cible, comme on connaît très bien les e-commerçants, c'est beaucoup plus facile de leur proposer quelque chose en plus de leur compta. Donc je te donne un exemple. Un e-commerçant, il va passer beaucoup de temps à... Il va vendre sur plusieurs plateformes. Il va vendre sur les marketplaces, il va vendre sur son site internet, il va vendre sur Amazon. Et quand tu as un comptable qui va faire sa compta, il va lui demander du coup de récupérer les données. Donc l'e-commerçant, il va aller chercher son rapport Amazon, il va aller chercher son rapport Shopify, il va aller chercher ses factures et tout ça. Ça, ça lui prend beaucoup de temps. On s'est dit, on connait très bien ces plateformes, on va lui demander ses codes d'accès et on va aller chercher pour lui les accès. Du coup, comme ça, il n'a pas besoin de gérer ses ventes. Pour ses fournisseurs, c'est pareil. Normalement, il doit nous fournir sur PennyLane, on utilise PennyLane, il doit nous mettre ses factures fournisseurs. On s'est dit mais ça, ça prend énormément de temps. C'est toujours relou, le comptable, il t'envoie un fichier Excel avec toutes les factures en banque. C'est insupportable. Donc on s'est dit, nous, on va lui proposer une option où on lui met en place un assistant administratif qui va aller récupérer ses factures fournisseurs pour lui. Donc en fait, on va utiliser un Dashlane pour avoir tous ses mots de passe. On va utiliser un Notion avec tous ses fournisseurs. Et dedans, il va nous expliquer où aller chercher les factures. Donc il fait ça une seule fois. Et après, du coup, la personne, tous les mois, elle va aller chercher ses Donc en fait, là, on... On a une solution pour que la personne puisse traiter ses ventes et ses achats sans lui. Ouais c'est ouf en fait c'est ouf parce qu'il a rien à faire et c'est tranquille voilà enfin il a rien à faire il a beaucoup moins de choses à faire après le mec il va chercher un transporteur pour transporter sa marchandise nous on connait bien le transport parce qu'on a plein de clients qui sont dans le transport donc on va faire un guide des meilleurs transporteurs à contacter et on va négocier avec eux déjà des tarifs ou des offres pour que au lieu de regarder sur Google le meilleur transporteur tu l'appelles déjà de notre part, tu seras mieux accueilli Pareil, tu vas chercher un sourceur en Chine, nous, on a déjà un agent là-bas qui peut trouver des fournisseurs pour toi. Donc, en fait, on a essayé de trouver des solutions à toutes les problématiques que rencontre un vendeur Amazon. Vendeur Amazon, par exemple, il va faire de la publicité sur Amazon. On s'est maqués avec une personne qui fait de la formation sur Amazon pour expliquer comment faire du marketing et comment faire de la publicité sur Amazon. Et du coup, on lui a négocié moins de 30% sur sa formation. donc grosso modo le vendeur Amazon quand il nous demande un devis on lui fait sa compta et en plus on lui propose plein de bonus qui lui disent ok bah le mec en fait il a compris ma vie, il a compris ma problématique et ok il est peut-être plus cher que le comptable d'à côté mais en fait il a déjà en amont préparé plein de choses qui vont me faciliter la vie.

  • Speaker #1

    Ok, parce que là je suis sur le site internet aussi en même temps je suis en train de regarder donc vous vous êtes sur un panier moyen

  • Speaker #0

    au moins, enfin, à partir de 450 euros par mois, si c'est ce que je dis. Et purée, ce que je trouve très malin, c'est qu'au lieu de dire j'ai une idée, je vais le faire. En fait, vous vous êtes dit, ok, j'ai une idée. Maintenant, je dois confronter cette idée au marché et aller comprendre quels sont les problèmes que je vais aller résoudre. Comment justement as-tu fait pour lister tous les problèmes de l'e-commerceur ? Parce que toi, j'imagine que tu ne connais pas non plus tout. Peut-être que tu as dû découvrir des choses en chemin.

  • Speaker #1

    Alors, je te donne un exemple. À quel point je suis obsédé à trouver des solutions aux problèmes de mes clients. J'ai moi-même créé une société d'e-commerce où on est en train de monter une boutique Amazon. Donc, on a fait les mêmes démarches qu'un vendeur Amazon. Parce que le vendeur Amazon, c'est à peu près 30% de nos clients. Donc, c'est quand même important. Donc, je me suis dit, OK, je vais monter une boutique Amazon. donc j'ai fait ça avec mon frère jumeau on s'est dit ok on monte la boîte on va se former donc on a pris des formations Amazon comment monter une boutique, comment trouver un produit gagnant comment aller le sourcier en Chine comment le faire venir en France, comment faire de la publicité donc nous même on est vendeur Amazon donc du coup quand t'as un vendeur Amazon qui te parle bon bah Déjà tu utilises le même vocabulaire, tu as eu probablement des problématiques similaires, et ça, cette expérience qu'on essaie d'acquérir, on essaie de la transmettre à nos collaborateurs pour qu'ils aient le même vocabulaire, qu'ils aient la même expérience. Et ça, je pense que c'est super important. Donc oui, je pense que... Après, les problématiques, tu les rencontres au fur et à mesure, bien sûr, mais dès que tu as une problématique ou dès que tu as ton client qui te dit j'ai un problème là-dessus ou lui dire je ne sais pas, débrouille-toi tu prends des notes. et tu te le mets dans ton notion, sur une notion où on marque toutes les problématiques, et après, une fois par semaine, une fois par mois, tu te remets dessus, tu essaies de trouver des solutions. Et après, les solutions, ça peut être vraiment délirant. Des fois, c'est des choses que tu ne peux pas faire, mais tu le notes quand même. Peut-être qu'au bout d'un moment, il y a des choses qui vont faire que tu te dis, en fait, là, on peut quand même apporter une solution, ou en tout cas, on connaît quelqu'un dans notre réseau qui peut apporter cette solution, et je vais pouvoir le mettre en relation avec mon client. C'est ça, l'idée, en fait. Mais là aussi, tu peux le faire que si tu y passes du temps. Et la problématique des cabinets d'expertise comptable, moi je l'ai bien vu avec Denis, c'est qu'un cabinet d'expertise comptable, quand il recrute quelqu'un, c'est quelqu'un dans la production. Tu ne prends qu'un collaborateur comptable, tu ne prends jamais un mec qui fait du market ou un mec qui fait un site internet ou un commercial, tu ne prends jamais ça. Tu ne prends que quelqu'un qui fait de la compta ou qui fait de la production. Et nous, chez Robescalis, j'ai mes deux frères qui font du market. Et du coup, on a du temps à passer sur l'offre, comment la présenter et pour la réfléchir.

  • Speaker #0

    Oui, très, très clair. Il y a cette révolution qui arrive avec la facture électronique. Justement, au moment où on tourne cet épisode, j'ai enregistré ce matin même un podcast avec Arthur Valère, qui est le CEO de GPN. Et du coup, on parlait de ça, de cette facture électronique qui, du jour au lendemain, il risque de se passer quelque chose. Et en fait, dans tous ces échanges que j'ai faits dans ces podcasts et ces épisodes, il y en a une phrase qui m'a marqué. Une phrase qui m'a marqué. C'est Marie, qui est ancienne associée France chez Mazars, et qui me dit que l'entrepreneur aura toujours des problèmes. Et il aura toujours des problèmes qu'il ne voudra pas résoudre. Et c'est rigolo parce qu'en fonction des niches marchées qui peuvent exister, le... le champ des possibles, il est énorme, en fait. Et donc, tu te dis, tiens, je vais me focaliser sur l'e-commerce. Mais en fait, ils ont plein de galères. Et je trouve que le chemin intellectuel d'avoir vécu l'expérience client par toi-même, ce qui fait que ça te permet de vendre plus, d'être plus spécialisé. Et toi, j'imagine aussi, c'est que tu travailles moins, parce que tu cherches moins les infos, parce que tu les connais déjà. En fait, en réalité.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Tu prends un expert comptable qui a dans son portefeuille un e-commerce.

  • Speaker #0

    Oh la galère !

  • Speaker #1

    Le mec il va lui poser plein de questions forcément c'est son activité, il va poser des questions à son expert comptable, l'expert comptable il en a un il ne s'est pas formé dessus dire bon ok je vais regarder il va regarder vite fait alors que nous on a que ça donc c'est vrai que la plupart des réponses on les a déjà en stock en fait et quand on n'a pas la réponse en fait on est trop content de ne pas avoir la réponse parce que ça nous permet de la chercher et de la sauvegarder pour les prochains en fait et parce qu'en fait on sait que ce n'est pas une perte de temps parce que le prochain client, il va probablement nous reposer une question similaire. Alors qu'un expert comptable qui en a un dans son portefeuille, il va chercher la réponse et après, il va donner la réponse. Et après, ça ne lui sert à rien parce qu'il sait qu'il ne va pas avoir d'autres types de questions de ce style-là.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une masterclass vraiment sur l'offre. C'est très important. En tout cas, j'attire vraiment... aussi l'oreille et l'œil à tous les experts comptables, stagiaires ou mémorialistes plutôt, c'est comme ça qu'on les appelle maintenant. Mais tous ceux qui veulent aussi s'orienter dans cette filière comptagestion, il y a du job, il y a du taf, mais il faut être malin, il faut être astucieux. Là, tu es un entrepreneur qui a un produit à vendre. Quel est le produit que tu veux vendre ? Tu es multi-spécialiste et généraliste. Et tu es finalement... Alors, il y a les bigs qui sont hyper forts, mais eux, ça fait depuis longtemps qu'ils sont dessus. Et ils sont spécialistes, vraiment, sur chaque vertical, ils sont chauds, tu vois.

  • Speaker #1

    mais quand on se lance ou quand on est un petit cabinet il faut aussi être malin je pense que celui qui est malin il a aucun problème en fait en réalité je pense aussi la profession l'avenir avec l'IA et tout ça on dit toujours que les comptables ce seront les premiers qui vont partir moi j'y crois pas c'est mon métier aussi donc c'est sûr que j'ai intérêt à pas y croire mais je pense que je suis d'accord avec toi si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur et sur un type d'entrepreneur bah oui l'entrepreneur il va faire appel à toi et même si demain il y a l'IA ou même si il y a la facture électronique ou même si Penny Lane il va réussir à faire la compta en automatique et bah il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre ou tu auras une vraie solution et sur lesquelles en fait tu auras déjà anticipé c'est

  • Speaker #0

    clair carrément carrément du coup en off avant d'échanger sur cet épisode on se disait euh on parlait un peu du plan de recrutement que vous aviez eu sur la partie expertise comptable. Je voulais poser une question et en fait, elle est partie. Mince, alors. C'est mon côté... Là, c'est poisson rouge, j'ai oublié mon truc. Bref, quand même, partons sur cette partie recrutement. Tu m'as dit, on a surstaffé. Tu vois, parce que on s'est dit que sur ce cabinet qu'on va créer avec Denis, on va mettre en place des gens. pourquoi ? Et plus de personnes, mais pour quelle raison vous avez fait cette stratégie ?

  • Speaker #1

    Ouais, donc ça, avec Denis, on a réfléchi, on s'est dit qu'est-ce qu'on veut pour ce cabinet ? Donc lui, il en a déjà deux qui tournent bien, il gagne de l'argent là-dessus. Moi, j'ai mon cabinet fiscal, ça tourne bien, on gagne de l'argent là-dessus. Donc on s'est dit, bon, le cabinet qu'on va créer, on va essayer pas forcément de gagner de l'argent, on va essayer de faire le cabinet le plus parfait possible. On a dit, ok, quand on va... On repart de zéro, on a zéro collaborateur, on n'a pas de culture d'entreprise, on n'a rien, qu'est-ce qu'on peut faire ? Et le recrutement, c'est la clé en fait. Parce qu'en fait, on ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. Donc, la seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Je pense que la clé pour réussir, c'est avoir un bon collaborateur qui comprend ce qu'il doit faire, qui est bien formé, qui est content d'être là, qui est content de servir le client. Et je pense que ça, c'est la clé. Donc, on s'est dit, OK, on va se focus sur les collaborateurs pour faire en sorte qu'ils soient contents de venir. Donc on a essayé de chercher des personnes qui, dans notre entourage, qui correspondaient un peu à nos valeurs, de se dire on est là pour aider, c'est ça le plus important. Mais Tout le monde a envie d'aider. Tout le monde a envie de bien faire son job. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et si tu as un collab avec 50 dossiers, ce n'est pas possible. C'est impossible de faire bien son travail. Le collaborateur est débordé. Il n'a pas le temps de répondre à son client. Donc on s'est dit, nous on ne veut pas ça. On veut un cabinet où le collaborateur ait 15-20 dossiers, qu'il connaisse très bien ses clients, quand le client appelle, il est disponible pour répondre au téléphone, que lui aussi il ait du temps pour l'appeler. parce que c'est pas forcément un client qui doit t'appeler toi aussi, tu peux prendre des nouvelles pour comprendre un peu comment ça se passe le business, etc. Et donc on s'est dit, ok, on va se focus pour avoir des collaborateurs qui ont peu de dossiers. Mais pour faire ça, il faut être surstaffé, donc on a plus de collaborateurs qu'un cabinet classique. Mais on peut se le permettre parce que du coup, on adapte nos prix en fonction de ça. Je pense que ça, c'est la clé. Si tu fais du low cost ou si tu baisses tes prix, si tu baisses tes prix, ton collaborateur, il aura plus de dossiers parce qu'il faut quand même rentabiliser le cabinet. S'il a plus de dossiers, il ne fait pas bien son job. S'il ne fait pas bien son job, le client n'est pas content. Si le client n'est pas content, l'expert comptable ne va pas être content. Et après, personne n'est content. Le collaborateur, il sera mal payé. Du coup, il va partir. Du coup, ça crée un turnover. Bref, baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Nous, on s'est dit OK, on va augmenter nos prix. Donc on est bien plus cher, on est je ne sais pas peut-être 30, 40, 50% plus cher qu'un cabinet classique. Mais du coup, on peut mieux payer nos collaborateurs. On a des beaux bureaux, ils ont des vrais ordi qui marchent, ils ont des grands écrans agréables sur lesquels ils peuvent travailler. On peut passer du temps à les former. Donc le fait d'avoir des tarifs élevés, ça te permet d'avoir plus de latitude pour que le collaborateur soit content de bosser. Et je pense que nous aussi, on se focus plus sur le collaborateur que sur le client. C'est très très dur de trouver un collaborateur. C'est moins dur de trouver un client, donc on préfère garder notre collaborateur et bien se occuper de lui. Donc voilà, c'était ça un peu notre idée derrière ce nouveau cabinet, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit content, qu'il soit bien payé, qu'encore une fois il soit bien accueilli, parce que si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot, s'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Donc c'est le cercle vertueux. parce qu'on a des tarifs élevés. On peut se le permettre parce qu'on a des tarifs élevés. Et on peut se le permettre d'avoir des tarifs élevés parce qu'on a un bon site internet qui nous rapporte beaucoup de prospects et du coup, on peut trier nos clients. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas.

  • Speaker #0

    Là, tu viens de m'inspirer un post LinkedIn. Dans l'expertise comptable, ce n'est pas le client qui est roi, c'est vraiment le collaborateur.

  • Speaker #1

    C'est dans la profession.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, bien s'occuper de lui, c'est la qualité du service que tu vas apporter. Et du coup, je vois bien les grands cabinets de conseil qui ont une approche très élitiste des collaborateurs qui vont embaucher, qui vont aller finalement mettre en face des clients. et donc dans le conseil en stratégie dans les grands cabinets comme ça internationaux les mecs, les hommes les humains quoi, ils bossent et ils sont bons mais s'ils seraient mauvais ils peuvent pas les mettre au niveau et je pense que c'est intéressant, là tu m'as fait un espèce de schéma tu vois, on a des bons bureaux on a des ordinateurs on peut avoir du temps pour les former en fait c'est marrant mais tu vois, en fait on a juste besoin de ça je me rappelle j'étais collab première expérience, enfin deuxième expérience en cabinet, j'arrive le premier jour, quoi. Et mon ordre, l'expert comptable, il arrive... Je sais pas, c'est 30 ou 45 minutes en retard, et quand j'arrive, l'ordinateur, il est nul, il est fourri, il est lent, je peux rien faire. En fait, je suis obligé de faire des heures supplémentaires, juste parce que mon ordi, il a du mal à envoyer un mail, quoi. Donc c'est insupportable, en fait.

  • Speaker #1

    C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Et donc, toi, ton expérience, tu te dis, mais plus jamais, quoi, laisse-moi tranquille, j'ai pas envie. Et donc, bah, tu restes pas,

  • Speaker #1

    du coup. Exactement. Moi, j'ai eu la même expérience, c'est la seule expérience que j'ai eue, où je suis arrivé, j'avais un écran tout petit, je me suis dit, il a plus d'âge. je devais mettre ma ramette de papier pour qu'elle soit un peu à niveau. J'avais un ordinateur dégueulasse où les touches, ça collait, tu n'avais pas envie d'utiliser. Non, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Le game, il a changé. Là, on arrive dans une révolution ou d'une période un peu charnière où la main, c'était plus les employeurs qui l'avaient, tu vois, à l'époque, où ils faisaient travailler les gens un peu à la chaîne et puis c'était comme ça, il fallait s'adapter. Et puis les gens, ils étaient fidèles, ils restaient très longtemps. un peu l'époque de nos parents 30 ans dans la même boîte c'est normal quoi faut pas qu'on déroge à la règle on a ce qu'il faut, la sécurité et tout et aujourd'hui les gens ils veulent vivre des expériences complètement,

  • Speaker #1

    et surtout ils veulent du respect moi je trouve que c'est simplement du respect c'est au bout d'un moment, t'accueilles quelqu'un chez toi, tu le reçois correctement le mec il est là pour bosser t'es content qu'il bosse pour toi, moi tu lui donnes le minimum pour qu'il puisse bosser correctement et euh... Et voilà, le matin quand t'arrives, tu offres le café, tout le monde discute, c'est sympa, le collab il est content de venir. Et voilà, après tu lui demandes pas de mettre un billard, un baby food ou je sais pas quoi, mais tu mets le minimum pour que le gars il soit content. Et tu le payes un minimum bien aussi pour que à la fin du mois il n'est pas en galère. Et voilà, mais ça tu peux le faire encore une fois que si tu fais des tarifs élevés. Tu vois, moi je sais pas si tu connais Doug's. Quand on récupère des dossiers, la boîte elle fait 5 millions, il te dit qu'il paie 90 euros par mois chez Dougs, tu te dis bon bah oui nous on facture 1500, tu te dis bah oui mais qu'est-ce que je fasse ? Tu fais que ton comptable il passe du temps sur ta compta, à 90 euros par mois il va y passer une heure. Tu fais une boîte qui fait 5 millions, prends plutôt quelqu'un qui va y passer peut-être 3-4 jours par mois parce qu'en fait tu en as besoin.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Je pense que des solutions comme Dougs ou comme d'autres, ils sont adaptés à une typologie de profil de boîte. Il y a un besoin spécifique. Quelqu'un qui fait, je ne sais pas, 60 ou 70K par exemple de CA l'année, il ne va pas mettre tout son argent non plus. Il ne va pas mettre 10% de son chiffre d'affaires dans la comptabilité. Ce serait dommage aussi pour lui. Et donc, des solutions comme ça, c'est intéressant pour ce genre de boîte. Mais j'avoue, quand tu passes des steps... il faut être structuré et la visibilité financière elle est méga importante pour un entrepreneur bon je vais pas t'apprendre ça mais je pense que l'analyse de la data c'est méga c'est puissant quoi tu vois non mais là aussi quand on choisit un client parce qu'en fait on choisit nos clients on

  • Speaker #1

    essaie de faire en sorte que l'entrepreneur en face de nous il ait compris que la compta ça lui sert à quelque chose parce que la plupart en fait ils pensent que la compta c'est juste légal ils le font parce qu'ils n'ont pas le choix mais ils comprennent pas que ça sert à quelque chose Si tu es un entrepreneur, en face de toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce que je m'en ai besoin pour prendre des décisions, en fait, tu es super content. Ton boulot, en fait, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Alors que la plupart, tu prends un restaurateur, un petit restaurant, il fait la compta parce qu'il n'a pas le choix, mais il ne regarde jamais sa compta. Alors que quand tu prends des boîtes, des plus grosses boîtes, nous, on prend des boîtes, ça peut être 500 000 euros. En dessous, c'est quand même très rare. Et bien voilà, quand ils font entre 500 000 et 10 millions, il y en a qui font un peu plus, mais après, ça reste plus rare. mais là les mecs ont besoin de leur comptaise ils ont besoin de tableau de bord ils ont besoin de choses pour prendre des décisions et c'est ça qui est kiffant je trouve même pour un collaborateur parce qu'il se rend compte que son boulot c'est utile on attend des choses de lui il a des rendez-vous avec l'entrepreneur qui pose des questions pertinentes sur des ratios sur des choses comme ça, là aussi je trouve que tu vois quand t'es dans une niche quand t'es dans une niche tu fais qu'une seule niche du coup tu la connais très bien et du coup tu connais le marché je te donne un exemple, tu prends une boîte qui fait je sais pas, plus 20% tout le monde dit que c'est génial. Tu n'en sais rien. Si le marché fait plus 50, en fait, il est nul. Ou s'il fait moins 5, mais que le marché fait moins 15, en fait, il a fait une super année. Mais ça, tu le sais que si tu connais ton marché.

  • Speaker #0

    C'est clair. Carrément. Parfait. Écoute, c'est très clair. On va passer sur la partie recrutement, un peu la partie process de recrutement pour comprendre un peu comment vous vous y prenez. Et puis, tu m'as balancé un peu des mots-clés que j'ai trouvés intéressants. Mais avant ça, j'aimerais savoir comment vous faites pour répondre rapidement aux questions des clients ? Est-ce que vous avez mis en place une FAQ, un espèce de process qui permet finalement de leur envoyer de la ressource dès qu'ils ont une question ?

  • Speaker #1

    Oui, donc on utilise Notion, que tu utilises aussi je crois, où ils ont un espace, où dedans on met nos guides, on fait des FAQ. On leur met des liens pour prendre rendez-vous sur notre calendrier, pour, voilà, s'ils veulent prendre rendez-vous avec nous. Donc, on leur met plein, plein de ressources là-dedans. Et on le met à jour, donc régulièrement. Et après, bon, il y en a qui l'utilisent, il y en a qui ne l'utilisent pas, tu vois. Mais pour ceux qui l'utilisent, ils ont vraiment énormément d'informations. On fait aussi pas mal de vidéos. On tourne des vidéos avec l'expert comptable. Donc, c'est surtout l'expert comptable qui le fait. Et on les met dessus pour donner des choses sur lesquelles ils nous posent souvent des questions. Donc, au lieu de répondre une fois à la personne, on va lui répondre, mais en plus, on va se dire Ok, la question, c'est quand même pertinente, on va en faire une vidéo, on va le mettre sur le Notion, et comme ça, le prochain client, quand il arrive, il pourra, s'il le souhaite, regarder la vidéo.

  • Speaker #0

    En fait, c'est trop ouf, parce que tu vois, ça c'est malin, c'est vraiment du self-service ou en mode des informations qui reviennent tout le temps, tu crées un contenu, tu le fais en plus très bien, et quand ton client a une question, soit tu lui envoies s'il ne l'a pas vue, ou soit elle est directement accessible pour lui. Et la valeur perçue que ça peut avoir pour un client, c'est de dire, purée, ils sont vraiment toujours à jour. Et en fait, je pense que c'est un bon modèle de boîte à faire, que ce soit dans l'expertise comptable, mais dans les autres.

  • Speaker #1

    Ça marche partout.

  • Speaker #0

    Moi, je vois que chez les Geeks des chiffres, on a tout un tas de templates de réponses qui sont déjà préétablis. Tu as tout un tas de contenus qui sont déjà réalisés. pour que dès que la personne a une question, soit elle ne nous la pose pas. Du coup, en réalité, ça nous permet finalement de ne pas prendre du temps pour y répondre. Ou alors, si la personne ne l'a pas vue, juste à l'envoyer et dire, ah ouais, c'est ouf. En plus, c'est exactement la question que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu m'as invité sur le podcast, tu m'as envoyé le lien de nos chaînes avec toutes les informations sur le podcast. Et je trouve, voilà, tu prends 10 000 pour le lire. Mais à la fin, tu n'as plus de questions parce que j'imagine qu'au final, tu l'as mis à jour. voilà peut-être au bout de un an, deux ans le truc il est nickel,

  • Speaker #0

    plus personne n'a de questions sur le sujet et tu gagnes du temps en fait en fait tu vois c'est marrant parce que justement dans ce cadre là, dans le cadre du podcast je me dis attends, il faut que j'invite quelqu'un il faut que j'envoie au montage, on pose toujours la même question on veut faire des rendez-vous avec moi, on veut préparer le call etc, je me suis dit écoute on va pas faire ça, et puis on va être un peu radical, mais par contre on va essayer de répondre aux questions les unes après les autres et qui sont toujours les mêmes questions en fait, pourquoi, pour qui comment, comment ça s'organise, où est-ce qu'on se fait ça et tout, et à la fin bah en réalité je pense que j'imagine j'ai dû passer peut-être de 3 heures par invité à 5 minutes tu vois et donc en fait finalement ça te permet de passer à l'échelle et puis toi tu prends beaucoup moins d'énergie surtout que c'est des choses qui sont chiantes à faire qui n'apportent aucune valeur à personne c'est relou tu as le moment de la question de où est-ce que c'est à quel endroit à quelle heure à quelle date c'est galère ça n'a pas de valeur ça n'a de valeur pour personne et donc du coup ça fluidifie vraiment l'expérience et c'est plus cool tu vois c'est pour ça que généralement un épisode il dure à peu près une heure mais moi je prévois des créneaux de deux pour se dire ok bah en fait le temps que t'as pas passé à faire un peu n'importe quoi à perdre du temps tu peux le passer avec l'invité tu peux plus discuter mais en apprendre plus hors des caméras, hors du contexte de l'épisode je trouve que l'expérience elle est plus stylée par exemple si je donne un exemple on a fait un pack créateur,

  • Speaker #1

    on a peu de créateurs on est quand même assez cher mais on a aussi des créateurs où le créateur il veut savoir le statut juridique comme ...faire ses statuts, il a plein de questions, choisir sa banque, tout ça. Et donc on a créé un Ocean avec toutes les questions qui se posent, avec les liens, avec des vidéos, avec le lien de nos partenaires, etc. Le mec, comment il... J'imagine qu'au départ, surtout, il est intéressé par le sujet puisque c'est vraiment lié à sa demande. Et quand il lit ça, il est content à la fin parce que ça a répondu à 80% des questions. Et après, on l'invite à prendre rendez-vous avec l'expert comptable pour avoir un rendez-vous personnalisé. Mais avec l'expert comptable aussi, ça a répondu déjà à 90% de ses questions. Et du coup, avec l'expert comptable, ils vont se focaliser vraiment sur l'essentiel où il y a vraiment de la valeur. Alors que les trucs un peu à la con, bon, il a déjà vu dans le notion. Donc ça, c'est hyper utile. ça c'est vraiment comment scaler un business inscalable quoi alors c'est vrai que je trouve que on a beaucoup bossé sur comment scaler je trouve que c'est hyper difficile parce que encore une fois c'est très humain mais oui t'as des petits trucs comme ça qui font que t'arrives un peu un minimum à processer ton business. Mais ça reste quand même difficile. C'est pas si comptable, ça reste quand même hyper difficile.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Parce qu'après, chaque individu est aussi unique avec ses problématiques personnelles uniques et ses objectifs uniques. Tu vois ? Donc, il y a peut-être le standard de l'activité, mais le standard de l'humain, non, tu vois ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, oui.

  • Speaker #0

    OK. Très, très clair. Passons sur la partie process de recrutement. Comme toi, tu as dit que quand tu as commencé dans un job, tu avais un petit ordi, il fallait que tu mettes une ramette de papier pour...

  • Speaker #1

    pour un écran à hauteur exactement c'est quoi le process de recrutement que vous avez mis en place pour intégrer vos talents comme j'aime bien le dire ouais alors dans l'espace comptable il y a énormément de problématiques liées au recrutement il n'y a pas de candidats sur le marché donc ils sont tous en poste donc il faut avoir de la visibilité. Il faut passer par des cabinets de recrutement. Donc on passe par trois cabinets de recrutement. On recrute entre tous les trois à six mois. On recrute quand même régulièrement. Donc on a fait ça. On travaille avec Lama Conta récemment. On a créé une page sur Lama Conta pour avoir des candidatures spontanées. On a travaillé sur notre site internet aussi. On a une page recrutement où on explique aussi les valeurs de l'entreprise. On a mis quelques photos. On essaie de faire ça. Et après aussi, on a demandé à nos collabs de nous faire des recommandations de candidats. Et ils ont des primes s'ils nous trouvent des collaborateurs. Donc là aussi, on pense que ça marche très bien quand c'est recommandé par un collaborateur. Parce que généralement, il ne te recommande pas n'importe qui parce qu'il n'a pas envie d'avoir n'importe qui dans son équipe. Et donc quand c'est recommandé et que la personne vient, là aussi, il va parler du cabinet, il va parler des valeurs, etc. donc ça ça marche bien et donc on sait qu'un collaborateur il va passer du temps à faire ça et donc forcément il faut le récompenser si ça fonctionne et donc il a une belle prime s'il nous trouve un collab donc ouais on a fait ça c'était rigolo parce que tu connais Yomi tu regardes aussi il explique aussi lui tout son process de recrutement donc on s'est dit on va faire pareil ah j'ai pas vu ça tiens donc il fait tout un process de recrutement où en fait il met plein de questions à l'entrée pour voir un peu le sérieux des candidats après il les teste, il y a plein de trucs ah oui il me semble avoir écouté mais lui ça marche parce qu'il a un entonnoir où il fait rentrer je sais pas 1 000, 2 000, 3 000 personnes ben nous on va avoir 1, 2 CV, 3 CV par mois donc ça marchait pas du tout donc c'est bon ok on arrête toutes ces questions on arrête tout ça On regardait tous les CV qui arrivaient et à chaque fois on passait du temps à faire les entretiens pour trouver la bonne personne. On n'avait pas le choix parce qu'on avait très très peu de candidats. Même quand tu passes par un cabinet de recrutement, il ne te propose pas 20-30 CV. Il t'en propose 2-3-4 grand maximum sur une période même de 2-3 mois. Donc non, c'est extrêmement compliqué. Je sais que tu bosses sur un business pour... trouver une solution à cette problématique parce que je pense que c'est une vraie problématique dans ce domaine.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les candidats, ils ont un peu le marché dans les mains. Ils font un peu ce qu'ils veulent. Sauf que les entreprises aussi, il y a de belles boîtes qui pâtissent, qui empâtissent aussi de mauvaises expériences que certains candidats ont pu avoir. Franchement, les deux mondes à réunir, c'est un challenge intellectuel qui est incroyable. Franchement, je trouve que si on remet au bon niveau les besoins et les attentes de chacun et qu'on arrive à résoudre le problème de chaque partie, à la fois l'entreprise et à la fois le candidat, je pense que ça peut faire vraiment bouger les lignes, mais même bouger les lignes dans l'industrie. Ce n'est pas bouger les lignes dans un secteur ou pour quelques recrutements. C'est vraiment changer la vie de milliers de personnes et de milliers d'entreprises. En tout cas, c'est ce sur quoi on va travailler.

