- Speaker #0
une personne a fait le travail de disque. Les gens, ils sont ultra efficaces et ils délivrent énormément.
- Speaker #1
Il y a Indy qui vient tout casser la baraque. Il y a Penny Lane qui se bat. Il y a Time qui essaye d'apporter de la valeur dans l'écosystème. J'ai l'impression qu'on veut créer des big companies, des all-in-one.
- Speaker #0
On va voir ce qui frappe à ma porte dans quelques années.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai qu'on avait évoqué ça dans le premier épisode. C'est arrivé comme ça et puis il se passe des choses.
- Speaker #0
Exactement, donc j'attends de voir ce qui va se passer.
- Speaker #1
Avant de démarrer l'épisode, grosse info pour ceux qui passent ou qui veulent passer le DCG, diplôme de comptabilité et gestion, on vient de lancer aux éditions du NOO un livre qui s'appelle Mon DCG validé le premier guide pour vous aider à valider votre diplôme, que vous soyez en initial, en alternance ou en candidat libre. On a mis à l'intérieur de ce bouquin plus de 10 ans d'expérience, plus de 100 heures de formation à se former avec les meilleurs spécialistes en technique d'apprentissage, mémorisation. On vous donne le mode d'emploi pour valider votre diplôme. Allez directement en barre d'infos de cet épisode et si vous êtes un cabinet d'expertise comptable, offrez ce bouquin à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et de vivre une carrière professionnelle dans l'industrie de la compta et gestion la plus épanouie possible. Place à l'épisode ! Salut à tous et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Ligue des chiffres. J'espère que vous avez la pêche autant que moi. Ça fait deux mois que j'étais emprisonné, que je ne tournais pas d'épisode de podcast. Je suis très heureux aujourd'hui d'accueillir pour une V2 Laura Pallier. qui a pas mal d'actualités à nous partager parce qu'on parlait de Regat avant et puis il y a eu un rapprochement qui s'est fait entre Regat et Conto. J'aimerais, Laura, qu'on puisse aborder ce sujet dans cet épisode, savoir concrètement comment s'est passé le rapprochement, quelles ont été les premières discussions, aussi l'intégration dans une boîte où j'aimerais aussi comprendre quelle est la vision de cet écosystème. Tu vois... Il y a Visma qui rachète My Company Files. Il y a Cégide qui rachète EBP. On voit toutes les actions qui se passent en ce moment. C'est cool. Il y a des choses qui, pour moi, sont intéressantes pour l'écosystème comptable et financier. Ravi de t'accueillir, Laura, pour cet épisode de podcast Légui des chiffres.
- Speaker #0
Salut Nicolas. Ravi d'être de retour sur le podcast. Je suis très contente. Merci pour l'invitation.
- Speaker #1
Du coup, commençons direct, ma chère Laura. Pour ceux qui ne connaissent pas quand même Regat, est-ce que tu pourrais expliquer c'est quoi la genèse de ce produit et qu'est-ce qui s'est passé sur ces derniers mois qui fait qu'aujourd'hui Regat était parti sur une direction et finalement qui a rejoint une boîte comme Conto, qui est, si je le simplifie au plus brut, c'est un compte pro en ligne qui a bien cartonné depuis 2016. Raconte-moi un peu la genèse de Regat et aussi qu'est-ce qui a fait que ça a été rapproché aujourd'hui.
- Speaker #0
Alors, pour ceux qui ne connaissent pas Regat, ce n'est pas bien, il faut aller voir. Non, c'est un outil en ligne qui s'adresse aux directions financières et aux experts comptables, donc aux directions financières de PME. Et l'objectif, en fait, c'est… Nous, on utilise le terme de cockpit financier. En fait, c'est assez parlant, c'est… un outil qui traite, on va dire, 80% des tâches qu'une direction financière doit traiter, sans avoir à mettre en place 5, 6, 7 outils différents pour gérer chacune des thématiques, les notes de frais, les relances clients, les machins, etc. Et du coup, d'avoir une vue d'ensemble sur toutes les tâches à effectuer, avec un niveau d'automatisation qui permet notamment de faire toutes les écritures comptables liées aux factures, aux notes de frais, mais également toute la réconciliation bancaire. On a développé des programmes d'IA pour aider à faire toute la génération des journaux de banque. Et donc, on intègre cette plateforme au-dessus de votre logiciel de comptabilité, ce qui permet de déverser toutes les écritures sans avoir à changer son outil de production comptable. Et dans ce cadre-là, comme une grosse partie de nos clients ont également un expert comptable, on permet… du coup, de collaborer avec son expert comptable. Donc voilà, nous, on distribue à la fois auprès des entreprises et à la fois auprès des experts comptables pour qu'ils puissent gagner du temps dans leur traitement et fournir à leurs clients cet outil financier pour qu'ils les aident dans leur quotidien. Voilà un petit peu ce qu'on fait.
- Speaker #1
Très cool. D'ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas l'outil, en tout cas, moi, j'avais fait une démo il y a quoi ? Peut-être un an, je pense. Et franchement, j'avais trouvé ça hyper cool. Alors, je ne sais pas si aujourd'hui, le produit, il a certainement dû changer. Mais en tout cas, pour moi, à l'époque, c'était vraiment déjà hyper prometteur.
