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Les Héros de la vente : le podcast numéro 1 pour apprendre à vendre

180 - Comment s'inspirer des services du luxe dans la vente avec Maxime Blot de Hospitality Insiders

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46min |17/04/2025
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Les Héros de la vente : le podcast numéro 1 pour apprendre à vendre

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment l'excellence de service dans l'hôtellerie peut révolutionner vos compétences en vente ? Dans cet épisode des Héros de la vente, Alexandre Waquier reçoit Maxime Blot, meilleur ouvrier de France et entrepreneur dans le secteur hôtelier, qui partage des insights précieux sur la manière de transformer chaque interaction client en une opportunité de vente. Maxime nous plonge dans son parcours inspirant, où il souligne l'importance cruciale de l'accueil, de l'écoute active et de l'empathie dans le domaine de la vente.



La pandémie de Covid-19 a mis à l'épreuve de nombreux secteurs, mais pour Maxime, elle a été un catalyseur pour se lancer dans l'entrepreneuriat avec Hospitality Insiders. Il nous raconte comment cette expérience l'a amené à redéfinir son approche de la vente, en intégrant des principes d'excellence de service qui sont essentiels non seulement dans l'hôtellerie mais aussi dans tous les domaines de la vente. En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment les défis peuvent se transformer en opportunités, notamment en apprenant à gérer les réclamations des clients et à les convertir en fidélité.



Maxime aborde également le concept d'upselling, expliquant comment offrir des expériences de valeur ajoutée peut non seulement satisfaire les clients, mais également booster vos ventes. Vous apprendrez des stratégies concrètes pour améliorer vos compétences en vente, tout en mettant l'accent sur l'importance de la première impression et de l'image professionnelle, même lors de réunions en visio. En effet, chaque détail compte lorsque vous souhaitez séduire vos clients et les inciter à revenir.



Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleures pratiques du secteur hôtelier et d'appliquer ces leçons à votre propre parcours de vente. Que vous soyez un entrepreneur en herbe ou un vendeur expérimenté, cet épisode des Héros de la vente vous fournira des outils et des conseils pratiques pour exceller dans votre domaine. Écoutez dès maintenant pour découvrir comment l'excellence de service peut devenir votre meilleur atout pour réussir dans la vente !



Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par l'expérience et la passion de Maxime Blot, car dans le monde de la vente, chaque interaction est une chance de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde veut devenir un héros de la vente, mais personne ne veut s'entraîner comme un champion. Si tu écoutes ce podcast, tu fais déjà partie des 10% des meilleurs vendeurs. Mais j'ai encore quelques secrets qui pourraient te permettre d'aller au-delà de tes espérances. Tu veux les connaître ? J'ai un bon deal pour toi. Va sur le site leheraudelavente.com, télécharge le playbook de vente, c'est le recueil de tous mes meilleurs conseils que j'obtiens dans le podcast. Fonce les découvrir et tu auras les fondamentaux pour progresser à vitesse grand V et rejoindre le cercle. très fermé des héros de la vente. J'ai rajouté un conseil à la fin du playbook en bonus, qui est pour moi le secret ultime que tous les vendeurs voudraient connaître. Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode des héros de la vente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Maxime Blau. Maxime, salut.

  • Speaker #1

    Salut Alexandre.

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, très heureux d'être là à Toulouse avec toi.

  • Speaker #0

    Ouais, bah écoute, merci de venir dans notre tout nouveau studio de podcast qu'on a créé il y a quelques jours, on a fait l'inauguration il y a quelques jours. Donc Pastel Studio pour les Toulousains ou les autres qui veulent venir enregistrer ici.

  • Speaker #1

    Le bordelais, tu m'as quand même accepté finalement.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Ce n'est pas trop loin. On a la Garonne pas loin, donc ça ne te dépayse pas. C'est clair. Donc on inaugure un peu. C'est le premier épisode d'Héros de la Vente que je fais ici. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Maxime, je suis hyper content de t'accueillir parce qu'on a des activités qui sont un peu similaires. Tu es dans le podcast aussi, tu vas nous raconter ça. Et tu as une particularité, c'est que tu es meilleur ouvrier de France. Oui. Alors tu vas expliquer aux auditeurs en quoi, et ça va te permettre de te présenter. Et dans ta présentation, tu pourras expliquer aux auditeurs pourquoi aujourd'hui c'est intéressant de t'écouter dans le podcast L'Héros de la Vente.

  • Speaker #1

    Allez, je me lance. Alors en effet, je suis podcasteur, mais ça c'est récent dans ma vie. Moi, je me présente d'abord en disant que je suis hôtelier. C'est ce que je me sens, et c'est ce que j'ai commencé à faire depuis avant l'âge de 15 ans en école hôtelière. J'ai progressé là-dedans, j'ai beaucoup travaillé dans des hôtels de luxe principalement, donc du 5 étoiles et dans du palace, on pourra revenir sur la différence entre les deux, et majoritairement dans le département de la réception, donc vraiment la personne qui vous accueille quand vous rentrez dans un hôtel, donc de réceptionniste à chef de réception, en passant par des postes de nuit pendant quelques années. Donc j'ai gravi les échelons dans des hôtels de luxe, et en fait en 2020, quand la Covid a frappé, J'aime bien dire que j'ai quitté l'hôtel dans lequel j'étais en tant qu'hôtelier, puisque l'hôtel a fermé, et je suis revenu en tant qu'entrepreneur, puisque j'ai créé mon entreprise à ce moment-là. Mon entreprise, elle s'appelle Hospitality Insiders, et en fait, j'ai plusieurs pôles d'activité. Un pôle expertise dans lequel je fais du conseil, de l'audit, de la formation, du coaching, principalement envers une cible d'hôtelier. Mes anciens collègues, aujourd'hui, sont mes clients. J'ai un pôle dans lequel j'ai le pôle média avec le podcast. qui s'appelle aussi Hospitality Insiders, qui est aujourd'hui le premier podcast hôtelier dédié à l'excellence de service. Et j'ai un troisième pôle qui est tout nouveau, qui s'appelle l'Académie Hospitality Insiders, et qui en fait est une formation en ligne avec également une communauté en ligne. Et donc ça c'est tout nouveau, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de développer pour créer du lien entre les collaborateurs, mais également les former, les développer, notamment gagner du temps à l'onboarding. Et au milieu de ce parcours, je suis devenu un des meilleurs ouvriers de France en 2023. Donc MOF, je pense que tout le monde connaît l'acronyme. Le col bleu, blanc, rouge, eh bien ça, ce sont les meilleurs ouvriers de France. En fait, ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le titre de MOF, il existe depuis une centaine d'années, en fait 100 ans précisément depuis 2024. Ça a été créé pour mettre en avant notamment l'artisanat français d'excellence. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il y a un peu plus de 200 classes métiers différentes. Souvent, on pense au MOF cuisine parce que les cuisiniers, ce sont ceux qui ont été beaucoup médiatisés ces dernières années. notamment avec des Paul Bocuse et d'autres chefs bleu, blanc, rouge très connus. Mais il y en a dans plein de classes, beaucoup moins connues, type tonnelier, couvreur, que moi-même j'ai découvert quand j'ai passé le MOF et quand j'ai reçu ma médaille. Mais la classe réceptionniste en hôtellerie à laquelle j'appartiens, elle n'existe que depuis 2015. Donc moi j'aime bien dire que c'est une bébé classe et on n'est que deux à avoir le titre. Puisqu'en fait, le concours des meilleurs ouvriers de France n'est pas un concours, mais c'est un examen. Ce qui veut dire qu'il faut avoir un niveau minimum pour avoir le titre. Et donc il y a des années... où on a eu des titrés. En 2015, une seule. Et depuis 2018, puisque c'est tous les trois ans, il n'y a eu personne. Et 2021 avait été décalé avec la Covid. Et donc, c'est arrivé à 2023. Et j'étais le seul à obtenir le titre. Donc là, on n'est que deux à batailler. Et tu vois, il y a quelques jours, la 28e édition du Meilleur Ouvrier de France vient d'ouvrir. Donc ça y est, les candidatures sont ouvertes pour tous les meufs dans toutes les classes métiers. Et j'espère qu'on en aura plein. dans la partie réceptionniste en hôtellerie parce que moi j'ai évidemment très envie que cette classe continue de grandir c'est une belle carte de visite j'espère qu'ils feront un MOF podcaster pourquoi pas, ce serait très intéressant je propose qu'on candidate ou même qu'on la crée ça pourrait être intéressant et tu parles de belle carte de visite oui très clairement puisque aujourd'hui je suis entrepreneur j'ai vu une différence, un avant et un après, d'un point de vue crédibilité plus que notoriété, sur ce titre de meilleur ouvrier de France. La notoriété, je l'ai eue avec mes publications aux réseaux sociaux, le podcast, etc. Mais le côté crédibilité, en fait, ce bleu, blanc, rouge, c'est un label qualité. Et n'importe quelle personne en France et à l'étranger valorise ça. Et quand tu dis « je suis meilleur ouvrier de France » , tout de suite, tu es positionné dans cette catégorie d'excellence.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, merci beaucoup pour cette introduction. moi j'ai beaucoup aimé nos échanges pour préparer cet épisode parce que tu viens d'un monde finalement qui est l'hôtellerie la restauration, finalement dans mon podcast j'en ai quasiment pas parlé alors que on est normalement confronté assez souvent à des gens qui vous vendent des choses dans ces domaines là et dans l'économie aujourd'hui le tourisme plus largement que l'hôtellerie et la restauration c'est le plus gros apporteur au PIB en France tu

  • Speaker #1

    vois devant l'agriculture notamment et donc en fait on oublie que quand tu vas au restaurant tous les jours tu participes à une économie qui est la première économie française et dans la plupart des pays du monde c'est le cas aussi il ya très peu de pays dans le monde qui ne vivent pas dans le tourisme même les pays en guerre d'ailleurs ont du tourisme ouais je fais un podcast sur la vente où finalement je suis beaucoup dans le domaine du b2b mais pour en plus dans le domaine de la tech beaucoup et

  • Speaker #0

    on oublie finalement que les bonnes pratiques dans la vente, tu peux aussi t'inspirer d'autres domaines. C'est aussi pour ça qu'on fait ces échanges. D'ailleurs, je suis passé dans ton podcast pour justement faire un peu cette crosse.

  • Speaker #1

    Amener des conseils en effet pure vente, parce que toi, je pense que tu as cette expertise-là, là où moi, j'ai plus l'expertise service. Donc en fait, une fois que le client est là, mais tout ce qui est avant, comment est-ce qu'on le fait venir, c'est un domaine, et moi, je te l'ai dit sur mon podcast, où j'ai longtemps pas été très à l'aise en fait. Et c'est que récemment, que j'ai accepté d'utiliser le terme vente et de dire je peux aussi être un vendeur parce que j'en ai eu besoin pour le succès de mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est vrai que c'est peut-être ça qui sépare les deux mondes, mais les gens qui vont réussir à connecter les deux mondes... monde. Donc le mien, c'est beaucoup de sujets sur la prospection à l'échappe du client. Et ton monde, c'est beaucoup de sujets sur l'accueil du client et le care du client. Et finalement, moi dans mon monde, il y a beaucoup de gens, et j'en ai fait partie, qui une fois qu'on a le client... on le met de côté, on ne s'en occupe pas, on laisse avec le produit. Et toi, tu as aussi beaucoup de gens dans ton domaine qui attendent le chaland. Ils ont ouvert leur resto, ils attendent. Oui,

  • Speaker #1

    et qui pensent qu'un restaurant ou un hôtel, ça se remplit tout seul.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et d'ailleurs, le studio de podcast, c'est un peu la même chose. Là, je viens d'ouvrir le studio de podcast, je me rends compte que si je ne fais pas de prospection, surtout qu'on n'a pas de porte ouverte dans la rue, il ne se passera rien.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Donc, c'est aussi intéressant de connecter ces deux mondes pour ça. Donc, le sujet... du jour, tu as tendu un peu la perche, tu l'as un peu introduit, c'est de s'inspirer de l'excellence de service dans ce monde-là. Donc, c'est les aléas du direct. Donc, c'est s'inspirer de l'excellence de service du monde de l'hôtellerie, de la restauration, pour la vente. Alors, dans ce podcast, on parle beaucoup de vente B2B, mais là, on est sur vente B2B, B2Z, peu importe. Pourquoi tu voulais nous parler de ce sujet ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a plein de choses qui me viennent en tête. Je pense que souvent, quand on pense vente, on pense en effet à chiffre d'affaires, alors que quand on pense service, on ne pense pas à chiffre d'affaires. Ce qui est une qualité et un défaut. C'est-à-dire que moi, j'ai fait mon métier d'hôtelier. J'ai soigné des clients, c'est-à-dire je les ai servis, j'ai pris plaisir sans jamais penser à l'argent. Ce qui est très positif parce que ça fait aussi revenir les clients. Je pense que c'est le meilleur moyen de les fidéliser. Par contre, à un moment, il faut aussi avoir une notion business et se rendre compte de pourquoi on fait les choses. que derrière il y a un vrai impact sur notre activité et sur son succès. Et à l'inverse, quand j'ai échangé avec des vendeurs, moi dans le cliché que j'en ai et dans ce que j'ai pu constater dans les différents échanges, ils oublient le fameux care dont tu parlais tout à l'heure, le côté soin de l'autre. Et de la même manière que ça ne te viendrait pas à l'esprit d'accueillir quelqu'un chez toi sans aller vers l'autre, lui ouvrir la porte, lui souhaiter s'en occuper, ça ne peut pas venir à l'esprit d'aller bourriner chez quelqu'un en lui disant « viens acheter mon produit, c'est le meilleur » . Ça ne peut pas marcher. Il y a des étapes à respecter. Et donc soigner cette première impression, notamment, je pense qu'elle est essentielle. Comment est-ce que tu t'adresses à une personne pour la première fois ? déjà en fonction est-ce que tu le fais par téléphone, par email ou physiquement. Alors moi, c'était plus facile dans mon métier parce que c'était du réceptif, donc j'accueille des gens qui viennent vers moi, mais je pense que c'est encore plus important quand tu vas vers des personnes ou chez elles, pourquoi pas si tu fais du porte-à-porte ou que tu vas, admettons, dans un restaurant pour vendre un produit, un service, de soigner cette impression. Donc tu vois, de voir déjà l'image que tu renvoies. le soin de ta prestance quelque part, alors oui ça peut passer par les vêtements etc, mais c'est aussi et surtout de la posture le sourire que tu mets à ton visage est-ce qu'il est authentique, est-ce que c'est un sourire de quelqu'un qui a vraiment envie de créer de l'échange est-ce que c'est un sourire forcé, tu vois moi quand j'ai des clichés forts dans la tête du vendeur sourire loup-garou avec un peu je vais te dévorer, ça je pense que pour moi c'est l'anti-commercial en fait en réalité, il faut complètement changer ça ... la façon dont tu vas serrer la main de ton prospect. Dans une poignée de mains, il se passe beaucoup de choses. En fait, deux humains, quand ils sont en face de l'autre, ils vont connecter. Il y a toute la notion de quand ensuite tu vas échanger avec ton client, qui à ce stade est probablement qu'un prospect, est-ce que tu es dans une posture d'écouter pour répondre ou juste d'écouter pour comprendre ? Ce n'est pas du tout la même chose. Donc faire preuve de ce qu'on appelle l'écoute active, c'est une posture, l'écoute active, et d'être... dans cette empathie où tu as vraiment envie de te mettre les pieds dans les chaussures de ton client et de comprendre la douleur puisque souvent c'est ça le sujet on a une douleur et moi je viens vous apporter une réponse qui va vous soulager de cette douleur et donc tu vois d'être dans cette posture presque médicale de soin alors médical il y a ce côté un peu mal mais en tout cas tu peux utiliser ce terme de care de soin, je suis là pour vous soigner je suis là pour m'occuper de vous et ça je pense que Dans l'hôtellerie-restauration, c'est quelque chose que, historiquement, on fait très bien. De bien savoir écouter les personnes, créer du lien avec elles, et ça, naturellement, c'est le meilleur moyen de vendre, parce qu'une fois qu'on a connecté, on a une relation de confiance qui se crée. Et là, ça ouvre tout le champ des possibles, finalement.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, tu as parlé de la première impression. C'est vrai que... Moi dans mon domaine, donc la vente de logiciels notamment, on fait beaucoup les rendez-vous en visio. Est-ce que tu as des petites astuces pour avoir une bonne impression en visio ?