  • Speaker #1

    C'est très bien la profession d'être remercié parce que il y a une vraie problématique. Ouais, tu vois, nous, pour te donner une idée, l'année dernière, on a dû stopper l'entrée de nouveaux clients. Parce qu'on n'avait pas de collaborateurs. Parce qu'encore une fois, on voulait rester un peu surstaffés. On n'a pas réussi, on était presque sous-staffés. Parce qu'on n'arrivait pas à recruter. Et c'est hyper frustrant. Tu mets en place toute une stratégie d'acquisition client, tu as des gens qui te tapent à la porte pour travailler avec toi. Et toi, tu leur dis, non, je suis désolé, on ne peut pas vous prendre parce qu'on ne peut pas traiter votre dossier. Parce que tu n'as pas de candidat. Donc non, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #0

    Incroyable. Ok, donc comment ça se passe concrètement ? J'ai bien compris que vous avez plusieurs... façon de pouvoir aller sourcer des candidats. Après, quand ils viennent chez vous, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    On fait un premier entretien. Je le fais moi, parce que l'expert comptable n'a jamais le temps, donc c'est moi qui m'y colle. Je ne me focalise que sur le candidat, pas vraiment sur ses compétences ou quoi, c'est vraiment sur la personne. Je veux comprendre son parcours, ce qu'elle fait, ses passions, pourquoi elle a voulu postuler, qu'est-ce qui s'est passé. dans ses anciens dans ses anciennes expériences et où ça s'est mal passé et pourquoi il a voulu changer j'essaie vraiment de comprendre la personne pour voir si ça va fitter avec l'équipe donc là aussi c'est beaucoup de ressenti mais je trouve que c'est le plus important. C'est la personne. Parce qu'après, les compétences, en soi, de toute façon, tu vois très vite si elle est bonne ou si elle n'est pas bonne. Et après, au pire, tu peux la former. Mais par contre, les valeurs et la personnalité, ça, tu ne peux pas la changer. Donc, c'est hyper important au départ de se focaliser là-dessus. Donc, je passe une heure avec la personne pour comprendre qui elle est. Et après, on fait un deuxième entretien avec l'ESPA comptable. Là, on va lui présenter vraiment... ...le métier de ce qu'on fait, les spécificités de notre cabinet. Et on voit aussi comment elle réagit, si ça fit, si elle est intéressée. Souvent, ils sont intéressés. On voit qu'on a une bonne... le fait qu'on soit dans une niche et l'histoire qu'on a derrière avec le fait qu'on ait trois casquettes etc ça s'appelait mais voilà c'est un peu on le fait en deux parties après on n'a pas un process de fou parce qu'encore une fois on a très peu de candidats le jour où on aura 20, 30, 40 candidats là peut-être on mettra en place un process un peu plus processé quoi comment ça se passe généralement dans les invités que tu as et qu'est-ce qu'ils te racontent généralement ?

  • Speaker #0

    ça dépend en réalité c'est assez multiple et varié mais si je reprends un peu des cas d'usage voilà quel est mon besoin ? Comment je vais identifier, comment je vais créer mon offre ? En fonction de mon offre, comment je vais la rédiger ? Sur quelle plateforme je vais aller les mettre ? Donc, ça peut être la Maconta, Welcome ou d'autres choses, Indeed, etc. Très souvent, c'est les cabinets de recrutement, parce qu'ils n'arrivent pas à attirer, à avoir suffisamment de candidats. Et puis, beaucoup, ils vont à la chasse, par eux-mêmes, en fait, en réalité. Et donc, souvent, ce que j'ai pu découvrir, c'est que quand il y a une approche... du CEO ou d'un des membres fondateurs ou des gens du cabinet qui vont aller sourcer par eux-mêmes, VS un cabinet d'accrutement, le taux de réponse est souvent aussi assez différent. Ça veut dire que le candidat, il se sent beaucoup plus valorisé quand c'est une entité qui est venue le voir plutôt qu'une entité qui travaille pour plein de candidats. Donc ça, je pense que dans l'aspect chasse, c'est aussi important. ce travail-là. Et puis après, ce que j'ai pu voir avec certaines personnes, c'est qu'ils identifient aussi en fonction du besoin, ils créent une espèce de scorecard. Dans cette scorecard, quand ils vont aller challenger un peu le candidat, il y a quelques éléments de la scorecard où il sait que si ça, il n'y a pas, je n'ai pas besoin de regarder la suite. Si ça peut être dans la scorecard, un truc qui est très important, c'est la culture, c'est la curiosité, c'est la capacité analytique, c'est la capacité de vendre. Si il n'y a pas ça, du coup, next. Et très souvent, c'est vrai que les cabinets disent, soit j'ai besoin d'un expert, point à la ligne, ou soit ce n'est pas grave, on va le mettre au niveau. Mais souvent, c'est sa capacité d'apprentissage qu'on va évaluer, etc.

  • Speaker #1

    Tu vois, ce que j'aime bien, et ça se voit dans l'école qu'on a, on a une cubaine. qui est partie de Cuba, qui est venue à 18 ans en France, elle parlait pas français et elle fait là son deck, donc on voit le niveau de motivation à avoir. On a une russe, on a un mauritanien, on a un algérien, donc on a peu de collab, tu vois, on a 8 collab et plein de nationalités différentes. Et j'aime bien les personnes qui ont une histoire, qui ont quelque chose à raconter et qui sont carriéristes. J'aime bien parce que, encore une fois... Ce n'est pas de la compta classique qu'on fait, parce qu'il y a quand même beaucoup de fiscas. Il faut apprendre le domaine de l'e-commerce, etc. Donc, il faut que la personne ait envie d'apprendre. Et souvent, c'est ce que je leur dis, je dis, si vous profitez d'Eurofiscalis pour apprendre des choses, acquérir des choses, après, vous allez avoir une valeur énorme sur le marché. Vous allez pouvoir aller voir les Big Four, avoir des gros salaires, parce que justement, vous ne serez pas simplement collaborateur à avoir fait une compta de...

  • Speaker #0

    de petites boîtes. Là, vous allez faire de la compta de sociétés qui travaillent internationalement, qui ont des flux importants, vous allez voir des choses. Et si la personne en face, tu vois qu'elle se dit Je vais apprendre plein de choses et je vais pouvoir m'en servir sur mon CV après pour aller plus loin. Ça, j'aime bien parce que je me dis qu'elle en veut. Masterclass. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Masterclass, il y a un truc que tu pointes du doigt qui est très important, c'est voilà ce que tu as dit. Si tu capitalises sur ce que tu apprends maintenant, Voilà quelle va être ta valeur sur le marché demain. Et ça, c'est hyper vertueux parce que dans l'expérience que l'on a, nous, quand on est salarié, naturellement, on veut un job qui rapporte de l'argent aussi un petit peu, parce que tu l'as dit, il faut qu'on paye les factures à la fin du mois, il faut qu'on kiffe aussi. C'est aussi important. Mais aussi, on veut se réaliser en tant qu'être humain. Et donc, se réaliser, c'est aussi élever ses compétences. Et on veut aussi avoir un espèce de plan de carrière. Et je trouve qu'avoir cette démarche ou même carrément d'être frontal en disant ce que tu apprends chez moi, quand tu vas le mettre autre part. tu vas avoir plus de valeur. Et donc, du coup, en fait, tu te mets un peu en retrait. Tu ne vas pas rester chez moi 10, 15 ans. Tu sais très bien qu'il y a des cycles dans la vie. Et je trouve que ça, c'est hyper vertueux. Et j'imagine que c'est rassurant aussi pour les candidats.

  • Speaker #0

    Oui, et surtout, en fait, j'y crois à fond. Oui, je suis d'accord. J'y crois à fond. Mais même, je leur dis, dans 5 ans, quand tu vas renégocier encore ton salaire, parce que tu négocies chaque année, et que tu vas me dire, ça fait 5 ans que je bosse chez toi, regarde tout ce que j'ai appris, regarde tout ce que je connais. Là, si je vais chez un tel, là, je vais avoir ça. et je dis t'as raison en fait c'est trop bien et moi je vais pouvoir faire un gros gap dans ton salaire parce que je sais que t'as l'air sur le marché je sais pas si t'as lu le bouquin du créateur de Netflix où il explique lui il veut que des top niveaux il veut que des franchis players et il leur demande chaque année d'aller voir les concurrents pour voir ce qu'ils pourraient avoir et de revenir avec la proposition et ils s'alignent dessus et ils leur demandent de faire ça c'est pas caché c'est leur culture d'entreprise et ils savent qu'ils peuvent avoir plus ailleurs parce qu'ils apprennent énormément de choses sur Netflix et que quand ils reviennent et qu'ils augmentent en fait il est content parce qu'il se dit j'ai toujours les numéros 1 chez moi très ouf alors bon chez nous on peut pas avoir des salaires à 100 000K mais pour un collaborateur malheureusement mais l'idée est quand même là je pense qu'un collaborateur si en tout cas si chez nous il vient juste pour faire sa compta et se barrer à 5h ça marche pas parce qu'il y a beaucoup plus que ça par contre si c'est un collab qui a envie d'apprendre et qui a envie d'avoir un gros salaire parce qu'il a envie d'avoir une grosse carrière etc bah là chez nous il va apprendre plein de trucs et il va pouvoir mettre ça sur son CV très clair très très clair

  • Speaker #1

    Ok, et puis pour clôturer aussi un peu sur cette partie process de recrutement, je sais qu'il y a quand même pas mal de tests techniques, des fois, qui sont faits, qui sont importants. Et puis aussi cette vision où il y a forcément plusieurs personnes qui doivent lire des choses. Et j'ai aussi découvert qu'un des plus grands échecs dans le recrutement, c'est aussi faire un peu confiance à ses émotions. Et un peu à l'urgence du moment, très souvent quand on recrute parce qu'on a besoin, généralement on ne fait pas le bon recrutement et on va toujours le payer à un moment donné.

  • Speaker #0

    Non mais ça complètement, nous on est tombé dessus aussi. Si tu as raison, tu n'as pas de fiscal, il te manque un collab, tu prends le premier qui est là parce que tu en as besoin. Tu es content qu'il soit là et au bout de trois mois tu te rends compte qu'il n'est pas bon, que tu as fait une connerie, que tu as commencé à faire pour le monde dégagé. C'est ça. ça t'as complètement raison là dessus c'est la vraie vie, ça se passe aussi comme ça yes,

  • Speaker #1

    carrément Kevin, on arrive déjà à la fin de cet épisode c'est quoi un peu toi ton tableau de bord, les KPIs que t'analyses en tant que chef d'entreprise ouais donc moi je regarde beaucoup c'est la croissance c'est le mec de Superprof il s'appelle Woodfried,

  • Speaker #0

    il a monté Superprof et il disait si t'as la croissance c'est tout Donc moi je regarde énormément la croissance, je regarde la trésor parce que la trésor c'est ce qui me fait le plus stressé dans la vie. Le nombre de leads qu'on a, je trouve que ça donne une bonne image de la capacité de notre site internet à avoir de la visibilité et à générer du coup des leads. et après on regarde on l'a pas fait au départ maintenant on le fait on regarde la satisfaction de client donc avec les NPS je sais pas si tu connais donc ça on le fait aussi voilà c'est surtout ça après je suis pas un gros gros geek des tableaux de bord avec énormément de KPI Ok, mais oui. Si je regarde ça, déjà, je suis content. Ça nous donne déjà une bonne idée de si on va dans le bon sens ou pas, ou s'il faut réajuster des choses. Et après aussi, je regarde beaucoup aussi, c'est l'ambiance au bureau. je trouve que on a un bureau encore physique, on fait encore pas mal de télétravail mais il y a encore pas mal de monde au bureau et je trouve que tu vois aussi comment ça se passe au bureau, s'il y a une bonne ambiance ou pas ça c'est des ressentis que tu as et si tu vois que c'est une ambiance de merde c'est que déjà il y a un souci qui ne part soit les dossiers ne sont pas bien traités, soit il y a une problématique sur un client, soit il y a eu des embrouilles qui ne part et ça je trouve que ça donne aussi c'est le départ de quelque chose qui va mal aller dans dans l'avenir. Alors que si tu vois qu'il y a une bonne ambiance, ça veut dire que les collabs sont contentes d'être là, c'est-à-dire que les clients vont être contents. Donc tu vois, ce côté-là encore, bonne ambiance, que les collabs soient contents, c'est très ancré chez moi. Et ça, je prends très souvent le pouls pour voir un peu comment ça se passe, parce que je pense que c'est la clé, encore une fois, c'est l'humain, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit bien, parce que c'est lui qui fait tourner la boutique.

  • Speaker #1

    Comment tu le sens, ça ? Comment tu vas aller chercher le pouls ? Et pour voir si ça va pas trop vite et que c'est sur la bonne lignée.

  • Speaker #0

    Je te donne un exemple très concret. Parode de Noël. On a notre... Donc Lémyne qui est mauritanien, il a toute famille là-bas. Il rentre pas pour Noël. Et j'ai ma collègue Marie qui l'invite, ça va passer Noël chez elle. et là quand t'as des trucs comme ça tu te dis bon ça marche en fait et donc c'est des petits ressentis comme ça quand ils se font un ciné un soir hier soir on était au ciné on était trois, trop bien la prochaine fois n'oubliez pas de m'inviter quoi mais c'est des petits trucs comme ça où tu te sens que les collabs ils sont content d'être ensemble alors pas tous parce que t'en as ils ont leur famille, c'est leur vie donc ils peuvent pas passer tout leur samedi ensemble mais ce côté là des fois où t'as des indicateurs qui te montrent que tu vois quand t'organises un team building et je sais pas, t'en as 4 qui veulent pas y aller déjà c'est pas bon signe tu vois par contre quand t'organises un team building ils t'en parlent pendant 2 semaines,

  • Speaker #1

    ils sont trop contents d'y aller quand ils sont là-bas ils prennent plein de photos et quand tu rentres ils font que parler de ça tu sais que c'est un bon indicateur et du coup est-ce que t'aurais un exemple d'un moment où t'as senti que c'était un peu bizarre et qu'est-ce que t'as mis en place justement pour rééquilibrer un peu l'énergie dans le bureau ça nous

  • Speaker #0

    est arrivé on avait notre chef de mission qui s'entendait pas avec une collaboratrice et du coup comme on est quand même une petite équipe très vite la pomme c'est galère ça va partout c'est très très tendu après les gens ils osent plus dire un mot parce que n'importe quel mot ça peut partir donc après tu ressentais et après ça affectait tout le monde par exemple on mangeait tous ensemble le midi Et du coup, après, quand il y avait cette ambulance un peu pourrie, du coup, le midi, après, tu vas faire du sport, tu vas faire tes courses, après, plus personne n'a envie de manger ensemble. Et voilà, ça a créé ce truc pendant plusieurs mois où on a compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et après, quand tu comprends la problématique, tu essaies de parler avec les deux, tu comprends que ça ne sert à rien parce que de toute façon, c'est plus profond que ça. Donc, on a fait coacher notre chef de mission. On lui a pris un coach business et communication pour essayer de voir ce qu'on pouvait faire. On a travaillé aussi avec d'autres personnes. et donc voilà on a essayé de mettre en place des choses et après la personne est partie et du coup ça a amélioré quand même la qualité de vie au travail mais c'est très très fragile ça se joue à rien toi t'es là, t'arrives, tu penses que c'est mardi et en fait non là c'est dimanche soir c'est le cauchemar donc ça se joue à pas grand chose, c'est hyper fragile et on fait hyper attention à ça très clair

  • Speaker #1

    hyper intéressant cet aspect, prendre un coach justement et avoir cette position où tu vas essayer aussi d'extraire un peu peut-être parfois un peu le mal ou le ressenti qu'une personne peut avoir je trouve que c'est hyper intéressant, comment toi tu le vis ?

  • Speaker #0

    alors moi je me fais coach aussi j'ai un coach business je suis très là-dedans, je trouve que c'est hyper important de se faire accompagner notamment parce que dans ta vie de tous les jours tu parles pas forcément de tes problématiques business Tu peux parler avec ta femme de tes problèmes de perso ou des choses comme ça, mais problème avec le business, on parle peut-être des fois à ton associé. Mais je trouve que c'est cool d'avoir quelqu'un d'extérieur. Et souvent, quand tu as la bonne personne, tu fais un coaching de deux heures, elle te trouve le truc sur lequel il fallait appuyer et elle t'ouvre les yeux. Et donc, moi, je me fais coacher. Et donc, on fait coacher aussi nos collaborateurs quand ils ont besoin. Ils font des sessions, ça dure six mois. Ou ils font des sessions une fois par mois. Et ça les fait grandir, ils font beaucoup d'introspection. ça je pense que c'est hyper important mais là aussi on peut le faire, on peut payer une coach parce qu'on a des sous pour le faire tu vois si t'es radin sur parce que tu fais des tarifs hyper bas tu peux pas payer ta coach 1000 euros la journée pour travailler sur un collaborateur mais ça nous on se le permet parce qu'encore une fois on Comme on a des collaborateurs qui sont carriéristes, qui ont envie d'apprendre des choses, ils sont contents d'être coachés. Ils comprennent qu'il y a un intérêt. Parce que si tu forces la personne, ça ne marche pas. Et donc là, c'est là, des fois, on a des collaborateurs, ils ont une problématique parce qu'ils sont stressés, par exemple, pour le fiscal, ils sont très stressés, beaucoup de travail. On dit, OK, il y a une coach qui va t'accompagner pendant la période fiscale, tu vas pouvoir faire du coaching avec elle. Et après, nous, on n'intervient pas. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans le coaching. Mais à la fin, ils sont contents, tu vois. la notière d'émission quand elle a travaillé sur la communication pendant 6 mois bah ça lui a fait beaucoup de bien elle était contente parce qu'en dehors de la communication ils ont travaillé sur plein de choses donc moi je le fais je sais pas si tu te fais coacher non et j'aimerais bien le faire en fait en réalité j'ai déjà fait un

  • Speaker #1

    mastermind mais c'est pas le coaching comme tu me le décris là mais j'aimerais bien le faire c'est intéressant c'est comme un psy mais pour le business ouais c'est trop c'est trop ouf écoute très très clair

  • Speaker #0

    Mastermind, du coup, tu avais fait quoi ?

  • Speaker #1

    J'avais fait avec Live Mentor, Alexandre Dana, et c'était vraiment très très cool, c'était une cinquantaine d'entrepreneurs, et c'était bien, j'avais un coach business une fois par mois, je crois, donc j'ai eu que 4 sessions. de une heure, mais ce n'était pas forcément sur des problématiques liées à l'émotion, à la gestion du stress. C'était plutôt sur des petits aspects un peu techniques sur le business, où tu confrontes un peu ta version, ta vision, et puis la personne va essayer de te faire réfléchir pour que tu puisses travailler de manière un peu différente. Mais j'aimerais bien prendre quelqu'un qui puisse t'accompagner, peut-être être certainement un meilleur entrepreneur aussi, peut-être parfois un peu casser tes plafonds de verre, ce genre de choses que tu pourrais avoir. après live mentor ils font aussi du coaching en plus du mastermind ils font des formations spécifiques et puis il y a du coaching personnalisé avec un mentor je t'avoue que je ne l'ai pas essayé en réalité cette partie là mais je pense que j'y avais le droit dans le cas du mastermind mais je ne sais pas ça ne m'a pas emballé. Mais ce n'est pas que j'ai une aversion, ou que je ne dis pas que je n'en ai pas besoin. C'est genre,

  • Speaker #0

    je te concentre sur une chose.

  • Speaker #1

    Tout simplement. Et du coup, je n'ai pas senti aussi que j'avais un... Je n'ai pas senti que je devais résoudre un problème. J'en ai certainement des problèmes, mais je n'ai pas senti que j'avais besoin de les résoudre.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a une petite nuance. Ok. T'es associé avec ton frère ?

  • Speaker #0

    On n'est pas associé, non. Sur les trois boîtes, le cabinet fiscal, l'organisme de formation, je suis tout seul. Et sur la partie de l'espace comptable, du coup, je suis avec Denis. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mes frères, ils sont salariés au CDI. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Ils étaient entrepreneurs aussi, ils avaient aussi des boîtes avant. Et après, ils ont vendu ça, ils ont fait autre chose. Et un jour, j'ai eu l'opportunité de travailler avec eux. J'ai dit, venez bosser. Voilà, ça s'est fait comme ça. Je m'entends hyper bien avec mes frères, on est très famille. J'ai un frère jumeau aussi. Tu vois ce qui est cool quand tu travailles en famille, tout le monde m'a dit non ne le fais pas. Je me suis dit la problématique quand tu ne travailles pas en famille, notamment avec mon frère jumeau ou avec mon grand frère, c'est que quand je leur parlais de mes journées, tu dis comment ça va, oui ça va, mais tu ne rentres pas dans le détail. Alors que quand ils bossent avec toi, ils comprennent tes problématiques, ils comprennent tes journées, toi tu comprends les leurs, tu peux parler de... parce que moi à Brofské c'était ma vie. Donc j'étais content qu'ils rentrent dans ce monde là.

  • Speaker #1

    Et du coup comment tu crées ce lien avec eux vs les autres ? Est-ce que tu n'es pas plus dur avec eux ? Comment ça se passe aussi ? Même toi, quelle est ta position ? comparativement à tous ceux qui composent ton équipe, tu vois ? Et avec ton associé également, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, je pense que je suis dur avec personne. C'est ma personnalité où je suis très diplomate. C'est très rare que j'engueule quelqu'un. Et après, nous, on est très linéaires. Donc, chacun a son mot à dire. Il n'y a pas le chef de qui. Non, tout le monde est linéaire. Tout le monde a son job à faire. Et donc, que ce soit avec mes frères ou avec d'autres personnes. je fonctionne de la même manière et eux ils fonctionnent de la même manière avec les autres que avec moi, donc je crois pas que ce sujet là, il faudra peut-être un jour te poser la question à un de mes collègues, mais je crois pas que ça soit un sujet ils ont pas plus de droits que les autres quand ils doivent partir ils posent leur journée comme tout le monde ou ils ont pas plus de vacances au contraire je pense qu'eux-mêmes ils s'imposent plus de règles ils sont plus exigeants que ce qu'ils devraient parce que justement ils ont pas envie d'avoir cette image là donc bon après c'est récent ça fait 2 ans 2-3 ans maintenant donc on verra dans les 15 ans si ça change quoi mais pour l'instant ça se passe très bien t'as déjà travaillé en famille ?

  • Speaker #1

    moi je suis associé avec ma femme depuis 10 ans donc je trouve que c'est intéressant de le faire car En fait, tu peux voir les personnes que t'aimes bien. Et c'est cool quand tu t'aimes bien les personnes et que tu peux les voir tous les jours, en réalité. Et moi, je trouve que c'est super. Et en plus, ce qui est bien, c'est que... Bah écoute, non, moi je trouve que ça a de la valeur, dès lors que chacun peut apporter de la valeur au collectif, et quel que soit en fait ton lien d'affiliation quoi, que t'es marié ou pas, que ce soit un collaborateur, un collègue, un cousin, je pense que chaque personne peut apporter sa valeur. Du coup moi j'ai de la chance parce que ça veut dire que... En réalité, je n'ai pas besoin d'attendre le soir pour voir une personne de ma famille. Je la vois tous les jours, donc c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Moi, avec ma femme, elle m'a beaucoup aidé, surtout au départ, parce que moi, j'étais tout seul. Elle faisait plein de trucs. J'ai monté aussi d'autres business avant ça qui ont foiré. Donc, elle m'avait aussi beaucoup aidé. Et je suis d'accord avec toi. En fait, c'est une force quand tu peux travailler avec quelqu'un que tu apprécies ou que tu peux passer du temps. Je suis d'accord avec Je trouve que c'est une vraie force.

  • Speaker #1

    C'est trop cool. Franchement, c'est trop bien. On arrive à la fin de cet épisode, Kevin. Je vais te poser une dernière question que je pose maintenant à tous mes invités. Est-ce que la vie t'a appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? Que ce soit pro, perso, une sagesse ou une réflexion. En tout cas, c'est une espèce d'apprentissage qu'on peut apporter à tous ceux qui nous écoutent.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question.

  • Speaker #1

    Venant de ton histoire.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pourrais dire de percutant Non, je trouve qu'il faut... Il faut faire les choses. Moi, je suis un faiseur. Ou quand tu as une idée ou un truc, fais-le, n'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. Il y en a plein qui nous appellent pour monter des boîtes et deux ans plus tard, il te rappelle, il n'a toujours pas monté sa boîte. Je lui dis, monte ta boîte en fait. Pas forcément une boîte, ça peut être n'importe quoi, un projet. Je trouve que les gens, il faut qu'ils osent faire les choses, qu'ils soient des faiseurs. Et même si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Moi, j'ai monté plein de boîtes avant qui n'ont pas marché. Et bah voilà, c'est pas la fin du monde, mais bon, à un moment ça marche. Il n'y a que ceux qui n'essayent pas, qui n'y arrivent pas en fait. Et ça, je pense que c'est assez en moi où j'essaie. Dès que tu as envie de faire quelque chose, bah... t'es maître de ta vie donc fais-le en fait rien qui t'empêche de ne pas le faire donc ouais c'est ça mon conseil c'est d'oser faire les choses et même si ça marche pas c'est pas grave on s'en fout carrément merci beaucoup mon cher Kevin si les gens veulent te retrouver je mettrai naturellement ton profil LinkedIn directement en

  • Speaker #1

    description de cette vidéo après les gens ils pourront voir ta chaîne YouTube aussi également donc voilà merci pour tout Kevin merci à toi pour l'invitation c'était très très cool merci beaucoup merci à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant si vous l'avez aimé autant que moi j'ai aimé à le faire, mettez les 5 étoiles, les pouces en l'air, partagez à tous vos amis et puis n'hésitez pas à vous abonner naturellement parce que ça donne de l'énergie, ça fait plaisir et ça permet aussi d'aller à la rencontre d'invités toujours plus inspirants. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes un cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine. Sous-titrage ST'501

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Description

Dans cet épisode Kevin Sagnier dévoile les secrets derrière la réussite d'un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la TVA et l’e-commerce.


Découvrez les stratégies et les défis de la croissance d'une entreprise moderne :


- Comment Kevin a utilisé son expérience pour bâtir un cabinet d'expertise comptable florissant, centré sur l'e-commerce.

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- L'importance et les méthodes de sélection des premiers collaborateurs pour assurer une fondation solide à l'entreprise.

- Les stratégies d'offre de services complémentaires qui répondent aux besoins spécifiques des e-commerçants.

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Transcription

  • Speaker #0

    Faut faire les choses. Quand t'as une idée ou un truc, bon bah fais-le. N'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. T'as envie de faire quelque chose, t'es maître de ta vie, donc bah fais-le en fait. Rien qui t'empêche de pas le faire. Oser, faire les choses, même si ça marche pas, c'est pas grave, on s'en fout. La première chose à faire, c'est avoir une seule cible. Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne, ça c'est connu. Donc nous on s'est dit, au lieu de faire tout, on va faire que les e-commerceurs. Si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur, et sur un type d'entrepreneur, même si demain il y a l'IA, ou même s'il y a la facture électronique, ou même si Penny Lane va réussir à faire la compta en automatique, il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre, où tu auras une vraie solution, et sur lesquelles tu auras déjà anticipé. Et le recrutement, c'est la clé en fait. On ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. La seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot. S'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas. Si tu es un entrepreneur, on le fait à toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce qu'en fait j'en ai besoin pour prendre des décisions en fait tu es super content parce que ton boulot, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Sous-titrage Société Radio-Canada

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche. Très heureux aujourd'hui de vous accueillir pour une nouvelle masterclass avec un invité au profil particulier dans la filière de l'expertise comptable. Et vous allez le voir, j'accueille aujourd'hui Kevin Sagné. Salut Kevin, je suis très content de t'accueillir.

  • Speaker #0

    Salut Nicolas, merci pour m'inviter.

  • Speaker #1

    Bah écoute, très clair, super. On va parler aujourd'hui de ton histoire qui fait que toi, t'es pas diplômé d'expertise comptable, mais t'as quand même... un cabinet d'expertise comptable, donc comment as-tu fait ? Mais tu as aussi une approche du marché qui est assez intéressante, notamment sur la culture d'entreprise, sur l'offre qu'un cabinet d'expertise comptable peut apporter à ses clients, car dans l'industrie, on voit qu'il y en a beaucoup qui se plaignent que les clients ne veulent plus payer. Vous, vous avez réussi chez Eurofiscalis à un peu contrecarrer ça. Vous avez trois activités. La première, c'est de la représentation de TVA. Un autre, c'est une académie. Troisième activité, cabinet d'expertise comptable. Vous faites 3,5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Vous êtes une cinquantaine de personnes et on est voisins. Nous, on tourne aujourd'hui à côté de Nice et donc on est juste à côté.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci pour la présentation, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Alors, mon cher Kevin, raconte-moi un peu, déjà, les prémices de ton parcours. Comment ça se fait que toi, tu n'es pas expert comptable, mais que tu es associé dans un cabinet ? Raconte-nous un peu cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Alors déjà, effectivement, pour avoir un cabinet d'expert comptable, normalement, il faut être diplômé, il faut être expert comptable. Et c'est très rare d'être associé quand tu n'es pas diplômé. Et c'est possible. Il faut trouver quelqu'un qui a un diplôme. Donc moi, un de mes meilleurs amis était expert comptable et il est diplômé. Et il a déjà deux cabinets sur Nice. Et un jour, je lui ai proposé de s'associer avec moi pour ouvrir un autre cabinet sur Sofian Antipolis. Il a refusé pendant trois ans. Et au bout de trois ans, il m'a dit, bon, allez, on y va, on essaye. Alors,

  • Speaker #1

    comment tu as réussi justement à le convaincre ?