- Speaker #0
Oui, on a été assez vite. Donc, effectivement, entre le moment où tu l'as testé aujourd'hui, je pense qu'il y a pas mal de choses qui ont changé, notamment quand tu l'avais testé. Je pense qu'on n'avait pas développé tous les programmes d'IA. Parce que là, on en a développé trois, sans Dieu de l'outil. pour avoir un petit effet waouh quand tu branches tes comptes en banque et que ça te sort toutes tes écritures de journal de banque automatiquement. Donc ça, c'est assez sympa. Puis après, on a amélioré plein de choses. Donc oui, effectivement, ça a bien évolué. Et du coup, pour répondre à ta question pourquoi on s'est rapprochés de Conto ? Alors déjà, c'est marrant parce qu'en fait, tu as décrit Conto… comme étant un compte pro. Et c'est vrai qu'en fait, ils ne se définissent plus du tout comme ça. C'est l'offre d'appel. C'est un compte pro, effectivement, et ils sont très bons là-dedans. Mais maintenant, ils se voient plutôt comme l'outil financier unique. Et donc, en fait, une fois que tu as dit ça, tu as tout dit, parce que nous, on se définit comme un cockpit. Eux, ils se définissent comme un outil financier unique qui permet de gérer la partie financière quotidienne de leurs clients et de faire des paiements. Et donc, en fait, c'est assez simple pourquoi on s'est rapprochés. C'est juste qu'on partageait une vision commune. où en fait, il n'y avait pas de monde. Ça avait un sens d'avoir d'un côté ton outil financier et de l'autre ton compte bancaire. Et du coup, regrouper les deux, nous, c'est ce qu'on prône depuis Day One. On a commencé en février 2020 et c'est déjà ce qu'on pitchait aux investisseurs à cette époque-là. Et du coup, au début, on a commencé à discuter avec Conto. Ça fait un moment qu'on se connaît, qu'on se croise, etc. Moi, c'est marrant parce qu'Alexandre Pro, quand il a monté Conto, en fait, je l'ai rencontré alors que j'étais directrice financière dans une autre startup et il cherchait des bêta-testeurs pour sa solution.
- Speaker #1
Incroyable.
- Speaker #0
Donc, en fait, ça fait un moment qu'il suit Conto quand même. Et donc, voilà, après, on se recroise à certains événements, etc. Et à un moment, au congrès des experts comptables, On se parle, on se dit ah mais ça a du sens de faire un partenariat Donc on échange, on échange et puis de fil en aiguille, finalement cette option de partenariat s'est transformée en acquisition et on s'est dit nous, on a la volonté d'être international Donc on avait déjà ouvert un bureau en Espagne. et il se trouve que Conto est présent également en Espagne, en France bien sûr, mais également en Allemagne et en Italie, et ils cherchaient un outil qui pouvait potentiellement suivre leur empreinte géographique, et par ailleurs, ils ont aussi la force de frappe qui nous permet d'accélérer, donc ça nous a semblé être la meilleure des solutions de se rapprocher avec Conto, vu qu'on partage cette vision commune et qu'on va pouvoir aller beaucoup plus vite que ce qu'on faisait jusqu'ici, même si on a déjà été. C'est très vite, mais voilà.
- Speaker #1
Du coup, toi, tu es associée avec Alexis, Alexis Renard. C'est quoi les discussions avec lui dans ce genre de situation ? Parce que j'imagine aussi que quand tu crées une boîte comme Regat, ou quelle que soit la boîte, tu te dis que tu as une vision, tu vas unborder et embarquer une équipe sur un projet à aller chercher. À ce moment-là, est-ce qu'il faut changer de discours vis-à-vis de la team ? Comment ça se passe aussi au niveau des associés ? Est-ce que c'est limpide ? C'est quoi les frictions ? C'est quoi un peu le truc ? Parce que je m'imagine aussi, moi, demain... quelqu'un veut, je dois intégrer un groupe, tu vois, j'ai l'impression, est-ce que je suis encore moi-même, il faut que je change un peu dans mon esprit ? C'est quoi un peu toutes ces émotions qui passent à ce moment-là, tu vois ?