  • Speaker #1

    Alors il se trouve que moi maintenant je fais beaucoup de visio aussi puisque mon entreprise elle est beaucoup digitale et j'ai plus de bureau, j'ai plus d'hôtel avec Hospitality Insiders. Déjà la qualité de la vidéo. Alors je m'adresse à un podcaster et on enregistre dans un studio donc j'imagine que c'est quelque chose auquel tu es aussi sensible. Mais moi, quand tu as fait une visio avec moi, en fait, j'ouvre ma caméra, c'est filmé avec un téléphone qui filme en 4K. J'ai une bonne luminosité qui me met en avant. Encore une fois, ce n'est pas un sujet de dire beau ou laid, c'est se mettre en valeur pour donner une bonne image. Je m'assure d'avoir une chemise ou une veste parce que malheureusement, ça envoie aussi l'image professionnelle. J'ai dit malheureusement parce qu'aujourd'hui, on juge comme ça. Tu peux mettre un jogging en dessous, ce n'est pas grave, on ne le verra pas. Mais par contre, il faut qu'en haut, il y ait cette tenue-là. Et je commence toujours par regarder la caméra en direct, alors que pourtant, la caméra, elle est au-dessus de mon écran. Et je souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, dans le monde des startups, j'ai pas mal interviewé des startups dans ce podcast, il y a eu cette tendance, peut-être qu'elle existe encore, tu vois, du commercial qui t'accueille en hoodie. parce que ça fait startup ou en t-shirt. Et c'est vrai que des fois, tu te dis, en fait, ça vient de quoi ? Ça vient de Mark Zuckerberg qui était tout le temps en Audi, mais Mark Zuckerberg, il est milliardaire, donc il peut s'habiller comme il veut. Et d'ailleurs, aujourd'hui, il n'y est plus en Audi. Mais on a cette tendance où peut-être qu'on peut être un peu négligé, on n'y pense pas trop. On fait des vidéos avec une webcam un peu cracra, celle de l'ordi, on se dit, ça va passer, de toute façon, je vais montrer mon écran. Alors qu'en fait, comme tu l'as dit, si tu fais l'effort de mettre une petite lumière, une petite caméra, etc., tout de suite, tu as un effet un peu waouh et tu fais vivre, j'aime bien ce terme-là, d'une expérience à ton prospect. Ce n'est pas juste je te présente un produit.

  • Speaker #1

    Là, tu arrives dans mes cordes sensibles. Pour moi, l'expérience, elle commence dès ce premier échange.

  • Speaker #0

    Voire même avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. On peut parler des emails. Moi, la façon dont j'écris un email, j'ai un langage aussi bien à moi. Tu ne me verras jamais terminer un email par cordialement. Il n'y a rien de moins cordial que cordialement, qui est même intégré dans la signature, d'avoir quelque chose qui soit personnalisé, soit lié à l'entreprise, ou plutôt de souhaiter, plutôt qu'à bientôt, mettre un belle journée, belle semaine, égayer un petit peu les différents échanges. Quand tu as le nom du client, a priori, quand on envoie un email, tu l'as, ce n'est pas bonjour, mais c'est bonjour monsieur Vaquier, ou bonjour Alexandre si on est dans une relation un peu plus B2B. Il faut être capable aussi d'ajuster le type de relation. Est-ce qu'on se tutoie ou est-ce qu'on se vouvoie ? Moi, historiquement, dans mon industrie, on se vouvoie beaucoup. Mais quand je m'adresse plutôt à des entreprises B2B, d'autres types de partenariats, parfois, je prends la liberté de les tutoyer. Donc ça aussi, il faut faire preuve d'intelligence émotionnelle pour être capable de comprendre et ne pas faire de faux pas. Moi, j'ai déjà eu des boîtes, typiquement, comme tu me disais, en Woody. Un jeune sorti d'école qui débarque dans l'hôtel et restauration, qui me dit « Hey, salut, tu vas bien ? Trop cool ce que tu fais. » Moi, tu m'appelles en faisant ça, rédhibitoire.

  • Speaker #0

    Mais ça passe pas aux meilleurs ouvriers de France.

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas moi personnellement, c'est le secteur auquel tu t'adresses à travers moi. Si tu viens en disant, nous on sait faire ça, l'hôtellerie-restauration, c'est trop cool, on va mettre ça en place, tu vas voir, on va craquer le marché. Non, en fait, mon marché, il est historique, il est un petit peu ancestral, avec plein de défauts. Moi, j'aime bien dire, c'est un peu une vieille dame avec ses vieilles habitudes, l'hôtellerie, tu vois. Donc il faut... à une vieille dame, tu ne lui parles pas comme tu parles à un jeune de 20 ans. Et si tu n'as pas compris ça, tu passes à côté d'énormes ventes potentielles et ne t'étonnes pas après que ces mêmes hôteliers-restaurateurs que moi je connais pour le coup très bien, ne te répondent pas. Il y a plein de défauts derrière, mais je ne suis pas là pour dire c'est bien ou c'est mal, c'est ce secteur, il est comme ça. Et c'est essentiel de comprendre la verticale à laquelle tu t'adresses dans un cadre de vente.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, tu évolues dans un secteur, tu l'as dit, un peu ancestral. Pour autant, et d'ailleurs, sur les codes de ton site web, on revoit ces codes un peu du luxe. Tu es en costard-cravate, etc.

  • Speaker #1

    Oui. C'est très rare d'ailleurs pour moi d'être, comme là, en t-shirt basket, enregistrer un podcast, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et par contre, tu as eu des approches assez modernes parce que tu vas à la rencontre de ces gens, tu les fais passer dans un podcast. Quand on a fait une visio ensemble pour préparer l'épisode, tu avais une IA qui enregistrait l'épisode et qui envoyait le compte-rendu de la réunion. Donc, tu arrives quand même à mettre ces petites touches dans ce domaine-là. À l'inverse, est-ce que tu as aussi des touches, peut-être, tu en as parlé un peu, dont on peut s'inspirer dans tes domaines ? Alors,

  • Speaker #1

    oui. donc déjà séparé de choses il y a mon secteur et moi c'est à dire que le secteur il est ancestral j'ose croire que je ne suis pas encore ancestral et moi j'aime bien aussi casser les codes mais c'est pas la même chose de casser les codes quand on les maîtrise plutôt

  • Speaker #0

    que d'arriver extérieur en disant de toute façon moi je fais à ma manière et ça passe ou ça casse dans mon secteur ça ça passe pas et c'est vrai que des fois on se dit ok je suis une startup je vais démarcher les grands groupes mais comme je suis la startup je reste en t-shirt tout dit dit, je reste avec un langage un peu de Jones et en fait, on se met un peu des bâtons dans les roues parce qu'en groupe, il y a des gens qui...

  • Speaker #1

    Je pense que tu ne vas pas me démentir, mais dans la vente, on accroche beaucoup plus à une personne qui nous ressemble. Donc moi, je mets... Tu parlais de costard-cravate. Je mets un costard-cravate quand je vais dans un 5 étoiles et un palace. Je ne me pose même pas la question, c'est évident. Par contre, quand je vais dans un établissement, peut-être 4 étoiles ou plus lifestyle, donc plus décontracté, je ne mets pas la cravate. Je peux aussi faire tomber la veste et... changer mes chaussures de ville pour des sneakers. Adapter ça. Et encore une fois, on parle de style vestimentaire, et je ne suis pas là pour faire un cours de mode, mais malheureusement, cette première impression, elle est basée là-dessus. Puisque ce sont les seuls éléments qu'à ce stade, on a pour me juger. Et tu vois, on dit souvent, on ne juge pas son livre à sa couverture, ou tu vois, l'habit ne fait pas le moine. Mais comment tu sais que le moine, c'est un moine si tu ne vois pas son habit ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais, j'ai fait 180 épisodes sur la vente, et je me rends compte finalement, je n'ai jamais parlé de vêtements. alors que tu peux te dire, comme tu l'as dit la première impression, je pense que il y a beaucoup de gens qui si la première impression est bonne, tu as 80% de chances de plus de close et en fait,

  • Speaker #1

    la première impression c'est un connecteur et tout ce qui va se passer derrière va soit confirmer ou infirmer cette fameuse première impression, mais quand la première impression elle est mauvaise

  • Speaker #0

    C'est dur de rappeler.

  • Speaker #1

    Tu sors les rats à main pour derrière changer ça. Et moi, je le vois avec des clients qui rentrent dans des hôtels quand ils sont mal accueillis dès le début parce que la personne n'est pas disponible à la porte pour les dégâts et bagages, parce que le réceptionniste n'est pas disponible, parce qu'il n'y a pas de sourire. Et on est dans du 5 étoiles avec des clients qui payent plusieurs centaines d'euros leur nuitée. Mais derrière, tu peux t'assurer que le client, il va soit t'en mettre plein la tronche, soit passer un mauvais moment et faire la tête. Et toi, tu ne vas pas comprendre. Tu vas dire, oui, mais je ne comprends pas. Moi, j'ai fait tous mes standards. Oui, mais tu n'as pas vu. ce que lui il a vu, ce que le client a reçu dans les dix premières secondes, c'est pas de sourire, on me montre que je ne suis pas le bienvenu, ou plutôt on ne me montre pas que je suis le bienvenu. Ce qui n'est pas exactement la même chose, mais qui finalement dans la perception du client peut revenir au même.

  • Speaker #0

    Et là on rentre dans une pratique qui moi est un peu ma cam, c'est l'analyse de pratique comportementale, les soft skills. Alors en visio c'est facile, tu appuies sur un bouton, ça enregistre tout, mais j'imagine que dans ton domaine... on peut faire des mises en situation des jeux de rôle on va pas filmer le client pour des aspects légal mais on peut quand même s'entraîner à avoir les bons savoir-être moi je les fais pratiquer donc je fais beaucoup de formation et je les fais pratiquer en jeu de rôle