  • Speaker #0

    J'ai monté un cabinet fiscal. C'est de la représentation fiscale. En fait, c'est un peu particulier. Ce n'est pas très connu. En fait, on aide les sociétés françaises à déclarer la TVA à l'étranger. Pour une société française, quand ils font du commerce international, ce n'est pas toujours évident de comprendre les règles de TVA. Et notamment, parfois, ils ont des flux, ils ont des activités qui les obligent à avoir des numéros de TVA un peu partout en Europe et à déclarer cette TVA à l'étranger. Et donc, il y a des cabinets spécialisés là-dedans. Et donc, moi, j'ai monté un cabinet là-dessus. Ça a très bien fonctionné. Je suis parti avec zéro client, zéro chef d'affaires, simplement un ordinateur. Il y a un bon site internet, et au fur et à mesure des années, du coup, ça s'est bien développé. Et au bout de trois ans, quand je commençais à faire un bon chiffre d'affaires, du coup, mon pote, il m'a dit, Bon, en fait, je crois à ton idée, ça peut être une bonne idée de monter un cabinet ensemble, on va essayer d'en faire un. Donc, ça s'est fait comme ça. Il faut savoir que, voilà, pour que le cabinet fonctionne, il faut qu'on ait à 50-50 au niveau départ. Et lui, il a 70% des droits de vote pour que le cabinet puisse être enregistré, du coup, à l'ordre. Donc, ça s'est fait comme ça. Pour n'importe qui qui n'a pas de diplôme, sachez que c'est possible d'avoir un cabinet d'expertise quant à vous. Il faut simplement trouver la bonne personne avec qui s'associer.

  • Speaker #1

    Toi, quand même, ce produit que tu offres et ce service que tu offres à tes clients, franchement, c'est quand même spécifique. C'est vraiment une niche. D'où est-ce que ça sort, ce truc ? Comment tu es arrivé à là ?

  • Speaker #0

    En fait, donc... Je suis arrivé là parce que j'ai travaillé à l'époque dans un cabinet qui était spécialisé dans ce domaine, qui est basé à Sofian Tipolis. J'ai bossé pendant trois ans là-dedans, où en fait ils sont sur une niche, c'est une niche où ce sont des cabinets qui font de la représentation fiscale, on appelle ça, et qui proposent ce service d'accompagner une entreprise dans les règles de TVA et faire en sorte qu'ils soient conformes aux règles de TVA à l'international. Parce qu'en fait, un expert comptable, un cabinet d'expertise comptable n'a pas cette expertise-là. Et donc, il y a des cabinets ou des avocats qui se sont spécialisés. Je sais que d'ailleurs, tu as aussi interviewé deux avocats spécialisés. Exactement. Donc, c'est une niche. Mais c'est une grande niche parce que beaucoup, beaucoup de sociétés font appel quand même à des cabinets de ce genre. Puisque assez rapidement, quand tu ne restes pas sur ton marché franco-français, dès que tu t'exportes... tu peux commencer à rencontrer ce type de problématiques. Donc, assez rapidement, en fait, tu t'orientes vers des cabinets spécialisés. Donc, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, Kevin, c'est que toi, en fait, à la base, tu as fait une licence éco-gestion.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi à acquérir cette compétence-là ? Parce que j'ai bien compris que tu as bossé dans le cabinet et ça, ça t'a impulsé pour que tu puisses, toi, créer le tien par la suite. Mais quand même, on touche à des règles où il ne faut pas rigoler.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Alors en fait, effectivement, j'ai fait une licence de gestion. Après ça, je suis parti avec mon sac à douche, j'ai fait le tour du monde avec ma chérie. Et quand je suis rentré en France, après, je cherchais du boulot et j'ai trouvé du coup ce cabinet qui cherchait un comptable, un comptable d'entreprise. Donc j'ai postulé. Et à l'entretien, ils m'ont dit non, on ne te prend pas comme comptable, on va te prendre comme commercial.

  • Speaker #1

    Pourquoi en fait ? Ça m'intéresserait de savoir pour quelles raisons ils ont switché. Ils t'ont pris en entretien, j'imagine. pour faire un job et en fait à la fin ils t'en proposent un autre. Qu'est-ce qui a fait qu'ils t'ont proposé ça ?

  • Speaker #0

    Alors je pense le fait que j'ai fait un tour du monde en sac à dos, ça ça leur a plu. Après bon je me suis bien parlé et tout ça donc ils se sont dit pourquoi pas et ils cherchaient du coup et ça faisait un moment qu'ils cherchaient un commercial et en plus j'étais vraiment pas cher parce qu'ils m'ont pris au SMIC donc je pense que ça leur allait très bien. Donc ça s'est fait comme ça et bon j'ai pas de boulot donc je me suis dit allez pourquoi pas je vais bosser là-bas. Et donc ils m'ont présenté ce qu'était la représentation fiscale et donc je devais faire du porte-à-porte, du phoning, je devais aller rencontrer des entreprises pour voir s'ils avaient des problèmes avec le TVA et pour pouvoir vendre ce service. Donc au bout d'un an, je n'ai pas signé un seul client. Donc je leur ai dit soit on arrête, soit il faut faire autre chose. Et je leur ai dit moi je suis très bon pour créer des sites web. Parce que quand j'étais jeune, c'était ma passion de monter des sites web, j'ai appris plein de langages informatiques. Et je leur ai dit votre site il est pourri, il ne rapporte pas de lead, moi je vais créer un site, je vais créer du contenu et vous allez voir il y a des gens qui vont nous appeler. Donc ils m'ont dit bon bah ok de toute façon il ne signe rien donc on va le mettre là, on verra bien. Et au bout de 6 mois effectivement le site a cartonné, on avait pas mal de prospects qui nous appelaient pour vendre du coup de la représentation fiscale. et donc c'est comme ça que je me suis formé donc en étant commercial parce qu'il fallait un peu connaître le métier pour pouvoir le vendre et après surtout quand j'ai créé du contenu il y avait énormément de formation de ma part pour pouvoir créer du contenu sur le sujet et au bout de 3 ans j'ai quitté la boîte et après quand j'ai monté mon cabinet j'ai continué à me former et j'ai pas l'impression de travailler c'est un métier passion la TVA donc oui il y a des gens qui sont passionnés par la TVA c'est trop stylé attends et je pense que d'ailleurs Thomas et Grégoire je pense qu'ils ont dû dire la même chose parce que les gens qui travaillent dans la TVA et qui font que ça je pense que c'est des gens passionnés et donc ouais je suis tombé dedans et je luttais tout sur la TVA c'était vraiment un domaine qui m'attire quoi alors justement pour faire une masterclass parce que c'est un peu le

  • Speaker #1

    l'identité de ce podcast, les Geeks des Chiffres, c'est toujours que les auditeurs, quand ils l'écoutent, ils puissent aussi en retirer une forme d'apprentissage. C'est quoi les grands éléments ou les grands sujets qui font qu'on doit faire appel à un représentant fiscal et quelles sont les choses sur lesquelles une entreprise doit faire attention lorsqu'elle fait de la TVA ou qu'elle a des relations, pas forcément dans le territoire franco-français, mais aussi à l'échelle européenne ou peut-être internationale ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Je peux donner quelques exemples, au moins, ça sera concret. On va travailler par exemple avec la marque Balmain. Je ne sais pas si tu connais la marque Balmain. Ils fabriquent des produits en Italie par exemple. Et ils revendent ces produits en Italie. Et donc quand tu produis en Italie et que tu vends en Italie, du coup ça devient une vente domestique qui est soumise à TVA. et du coup ils te font un numéro de TVA italien et il faut déclarer la TVA en Italie donc tes opérations en Italie et donc pour ça soit tu fais appel à ton expert comptable mais bon généralement il ne connait pas bien comment ça marche l'Italie, soit tu passes par un cabinet qui est spécialisé et donc en fait assez rapidement quand tu fais du commerce international tu as besoin en fait d'un gars qui connait les règles de TVA à l'international ou qui sait comment ça se passe dans certains pays parce que tu n'as pas en fait la connaissance soit en interne soit ton expert comptable ne l'a pas Et donc tu vas faire appel à des cabinets spécialisés. Je vais te prendre une anecdote, par exemple on travaille avec la société Ping, je sais pas si tu fais du golf, c'est une grosse marque de golf, ils vendent des équipementiers de golf. C'est une société UK, ils ont une filiale en France. La marchandise, tout est fabriqué au UK. Ils importent en France pour pouvoir répartir tout en Europe. Ils travaillaient avec un cabinet qui s'appelle RSM. C'est un très gros cabinet. Ils payaient à peu près 1 million d'euros de TVA par mois sur les importations. il y a un jour à l'occasion je discute avec le DAF de Ping et il me raconte son histoire et je lui dis non mais tu sais qu'en France on peut mettre en place un système pour pas payer la TVA à l'importation ça te permettrait de gagner en trésorerie donc il m'a dit non je crois pas ça existe je lui dis si ça existe par contre RSM et RSM il me dit non nous on ne fait pas je lui dis bon bah moi je te fais ton dossier tu vas voir ça marche donc en fait maintenant c'est généralisé mais avant à l'époque c'était pas généralisé la TVA à l'importation donc il fallait remplir un dossier auprès des douanes et ça te permettait du coup quand tu importais la marchandise de pas payer la TVA à l'importation, tu pouvais l'auto liquider sur ta CA3. Et du coup du jour au lendemain, le mec n'avait plus besoin de payer 1 million d'euros de TVA par mois à la douane. Après, il ne la perdait pas parce qu'il l'a récupérée par la suite. Mais bon, en trésorerie, c'était quand même énorme. Carrément, carrément. Donc, c'est des petits trucs comme ça qui font que des fois, passer par quelqu'un qui connaît la TVA en fonction du pays permet de faire en sorte déjà de soit des fois pas la payer la TVA ou soit bien la récupérer ou faire en sorte que tes factures soient conformes et que quand tu as un contrôle fiscal, tu ne te fasses pas redresser. Donc non, c'est un métier assez intéressant.

  • Speaker #1

    C'est quoi les profils que vous recherchez pour ce type d'activité ? Où est-ce que vous allez les trouver ? Est-ce que c'est des comptables ? Est-ce que c'est des juristes ? Est-ce que c'est des gens comme toi où il faut les mettre dans le moule et leur faire comprendre comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    C'est souvent des comptables. C'est des comptables, on connaît déjà le monde des chiffres et après on les forme sur la partie TVA. D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai créé un organisme de formation qui est Certificat IOPI où on propose des formations liées à la TVA, donc à un domaine d'expertise. pour accompagner les experts comptables, les collaborateurs comptables, et également nos collaborateurs quand on les recrutait. C'était de base, c'était pour ça qu'on l'avait créé. Donc on propose ces formations, parce qu'effectivement, un collaborateur comptable, quand tu lui parles de représentation fiscale ou de TVA à l'international, il a vu ça un peu des fois dans le DSG ou le DSG, mais c'était des petits modules.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être aussi concret que de le voir sur le terrain. Et puis franchement, les situations sont aussi vastes que possible, en réalité. Donc c'est clair qu'il faut avoir quand même une approche, une expérience. Dans le cadre des études, ce n'est pas suffisant en fait.

  • Speaker #0

    Ça t'ouvre une porte, après ça t'intéresse un peu plus, c'est à rentrer dans ce monde-là. Mais effectivement, si tu n'as pas les deux pieds dans le monde de la TVA, tu ne peux même pas imaginer que ça existe en fait. Toi, tu as l'impression que la TVA, c'est facile, tu remplis ta CA3, on n'en parle plus. Quand tu fais de l'export, c'est hors-taxe. Pour toi, il n'y a pas de problème. Et après, quand tu rentres vraiment dans le sujet, tu te rends compte que c'est tout un monde.

  • Speaker #1

    Très clair. C'est quoi ton rapport avec les avocats spécialistes ? Si on mentionne Grégoire et Thomas qui sont passés sur le podcast, vous pouvez regarder l'épisode en description de cette vidéo. Quelle est la différence entre toi et eux ?

  • Speaker #0

    Nous, on est des praticiens de la TVA. C'est-à-dire qu'on fait les déclarations de TVA, on va y matriculer les sociétés à la TVA à l'étranger. Donc, on est vraiment des praticiens. Les avocats, ils vont plutôt faire des audits, ils vont faire du consulting, ils vont faire des cartographies de flux pour définir les règles de TVA. Donc, on va le faire également. Et souvent, des fois, quand on n'a pas les réponses, on va s'appuyer sur des avocats fiscalisés spécialisés ou des fois, les avocats également s'appuient sur nous. notamment parce qu'on a le retour de la vraie vie parce que des fois entre ce qui est écrit dans les livres et la vraie vie c'est pas la même chose donc on travaille souvent en partenariat mais voilà souvent les avocats ils ont plutôt cette partie où ils vont plutôt faire du consulting et nous on sera vraiment le cabinet qui va mettre les mains dans le cambouis en faisant les déclarations de TV à l'étranger ce

  • Speaker #1

    qui est marrant c'est que tu vois là c'est un nouveau business que je découvre un peu avec toi tu m'avais dit que, enfin tout à l'heure, juste avant tu me disais que tu avais été recruté comme commercial et il fallait que tu ailles chasser des clients. Mais tu leur dis quoi en fait ? Tu leur dis... Je veux dire, écoutez, vous avez peut-être une galère de TVA, comment tu vas sourcer tes clients ? Comment tu appelles eux et pas d'autres ? C'est quoi un peu la logique sous-jacente derrière tout ça ? Parce que je n'aurais pas pensé que tu peux aller chasser comme ça spécifiquement sur des sujets de TVA.

  • Speaker #0

    C'est impossible. c'est pour ça que je n'ai pas signé un seul client. Non, moi, ma stratégie quand j'ai créé le cabinet, c'est faire... J'ai choisi un canal d'acquisition, c'est le site Internet. J'ai fait du référencement Google. j'ai passé mes jours et mes nuits à créer du contenu sur mon site internet pour être bien référencé sur Google et donc forcément n'importe qui qui pose une question à Google sur la TVA va être de forte chance qu'il tombe sur le site d'Eurofiscalis donc pour te donner une idée aujourd'hui on a 150 000 visiteurs par mois sur le site internet ah ouais donc 150 000 ça commence à faire trop ouf attends mais c'est trop bien

  • Speaker #1

    Moi je suis là, je suis sur le site internet je suis en train de regarder, même c'est Kali franchement l'expérience utilisateur du contenu elle est cool

  • Speaker #0

    Maintenant j'ai une personne dédiée, c'est mon grand frère d'ailleurs je travaille en famille, j'ai embauché mon grand frère qui s'occupe du site internet pour te donner une idée aussi, moi quand j'ai monté le site au début j'étais tout seul donc je faisais un peu tout et probablement ça me prenait trop de temps le site internet en plus c'était... super important parce que c'était vraiment ça qui nous permettait de grandir. Donc moi, j'ai arrêté de travailler dessus. On faisait à peu près 6 000 visiteurs par mois. Et après, j'ai embauché mon frère et lui, il est monté du coup à 150 000. Donc ça vaut le coup d'embaucher un webmaster qui connaît le référencement parce que ça fait exploser les sites internet.

  • Speaker #1

    Incroyable, dis donc. et ça prend combien de temps pour faire du contenu comme ça ? Là je me pose la question avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, si je le dis bien, parce que toujours je suis en train de la célébrer, mais normalement c'est ça. Est-ce que vous utilisez justement pour faire de la production ? Comment vous travaillez avec cet outil ? Et comment vous continuez à produire ?

  • Speaker #0

    Ouais alors donc, GGPT ça arrivait il y a un an. Donc avant ça, on faisait tout à la main. Voilà, c'était vraiment ça sortait de notre cerveau et on faisait, on passait des heures et des heures à créer du contenu. Et on avait pris aussi, on a pris aussi des freelances pour nous aider à rédiger. Parce qu'effectivement ça prend beaucoup de temps, notamment quand tu veux faire quelque chose de quali. On faisait des guides TVA sur des pays et donc il faut se renseigner sur les pays, il fallait les règles, il fallait tout compiler, il fallait tout vérifier. Donc ça prend quand même beaucoup de temps. Et donc maintenant effectivement on essaie d'utiliser JTPT, notamment pour rédiger des articles de blog. Mais par contre ça ne fait pas le job, tu ne peux pas dire écris-moi un article sur tel sujet et il te sert effectivement 8 pages. Mais bon ça ne fait pas le job. Ça nous aide surtout... des fois, à structurer nos idées. On lui donne pas mal d'informations. Il lui apprime à un peu le structurer. Mais voilà, c'est plus un assistant pour aller un peu plus vite, mais on ne s'en sert pas encore à 100% pour faire un site en automatique avec la création de contenu automatique. Très clair.

  • Speaker #1

    Et justement, comme ça prend beaucoup de temps et que ça vous a pris pas mal d'énergie, comment vous avez fait pour justement unborder un peu des freelances pour qu'ils puissent vous aider à créer du contenu sur ces sujets qui sont assez spécifiques ? Vous les avez formés à la rédaction pour leur donner une espèce de trame pour qu'ils puissent y arriver, quand bien même ils n'ont pas forcément la compétence, parce que c'est des compétences rares en fait, de trouver à la fois quelqu'un qui sache écrire, mais qui sache écrire. en apportant une valeur pédagogique sur un sujet qui est franchement pas les plus simples.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, on choisit le contenu. Il y a des contenus, en fait, il y a tout sur Internet déjà. Il y a tout. Par exemple, tu vois les règles de TVA, tu prends le Francis Lefebvre, c'est marqué dedans. Nous, simplement, notre but, c'est de simplifier le propos ou de le rendre éligible pour tout le monde et compréhensible en mettant des exemples, en faisant des schémas, etc. Donc, en soi, le contenu, tu l'as déjà. C'est simplement le travail de le rendre accessible. donc des fois t'as du contenu qui est déjà très simple et simplement il faut le mettre sur ton site internet parce qu'en fait t'as pas envie que l'information soit sur le site de l'administration ou le site d'un concurrent t'as envie de l'avoir également sur le tien donc là un freelance assez rapidement il peut faire la même chose puisqu'il a déjà les informations et donc c'est plutôt ce travail là avec les freelances où on choisissait du contenu ils avaient déjà des références sur lesquelles s'appuyer pour créer du contenu et après nous bien sûr on vérifiait et par contre toute la partie technicité c'est en le faisant en interne et c'est d'ailleurs aussi Quand on a créé l'organisme de formation, j'ai embauché une fiscaliste, qui s'appelle Marie Bertrand, qui a créé tous les programmes pédagogiques des formations, qui a créé énormément de contenus, et du coup, toutes ces formations, on les a aussi traduites sur le site internet, donc ça nous a aussi beaucoup donné de contenus à ajouter sur le site.

  • Speaker #1

    Super clair. D'ailleurs, c'est franchement une masterclass pour même des cabinets d'expertise comptable, du coup, qui voudraient se lancer dans la stratégie de contenu. Je pense à l'expert-comptable.com qui ont aussi beaucoup travaillé, je pense qu'ils sont assez précurseurs aussi là-dedans, dans le monde de l'expertise comptable. je pense à d'autres personnes aussi je pense que je pense que c'est Jérémy Ranchy que j'avais accueilli ici sur le podcast L'Église des chiffres un cabinet qui s'appelle Cardinal et du coup lui aussi il avait bossé à l'époque chez l'expert comptable.com où il rédigeait beaucoup de contenu et ça lui rapportait du trafic sur son site l'expert comptable.com ils font à peu près un million de visiteurs par mois donc

  • Speaker #0

    c'est énorme c'est vraiment un autre niveau ils ont énormément d'acteurs et aussi toutes les personnes qui travaillent chez l'expert comptable.com ils doivent créer du contenu Donc même si t'es collab, tu dois prendre une partie de ton temps pour rédiger du contenu sur un sujet que tu choisis. Donc du coup, ils ont énormément de rédacteurs et c'est pour ça qu'ils peuvent créer beaucoup, beaucoup de pages sur Google. Nous, on s'en aspire parfois. Alors, c'est vrai qu'au départ, on ne le faisait pas parce qu'on était vraiment focus sur la TVA. Maintenant, on a traité, je pense, 90% des sujets TVA. C'est bon. Voilà. Et donc maintenant, on commence à faire un peu sur l'expertise comptable. Et donc, on s'appuie beaucoup sur l'expert comptable.com parce qu'effectivement, c'est un site référence. Leur contenu, c'est très bien fait.

  • Speaker #1

    c'est très pédagogue non c'est un très bon site yes j'aime beaucoup en plus j'aime beaucoup leur équipe donc ils sont ils sont top très clair merci Kevin pour cette partie là comment as-tu fait alors j'ai une partie de la réponse en fait dans ma question comment as-tu fait pour convaincre ton ami et ton pote de pouvoir t'associer avec toi ? Au début, tu as dit non, tu l'as travaillé au corps et il a dit bon, ok. Du coup, ça a été quoi un peu le pitch et le discours pour qu'ils disent on va y aller ensemble et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Toi, tu as fait des preuves sur un sujet que généralement les experts comptables, certains maîtrisent, peut-être d'autres moins. Comment ça s'est passé cette rencontre et quelle a été la vision que vous avez portée tous les deux à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle Denis Salomon, d'ailleurs je le salue. Donc lui, il a deux cabinets sur Nice, sur les commerces de proximité, cabine de proximité, cabine classique traditionnelle, qui marche très bien. Donc il n'y avait aucun intérêt pour lui de créer un troisième cabinet dans la même ligne de ce qu'il faisait déjà. Moi, je lui ai dit, voilà, la TVA, ça marche très bien. Ça marche très bien parce qu'on est dans une niche et donc n'importe qui qui a une problématique sur la TVA, il va regarder sur Google et il va tomber sur nous parce qu'on a créé du contenu et du coup, forcément, il va nous appeler. je lui ai dit on devrait faire pareil pour l'expertise comptable il m'a dit non ça ne marchera pas ça ne marche pas comme ça dans l'expertise comptable c'est que sur recommandation etc je lui ai dit je pense que si on se met sur une niche on devrait sortir du lot et je pense qu'il y a quelque chose à faire Je lui ai dit, nous sur la TVA, on a beaucoup de problématiques pour les e-commerçants. Les e-commerçants, très rapidement, ils vendent à l'international, parce que l'e-commerce, tu peux vendre partout dans le monde. Et il y a très rapidement des problématiques sur la TVA. Et ils me font des retours, comme quoi ils veulent qu'on fasse leur comptabilité, parce que leur expert comptable ne connaisse pas ce monde-là. Nous, on ne peut pas faire leur comptabilité parce qu'on n'est pas expert comptable. Mais franchement, on a beaucoup de demandes. Je pense qu'il y a un marché. Donc la première fois il m'a dit non, la deuxième fois il m'a dit non, et au moment où je lui ai dit regarde les chiffres, je pense que ça vaut le coup de tenter le coup. Il m'a dit ok on monte le cabinet, tu crées ton site web, on verra bien s'il y a des gens qui nous appellent. Lui il m'a dit moi j'ai un site internet, il n'y a jamais personne qui m'appelle, je ne vois pas pourquoi le tien il y a des gens qui t'appelleront. Je lui ai dit bon ok pourquoi pas on va essayer. Donc on utilise notre site internet où on crée la page expertise comptable et on crée du contenu sur l'e-commerce, le commerce international, les problématiques que peuvent rencontrer les sociétés qui s'exportent. Et donc au bout de quelques mois, on a des personnes qui nous appellent pour tenir leur comptabilité. Et au début, on utilise les collaborateurs de son cabinet sur Nice et après on embauche un premier collaborateur, puis un deuxième, puis un troisième, etc. Donc ça s'est fait un peu comme ça. Aujourd'hui, le site internet nous génère entre 10 et 20 demandes de prospects par semaine. Donc c'est un gros volume, on a une grande croissance. Alors par contre, on a quand même pas mal de déchets parce qu'on est super pointu sur les sociétés qu'on accueille. On va prendre que des sociétés qui font de l'e-commerce ou du commerce international. Parce que des fois, on a des boîtes qui nous contactent qui font autre chose, mais ça, à chaque fois, on dit non. On est hyper focus parce qu'on pense que c'est ce qui nous permet de grandir et de processer notre cabinet pour poursuivre la croissance et pour apporter du vrai conseil. Parce qu'on a une vraie valeur ajoutée, je pense, là-dedans. Tu vois le boulanger qui nous appelle pour faire sa compta, alors oui on pourrait faire sa compta, mais je pense qu'on n'a aucune valeur ajoutée par rapport à notre cabinet. Alors qu'un e-commerceur qui a monté une boutique Amazon, qui vend sur son site, là on a une vraie valeur ajoutée.

  • Speaker #1

    Très clair. Pour connaître un peu le marketing, franchement, je trouve que c'est vraiment bien fait.

  • Speaker #0

    Oui, absolument.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est super malin. Et je trouve aussi que ce qui est bien, c'est de créer un peu cette corporate stratégie où tu as plusieurs verticales dans ton business qui se nourrissent aussi un peu les unes des autres. Donc en fait, le cabinet d'expertise comptable, c'était un peu la suite logique de cette activité que tu avais créée.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. En fait, encore une fois, on avait beaucoup de sociétés, beaucoup de nos clients qui nous demandaient de faire la compta. Et donc oui, la suite logique pour se développer, c'était de créer un cabinet d'expertise comptable pour que les sociétés aient un seul interlocuteur pour gérer l'ensemble des obligations fiscales et déclaratives en France et à l'international. Donc ça s'est fait assez naturellement. Il fallait juste trouver la bonne personne et je suis content que du coup, Denis m'ait fait confiance parce qu'aujourd'hui, c'est une belle boîte. Et sans ça, je pense que tu vois là aussi quand tu es expert comptable, quand un expert comptable enregistre à l'ordre, ça donne tout de suite une certaine assise sur... Voilà, ça donne une bonne image de marque. Bien sûr. Pareil aussi pour l'organisme de formation. Quand tu es certifié CAYOPI, là aussi, ça montre que tu es sérieux, que tu... Donc voilà, tout ça fait qu'on a une bonne image et on essaie de la travailler. Et c'est pour ça que ça marche, je pense.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, tu le convainques. C'est quoi un peu, c'est quoi les actions que vous mettez en place pour recruter vos premiers collabs ? Au début, c'est Denis qui mettait à disposition ses collaborateurs. Comment ça s'est fait un peu la gestion de la croissance ? J'imagine qu'il y avait aussi une forme de, comme tu sélectionnes tes clients, aussi ceux qui rentrent très bien dans ton scope, pour ceux par exemple de l'e-commerce. C'est quoi un peu le process pour les transformer en clients ? C'est quoi le process de vente ? Comment ça marche tout ça ? Parce que je n'imagine pas que c'est en mode salut, check. Non, j'imagine qu'il y a un truc carré derrière.