- Speaker #0
C'est une très bonne question. Non, alors déjà, entre les associés, effectivement, je pense que ça va beaucoup dépendre de l'entente des associés. C'est vrai qu'avec Alexis, on se connaissait avant de monter Regat. On avait déjà travaillé 5 ans ensemble, donc là, ça va faire 9 ans qu'on travaille ensemble, on se connaît très bien. Il n'y a pas de surprise dans le sens où toutes ces discussions avec les fonds, avec la stratégie de la boîte, avec les partenariats et tout, c'est des discussions quotidiennes. En fait, il n'y a pas un truc qui nous tombe dessus, genre guess what, big news, tu n'étais pas au courant Donc en fait, c'est un peu un cheminement commun qui se fait dans la réflexion. Et comme globalement, on est assez d'accord, il n'y a pas eu de… il n'y a pas eu de mésentente sur le sujet. Après, je peux très bien comprendre qu'effectivement, dans certains cas, lorsqu'on a monté une société avec d'autres personnes et qu'on n'a pas les mêmes ambitions pour la société, qu'on n'a pas la même envie en termes de développement ou même de dilution quand on fait des levées, parce que c'est toujours un sujet aussi, ça peut amener certaines tensions au sein des associés. Nous, heureusement, on n'a pas eu cette chose-là. Et puis après, pour répondre à ta deuxième question, c'est vrai que quand tu intègres une société, tu as une première question qui va se poser et qui est fondamentale, c'est la culture de l'entreprise. Et je pense qu'en fait, ça, c'est... au-delà de tout le reste, parce qu'en fait, quand tu fais une acquisition de société, tu vas faire un certain nombre d'hypothèses, et après, quand tu achètes la société, tu as l'atterrissage entre les hypothèses que tu as faites quand tu as racheté ta société et la réalité, et donc là, tu dois essayer de jongler au mieux pour pouvoir essayer d'atteindre ce que tu avais défini comme plan en faisant ce rachat, et ça, parfois, ça peut générer des tensions ou des bonnes surprises, d'ailleurs, peu importe, mais voilà, il y a toujours un peu ce qu'on s'est imaginé dans sa tête et la réalité. et en fait je pense qu'au-delà de tout ça la culture entre les sociétés elle est fondamentale pour que ça réussisse parce que c'est vrai que moi c'est la deuxième intégration que je vis du côté racheter puisque avant comme j'étais quand j'étais directrice financière chez Regat on s'était fait racheter par Melgen qui était un c'est Majed non ? j'ai dit quoi ?
- Speaker #1
Regat
- Speaker #0
Ouais, Meljet. Excuse-moi, les noms finissent par tous se mélanger. Ouais, Meljet qui s'est fait racheter par Melgun qui était un concurrent américain et ils étaient financés par un fonds de private equity américain qui était Thomas Bravo. et donc moi j'ai déjà vécu cette histoire de rachat et d'intégration et en fait c'est assez drôle de voir la différence entre les deux parce que là Contos c'est une société française, c'est une start-up, alors c'est plus vraiment une start-up, c'est plutôt une scale-up mais voilà, et tu vois qu'on a quand même beaucoup de choses communes dans la culture d'entreprise Alors que quand on s'était fait racheter par les Américains, si tu veux, c'était un peu... C'était Lost in Translation, quoi. Il y avait des ateliers qui étaient faits auprès des Américains pour leur expliquer comment les Français étaient. Non, ils ne font pas la tronche. En fait, c'est juste que les Français, ils ne sont pas en train de s'extasier à chaque phrase que tu vas dire en disant amazing Et il y avait des ateliers côté France pour expliquer que les Américains, ils étaient comme ci, comme ça. Et donc, en fait, c'était un truc genre... pour réussir à s'entendre et à parler la même langue, entre guillemets. Il y avait vraiment eu beaucoup d'efforts. Et voilà, je pense que ça n'avait vraiment pas facilité les échanges. Alors, l'intégration a été un succès. Ils étaient très contents de leur achat. En plus, il y a eu le Covid juste après. La boîte a explosé en termes de chiffre d'affaires. Enfin, aucun problème. Mais malgré tout, tu avais ce truc d'entente qui n'était pas évident. Là, c'était un rachat plutôt… En fait, tu as deux rationnels pour les rachats. Tu as un rationnel, je rachète pour un chiffre d'affaires. et un pays. Donc eux, là, quand Melgen nous a rachetés, ils cherchaient un acteur européen pour s'implanter sur la partie européenne, mais dans leur business, donc de l'emailing, c'était exactement la même chose. Et là, le rationnel de Conto, il est complètement différent. C'est plus un rachat produit, dans le sens en fait, ils ont envie d'attaquer des clients un petit peu plus gros et donc avoir des outils financiers un peu plus musclés pour accompagner ces utilisateurs. Et par ailleurs, ils ont envie fortement de travailler avec les experts comptables. Et ça, c'est… caractéristique de Regat, c'est qu'on s'adresse à la fois aux entreprises et aux experts comptables et donc ils ont vraiment envie d'apprendre à travailler. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'utilisateurs experts comptables sur la plateforme, ce ne sont pas forcément des clients, ils n'ont pas développé des fonctionnalités pour les experts comptables, ils leur donnent les documents que leurs clients mettent sur la plateforme, mais demain, ils ont envie de leur fournir des services, de les aider à automatiser la comptabilité, etc. Et c'est ça aussi qu'ils achètent en rachetant Regat.
- Speaker #1
Du coup, juste avant l'annonce du rachat de Brigade, par contre, j'avais fait un épisode avec Séverin,
- Speaker #0
Henri.
- Speaker #1
Et donc, lui, il parlait justement du rachat qu'ils avaient fait sur la précédente boîte. Et forcément, quand tu rachètes une boîte, tu commets des erreurs aussi. Et du coup, je serais assez curieux de voir que toi, tu as vécu deux rachats. Et donc, il y avait le premier et ce deuxième. Eux, ils ont également fait, du coup, deux rachats. Ça a été quoi les actions qui ont été mises en place, justement, pour que, d'un point de vue culturel, Et d'un point de vue intégration, les choses puissent se passer au mieux, justement en prenant en compte ces erreurs faites par le passé.