  • Speaker #1

    soit dans une salle, soit sur le lieu de travail s'il n'y a pas de client, typiquement quand on fait des préouvertures pour les saisons, tu vois j'arrive, on est au mois d'avril et l'établissement va ouvrir à Saint-Tropez dans 3 semaines et bien je suis avec les équipes, on est dans leur outil de travail qui est l'hôtel et la réception ou le restaurant et je les fais pratiquer en jeu de rôle des éléments de première impression mise en situation, pourquoi pas storytelling pourquoi pas de l'upselling, pourquoi pas de la gestion des réclamations tout ça c'est des sujets sur lesquels on va se centrer entraîné parce qu'une fois qu'ils l'ont pratiqué avec moi, c'est d'autant plus facile quand ils sont face à des clients.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors, tu as parlé du client qui n'est pas content et du coup qui va avoir des réclamations. Ça, je pense que c'est un sujet intéressant pour les auditeurs. Comment tu gères, alors nous on appelle ça des objections, comment tu gères la meilleure des manières les réclamations des gens dans ton domaine et peut-être qu'on va pouvoir s'inspirer un peu de vos pratiques.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, Alors, déjà, peut-être qu'assez un mythe que dans l'hôtellerie de luxe, notamment, il y a beaucoup de réclamations. Il y a beaucoup de plaintes clients. Ce n'est pas parce que le niveau de service est plus élevé et il l'est que pour autant, il n'y a pas de réclamation. Au contraire, parce qu'on est face à un niveau de clientèle beaucoup plus exigeant. Et quand tu payes 500 000 euros ou 5000 euros ta nuit, tu peux te permettre d'être très exigeant sur des détails. ou tu ne le serais peut-être pas à l'hôtel de la gare 2 étoiles que tu payes 95 euros. Donc ça, c'est finalement assez légitime. Mais au-delà de ça, comment est-ce qu'on doit traiter une réclamation, peu importe quelle qu'elle soit, entre guillemets, peu importe qu'on soit dans l'hôtel de la gare ou dans un palace ? C'est d'abord la traiter avec autant d'authenticité que possible, de disponibilité. C'est-à-dire que moi, quand j'ai un client qui vient me voir et qu'il y a une tension, une réclamation, j'essaye de m'enlever le masque de juge. Je ne suis pas là pour juger. Est-ce qu'il a tort ou raison ? Et ça, c'est quelque chose que je targue, enfin vraiment j'appuie auprès des équipes pour qu'elles enlèvent ce truc. On a tendance naturellement à dire il a tort, il a raison, c'est vrai, c'est pas vrai. Alors que quand on gère une réclamation, on s'en fiche de est-ce que la personne, elle a raison ou tort. En fait, la personne, elle est lésée et elle se sent lésée dans son droit, dans sa perception. Si elle vient nous voir et qu'elle est en colère, eh bien c'est parce qu'elle considère qu'il y a quelque chose, un dû qui ne lui a pas été offert, donné ou qui a été mal fait. Et donc le simple fait de comprendre et d'adopter la bonne posture, donc encore une fois, on est sur de l'empathie et de l'écoute active, déjà, ça va permettre de ce que j'appelle neutraliser la situation, neutraliser les tensions. Et ça ensuite, ça crée une zone un peu térofertile sur laquelle tu vas planter d'autres choses. Et pourquoi pas, si tu gères bien la situation, et là, va venir d'autres outils plus techniques en fonction de la situation, mais être capable de peut-être compenser le client. Donc, attention, une compense... C'est pas que pécunier. Parfois, c'est juste du service supplémentaire. Parfois, même souvent, des simples excuses suffiront, un simple suivi. Je comprends parfaitement. Votre chambre n'était pas à la hauteur de vos exigences ou vous l'avez eue avec une heure de retard par rapport à l'heure légale d'arrivée. Je me mets à votre place. Ça a dû gâcher votre journée. Vous aviez des rendez-vous. Je suis terriblement navré et je partage votre frustration. Je vous prie de m'excuser au nom des équipes. J'ai fait le retour et grâce à ça, on va s'améliorer. de m'installer avec vous pour boire un café et m'assurer que toute la suite du séjour soit la plus fluide possible. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je m'appelle Maxime, je suis le chef de réception et voici ma carte. Tu vois, créer un lien, montrer que wow, et là-dedans, au pire, je veux faire un café. On ne peut pas dire que ce soit une grande compensation, mais de montrer... au client que la situation me gêne peut-être presque plus moi que lui. Et je le dis comme ça, on se dit oui mais c'est un peu exagéré. En fait, moi quand j'ai géré des réclamations, c'était vrai. C'est-à-dire que je me mets vraiment à leur place et j'ai vraiment cette peine-là. Alors oui, tu vas me dire oui mais en fait, il n'y a personne qui est mort, la chambre il a attendu une heure, bien sûr. Mais quand on vient vivre une expérience de service, eh bien toute proportion gardée, c'est grave. Et pour nous, c'est notre cœur de métier d'avoir des chambres et une expérience hôtelière. Eh bien, un client qui n'a pas sa chambre à l'heure, pour moi, c'est une gravité absolue. Et donc, je dois lui montrer que je prends ça très au sérieux.

  • Speaker #0

    Ouais, donc tu as dit vraiment les termes qu'on peut appliquer dans d'autres domaines de la vente. Mais l'empathie, se mettre à la place d'eux. Et c'est vrai que... Moi je suis habitué aux ventes de logiciels par visio, qui est un autre domaine complètement différent. Souvent tu as les objections du client qui dit « votre logiciel ne fait pas ça, votre concurrent fait ça, etc. » Et souvent les commerciaux dans ce cas-là... il se braque, alors que tu l'as dit, tu l'as très bien fait, dire oui, tout à fait, je comprends, effectivement, vous avez raison. Déjà, de dire ça, rien que ces mots-clés, ça te met en plus en empathie par rapport à ton...

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Souvent, ça paraît évident, mais tu regardes les visios de vente, les gens ne le font pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, naturellement, quand on est face à une réclamation ou juste un client réticent, ça nous met dans une posture de défense. Alors qu'au contraire, on ne doit pas être sur la défensive, on doit être dans l'accompagnement. Surtout que nous, on est dans la prestation de service. Et c'est pareil sur la vente. Ton objectif ? fondamentalement, c'est dans le cas d'une vente, de faire la vente et que le client soit satisfait. Et dans le service pur, c'est que le client passe un bon moment et qu'il vive une expérience de service. Donc pour ça, si tu te raidis, si tu te verrouilles, tu bloques tout l'échange. Alors qu'au contraire, si tu fais preuve de rondeur, et je le fais avec mes mains et mon corps naturellement, parce que je pense que le non-verbal joue énormément là-dedans, et donc c'est d'autant plus facile quand tu es en présence que quand tu es au téléphone, évidemment, eh bien... te mettre dans cet accompagnement, dans je marche avec vous et pas contre vous, tout de suite, ça va créer ce lien où on va pouvoir ensemble débloquer la situation et trouver des solutions. Et par ailleurs, c'est assez dingue comme ça. C'est puissant parce qu'il n'y a pas de client plus fidèle qu'un client qui a eu une réclamation que tu as réussi à traiter. Parce que tu as créé ce lien émotionnel, tu vois, hyper fort entre lui et toi. Et parfois, moi, ça m'est arrivé avec beaucoup de mes clients, ils ne veulent plus échanger qu'avec toi. toi. Non, mais je veux parler à Maxime parce qu'en fait, Maxime, c'est celui qui a géré la réclamation. Donc, il ne se rappelle plus du pourquoi de début, mais il se souvient que toi, tu t'es occupé de particulièrement bien et donc, il veut l'échanger avec toi.

  • Speaker #0

    Je voulais te poser la question. Tu m'as devancé comment transformer un client insatisfait en un client fidèle. Et c'est vrai que ça, c'est une pratique dans la vente où finalement, avoir des gens qui ne sont pas contents et qui font des réclamations c'est aussi une preuve de dire que les gens s'intéressent à ton produit dans notre domaine et si tu arrives à répondre à leurs problématiques effectivement tu inverses le rapport.

  • Speaker #1

    Bien sûr et moi ce que j'aime c'est les clients qui réclament en fait parce que quand ils réclament ils viennent me dire ce qui ne va pas et je peux m'améliorer. Ce que je déteste c'est les clients qui quittent mon établissement sans me dire quoi que ce soit parce que cela généralement au mieux et au moins je suis capable de faire ce que je veux. défoncent sur les réseaux sociaux avec un pseudo et c'est dur de les retrouver et de corriger, c'est déjà trop tard. Au pire, ils ne disent rien sur les réseaux. Par contre, ils en parlent à tout leur entourage et ça, c'est un impact invisible, mais qui est catastrophique pour une entreprise. Donc moi, ce que je veux, c'est que quand les clients sont chez moi et qu'ils ne sont pas satisfaits, je puisse interagir avec eux pour éteindre le feu et si possible les satisfaire. Et l'expression derrière ça, elle ne vient pas de moi, il y a un livre là-dessus, ça s'appelle « Transformer le pépin en pépite » . pit. Et donc, tu vois, tu as cette image de transformer un problème en quelque chose qui va un petit peu te ramener de l'or. C'est de l'or en barre, quelque part, pour toi, parce que ce client, il te fait un feedback constructif. Ça te permet, un, de t'améliorer et deux, si tu arrives lui à le satisfaire, ce sera ton meilleur ambassadeur par la suite.

  • Speaker #0

    Oui, donc voilà, si vous nous écoutez et que vous avez en ce moment des clients insatisfaits, ne le prenez pas comme une épreuve, mais plutôt comme une chance de les transformer en partenaires.

  • Speaker #1

    C'est clairement une opportunité.

  • Speaker #0

    Et effectivement, les feedbacks

  • Speaker #1

    il vaut mieux des feedbacks négatifs que pas de feedback complètement et même que du feedback positif le feedback positif c'est très sympa et c'est gratifiant mais j'ai besoin de feedback négatif et constructif parce que ça me donne des éléments, moi je peux faire de l'animation managériale, aller voir les équipes vous voyez hier monsieur Wacky qui est venu Il s'est plaint parce qu'en fait, il a attendu sa chambre et le petit déjeuner, il y avait du retard ce matin et le plat n'était pas chaud. Et le service de la couverture, on l'a oublié, etc. Il avait l'intention de faire une demande de mariage auprès de son épouse, mais en fait, on ne l'a pas mis dans les bonnes conditions, donc il ne l'a pas fait. On apprend quelque chose de cette situation et donc on va pouvoir s'améliorer et peut-être corriger le process par la suite pour le prochain monsieur Vaquier.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper intéressant. Il y a un sujet... Une pratique dans l'hôtellerie, la restauration, qui est très intéressante, mais qui n'est pas forcément faite, c'est l'upsell. Et dans la vente, on parle beaucoup aussi d'upsell dans les logiciels, etc. Est-ce que tu peux nous donner des exemples, nous expliquer comment, dans ton domaine, vous arrivez à upseller vos ventes ? Peut-être expliquer aussi qu'est-ce que c'est l'upsell, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme.

  • Speaker #1

    Et parce que dans l'hôtellerie et la restauration... On vend quand même un produit un petit peu spécifique qui est une chambre. Mais en réalité, on ne vend pas une chambre, on vend une nuitée, donc une expérience. Et donc, il faut commencer par comprendre ça pour savoir ce que tu peux faire en upsell. Moi, je différencie deux types d'upsell. Il y a celui qu'on appelle l'upsell, où en fait, tu vends ta chambre. Et l'upsell, c'est tu vends une catégorie d'au-dessus. Un tarif, évidemment, plus élevé. Il y a quelques règles pour que ça fonctionne bien. La première, c'est que... Il faut que cette chambre de catégorie supérieure ce soit une vraie valeur ajoutée. Parce que parfois, c'est pas parce qu'elle est... Enfin, qu'elle soit de valeur ajoutée pour le client. Je te donne un exemple. Je suis un homme d'affaires, je voyage seul. Tu vas me faire un upsell avec une chambre qui est juste plus grande. Avec vue, c'est sympa, mais en fait, je viens pour bosser et moi, je pars de 8h et je reviens à 20h. Ça m'intéresse pas. Par contre, si tu me mets en avant que j'ai un bureau et un espace au calme où je vais pouvoir travailler, là, ça vaut le coup. Inversement, Je suis en couple, j'ai envie d'impressionner mon épouse ou ma fiancée. Là, tu me mets en avant une chambre en étage élevé, plus grande, avec une belle vue. Là, tout de suite, ça devient intéressant. Et l'autre élément crucial pour un bon upsell, c'est l'avantage tarifaire. Si tu me fais un upsell en me proposant le tarif qui est affiché sur ton site web, je vais te dire, en fait, moi, aujourd'hui, en 2025, si j'ai envie d'une chambre de catégorie supérieure, je suis capable de me l'acheter. Et donc, il faut qu'il y ait un avantage tarifaire. Aujourd'hui spécialement pour vous monsieur Vaquier, si vous le souhaitez, j'ai une magnifique suite qui est disponible, qui au dernier étage peut vous la faire visiter. En plus nous on a le produit, on peut le montrer. Et je vais vous la proposer à un tarif qui est 50% plus avantageux que le meilleur prix que vous pourriez acheter sur notre site. Et de faire ça, donc un évidemment on le comprend c'est du chiffre d'affaires supplémentaire, mais tu vas me dire attends non mais là tu viens de vendre à 50% de moins que le prix du jour. En fait, il faut comprendre que dans un hôtel, on ne vend pas les chambres le jour même. C'est-à-dire que c'est très rare. En fait, ma chambre, si je ne l'ai pas vendue aujourd'hui, elle ne le sera pas. Donc, quand tu viens et que tu es déjà devant moi, que tu m'as déjà fait ce geste, cet effort de venir vers moi, eh bien, moi je te dis, je te propose autre chose à 50% de moins que le tarif que tu paierais. Toi, tu perçois un vrai avantage et moi, c'est du chiffre d'affaires. Et je vais même te dire que c'est quasiment du bénéfice net en plus. Pourquoi ? Parce que dans un produit chambre, alors là on est vraiment dans les insights pur hôtelier, entre une chambre et une suite, admettons, pour qu'on voit bien visuellement, la différence évidemment c'est la taille. Mais en termes de coût, pour moi l'hôtelier, une chambre et une suite ça me coûte quasiment pareil. Tu as le même nombre de draps dans une chambre que dans une suite. Les serviettes, c'est pareil. Donc oui, tu vas peut-être mettre un peu plus d'électricité et de chauffage pour une suite qui fait 70 m² face à une chambre qui n'en fait que 25 ou 30. Oui, tu vas peut-être mettre un peu plus de produits d'accueil. Mais franchement, le client va en utiliser quasiment autant dans une chambre que dans une suite. Oui, ta femme de chambre qui va nettoyer, elle va mettre 45 minutes au lieu de 30. Donc ça va te coûter 15 minutes de ménage en plus. Mais fondamentalement, par rapport à ce que tu as gagné, et bien la différence, le coût est marginal. Donc on a tout intérêt à faire de l'upsell, d'autant plus pour ces raisons. Et hyper important de penser à ces avantages. Et là, si c'était qu'une seule catégorie, si on prend mon schéma visuel, j'ai vendu au-dessus de la chambre, et je peux faire le deuxième type d'upsell que chez nous on appelle le croc. cross-sell qui te vendent une prestation en plus de ta chambre quand tu viens consommer un produit hôtelier. Admettons, eh bien, tu n'avais pas prévu de dîner au restaurant, je vais te proposer le restaurant. Ou alors, te vendre le package romantique dans lequel il y a une bouteille de champagne. inclus en chambre et un soin pour deux au spa le jour de l'arrivée par exemple. Et là je vais te faire une vente complémentaire toujours pareil avec un tarif avantageux mais pour le client il y a une vraie perception de il gagne quelque chose il a un avantage à faire ça.

  • Speaker #0

    Ok merci beaucoup pour ces exemples on n'a pas trop parlé de la restauration dans l'upsell, est-ce que l'upsell dans la restauration c'est le café gourmand ?