  • Speaker #0

    Donc on a beaucoup travaillé nos offres. Alors peut-être pas au départ, parce qu'au départ, encore plus pour moi, c'était encore une fois l'expertise comptable, je ne connais pas, c'est un milieu très à part. Là aussi, pour changer d'expert comptable, la prise de décision, je me suis rendu compte qu'elle était assez longue aussi. En plus, les gens sont attachés à leur expert comptable, alors que dans la TVA, c'était moins ça. Donc là aussi, il y avait pas mal d'apprentissage. Et donc maintenant, aujourd'hui, effectivement, on a beaucoup travaillé sur l'offre. On a lu en fait un bouquin, c'est le bouquin d'Alex Ormoisy, donc ça s'appelle l'offre à 100 millions et j'invite tous les experts comptables à le lire. Je pense que ça ferait beaucoup de bien à la profession. Et donc dans ce bouquin, il parle business et il parle comment faire une offre. Entre la valeur perçue, la valeur que tu donnes, ton persona. donc il y a plein plein de choses et donc on a repris point par point ce qu'il dit dans le bouquin et on a essayé de l'appliquer dans le domaine de l'expertise comptable et donc notamment par exemple la première chose à faire c'est d'avoir une seule cible quand tu parles à tout le monde tu parles à personne ça c'est connu, donc nous on s'est dit au lieu de faire tout on va faire que les e-commerçants après quand tu regardes les e-commerçants tu te dis ok on va lister toutes leurs problématiques pas que dans le monde des chiffres tu vois normalement le mec ok il est e-commerçant il monte une boutique Amazon bah du coup il va il faut qu'au début il monte sa boîte donc il faut trouver une banque il faut trouver une assurance il faut après trouver son produit il faut trouver un fournisseur souvent le fournisseur il est en Chine il faut le faire venir après il faut faire venir un marchandiseur en France il faut stocker après il faut le vendre du coup il faut faire du marketing tu utilises toutes ces problématiques et après tu regardes à côté toutes les solutions que toi tu peux apporter et en faisant ça tu te rends compte qu'il n'y a pas forcément que la compta que tu peux apporter il y a beaucoup d'autres choses beaucoup de conseils et ça il faut que tu le mettes en valeur dans ton offre parce que souvent la problématique quand tu fais une offre c'est que tu dis tu fais tenue de comptabilité bon bah ça tous les experts comptables le font et en plus le mec qui t'appelle bon bah c'est le minimum tu vois il s'appelle pour ça donc si tu dis simplement que tu fais la compta Bon bah t'as peu de chance de signer quelqu'un ou si tu signes quelqu'un en fait il va se baser uniquement sur le prix. Parce qu'en fait il va t'appeler toi pour faire une tenue comptabilité, il va appeler le copain d'à côté et après il va regarder le prix. Il va dire bah toi tu fais la compta, lui fait la compta, toi t'es 200 euros de plus, lui 200 euros de moins, bon bah je vais chez lui. Donc si tu te bases que sur la compta, t'es mort. Parce que c'est toujours quelqu'un qui va faire moins cher que toi. Donc nous on s'est dit ok on va pas regarder le prix, on va essayer de regarder ce qu'on peut faire plus que la compta. Et comme on connaît très bien notre cible, comme on connaît très bien les e-commerçants, c'est beaucoup plus facile de leur proposer quelque chose en plus de leur compta. Donc je te donne un exemple. Un e-commerçant, il va passer beaucoup de temps à... Il va vendre sur plusieurs plateformes. Il va vendre sur les marketplaces, il va vendre sur son site internet, il va vendre sur Amazon. Et quand tu as un comptable qui va faire sa compta, il va lui demander du coup de récupérer les données. Donc l'e-commerçant, il va aller chercher son rapport Amazon, il va aller chercher son rapport Shopify, il va aller chercher ses factures et tout ça. Ça, ça lui prend beaucoup de temps. On s'est dit, on connait très bien ces plateformes, on va lui demander ses codes d'accès et on va aller chercher pour lui les accès. Du coup, comme ça, il n'a pas besoin de gérer ses ventes. Pour ses fournisseurs, c'est pareil. Normalement, il doit nous fournir sur PennyLane, on utilise PennyLane, il doit nous mettre ses factures fournisseurs. On s'est dit mais ça, ça prend énormément de temps. C'est toujours relou, le comptable, il t'envoie un fichier Excel avec toutes les factures en banque. C'est insupportable. Donc on s'est dit, nous, on va lui proposer une option où on lui met en place un assistant administratif qui va aller récupérer ses factures fournisseurs pour lui. Donc en fait, on va utiliser un Dashlane pour avoir tous ses mots de passe. On va utiliser un Notion avec tous ses fournisseurs. Et dedans, il va nous expliquer où aller chercher les factures. Donc il fait ça une seule fois. Et après, du coup, la personne, tous les mois, elle va aller chercher ses Donc en fait, là, on... On a une solution pour que la personne puisse traiter ses ventes et ses achats sans lui. Ouais c'est ouf en fait c'est ouf parce qu'il a rien à faire et c'est tranquille voilà enfin il a rien à faire il a beaucoup moins de choses à faire après le mec il va chercher un transporteur pour transporter sa marchandise nous on connait bien le transport parce qu'on a plein de clients qui sont dans le transport donc on va faire un guide des meilleurs transporteurs à contacter et on va négocier avec eux déjà des tarifs ou des offres pour que au lieu de regarder sur Google le meilleur transporteur tu l'appelles déjà de notre part, tu seras mieux accueilli Pareil, tu vas chercher un sourceur en Chine, nous, on a déjà un agent là-bas qui peut trouver des fournisseurs pour toi. Donc, en fait, on a essayé de trouver des solutions à toutes les problématiques que rencontre un vendeur Amazon. Vendeur Amazon, par exemple, il va faire de la publicité sur Amazon. On s'est maqués avec une personne qui fait de la formation sur Amazon pour expliquer comment faire du marketing et comment faire de la publicité sur Amazon. Et du coup, on lui a négocié moins de 30% sur sa formation. donc grosso modo le vendeur Amazon quand il nous demande un devis on lui fait sa compta et en plus on lui propose plein de bonus qui lui disent ok bah le mec en fait il a compris ma vie, il a compris ma problématique et ok il est peut-être plus cher que le comptable d'à côté mais en fait il a déjà en amont préparé plein de choses qui vont me faciliter la vie.

  • Speaker #1

    Ok, parce que là je suis sur le site internet aussi en même temps je suis en train de regarder donc vous vous êtes sur un panier moyen

  • Speaker #0

    au moins, enfin, à partir de 450 euros par mois, si c'est ce que je dis. Et purée, ce que je trouve très malin, c'est qu'au lieu de dire j'ai une idée, je vais le faire. En fait, vous vous êtes dit, ok, j'ai une idée. Maintenant, je dois confronter cette idée au marché et aller comprendre quels sont les problèmes que je vais aller résoudre. Comment justement as-tu fait pour lister tous les problèmes de l'e-commerceur ? Parce que toi, j'imagine que tu ne connais pas non plus tout. Peut-être que tu as dû découvrir des choses en chemin.

  • Speaker #1

    Alors, je te donne un exemple. À quel point je suis obsédé à trouver des solutions aux problèmes de mes clients. J'ai moi-même créé une société d'e-commerce où on est en train de monter une boutique Amazon. Donc, on a fait les mêmes démarches qu'un vendeur Amazon. Parce que le vendeur Amazon, c'est à peu près 30% de nos clients. Donc, c'est quand même important. Donc, je me suis dit, OK, je vais monter une boutique Amazon. donc j'ai fait ça avec mon frère jumeau on s'est dit ok on monte la boîte on va se former donc on a pris des formations Amazon comment monter une boutique, comment trouver un produit gagnant comment aller le sourcier en Chine comment le faire venir en France, comment faire de la publicité donc nous même on est vendeur Amazon donc du coup quand t'as un vendeur Amazon qui te parle bon bah Déjà tu utilises le même vocabulaire, tu as eu probablement des problématiques similaires, et ça, cette expérience qu'on essaie d'acquérir, on essaie de la transmettre à nos collaborateurs pour qu'ils aient le même vocabulaire, qu'ils aient la même expérience. Et ça, je pense que c'est super important. Donc oui, je pense que... Après, les problématiques, tu les rencontres au fur et à mesure, bien sûr, mais dès que tu as une problématique ou dès que tu as ton client qui te dit j'ai un problème là-dessus ou lui dire je ne sais pas, débrouille-toi tu prends des notes. et tu te le mets dans ton notion, sur une notion où on marque toutes les problématiques, et après, une fois par semaine, une fois par mois, tu te remets dessus, tu essaies de trouver des solutions. Et après, les solutions, ça peut être vraiment délirant. Des fois, c'est des choses que tu ne peux pas faire, mais tu le notes quand même. Peut-être qu'au bout d'un moment, il y a des choses qui vont faire que tu te dis, en fait, là, on peut quand même apporter une solution, ou en tout cas, on connaît quelqu'un dans notre réseau qui peut apporter cette solution, et je vais pouvoir le mettre en relation avec mon client. C'est ça, l'idée, en fait. Mais là aussi, tu peux le faire que si tu y passes du temps. Et la problématique des cabinets d'expertise comptable, moi je l'ai bien vu avec Denis, c'est qu'un cabinet d'expertise comptable, quand il recrute quelqu'un, c'est quelqu'un dans la production. Tu ne prends qu'un collaborateur comptable, tu ne prends jamais un mec qui fait du market ou un mec qui fait un site internet ou un commercial, tu ne prends jamais ça. Tu ne prends que quelqu'un qui fait de la compta ou qui fait de la production. Et nous, chez Robescalis, j'ai mes deux frères qui font du market. Et du coup, on a du temps à passer sur l'offre, comment la présenter et pour la réfléchir.

  • Speaker #0

    Oui, très, très clair. Il y a cette révolution qui arrive avec la facture électronique. Justement, au moment où on tourne cet épisode, j'ai enregistré ce matin même un podcast avec Arthur Valère, qui est le CEO de GPN. Et du coup, on parlait de ça, de cette facture électronique qui, du jour au lendemain, il risque de se passer quelque chose. Et en fait, dans tous ces échanges que j'ai faits dans ces podcasts et ces épisodes, il y en a une phrase qui m'a marqué. Une phrase qui m'a marqué. C'est Marie, qui est ancienne associée France chez Mazars, et qui me dit que l'entrepreneur aura toujours des problèmes. Et il aura toujours des problèmes qu'il ne voudra pas résoudre. Et c'est rigolo parce qu'en fonction des niches marchées qui peuvent exister, le... le champ des possibles, il est énorme, en fait. Et donc, tu te dis, tiens, je vais me focaliser sur l'e-commerce. Mais en fait, ils ont plein de galères. Et je trouve que le chemin intellectuel d'avoir vécu l'expérience client par toi-même, ce qui fait que ça te permet de vendre plus, d'être plus spécialisé. Et toi, j'imagine aussi, c'est que tu travailles moins, parce que tu cherches moins les infos, parce que tu les connais déjà. En fait, en réalité.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Tu prends un expert comptable qui a dans son portefeuille un e-commerce.

  • Speaker #0

    Oh la galère !

  • Speaker #1

    Le mec il va lui poser plein de questions forcément c'est son activité, il va poser des questions à son expert comptable, l'expert comptable il en a un il ne s'est pas formé dessus dire bon ok je vais regarder il va regarder vite fait alors que nous on a que ça donc c'est vrai que la plupart des réponses on les a déjà en stock en fait et quand on n'a pas la réponse en fait on est trop content de ne pas avoir la réponse parce que ça nous permet de la chercher et de la sauvegarder pour les prochains en fait et parce qu'en fait on sait que ce n'est pas une perte de temps parce que le prochain client, il va probablement nous reposer une question similaire. Alors qu'un expert comptable qui en a un dans son portefeuille, il va chercher la réponse et après, il va donner la réponse. Et après, ça ne lui sert à rien parce qu'il sait qu'il ne va pas avoir d'autres types de questions de ce style-là.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une masterclass vraiment sur l'offre. C'est très important. En tout cas, j'attire vraiment... aussi l'oreille et l'œil à tous les experts comptables, stagiaires ou mémorialistes plutôt, c'est comme ça qu'on les appelle maintenant. Mais tous ceux qui veulent aussi s'orienter dans cette filière comptagestion, il y a du job, il y a du taf, mais il faut être malin, il faut être astucieux. Là, tu es un entrepreneur qui a un produit à vendre. Quel est le produit que tu veux vendre ? Tu es multi-spécialiste et généraliste. Et tu es finalement... Alors, il y a les bigs qui sont hyper forts, mais eux, ça fait depuis longtemps qu'ils sont dessus. Et ils sont spécialistes, vraiment, sur chaque vertical, ils sont chauds, tu vois.

  • Speaker #1

    mais quand on se lance ou quand on est un petit cabinet il faut aussi être malin je pense que celui qui est malin il a aucun problème en fait en réalité je pense aussi la profession l'avenir avec l'IA et tout ça on dit toujours que les comptables ce seront les premiers qui vont partir moi j'y crois pas c'est mon métier aussi donc c'est sûr que j'ai intérêt à pas y croire mais je pense que je suis d'accord avec toi si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur et sur un type d'entrepreneur bah oui l'entrepreneur il va faire appel à toi et même si demain il y a l'IA ou même si il y a la facture électronique ou même si Penny Lane il va réussir à faire la compta en automatique et bah il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre ou tu auras une vraie solution et sur lesquelles en fait tu auras déjà anticipé c'est

  • Speaker #0

    clair carrément carrément du coup en off avant d'échanger sur cet épisode on se disait euh on parlait un peu du plan de recrutement que vous aviez eu sur la partie expertise comptable. Je voulais poser une question et en fait, elle est partie. Mince, alors. C'est mon côté... Là, c'est poisson rouge, j'ai oublié mon truc. Bref, quand même, partons sur cette partie recrutement. Tu m'as dit, on a surstaffé. Tu vois, parce que on s'est dit que sur ce cabinet qu'on va créer avec Denis, on va mettre en place des gens. pourquoi ? Et plus de personnes, mais pour quelle raison vous avez fait cette stratégie ?

  • Speaker #1

    Ouais, donc ça, avec Denis, on a réfléchi, on s'est dit qu'est-ce qu'on veut pour ce cabinet ? Donc lui, il en a déjà deux qui tournent bien, il gagne de l'argent là-dessus. Moi, j'ai mon cabinet fiscal, ça tourne bien, on gagne de l'argent là-dessus. Donc on s'est dit, bon, le cabinet qu'on va créer, on va essayer pas forcément de gagner de l'argent, on va essayer de faire le cabinet le plus parfait possible. On a dit, ok, quand on va... On repart de zéro, on a zéro collaborateur, on n'a pas de culture d'entreprise, on n'a rien, qu'est-ce qu'on peut faire ? Et le recrutement, c'est la clé en fait. Parce qu'en fait, on ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. Donc, la seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Je pense que la clé pour réussir, c'est avoir un bon collaborateur qui comprend ce qu'il doit faire, qui est bien formé, qui est content d'être là, qui est content de servir le client. Et je pense que ça, c'est la clé. Donc, on s'est dit, OK, on va se focus sur les collaborateurs pour faire en sorte qu'ils soient contents de venir. Donc on a essayé de chercher des personnes qui, dans notre entourage, qui correspondaient un peu à nos valeurs, de se dire on est là pour aider, c'est ça le plus important. Mais Tout le monde a envie d'aider. Tout le monde a envie de bien faire son job. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et si tu as un collab avec 50 dossiers, ce n'est pas possible. C'est impossible de faire bien son travail. Le collaborateur est débordé. Il n'a pas le temps de répondre à son client. Donc on s'est dit, nous on ne veut pas ça. On veut un cabinet où le collaborateur ait 15-20 dossiers, qu'il connaisse très bien ses clients, quand le client appelle, il est disponible pour répondre au téléphone, que lui aussi il ait du temps pour l'appeler. parce que c'est pas forcément un client qui doit t'appeler toi aussi, tu peux prendre des nouvelles pour comprendre un peu comment ça se passe le business, etc. Et donc on s'est dit, ok, on va se focus pour avoir des collaborateurs qui ont peu de dossiers. Mais pour faire ça, il faut être surstaffé, donc on a plus de collaborateurs qu'un cabinet classique. Mais on peut se le permettre parce que du coup, on adapte nos prix en fonction de ça. Je pense que ça, c'est la clé. Si tu fais du low cost ou si tu baisses tes prix, si tu baisses tes prix, ton collaborateur, il aura plus de dossiers parce qu'il faut quand même rentabiliser le cabinet. S'il a plus de dossiers, il ne fait pas bien son job. S'il ne fait pas bien son job, le client n'est pas content. Si le client n'est pas content, l'expert comptable ne va pas être content. Et après, personne n'est content. Le collaborateur, il sera mal payé. Du coup, il va partir. Du coup, ça crée un turnover. Bref, baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Nous, on s'est dit OK, on va augmenter nos prix. Donc on est bien plus cher, on est je ne sais pas peut-être 30, 40, 50% plus cher qu'un cabinet classique. Mais du coup, on peut mieux payer nos collaborateurs. On a des beaux bureaux, ils ont des vrais ordi qui marchent, ils ont des grands écrans agréables sur lesquels ils peuvent travailler. On peut passer du temps à les former. Donc le fait d'avoir des tarifs élevés, ça te permet d'avoir plus de latitude pour que le collaborateur soit content de bosser. Et je pense que nous aussi, on se focus plus sur le collaborateur que sur le client. C'est très très dur de trouver un collaborateur. C'est moins dur de trouver un client, donc on préfère garder notre collaborateur et bien se occuper de lui. Donc voilà, c'était ça un peu notre idée derrière ce nouveau cabinet, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit content, qu'il soit bien payé, qu'encore une fois il soit bien accueilli, parce que si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot, s'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Donc c'est le cercle vertueux. parce qu'on a des tarifs élevés. On peut se le permettre parce qu'on a des tarifs élevés. Et on peut se le permettre d'avoir des tarifs élevés parce qu'on a un bon site internet qui nous rapporte beaucoup de prospects et du coup, on peut trier nos clients. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas.

  • Speaker #0

    Là, tu viens de m'inspirer un post LinkedIn. Dans l'expertise comptable, ce n'est pas le client qui est roi, c'est vraiment le collaborateur.

  • Speaker #1

    C'est dans la profession.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, bien s'occuper de lui, c'est la qualité du service que tu vas apporter. Et du coup, je vois bien les grands cabinets de conseil qui ont une approche très élitiste des collaborateurs qui vont embaucher, qui vont aller finalement mettre en face des clients. et donc dans le conseil en stratégie dans les grands cabinets comme ça internationaux les mecs, les hommes les humains quoi, ils bossent et ils sont bons mais s'ils seraient mauvais ils peuvent pas les mettre au niveau et je pense que c'est intéressant, là tu m'as fait un espèce de schéma tu vois, on a des bons bureaux on a des ordinateurs on peut avoir du temps pour les former en fait c'est marrant mais tu vois, en fait on a juste besoin de ça je me rappelle j'étais collab première expérience, enfin deuxième expérience en cabinet, j'arrive le premier jour, quoi. Et mon ordre, l'expert comptable, il arrive... Je sais pas, c'est 30 ou 45 minutes en retard, et quand j'arrive, l'ordinateur, il est nul, il est fourri, il est lent, je peux rien faire. En fait, je suis obligé de faire des heures supplémentaires, juste parce que mon ordi, il a du mal à envoyer un mail, quoi. Donc c'est insupportable, en fait.

  • Speaker #1

    C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Et donc, toi, ton expérience, tu te dis, mais plus jamais, quoi, laisse-moi tranquille, j'ai pas envie. Et donc, bah, tu restes pas,

  • Speaker #1

    du coup. Exactement. Moi, j'ai eu la même expérience, c'est la seule expérience que j'ai eue, où je suis arrivé, j'avais un écran tout petit, je me suis dit, il a plus d'âge. je devais mettre ma ramette de papier pour qu'elle soit un peu à niveau. J'avais un ordinateur dégueulasse où les touches, ça collait, tu n'avais pas envie d'utiliser. Non, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Le game, il a changé. Là, on arrive dans une révolution ou d'une période un peu charnière où la main, c'était plus les employeurs qui l'avaient, tu vois, à l'époque, où ils faisaient travailler les gens un peu à la chaîne et puis c'était comme ça, il fallait s'adapter. Et puis les gens, ils étaient fidèles, ils restaient très longtemps. un peu l'époque de nos parents 30 ans dans la même boîte c'est normal quoi faut pas qu'on déroge à la règle on a ce qu'il faut, la sécurité et tout et aujourd'hui les gens ils veulent vivre des expériences complètement,

  • Speaker #1

    et surtout ils veulent du respect moi je trouve que c'est simplement du respect c'est au bout d'un moment, t'accueilles quelqu'un chez toi, tu le reçois correctement le mec il est là pour bosser t'es content qu'il bosse pour toi, moi tu lui donnes le minimum pour qu'il puisse bosser correctement et euh... Et voilà, le matin quand t'arrives, tu offres le café, tout le monde discute, c'est sympa, le collab il est content de venir. Et voilà, après tu lui demandes pas de mettre un billard, un baby food ou je sais pas quoi, mais tu mets le minimum pour que le gars il soit content. Et tu le payes un minimum bien aussi pour que à la fin du mois il n'est pas en galère. Et voilà, mais ça tu peux le faire encore une fois que si tu fais des tarifs élevés. Tu vois, moi je sais pas si tu connais Doug's. Quand on récupère des dossiers, la boîte elle fait 5 millions, il te dit qu'il paie 90 euros par mois chez Dougs, tu te dis bon bah oui nous on facture 1500, tu te dis bah oui mais qu'est-ce que je fasse ? Tu fais que ton comptable il passe du temps sur ta compta, à 90 euros par mois il va y passer une heure. Tu fais une boîte qui fait 5 millions, prends plutôt quelqu'un qui va y passer peut-être 3-4 jours par mois parce qu'en fait tu en as besoin.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Je pense que des solutions comme Dougs ou comme d'autres, ils sont adaptés à une typologie de profil de boîte. Il y a un besoin spécifique. Quelqu'un qui fait, je ne sais pas, 60 ou 70K par exemple de CA l'année, il ne va pas mettre tout son argent non plus. Il ne va pas mettre 10% de son chiffre d'affaires dans la comptabilité. Ce serait dommage aussi pour lui. Et donc, des solutions comme ça, c'est intéressant pour ce genre de boîte. Mais j'avoue, quand tu passes des steps... il faut être structuré et la visibilité financière elle est méga importante pour un entrepreneur bon je vais pas t'apprendre ça mais je pense que l'analyse de la data c'est méga c'est puissant quoi tu vois non mais là aussi quand on choisit un client parce qu'en fait on choisit nos clients on

  • Speaker #1

    essaie de faire en sorte que l'entrepreneur en face de nous il ait compris que la compta ça lui sert à quelque chose parce que la plupart en fait ils pensent que la compta c'est juste légal ils le font parce qu'ils n'ont pas le choix mais ils comprennent pas que ça sert à quelque chose Si tu es un entrepreneur, en face de toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce que je m'en ai besoin pour prendre des décisions, en fait, tu es super content. Ton boulot, en fait, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Alors que la plupart, tu prends un restaurateur, un petit restaurant, il fait la compta parce qu'il n'a pas le choix, mais il ne regarde jamais sa compta. Alors que quand tu prends des boîtes, des plus grosses boîtes, nous, on prend des boîtes, ça peut être 500 000 euros. En dessous, c'est quand même très rare. Et bien voilà, quand ils font entre 500 000 et 10 millions, il y en a qui font un peu plus, mais après, ça reste plus rare. mais là les mecs ont besoin de leur comptaise ils ont besoin de tableau de bord ils ont besoin de choses pour prendre des décisions et c'est ça qui est kiffant je trouve même pour un collaborateur parce qu'il se rend compte que son boulot c'est utile on attend des choses de lui il a des rendez-vous avec l'entrepreneur qui pose des questions pertinentes sur des ratios sur des choses comme ça, là aussi je trouve que tu vois quand t'es dans une niche quand t'es dans une niche tu fais qu'une seule niche du coup tu la connais très bien et du coup tu connais le marché je te donne un exemple, tu prends une boîte qui fait je sais pas, plus 20% tout le monde dit que c'est génial. Tu n'en sais rien. Si le marché fait plus 50, en fait, il est nul. Ou s'il fait moins 5, mais que le marché fait moins 15, en fait, il a fait une super année. Mais ça, tu le sais que si tu connais ton marché.

  • Speaker #0

    C'est clair. Carrément. Parfait. Écoute, c'est très clair. On va passer sur la partie recrutement, un peu la partie process de recrutement pour comprendre un peu comment vous vous y prenez. Et puis, tu m'as balancé un peu des mots-clés que j'ai trouvés intéressants. Mais avant ça, j'aimerais savoir comment vous faites pour répondre rapidement aux questions des clients ? Est-ce que vous avez mis en place une FAQ, un espèce de process qui permet finalement de leur envoyer de la ressource dès qu'ils ont une question ?

  • Speaker #1

    Oui, donc on utilise Notion, que tu utilises aussi je crois, où ils ont un espace, où dedans on met nos guides, on fait des FAQ. On leur met des liens pour prendre rendez-vous sur notre calendrier, pour, voilà, s'ils veulent prendre rendez-vous avec nous. Donc, on leur met plein, plein de ressources là-dedans. Et on le met à jour, donc régulièrement. Et après, bon, il y en a qui l'utilisent, il y en a qui ne l'utilisent pas, tu vois. Mais pour ceux qui l'utilisent, ils ont vraiment énormément d'informations. On fait aussi pas mal de vidéos. On tourne des vidéos avec l'expert comptable. Donc, c'est surtout l'expert comptable qui le fait. Et on les met dessus pour donner des choses sur lesquelles ils nous posent souvent des questions. Donc, au lieu de répondre une fois à la personne, on va lui répondre, mais en plus, on va se dire Ok, la question, c'est quand même pertinente, on va en faire une vidéo, on va le mettre sur le Notion, et comme ça, le prochain client, quand il arrive, il pourra, s'il le souhaite, regarder la vidéo.

  • Speaker #0

    En fait, c'est trop ouf, parce que tu vois, ça c'est malin, c'est vraiment du self-service ou en mode des informations qui reviennent tout le temps, tu crées un contenu, tu le fais en plus très bien, et quand ton client a une question, soit tu lui envoies s'il ne l'a pas vue, ou soit elle est directement accessible pour lui. Et la valeur perçue que ça peut avoir pour un client, c'est de dire, purée, ils sont vraiment toujours à jour. Et en fait, je pense que c'est un bon modèle de boîte à faire, que ce soit dans l'expertise comptable, mais dans les autres.

  • Speaker #1

    Ça marche partout.

  • Speaker #0

    Moi, je vois que chez les Geeks des chiffres, on a tout un tas de templates de réponses qui sont déjà préétablis. Tu as tout un tas de contenus qui sont déjà réalisés. pour que dès que la personne a une question, soit elle ne nous la pose pas. Du coup, en réalité, ça nous permet finalement de ne pas prendre du temps pour y répondre. Ou alors, si la personne ne l'a pas vue, juste à l'envoyer et dire, ah ouais, c'est ouf. En plus, c'est exactement la question que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu m'as invité sur le podcast, tu m'as envoyé le lien de nos chaînes avec toutes les informations sur le podcast. Et je trouve, voilà, tu prends 10 000 pour le lire. Mais à la fin, tu n'as plus de questions parce que j'imagine qu'au final, tu l'as mis à jour. voilà peut-être au bout de un an, deux ans le truc il est nickel,

  • Speaker #0

    plus personne n'a de questions sur le sujet et tu gagnes du temps en fait en fait tu vois c'est marrant parce que justement dans ce cadre là, dans le cadre du podcast je me dis attends, il faut que j'invite quelqu'un il faut que j'envoie au montage, on pose toujours la même question on veut faire des rendez-vous avec moi, on veut préparer le call etc, je me suis dit écoute on va pas faire ça, et puis on va être un peu radical, mais par contre on va essayer de répondre aux questions les unes après les autres et qui sont toujours les mêmes questions en fait, pourquoi, pour qui comment, comment ça s'organise, où est-ce qu'on se fait ça et tout, et à la fin bah en réalité je pense que j'imagine j'ai dû passer peut-être de 3 heures par invité à 5 minutes tu vois et donc en fait finalement ça te permet de passer à l'échelle et puis toi tu prends beaucoup moins d'énergie surtout que c'est des choses qui sont chiantes à faire qui n'apportent aucune valeur à personne c'est relou tu as le moment de la question de où est-ce que c'est à quel endroit à quelle heure à quelle date c'est galère ça n'a pas de valeur ça n'a de valeur pour personne et donc du coup ça fluidifie vraiment l'expérience et c'est plus cool tu vois c'est pour ça que généralement un épisode il dure à peu près une heure mais moi je prévois des créneaux de deux pour se dire ok bah en fait le temps que t'as pas passé à faire un peu n'importe quoi à perdre du temps tu peux le passer avec l'invité tu peux plus discuter mais en apprendre plus hors des caméras, hors du contexte de l'épisode je trouve que l'expérience elle est plus stylée par exemple si je donne un exemple on a fait un pack créateur,

  • Speaker #1

    on a peu de créateurs on est quand même assez cher mais on a aussi des créateurs où le créateur il veut savoir le statut juridique comme ...faire ses statuts, il a plein de questions, choisir sa banque, tout ça. Et donc on a créé un Ocean avec toutes les questions qui se posent, avec les liens, avec des vidéos, avec le lien de nos partenaires, etc. Le mec, comment il... J'imagine qu'au départ, surtout, il est intéressé par le sujet puisque c'est vraiment lié à sa demande. Et quand il lit ça, il est content à la fin parce que ça a répondu à 80% des questions. Et après, on l'invite à prendre rendez-vous avec l'expert comptable pour avoir un rendez-vous personnalisé. Mais avec l'expert comptable aussi, ça a répondu déjà à 90% de ses questions. Et du coup, avec l'expert comptable, ils vont se focaliser vraiment sur l'essentiel où il y a vraiment de la valeur. Alors que les trucs un peu à la con, bon, il a déjà vu dans le notion. Donc ça, c'est hyper utile. ça c'est vraiment comment scaler un business inscalable quoi alors c'est vrai que je trouve que on a beaucoup bossé sur comment scaler je trouve que c'est hyper difficile parce que encore une fois c'est très humain mais oui t'as des petits trucs comme ça qui font que t'arrives un peu un minimum à processer ton business. Mais ça reste quand même difficile. C'est pas si comptable, ça reste quand même hyper difficile.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Parce qu'après, chaque individu est aussi unique avec ses problématiques personnelles uniques et ses objectifs uniques. Tu vois ? Donc, il y a peut-être le standard de l'activité, mais le standard de l'humain, non, tu vois ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, oui.

  • Speaker #0

    OK. Très, très clair. Passons sur la partie process de recrutement. Comme toi, tu as dit que quand tu as commencé dans un job, tu avais un petit ordi, il fallait que tu mettes une ramette de papier pour...

  • Speaker #1

    pour un écran à hauteur exactement c'est quoi le process de recrutement que vous avez mis en place pour intégrer vos talents comme j'aime bien le dire ouais alors dans l'espace comptable il y a énormément de problématiques liées au recrutement il n'y a pas de candidats sur le marché donc ils sont tous en poste donc il faut avoir de la visibilité. Il faut passer par des cabinets de recrutement. Donc on passe par trois cabinets de recrutement. On recrute entre tous les trois à six mois. On recrute quand même régulièrement. Donc on a fait ça. On travaille avec Lama Conta récemment. On a créé une page sur Lama Conta pour avoir des candidatures spontanées. On a travaillé sur notre site internet aussi. On a une page recrutement où on explique aussi les valeurs de l'entreprise. On a mis quelques photos. On essaie de faire ça. Et après aussi, on a demandé à nos collabs de nous faire des recommandations de candidats. Et ils ont des primes s'ils nous trouvent des collaborateurs. Donc là aussi, on pense que ça marche très bien quand c'est recommandé par un collaborateur. Parce que généralement, il ne te recommande pas n'importe qui parce qu'il n'a pas envie d'avoir n'importe qui dans son équipe. Et donc quand c'est recommandé et que la personne vient, là aussi, il va parler du cabinet, il va parler des valeurs, etc. donc ça ça marche bien et donc on sait qu'un collaborateur il va passer du temps à faire ça et donc forcément il faut le récompenser si ça fonctionne et donc il a une belle prime s'il nous trouve un collab donc ouais on a fait ça c'était rigolo parce que tu connais Yomi tu regardes aussi il explique aussi lui tout son process de recrutement donc on s'est dit on va faire pareil ah j'ai pas vu ça tiens donc il fait tout un process de recrutement où en fait il met plein de questions à l'entrée pour voir un peu le sérieux des candidats après il les teste, il y a plein de trucs ah oui il me semble avoir écouté mais lui ça marche parce qu'il a un entonnoir où il fait rentrer je sais pas 1 000, 2 000, 3 000 personnes ben nous on va avoir 1, 2 CV, 3 CV par mois donc ça marchait pas du tout donc c'est bon ok on arrête toutes ces questions on arrête tout ça On regardait tous les CV qui arrivaient et à chaque fois on passait du temps à faire les entretiens pour trouver la bonne personne. On n'avait pas le choix parce qu'on avait très très peu de candidats. Même quand tu passes par un cabinet de recrutement, il ne te propose pas 20-30 CV. Il t'en propose 2-3-4 grand maximum sur une période même de 2-3 mois. Donc non, c'est extrêmement compliqué. Je sais que tu bosses sur un business pour... trouver une solution à cette problématique parce que je pense que c'est une vraie problématique dans ce domaine.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les candidats, ils ont un peu le marché dans les mains. Ils font un peu ce qu'ils veulent. Sauf que les entreprises aussi, il y a de belles boîtes qui pâtissent, qui empâtissent aussi de mauvaises expériences que certains candidats ont pu avoir. Franchement, les deux mondes à réunir, c'est un challenge intellectuel qui est incroyable. Franchement, je trouve que si on remet au bon niveau les besoins et les attentes de chacun et qu'on arrive à résoudre le problème de chaque partie, à la fois l'entreprise et à la fois le candidat, je pense que ça peut faire vraiment bouger les lignes, mais même bouger les lignes dans l'industrie. Ce n'est pas bouger les lignes dans un secteur ou pour quelques recrutements. C'est vraiment changer la vie de milliers de personnes et de milliers d'entreprises. En tout cas, c'est ce sur quoi on va travailler.