- Speaker #0
En fait, c'est un peu difficile de te répondre parce que moi, je suis côté racheté, je ne suis pas côté racheteur. Donc, je ne sais pas ce qu'ils ont fait différemment par rapport à Penta. Mais je sais qu'effectivement, il y a des choses qui n'avaient pas été un succès et qu'ils ont essayé de contourner cette fois-ci. Je dirais que déjà, comme tu vois ce que je te disais juste avant sur les rationnels de rachat, le fait de racheter du chiffre d'affaires dans une zone géographique versus du produit. On est typiquement dans ce cas-là parce que quand ils ont racheté Pinta, ils voulaient avoir une empreinte géographique allemande plus forte. Donc, ils ont racheté du chiffre d'affaires et des clients là-bas. Et après, ils ont migré les clients sur leur plateforme et puis ils ont shut down la plateforme là-bas. Et donc, en fait, ça, ça a été quand même un succès. Ils l'ont fait en un temps record. Enfin, franchement, quand ils m'ont dit, ça y est, on a sunset la plateforme, ça faisait genre un an que je les avais rachetées, j'étais là, waouh ! C'est quand même impressionnant. une capacité de délivrer qui est quand même incroyable. Et après, il y a nous, nous c'est du produit, et en fait, du coup, l'intégration d'un point de vue technique, elle est vraiment différente. Il y a des questions de, est-ce que je reconstruis, est-ce que je réutilise, comment je reconstruis, est-ce qu'il y a des choses sur lesquelles nous on n'est pas satisfaits et qu'on veut reconstruire différemment. Donc en fait, la problématique, elle est vraiment très différente, et du coup, j'imagine qu'il y a pas mal de cas d'usage qui se... qu'ils ont vécu avec Pinta et qui ne sont pas applicables pour nous. Je pense qu'il y a des choses qu'ils ont forcément mieux fait et il y a des choses qu'ils découvrent.
- Speaker #1
J'interromps deux secondes cet épisode pour vous demander une big faveur. Ce format vous est utile et vous apporte de la valeur. Mettez un gros 5 étoiles sur les différentes plateformes et un commentaire. Ça ne coûte pas grand-chose pour vous, mais pour moi, ça représente énormément parce que ça me donne de l'énergie, mais aussi ça booste la visibilité du format. Et plus le format est visible, et plus ça nous permet d'aller chercher des invités aussi inspirants les uns que les autres. donc merci pour tout donnez-nous de la force et moi je vous laisse place à la suite de l'épisode Tu vois, quand on voit tous ces rachats qui se passent dans l'écosystème, moi, je vois ça d'un œil extrêmement positif, parce que je trouvais qu'à l'époque, l'industrie de la comptagestion, c'était un peu le père pauvre des jobs, tu vois. On les vulgarise, on les met un peu de côté, même s'ils ont beaucoup de valeur. Je trouve que la tech vient apporter ses lettres de noblesse à tous ces professionnels du chiffre qui sont très importants, à l'échelle française, mais aussi européenne, peu importe. Il y a Indie qui vient tout casser la baraque. Il y a les rachats que j'ai pu citer juste avant. Il y a Penny Lane aussi qui se bat, qui lève 140 M. Il y a Time qui essaye de se battre avec le bootstrap et qui essaye d'apporter de la valeur dans l'écosystème. J'ai l'impression qu'on veut créer des big companies, des all-in-one. Comment tu imagines le marché dans les prochaines années ?
- Speaker #0
Ce qu'on constate, c'est qu'il y a... Plein de sociétés qui ont émergé ces dernières années. C'est marrant parce que quand on a commencé à regarder le marché, la compétition, quand on réfléchissait à monter Regattes avec Alexis. on a regardé un peu ce qui se faisait et puis on s'est dit ça va, il n'y a pas trop de compétition bon, oui, il y a un petit Penny Lane dans le coin mais bon, c'est un expert comptable en ligne ils font de la compta c'est pas ce qu'on veut faire, nous on veut faire de l'outil, on n'a pas envie de faire du service il y a un Libéo aussi mais bon ils n'ont pas beaucoup levé à ce moment-là et puis le reste c'est bon je ne vois rien et tout et en fait c'est marrant parce qu'au moment où on a décidé de se lancer j'ai l'impression qu'il y a genre une petite société en parallèle je te jure qui a décidé de se lancer alors il y avait déjà Time qui existait mais Time en fait ils ont une communication qui est très différente parce que du coup ils ne sont pas financés par des fonds d'investissement et donc du coup ils sont moins agressifs en termes de marketing et de communication et pourtant ils sont très bons et donc on les avait pas dans le radar ceux-là mais donc du coup nous quand on s'est lancé puis voilà on est arrivé sur le marché et là j'ai l'impression qu'il y avait 10 sociétés qui arrivaient sur le marché avec nous et du coup d'un seul coup c'était surpeuplé et puis bah est arrivé ce qui devait arriver c'est-à-dire que en fait à un moment t'as de la consolidation qui se fait, déjà il y a des gens qui vont arrêter parce que trop de personnes ils arrivent pas à percer, pas le bon produit pas la bonne approche etc puis après t'as du build-up Et là, je pense que c'est un peu ce qui est en train de se passer. Tu vois des compagnies comme Visma qui sont en train de racheter Income, qui rachètent My Company File. Et là, tu as Conto qui nous rachète. Du coup, je pense qu'il y a un moment, en fait, il y a des, désolé, je parle en franglais, des