  • Speaker #1

    Alors l'upsell ça fonctionne très bien le vin par exemple. Ouais. le client voulait une bouteille de vin, il avait pré-sélectionné où il voulait un avis, et bien toi tu as justement un accord mais vin bien plus avantageux. Soit c'est plus cher à la vente et le client le voit et peut-être que tu marges plus dessus, mais parfois c'est juste une autre bouteille sur laquelle tu as de meilleures marges. Ça peut aussi être ça. Mais si on est dans une logique d'expérience, eh bien ça va plutôt être une bouteille. plus chers, mais qui racontent une autre histoire. Et ton sommelier, il est là pour la raconter, cette histoire. De, justement, ce vignoble et le vigneron, ton sommelier, il le connaît, il a travaillé avec, et en fait, il travaille le vin d'une manière un petit peu différente. Alors oui, il y a une différence de prix, mais c'est parce qu'en fait, le vigneron, eh bien, il est là, pendant la pleine lune, il fait ses récoltes, puisqu'on est sur de la biodynamie, et il va te raconter l'histoire de cette erreur-là. Eh bien, tu viens de faire... Un upsell, ça fonctionne très bien. Et le cross-sell, ça pourrait être complètement le café gourmand que je n'avais pas l'intention de consommer. Tu peux vendre des à côté et mis bout à bout, ça fait beaucoup de chiffres d'affaires supplémentaires.

  • Speaker #0

    Écoute. Merci beaucoup Maxime pour ces exemples. On arrive à peu près à plus de 45 minutes d'interview. Je vais passer aux questions de la fin, à moins que tu aies quelque chose à rajouter sur l'excellence de service sur ce thème. Je pense qu'il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #1

    Si tu me lances sur ces sujets, je peux en parler pendant des heures. Mais peut-être juste sur l'excellence de service, de dire que ça se cultive. Là, on a parlé de gestion des réclamations, on a parlé d'upsell, ce sont des techniques. L'excellence de service, c'est quelque chose qui se cultive vraiment au quotidien pour s'améliorer. Il faut déjà avoir cette volonté-là. Moi, j'aime bien dire que l'excellence de service, c'est une dynamique, c'est un mouvement. On n'est jamais en excellence de service. On va la chercher sans jamais réussir à complètement la toucher. Et on navigue entre des plus, des moins et on progresse au quotidien. C'est ça qui fait qu'on arrive à aller toucher l'excellence de service dans un établissement.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Maxime, il me reste quatre questions que je pose à tous les invités.

  • Speaker #1

    On y va.

  • Speaker #0

    On y va. Est-ce qu'il y a une chose sur laquelle tu as passé beaucoup de temps et que je devrais éviter ? Alors, je parle plutôt dans ton activité professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui. Peut-être donc plus parler de ma vie d'entrepreneur qui ressemble... sur lesquels il y a des parallèles à faire avec le tien. Moi, j'ai beaucoup procrastiné au début. Parce que peut-être j'avais cette culture d'excellence et de perfectionnisme. Un peu, tu vois, le mieux est l'ennemi du bien. C'était jamais assez bien et notamment sur les publications réseaux sociaux, l'écriture d'articles de blog, je pouvais mettre 15 jours à écrire un article et le reprendre 10 fois au début ou mettre des jours à publier un post sur LinkedIn. Et ça, ça m'a fait perdre beaucoup de temps aujourd'hui. Si j'avais activé dès le début, je pense que j'aurais atteint ce niveau de notoriété sur les réseaux sociaux beaucoup plus rapidement. Et aujourd'hui, je poste cinq fois par semaine. Parfois, il y a des posts qui sont beaucoup moins bien que les autres, mais j'accepte que ça fasse partie du processus d'amélioration continue. Et donc, plutôt faire, corriger, plutôt que d'attendre et chercher la perfection avant de se lancer.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas.

  • Speaker #1

    Je le crains.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens à leur compte ou entrepreneurs,

  • Speaker #1

    c'est un peu le sujet trop réfléchir ou agir complètement et parfois les meilleurs entrepreneurs ce sont ceux qui réfléchissent pas il faut être capable de foncer à un moment tu vas devoir aussi te remettre en question et corriger le tir mais en fait il

  • Speaker #0

    y a une vraie valeur dans l'action un peu dans le même sujet est-ce qu'il y a une prise de conscience aussi ça c'est une prise de conscience mais est-ce qu'il y en a une autre que tu as faite selon toi trop tard ...

  • Speaker #1

    Pas trop tard, enfin je l'ai fait tard, mais ça aurait pu être beaucoup plus tard. C'est qu'en tant qu'entrepreneur et même solopreneur, j'ai compris tardivement que ma plus grande valeur, c'était moi-même. Et que ma plus grande ressource, c'est moi-même et mon temps. Et en fait, quand tu es dans une entreprise, et notamment un hôtel... Quand tu vas te coucher, il y a des gens qui travaillent après toi et tu reprends le lendemain. Et donc moi, je me suis beaucoup usé. Physiquement, mentalement, j'ai beaucoup travaillé. Je ne faisais pas beaucoup de sport. Je ne prenais pas énormément soin de ma santé. Et j'ai compris qu'à ce virage, entrepreneuriale qu'il fallait que je capitalise sur moi même si je voulais durer en tant qu'entrepreneur qui a l'aspect santé plus sport et a aussi le côté de développement personnel et formation de s'instruire en fait de continuer de d'absorber de la connaissance notamment le podcast la lecture les rencontres pour s'améliorer et je pense que la personne que je suis aujourd'hui n'a rien à voir avec celle que j'étais il ya cinq ans et j'ai bon espoir qu'elle soit encore très différente de celle d'ias cinq ans et donc de capitaliser au maximum sur moi pour bénéficier de cette progression et de cette amélioration continue.

  • Speaker #0

    Très bien. Il me reste deux questions. Est-ce qu'il y a un achat de moins de 100 euros qui t'a changé la vie ?

  • Speaker #1

    Très récemment, j'ai découvert ça. Tout à l'heure, tu disais que j'étais assez féru d'outils IA et d'outils un peu tech. Moi, c'est des outils de dictée vocale. Pas du tout comme la dictée iPhone, qui n'est pas terrible, mais des outils qui sont un peu dopés à l'IA. Il y en a deux qui sont très bien. Il y a Better Dictation, qui coûte 9 euros à l'achat à vie. Si tu veux trois appareils, ça doit coûter moins de 30 euros. J'en utilise une autre qui s'appelle Super Whisper. Je vous laisse la note. Elle est en version gratuite, où je crois que c'est 8 euros par mois ou 9 euros par mois l'abonnement. Et alors ? Moi, j'appuie sur un bouton, je dicte un email, mais qui parfois, ça me prend trois minutes de dicter, et me le reformate comme un email très propre, et ça me permet non seulement de formaliser ma pensée à l'oral, et je suis assez à l'aise avec cette manière-là, et ça me permet en plus d'être beaucoup plus rapide, puisque tu dictes beaucoup plus vite que tu écris, et donc je gagne énormément de temps et de productivité.

  • Speaker #0

    Je l'ai installé il y a dix jours à peu près, sur l'ordi, alors je n'ai pas encore essayé sur le... téléphone.

  • Speaker #1

    Moi, j'utilise beaucoup sur l'ordi. Sur le téléphone, en fait, je travaille moins sur le téléphone. Le téléphone, c'est plus consultatif pour moi.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Dernière question. Tu as une carte blanche pour inviter quelqu'un sur le podcast. Tu invites qui ?

  • Speaker #1

    Ha ! Je vais continuer peut-être avec les podcasteurs, mais alors, je ne pense pas à lui parce qu'il est podcasteur, mais surtout parce qu'il est très bon en vente et en prospection éthique. Ce n'est pas d'où ça pourrait être avec une mauvaise connotation, mais... Je pense à Alexis Minkela, qui a le podcast Tribu 1D et il a une entreprise également. En fait, pour moi, ça fait partie de ces... Il va détester que je dise ça, je ne le connais pas personnellement, mais de ces solopreneurs, de ces indépendants un peu sous-cotés, qui récemment commencent enfin à sortir du bois et à envoyer beaucoup de contenu en ce moment sur LinkedIn. Il met des fiches techniques, tu n'as jamais vu ça. Allez voir, ne serait-ce que sur LinkedIn, c'est très travaillé. Et ça fait des années qu'il bosse un petit peu dans l'ombre. Moi, je le suivais notamment à travers le podcast. Et là, enfin, il se monte. Mais je trouve qu'il est exceptionnel dans sa façon d'aborder les choses, avec beaucoup d'éthique et beaucoup d'humilité aussi, je trouve, dans la façon dont il travaille. Alors que pourtant, il commence à faire partie des anciens solopreneurs qui ont pris la parole sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que sur les réseaux, dans notre domaine de l'entrepreneuriat, tu as un peu différentes ligues. La Ligue des champions, c'est les entreprises... preneurs successfull qui passent d'ailleurs à la télé et qui vont faire des postes mais qui ont une audience incroyable tu vois par exemple et anthony bourbon bien sûr eric larchevêque après tu as là on va dire la ligue 1 où tu as des solos preneurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu il est très médiatisé sur linkedin principalement donc ça va être les les tibou louis tu vois les narra oui et c'est et puis après tu as une ligue de ligue 3 etc où tu as d'autres personnes qui vont être très intéressante alors beaucoup de valeur Mais qui ont moins d'exposition, qui vont peut-être plutôt avoir une exposition sur leur niche. Tu vois, tu as parlé d'Alexis Mikala sur les solopreneurs. Tu as Flavie Prévost, par exemple.

  • Speaker #1

    Flavie Prévost, que j'adore, avec le board.

  • Speaker #0

    Elle est passée dans le podcast. Tu as nous,

  • Speaker #1

    par exemple. Je suis d'accord avec toi sur pourquoi pas mettre des ligues sur la visibilité. Par contre, je ne mettrais pas le critère de succès. Parce que le succès, c'est très propre à chacun. Moi, je n'ai pas envie d'être Anthony Bourbon, par exemple. Ça ne m'intéresse pas d'être déjà très clivé et clivant. et de passer à la télévision comme ça. Par contre, oui, il y a une exposition, un niveau d'exposition qui est différent. Mais moi, je connais des solopreneurs qui ne cherchent pas la surexposition. Et pour autant, quand tu regardes en bas de leur bilan, on est plutôt sur du super champion.

  • Speaker #0

    Ok, très intéressant. Cette séparation-là, effectivement, ce n'est pas parce que tu as de l'exposition que...

  • Speaker #1

    Il y en a d'ailleurs sur LinkedIn, LinkedIn est spécialiste. Toi et moi, on y est beaucoup. On a des CEOs de très grandes boîtes qui gagnent plein de fric. Et en fait, ils ne sont pas du tout CEOs. Ils gagnent très peu d'argent. Ils arrivent à peine à se payer un salaire. Mais sur LinkedIn, ça fait toujours très bien de se mettre en avant. Donc, différencier aussi le discours de la réalité et le succès. C'est très propre à chacun, je pense.

  • Speaker #0

    Exactement. Dernière chose, Maxime, pour les auditeurs qui ont écouté l'épisode jusqu'au bout, est-ce que tu as un petit cadeau pour eux qu'on pourrait mettre avec un mot-clé dans les notes du podcast et si ils te contactent sur LinkedIn, tu leur offres quelque chose ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Ce que... Enfin, le... Ce qui a de la valeur pour moi, je te le disais, c'est mon temps et c'est aussi peut-être ce que je peux mettre à disposition parce qu'à moins qu'il y ait des hôteliers qui aient envie que je fasse du conseil chez eux. Mais c'est de me contacter en disant qu'ils viennent de la part des héros de la vente et prévoir un moment d'échange sur ces différents sujets. Après, évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais peut-être aller écouter le podcast. Ils verront qu'il y a plein de sujets, pas que hôteliers. Et dans ton audience, je pense qu'il y a plein de gens qui pourraient aimer d'autres types de contenus. et un peu apprivoiser cet univers là il y a plein de bonnes choses à en tirer donc je les invite vraiment à faire ça et après s'ils veulent des purs cadeaux moi j'ai notamment une bibliothèque des invités du podcast avec tous les apprentissages, les livres cités par le podcast et ça ils trouveront toutes ces références chez moi et si tu veux je peux te passer le lien également pour qu'ils le téléchargent chez toi bah écoute avec plaisir c'est bien on échange les bonnes pratiques de podcasteur

  • Speaker #0

    Écoute, Maxime, merci beaucoup d'être venu à Toulouse dans notre studio de podcast. Merci à toi. On a enregistré un épisode pour l'Héros de la Vente, mais on a aussi fait un épisode pour ton podcast Hospitality Insiders. Ce genre de cross-promo, je trouve ça excellent. Si vous êtes podcasteur aussi et que vous voulez faire un peu comme on a fait, n'hésitez pas. On retrouve l'épisode sur toutes les plateformes, bien sûr, sur le site leshéroesdelavente.com et abonnez-vous à la newsletter Les Chroniques de la Vente. Maxime, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut. Voilà, j'espère que l'épisode vous a plu. Si vous voulez continuer à approfondir ces sujets, retrouvez sur le site l'hérodelavente.com l'ensemble des podcasts et également la newsletter Les Chroniques de la Vente. Deux fois par mois, je vous envoie toute la veille que je fais sur les nouvelles techniques de vente, les nouveaux outils, et je fais également un portrait d'un entrepreneur qui a craqué le système pour exposer ses ventes. On se retrouve sur cette newsletter ou sur LinkedIn pour continuer à échanger sur ces sujets. Et n'oubliez pas de noter 5 sur 5, le podcast, ça m'aide énormément. Belle vente à tous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Maxime Blau

    00:00

  • Le parcours de Maxime dans l'hôtellerie et la création de son entreprise

    00:39

  • L'importance de l'excellence de service dans la vente

    01:46

  • S'inspirer de l'hôtellerie pour améliorer la vente

    05:42

  • La gestion des réclamations et l'empathie dans la vente

    08:35

  • L'upselling et le cross-selling en hôtellerie

    21:28

  • Conseils pratiques pour améliorer ses compétences en vente

    29:50

Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment l'excellence de service dans l'hôtellerie peut révolutionner vos compétences en vente ? Dans cet épisode des Héros de la vente, Alexandre Waquier reçoit Maxime Blot, meilleur ouvrier de France et entrepreneur dans le secteur hôtelier, qui partage des insights précieux sur la manière de transformer chaque interaction client en une opportunité de vente. Maxime nous plonge dans son parcours inspirant, où il souligne l'importance cruciale de l'accueil, de l'écoute active et de l'empathie dans le domaine de la vente.