  • Speaker #1

    C'est très bien la profession d'être remercié parce que il y a une vraie problématique. Ouais, tu vois, nous, pour te donner une idée, l'année dernière, on a dû stopper l'entrée de nouveaux clients. Parce qu'on n'avait pas de collaborateurs. Parce qu'encore une fois, on voulait rester un peu surstaffés. On n'a pas réussi, on était presque sous-staffés. Parce qu'on n'arrivait pas à recruter. Et c'est hyper frustrant. Tu mets en place toute une stratégie d'acquisition client, tu as des gens qui te tapent à la porte pour travailler avec toi. Et toi, tu leur dis, non, je suis désolé, on ne peut pas vous prendre parce qu'on ne peut pas traiter votre dossier. Parce que tu n'as pas de candidat. Donc non, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #0

    Incroyable. Ok, donc comment ça se passe concrètement ? J'ai bien compris que vous avez plusieurs... façon de pouvoir aller sourcer des candidats. Après, quand ils viennent chez vous, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    On fait un premier entretien. Je le fais moi, parce que l'expert comptable n'a jamais le temps, donc c'est moi qui m'y colle. Je ne me focalise que sur le candidat, pas vraiment sur ses compétences ou quoi, c'est vraiment sur la personne. Je veux comprendre son parcours, ce qu'elle fait, ses passions, pourquoi elle a voulu postuler, qu'est-ce qui s'est passé. dans ses anciens dans ses anciennes expériences et où ça s'est mal passé et pourquoi il a voulu changer j'essaie vraiment de comprendre la personne pour voir si ça va fitter avec l'équipe donc là aussi c'est beaucoup de ressenti mais je trouve que c'est le plus important. C'est la personne. Parce qu'après, les compétences, en soi, de toute façon, tu vois très vite si elle est bonne ou si elle n'est pas bonne. Et après, au pire, tu peux la former. Mais par contre, les valeurs et la personnalité, ça, tu ne peux pas la changer. Donc, c'est hyper important au départ de se focaliser là-dessus. Donc, je passe une heure avec la personne pour comprendre qui elle est. Et après, on fait un deuxième entretien avec l'ESPA comptable. Là, on va lui présenter vraiment... ...le métier de ce qu'on fait, les spécificités de notre cabinet. Et on voit aussi comment elle réagit, si ça fit, si elle est intéressée. Souvent, ils sont intéressés. On voit qu'on a une bonne... le fait qu'on soit dans une niche et l'histoire qu'on a derrière avec le fait qu'on ait trois casquettes etc ça s'appelait mais voilà c'est un peu on le fait en deux parties après on n'a pas un process de fou parce qu'encore une fois on a très peu de candidats le jour où on aura 20, 30, 40 candidats là peut-être on mettra en place un process un peu plus processé quoi comment ça se passe généralement dans les invités que tu as et qu'est-ce qu'ils te racontent généralement ?

  • Speaker #0

    ça dépend en réalité c'est assez multiple et varié mais si je reprends un peu des cas d'usage voilà quel est mon besoin ? Comment je vais identifier, comment je vais créer mon offre ? En fonction de mon offre, comment je vais la rédiger ? Sur quelle plateforme je vais aller les mettre ? Donc, ça peut être la Maconta, Welcome ou d'autres choses, Indeed, etc. Très souvent, c'est les cabinets de recrutement, parce qu'ils n'arrivent pas à attirer, à avoir suffisamment de candidats. Et puis, beaucoup, ils vont à la chasse, par eux-mêmes, en fait, en réalité. Et donc, souvent, ce que j'ai pu découvrir, c'est que quand il y a une approche... du CEO ou d'un des membres fondateurs ou des gens du cabinet qui vont aller sourcer par eux-mêmes, VS un cabinet d'accrutement, le taux de réponse est souvent aussi assez différent. Ça veut dire que le candidat, il se sent beaucoup plus valorisé quand c'est une entité qui est venue le voir plutôt qu'une entité qui travaille pour plein de candidats. Donc ça, je pense que dans l'aspect chasse, c'est aussi important. ce travail-là. Et puis après, ce que j'ai pu voir avec certaines personnes, c'est qu'ils identifient aussi en fonction du besoin, ils créent une espèce de scorecard. Dans cette scorecard, quand ils vont aller challenger un peu le candidat, il y a quelques éléments de la scorecard où il sait que si ça, il n'y a pas, je n'ai pas besoin de regarder la suite. Si ça peut être dans la scorecard, un truc qui est très important, c'est la culture, c'est la curiosité, c'est la capacité analytique, c'est la capacité de vendre. Si il n'y a pas ça, du coup, next. Et très souvent, c'est vrai que les cabinets disent, soit j'ai besoin d'un expert, point à la ligne, ou soit ce n'est pas grave, on va le mettre au niveau. Mais souvent, c'est sa capacité d'apprentissage qu'on va évaluer, etc.

  • Speaker #1

    Tu vois, ce que j'aime bien, et ça se voit dans l'école qu'on a, on a une cubaine. qui est partie de Cuba, qui est venue à 18 ans en France, elle parlait pas français et elle fait là son deck, donc on voit le niveau de motivation à avoir. On a une russe, on a un mauritanien, on a un algérien, donc on a peu de collab, tu vois, on a 8 collab et plein de nationalités différentes. Et j'aime bien les personnes qui ont une histoire, qui ont quelque chose à raconter et qui sont carriéristes. J'aime bien parce que, encore une fois... Ce n'est pas de la compta classique qu'on fait, parce qu'il y a quand même beaucoup de fiscas. Il faut apprendre le domaine de l'e-commerce, etc. Donc, il faut que la personne ait envie d'apprendre. Et souvent, c'est ce que je leur dis, je dis, si vous profitez d'Eurofiscalis pour apprendre des choses, acquérir des choses, après, vous allez avoir une valeur énorme sur le marché. Vous allez pouvoir aller voir les Big Four, avoir des gros salaires, parce que justement, vous ne serez pas simplement collaborateur à avoir fait une compta de...

  • Speaker #0

    de petites boîtes. Là, vous allez faire de la compta de sociétés qui travaillent internationalement, qui ont des flux importants, vous allez voir des choses. Et si la personne en face, tu vois qu'elle se dit Je vais apprendre plein de choses et je vais pouvoir m'en servir sur mon CV après pour aller plus loin. Ça, j'aime bien parce que je me dis qu'elle en veut. Masterclass. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Masterclass, il y a un truc que tu pointes du doigt qui est très important, c'est voilà ce que tu as dit. Si tu capitalises sur ce que tu apprends maintenant, Voilà quelle va être ta valeur sur le marché demain. Et ça, c'est hyper vertueux parce que dans l'expérience que l'on a, nous, quand on est salarié, naturellement, on veut un job qui rapporte de l'argent aussi un petit peu, parce que tu l'as dit, il faut qu'on paye les factures à la fin du mois, il faut qu'on kiffe aussi. C'est aussi important. Mais aussi, on veut se réaliser en tant qu'être humain. Et donc, se réaliser, c'est aussi élever ses compétences. Et on veut aussi avoir un espèce de plan de carrière. Et je trouve qu'avoir cette démarche ou même carrément d'être frontal en disant ce que tu apprends chez moi, quand tu vas le mettre autre part. tu vas avoir plus de valeur. Et donc, du coup, en fait, tu te mets un peu en retrait. Tu ne vas pas rester chez moi 10, 15 ans. Tu sais très bien qu'il y a des cycles dans la vie. Et je trouve que ça, c'est hyper vertueux. Et j'imagine que c'est rassurant aussi pour les candidats.

  • Speaker #0

    Oui, et surtout, en fait, j'y crois à fond. Oui, je suis d'accord. J'y crois à fond. Mais même, je leur dis, dans 5 ans, quand tu vas renégocier encore ton salaire, parce que tu négocies chaque année, et que tu vas me dire, ça fait 5 ans que je bosse chez toi, regarde tout ce que j'ai appris, regarde tout ce que je connais. Là, si je vais chez un tel, là, je vais avoir ça. et je dis t'as raison en fait c'est trop bien et moi je vais pouvoir faire un gros gap dans ton salaire parce que je sais que t'as l'air sur le marché je sais pas si t'as lu le bouquin du créateur de Netflix où il explique lui il veut que des top niveaux il veut que des franchis players et il leur demande chaque année d'aller voir les concurrents pour voir ce qu'ils pourraient avoir et de revenir avec la proposition et ils s'alignent dessus et ils leur demandent de faire ça c'est pas caché c'est leur culture d'entreprise et ils savent qu'ils peuvent avoir plus ailleurs parce qu'ils apprennent énormément de choses sur Netflix et que quand ils reviennent et qu'ils augmentent en fait il est content parce qu'il se dit j'ai toujours les numéros 1 chez moi très ouf alors bon chez nous on peut pas avoir des salaires à 100 000K mais pour un collaborateur malheureusement mais l'idée est quand même là je pense qu'un collaborateur si en tout cas si chez nous il vient juste pour faire sa compta et se barrer à 5h ça marche pas parce qu'il y a beaucoup plus que ça par contre si c'est un collab qui a envie d'apprendre et qui a envie d'avoir un gros salaire parce qu'il a envie d'avoir une grosse carrière etc bah là chez nous il va apprendre plein de trucs et il va pouvoir mettre ça sur son CV très clair très très clair

  • Speaker #1

    Ok, et puis pour clôturer aussi un peu sur cette partie process de recrutement, je sais qu'il y a quand même pas mal de tests techniques, des fois, qui sont faits, qui sont importants. Et puis aussi cette vision où il y a forcément plusieurs personnes qui doivent lire des choses. Et j'ai aussi découvert qu'un des plus grands échecs dans le recrutement, c'est aussi faire un peu confiance à ses émotions. Et un peu à l'urgence du moment, très souvent quand on recrute parce qu'on a besoin, généralement on ne fait pas le bon recrutement et on va toujours le payer à un moment donné.

  • Speaker #0

    Non mais ça complètement, nous on est tombé dessus aussi. Si tu as raison, tu n'as pas de fiscal, il te manque un collab, tu prends le premier qui est là parce que tu en as besoin. Tu es content qu'il soit là et au bout de trois mois tu te rends compte qu'il n'est pas bon, que tu as fait une connerie, que tu as commencé à faire pour le monde dégagé. C'est ça. ça t'as complètement raison là dessus c'est la vraie vie, ça se passe aussi comme ça yes,

  • Speaker #1

    carrément Kevin, on arrive déjà à la fin de cet épisode c'est quoi un peu toi ton tableau de bord, les KPIs que t'analyses en tant que chef d'entreprise ouais donc moi je regarde beaucoup c'est la croissance c'est le mec de Superprof il s'appelle Woodfried,

  • Speaker #0

    il a monté Superprof et il disait si t'as la croissance c'est tout Donc moi je regarde énormément la croissance, je regarde la trésor parce que la trésor c'est ce qui me fait le plus stressé dans la vie. Le nombre de leads qu'on a, je trouve que ça donne une bonne image de la capacité de notre site internet à avoir de la visibilité et à générer du coup des leads. et après on regarde on l'a pas fait au départ maintenant on le fait on regarde la satisfaction de client donc avec les NPS je sais pas si tu connais donc ça on le fait aussi voilà c'est surtout ça après je suis pas un gros gros geek des tableaux de bord avec énormément de KPI Ok, mais oui. Si je regarde ça, déjà, je suis content. Ça nous donne déjà une bonne idée de si on va dans le bon sens ou pas, ou s'il faut réajuster des choses. Et après aussi, je regarde beaucoup aussi, c'est l'ambiance au bureau. je trouve que on a un bureau encore physique, on fait encore pas mal de télétravail mais il y a encore pas mal de monde au bureau et je trouve que tu vois aussi comment ça se passe au bureau, s'il y a une bonne ambiance ou pas ça c'est des ressentis que tu as et si tu vois que c'est une ambiance de merde c'est que déjà il y a un souci qui ne part soit les dossiers ne sont pas bien traités, soit il y a une problématique sur un client, soit il y a eu des embrouilles qui ne part et ça je trouve que ça donne aussi c'est le départ de quelque chose qui va mal aller dans dans l'avenir. Alors que si tu vois qu'il y a une bonne ambiance, ça veut dire que les collabs sont contentes d'être là, c'est-à-dire que les clients vont être contents. Donc tu vois, ce côté-là encore, bonne ambiance, que les collabs soient contents, c'est très ancré chez moi. Et ça, je prends très souvent le pouls pour voir un peu comment ça se passe, parce que je pense que c'est la clé, encore une fois, c'est l'humain, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit bien, parce que c'est lui qui fait tourner la boutique.

  • Speaker #1

    Comment tu le sens, ça ? Comment tu vas aller chercher le pouls ? Et pour voir si ça va pas trop vite et que c'est sur la bonne lignée.

  • Speaker #0

    Je te donne un exemple très concret. Parode de Noël. On a notre... Donc Lémyne qui est mauritanien, il a toute famille là-bas. Il rentre pas pour Noël. Et j'ai ma collègue Marie qui l'invite, ça va passer Noël chez elle. et là quand t'as des trucs comme ça tu te dis bon ça marche en fait et donc c'est des petits ressentis comme ça quand ils se font un ciné un soir hier soir on était au ciné on était trois, trop bien la prochaine fois n'oubliez pas de m'inviter quoi mais c'est des petits trucs comme ça où tu te sens que les collabs ils sont content d'être ensemble alors pas tous parce que t'en as ils ont leur famille, c'est leur vie donc ils peuvent pas passer tout leur samedi ensemble mais ce côté là des fois où t'as des indicateurs qui te montrent que tu vois quand t'organises un team building et je sais pas, t'en as 4 qui veulent pas y aller déjà c'est pas bon signe tu vois par contre quand t'organises un team building ils t'en parlent pendant 2 semaines,

  • Speaker #1

    ils sont trop contents d'y aller quand ils sont là-bas ils prennent plein de photos et quand tu rentres ils font que parler de ça tu sais que c'est un bon indicateur et du coup est-ce que t'aurais un exemple d'un moment où t'as senti que c'était un peu bizarre et qu'est-ce que t'as mis en place justement pour rééquilibrer un peu l'énergie dans le bureau ça nous

  • Speaker #0

    est arrivé on avait notre chef de mission qui s'entendait pas avec une collaboratrice et du coup comme on est quand même une petite équipe très vite la pomme c'est galère ça va partout c'est très très tendu après les gens ils osent plus dire un mot parce que n'importe quel mot ça peut partir donc après tu ressentais et après ça affectait tout le monde par exemple on mangeait tous ensemble le midi Et du coup, après, quand il y avait cette ambulance un peu pourrie, du coup, le midi, après, tu vas faire du sport, tu vas faire tes courses, après, plus personne n'a envie de manger ensemble. Et voilà, ça a créé ce truc pendant plusieurs mois où on a compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et après, quand tu comprends la problématique, tu essaies de parler avec les deux, tu comprends que ça ne sert à rien parce que de toute façon, c'est plus profond que ça. Donc, on a fait coacher notre chef de mission. On lui a pris un coach business et communication pour essayer de voir ce qu'on pouvait faire. On a travaillé aussi avec d'autres personnes. et donc voilà on a essayé de mettre en place des choses et après la personne est partie et du coup ça a amélioré quand même la qualité de vie au travail mais c'est très très fragile ça se joue à rien toi t'es là, t'arrives, tu penses que c'est mardi et en fait non là c'est dimanche soir c'est le cauchemar donc ça se joue à pas grand chose, c'est hyper fragile et on fait hyper attention à ça très clair

  • Speaker #1

    hyper intéressant cet aspect, prendre un coach justement et avoir cette position où tu vas essayer aussi d'extraire un peu peut-être parfois un peu le mal ou le ressenti qu'une personne peut avoir je trouve que c'est hyper intéressant, comment toi tu le vis ?

  • Speaker #0

    alors moi je me fais coach aussi j'ai un coach business je suis très là-dedans, je trouve que c'est hyper important de se faire accompagner notamment parce que dans ta vie de tous les jours tu parles pas forcément de tes problématiques business Tu peux parler avec ta femme de tes problèmes de perso ou des choses comme ça, mais problème avec le business, on parle peut-être des fois à ton associé. Mais je trouve que c'est cool d'avoir quelqu'un d'extérieur. Et souvent, quand tu as la bonne personne, tu fais un coaching de deux heures, elle te trouve le truc sur lequel il fallait appuyer et elle t'ouvre les yeux. Et donc, moi, je me fais coacher. Et donc, on fait coacher aussi nos collaborateurs quand ils ont besoin. Ils font des sessions, ça dure six mois. Ou ils font des sessions une fois par mois. Et ça les fait grandir, ils font beaucoup d'introspection. ça je pense que c'est hyper important mais là aussi on peut le faire, on peut payer une coach parce qu'on a des sous pour le faire tu vois si t'es radin sur parce que tu fais des tarifs hyper bas tu peux pas payer ta coach 1000 euros la journée pour travailler sur un collaborateur mais ça nous on se le permet parce qu'encore une fois on Comme on a des collaborateurs qui sont carriéristes, qui ont envie d'apprendre des choses, ils sont contents d'être coachés. Ils comprennent qu'il y a un intérêt. Parce que si tu forces la personne, ça ne marche pas. Et donc là, c'est là, des fois, on a des collaborateurs, ils ont une problématique parce qu'ils sont stressés, par exemple, pour le fiscal, ils sont très stressés, beaucoup de travail. On dit, OK, il y a une coach qui va t'accompagner pendant la période fiscale, tu vas pouvoir faire du coaching avec elle. Et après, nous, on n'intervient pas. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans le coaching. Mais à la fin, ils sont contents, tu vois. la notière d'émission quand elle a travaillé sur la communication pendant 6 mois bah ça lui a fait beaucoup de bien elle était contente parce qu'en dehors de la communication ils ont travaillé sur plein de choses donc moi je le fais je sais pas si tu te fais coacher non et j'aimerais bien le faire en fait en réalité j'ai déjà fait un

  • Speaker #1

    mastermind mais c'est pas le coaching comme tu me le décris là mais j'aimerais bien le faire c'est intéressant c'est comme un psy mais pour le business ouais c'est trop c'est trop ouf écoute très très clair

  • Speaker #0

    Mastermind, du coup, tu avais fait quoi ?

  • Speaker #1

    J'avais fait avec Live Mentor, Alexandre Dana, et c'était vraiment très très cool, c'était une cinquantaine d'entrepreneurs, et c'était bien, j'avais un coach business une fois par mois, je crois, donc j'ai eu que 4 sessions. de une heure, mais ce n'était pas forcément sur des problématiques liées à l'émotion, à la gestion du stress. C'était plutôt sur des petits aspects un peu techniques sur le business, où tu confrontes un peu ta version, ta vision, et puis la personne va essayer de te faire réfléchir pour que tu puisses travailler de manière un peu différente. Mais j'aimerais bien prendre quelqu'un qui puisse t'accompagner, peut-être être certainement un meilleur entrepreneur aussi, peut-être parfois un peu casser tes plafonds de verre, ce genre de choses que tu pourrais avoir. après live mentor ils font aussi du coaching en plus du mastermind ils font des formations spécifiques et puis il y a du coaching personnalisé avec un mentor je t'avoue que je ne l'ai pas essayé en réalité cette partie là mais je pense que j'y avais le droit dans le cas du mastermind mais je ne sais pas ça ne m'a pas emballé. Mais ce n'est pas que j'ai une aversion, ou que je ne dis pas que je n'en ai pas besoin. C'est genre,

  • Speaker #0

    je te concentre sur une chose.

  • Speaker #1

    Tout simplement. Et du coup, je n'ai pas senti aussi que j'avais un... Je n'ai pas senti que je devais résoudre un problème. J'en ai certainement des problèmes, mais je n'ai pas senti que j'avais besoin de les résoudre.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a une petite nuance. Ok. T'es associé avec ton frère ?

  • Speaker #0

    On n'est pas associé, non. Sur les trois boîtes, le cabinet fiscal, l'organisme de formation, je suis tout seul. Et sur la partie de l'espace comptable, du coup, je suis avec Denis. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mes frères, ils sont salariés au CDI. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Ils étaient entrepreneurs aussi, ils avaient aussi des boîtes avant. Et après, ils ont vendu ça, ils ont fait autre chose. Et un jour, j'ai eu l'opportunité de travailler avec eux. J'ai dit, venez bosser. Voilà, ça s'est fait comme ça. Je m'entends hyper bien avec mes frères, on est très famille. J'ai un frère jumeau aussi. Tu vois ce qui est cool quand tu travailles en famille, tout le monde m'a dit non ne le fais pas. Je me suis dit la problématique quand tu ne travailles pas en famille, notamment avec mon frère jumeau ou avec mon grand frère, c'est que quand je leur parlais de mes journées, tu dis comment ça va, oui ça va, mais tu ne rentres pas dans le détail. Alors que quand ils bossent avec toi, ils comprennent tes problématiques, ils comprennent tes journées, toi tu comprends les leurs, tu peux parler de... parce que moi à Brofské c'était ma vie. Donc j'étais content qu'ils rentrent dans ce monde là.

  • Speaker #1

    Et du coup comment tu crées ce lien avec eux vs les autres ? Est-ce que tu n'es pas plus dur avec eux ? Comment ça se passe aussi ? Même toi, quelle est ta position ? comparativement à tous ceux qui composent ton équipe, tu vois ? Et avec ton associé également, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, je pense que je suis dur avec personne. C'est ma personnalité où je suis très diplomate. C'est très rare que j'engueule quelqu'un. Et après, nous, on est très linéaires. Donc, chacun a son mot à dire. Il n'y a pas le chef de qui. Non, tout le monde est linéaire. Tout le monde a son job à faire. Et donc, que ce soit avec mes frères ou avec d'autres personnes. je fonctionne de la même manière et eux ils fonctionnent de la même manière avec les autres que avec moi, donc je crois pas que ce sujet là, il faudra peut-être un jour te poser la question à un de mes collègues, mais je crois pas que ça soit un sujet ils ont pas plus de droits que les autres quand ils doivent partir ils posent leur journée comme tout le monde ou ils ont pas plus de vacances au contraire je pense qu'eux-mêmes ils s'imposent plus de règles ils sont plus exigeants que ce qu'ils devraient parce que justement ils ont pas envie d'avoir cette image là donc bon après c'est récent ça fait 2 ans 2-3 ans maintenant donc on verra dans les 15 ans si ça change quoi mais pour l'instant ça se passe très bien t'as déjà travaillé en famille ?

  • Speaker #1

    moi je suis associé avec ma femme depuis 10 ans donc je trouve que c'est intéressant de le faire car En fait, tu peux voir les personnes que t'aimes bien. Et c'est cool quand tu t'aimes bien les personnes et que tu peux les voir tous les jours, en réalité. Et moi, je trouve que c'est super. Et en plus, ce qui est bien, c'est que... Bah écoute, non, moi je trouve que ça a de la valeur, dès lors que chacun peut apporter de la valeur au collectif, et quel que soit en fait ton lien d'affiliation quoi, que t'es marié ou pas, que ce soit un collaborateur, un collègue, un cousin, je pense que chaque personne peut apporter sa valeur. Du coup moi j'ai de la chance parce que ça veut dire que... En réalité, je n'ai pas besoin d'attendre le soir pour voir une personne de ma famille. Je la vois tous les jours, donc c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Moi, avec ma femme, elle m'a beaucoup aidé, surtout au départ, parce que moi, j'étais tout seul. Elle faisait plein de trucs. J'ai monté aussi d'autres business avant ça qui ont foiré. Donc, elle m'avait aussi beaucoup aidé. Et je suis d'accord avec toi. En fait, c'est une force quand tu peux travailler avec quelqu'un que tu apprécies ou que tu peux passer du temps. Je suis d'accord avec Je trouve que c'est une vraie force.

  • Speaker #1

    C'est trop cool. Franchement, c'est trop bien. On arrive à la fin de cet épisode, Kevin. Je vais te poser une dernière question que je pose maintenant à tous mes invités. Est-ce que la vie t'a appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? Que ce soit pro, perso, une sagesse ou une réflexion. En tout cas, c'est une espèce d'apprentissage qu'on peut apporter à tous ceux qui nous écoutent.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question.

  • Speaker #1

    Venant de ton histoire.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pourrais dire de percutant Non, je trouve qu'il faut... Il faut faire les choses. Moi, je suis un faiseur. Ou quand tu as une idée ou un truc, fais-le, n'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. Il y en a plein qui nous appellent pour monter des boîtes et deux ans plus tard, il te rappelle, il n'a toujours pas monté sa boîte. Je lui dis, monte ta boîte en fait. Pas forcément une boîte, ça peut être n'importe quoi, un projet. Je trouve que les gens, il faut qu'ils osent faire les choses, qu'ils soient des faiseurs. Et même si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Moi, j'ai monté plein de boîtes avant qui n'ont pas marché. Et bah voilà, c'est pas la fin du monde, mais bon, à un moment ça marche. Il n'y a que ceux qui n'essayent pas, qui n'y arrivent pas en fait. Et ça, je pense que c'est assez en moi où j'essaie. Dès que tu as envie de faire quelque chose, bah... t'es maître de ta vie donc fais-le en fait rien qui t'empêche de ne pas le faire donc ouais c'est ça mon conseil c'est d'oser faire les choses et même si ça marche pas c'est pas grave on s'en fout carrément merci beaucoup mon cher Kevin si les gens veulent te retrouver je mettrai naturellement ton profil LinkedIn directement en

  • Speaker #1

    description de cette vidéo après les gens ils pourront voir ta chaîne YouTube aussi également donc voilà merci pour tout Kevin merci à toi pour l'invitation c'était très très cool merci beaucoup merci à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant si vous l'avez aimé autant que moi j'ai aimé à le faire, mettez les 5 étoiles, les pouces en l'air, partagez à tous vos amis et puis n'hésitez pas à vous abonner naturellement parce que ça donne de l'énergie, ça fait plaisir et ça permet aussi d'aller à la rencontre d'invités toujours plus inspirants. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes un cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine. Sous-titrage ST'501

Description

Dans cet épisode Kevin Sagnier dévoile les secrets derrière la réussite d'un cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la TVA et l’e-commerce.


Découvrez les stratégies et les défis de la croissance d'une entreprise moderne :


- Comment Kevin a utilisé son expérience pour bâtir un cabinet d'expertise comptable florissant, centré sur l'e-commerce.

- Les techniques spécifiques mises en place pour attirer et retenir une clientèle ciblée dans le secteur dynamique de l'e-commerce.

- L'importance et les méthodes de sélection des premiers collaborateurs pour assurer une fondation solide à l'entreprise.

- Les stratégies d'offre de services complémentaires qui répondent aux besoins spécifiques des e-commerçants.

- Les défis et solutions liés à l'utilisation des technologies et des ressources humaines pour scaler l'entreprise tout en maintenant une approche personnalisée.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Faut faire les choses. Quand t'as une idée ou un truc, bon bah fais-le. N'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. T'as envie de faire quelque chose, t'es maître de ta vie, donc bah fais-le en fait. Rien qui t'empêche de pas le faire. Oser, faire les choses, même si ça marche pas, c'est pas grave, on s'en fout. La première chose à faire, c'est avoir une seule cible. Quand tu parles à tout le monde, tu parles à personne, ça c'est connu. Donc nous on s'est dit, au lieu de faire tout, on va faire que les e-commerceurs. Si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur, et sur un type d'entrepreneur, même si demain il y a l'IA, ou même s'il y a la facture électronique, ou même si Penny Lane va réussir à faire la compta en automatique, il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre, où tu auras une vraie solution, et sur lesquelles tu auras déjà anticipé. Et le recrutement, c'est la clé en fait. On ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. La seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot. S'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas. Si tu es un entrepreneur, on le fait à toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce qu'en fait j'en ai besoin pour prendre des décisions en fait tu es super content parce que ton boulot, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Sous-titrage Société Radio-Canada

  • Speaker #1

    Salut et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Les Guides des Chiffres. J'espère que vous avez la pêche. Très heureux aujourd'hui de vous accueillir pour une nouvelle masterclass avec un invité au profil particulier dans la filière de l'expertise comptable. Et vous allez le voir, j'accueille aujourd'hui Kevin Sagné. Salut Kevin, je suis très content de t'accueillir.

  • Speaker #0

    Salut Nicolas, merci pour m'inviter.