big players qui sont en train de se créer et qui, du coup, commencent un peu à peser sur le marché. Puis après, tu as... Parfois, tu as l'attitude des éditeurs traditionnels qui est un peu marrante, qui te regardaient de haut il y a 4 ans et qui aujourd'hui te regardent genre, qu'est-ce qu'on est en train de se passer ? Ah bah ouais, en fait, on va faire des partenariats. Après, il y en a qui sont vraiment en plaisantant parce que nous, on a des très bons... très bonne relation avec certains d'entre eux mais il y en a d'autres qui étaient un petit peu plus condescendants, un peu plus fermés et tout. Et aujourd'hui, tu vois que les positions évoluent. Et je pense que nous, dans cet écosystème, alors maintenant, du coup, on s'appelle Regattes by Conto. On a fait l'annonce la semaine dernière. Donc, on est en train d'évoluer sur la marque, même sur l'identité de la plateforme pour commencer à… à se rapprocher de Conto. Et la volonté, en fait, c'est vraiment de continuer à servir les PME comme Conto le fait déjà, en fait, à simplifier le quotidien des entrepreneurs pour leur éviter... des tâches répétitives et chronophages. Et par ailleurs, c'est aussi d'aider les experts comptables. Et ça, c'est un peu nouveau pour eux, mais c'est aussi notre credo. C'est de dire que les experts comptables, aujourd'hui, sont clés dans cet écosystème. C'est très compliqué d'avoir une société sans experts comptables aujourd'hui. Il y a plein d'évolutions réglementaires. Ils sont aussi les gardiens de cette conformité aux évolutions réglementaires. Et donc, nous, on veut les accompagner. et accompagner leurs clients dans les prochaines années pour pouvoir traiter les dossiers de leurs clients facilement, collaborer avec leurs clients, et par ailleurs, leur permettre de dégager du temps pour accompagner leurs clients sur de nouvelles thématiques. En fait, le métier des experts comptables aujourd'hui, il est en train d'évoluer à une vitesse grand V. Et donc, nous, on veut les accompagner dans cette optique-là.
- Speaker #1
Tu vois, on est au moment où on enregistre cet épisode le 28 mai. 2024. La période fiscale vient de terminer. Au mois de juin, il va se passer plein de trucs, plein d'événements où beaucoup d'acteurs vont parler d'IA. On a des annonces à faire, des trucs de malades, etc. Bon, du coup, pour remettre un peu les choses un peu au clair... Le mois dernier ou il y a deux mois, je pense, Penny Lane sortait l'IA générative en bêta test avec l'intelligence artificielle. J'aimerais savoir, je sais que Cégide va sortir quelque chose, Time aussi. J'aimerais savoir, vous, c'est quoi pour vous la définition de l'IA ou qu'est-ce que vous avez comme intelligence artificielle à l'intérieur du produit ? Tu as déjà commencé à expliquer tout à l'heure. Mais c'est quoi aussi votre vision technologique sur cette brique que vous mettrez ou développer dans votre produit ? si on peut donner un peu de visibilité pour les gens qui nous écoutent.
- Speaker #0
Oui. C'est vrai qu'on parle beaucoup d'IA. Il faut faire la part des choses entre les discours marketing et les réels moutes faits. Et puis, accessoirement, c'est quand même... Enfin, l'IA, ce n'est pas une baguette magique, en fait. Donc, nous, ça fait... On a commencé les premiers projets d'IA il y a... Il y a quoi ? Il y a 18 mois, je pense.
- Speaker #1
OK.
- Speaker #0
12-18 mois. On a défini dans... dans l'environnement de Regat, les endroits où ça pourrait nous apporter de la valeur. On a travaillé avec un expert qui a développé le programme et en gros, l'idée, c'était de revoir tous les éléments et de leur apporter du savoir-faire métier. Donc quand eux, ils voyaient, par exemple, je vais donner des exemples concrets, ce sera plus facile. On a développé trois programmes d'IA. Le premier, il est relatif à l'OCR. Donc jusqu'ici, en fait, on utilisait un OCR qui était disponible sur le marché, qui est utilisé par plein de... de personnes sur la FinTech qui fait très bien le travail, mais en fait, on avait envie de le faire encore mieux. Et donc, du coup, on s'est dit, le problème, c'est qu'en fait, ces outils que tu utilises, qui sont externes, ils te vendent de l'IA, mais ils n'apprennent pas de tes données à toi. Donc, en fait, on a développé notre propre programme qui est apprenant et qu'on peut faire évoluer, ce qui fait que quand il y a des éléments où ce n'est pas bien lu, etc., on peut entraîner notre machine pour mieux les lire. Et c'est ça qu'en fait, on n'avait pas jusqu'ici. Et donc, on a travaillé sur cette partie-là, sur l'océarisation, pour vraiment améliorer les taux de reconnaissance. On a travaillé également sur les banques Ledger, donc en fait sur la base d'un FEC. Aujourd'hui, n'importe quelle entreprise qui utilise Regat va pouvoir fournir son FEC. On va l'injecter dans la bécane, entre guillemets, et derrière, on va l'analyser. Et l'IA va apprendre comment l'utilisateur, sur la dernière année, a affecté ses écritures de banque et va reproduire. en deux secondes, les affectations sans avoir besoin de créer de règles. Et si jamais il y a des modifications qui sont faites, pareil, l'IA va apprendre des modifications qui sont faites pour ne pas reproposer la même chose, mais plutôt les nouveaux. Et ça, on est assez fiers parce que du coup, on l'a lancé il