La pandémie de Covid-19 a mis à l'épreuve de nombreux secteurs, mais pour Maxime, elle a été un catalyseur pour se lancer dans l'entrepreneuriat avec Hospitality Insiders. Il nous raconte comment cette expérience l'a amené à redéfinir son approche de la vente, en intégrant des principes d'excellence de service qui sont essentiels non seulement dans l'hôtellerie mais aussi dans tous les domaines de la vente. En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment les défis peuvent se transformer en opportunités, notamment en apprenant à gérer les réclamations des clients et à les convertir en fidélité.



Maxime aborde également le concept d'upselling, expliquant comment offrir des expériences de valeur ajoutée peut non seulement satisfaire les clients, mais également booster vos ventes. Vous apprendrez des stratégies concrètes pour améliorer vos compétences en vente, tout en mettant l'accent sur l'importance de la première impression et de l'image professionnelle, même lors de réunions en visio. En effet, chaque détail compte lorsque vous souhaitez séduire vos clients et les inciter à revenir.



Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleures pratiques du secteur hôtelier et d'appliquer ces leçons à votre propre parcours de vente. Que vous soyez un entrepreneur en herbe ou un vendeur expérimenté, cet épisode des Héros de la vente vous fournira des outils et des conseils pratiques pour exceller dans votre domaine. Écoutez dès maintenant pour découvrir comment l'excellence de service peut devenir votre meilleur atout pour réussir dans la vente !



Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par l'expérience et la passion de Maxime Blot, car dans le monde de la vente, chaque interaction est une chance de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde veut devenir un héros de la vente, mais personne ne veut s'entraîner comme un champion. Si tu écoutes ce podcast, tu fais déjà partie des 10% des meilleurs vendeurs. Mais j'ai encore quelques secrets qui pourraient te permettre d'aller au-delà de tes espérances. Tu veux les connaître ? J'ai un bon deal pour toi. Va sur le site leheraudelavente.com, télécharge le playbook de vente, c'est le recueil de tous mes meilleurs conseils que j'obtiens dans le podcast. Fonce les découvrir et tu auras les fondamentaux pour progresser à vitesse grand V et rejoindre le cercle. très fermé des héros de la vente. J'ai rajouté un conseil à la fin du playbook en bonus, qui est pour moi le secret ultime que tous les vendeurs voudraient connaître. Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode des héros de la vente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Maxime Blau. Maxime, salut.

  • Speaker #1

    Salut Alexandre.

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, très heureux d'être là à Toulouse avec toi.

  • Speaker #0

    Ouais, bah écoute, merci de venir dans notre tout nouveau studio de podcast qu'on a créé il y a quelques jours, on a fait l'inauguration il y a quelques jours. Donc Pastel Studio pour les Toulousains ou les autres qui veulent venir enregistrer ici.

  • Speaker #1

    Le bordelais, tu m'as quand même accepté finalement.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Ce n'est pas trop loin. On a la Garonne pas loin, donc ça ne te dépayse pas. C'est clair. Donc on inaugure un peu. C'est le premier épisode d'Héros de la Vente que je fais ici. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Maxime, je suis hyper content de t'accueillir parce qu'on a des activités qui sont un peu similaires. Tu es dans le podcast aussi, tu vas nous raconter ça. Et tu as une particularité, c'est que tu es meilleur ouvrier de France. Oui. Alors tu vas expliquer aux auditeurs en quoi, et ça va te permettre de te présenter. Et dans ta présentation, tu pourras expliquer aux auditeurs pourquoi aujourd'hui c'est intéressant de t'écouter dans le podcast L'Héros de la Vente.

  • Speaker #1

    Allez, je me lance. Alors en effet, je suis podcasteur, mais ça c'est récent dans ma vie. Moi, je me présente d'abord en disant que je suis hôtelier. C'est ce que je me sens, et c'est ce que j'ai commencé à faire depuis avant l'âge de 15 ans en école hôtelière. J'ai progressé là-dedans, j'ai beaucoup travaillé dans des hôtels de luxe principalement, donc du 5 étoiles et dans du palace, on pourra revenir sur la différence entre les deux, et majoritairement dans le département de la réception, donc vraiment la personne qui vous accueille quand vous rentrez dans un hôtel, donc de réceptionniste à chef de réception, en passant par des postes de nuit pendant quelques années. Donc j'ai gravi les échelons dans des hôtels de luxe, et en fait en 2020, quand la Covid a frappé, J'aime bien dire que j'ai quitté l'hôtel dans lequel j'étais en tant qu'hôtelier, puisque l'hôtel a fermé, et je suis revenu en tant qu'entrepreneur, puisque j'ai créé mon entreprise à ce moment-là. Mon entreprise, elle s'appelle Hospitality Insiders, et en fait, j'ai plusieurs pôles d'activité. Un pôle expertise dans lequel je fais du conseil, de l'audit, de la formation, du coaching, principalement envers une cible d'hôtelier. Mes anciens collègues, aujourd'hui, sont mes clients. J'ai un pôle dans lequel j'ai le pôle média avec le podcast. qui s'appelle aussi Hospitality Insiders, qui est aujourd'hui le premier podcast hôtelier dédié à l'excellence de service. Et j'ai un troisième pôle qui est tout nouveau, qui s'appelle l'Académie Hospitality Insiders, et qui en fait est une formation en ligne avec également une communauté en ligne. Et donc ça c'est tout nouveau, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de développer pour créer du lien entre les collaborateurs, mais également les former, les développer, notamment gagner du temps à l'onboarding. Et au milieu de ce parcours, je suis devenu un des meilleurs ouvriers de France en 2023. Donc MOF, je pense que tout le monde connaît l'acronyme. Le col bleu, blanc, rouge, eh bien ça, ce sont les meilleurs ouvriers de France. En fait, ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le titre de MOF, il existe depuis une centaine d'années, en fait 100 ans précisément depuis 2024. Ça a été créé pour mettre en avant notamment l'artisanat français d'excellence. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il y a un peu plus de 200 classes métiers différentes. Souvent, on pense au MOF cuisine parce que les cuisiniers, ce sont ceux qui ont été beaucoup médiatisés ces dernières années. notamment avec des Paul Bocuse et d'autres chefs bleu, blanc, rouge très connus. Mais il y en a dans plein de classes, beaucoup moins connues, type tonnelier, couvreur, que moi-même j'ai découvert quand j'ai passé le MOF et quand j'ai reçu ma médaille. Mais la classe réceptionniste en hôtellerie à laquelle j'appartiens, elle n'existe que depuis 2015. Donc moi j'aime bien dire que c'est une bébé classe et on n'est que deux à avoir le titre. Puisqu'en fait, le concours des meilleurs ouvriers de France n'est pas un concours, mais c'est un examen. Ce qui veut dire qu'il faut avoir un niveau minimum pour avoir le titre. Et donc il y a des années... où on a eu des titrés. En 2015, une seule. Et depuis 2018, puisque c'est tous les trois ans, il n'y a eu personne. Et 2021 avait été décalé avec la Covid. Et donc, c'est arrivé à 2023. Et j'étais le seul à obtenir le titre. Donc là, on n'est que deux à batailler. Et tu vois, il y a quelques jours, la 28e édition du Meilleur Ouvrier de France vient d'ouvrir. Donc ça y est, les candidatures sont ouvertes pour tous les meufs dans toutes les classes métiers. Et j'espère qu'on en aura plein. dans la partie réceptionniste en hôtellerie parce que moi j'ai évidemment très envie que cette classe continue de grandir c'est une belle carte de visite j'espère qu'ils feront un MOF podcaster pourquoi pas, ce serait très intéressant je propose qu'on candidate ou même qu'on la crée ça pourrait être intéressant et tu parles de belle carte de visite oui très clairement puisque aujourd'hui je suis entrepreneur j'ai vu une différence, un avant et un après, d'un point de vue crédibilité plus que notoriété, sur ce titre de meilleur ouvrier de France. La notoriété, je l'ai eue avec mes publications aux réseaux sociaux, le podcast, etc. Mais le côté crédibilité, en fait, ce bleu, blanc, rouge, c'est un label qualité. Et n'importe quelle personne en France et à l'étranger valorise ça. Et quand tu dis « je suis meilleur ouvrier de France » , tout de suite, tu es positionné dans cette catégorie d'excellence.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, merci beaucoup pour cette introduction. moi j'ai beaucoup aimé nos échanges pour préparer cet épisode parce que tu viens d'un monde finalement qui est l'hôtellerie la restauration, finalement dans mon podcast j'en ai quasiment pas parlé alors que on est normalement confronté assez souvent à des gens qui vous vendent des choses dans ces domaines là et dans l'économie aujourd'hui le tourisme plus largement que l'hôtellerie et la restauration c'est le plus gros apporteur au PIB en France tu

  • Speaker #1

    vois devant l'agriculture notamment et donc en fait on oublie que quand tu vas au restaurant tous les jours tu participes à une économie qui est la première économie française et dans la plupart des pays du monde c'est le cas aussi il ya très peu de pays dans le monde qui ne vivent pas dans le tourisme même les pays en guerre d'ailleurs ont du tourisme ouais je fais un podcast sur la vente où finalement je suis beaucoup dans le domaine du b2b mais pour en plus dans le domaine de la tech beaucoup et

  • Speaker #0

    on oublie finalement que les bonnes pratiques dans la vente, tu peux aussi t'inspirer d'autres domaines. C'est aussi pour ça qu'on fait ces échanges. D'ailleurs, je suis passé dans ton podcast pour justement faire un peu cette crosse.

  • Speaker #1

    Amener des conseils en effet pure vente, parce que toi, je pense que tu as cette expertise-là, là où moi, j'ai plus l'expertise service. Donc en fait, une fois que le client est là, mais tout ce qui est avant, comment est-ce qu'on le fait venir, c'est un domaine, et moi, je te l'ai dit sur mon podcast, où j'ai longtemps pas été très à l'aise en fait. Et c'est que récemment, que j'ai accepté d'utiliser le terme vente et de dire je peux aussi être un vendeur parce que j'en ai eu besoin pour le succès de mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est vrai que c'est peut-être ça qui sépare les deux mondes, mais les gens qui vont réussir à connecter les deux mondes... monde. Donc le mien, c'est beaucoup de sujets sur la prospection à l'échappe du client. Et ton monde, c'est beaucoup de sujets sur l'accueil du client et le care du client. Et finalement, moi dans mon monde, il y a beaucoup de gens, et j'en ai fait partie, qui une fois qu'on a le client... on le met de côté, on ne s'en occupe pas, on laisse avec le produit. Et toi, tu as aussi beaucoup de gens dans ton domaine qui attendent le chaland. Ils ont ouvert leur resto, ils attendent. Oui,

  • Speaker #1

    et qui pensent qu'un restaurant ou un hôtel, ça se remplit tout seul.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et d'ailleurs, le studio de podcast, c'est un peu la même chose. Là, je viens d'ouvrir le studio de podcast, je me rends compte que si je ne fais pas de prospection, surtout qu'on n'a pas de porte ouverte dans la rue, il ne se passera rien.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Donc, c'est aussi intéressant de connecter ces deux mondes pour ça. Donc, le sujet... du jour, tu as tendu un peu la perche, tu l'as un peu introduit, c'est de s'inspirer de l'excellence de service dans ce monde-là. Donc, c'est les aléas du direct. Donc, c'est s'inspirer de l'excellence de service du monde de l'hôtellerie, de la restauration, pour la vente. Alors, dans ce podcast, on parle beaucoup de vente B2B, mais là, on est sur vente B2B, B2Z, peu importe. Pourquoi tu voulais nous parler de ce sujet ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a plein de choses qui me viennent en tête. Je pense que souvent, quand on pense vente, on pense en effet à chiffre d'affaires, alors que quand on pense service, on ne pense pas à chiffre d'affaires. Ce qui est une qualité et un défaut. C'est-à-dire que moi, j'ai fait mon métier d'hôtelier. J'ai soigné des clients, c'est-à-dire je les ai servis, j'ai pris plaisir sans jamais penser à l'argent. Ce qui est très positif parce que ça fait aussi revenir les clients. Je pense que c'est le meilleur moyen de les fidéliser. Par contre, à un moment, il faut aussi avoir une notion business et se rendre compte de pourquoi on fait les choses. que derrière il y a un vrai impact sur notre activité et sur son succès. Et à l'inverse, quand j'ai échangé avec des vendeurs, moi dans le cliché que j'en ai et dans ce que j'ai pu constater dans les différents échanges, ils oublient le fameux care dont tu parlais tout à l'heure, le côté soin de l'autre. Et de la même manière que ça ne te viendrait pas à l'esprit d'accueillir quelqu'un chez toi sans aller vers l'autre, lui ouvrir la porte, lui souhaiter s'en occuper, ça ne peut pas venir à l'esprit d'aller bourriner chez quelqu'un en lui disant « viens acheter mon produit, c'est le meilleur » . Ça ne peut pas marcher. Il y a des étapes à respecter. Et donc soigner cette première impression, notamment, je pense qu'elle est essentielle. Comment est-ce que tu t'adresses à une personne pour la première fois ? déjà en fonction est-ce que tu le fais par téléphone, par email ou physiquement. Alors moi, c'était plus facile dans mon métier parce que c'était du réceptif, donc j'accueille des gens qui viennent vers moi, mais je pense que c'est encore plus important quand tu vas vers des personnes ou chez elles, pourquoi pas si tu fais du porte-à-porte ou que tu vas, admettons, dans un restaurant pour vendre un produit, un service, de soigner cette impression. Donc tu vois, de voir déjà l'image que tu renvoies. le soin de ta prestance quelque part, alors oui ça peut passer par les vêtements etc, mais c'est aussi et surtout de la posture le sourire que tu mets à ton visage est-ce qu'il est authentique, est-ce que c'est un sourire de quelqu'un qui a vraiment envie de créer de l'échange est-ce que c'est un sourire forcé, tu vois moi quand j'ai des clichés forts dans la tête du vendeur sourire loup-garou avec un peu je vais te dévorer, ça je pense que pour moi c'est l'anti-commercial en fait en réalité, il faut complètement changer ça ... la façon dont tu vas serrer la main de ton prospect. Dans une poignée de mains, il se passe beaucoup de choses. En fait, deux humains, quand ils sont en face de l'autre, ils vont connecter. Il y a toute la notion de quand ensuite tu vas échanger avec ton client, qui à ce stade est probablement qu'un prospect, est-ce que tu es dans une posture d'écouter pour répondre ou juste d'écouter pour comprendre ? Ce n'est pas du tout la même chose. Donc faire preuve de ce qu'on appelle l'écoute active, c'est une posture, l'écoute active, et d'être... dans cette empathie où tu as vraiment envie de te mettre les pieds dans les chaussures de ton client et de comprendre la douleur puisque souvent c'est ça le sujet on a une douleur et moi je viens vous apporter une réponse qui va vous soulager de cette douleur et donc tu vois d'être dans cette posture presque médicale de soin alors médical il y a ce côté un peu mal mais en tout cas tu peux utiliser ce terme de care de soin, je suis là pour vous soigner je suis là pour m'occuper de vous et ça je pense que Dans l'hôtellerie-restauration, c'est quelque chose que, historiquement, on fait très bien. De bien savoir écouter les personnes, créer du lien avec elles, et ça, naturellement, c'est le meilleur moyen de vendre, parce qu'une fois qu'on a connecté, on a une relation de confiance qui se crée. Et là, ça ouvre tout le champ des possibles, finalement.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, tu as parlé de la première impression. C'est vrai que... Moi dans mon domaine, donc la vente de logiciels notamment, on fait beaucoup les rendez-vous en visio. Est-ce que tu as des petites astuces pour avoir une bonne impression en visio ?