  • Speaker #1

    Bah écoute, très clair, super. On va parler aujourd'hui de ton histoire qui fait que toi, t'es pas diplômé d'expertise comptable, mais t'as quand même... un cabinet d'expertise comptable, donc comment as-tu fait ? Mais tu as aussi une approche du marché qui est assez intéressante, notamment sur la culture d'entreprise, sur l'offre qu'un cabinet d'expertise comptable peut apporter à ses clients, car dans l'industrie, on voit qu'il y en a beaucoup qui se plaignent que les clients ne veulent plus payer. Vous, vous avez réussi chez Eurofiscalis à un peu contrecarrer ça. Vous avez trois activités. La première, c'est de la représentation de TVA. Un autre, c'est une académie. Troisième activité, cabinet d'expertise comptable. Vous faites 3,5 millions d'euros de chiffre d'affaires. Vous êtes une cinquantaine de personnes et on est voisins. Nous, on tourne aujourd'hui à côté de Nice et donc on est juste à côté.

  • Speaker #0

    Exactement. Merci pour la présentation, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Alors, mon cher Kevin, raconte-moi un peu, déjà, les prémices de ton parcours. Comment ça se fait que toi, tu n'es pas expert comptable, mais que tu es associé dans un cabinet ? Raconte-nous un peu cette histoire.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Alors déjà, effectivement, pour avoir un cabinet d'expert comptable, normalement, il faut être diplômé, il faut être expert comptable. Et c'est très rare d'être associé quand tu n'es pas diplômé. Et c'est possible. Il faut trouver quelqu'un qui a un diplôme. Donc moi, un de mes meilleurs amis était expert comptable et il est diplômé. Et il a déjà deux cabinets sur Nice. Et un jour, je lui ai proposé de s'associer avec moi pour ouvrir un autre cabinet sur Sofian Antipolis. Il a refusé pendant trois ans. Et au bout de trois ans, il m'a dit, bon, allez, on y va, on essaye. Alors,

  • Speaker #1

    comment tu as réussi justement à le convaincre ?

  • Speaker #0

    J'ai monté un cabinet fiscal. C'est de la représentation fiscale. En fait, c'est un peu particulier. Ce n'est pas très connu. En fait, on aide les sociétés françaises à déclarer la TVA à l'étranger. Pour une société française, quand ils font du commerce international, ce n'est pas toujours évident de comprendre les règles de TVA. Et notamment, parfois, ils ont des flux, ils ont des activités qui les obligent à avoir des numéros de TVA un peu partout en Europe et à déclarer cette TVA à l'étranger. Et donc, il y a des cabinets spécialisés là-dedans. Et donc, moi, j'ai monté un cabinet là-dessus. Ça a très bien fonctionné. Je suis parti avec zéro client, zéro chef d'affaires, simplement un ordinateur. Il y a un bon site internet, et au fur et à mesure des années, du coup, ça s'est bien développé. Et au bout de trois ans, quand je commençais à faire un bon chiffre d'affaires, du coup, mon pote, il m'a dit, Bon, en fait, je crois à ton idée, ça peut être une bonne idée de monter un cabinet ensemble, on va essayer d'en faire un. Donc, ça s'est fait comme ça. Il faut savoir que, voilà, pour que le cabinet fonctionne, il faut qu'on ait à 50-50 au niveau départ. Et lui, il a 70% des droits de vote pour que le cabinet puisse être enregistré, du coup, à l'ordre. Donc, ça s'est fait comme ça. Pour n'importe qui qui n'a pas de diplôme, sachez que c'est possible d'avoir un cabinet d'expertise quant à vous. Il faut simplement trouver la bonne personne avec qui s'associer.

  • Speaker #1

    Toi, quand même, ce produit que tu offres et ce service que tu offres à tes clients, franchement, c'est quand même spécifique. C'est vraiment une niche. D'où est-ce que ça sort, ce truc ? Comment tu es arrivé à là ?

  • Speaker #0

    En fait, donc... Je suis arrivé là parce que j'ai travaillé à l'époque dans un cabinet qui était spécialisé dans ce domaine, qui est basé à Sofian Tipolis. J'ai bossé pendant trois ans là-dedans, où en fait ils sont sur une niche, c'est une niche où ce sont des cabinets qui font de la représentation fiscale, on appelle ça, et qui proposent ce service d'accompagner une entreprise dans les règles de TVA et faire en sorte qu'ils soient conformes aux règles de TVA à l'international. Parce qu'en fait, un expert comptable, un cabinet d'expertise comptable n'a pas cette expertise-là. Et donc, il y a des cabinets ou des avocats qui se sont spécialisés. Je sais que d'ailleurs, tu as aussi interviewé deux avocats spécialisés. Exactement. Donc, c'est une niche. Mais c'est une grande niche parce que beaucoup, beaucoup de sociétés font appel quand même à des cabinets de ce genre. Puisque assez rapidement, quand tu ne restes pas sur ton marché franco-français, dès que tu t'exportes... tu peux commencer à rencontrer ce type de problématiques. Donc, assez rapidement, en fait, tu t'orientes vers des cabinets spécialisés. Donc, ça s'est fait comme ça.

  • Speaker #1

    Ce qui est intéressant, Kevin, c'est que toi, en fait, à la base, tu as fait une licence éco-gestion.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Comment tu as réussi à acquérir cette compétence-là ? Parce que j'ai bien compris que tu as bossé dans le cabinet et ça, ça t'a impulsé pour que tu puisses, toi, créer le tien par la suite. Mais quand même, on touche à des règles où il ne faut pas rigoler.

  • Speaker #0

    Carrément, carrément. Alors en fait, effectivement, j'ai fait une licence de gestion. Après ça, je suis parti avec mon sac à douche, j'ai fait le tour du monde avec ma chérie. Et quand je suis rentré en France, après, je cherchais du boulot et j'ai trouvé du coup ce cabinet qui cherchait un comptable, un comptable d'entreprise. Donc j'ai postulé. Et à l'entretien, ils m'ont dit non, on ne te prend pas comme comptable, on va te prendre comme commercial.

  • Speaker #1

    Pourquoi en fait ? Ça m'intéresserait de savoir pour quelles raisons ils ont switché. Ils t'ont pris en entretien, j'imagine. pour faire un job et en fait à la fin ils t'en proposent un autre. Qu'est-ce qui a fait qu'ils t'ont proposé ça ?

  • Speaker #0

    Alors je pense le fait que j'ai fait un tour du monde en sac à dos, ça ça leur a plu. Après bon je me suis bien parlé et tout ça donc ils se sont dit pourquoi pas et ils cherchaient du coup et ça faisait un moment qu'ils cherchaient un commercial et en plus j'étais vraiment pas cher parce qu'ils m'ont pris au SMIC donc je pense que ça leur allait très bien. Donc ça s'est fait comme ça et bon j'ai pas de boulot donc je me suis dit allez pourquoi pas je vais bosser là-bas. Et donc ils m'ont présenté ce qu'était la représentation fiscale et donc je devais faire du porte-à-porte, du phoning, je devais aller rencontrer des entreprises pour voir s'ils avaient des problèmes avec le TVA et pour pouvoir vendre ce service. Donc au bout d'un an, je n'ai pas signé un seul client. Donc je leur ai dit soit on arrête, soit il faut faire autre chose. Et je leur ai dit moi je suis très bon pour créer des sites web. Parce que quand j'étais jeune, c'était ma passion de monter des sites web, j'ai appris plein de langages informatiques. Et je leur ai dit votre site il est pourri, il ne rapporte pas de lead, moi je vais créer un site, je vais créer du contenu et vous allez voir il y a des gens qui vont nous appeler. Donc ils m'ont dit bon bah ok de toute façon il ne signe rien donc on va le mettre là, on verra bien. Et au bout de 6 mois effectivement le site a cartonné, on avait pas mal de prospects qui nous appelaient pour vendre du coup de la représentation fiscale. et donc c'est comme ça que je me suis formé donc en étant commercial parce qu'il fallait un peu connaître le métier pour pouvoir le vendre et après surtout quand j'ai créé du contenu il y avait énormément de formation de ma part pour pouvoir créer du contenu sur le sujet et au bout de 3 ans j'ai quitté la boîte et après quand j'ai monté mon cabinet j'ai continué à me former et j'ai pas l'impression de travailler c'est un métier passion la TVA donc oui il y a des gens qui sont passionnés par la TVA c'est trop stylé attends et je pense que d'ailleurs Thomas et Grégoire je pense qu'ils ont dû dire la même chose parce que les gens qui travaillent dans la TVA et qui font que ça je pense que c'est des gens passionnés et donc ouais je suis tombé dedans et je luttais tout sur la TVA c'était vraiment un domaine qui m'attire quoi alors justement pour faire une masterclass parce que c'est un peu le

  • Speaker #1

    l'identité de ce podcast, les Geeks des Chiffres, c'est toujours que les auditeurs, quand ils l'écoutent, ils puissent aussi en retirer une forme d'apprentissage. C'est quoi les grands éléments ou les grands sujets qui font qu'on doit faire appel à un représentant fiscal et quelles sont les choses sur lesquelles une entreprise doit faire attention lorsqu'elle fait de la TVA ou qu'elle a des relations, pas forcément dans le territoire franco-français, mais aussi à l'échelle européenne ou peut-être internationale ?

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Je peux donner quelques exemples, au moins, ça sera concret. On va travailler par exemple avec la marque Balmain. Je ne sais pas si tu connais la marque Balmain. Ils fabriquent des produits en Italie par exemple. Et ils revendent ces produits en Italie. Et donc quand tu produis en Italie et que tu vends en Italie, du coup ça devient une vente domestique qui est soumise à TVA. et du coup ils te font un numéro de TVA italien et il faut déclarer la TVA en Italie donc tes opérations en Italie et donc pour ça soit tu fais appel à ton expert comptable mais bon généralement il ne connait pas bien comment ça marche l'Italie, soit tu passes par un cabinet qui est spécialisé et donc en fait assez rapidement quand tu fais du commerce international tu as besoin en fait d'un gars qui connait les règles de TVA à l'international ou qui sait comment ça se passe dans certains pays parce que tu n'as pas en fait la connaissance soit en interne soit ton expert comptable ne l'a pas Et donc tu vas faire appel à des cabinets spécialisés. Je vais te prendre une anecdote, par exemple on travaille avec la société Ping, je sais pas si tu fais du golf, c'est une grosse marque de golf, ils vendent des équipementiers de golf. C'est une société UK, ils ont une filiale en France. La marchandise, tout est fabriqué au UK. Ils importent en France pour pouvoir répartir tout en Europe. Ils travaillaient avec un cabinet qui s'appelle RSM. C'est un très gros cabinet. Ils payaient à peu près 1 million d'euros de TVA par mois sur les importations. il y a un jour à l'occasion je discute avec le DAF de Ping et il me raconte son histoire et je lui dis non mais tu sais qu'en France on peut mettre en place un système pour pas payer la TVA à l'importation ça te permettrait de gagner en trésorerie donc il m'a dit non je crois pas ça existe je lui dis si ça existe par contre RSM et RSM il me dit non nous on ne fait pas je lui dis bon bah moi je te fais ton dossier tu vas voir ça marche donc en fait maintenant c'est généralisé mais avant à l'époque c'était pas généralisé la TVA à l'importation donc il fallait remplir un dossier auprès des douanes et ça te permettait du coup quand tu importais la marchandise de pas payer la TVA à l'importation, tu pouvais l'auto liquider sur ta CA3. Et du coup du jour au lendemain, le mec n'avait plus besoin de payer 1 million d'euros de TVA par mois à la douane. Après, il ne la perdait pas parce qu'il l'a récupérée par la suite. Mais bon, en trésorerie, c'était quand même énorme. Carrément, carrément. Donc, c'est des petits trucs comme ça qui font que des fois, passer par quelqu'un qui connaît la TVA en fonction du pays permet de faire en sorte déjà de soit des fois pas la payer la TVA ou soit bien la récupérer ou faire en sorte que tes factures soient conformes et que quand tu as un contrôle fiscal, tu ne te fasses pas redresser. Donc non, c'est un métier assez intéressant.

  • Speaker #1

    C'est quoi les profils que vous recherchez pour ce type d'activité ? Où est-ce que vous allez les trouver ? Est-ce que c'est des comptables ? Est-ce que c'est des juristes ? Est-ce que c'est des gens comme toi où il faut les mettre dans le moule et leur faire comprendre comment ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    C'est souvent des comptables. C'est des comptables, on connaît déjà le monde des chiffres et après on les forme sur la partie TVA. D'ailleurs, c'est pour ça que j'ai créé un organisme de formation qui est Certificat IOPI où on propose des formations liées à la TVA, donc à un domaine d'expertise. pour accompagner les experts comptables, les collaborateurs comptables, et également nos collaborateurs quand on les recrutait. C'était de base, c'était pour ça qu'on l'avait créé. Donc on propose ces formations, parce qu'effectivement, un collaborateur comptable, quand tu lui parles de représentation fiscale ou de TVA à l'international, il a vu ça un peu des fois dans le DSG ou le DSG, mais c'était des petits modules.

  • Speaker #1

    Ça ne peut pas être aussi concret que de le voir sur le terrain. Et puis franchement, les situations sont aussi vastes que possible, en réalité. Donc c'est clair qu'il faut avoir quand même une approche, une expérience. Dans le cadre des études, ce n'est pas suffisant en fait.

  • Speaker #0

    Ça t'ouvre une porte, après ça t'intéresse un peu plus, c'est à rentrer dans ce monde-là. Mais effectivement, si tu n'as pas les deux pieds dans le monde de la TVA, tu ne peux même pas imaginer que ça existe en fait. Toi, tu as l'impression que la TVA, c'est facile, tu remplis ta CA3, on n'en parle plus. Quand tu fais de l'export, c'est hors-taxe. Pour toi, il n'y a pas de problème. Et après, quand tu rentres vraiment dans le sujet, tu te rends compte que c'est tout un monde.

  • Speaker #1

    Très clair. C'est quoi ton rapport avec les avocats spécialistes ? Si on mentionne Grégoire et Thomas qui sont passés sur le podcast, vous pouvez regarder l'épisode en description de cette vidéo. Quelle est la différence entre toi et eux ?

  • Speaker #0

    Nous, on est des praticiens de la TVA. C'est-à-dire qu'on fait les déclarations de TVA, on va y matriculer les sociétés à la TVA à l'étranger. Donc, on est vraiment des praticiens. Les avocats, ils vont plutôt faire des audits, ils vont faire du consulting, ils vont faire des cartographies de flux pour définir les règles de TVA. Donc, on va le faire également. Et souvent, des fois, quand on n'a pas les réponses, on va s'appuyer sur des avocats fiscalisés spécialisés ou des fois, les avocats également s'appuient sur nous. notamment parce qu'on a le retour de la vraie vie parce que des fois entre ce qui est écrit dans les livres et la vraie vie c'est pas la même chose donc on travaille souvent en partenariat mais voilà souvent les avocats ils ont plutôt cette partie où ils vont plutôt faire du consulting et nous on sera vraiment le cabinet qui va mettre les mains dans le cambouis en faisant les déclarations de TV à l'étranger ce

  • Speaker #1

    qui est marrant c'est que tu vois là c'est un nouveau business que je découvre un peu avec toi tu m'avais dit que, enfin tout à l'heure, juste avant tu me disais que tu avais été recruté comme commercial et il fallait que tu ailles chasser des clients. Mais tu leur dis quoi en fait ? Tu leur dis... Je veux dire, écoutez, vous avez peut-être une galère de TVA, comment tu vas sourcer tes clients ? Comment tu appelles eux et pas d'autres ? C'est quoi un peu la logique sous-jacente derrière tout ça ? Parce que je n'aurais pas pensé que tu peux aller chasser comme ça spécifiquement sur des sujets de TVA.

  • Speaker #0

    C'est impossible. c'est pour ça que je n'ai pas signé un seul client. Non, moi, ma stratégie quand j'ai créé le cabinet, c'est faire... J'ai choisi un canal d'acquisition, c'est le site Internet. J'ai fait du référencement Google. j'ai passé mes jours et mes nuits à créer du contenu sur mon site internet pour être bien référencé sur Google et donc forcément n'importe qui qui pose une question à Google sur la TVA va être de forte chance qu'il tombe sur le site d'Eurofiscalis donc pour te donner une idée aujourd'hui on a 150 000 visiteurs par mois sur le site internet ah ouais donc 150 000 ça commence à faire trop ouf attends mais c'est trop bien

  • Speaker #1

    Moi je suis là, je suis sur le site internet je suis en train de regarder, même c'est Kali franchement l'expérience utilisateur du contenu elle est cool

  • Speaker #0

    Maintenant j'ai une personne dédiée, c'est mon grand frère d'ailleurs je travaille en famille, j'ai embauché mon grand frère qui s'occupe du site internet pour te donner une idée aussi, moi quand j'ai monté le site au début j'étais tout seul donc je faisais un peu tout et probablement ça me prenait trop de temps le site internet en plus c'était... super important parce que c'était vraiment ça qui nous permettait de grandir. Donc moi, j'ai arrêté de travailler dessus. On faisait à peu près 6 000 visiteurs par mois. Et après, j'ai embauché mon frère et lui, il est monté du coup à 150 000. Donc ça vaut le coup d'embaucher un webmaster qui connaît le référencement parce que ça fait exploser les sites internet.

  • Speaker #1

    Incroyable, dis donc. et ça prend combien de temps pour faire du contenu comme ça ? Là je me pose la question avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, si je le dis bien, parce que toujours je suis en train de la célébrer, mais normalement c'est ça. Est-ce que vous utilisez justement pour faire de la production ? Comment vous travaillez avec cet outil ? Et comment vous continuez à produire ?

  • Speaker #0

    Ouais alors donc, GGPT ça arrivait il y a un an. Donc avant ça, on faisait tout à la main. Voilà, c'était vraiment ça sortait de notre cerveau et on faisait, on passait des heures et des heures à créer du contenu. Et on avait pris aussi, on a pris aussi des freelances pour nous aider à rédiger. Parce qu'effectivement ça prend beaucoup de temps, notamment quand tu veux faire quelque chose de quali. On faisait des guides TVA sur des pays et donc il faut se renseigner sur les pays, il fallait les règles, il fallait tout compiler, il fallait tout vérifier. Donc ça prend quand même beaucoup de temps. Et donc maintenant effectivement on essaie d'utiliser JTPT, notamment pour rédiger des articles de blog. Mais par contre ça ne fait pas le job, tu ne peux pas dire écris-moi un article sur tel sujet et il te sert effectivement 8 pages. Mais bon ça ne fait pas le job. Ça nous aide surtout... des fois, à structurer nos idées. On lui donne pas mal d'informations. Il lui apprime à un peu le structurer. Mais voilà, c'est plus un assistant pour aller un peu plus vite, mais on ne s'en sert pas encore à 100% pour faire un site en automatique avec la création de contenu automatique. Très clair.

  • Speaker #1

    Et justement, comme ça prend beaucoup de temps et que ça vous a pris pas mal d'énergie, comment vous avez fait pour justement unborder un peu des freelances pour qu'ils puissent vous aider à créer du contenu sur ces sujets qui sont assez spécifiques ? Vous les avez formés à la rédaction pour leur donner une espèce de trame pour qu'ils puissent y arriver, quand bien même ils n'ont pas forcément la compétence, parce que c'est des compétences rares en fait, de trouver à la fois quelqu'un qui sache écrire, mais qui sache écrire. en apportant une valeur pédagogique sur un sujet qui est franchement pas les plus simples.

  • Speaker #0

    Ouais, alors, en fait, on choisit le contenu. Il y a des contenus, en fait, il y a tout sur Internet déjà. Il y a tout. Par exemple, tu vois les règles de TVA, tu prends le Francis Lefebvre, c'est marqué dedans. Nous, simplement, notre but, c'est de simplifier le propos ou de le rendre éligible pour tout le monde et compréhensible en mettant des exemples, en faisant des schémas, etc. Donc, en soi, le contenu, tu l'as déjà. C'est simplement le travail de le rendre accessible. donc des fois t'as du contenu qui est déjà très simple et simplement il faut le mettre sur ton site internet parce qu'en fait t'as pas envie que l'information soit sur le site de l'administration ou le site d'un concurrent t'as envie de l'avoir également sur le tien donc là un freelance assez rapidement il peut faire la même chose puisqu'il a déjà les informations et donc c'est plutôt ce travail là avec les freelances où on choisissait du contenu ils avaient déjà des références sur lesquelles s'appuyer pour créer du contenu et après nous bien sûr on vérifiait et par contre toute la partie technicité c'est en le faisant en interne et c'est d'ailleurs aussi Quand on a créé l'organisme de formation, j'ai embauché une fiscaliste, qui s'appelle Marie Bertrand, qui a créé tous les programmes pédagogiques des formations, qui a créé énormément de contenus, et du coup, toutes ces formations, on les a aussi traduites sur le site internet, donc ça nous a aussi beaucoup donné de contenus à ajouter sur le site.

  • Speaker #1

    Super clair. D'ailleurs, c'est franchement une masterclass pour même des cabinets d'expertise comptable, du coup, qui voudraient se lancer dans la stratégie de contenu. Je pense à l'expert-comptable.com qui ont aussi beaucoup travaillé, je pense qu'ils sont assez précurseurs aussi là-dedans, dans le monde de l'expertise comptable. je pense à d'autres personnes aussi je pense que je pense que c'est Jérémy Ranchy que j'avais accueilli ici sur le podcast L'Église des chiffres un cabinet qui s'appelle Cardinal et du coup lui aussi il avait bossé à l'époque chez l'expert comptable.com où il rédigeait beaucoup de contenu et ça lui rapportait du trafic sur son site l'expert comptable.com ils font à peu près un million de visiteurs par mois donc

  • Speaker #0

    c'est énorme c'est vraiment un autre niveau ils ont énormément d'acteurs et aussi toutes les personnes qui travaillent chez l'expert comptable.com ils doivent créer du contenu Donc même si t'es collab, tu dois prendre une partie de ton temps pour rédiger du contenu sur un sujet que tu choisis. Donc du coup, ils ont énormément de rédacteurs et c'est pour ça qu'ils peuvent créer beaucoup, beaucoup de pages sur Google. Nous, on s'en aspire parfois. Alors, c'est vrai qu'au départ, on ne le faisait pas parce qu'on était vraiment focus sur la TVA. Maintenant, on a traité, je pense, 90% des sujets TVA. C'est bon. Voilà. Et donc maintenant, on commence à faire un peu sur l'expertise comptable. Et donc, on s'appuie beaucoup sur l'expert comptable.com parce qu'effectivement, c'est un site référence. Leur contenu, c'est très bien fait.

  • Speaker #1

    c'est très pédagogue non c'est un très bon site yes j'aime beaucoup en plus j'aime beaucoup leur équipe donc ils sont ils sont top très clair merci Kevin pour cette partie là comment as-tu fait alors j'ai une partie de la réponse en fait dans ma question comment as-tu fait pour convaincre ton ami et ton pote de pouvoir t'associer avec toi ? Au début, tu as dit non, tu l'as travaillé au corps et il a dit bon, ok. Du coup, ça a été quoi un peu le pitch et le discours pour qu'ils disent on va y aller ensemble et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Toi, tu as fait des preuves sur un sujet que généralement les experts comptables, certains maîtrisent, peut-être d'autres moins. Comment ça s'est passé cette rencontre et quelle a été la vision que vous avez portée tous les deux à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Il s'appelle Denis Salomon, d'ailleurs je le salue. Donc lui, il a deux cabinets sur Nice, sur les commerces de proximité, cabine de proximité, cabine classique traditionnelle, qui marche très bien. Donc il n'y avait aucun intérêt pour lui de créer un troisième cabinet dans la même ligne de ce qu'il faisait déjà. Moi, je lui ai dit, voilà, la TVA, ça marche très bien. Ça marche très bien parce qu'on est dans une niche et donc n'importe qui qui a une problématique sur la TVA, il va regarder sur Google et il va tomber sur nous parce qu'on a créé du contenu et du coup, forcément, il va nous appeler. je lui ai dit on devrait faire pareil pour l'expertise comptable il m'a dit non ça ne marchera pas ça ne marche pas comme ça dans l'expertise comptable c'est que sur recommandation etc je lui ai dit je pense que si on se met sur une niche on devrait sortir du lot et je pense qu'il y a quelque chose à faire Je lui ai dit, nous sur la TVA, on a beaucoup de problématiques pour les e-commerçants. Les e-commerçants, très rapidement, ils vendent à l'international, parce que l'e-commerce, tu peux vendre partout dans le monde. Et il y a très rapidement des problématiques sur la TVA. Et ils me font des retours, comme quoi ils veulent qu'on fasse leur comptabilité, parce que leur expert comptable ne connaisse pas ce monde-là. Nous, on ne peut pas faire leur comptabilité parce qu'on n'est pas expert comptable. Mais franchement, on a beaucoup de demandes. Je pense qu'il y a un marché. Donc la première fois il m'a dit non, la deuxième fois il m'a dit non, et au moment où je lui ai dit regarde les chiffres, je pense que ça vaut le coup de tenter le coup. Il m'a dit ok on monte le cabinet, tu crées ton site web, on verra bien s'il y a des gens qui nous appellent. Lui il m'a dit moi j'ai un site internet, il n'y a jamais personne qui m'appelle, je ne vois pas pourquoi le tien il y a des gens qui t'appelleront. Je lui ai dit bon ok pourquoi pas on va essayer. Donc on utilise notre site internet où on crée la page expertise comptable et on crée du contenu sur l'e-commerce, le commerce international, les problématiques que peuvent rencontrer les sociétés qui s'exportent. Et donc au bout de quelques mois, on a des personnes qui nous appellent pour tenir leur comptabilité. Et au début, on utilise les collaborateurs de son cabinet sur Nice et après on embauche un premier collaborateur, puis un deuxième, puis un troisième, etc. Donc ça s'est fait un peu comme ça. Aujourd'hui, le site internet nous génère entre 10 et 20 demandes de prospects par semaine. Donc c'est un gros volume, on a une grande croissance. Alors par contre, on a quand même pas mal de déchets parce qu'on est super pointu sur les sociétés qu'on accueille. On va prendre que des sociétés qui font de l'e-commerce ou du commerce international. Parce que des fois, on a des boîtes qui nous contactent qui font autre chose, mais ça, à chaque fois, on dit non. On est hyper focus parce qu'on pense que c'est ce qui nous permet de grandir et de processer notre cabinet pour poursuivre la croissance et pour apporter du vrai conseil. Parce qu'on a une vraie valeur ajoutée, je pense, là-dedans. Tu vois le boulanger qui nous appelle pour faire sa compta, alors oui on pourrait faire sa compta, mais je pense qu'on n'a aucune valeur ajoutée par rapport à notre cabinet. Alors qu'un e-commerceur qui a monté une boutique Amazon, qui vend sur son site, là on a une vraie valeur ajoutée.

  • Speaker #1

    Très clair. Pour connaître un peu le marketing, franchement, je trouve que c'est vraiment bien fait.

  • Speaker #0

    Oui, absolument.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est super malin. Et je trouve aussi que ce qui est bien, c'est de créer un peu cette corporate stratégie où tu as plusieurs verticales dans ton business qui se nourrissent aussi un peu les unes des autres. Donc en fait, le cabinet d'expertise comptable, c'était un peu la suite logique de cette activité que tu avais créée.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. En fait, encore une fois, on avait beaucoup de sociétés, beaucoup de nos clients qui nous demandaient de faire la compta. Et donc oui, la suite logique pour se développer, c'était de créer un cabinet d'expertise comptable pour que les sociétés aient un seul interlocuteur pour gérer l'ensemble des obligations fiscales et déclaratives en France et à l'international. Donc ça s'est fait assez naturellement. Il fallait juste trouver la bonne personne et je suis content que du coup, Denis m'ait fait confiance parce qu'aujourd'hui, c'est une belle boîte. Et sans ça, je pense que tu vois là aussi quand tu es expert comptable, quand un expert comptable enregistre à l'ordre, ça donne tout de suite une certaine assise sur... Voilà, ça donne une bonne image de marque. Bien sûr. Pareil aussi pour l'organisme de formation. Quand tu es certifié CAYOPI, là aussi, ça montre que tu es sérieux, que tu... Donc voilà, tout ça fait qu'on a une bonne image et on essaie de la travailler. Et c'est pour ça que ça marche, je pense.

  • Speaker #1

    Trop bien. Donc là, tu le convainques. C'est quoi un peu, c'est quoi les actions que vous mettez en place pour recruter vos premiers collabs ? Au début, c'est Denis qui mettait à disposition ses collaborateurs. Comment ça s'est fait un peu la gestion de la croissance ? J'imagine qu'il y avait aussi une forme de, comme tu sélectionnes tes clients, aussi ceux qui rentrent très bien dans ton scope, pour ceux par exemple de l'e-commerce. C'est quoi un peu le process pour les transformer en clients ? C'est quoi le process de vente ? Comment ça marche tout ça ? Parce que je n'imagine pas que c'est en mode salut, check. Non, j'imagine qu'il y a un truc carré derrière.