n'y a pas si longtemps que ça et on a des super retours. Des gens qui nous disent Waouh, mais c'est bluffant, incroyable ce que vous avez fait ! Donc là, on est super, super contents. On a hâte de pouvoir faire montrer ça au prochain congrès des experts comptables parce que c'est vraiment... c'est vraiment super en taux de matching, etc. Et après, on a développé un troisième programme d'IA qui facilite le rapprochement du document, donc de la facture, avec la transaction bancaire. C'est-à-dire qu'en fait, jusqu'ici, c'était des algorithmes de rapprochement avec plus ou moins de succès. C'est pas forcément toujours évident de faire ces matchings parce que ça va dépendre de l'information qui figure sur le virement. des clients ils mettent jamais la bonne information t'as beau leur dire mettez moi le numéro de la facture ça fonctionne pas etc et malgré tout il y a plein de petites choses qui vont nous permettre de faciliter ce rapprochement la structure du document qui est toujours faite de la même façon, qui est rattachée à ce fournisseur-là. Du coup, on va pouvoir le faire plus facilement. Donc, en fait, on a mis tout en place une structure d'intelligence pour pouvoir améliorer ce taux de matching au document, ce qui va nous permettre, d'une part, d'améliorer, du coup, nous, toute l'IA sur la partie écriture bancaire, elle nous permet de produire facilement les journaux de banque. mais pas forcément de rapprocher au document. Donc là, ça va permettre de rapprocher le document. Et après, ça va nous permettre aussi, cette identification du document appartenant à ce fournisseur-là, il est clé sur la partie automatisation. Aujourd'hui, ça fonctionne très bien sur pas mal de fournisseurs, notamment des fournisseurs français, où tu vas avoir des IDs, tous ces fournisseurs européens, où tu as de la TVA et tout, parce que nous, ça fait partie des éléments qui nous permettent de rattacher au bon fournisseur. Mais dès que tu pars aux Etats-Unis, par exemple, c'est plus compliqué parce que là, il n'y a pas forcément d'ID sur la facture, les mentions obligatoires, ce n'est pas les mêmes, etc. Et donc, tout ça, ça va nous permettre de traiter justement toutes ces parties qui nous échappaient. pour pouvoir mieux les rapprocher. Et donc, c'est des gros programmes, beaucoup de travail. Et après, tu as toute la partie de développement où tu donnes toutes les indications sur les tests, sur les usages métiers. Et après, tu as tout le déploiement. Et nous, pareil, pour faire tout ça, en fait, tu dois avoir des données très, très importantes pour pouvoir fournir des choses intelligentes. Tu dois anonymiser toutes ces données. C'est tout un projet. C'est vraiment... énormément de travail. Mais là, on arrive un peu au bout justement des trois projets. On en a deux qui sont livrés. Un qui est livré et actif, un qui est en implémentation à l'heure actuelle sur une partie, enfin depuis deux semaines, je crois, et là qui va être déployée à tout le monde, c'est la partie OCR. Et le troisième, sur la rapprochement des documents qui va arriver bientôt.
- Speaker #1
Donc voilà. Si ma mémoire est bonne, à l'époque, ton rôle, je t'ai regardé, c'était plutôt la partie product. T'es plutôt sur le produit. Toi, t'as alors... Pour resituer aussi un peu, toi, tu as bossé chez KPMG, tu as bossé en audit, tu as été CFO pendant quelques années, donc chez Mailjet, ce que tu parlais. Tu as aussi un peu fait le produit, un peu pour toi aussi, j'imagine.
- Speaker #0
Oui, carrément.
- Speaker #1
C'est quoi ton rôle aujourd'hui ? Est-ce que tu as une vision très marquée de ce que tu dois faire ? Est-ce qu'on est en phase un peu itérative ? J'imagine que ce n'est pas très évident, tu vois.
- Speaker #0
C'est sûr que les choses ont évolué. En fait... C'est rigade, j'avais un rôle, avec Alexis en fait on était un peu des co-CEO, on n'avait pas fait vraiment de différence entre nous deux en termes de gestion de la boîte, c'est juste qu'après on avait chacun nos prérogatives, les choses où on se sentait plus ou moins confortable à gérer et Alexis était plutôt go-to-market tech et moi j'étais plutôt product ops, donc on s'est un peu réparti nos sujets comme ça même si on intervenait un peu sur tous les sujets. Là forcément je perds un peu en transversalité. puisque du coup, quand on les a rejoints, c'était quand même 1400 personnes. Donc nous, c'est un peu plus d'une centaine de personnes, mais voilà, c'est un peu... Voilà, donc du coup, moi, j'ai plus ce rôle, j'ai moins ce rôle transversal en termes de métier ops, admin, product et compagnie. Je suis vraiment produit, donc maintenant, je suis directrice produit et je suis en charge de la coordination entre... Le produit de Regat et le produit de Conto sur la partie Financial Tools. Donc l'idée c'est de faire quelque chose qui a du sens côté Conto, de pouvoir un peu rapprocher en termes de fonctionnalités ce que nous on a compris ces quatre dernières années sur les besoins de nos utilisateurs pour pouvoir avoir des fonctionnalités plus musclées côté Conto. Après c'est vrai qu'aujourd'hui, comme le rapprochement il est très récent, j'ai encore un peu cette fonction de communication externe de la société, etc. Mais voilà, maintenant, on va dire que mes efforts sont vraiment concentrés sur la partie product.