  • Speaker #1

    Alors il se trouve que moi maintenant je fais beaucoup de visio aussi puisque mon entreprise elle est beaucoup digitale et j'ai plus de bureau, j'ai plus d'hôtel avec Hospitality Insiders. Déjà la qualité de la vidéo. Alors je m'adresse à un podcaster et on enregistre dans un studio donc j'imagine que c'est quelque chose auquel tu es aussi sensible. Mais moi, quand tu as fait une visio avec moi, en fait, j'ouvre ma caméra, c'est filmé avec un téléphone qui filme en 4K. J'ai une bonne luminosité qui me met en avant. Encore une fois, ce n'est pas un sujet de dire beau ou laid, c'est se mettre en valeur pour donner une bonne image. Je m'assure d'avoir une chemise ou une veste parce que malheureusement, ça envoie aussi l'image professionnelle. J'ai dit malheureusement parce qu'aujourd'hui, on juge comme ça. Tu peux mettre un jogging en dessous, ce n'est pas grave, on ne le verra pas. Mais par contre, il faut qu'en haut, il y ait cette tenue-là. Et je commence toujours par regarder la caméra en direct, alors que pourtant, la caméra, elle est au-dessus de mon écran. Et je souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, dans le monde des startups, j'ai pas mal interviewé des startups dans ce podcast, il y a eu cette tendance, peut-être qu'elle existe encore, tu vois, du commercial qui t'accueille en hoodie. parce que ça fait startup ou en t-shirt. Et c'est vrai que des fois, tu te dis, en fait, ça vient de quoi ? Ça vient de Mark Zuckerberg qui était tout le temps en Audi, mais Mark Zuckerberg, il est milliardaire, donc il peut s'habiller comme il veut. Et d'ailleurs, aujourd'hui, il n'y est plus en Audi. Mais on a cette tendance où peut-être qu'on peut être un peu négligé, on n'y pense pas trop. On fait des vidéos avec une webcam un peu cracra, celle de l'ordi, on se dit, ça va passer, de toute façon, je vais montrer mon écran. Alors qu'en fait, comme tu l'as dit, si tu fais l'effort de mettre une petite lumière, une petite caméra, etc., tout de suite, tu as un effet un peu waouh et tu fais vivre, j'aime bien ce terme-là, d'une expérience à ton prospect. Ce n'est pas juste je te présente un produit.

  • Speaker #1

    Là, tu arrives dans mes cordes sensibles. Pour moi, l'expérience, elle commence dès ce premier échange.

  • Speaker #0

    Voire même avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. On peut parler des emails. Moi, la façon dont j'écris un email, j'ai un langage aussi bien à moi. Tu ne me verras jamais terminer un email par cordialement. Il n'y a rien de moins cordial que cordialement, qui est même intégré dans la signature, d'avoir quelque chose qui soit personnalisé, soit lié à l'entreprise, ou plutôt de souhaiter, plutôt qu'à bientôt, mettre un belle journée, belle semaine, égayer un petit peu les différents échanges. Quand tu as le nom du client, a priori, quand on envoie un email, tu l'as, ce n'est pas bonjour, mais c'est bonjour monsieur Vaquier, ou bonjour Alexandre si on est dans une relation un peu plus B2B. Il faut être capable aussi d'ajuster le type de relation. Est-ce qu'on se tutoie ou est-ce qu'on se vouvoie ? Moi, historiquement, dans mon industrie, on se vouvoie beaucoup. Mais quand je m'adresse plutôt à des entreprises B2B, d'autres types de partenariats, parfois, je prends la liberté de les tutoyer. Donc ça aussi, il faut faire preuve d'intelligence émotionnelle pour être capable de comprendre et ne pas faire de faux pas. Moi, j'ai déjà eu des boîtes, typiquement, comme tu me disais, en Woody. Un jeune sorti d'école qui débarque dans l'hôtel et restauration, qui me dit « Hey, salut, tu vas bien ? Trop cool ce que tu fais. » Moi, tu m'appelles en faisant ça, rédhibitoire.

  • Speaker #0

    Mais ça passe pas aux meilleurs ouvriers de France.

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas moi personnellement, c'est le secteur auquel tu t'adresses à travers moi. Si tu viens en disant, nous on sait faire ça, l'hôtellerie-restauration, c'est trop cool, on va mettre ça en place, tu vas voir, on va craquer le marché. Non, en fait, mon marché, il est historique, il est un petit peu ancestral, avec plein de défauts. Moi, j'aime bien dire, c'est un peu une vieille dame avec ses vieilles habitudes, l'hôtellerie, tu vois. Donc il faut... à une vieille dame, tu ne lui parles pas comme tu parles à un jeune de 20 ans. Et si tu n'as pas compris ça, tu passes à côté d'énormes ventes potentielles et ne t'étonnes pas après que ces mêmes hôteliers-restaurateurs que moi je connais pour le coup très bien, ne te répondent pas. Il y a plein de défauts derrière, mais je ne suis pas là pour dire c'est bien ou c'est mal, c'est ce secteur, il est comme ça. Et c'est essentiel de comprendre la verticale à laquelle tu t'adresses dans un cadre de vente.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, tu évolues dans un secteur, tu l'as dit, un peu ancestral. Pour autant, et d'ailleurs, sur les codes de ton site web, on revoit ces codes un peu du luxe. Tu es en costard-cravate, etc.

  • Speaker #1

    Oui. C'est très rare d'ailleurs pour moi d'être, comme là, en t-shirt basket, enregistrer un podcast, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et par contre, tu as eu des approches assez modernes parce que tu vas à la rencontre de ces gens, tu les fais passer dans un podcast. Quand on a fait une visio ensemble pour préparer l'épisode, tu avais une IA qui enregistrait l'épisode et qui envoyait le compte-rendu de la réunion. Donc, tu arrives quand même à mettre ces petites touches dans ce domaine-là. À l'inverse, est-ce que tu as aussi des touches, peut-être, tu en as parlé un peu, dont on peut s'inspirer dans tes domaines ? Alors,

  • Speaker #1

    oui. donc déjà séparé de choses il y a mon secteur et moi c'est à dire que le secteur il est ancestral j'ose croire que je ne suis pas encore ancestral et moi j'aime bien aussi casser les codes mais c'est pas la même chose de casser les codes quand on les maîtrise plutôt

  • Speaker #0

    que d'arriver extérieur en disant de toute façon moi je fais à ma manière et ça passe ou ça casse dans mon secteur ça ça passe pas et c'est vrai que des fois on se dit ok je suis une startup je vais démarcher les grands groupes mais comme je suis la startup je reste en t-shirt tout dit dit, je reste avec un langage un peu de Jones et en fait, on se met un peu des bâtons dans les roues parce qu'en groupe, il y a des gens qui...

  • Speaker #1

    Je pense que tu ne vas pas me démentir, mais dans la vente, on accroche beaucoup plus à une personne qui nous ressemble. Donc moi, je mets... Tu parlais de costard-cravate. Je mets un costard-cravate quand je vais dans un 5 étoiles et un palace. Je ne me pose même pas la question, c'est évident. Par contre, quand je vais dans un établissement, peut-être 4 étoiles ou plus lifestyle, donc plus décontracté, je ne mets pas la cravate. Je peux aussi faire tomber la veste et... changer mes chaussures de ville pour des sneakers. Adapter ça. Et encore une fois, on parle de style vestimentaire, et je ne suis pas là pour faire un cours de mode, mais malheureusement, cette première impression, elle est basée là-dessus. Puisque ce sont les seuls éléments qu'à ce stade, on a pour me juger. Et tu vois, on dit souvent, on ne juge pas son livre à sa couverture, ou tu vois, l'habit ne fait pas le moine. Mais comment tu sais que le moine, c'est un moine si tu ne vois pas son habit ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais, j'ai fait 180 épisodes sur la vente, et je me rends compte finalement, je n'ai jamais parlé de vêtements. alors que tu peux te dire, comme tu l'as dit la première impression, je pense que il y a beaucoup de gens qui si la première impression est bonne, tu as 80% de chances de plus de close et en fait,

  • Speaker #1

    la première impression c'est un connecteur et tout ce qui va se passer derrière va soit confirmer ou infirmer cette fameuse première impression, mais quand la première impression elle est mauvaise

  • Speaker #0

    C'est dur de rappeler.

  • Speaker #1

    Tu sors les rats à main pour derrière changer ça. Et moi, je le vois avec des clients qui rentrent dans des hôtels quand ils sont mal accueillis dès le début parce que la personne n'est pas disponible à la porte pour les dégâts et bagages, parce que le réceptionniste n'est pas disponible, parce qu'il n'y a pas de sourire. Et on est dans du 5 étoiles avec des clients qui payent plusieurs centaines d'euros leur nuitée. Mais derrière, tu peux t'assurer que le client, il va soit t'en mettre plein la tronche, soit passer un mauvais moment et faire la tête. Et toi, tu ne vas pas comprendre. Tu vas dire, oui, mais je ne comprends pas. Moi, j'ai fait tous mes standards. Oui, mais tu n'as pas vu. ce que lui il a vu, ce que le client a reçu dans les dix premières secondes, c'est pas de sourire, on me montre que je ne suis pas le bienvenu, ou plutôt on ne me montre pas que je suis le bienvenu. Ce qui n'est pas exactement la même chose, mais qui finalement dans la perception du client peut revenir au même.

  • Speaker #0

    Et là on rentre dans une pratique qui moi est un peu ma cam, c'est l'analyse de pratique comportementale, les soft skills. Alors en visio c'est facile, tu appuies sur un bouton, ça enregistre tout, mais j'imagine que dans ton domaine... on peut faire des mises en situation des jeux de rôle on va pas filmer le client pour des aspects légal mais on peut quand même s'entraîner à avoir les bons savoir-être moi je les fais pratiquer donc je fais beaucoup de formation et je les fais pratiquer en jeu de rôle

  • Speaker #1

    soit dans une salle, soit sur le lieu de travail s'il n'y a pas de client, typiquement quand on fait des préouvertures pour les saisons, tu vois j'arrive, on est au mois d'avril et l'établissement va ouvrir à Saint-Tropez dans 3 semaines et bien je suis avec les équipes, on est dans leur outil de travail qui est l'hôtel et la réception ou le restaurant et je les fais pratiquer en jeu de rôle des éléments de première impression mise en situation, pourquoi pas storytelling pourquoi pas de l'upselling, pourquoi pas de la gestion des réclamations tout ça c'est des sujets sur lesquels on va se centrer entraîné parce qu'une fois qu'ils l'ont pratiqué avec moi, c'est d'autant plus facile quand ils sont face à des clients.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors, tu as parlé du client qui n'est pas content et du coup qui va avoir des réclamations. Ça, je pense que c'est un sujet intéressant pour les auditeurs. Comment tu gères, alors nous on appelle ça des objections, comment tu gères la meilleure des manières les réclamations des gens dans ton domaine et peut-être qu'on va pouvoir s'inspirer un peu de vos pratiques.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, Alors, déjà, peut-être qu'assez un mythe que dans l'hôtellerie de luxe, notamment, il y a beaucoup de réclamations. Il y a beaucoup de plaintes clients. Ce n'est pas parce que le niveau de service est plus élevé et il l'est que pour autant, il n'y a pas de réclamation. Au contraire, parce qu'on est face à un niveau de clientèle beaucoup plus exigeant. Et quand tu payes 500 000 euros ou 5000 euros ta nuit, tu peux te permettre d'être très exigeant sur des détails. ou tu ne le serais peut-être pas à l'hôtel de la gare 2 étoiles que tu payes 95 euros. Donc ça, c'est finalement assez légitime. Mais au-delà de ça, comment est-ce qu'on doit traiter une réclamation, peu importe quelle qu'elle soit, entre guillemets, peu importe qu'on soit dans l'hôtel de la gare ou dans un palace ? C'est d'abord la traiter avec autant d'authenticité que possible, de disponibilité. C'est-à-dire que moi, quand j'ai un client qui vient me voir et qu'il y a une tension, une réclamation, j'essaye de m'enlever le masque de juge. Je ne suis pas là pour juger. Est-ce qu'il a tort ou raison ? Et ça, c'est quelque chose que je targue, enfin vraiment j'appuie auprès des équipes pour qu'elles enlèvent ce truc. On a tendance naturellement à dire il a tort, il a raison, c'est vrai, c'est pas vrai. Alors que quand on gère une réclamation, on s'en fiche de est-ce que la personne, elle a raison ou tort. En fait, la personne, elle est lésée et elle se sent lésée dans son droit, dans sa perception. Si elle vient nous voir et qu'elle est en colère, eh bien c'est parce qu'elle considère qu'il y a quelque chose, un dû qui ne lui a pas été offert, donné ou qui a été mal fait. Et donc le simple fait de comprendre et d'adopter la bonne posture, donc encore une fois, on est sur de l'empathie et de l'écoute active, déjà, ça va permettre de ce que j'appelle neutraliser la situation, neutraliser les tensions. Et ça ensuite, ça crée une zone un peu térofertile sur laquelle tu vas planter d'autres choses. Et pourquoi pas, si tu gères bien la situation, et là, va venir d'autres outils plus techniques en fonction de la situation, mais être capable de peut-être compenser le client. Donc, attention, une compense... C'est pas que pécunier. Parfois, c'est juste du service supplémentaire. Parfois, même souvent, des simples excuses suffiront, un simple suivi. Je comprends parfaitement. Votre chambre n'était pas à la hauteur de vos exigences ou vous l'avez eue avec une heure de retard par rapport à l'heure légale d'arrivée. Je me mets à votre place. Ça a dû gâcher votre journée. Vous aviez des rendez-vous. Je suis terriblement navré et je partage votre frustration. Je vous prie de m'excuser au nom des équipes. J'ai fait le retour et grâce à ça, on va s'améliorer. de m'installer avec vous pour boire un café et m'assurer que toute la suite du séjour soit la plus fluide possible. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je m'appelle Maxime, je suis le chef de réception et voici ma carte. Tu vois, créer un lien, montrer que wow, et là-dedans, au pire, je veux faire un café. On ne peut pas dire que ce soit une grande compensation, mais de montrer... au client que la situation me gêne peut-être presque plus moi que lui. Et je le dis comme ça, on se dit oui mais c'est un peu exagéré. En fait, moi quand j'ai géré des réclamations, c'était vrai. C'est-à-dire que je me mets vraiment à leur place et j'ai vraiment cette peine-là. Alors oui, tu vas me dire oui mais en fait, il n'y a personne qui est mort, la chambre il a attendu une heure, bien sûr. Mais quand on vient vivre une expérience de service, eh bien toute proportion gardée, c'est grave. Et pour nous, c'est notre cœur de métier d'avoir des chambres et une expérience hôtelière. Eh bien, un client qui n'a pas sa chambre à l'heure, pour moi, c'est une gravité absolue. Et donc, je dois lui montrer que je prends ça très au sérieux.