  • Speaker #0

    Donc on a beaucoup travaillé nos offres. Alors peut-être pas au départ, parce qu'au départ, encore plus pour moi, c'était encore une fois l'expertise comptable, je ne connais pas, c'est un milieu très à part. Là aussi, pour changer d'expert comptable, la prise de décision, je me suis rendu compte qu'elle était assez longue aussi. En plus, les gens sont attachés à leur expert comptable, alors que dans la TVA, c'était moins ça. Donc là aussi, il y avait pas mal d'apprentissage. Et donc maintenant, aujourd'hui, effectivement, on a beaucoup travaillé sur l'offre. On a lu en fait un bouquin, c'est le bouquin d'Alex Ormoisy, donc ça s'appelle l'offre à 100 millions et j'invite tous les experts comptables à le lire. Je pense que ça ferait beaucoup de bien à la profession. Et donc dans ce bouquin, il parle business et il parle comment faire une offre. Entre la valeur perçue, la valeur que tu donnes, ton persona. donc il y a plein plein de choses et donc on a repris point par point ce qu'il dit dans le bouquin et on a essayé de l'appliquer dans le domaine de l'expertise comptable et donc notamment par exemple la première chose à faire c'est d'avoir une seule cible quand tu parles à tout le monde tu parles à personne ça c'est connu, donc nous on s'est dit au lieu de faire tout on va faire que les e-commerçants après quand tu regardes les e-commerçants tu te dis ok on va lister toutes leurs problématiques pas que dans le monde des chiffres tu vois normalement le mec ok il est e-commerçant il monte une boutique Amazon bah du coup il va il faut qu'au début il monte sa boîte donc il faut trouver une banque il faut trouver une assurance il faut après trouver son produit il faut trouver un fournisseur souvent le fournisseur il est en Chine il faut le faire venir après il faut faire venir un marchandiseur en France il faut stocker après il faut le vendre du coup il faut faire du marketing tu utilises toutes ces problématiques et après tu regardes à côté toutes les solutions que toi tu peux apporter et en faisant ça tu te rends compte qu'il n'y a pas forcément que la compta que tu peux apporter il y a beaucoup d'autres choses beaucoup de conseils et ça il faut que tu le mettes en valeur dans ton offre parce que souvent la problématique quand tu fais une offre c'est que tu dis tu fais tenue de comptabilité bon bah ça tous les experts comptables le font et en plus le mec qui t'appelle bon bah c'est le minimum tu vois il s'appelle pour ça donc si tu dis simplement que tu fais la compta Bon bah t'as peu de chance de signer quelqu'un ou si tu signes quelqu'un en fait il va se baser uniquement sur le prix. Parce qu'en fait il va t'appeler toi pour faire une tenue comptabilité, il va appeler le copain d'à côté et après il va regarder le prix. Il va dire bah toi tu fais la compta, lui fait la compta, toi t'es 200 euros de plus, lui 200 euros de moins, bon bah je vais chez lui. Donc si tu te bases que sur la compta, t'es mort. Parce que c'est toujours quelqu'un qui va faire moins cher que toi. Donc nous on s'est dit ok on va pas regarder le prix, on va essayer de regarder ce qu'on peut faire plus que la compta. Et comme on connaît très bien notre cible, comme on connaît très bien les e-commerçants, c'est beaucoup plus facile de leur proposer quelque chose en plus de leur compta. Donc je te donne un exemple. Un e-commerçant, il va passer beaucoup de temps à... Il va vendre sur plusieurs plateformes. Il va vendre sur les marketplaces, il va vendre sur son site internet, il va vendre sur Amazon. Et quand tu as un comptable qui va faire sa compta, il va lui demander du coup de récupérer les données. Donc l'e-commerçant, il va aller chercher son rapport Amazon, il va aller chercher son rapport Shopify, il va aller chercher ses factures et tout ça. Ça, ça lui prend beaucoup de temps. On s'est dit, on connait très bien ces plateformes, on va lui demander ses codes d'accès et on va aller chercher pour lui les accès. Du coup, comme ça, il n'a pas besoin de gérer ses ventes. Pour ses fournisseurs, c'est pareil. Normalement, il doit nous fournir sur PennyLane, on utilise PennyLane, il doit nous mettre ses factures fournisseurs. On s'est dit mais ça, ça prend énormément de temps. C'est toujours relou, le comptable, il t'envoie un fichier Excel avec toutes les factures en banque. C'est insupportable. Donc on s'est dit, nous, on va lui proposer une option où on lui met en place un assistant administratif qui va aller récupérer ses factures fournisseurs pour lui. Donc en fait, on va utiliser un Dashlane pour avoir tous ses mots de passe. On va utiliser un Notion avec tous ses fournisseurs. Et dedans, il va nous expliquer où aller chercher les factures. Donc il fait ça une seule fois. Et après, du coup, la personne, tous les mois, elle va aller chercher ses Donc en fait, là, on... On a une solution pour que la personne puisse traiter ses ventes et ses achats sans lui. Ouais c'est ouf en fait c'est ouf parce qu'il a rien à faire et c'est tranquille voilà enfin il a rien à faire il a beaucoup moins de choses à faire après le mec il va chercher un transporteur pour transporter sa marchandise nous on connait bien le transport parce qu'on a plein de clients qui sont dans le transport donc on va faire un guide des meilleurs transporteurs à contacter et on va négocier avec eux déjà des tarifs ou des offres pour que au lieu de regarder sur Google le meilleur transporteur tu l'appelles déjà de notre part, tu seras mieux accueilli Pareil, tu vas chercher un sourceur en Chine, nous, on a déjà un agent là-bas qui peut trouver des fournisseurs pour toi. Donc, en fait, on a essayé de trouver des solutions à toutes les problématiques que rencontre un vendeur Amazon. Vendeur Amazon, par exemple, il va faire de la publicité sur Amazon. On s'est maqués avec une personne qui fait de la formation sur Amazon pour expliquer comment faire du marketing et comment faire de la publicité sur Amazon. Et du coup, on lui a négocié moins de 30% sur sa formation. donc grosso modo le vendeur Amazon quand il nous demande un devis on lui fait sa compta et en plus on lui propose plein de bonus qui lui disent ok bah le mec en fait il a compris ma vie, il a compris ma problématique et ok il est peut-être plus cher que le comptable d'à côté mais en fait il a déjà en amont préparé plein de choses qui vont me faciliter la vie.

  • Speaker #1

    Ok, parce que là je suis sur le site internet aussi en même temps je suis en train de regarder donc vous vous êtes sur un panier moyen

  • Speaker #0

    au moins, enfin, à partir de 450 euros par mois, si c'est ce que je dis. Et purée, ce que je trouve très malin, c'est qu'au lieu de dire j'ai une idée, je vais le faire. En fait, vous vous êtes dit, ok, j'ai une idée. Maintenant, je dois confronter cette idée au marché et aller comprendre quels sont les problèmes que je vais aller résoudre. Comment justement as-tu fait pour lister tous les problèmes de l'e-commerceur ? Parce que toi, j'imagine que tu ne connais pas non plus tout. Peut-être que tu as dû découvrir des choses en chemin.

  • Speaker #1

    Alors, je te donne un exemple. À quel point je suis obsédé à trouver des solutions aux problèmes de mes clients. J'ai moi-même créé une société d'e-commerce où on est en train de monter une boutique Amazon. Donc, on a fait les mêmes démarches qu'un vendeur Amazon. Parce que le vendeur Amazon, c'est à peu près 30% de nos clients. Donc, c'est quand même important. Donc, je me suis dit, OK, je vais monter une boutique Amazon. donc j'ai fait ça avec mon frère jumeau on s'est dit ok on monte la boîte on va se former donc on a pris des formations Amazon comment monter une boutique, comment trouver un produit gagnant comment aller le sourcier en Chine comment le faire venir en France, comment faire de la publicité donc nous même on est vendeur Amazon donc du coup quand t'as un vendeur Amazon qui te parle bon bah Déjà tu utilises le même vocabulaire, tu as eu probablement des problématiques similaires, et ça, cette expérience qu'on essaie d'acquérir, on essaie de la transmettre à nos collaborateurs pour qu'ils aient le même vocabulaire, qu'ils aient la même expérience. Et ça, je pense que c'est super important. Donc oui, je pense que... Après, les problématiques, tu les rencontres au fur et à mesure, bien sûr, mais dès que tu as une problématique ou dès que tu as ton client qui te dit j'ai un problème là-dessus ou lui dire je ne sais pas, débrouille-toi tu prends des notes. et tu te le mets dans ton notion, sur une notion où on marque toutes les problématiques, et après, une fois par semaine, une fois par mois, tu te remets dessus, tu essaies de trouver des solutions. Et après, les solutions, ça peut être vraiment délirant. Des fois, c'est des choses que tu ne peux pas faire, mais tu le notes quand même. Peut-être qu'au bout d'un moment, il y a des choses qui vont faire que tu te dis, en fait, là, on peut quand même apporter une solution, ou en tout cas, on connaît quelqu'un dans notre réseau qui peut apporter cette solution, et je vais pouvoir le mettre en relation avec mon client. C'est ça, l'idée, en fait. Mais là aussi, tu peux le faire que si tu y passes du temps. Et la problématique des cabinets d'expertise comptable, moi je l'ai bien vu avec Denis, c'est qu'un cabinet d'expertise comptable, quand il recrute quelqu'un, c'est quelqu'un dans la production. Tu ne prends qu'un collaborateur comptable, tu ne prends jamais un mec qui fait du market ou un mec qui fait un site internet ou un commercial, tu ne prends jamais ça. Tu ne prends que quelqu'un qui fait de la compta ou qui fait de la production. Et nous, chez Robescalis, j'ai mes deux frères qui font du market. Et du coup, on a du temps à passer sur l'offre, comment la présenter et pour la réfléchir.

  • Speaker #0

    Oui, très, très clair. Il y a cette révolution qui arrive avec la facture électronique. Justement, au moment où on tourne cet épisode, j'ai enregistré ce matin même un podcast avec Arthur Valère, qui est le CEO de GPN. Et du coup, on parlait de ça, de cette facture électronique qui, du jour au lendemain, il risque de se passer quelque chose. Et en fait, dans tous ces échanges que j'ai faits dans ces podcasts et ces épisodes, il y en a une phrase qui m'a marqué. Une phrase qui m'a marqué. C'est Marie, qui est ancienne associée France chez Mazars, et qui me dit que l'entrepreneur aura toujours des problèmes. Et il aura toujours des problèmes qu'il ne voudra pas résoudre. Et c'est rigolo parce qu'en fonction des niches marchées qui peuvent exister, le... le champ des possibles, il est énorme, en fait. Et donc, tu te dis, tiens, je vais me focaliser sur l'e-commerce. Mais en fait, ils ont plein de galères. Et je trouve que le chemin intellectuel d'avoir vécu l'expérience client par toi-même, ce qui fait que ça te permet de vendre plus, d'être plus spécialisé. Et toi, j'imagine aussi, c'est que tu travailles moins, parce que tu cherches moins les infos, parce que tu les connais déjà. En fait, en réalité.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Tu prends un expert comptable qui a dans son portefeuille un e-commerce.

  • Speaker #0

    Oh la galère !

  • Speaker #1

    Le mec il va lui poser plein de questions forcément c'est son activité, il va poser des questions à son expert comptable, l'expert comptable il en a un il ne s'est pas formé dessus dire bon ok je vais regarder il va regarder vite fait alors que nous on a que ça donc c'est vrai que la plupart des réponses on les a déjà en stock en fait et quand on n'a pas la réponse en fait on est trop content de ne pas avoir la réponse parce que ça nous permet de la chercher et de la sauvegarder pour les prochains en fait et parce qu'en fait on sait que ce n'est pas une perte de temps parce que le prochain client, il va probablement nous reposer une question similaire. Alors qu'un expert comptable qui en a un dans son portefeuille, il va chercher la réponse et après, il va donner la réponse. Et après, ça ne lui sert à rien parce qu'il sait qu'il ne va pas avoir d'autres types de questions de ce style-là.

  • Speaker #0

    Bon, là, c'est une masterclass vraiment sur l'offre. C'est très important. En tout cas, j'attire vraiment... aussi l'oreille et l'œil à tous les experts comptables, stagiaires ou mémorialistes plutôt, c'est comme ça qu'on les appelle maintenant. Mais tous ceux qui veulent aussi s'orienter dans cette filière comptagestion, il y a du job, il y a du taf, mais il faut être malin, il faut être astucieux. Là, tu es un entrepreneur qui a un produit à vendre. Quel est le produit que tu veux vendre ? Tu es multi-spécialiste et généraliste. Et tu es finalement... Alors, il y a les bigs qui sont hyper forts, mais eux, ça fait depuis longtemps qu'ils sont dessus. Et ils sont spécialistes, vraiment, sur chaque vertical, ils sont chauds, tu vois.

  • Speaker #1

    mais quand on se lance ou quand on est un petit cabinet il faut aussi être malin je pense que celui qui est malin il a aucun problème en fait en réalité je pense aussi la profession l'avenir avec l'IA et tout ça on dit toujours que les comptables ce seront les premiers qui vont partir moi j'y crois pas c'est mon métier aussi donc c'est sûr que j'ai intérêt à pas y croire mais je pense que je suis d'accord avec toi si tu te focalises sur comment aider l'entrepreneur et sur un type d'entrepreneur bah oui l'entrepreneur il va faire appel à toi et même si demain il y a l'IA ou même si il y a la facture électronique ou même si Penny Lane il va réussir à faire la compta en automatique et bah il va quand même faire appel à toi parce qu'il va y avoir des problématiques sur lesquelles tu vas pouvoir répondre ou tu auras une vraie solution et sur lesquelles en fait tu auras déjà anticipé c'est

  • Speaker #0

    clair carrément carrément du coup en off avant d'échanger sur cet épisode on se disait euh on parlait un peu du plan de recrutement que vous aviez eu sur la partie expertise comptable. Je voulais poser une question et en fait, elle est partie. Mince, alors. C'est mon côté... Là, c'est poisson rouge, j'ai oublié mon truc. Bref, quand même, partons sur cette partie recrutement. Tu m'as dit, on a surstaffé. Tu vois, parce que on s'est dit que sur ce cabinet qu'on va créer avec Denis, on va mettre en place des gens. pourquoi ? Et plus de personnes, mais pour quelle raison vous avez fait cette stratégie ?

  • Speaker #1

    Ouais, donc ça, avec Denis, on a réfléchi, on s'est dit qu'est-ce qu'on veut pour ce cabinet ? Donc lui, il en a déjà deux qui tournent bien, il gagne de l'argent là-dessus. Moi, j'ai mon cabinet fiscal, ça tourne bien, on gagne de l'argent là-dessus. Donc on s'est dit, bon, le cabinet qu'on va créer, on va essayer pas forcément de gagner de l'argent, on va essayer de faire le cabinet le plus parfait possible. On a dit, ok, quand on va... On repart de zéro, on a zéro collaborateur, on n'a pas de culture d'entreprise, on n'a rien, qu'est-ce qu'on peut faire ? Et le recrutement, c'est la clé en fait. Parce qu'en fait, on ne vend pas de biens, on n'a pas de marques, on vend de l'humain. Donc, la seule chose qui est importante dans un cabinet, c'est les collaborateurs. Je pense que la clé pour réussir, c'est avoir un bon collaborateur qui comprend ce qu'il doit faire, qui est bien formé, qui est content d'être là, qui est content de servir le client. Et je pense que ça, c'est la clé. Donc, on s'est dit, OK, on va se focus sur les collaborateurs pour faire en sorte qu'ils soient contents de venir. Donc on a essayé de chercher des personnes qui, dans notre entourage, qui correspondaient un peu à nos valeurs, de se dire on est là pour aider, c'est ça le plus important. Mais Tout le monde a envie d'aider. Tout le monde a envie de bien faire son job. Mais il faut avoir le temps de le faire. Et si tu as un collab avec 50 dossiers, ce n'est pas possible. C'est impossible de faire bien son travail. Le collaborateur est débordé. Il n'a pas le temps de répondre à son client. Donc on s'est dit, nous on ne veut pas ça. On veut un cabinet où le collaborateur ait 15-20 dossiers, qu'il connaisse très bien ses clients, quand le client appelle, il est disponible pour répondre au téléphone, que lui aussi il ait du temps pour l'appeler. parce que c'est pas forcément un client qui doit t'appeler toi aussi, tu peux prendre des nouvelles pour comprendre un peu comment ça se passe le business, etc. Et donc on s'est dit, ok, on va se focus pour avoir des collaborateurs qui ont peu de dossiers. Mais pour faire ça, il faut être surstaffé, donc on a plus de collaborateurs qu'un cabinet classique. Mais on peut se le permettre parce que du coup, on adapte nos prix en fonction de ça. Je pense que ça, c'est la clé. Si tu fais du low cost ou si tu baisses tes prix, si tu baisses tes prix, ton collaborateur, il aura plus de dossiers parce qu'il faut quand même rentabiliser le cabinet. S'il a plus de dossiers, il ne fait pas bien son job. S'il ne fait pas bien son job, le client n'est pas content. Si le client n'est pas content, l'expert comptable ne va pas être content. Et après, personne n'est content. Le collaborateur, il sera mal payé. Du coup, il va partir. Du coup, ça crée un turnover. Bref, baisser ses prix, c'est la pire des choses à faire. Nous, on s'est dit OK, on va augmenter nos prix. Donc on est bien plus cher, on est je ne sais pas peut-être 30, 40, 50% plus cher qu'un cabinet classique. Mais du coup, on peut mieux payer nos collaborateurs. On a des beaux bureaux, ils ont des vrais ordi qui marchent, ils ont des grands écrans agréables sur lesquels ils peuvent travailler. On peut passer du temps à les former. Donc le fait d'avoir des tarifs élevés, ça te permet d'avoir plus de latitude pour que le collaborateur soit content de bosser. Et je pense que nous aussi, on se focus plus sur le collaborateur que sur le client. C'est très très dur de trouver un collaborateur. C'est moins dur de trouver un client, donc on préfère garder notre collaborateur et bien se occuper de lui. Donc voilà, c'était ça un peu notre idée derrière ce nouveau cabinet, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit content, qu'il soit bien payé, qu'encore une fois il soit bien accueilli, parce que si le collaborateur est content, il va faire du bon boulot, s'il fait du bon boulot, le client est content, du coup il nous recommande à d'autres personnes, etc. Donc c'est le cercle vertueux. parce qu'on a des tarifs élevés. On peut se le permettre parce qu'on a des tarifs élevés. Et on peut se le permettre d'avoir des tarifs élevés parce qu'on a un bon site internet qui nous rapporte beaucoup de prospects et du coup, on peut trier nos clients. Et moi, je préfère signer deux clients à des tarifs élevés que dix à des tarifs bas.

  • Speaker #0

    Là, tu viens de m'inspirer un post LinkedIn. Dans l'expertise comptable, ce n'est pas le client qui est roi, c'est vraiment le collaborateur.

  • Speaker #1

    C'est dans la profession.

  • Speaker #0

    Parce qu'en fait, bien s'occuper de lui, c'est la qualité du service que tu vas apporter. Et du coup, je vois bien les grands cabinets de conseil qui ont une approche très élitiste des collaborateurs qui vont embaucher, qui vont aller finalement mettre en face des clients. et donc dans le conseil en stratégie dans les grands cabinets comme ça internationaux les mecs, les hommes les humains quoi, ils bossent et ils sont bons mais s'ils seraient mauvais ils peuvent pas les mettre au niveau et je pense que c'est intéressant, là tu m'as fait un espèce de schéma tu vois, on a des bons bureaux on a des ordinateurs on peut avoir du temps pour les former en fait c'est marrant mais tu vois, en fait on a juste besoin de ça je me rappelle j'étais collab première expérience, enfin deuxième expérience en cabinet, j'arrive le premier jour, quoi. Et mon ordre, l'expert comptable, il arrive... Je sais pas, c'est 30 ou 45 minutes en retard, et quand j'arrive, l'ordinateur, il est nul, il est fourri, il est lent, je peux rien faire. En fait, je suis obligé de faire des heures supplémentaires, juste parce que mon ordi, il a du mal à envoyer un mail, quoi. Donc c'est insupportable, en fait.

  • Speaker #1

    C'est insupportable.

  • Speaker #0

    Et donc, toi, ton expérience, tu te dis, mais plus jamais, quoi, laisse-moi tranquille, j'ai pas envie. Et donc, bah, tu restes pas,

  • Speaker #1

    du coup. Exactement. Moi, j'ai eu la même expérience, c'est la seule expérience que j'ai eue, où je suis arrivé, j'avais un écran tout petit, je me suis dit, il a plus d'âge. je devais mettre ma ramette de papier pour qu'elle soit un peu à niveau. J'avais un ordinateur dégueulasse où les touches, ça collait, tu n'avais pas envie d'utiliser. Non, je me suis dit...

  • Speaker #0

    Le game, il a changé. Là, on arrive dans une révolution ou d'une période un peu charnière où la main, c'était plus les employeurs qui l'avaient, tu vois, à l'époque, où ils faisaient travailler les gens un peu à la chaîne et puis c'était comme ça, il fallait s'adapter. Et puis les gens, ils étaient fidèles, ils restaient très longtemps. un peu l'époque de nos parents 30 ans dans la même boîte c'est normal quoi faut pas qu'on déroge à la règle on a ce qu'il faut, la sécurité et tout et aujourd'hui les gens ils veulent vivre des expériences complètement,

  • Speaker #1

    et surtout ils veulent du respect moi je trouve que c'est simplement du respect c'est au bout d'un moment, t'accueilles quelqu'un chez toi, tu le reçois correctement le mec il est là pour bosser t'es content qu'il bosse pour toi, moi tu lui donnes le minimum pour qu'il puisse bosser correctement et euh... Et voilà, le matin quand t'arrives, tu offres le café, tout le monde discute, c'est sympa, le collab il est content de venir. Et voilà, après tu lui demandes pas de mettre un billard, un baby food ou je sais pas quoi, mais tu mets le minimum pour que le gars il soit content. Et tu le payes un minimum bien aussi pour que à la fin du mois il n'est pas en galère. Et voilà, mais ça tu peux le faire encore une fois que si tu fais des tarifs élevés. Tu vois, moi je sais pas si tu connais Doug's. Quand on récupère des dossiers, la boîte elle fait 5 millions, il te dit qu'il paie 90 euros par mois chez Dougs, tu te dis bon bah oui nous on facture 1500, tu te dis bah oui mais qu'est-ce que je fasse ? Tu fais que ton comptable il passe du temps sur ta compta, à 90 euros par mois il va y passer une heure. Tu fais une boîte qui fait 5 millions, prends plutôt quelqu'un qui va y passer peut-être 3-4 jours par mois parce qu'en fait tu en as besoin.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Je pense que des solutions comme Dougs ou comme d'autres, ils sont adaptés à une typologie de profil de boîte. Il y a un besoin spécifique. Quelqu'un qui fait, je ne sais pas, 60 ou 70K par exemple de CA l'année, il ne va pas mettre tout son argent non plus. Il ne va pas mettre 10% de son chiffre d'affaires dans la comptabilité. Ce serait dommage aussi pour lui. Et donc, des solutions comme ça, c'est intéressant pour ce genre de boîte. Mais j'avoue, quand tu passes des steps... il faut être structuré et la visibilité financière elle est méga importante pour un entrepreneur bon je vais pas t'apprendre ça mais je pense que l'analyse de la data c'est méga c'est puissant quoi tu vois non mais là aussi quand on choisit un client parce qu'en fait on choisit nos clients on

  • Speaker #1

    essaie de faire en sorte que l'entrepreneur en face de nous il ait compris que la compta ça lui sert à quelque chose parce que la plupart en fait ils pensent que la compta c'est juste légal ils le font parce qu'ils n'ont pas le choix mais ils comprennent pas que ça sert à quelque chose Si tu es un entrepreneur, en face de toi, qui se dit j'ai besoin de ma compta à jour parce que je m'en ai besoin pour prendre des décisions, en fait, tu es super content. Ton boulot, en fait, tu te dis qu'il sert à quelque chose. Alors que la plupart, tu prends un restaurateur, un petit restaurant, il fait la compta parce qu'il n'a pas le choix, mais il ne regarde jamais sa compta. Alors que quand tu prends des boîtes, des plus grosses boîtes, nous, on prend des boîtes, ça peut être 500 000 euros. En dessous, c'est quand même très rare. Et bien voilà, quand ils font entre 500 000 et 10 millions, il y en a qui font un peu plus, mais après, ça reste plus rare. mais là les mecs ont besoin de leur comptaise ils ont besoin de tableau de bord ils ont besoin de choses pour prendre des décisions et c'est ça qui est kiffant je trouve même pour un collaborateur parce qu'il se rend compte que son boulot c'est utile on attend des choses de lui il a des rendez-vous avec l'entrepreneur qui pose des questions pertinentes sur des ratios sur des choses comme ça, là aussi je trouve que tu vois quand t'es dans une niche quand t'es dans une niche tu fais qu'une seule niche du coup tu la connais très bien et du coup tu connais le marché je te donne un exemple, tu prends une boîte qui fait je sais pas, plus 20% tout le monde dit que c'est génial. Tu n'en sais rien. Si le marché fait plus 50, en fait, il est nul. Ou s'il fait moins 5, mais que le marché fait moins 15, en fait, il a fait une super année. Mais ça, tu le sais que si tu connais ton marché.

  • Speaker #0

    C'est clair. Carrément. Parfait. Écoute, c'est très clair. On va passer sur la partie recrutement, un peu la partie process de recrutement pour comprendre un peu comment vous vous y prenez. Et puis, tu m'as balancé un peu des mots-clés que j'ai trouvés intéressants. Mais avant ça, j'aimerais savoir comment vous faites pour répondre rapidement aux questions des clients ? Est-ce que vous avez mis en place une FAQ, un espèce de process qui permet finalement de leur envoyer de la ressource dès qu'ils ont une question ?

  • Speaker #1

    Oui, donc on utilise Notion, que tu utilises aussi je crois, où ils ont un espace, où dedans on met nos guides, on fait des FAQ. On leur met des liens pour prendre rendez-vous sur notre calendrier, pour, voilà, s'ils veulent prendre rendez-vous avec nous. Donc, on leur met plein, plein de ressources là-dedans. Et on le met à jour, donc régulièrement. Et après, bon, il y en a qui l'utilisent, il y en a qui ne l'utilisent pas, tu vois. Mais pour ceux qui l'utilisent, ils ont vraiment énormément d'informations. On fait aussi pas mal de vidéos. On tourne des vidéos avec l'expert comptable. Donc, c'est surtout l'expert comptable qui le fait. Et on les met dessus pour donner des choses sur lesquelles ils nous posent souvent des questions. Donc, au lieu de répondre une fois à la personne, on va lui répondre, mais en plus, on va se dire Ok, la question, c'est quand même pertinente, on va en faire une vidéo, on va le mettre sur le Notion, et comme ça, le prochain client, quand il arrive, il pourra, s'il le souhaite, regarder la vidéo.

  • Speaker #0

    En fait, c'est trop ouf, parce que tu vois, ça c'est malin, c'est vraiment du self-service ou en mode des informations qui reviennent tout le temps, tu crées un contenu, tu le fais en plus très bien, et quand ton client a une question, soit tu lui envoies s'il ne l'a pas vue, ou soit elle est directement accessible pour lui. Et la valeur perçue que ça peut avoir pour un client, c'est de dire, purée, ils sont vraiment toujours à jour. Et en fait, je pense que c'est un bon modèle de boîte à faire, que ce soit dans l'expertise comptable, mais dans les autres.

  • Speaker #1

    Ça marche partout.

  • Speaker #0

    Moi, je vois que chez les Geeks des chiffres, on a tout un tas de templates de réponses qui sont déjà préétablis. Tu as tout un tas de contenus qui sont déjà réalisés. pour que dès que la personne a une question, soit elle ne nous la pose pas. Du coup, en réalité, ça nous permet finalement de ne pas prendre du temps pour y répondre. Ou alors, si la personne ne l'a pas vue, juste à l'envoyer et dire, ah ouais, c'est ouf. En plus, c'est exactement la question que j'avais.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu m'as invité sur le podcast, tu m'as envoyé le lien de nos chaînes avec toutes les informations sur le podcast. Et je trouve, voilà, tu prends 10 000 pour le lire. Mais à la fin, tu n'as plus de questions parce que j'imagine qu'au final, tu l'as mis à jour. voilà peut-être au bout de un an, deux ans le truc il est nickel,

  • Speaker #0

    plus personne n'a de questions sur le sujet et tu gagnes du temps en fait en fait tu vois c'est marrant parce que justement dans ce cadre là, dans le cadre du podcast je me dis attends, il faut que j'invite quelqu'un il faut que j'envoie au montage, on pose toujours la même question on veut faire des rendez-vous avec moi, on veut préparer le call etc, je me suis dit écoute on va pas faire ça, et puis on va être un peu radical, mais par contre on va essayer de répondre aux questions les unes après les autres et qui sont toujours les mêmes questions en fait, pourquoi, pour qui comment, comment ça s'organise, où est-ce qu'on se fait ça et tout, et à la fin bah en réalité je pense que j'imagine j'ai dû passer peut-être de 3 heures par invité à 5 minutes tu vois et donc en fait finalement ça te permet de passer à l'échelle et puis toi tu prends beaucoup moins d'énergie surtout que c'est des choses qui sont chiantes à faire qui n'apportent aucune valeur à personne c'est relou tu as le moment de la question de où est-ce que c'est à quel endroit à quelle heure à quelle date c'est galère ça n'a pas de valeur ça n'a de valeur pour personne et donc du coup ça fluidifie vraiment l'expérience et c'est plus cool tu vois c'est pour ça que généralement un épisode il dure à peu près une heure mais moi je prévois des créneaux de deux pour se dire ok bah en fait le temps que t'as pas passé à faire un peu n'importe quoi à perdre du temps tu peux le passer avec l'invité tu peux plus discuter mais en apprendre plus hors des caméras, hors du contexte de l'épisode je trouve que l'expérience elle est plus stylée par exemple si je donne un exemple on a fait un pack créateur,

  • Speaker #1

    on a peu de créateurs on est quand même assez cher mais on a aussi des créateurs où le créateur il veut savoir le statut juridique comme ...faire ses statuts, il a plein de questions, choisir sa banque, tout ça. Et donc on a créé un Ocean avec toutes les questions qui se posent, avec les liens, avec des vidéos, avec le lien de nos partenaires, etc. Le mec, comment il... J'imagine qu'au départ, surtout, il est intéressé par le sujet puisque c'est vraiment lié à sa demande. Et quand il lit ça, il est content à la fin parce que ça a répondu à 80% des questions. Et après, on l'invite à prendre rendez-vous avec l'expert comptable pour avoir un rendez-vous personnalisé. Mais avec l'expert comptable aussi, ça a répondu déjà à 90% de ses questions. Et du coup, avec l'expert comptable, ils vont se focaliser vraiment sur l'essentiel où il y a vraiment de la valeur. Alors que les trucs un peu à la con, bon, il a déjà vu dans le notion. Donc ça, c'est hyper utile. ça c'est vraiment comment scaler un business inscalable quoi alors c'est vrai que je trouve que on a beaucoup bossé sur comment scaler je trouve que c'est hyper difficile parce que encore une fois c'est très humain mais oui t'as des petits trucs comme ça qui font que t'arrives un peu un minimum à processer ton business. Mais ça reste quand même difficile. C'est pas si comptable, ça reste quand même hyper difficile.

  • Speaker #0

    Bien sûr. Parce qu'après, chaque individu est aussi unique avec ses problématiques personnelles uniques et ses objectifs uniques. Tu vois ? Donc, il y a peut-être le standard de l'activité, mais le standard de l'humain, non, tu vois ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça, oui.