- Speaker #1
OK. Et au niveau de l'équipe, du coup, Regat, comment ça se passe, la communication envers eux ? Qu'est-ce que vous leur racontez et comment ils ont vécu justement cette intégration ?
- Speaker #0
L'intégration, alors, en fait, elle s'est très bien passée. C'est une question qu'on me pose souvent. Je pense qu'il y avait plusieurs cas de figure. Enfin, je veux dire qu'on se fait racheter par quelqu'un. Voilà, tu peux avoir des sociétés un peu plus traditionnelles, tu peux avoir là, on a des scale-up, etc. Je pense que les gens étaient quand même assez contents du rachat. Bon, tu vas toujours avoir deux, trois personnes qui sont en train de râler dans un coin, mais globalement, Conto, c'est quand même une très jolie société qui a eu beaucoup de succès. C'est une scale-up. Il y a quand même aussi pas mal de sociétés qui ont du mal à passer ce stade de scale-up. Et moi, je trouve qu'ils font un travail admirable. Et justement, ils sont en train de passer ce stade-là. Oui, c'est vrai. Et du coup... Je pense que la perception des équipes de régate était très positive. Ils étaient contents d'aller voir comment on travaillait dans une société comme Conto. On se fait toujours une idée comme quoi l'herbe est plus verte ailleurs. Du coup, quand tu arrives, tu te dis, ça c'est cool, ça c'est moins cool. C'est une plus grosse société avec parfois les petits problèmes des plus grosses sociétés. C'est-à-dire que tu vas moins vite, même s'ils ont un ADN où ils sont allés hyper vite au début, mais bon, quand tu grossis forcément. Donc voilà, les gens étaient super contents de rejoindre Conto. Ça s'est bien passé parce qu'en plus, on n'était pas du tout dans un... dans un setup de recherche de profitabilité et de rentabilité, dans le sens où, par exemple, quand on a fait le précédent rachat que j'ai vécu, quand tu es racheté par un fonds de private equity, Les gars, en fait, déjà, ils recherchent des sociétés qui sont rentables ou pas loin de l'être. Et si tu ne l'es pas, tu as une espèce de coupe massive qui se fait pour justement le devenir. Donc, en fait, nous, tu vois, il y avait quand même un plan de réduction de coûts qui était assez agressif sur la première année. Donc, voilà, je te fais la traduction. Plan agressif légal, voilà, licenciement. Donc, pas trop en France, mais il y en a eu notamment dans d'autres pays. et donc forcément si tu veux déjà la perception des gens elle est différente là c'est pas du tout le cas on est vraiment ce qui est racheté en fait c'est vraiment un savoir-faire produit et donc du coup la connaissance des gens, la compétence des gens est valorisée et on est même plutôt en train de recruter donc on n'est pas du tout dans la même dynamique et c'est super positif et après le dernier point c'est que nous, on avait, comme je le disais, deux cibles, les entreprises et les experts comptables. Et il y a une petite évolution sur Regat même qui est que nous, on va se concentrer sur la partie experts comptables parce que c'est pour ça que Conto a besoin de nous. Mais par ailleurs, toute la partie entreprises, on ne les laisse pas tomber parce que c'est l'ADN de Conto de s'occuper des entreprises. Donc en fait... on continue à servir les deux personas et les gens qui, chez Regat, ont envie de passer chez Conto, ils vont pouvoir le faire. Et ceux qui, chez Conto, ont envie de travailler avec nous, vont pouvoir le faire également. Donc, c'est quand même un environnement super positif.
- Speaker #1
Je trouve qu'en termes de corporate stratégie, je trouve ça hyper vertueux de créer cette extension qui apporte de la valeur jusqu'au bout. Et c'est vrai que, je fais une petite anecdote dans Conto. Alors, j'imagine, rejoindre une boîte comme Conto, je suppose que forcément, ça va t'élever parce qu'ils ont quand même un niveau d'exigence qui est important. Et donc, ils l'écrivent dans les valeurs. Mais c'est marrant parce que j'ai fait un épisode avec quelqu'un chez eux et donc il y avait quelqu'un qui réécoutait l'épisode. Attention, la minute d'aujourd'hui. 25 à la minute 25,79. Ça, il faut couper parce que ce n'est pas fluide et tout.
- Speaker #0
OK, il n'y a pas de problème.
- Speaker #1
J'ai vu l'excellence dans ça. Donc, j'imagine que pour les gens aussi, ça devrait normalement les stimuler vers le haut.