  • Speaker #0

    Ouais, donc tu as dit vraiment les termes qu'on peut appliquer dans d'autres domaines de la vente. Mais l'empathie, se mettre à la place d'eux. Et c'est vrai que... Moi je suis habitué aux ventes de logiciels par visio, qui est un autre domaine complètement différent. Souvent tu as les objections du client qui dit « votre logiciel ne fait pas ça, votre concurrent fait ça, etc. » Et souvent les commerciaux dans ce cas-là... il se braque, alors que tu l'as dit, tu l'as très bien fait, dire oui, tout à fait, je comprends, effectivement, vous avez raison. Déjà, de dire ça, rien que ces mots-clés, ça te met en plus en empathie par rapport à ton...

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Souvent, ça paraît évident, mais tu regardes les visios de vente, les gens ne le font pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, naturellement, quand on est face à une réclamation ou juste un client réticent, ça nous met dans une posture de défense. Alors qu'au contraire, on ne doit pas être sur la défensive, on doit être dans l'accompagnement. Surtout que nous, on est dans la prestation de service. Et c'est pareil sur la vente. Ton objectif ? fondamentalement, c'est dans le cas d'une vente, de faire la vente et que le client soit satisfait. Et dans le service pur, c'est que le client passe un bon moment et qu'il vive une expérience de service. Donc pour ça, si tu te raidis, si tu te verrouilles, tu bloques tout l'échange. Alors qu'au contraire, si tu fais preuve de rondeur, et je le fais avec mes mains et mon corps naturellement, parce que je pense que le non-verbal joue énormément là-dedans, et donc c'est d'autant plus facile quand tu es en présence que quand tu es au téléphone, évidemment, eh bien... te mettre dans cet accompagnement, dans je marche avec vous et pas contre vous, tout de suite, ça va créer ce lien où on va pouvoir ensemble débloquer la situation et trouver des solutions. Et par ailleurs, c'est assez dingue comme ça. C'est puissant parce qu'il n'y a pas de client plus fidèle qu'un client qui a eu une réclamation que tu as réussi à traiter. Parce que tu as créé ce lien émotionnel, tu vois, hyper fort entre lui et toi. Et parfois, moi, ça m'est arrivé avec beaucoup de mes clients, ils ne veulent plus échanger qu'avec toi. toi. Non, mais je veux parler à Maxime parce qu'en fait, Maxime, c'est celui qui a géré la réclamation. Donc, il ne se rappelle plus du pourquoi de début, mais il se souvient que toi, tu t'es occupé de particulièrement bien et donc, il veut l'échanger avec toi.

  • Speaker #0

    Je voulais te poser la question. Tu m'as devancé comment transformer un client insatisfait en un client fidèle. Et c'est vrai que ça, c'est une pratique dans la vente où finalement, avoir des gens qui ne sont pas contents et qui font des réclamations c'est aussi une preuve de dire que les gens s'intéressent à ton produit dans notre domaine et si tu arrives à répondre à leurs problématiques effectivement tu inverses le rapport.

  • Speaker #1

    Bien sûr et moi ce que j'aime c'est les clients qui réclament en fait parce que quand ils réclament ils viennent me dire ce qui ne va pas et je peux m'améliorer. Ce que je déteste c'est les clients qui quittent mon établissement sans me dire quoi que ce soit parce que cela généralement au mieux et au moins je suis capable de faire ce que je veux. défoncent sur les réseaux sociaux avec un pseudo et c'est dur de les retrouver et de corriger, c'est déjà trop tard. Au pire, ils ne disent rien sur les réseaux. Par contre, ils en parlent à tout leur entourage et ça, c'est un impact invisible, mais qui est catastrophique pour une entreprise. Donc moi, ce que je veux, c'est que quand les clients sont chez moi et qu'ils ne sont pas satisfaits, je puisse interagir avec eux pour éteindre le feu et si possible les satisfaire. Et l'expression derrière ça, elle ne vient pas de moi, il y a un livre là-dessus, ça s'appelle « Transformer le pépin en pépite » . pit. Et donc, tu vois, tu as cette image de transformer un problème en quelque chose qui va un petit peu te ramener de l'or. C'est de l'or en barre, quelque part, pour toi, parce que ce client, il te fait un feedback constructif. Ça te permet, un, de t'améliorer et deux, si tu arrives lui à le satisfaire, ce sera ton meilleur ambassadeur par la suite.

  • Speaker #0

    Oui, donc voilà, si vous nous écoutez et que vous avez en ce moment des clients insatisfaits, ne le prenez pas comme une épreuve, mais plutôt comme une chance de les transformer en partenaires.

  • Speaker #1

    C'est clairement une opportunité.

  • Speaker #0

    Et effectivement, les feedbacks

  • Speaker #1

    il vaut mieux des feedbacks négatifs que pas de feedback complètement et même que du feedback positif le feedback positif c'est très sympa et c'est gratifiant mais j'ai besoin de feedback négatif et constructif parce que ça me donne des éléments, moi je peux faire de l'animation managériale, aller voir les équipes vous voyez hier monsieur Wacky qui est venu Il s'est plaint parce qu'en fait, il a attendu sa chambre et le petit déjeuner, il y avait du retard ce matin et le plat n'était pas chaud. Et le service de la couverture, on l'a oublié, etc. Il avait l'intention de faire une demande de mariage auprès de son épouse, mais en fait, on ne l'a pas mis dans les bonnes conditions, donc il ne l'a pas fait. On apprend quelque chose de cette situation et donc on va pouvoir s'améliorer et peut-être corriger le process par la suite pour le prochain monsieur Vaquier.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper intéressant. Il y a un sujet... Une pratique dans l'hôtellerie, la restauration, qui est très intéressante, mais qui n'est pas forcément faite, c'est l'upsell. Et dans la vente, on parle beaucoup aussi d'upsell dans les logiciels, etc. Est-ce que tu peux nous donner des exemples, nous expliquer comment, dans ton domaine, vous arrivez à upseller vos ventes ? Peut-être expliquer aussi qu'est-ce que c'est l'upsell, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme.

  • Speaker #1

    Et parce que dans l'hôtellerie et la restauration... On vend quand même un produit un petit peu spécifique qui est une chambre. Mais en réalité, on ne vend pas une chambre, on vend une nuitée, donc une expérience. Et donc, il faut commencer par comprendre ça pour savoir ce que tu peux faire en upsell. Moi, je différencie deux types d'upsell. Il y a celui qu'on appelle l'upsell, où en fait, tu vends ta chambre. Et l'upsell, c'est tu vends une catégorie d'au-dessus. Un tarif, évidemment, plus élevé. Il y a quelques règles pour que ça fonctionne bien. La première, c'est que... Il faut que cette chambre de catégorie supérieure ce soit une vraie valeur ajoutée. Parce que parfois, c'est pas parce qu'elle est... Enfin, qu'elle soit de valeur ajoutée pour le client. Je te donne un exemple. Je suis un homme d'affaires, je voyage seul. Tu vas me faire un upsell avec une chambre qui est juste plus grande. Avec vue, c'est sympa, mais en fait, je viens pour bosser et moi, je pars de 8h et je reviens à 20h. Ça m'intéresse pas. Par contre, si tu me mets en avant que j'ai un bureau et un espace au calme où je vais pouvoir travailler, là, ça vaut le coup. Inversement, Je suis en couple, j'ai envie d'impressionner mon épouse ou ma fiancée. Là, tu me mets en avant une chambre en étage élevé, plus grande, avec une belle vue. Là, tout de suite, ça devient intéressant. Et l'autre élément crucial pour un bon upsell, c'est l'avantage tarifaire. Si tu me fais un upsell en me proposant le tarif qui est affiché sur ton site web, je vais te dire, en fait, moi, aujourd'hui, en 2025, si j'ai envie d'une chambre de catégorie supérieure, je suis capable de me l'acheter. Et donc, il faut qu'il y ait un avantage tarifaire. Aujourd'hui spécialement pour vous monsieur Vaquier, si vous le souhaitez, j'ai une magnifique suite qui est disponible, qui au dernier étage peut vous la faire visiter. En plus nous on a le produit, on peut le montrer. Et je vais vous la proposer à un tarif qui est 50% plus avantageux que le meilleur prix que vous pourriez acheter sur notre site. Et de faire ça, donc un évidemment on le comprend c'est du chiffre d'affaires supplémentaire, mais tu vas me dire attends non mais là tu viens de vendre à 50% de moins que le prix du jour. En fait, il faut comprendre que dans un hôtel, on ne vend pas les chambres le jour même. C'est-à-dire que c'est très rare. En fait, ma chambre, si je ne l'ai pas vendue aujourd'hui, elle ne le sera pas. Donc, quand tu viens et que tu es déjà devant moi, que tu m'as déjà fait ce geste, cet effort de venir vers moi, eh bien, moi je te dis, je te propose autre chose à 50% de moins que le tarif que tu paierais. Toi, tu perçois un vrai avantage et moi, c'est du chiffre d'affaires. Et je vais même te dire que c'est quasiment du bénéfice net en plus. Pourquoi ? Parce que dans un produit chambre, alors là on est vraiment dans les insights pur hôtelier, entre une chambre et une suite, admettons, pour qu'on voit bien visuellement, la différence évidemment c'est la taille. Mais en termes de coût, pour moi l'hôtelier, une chambre et une suite ça me coûte quasiment pareil. Tu as le même nombre de draps dans une chambre que dans une suite. Les serviettes, c'est pareil. Donc oui, tu vas peut-être mettre un peu plus d'électricité et de chauffage pour une suite qui fait 70 m² face à une chambre qui n'en fait que 25 ou 30. Oui, tu vas peut-être mettre un peu plus de produits d'accueil. Mais franchement, le client va en utiliser quasiment autant dans une chambre que dans une suite. Oui, ta femme de chambre qui va nettoyer, elle va mettre 45 minutes au lieu de 30. Donc ça va te coûter 15 minutes de ménage en plus. Mais fondamentalement, par rapport à ce que tu as gagné, et bien la différence, le coût est marginal. Donc on a tout intérêt à faire de l'upsell, d'autant plus pour ces raisons. Et hyper important de penser à ces avantages. Et là, si c'était qu'une seule catégorie, si on prend mon schéma visuel, j'ai vendu au-dessus de la chambre, et je peux faire le deuxième type d'upsell que chez nous on appelle le croc. cross-sell qui te vendent une prestation en plus de ta chambre quand tu viens consommer un produit hôtelier. Admettons, eh bien, tu n'avais pas prévu de dîner au restaurant, je vais te proposer le restaurant. Ou alors, te vendre le package romantique dans lequel il y a une bouteille de champagne. inclus en chambre et un soin pour deux au spa le jour de l'arrivée par exemple. Et là je vais te faire une vente complémentaire toujours pareil avec un tarif avantageux mais pour le client il y a une vraie perception de il gagne quelque chose il a un avantage à faire ça.

  • Speaker #0

    Ok merci beaucoup pour ces exemples on n'a pas trop parlé de la restauration dans l'upsell, est-ce que l'upsell dans la restauration c'est le café gourmand ?

  • Speaker #1

    Alors l'upsell ça fonctionne très bien le vin par exemple. Ouais. le client voulait une bouteille de vin, il avait pré-sélectionné où il voulait un avis, et bien toi tu as justement un accord mais vin bien plus avantageux. Soit c'est plus cher à la vente et le client le voit et peut-être que tu marges plus dessus, mais parfois c'est juste une autre bouteille sur laquelle tu as de meilleures marges. Ça peut aussi être ça. Mais si on est dans une logique d'expérience, eh bien ça va plutôt être une bouteille. plus chers, mais qui racontent une autre histoire. Et ton sommelier, il est là pour la raconter, cette histoire. De, justement, ce vignoble et le vigneron, ton sommelier, il le connaît, il a travaillé avec, et en fait, il travaille le vin d'une manière un petit peu différente. Alors oui, il y a une différence de prix, mais c'est parce qu'en fait, le vigneron, eh bien, il est là, pendant la pleine lune, il fait ses récoltes, puisqu'on est sur de la biodynamie, et il va te raconter l'histoire de cette erreur-là. Eh bien, tu viens de faire... Un upsell, ça fonctionne très bien. Et le cross-sell, ça pourrait être complètement le café gourmand que je n'avais pas l'intention de consommer. Tu peux vendre des à côté et mis bout à bout, ça fait beaucoup de chiffres d'affaires supplémentaires.