  • Speaker #0

    OK. Très, très clair. Passons sur la partie process de recrutement. Comme toi, tu as dit que quand tu as commencé dans un job, tu avais un petit ordi, il fallait que tu mettes une ramette de papier pour...

  • Speaker #1

    pour un écran à hauteur exactement c'est quoi le process de recrutement que vous avez mis en place pour intégrer vos talents comme j'aime bien le dire ouais alors dans l'espace comptable il y a énormément de problématiques liées au recrutement il n'y a pas de candidats sur le marché donc ils sont tous en poste donc il faut avoir de la visibilité. Il faut passer par des cabinets de recrutement. Donc on passe par trois cabinets de recrutement. On recrute entre tous les trois à six mois. On recrute quand même régulièrement. Donc on a fait ça. On travaille avec Lama Conta récemment. On a créé une page sur Lama Conta pour avoir des candidatures spontanées. On a travaillé sur notre site internet aussi. On a une page recrutement où on explique aussi les valeurs de l'entreprise. On a mis quelques photos. On essaie de faire ça. Et après aussi, on a demandé à nos collabs de nous faire des recommandations de candidats. Et ils ont des primes s'ils nous trouvent des collaborateurs. Donc là aussi, on pense que ça marche très bien quand c'est recommandé par un collaborateur. Parce que généralement, il ne te recommande pas n'importe qui parce qu'il n'a pas envie d'avoir n'importe qui dans son équipe. Et donc quand c'est recommandé et que la personne vient, là aussi, il va parler du cabinet, il va parler des valeurs, etc. donc ça ça marche bien et donc on sait qu'un collaborateur il va passer du temps à faire ça et donc forcément il faut le récompenser si ça fonctionne et donc il a une belle prime s'il nous trouve un collab donc ouais on a fait ça c'était rigolo parce que tu connais Yomi tu regardes aussi il explique aussi lui tout son process de recrutement donc on s'est dit on va faire pareil ah j'ai pas vu ça tiens donc il fait tout un process de recrutement où en fait il met plein de questions à l'entrée pour voir un peu le sérieux des candidats après il les teste, il y a plein de trucs ah oui il me semble avoir écouté mais lui ça marche parce qu'il a un entonnoir où il fait rentrer je sais pas 1 000, 2 000, 3 000 personnes ben nous on va avoir 1, 2 CV, 3 CV par mois donc ça marchait pas du tout donc c'est bon ok on arrête toutes ces questions on arrête tout ça On regardait tous les CV qui arrivaient et à chaque fois on passait du temps à faire les entretiens pour trouver la bonne personne. On n'avait pas le choix parce qu'on avait très très peu de candidats. Même quand tu passes par un cabinet de recrutement, il ne te propose pas 20-30 CV. Il t'en propose 2-3-4 grand maximum sur une période même de 2-3 mois. Donc non, c'est extrêmement compliqué. Je sais que tu bosses sur un business pour... trouver une solution à cette problématique parce que je pense que c'est une vraie problématique dans ce domaine.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les candidats, ils ont un peu le marché dans les mains. Ils font un peu ce qu'ils veulent. Sauf que les entreprises aussi, il y a de belles boîtes qui pâtissent, qui empâtissent aussi de mauvaises expériences que certains candidats ont pu avoir. Franchement, les deux mondes à réunir, c'est un challenge intellectuel qui est incroyable. Franchement, je trouve que si on remet au bon niveau les besoins et les attentes de chacun et qu'on arrive à résoudre le problème de chaque partie, à la fois l'entreprise et à la fois le candidat, je pense que ça peut faire vraiment bouger les lignes, mais même bouger les lignes dans l'industrie. Ce n'est pas bouger les lignes dans un secteur ou pour quelques recrutements. C'est vraiment changer la vie de milliers de personnes et de milliers d'entreprises. En tout cas, c'est ce sur quoi on va travailler.

  • Speaker #1

    C'est très bien la profession d'être remercié parce que il y a une vraie problématique. Ouais, tu vois, nous, pour te donner une idée, l'année dernière, on a dû stopper l'entrée de nouveaux clients. Parce qu'on n'avait pas de collaborateurs. Parce qu'encore une fois, on voulait rester un peu surstaffés. On n'a pas réussi, on était presque sous-staffés. Parce qu'on n'arrivait pas à recruter. Et c'est hyper frustrant. Tu mets en place toute une stratégie d'acquisition client, tu as des gens qui te tapent à la porte pour travailler avec toi. Et toi, tu leur dis, non, je suis désolé, on ne peut pas vous prendre parce qu'on ne peut pas traiter votre dossier. Parce que tu n'as pas de candidat. Donc non, c'est un vrai sujet.

  • Speaker #0

    Incroyable. Ok, donc comment ça se passe concrètement ? J'ai bien compris que vous avez plusieurs... façon de pouvoir aller sourcer des candidats. Après, quand ils viennent chez vous, comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    On fait un premier entretien. Je le fais moi, parce que l'expert comptable n'a jamais le temps, donc c'est moi qui m'y colle. Je ne me focalise que sur le candidat, pas vraiment sur ses compétences ou quoi, c'est vraiment sur la personne. Je veux comprendre son parcours, ce qu'elle fait, ses passions, pourquoi elle a voulu postuler, qu'est-ce qui s'est passé. dans ses anciens dans ses anciennes expériences et où ça s'est mal passé et pourquoi il a voulu changer j'essaie vraiment de comprendre la personne pour voir si ça va fitter avec l'équipe donc là aussi c'est beaucoup de ressenti mais je trouve que c'est le plus important. C'est la personne. Parce qu'après, les compétences, en soi, de toute façon, tu vois très vite si elle est bonne ou si elle n'est pas bonne. Et après, au pire, tu peux la former. Mais par contre, les valeurs et la personnalité, ça, tu ne peux pas la changer. Donc, c'est hyper important au départ de se focaliser là-dessus. Donc, je passe une heure avec la personne pour comprendre qui elle est. Et après, on fait un deuxième entretien avec l'ESPA comptable. Là, on va lui présenter vraiment... ...le métier de ce qu'on fait, les spécificités de notre cabinet. Et on voit aussi comment elle réagit, si ça fit, si elle est intéressée. Souvent, ils sont intéressés. On voit qu'on a une bonne... le fait qu'on soit dans une niche et l'histoire qu'on a derrière avec le fait qu'on ait trois casquettes etc ça s'appelait mais voilà c'est un peu on le fait en deux parties après on n'a pas un process de fou parce qu'encore une fois on a très peu de candidats le jour où on aura 20, 30, 40 candidats là peut-être on mettra en place un process un peu plus processé quoi comment ça se passe généralement dans les invités que tu as et qu'est-ce qu'ils te racontent généralement ?

  • Speaker #0

    ça dépend en réalité c'est assez multiple et varié mais si je reprends un peu des cas d'usage voilà quel est mon besoin ? Comment je vais identifier, comment je vais créer mon offre ? En fonction de mon offre, comment je vais la rédiger ? Sur quelle plateforme je vais aller les mettre ? Donc, ça peut être la Maconta, Welcome ou d'autres choses, Indeed, etc. Très souvent, c'est les cabinets de recrutement, parce qu'ils n'arrivent pas à attirer, à avoir suffisamment de candidats. Et puis, beaucoup, ils vont à la chasse, par eux-mêmes, en fait, en réalité. Et donc, souvent, ce que j'ai pu découvrir, c'est que quand il y a une approche... du CEO ou d'un des membres fondateurs ou des gens du cabinet qui vont aller sourcer par eux-mêmes, VS un cabinet d'accrutement, le taux de réponse est souvent aussi assez différent. Ça veut dire que le candidat, il se sent beaucoup plus valorisé quand c'est une entité qui est venue le voir plutôt qu'une entité qui travaille pour plein de candidats. Donc ça, je pense que dans l'aspect chasse, c'est aussi important. ce travail-là. Et puis après, ce que j'ai pu voir avec certaines personnes, c'est qu'ils identifient aussi en fonction du besoin, ils créent une espèce de scorecard. Dans cette scorecard, quand ils vont aller challenger un peu le candidat, il y a quelques éléments de la scorecard où il sait que si ça, il n'y a pas, je n'ai pas besoin de regarder la suite. Si ça peut être dans la scorecard, un truc qui est très important, c'est la culture, c'est la curiosité, c'est la capacité analytique, c'est la capacité de vendre. Si il n'y a pas ça, du coup, next. Et très souvent, c'est vrai que les cabinets disent, soit j'ai besoin d'un expert, point à la ligne, ou soit ce n'est pas grave, on va le mettre au niveau. Mais souvent, c'est sa capacité d'apprentissage qu'on va évaluer, etc.

  • Speaker #1

    Tu vois, ce que j'aime bien, et ça se voit dans l'école qu'on a, on a une cubaine. qui est partie de Cuba, qui est venue à 18 ans en France, elle parlait pas français et elle fait là son deck, donc on voit le niveau de motivation à avoir. On a une russe, on a un mauritanien, on a un algérien, donc on a peu de collab, tu vois, on a 8 collab et plein de nationalités différentes. Et j'aime bien les personnes qui ont une histoire, qui ont quelque chose à raconter et qui sont carriéristes. J'aime bien parce que, encore une fois... Ce n'est pas de la compta classique qu'on fait, parce qu'il y a quand même beaucoup de fiscas. Il faut apprendre le domaine de l'e-commerce, etc. Donc, il faut que la personne ait envie d'apprendre. Et souvent, c'est ce que je leur dis, je dis, si vous profitez d'Eurofiscalis pour apprendre des choses, acquérir des choses, après, vous allez avoir une valeur énorme sur le marché. Vous allez pouvoir aller voir les Big Four, avoir des gros salaires, parce que justement, vous ne serez pas simplement collaborateur à avoir fait une compta de...

  • Speaker #0

    de petites boîtes. Là, vous allez faire de la compta de sociétés qui travaillent internationalement, qui ont des flux importants, vous allez voir des choses. Et si la personne en face, tu vois qu'elle se dit Je vais apprendre plein de choses et je vais pouvoir m'en servir sur mon CV après pour aller plus loin. Ça, j'aime bien parce que je me dis qu'elle en veut. Masterclass. Ça, c'est important.

  • Speaker #1

    Masterclass, il y a un truc que tu pointes du doigt qui est très important, c'est voilà ce que tu as dit. Si tu capitalises sur ce que tu apprends maintenant, Voilà quelle va être ta valeur sur le marché demain. Et ça, c'est hyper vertueux parce que dans l'expérience que l'on a, nous, quand on est salarié, naturellement, on veut un job qui rapporte de l'argent aussi un petit peu, parce que tu l'as dit, il faut qu'on paye les factures à la fin du mois, il faut qu'on kiffe aussi. C'est aussi important. Mais aussi, on veut se réaliser en tant qu'être humain. Et donc, se réaliser, c'est aussi élever ses compétences. Et on veut aussi avoir un espèce de plan de carrière. Et je trouve qu'avoir cette démarche ou même carrément d'être frontal en disant ce que tu apprends chez moi, quand tu vas le mettre autre part. tu vas avoir plus de valeur. Et donc, du coup, en fait, tu te mets un peu en retrait. Tu ne vas pas rester chez moi 10, 15 ans. Tu sais très bien qu'il y a des cycles dans la vie. Et je trouve que ça, c'est hyper vertueux. Et j'imagine que c'est rassurant aussi pour les candidats.

  • Speaker #0

    Oui, et surtout, en fait, j'y crois à fond. Oui, je suis d'accord. J'y crois à fond. Mais même, je leur dis, dans 5 ans, quand tu vas renégocier encore ton salaire, parce que tu négocies chaque année, et que tu vas me dire, ça fait 5 ans que je bosse chez toi, regarde tout ce que j'ai appris, regarde tout ce que je connais. Là, si je vais chez un tel, là, je vais avoir ça. et je dis t'as raison en fait c'est trop bien et moi je vais pouvoir faire un gros gap dans ton salaire parce que je sais que t'as l'air sur le marché je sais pas si t'as lu le bouquin du créateur de Netflix où il explique lui il veut que des top niveaux il veut que des franchis players et il leur demande chaque année d'aller voir les concurrents pour voir ce qu'ils pourraient avoir et de revenir avec la proposition et ils s'alignent dessus et ils leur demandent de faire ça c'est pas caché c'est leur culture d'entreprise et ils savent qu'ils peuvent avoir plus ailleurs parce qu'ils apprennent énormément de choses sur Netflix et que quand ils reviennent et qu'ils augmentent en fait il est content parce qu'il se dit j'ai toujours les numéros 1 chez moi très ouf alors bon chez nous on peut pas avoir des salaires à 100 000K mais pour un collaborateur malheureusement mais l'idée est quand même là je pense qu'un collaborateur si en tout cas si chez nous il vient juste pour faire sa compta et se barrer à 5h ça marche pas parce qu'il y a beaucoup plus que ça par contre si c'est un collab qui a envie d'apprendre et qui a envie d'avoir un gros salaire parce qu'il a envie d'avoir une grosse carrière etc bah là chez nous il va apprendre plein de trucs et il va pouvoir mettre ça sur son CV très clair très très clair

  • Speaker #1

    Ok, et puis pour clôturer aussi un peu sur cette partie process de recrutement, je sais qu'il y a quand même pas mal de tests techniques, des fois, qui sont faits, qui sont importants. Et puis aussi cette vision où il y a forcément plusieurs personnes qui doivent lire des choses. Et j'ai aussi découvert qu'un des plus grands échecs dans le recrutement, c'est aussi faire un peu confiance à ses émotions. Et un peu à l'urgence du moment, très souvent quand on recrute parce qu'on a besoin, généralement on ne fait pas le bon recrutement et on va toujours le payer à un moment donné.

  • Speaker #0

    Non mais ça complètement, nous on est tombé dessus aussi. Si tu as raison, tu n'as pas de fiscal, il te manque un collab, tu prends le premier qui est là parce que tu en as besoin. Tu es content qu'il soit là et au bout de trois mois tu te rends compte qu'il n'est pas bon, que tu as fait une connerie, que tu as commencé à faire pour le monde dégagé. C'est ça. ça t'as complètement raison là dessus c'est la vraie vie, ça se passe aussi comme ça yes,

  • Speaker #1

    carrément Kevin, on arrive déjà à la fin de cet épisode c'est quoi un peu toi ton tableau de bord, les KPIs que t'analyses en tant que chef d'entreprise ouais donc moi je regarde beaucoup c'est la croissance c'est le mec de Superprof il s'appelle Woodfried,

  • Speaker #0

    il a monté Superprof et il disait si t'as la croissance c'est tout Donc moi je regarde énormément la croissance, je regarde la trésor parce que la trésor c'est ce qui me fait le plus stressé dans la vie. Le nombre de leads qu'on a, je trouve que ça donne une bonne image de la capacité de notre site internet à avoir de la visibilité et à générer du coup des leads. et après on regarde on l'a pas fait au départ maintenant on le fait on regarde la satisfaction de client donc avec les NPS je sais pas si tu connais donc ça on le fait aussi voilà c'est surtout ça après je suis pas un gros gros geek des tableaux de bord avec énormément de KPI Ok, mais oui. Si je regarde ça, déjà, je suis content. Ça nous donne déjà une bonne idée de si on va dans le bon sens ou pas, ou s'il faut réajuster des choses. Et après aussi, je regarde beaucoup aussi, c'est l'ambiance au bureau. je trouve que on a un bureau encore physique, on fait encore pas mal de télétravail mais il y a encore pas mal de monde au bureau et je trouve que tu vois aussi comment ça se passe au bureau, s'il y a une bonne ambiance ou pas ça c'est des ressentis que tu as et si tu vois que c'est une ambiance de merde c'est que déjà il y a un souci qui ne part soit les dossiers ne sont pas bien traités, soit il y a une problématique sur un client, soit il y a eu des embrouilles qui ne part et ça je trouve que ça donne aussi c'est le départ de quelque chose qui va mal aller dans dans l'avenir. Alors que si tu vois qu'il y a une bonne ambiance, ça veut dire que les collabs sont contentes d'être là, c'est-à-dire que les clients vont être contents. Donc tu vois, ce côté-là encore, bonne ambiance, que les collabs soient contents, c'est très ancré chez moi. Et ça, je prends très souvent le pouls pour voir un peu comment ça se passe, parce que je pense que c'est la clé, encore une fois, c'est l'humain, c'est de faire en sorte que le collaborateur soit bien, parce que c'est lui qui fait tourner la boutique.

  • Speaker #1

    Comment tu le sens, ça ? Comment tu vas aller chercher le pouls ? Et pour voir si ça va pas trop vite et que c'est sur la bonne lignée.

  • Speaker #0

    Je te donne un exemple très concret. Parode de Noël. On a notre... Donc Lémyne qui est mauritanien, il a toute famille là-bas. Il rentre pas pour Noël. Et j'ai ma collègue Marie qui l'invite, ça va passer Noël chez elle. et là quand t'as des trucs comme ça tu te dis bon ça marche en fait et donc c'est des petits ressentis comme ça quand ils se font un ciné un soir hier soir on était au ciné on était trois, trop bien la prochaine fois n'oubliez pas de m'inviter quoi mais c'est des petits trucs comme ça où tu te sens que les collabs ils sont content d'être ensemble alors pas tous parce que t'en as ils ont leur famille, c'est leur vie donc ils peuvent pas passer tout leur samedi ensemble mais ce côté là des fois où t'as des indicateurs qui te montrent que tu vois quand t'organises un team building et je sais pas, t'en as 4 qui veulent pas y aller déjà c'est pas bon signe tu vois par contre quand t'organises un team building ils t'en parlent pendant 2 semaines,

  • Speaker #1

    ils sont trop contents d'y aller quand ils sont là-bas ils prennent plein de photos et quand tu rentres ils font que parler de ça tu sais que c'est un bon indicateur et du coup est-ce que t'aurais un exemple d'un moment où t'as senti que c'était un peu bizarre et qu'est-ce que t'as mis en place justement pour rééquilibrer un peu l'énergie dans le bureau ça nous

  • Speaker #0

    est arrivé on avait notre chef de mission qui s'entendait pas avec une collaboratrice et du coup comme on est quand même une petite équipe très vite la pomme c'est galère ça va partout c'est très très tendu après les gens ils osent plus dire un mot parce que n'importe quel mot ça peut partir donc après tu ressentais et après ça affectait tout le monde par exemple on mangeait tous ensemble le midi Et du coup, après, quand il y avait cette ambulance un peu pourrie, du coup, le midi, après, tu vas faire du sport, tu vas faire tes courses, après, plus personne n'a envie de manger ensemble. Et voilà, ça a créé ce truc pendant plusieurs mois où on a compris qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et après, quand tu comprends la problématique, tu essaies de parler avec les deux, tu comprends que ça ne sert à rien parce que de toute façon, c'est plus profond que ça. Donc, on a fait coacher notre chef de mission. On lui a pris un coach business et communication pour essayer de voir ce qu'on pouvait faire. On a travaillé aussi avec d'autres personnes. et donc voilà on a essayé de mettre en place des choses et après la personne est partie et du coup ça a amélioré quand même la qualité de vie au travail mais c'est très très fragile ça se joue à rien toi t'es là, t'arrives, tu penses que c'est mardi et en fait non là c'est dimanche soir c'est le cauchemar donc ça se joue à pas grand chose, c'est hyper fragile et on fait hyper attention à ça très clair

  • Speaker #1

    hyper intéressant cet aspect, prendre un coach justement et avoir cette position où tu vas essayer aussi d'extraire un peu peut-être parfois un peu le mal ou le ressenti qu'une personne peut avoir je trouve que c'est hyper intéressant, comment toi tu le vis ?

  • Speaker #0

    alors moi je me fais coach aussi j'ai un coach business je suis très là-dedans, je trouve que c'est hyper important de se faire accompagner notamment parce que dans ta vie de tous les jours tu parles pas forcément de tes problématiques business Tu peux parler avec ta femme de tes problèmes de perso ou des choses comme ça, mais problème avec le business, on parle peut-être des fois à ton associé. Mais je trouve que c'est cool d'avoir quelqu'un d'extérieur. Et souvent, quand tu as la bonne personne, tu fais un coaching de deux heures, elle te trouve le truc sur lequel il fallait appuyer et elle t'ouvre les yeux. Et donc, moi, je me fais coacher. Et donc, on fait coacher aussi nos collaborateurs quand ils ont besoin. Ils font des sessions, ça dure six mois. Ou ils font des sessions une fois par mois. Et ça les fait grandir, ils font beaucoup d'introspection. ça je pense que c'est hyper important mais là aussi on peut le faire, on peut payer une coach parce qu'on a des sous pour le faire tu vois si t'es radin sur parce que tu fais des tarifs hyper bas tu peux pas payer ta coach 1000 euros la journée pour travailler sur un collaborateur mais ça nous on se le permet parce qu'encore une fois on Comme on a des collaborateurs qui sont carriéristes, qui ont envie d'apprendre des choses, ils sont contents d'être coachés. Ils comprennent qu'il y a un intérêt. Parce que si tu forces la personne, ça ne marche pas. Et donc là, c'est là, des fois, on a des collaborateurs, ils ont une problématique parce qu'ils sont stressés, par exemple, pour le fiscal, ils sont très stressés, beaucoup de travail. On dit, OK, il y a une coach qui va t'accompagner pendant la période fiscale, tu vas pouvoir faire du coaching avec elle. Et après, nous, on n'intervient pas. On ne peut pas savoir ce qui se passe dans le coaching. Mais à la fin, ils sont contents, tu vois. la notière d'émission quand elle a travaillé sur la communication pendant 6 mois bah ça lui a fait beaucoup de bien elle était contente parce qu'en dehors de la communication ils ont travaillé sur plein de choses donc moi je le fais je sais pas si tu te fais coacher non et j'aimerais bien le faire en fait en réalité j'ai déjà fait un

  • Speaker #1

    mastermind mais c'est pas le coaching comme tu me le décris là mais j'aimerais bien le faire c'est intéressant c'est comme un psy mais pour le business ouais c'est trop c'est trop ouf écoute très très clair

  • Speaker #0

    Mastermind, du coup, tu avais fait quoi ?

  • Speaker #1

    J'avais fait avec Live Mentor, Alexandre Dana, et c'était vraiment très très cool, c'était une cinquantaine d'entrepreneurs, et c'était bien, j'avais un coach business une fois par mois, je crois, donc j'ai eu que 4 sessions. de une heure, mais ce n'était pas forcément sur des problématiques liées à l'émotion, à la gestion du stress. C'était plutôt sur des petits aspects un peu techniques sur le business, où tu confrontes un peu ta version, ta vision, et puis la personne va essayer de te faire réfléchir pour que tu puisses travailler de manière un peu différente. Mais j'aimerais bien prendre quelqu'un qui puisse t'accompagner, peut-être être certainement un meilleur entrepreneur aussi, peut-être parfois un peu casser tes plafonds de verre, ce genre de choses que tu pourrais avoir. après live mentor ils font aussi du coaching en plus du mastermind ils font des formations spécifiques et puis il y a du coaching personnalisé avec un mentor je t'avoue que je ne l'ai pas essayé en réalité cette partie là mais je pense que j'y avais le droit dans le cas du mastermind mais je ne sais pas ça ne m'a pas emballé. Mais ce n'est pas que j'ai une aversion, ou que je ne dis pas que je n'en ai pas besoin. C'est genre,

  • Speaker #0

    je te concentre sur une chose.

  • Speaker #1

    Tout simplement. Et du coup, je n'ai pas senti aussi que j'avais un... Je n'ai pas senti que je devais résoudre un problème. J'en ai certainement des problèmes, mais je n'ai pas senti que j'avais besoin de les résoudre.

  • Speaker #0

    Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Il y a une petite nuance. Ok. T'es associé avec ton frère ?

  • Speaker #0

    On n'est pas associé, non. Sur les trois boîtes, le cabinet fiscal, l'organisme de formation, je suis tout seul. Et sur la partie de l'espace comptable, du coup, je suis avec Denis. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Non, mes frères, ils sont salariés au CDI. Ah, ok,

  • Speaker #1

    d'accord.

  • Speaker #0

    Ils étaient entrepreneurs aussi, ils avaient aussi des boîtes avant. Et après, ils ont vendu ça, ils ont fait autre chose. Et un jour, j'ai eu l'opportunité de travailler avec eux. J'ai dit, venez bosser. Voilà, ça s'est fait comme ça. Je m'entends hyper bien avec mes frères, on est très famille. J'ai un frère jumeau aussi. Tu vois ce qui est cool quand tu travailles en famille, tout le monde m'a dit non ne le fais pas. Je me suis dit la problématique quand tu ne travailles pas en famille, notamment avec mon frère jumeau ou avec mon grand frère, c'est que quand je leur parlais de mes journées, tu dis comment ça va, oui ça va, mais tu ne rentres pas dans le détail. Alors que quand ils bossent avec toi, ils comprennent tes problématiques, ils comprennent tes journées, toi tu comprends les leurs, tu peux parler de... parce que moi à Brofské c'était ma vie. Donc j'étais content qu'ils rentrent dans ce monde là.

  • Speaker #1

    Et du coup comment tu crées ce lien avec eux vs les autres ? Est-ce que tu n'es pas plus dur avec eux ? Comment ça se passe aussi ? Même toi, quelle est ta position ? comparativement à tous ceux qui composent ton équipe, tu vois ? Et avec ton associé également, tu vois ?

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, je pense que je suis dur avec personne. C'est ma personnalité où je suis très diplomate. C'est très rare que j'engueule quelqu'un. Et après, nous, on est très linéaires. Donc, chacun a son mot à dire. Il n'y a pas le chef de qui. Non, tout le monde est linéaire. Tout le monde a son job à faire. Et donc, que ce soit avec mes frères ou avec d'autres personnes. je fonctionne de la même manière et eux ils fonctionnent de la même manière avec les autres que avec moi, donc je crois pas que ce sujet là, il faudra peut-être un jour te poser la question à un de mes collègues, mais je crois pas que ça soit un sujet ils ont pas plus de droits que les autres quand ils doivent partir ils posent leur journée comme tout le monde ou ils ont pas plus de vacances au contraire je pense qu'eux-mêmes ils s'imposent plus de règles ils sont plus exigeants que ce qu'ils devraient parce que justement ils ont pas envie d'avoir cette image là donc bon après c'est récent ça fait 2 ans 2-3 ans maintenant donc on verra dans les 15 ans si ça change quoi mais pour l'instant ça se passe très bien t'as déjà travaillé en famille ?

  • Speaker #1

    moi je suis associé avec ma femme depuis 10 ans donc je trouve que c'est intéressant de le faire car En fait, tu peux voir les personnes que t'aimes bien. Et c'est cool quand tu t'aimes bien les personnes et que tu peux les voir tous les jours, en réalité. Et moi, je trouve que c'est super. Et en plus, ce qui est bien, c'est que... Bah écoute, non, moi je trouve que ça a de la valeur, dès lors que chacun peut apporter de la valeur au collectif, et quel que soit en fait ton lien d'affiliation quoi, que t'es marié ou pas, que ce soit un collaborateur, un collègue, un cousin, je pense que chaque personne peut apporter sa valeur. Du coup moi j'ai de la chance parce que ça veut dire que... En réalité, je n'ai pas besoin d'attendre le soir pour voir une personne de ma famille. Je la vois tous les jours, donc c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Complètement, oui. Moi, avec ma femme, elle m'a beaucoup aidé, surtout au départ, parce que moi, j'étais tout seul. Elle faisait plein de trucs. J'ai monté aussi d'autres business avant ça qui ont foiré. Donc, elle m'avait aussi beaucoup aidé. Et je suis d'accord avec toi. En fait, c'est une force quand tu peux travailler avec quelqu'un que tu apprécies ou que tu peux passer du temps. Je suis d'accord avec Je trouve que c'est une vraie force.

  • Speaker #1

    C'est trop cool. Franchement, c'est trop bien. On arrive à la fin de cet épisode, Kevin. Je vais te poser une dernière question que je pose maintenant à tous mes invités. Est-ce que la vie t'a appris quelque chose que tu pourrais partager à nos auditeurs ? Que ce soit pro, perso, une sagesse ou une réflexion. En tout cas, c'est une espèce d'apprentissage qu'on peut apporter à tous ceux qui nous écoutent.

  • Speaker #0

    C'est une bonne question.

  • Speaker #1

    Venant de ton histoire.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que je pourrais dire de percutant Non, je trouve qu'il faut... Il faut faire les choses. Moi, je suis un faiseur. Ou quand tu as une idée ou un truc, fais-le, n'en parle pas pendant 100 ans, lance-toi. Il y en a plein qui nous appellent pour monter des boîtes et deux ans plus tard, il te rappelle, il n'a toujours pas monté sa boîte. Je lui dis, monte ta boîte en fait. Pas forcément une boîte, ça peut être n'importe quoi, un projet. Je trouve que les gens, il faut qu'ils osent faire les choses, qu'ils soient des faiseurs. Et même si ça ne marche pas, ça ne marche pas. Moi, j'ai monté plein de boîtes avant qui n'ont pas marché. Et bah voilà, c'est pas la fin du monde, mais bon, à un moment ça marche. Il n'y a que ceux qui n'essayent pas, qui n'y arrivent pas en fait. Et ça, je pense que c'est assez en moi où j'essaie. Dès que tu as envie de faire quelque chose, bah... t'es maître de ta vie donc fais-le en fait rien qui t'empêche de ne pas le faire donc ouais c'est ça mon conseil c'est d'oser faire les choses et même si ça marche pas c'est pas grave on s'en fout carrément merci beaucoup mon cher Kevin si les gens veulent te retrouver je mettrai naturellement ton profil LinkedIn directement en

  • Speaker #1

    description de cette vidéo après les gens ils pourront voir ta chaîne YouTube aussi également donc voilà merci pour tout Kevin merci à toi pour l'invitation c'était très très cool merci beaucoup merci à tous d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant si vous l'avez aimé autant que moi j'ai aimé à le faire, mettez les 5 étoiles, les pouces en l'air, partagez à tous vos amis et puis n'hésitez pas à vous abonner naturellement parce que ça donne de l'énergie, ça fait plaisir et ça permet aussi d'aller à la rencontre d'invités toujours plus inspirants. Sur ce, je vous souhaite le meilleur et à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le TAF. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les Geeks des Chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesgeekdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nau qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes un cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine. Sous-titrage ST'501

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