- Speaker #0
En fait, c'est différent. Quand tu montes une société, alors c'est vrai qu'on est plus petit, mais le niveau d'exigence est très élevé parce qu'en fait, tu ne peux pas te rater dans le sens où chaque action de chaque personne a vraiment un impact. Dans une société de 1000 personnes, si tu as quelqu'un qui se foire, bon bah histoire c'est pas la fin du monde on va s'en sortir tu vois donc ouais je sais pas je dirais pas que c'est plus exigeant je pense que c'est différent au contraire je pense que les fondateurs sont très exigeants et en fait il y a cette communication de l'exigence qui passe dans la répétition des valeurs le fait que ça doit être comme ci c'est comme ça le compte au ouais et tout ils en ont besoin parce qu'ils ont besoin de diffuser ça dans toute la société nous l'exigence elle était différente parce que t'es pas à la même échelle Donc elle est moins processée, elle est plus agile. ceci dit elle est pas moindre parce que franchement les équipes elles ont fait un travail de dingue, nous une personne elle fait le travail de disque je veux dire les gens ils sont ultra efficaces, ils délivrent énormément donc c'est juste une différence de taille, de maturité un peu de mindset parce que c'est vrai qu'avec si et moi on est pas du tout dans le dans le process, enfin tu sais Conto c'est une boîte où ils ont beaucoup eu emprunté aux méthodologies Lean. Je ne sais pas si tu en as entendu parler. Et donc, du coup, c'est marrant, ça emprunte tout le vocabulaire dans la société. Quand les gens parlent, ils utilisent des terminologies empruntées aux Lean et tout. Donc, toi, tu arrives, tu écoutes ça, tu te dis Ah ouais, c'est intéressant ! Tu te dis Bon, ok, je vais apprendre, je vais m'y mettre. Mais finalement, nous, on est emprunté au pragmatisme, c'est-à-dire que indirectement, tu fais du Lean parce que, ok, tu ne l'as pas fait by the book, tu n'as pas lu tel livre sur le Lean et compagnie, mais en fait, tu es dans un processus d'amélioration continue et par ailleurs t'es pragmatique dans ta prise de décision donc oui on n'a pas plein de process etc mais n'empêche que quelque part ça se rejoint beaucoup, c'est juste qu'on a une taille et une maturité différente.
- Speaker #1
Laura on arrive à la fin de cet épisode j'aimerais savoir comment toi tu vois ton avenir même personnel, c'est un changement pour une entreprise mais aussi c'est un changement pour un individu lui-même, comment toi tu te projettes sur l'avenir ?
- Speaker #0
Écoute, là, ce que je fais aujourd'hui, c'est très intéressant. Donc, dans les médias, je continue à construire ce produit, justement, pour les entreprises et les experts comptables. C'est un peu le savoir-faire que j'ai accumulé sur les quatre dernières années. Donc, ça, c'est top. Et puis, après, qui sait de quoi l'avenir sera fait. J'ai toujours eu une évolution dans ma carrière où, en fait, c'était fait d'opportunités, sans forcément de préméditation sur là où je voulais aller. on va voir ce qui frappe à ma porte dans quelques années. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai qu'on avait évoqué ça dans le premier épisode, tu vois. C'est arrivé comme ça et puis il se passe des choses.
- Speaker #0
Exactement. Donc, j'attends de voir ce qui va se passer. Mais dans l'immédiat, je suis bien concentrée sur Koto et j'ai envie de faire en sorte que le projet fonctionne. Je trouve que c'est un très beau projet qui a beaucoup de sens d'un point de vue marché, venir à... travailler main dans la main avec les experts comptables pour les aider à automatiser les choses, servir les entreprises pour leur faciliter le quotidien. Moi, je trouve que, c'est pour ça que j'ai signé il y a quatre ans. Je suis contente de continuer dans cette direction.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Laura, en tout cas, d'avoir participé à cet épisode et puis à cette petite update sur cette actualité. C'est un plaisir pour moi.
- Speaker #0
Merci, Nicolas.
- Speaker #1
Si les gens veulent te retrouver, je mets ton lien directement dans... la description de cet épisode et puis aussi les liens de Conto et Regat. Merci pour tout, Laura.
- Speaker #0
Super, merci beaucoup.
- Speaker #1
Salut, merci beaucoup d'avoir participé à cet épisode. J'espère qu'il vous a fait kiffer autant que moi j'ai pris de plaisir à le réaliser. Je vous souhaite une très belle semaine, soirée, matinée, peu importe l'heure à laquelle vous écoutez ça. Balancez de la force aussi sur les différentes plateformes, ça fait toujours plaisir. Faites-moi des petits coucous en MP et aussi à nos invités. Sur ce, je vous dis à très vite pour un prochain épisode. Ciao ! Merci d'avoir suivi cet épisode jusqu'à maintenant. Si vous êtes arrivé ici, n'hésitez pas à mettre un gros 5 étoiles pour soutenir le taf. Et si vous souhaitez aller encore plus loin avec les guides des chiffres, deux manières de le faire, la plateforme en ligne lesguidesdeschiffres.com où vous pouvez préparer le DCG et le DSCG à distance. Ou si vous êtes étudiant en DCG ou aspirant à le devenir, vous avez un guide qui a été écrit aux éditions du Nauve qui vous montre la marche la plus rapide. pour valider votre diplôme et avoir un mindset, un état d'esprit d'apprentissage extrêmement vertueux. Et si vous êtes en cabinet, n'hésitez pas à l'offrir à vos collaborateurs juniors pour les aider à valider leur diplôme et les encourager dans cette démarche. Sur ce, merci à vous et à la semaine prochaine.