  • Speaker #0

    Écoute. Merci beaucoup Maxime pour ces exemples. On arrive à peu près à plus de 45 minutes d'interview. Je vais passer aux questions de la fin, à moins que tu aies quelque chose à rajouter sur l'excellence de service sur ce thème. Je pense qu'il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #1

    Si tu me lances sur ces sujets, je peux en parler pendant des heures. Mais peut-être juste sur l'excellence de service, de dire que ça se cultive. Là, on a parlé de gestion des réclamations, on a parlé d'upsell, ce sont des techniques. L'excellence de service, c'est quelque chose qui se cultive vraiment au quotidien pour s'améliorer. Il faut déjà avoir cette volonté-là. Moi, j'aime bien dire que l'excellence de service, c'est une dynamique, c'est un mouvement. On n'est jamais en excellence de service. On va la chercher sans jamais réussir à complètement la toucher. Et on navigue entre des plus, des moins et on progresse au quotidien. C'est ça qui fait qu'on arrive à aller toucher l'excellence de service dans un établissement.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Maxime, il me reste quatre questions que je pose à tous les invités.

  • Speaker #1

    On y va.

  • Speaker #0

    On y va. Est-ce qu'il y a une chose sur laquelle tu as passé beaucoup de temps et que je devrais éviter ? Alors, je parle plutôt dans ton activité professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui. Peut-être donc plus parler de ma vie d'entrepreneur qui ressemble... sur lesquels il y a des parallèles à faire avec le tien. Moi, j'ai beaucoup procrastiné au début. Parce que peut-être j'avais cette culture d'excellence et de perfectionnisme. Un peu, tu vois, le mieux est l'ennemi du bien. C'était jamais assez bien et notamment sur les publications réseaux sociaux, l'écriture d'articles de blog, je pouvais mettre 15 jours à écrire un article et le reprendre 10 fois au début ou mettre des jours à publier un post sur LinkedIn. Et ça, ça m'a fait perdre beaucoup de temps aujourd'hui. Si j'avais activé dès le début, je pense que j'aurais atteint ce niveau de notoriété sur les réseaux sociaux beaucoup plus rapidement. Et aujourd'hui, je poste cinq fois par semaine. Parfois, il y a des posts qui sont beaucoup moins bien que les autres, mais j'accepte que ça fasse partie du processus d'amélioration continue. Et donc, plutôt faire, corriger, plutôt que d'attendre et chercher la perfection avant de se lancer.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas.

  • Speaker #1

    Je le crains.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens à leur compte ou entrepreneurs,

  • Speaker #1

    c'est un peu le sujet trop réfléchir ou agir complètement et parfois les meilleurs entrepreneurs ce sont ceux qui réfléchissent pas il faut être capable de foncer à un moment tu vas devoir aussi te remettre en question et corriger le tir mais en fait il

  • Speaker #0

    y a une vraie valeur dans l'action un peu dans le même sujet est-ce qu'il y a une prise de conscience aussi ça c'est une prise de conscience mais est-ce qu'il y en a une autre que tu as faite selon toi trop tard ...

  • Speaker #1

    Pas trop tard, enfin je l'ai fait tard, mais ça aurait pu être beaucoup plus tard. C'est qu'en tant qu'entrepreneur et même solopreneur, j'ai compris tardivement que ma plus grande valeur, c'était moi-même. Et que ma plus grande ressource, c'est moi-même et mon temps. Et en fait, quand tu es dans une entreprise, et notamment un hôtel... Quand tu vas te coucher, il y a des gens qui travaillent après toi et tu reprends le lendemain. Et donc moi, je me suis beaucoup usé. Physiquement, mentalement, j'ai beaucoup travaillé. Je ne faisais pas beaucoup de sport. Je ne prenais pas énormément soin de ma santé. Et j'ai compris qu'à ce virage, entrepreneuriale qu'il fallait que je capitalise sur moi même si je voulais durer en tant qu'entrepreneur qui a l'aspect santé plus sport et a aussi le côté de développement personnel et formation de s'instruire en fait de continuer de d'absorber de la connaissance notamment le podcast la lecture les rencontres pour s'améliorer et je pense que la personne que je suis aujourd'hui n'a rien à voir avec celle que j'étais il ya cinq ans et j'ai bon espoir qu'elle soit encore très différente de celle d'ias cinq ans et donc de capitaliser au maximum sur moi pour bénéficier de cette progression et de cette amélioration continue.

  • Speaker #0

    Très bien. Il me reste deux questions. Est-ce qu'il y a un achat de moins de 100 euros qui t'a changé la vie ?

  • Speaker #1

    Très récemment, j'ai découvert ça. Tout à l'heure, tu disais que j'étais assez féru d'outils IA et d'outils un peu tech. Moi, c'est des outils de dictée vocale. Pas du tout comme la dictée iPhone, qui n'est pas terrible, mais des outils qui sont un peu dopés à l'IA. Il y en a deux qui sont très bien. Il y a Better Dictation, qui coûte 9 euros à l'achat à vie. Si tu veux trois appareils, ça doit coûter moins de 30 euros. J'en utilise une autre qui s'appelle Super Whisper. Je vous laisse la note. Elle est en version gratuite, où je crois que c'est 8 euros par mois ou 9 euros par mois l'abonnement. Et alors ? Moi, j'appuie sur un bouton, je dicte un email, mais qui parfois, ça me prend trois minutes de dicter, et me le reformate comme un email très propre, et ça me permet non seulement de formaliser ma pensée à l'oral, et je suis assez à l'aise avec cette manière-là, et ça me permet en plus d'être beaucoup plus rapide, puisque tu dictes beaucoup plus vite que tu écris, et donc je gagne énormément de temps et de productivité.

  • Speaker #0

    Je l'ai installé il y a dix jours à peu près, sur l'ordi, alors je n'ai pas encore essayé sur le... téléphone.

  • Speaker #1

    Moi, j'utilise beaucoup sur l'ordi. Sur le téléphone, en fait, je travaille moins sur le téléphone. Le téléphone, c'est plus consultatif pour moi.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Dernière question. Tu as une carte blanche pour inviter quelqu'un sur le podcast. Tu invites qui ?

  • Speaker #1

    Ha ! Je vais continuer peut-être avec les podcasteurs, mais alors, je ne pense pas à lui parce qu'il est podcasteur, mais surtout parce qu'il est très bon en vente et en prospection éthique. Ce n'est pas d'où ça pourrait être avec une mauvaise connotation, mais... Je pense à Alexis Minkela, qui a le podcast Tribu 1D et il a une entreprise également. En fait, pour moi, ça fait partie de ces... Il va détester que je dise ça, je ne le connais pas personnellement, mais de ces solopreneurs, de ces indépendants un peu sous-cotés, qui récemment commencent enfin à sortir du bois et à envoyer beaucoup de contenu en ce moment sur LinkedIn. Il met des fiches techniques, tu n'as jamais vu ça. Allez voir, ne serait-ce que sur LinkedIn, c'est très travaillé. Et ça fait des années qu'il bosse un petit peu dans l'ombre. Moi, je le suivais notamment à travers le podcast. Et là, enfin, il se monte. Mais je trouve qu'il est exceptionnel dans sa façon d'aborder les choses, avec beaucoup d'éthique et beaucoup d'humilité aussi, je trouve, dans la façon dont il travaille. Alors que pourtant, il commence à faire partie des anciens solopreneurs qui ont pris la parole sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que sur les réseaux, dans notre domaine de l'entrepreneuriat, tu as un peu différentes ligues. La Ligue des champions, c'est les entreprises... preneurs successfull qui passent d'ailleurs à la télé et qui vont faire des postes mais qui ont une audience incroyable tu vois par exemple et anthony bourbon bien sûr eric larchevêque après tu as là on va dire la ligue 1 où tu as des solos preneurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu il est très médiatisé sur linkedin principalement donc ça va être les les tibou louis tu vois les narra oui et c'est et puis après tu as une ligue de ligue 3 etc où tu as d'autres personnes qui vont être très intéressante alors beaucoup de valeur Mais qui ont moins d'exposition, qui vont peut-être plutôt avoir une exposition sur leur niche. Tu vois, tu as parlé d'Alexis Mikala sur les solopreneurs. Tu as Flavie Prévost, par exemple.

  • Speaker #1

    Flavie Prévost, que j'adore, avec le board.

  • Speaker #0

    Elle est passée dans le podcast. Tu as nous,

  • Speaker #1

    par exemple. Je suis d'accord avec toi sur pourquoi pas mettre des ligues sur la visibilité. Par contre, je ne mettrais pas le critère de succès. Parce que le succès, c'est très propre à chacun. Moi, je n'ai pas envie d'être Anthony Bourbon, par exemple. Ça ne m'intéresse pas d'être déjà très clivé et clivant. et de passer à la télévision comme ça. Par contre, oui, il y a une exposition, un niveau d'exposition qui est différent. Mais moi, je connais des solopreneurs qui ne cherchent pas la surexposition. Et pour autant, quand tu regardes en bas de leur bilan, on est plutôt sur du super champion.

  • Speaker #0

    Ok, très intéressant. Cette séparation-là, effectivement, ce n'est pas parce que tu as de l'exposition que...

  • Speaker #1

    Il y en a d'ailleurs sur LinkedIn, LinkedIn est spécialiste. Toi et moi, on y est beaucoup. On a des CEOs de très grandes boîtes qui gagnent plein de fric. Et en fait, ils ne sont pas du tout CEOs. Ils gagnent très peu d'argent. Ils arrivent à peine à se payer un salaire. Mais sur LinkedIn, ça fait toujours très bien de se mettre en avant. Donc, différencier aussi le discours de la réalité et le succès. C'est très propre à chacun, je pense.

  • Speaker #0

    Exactement. Dernière chose, Maxime, pour les auditeurs qui ont écouté l'épisode jusqu'au bout, est-ce que tu as un petit cadeau pour eux qu'on pourrait mettre avec un mot-clé dans les notes du podcast et si ils te contactent sur LinkedIn, tu leur offres quelque chose ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Ce que... Enfin, le... Ce qui a de la valeur pour moi, je te le disais, c'est mon temps et c'est aussi peut-être ce que je peux mettre à disposition parce qu'à moins qu'il y ait des hôteliers qui aient envie que je fasse du conseil chez eux. Mais c'est de me contacter en disant qu'ils viennent de la part des héros de la vente et prévoir un moment d'échange sur ces différents sujets. Après, évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais peut-être aller écouter le podcast. Ils verront qu'il y a plein de sujets, pas que hôteliers. Et dans ton audience, je pense qu'il y a plein de gens qui pourraient aimer d'autres types de contenus. et un peu apprivoiser cet univers là il y a plein de bonnes choses à en tirer donc je les invite vraiment à faire ça et après s'ils veulent des purs cadeaux moi j'ai notamment une bibliothèque des invités du podcast avec tous les apprentissages, les livres cités par le podcast et ça ils trouveront toutes ces références chez moi et si tu veux je peux te passer le lien également pour qu'ils le téléchargent chez toi bah écoute avec plaisir c'est bien on échange les bonnes pratiques de podcasteur

  • Speaker #0

    Écoute, Maxime, merci beaucoup d'être venu à Toulouse dans notre studio de podcast. Merci à toi. On a enregistré un épisode pour l'Héros de la Vente, mais on a aussi fait un épisode pour ton podcast Hospitality Insiders. Ce genre de cross-promo, je trouve ça excellent. Si vous êtes podcasteur aussi et que vous voulez faire un peu comme on a fait, n'hésitez pas. On retrouve l'épisode sur toutes les plateformes, bien sûr, sur le site leshéroesdelavente.com et abonnez-vous à la newsletter Les Chroniques de la Vente. Maxime, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut. Voilà, j'espère que l'épisode vous a plu. Si vous voulez continuer à approfondir ces sujets, retrouvez sur le site l'hérodelavente.com l'ensemble des podcasts et également la newsletter Les Chroniques de la Vente. Deux fois par mois, je vous envoie toute la veille que je fais sur les nouvelles techniques de vente, les nouveaux outils, et je fais également un portrait d'un entrepreneur qui a craqué le système pour exposer ses ventes. On se retrouve sur cette newsletter ou sur LinkedIn pour continuer à échanger sur ces sujets. Et n'oubliez pas de noter 5 sur 5, le podcast, ça m'aide énormément. Belle vente à tous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Maxime Blau

    00:00

  • Le parcours de Maxime dans l'hôtellerie et la création de son entreprise

    00:39

  • L'importance de l'excellence de service dans la vente

    01:46

  • S'inspirer de l'hôtellerie pour améliorer la vente

    05:42

  • La gestion des réclamations et l'empathie dans la vente

    08:35

  • L'upselling et le cross-selling en hôtellerie

    21:28

  • Conseils pratiques pour améliorer ses compétences en vente

    29:50

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Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment l'excellence de service dans l'hôtellerie peut révolutionner vos compétences en vente ? Dans cet épisode des Héros de la vente, Alexandre Waquier reçoit Maxime Blot, meilleur ouvrier de France et entrepreneur dans le secteur hôtelier, qui partage des insights précieux sur la manière de transformer chaque interaction client en une opportunité de vente. Maxime nous plonge dans son parcours inspirant, où il souligne l'importance cruciale de l'accueil, de l'écoute active et de l'empathie dans le domaine de la vente.



La pandémie de Covid-19 a mis à l'épreuve de nombreux secteurs, mais pour Maxime, elle a été un catalyseur pour se lancer dans l'entrepreneuriat avec Hospitality Insiders. Il nous raconte comment cette expérience l'a amené à redéfinir son approche de la vente, en intégrant des principes d'excellence de service qui sont essentiels non seulement dans l'hôtellerie mais aussi dans tous les domaines de la vente. En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment les défis peuvent se transformer en opportunités, notamment en apprenant à gérer les réclamations des clients et à les convertir en fidélité.



Maxime aborde également le concept d'upselling, expliquant comment offrir des expériences de valeur ajoutée peut non seulement satisfaire les clients, mais également booster vos ventes. Vous apprendrez des stratégies concrètes pour améliorer vos compétences en vente, tout en mettant l'accent sur l'importance de la première impression et de l'image professionnelle, même lors de réunions en visio. En effet, chaque détail compte lorsque vous souhaitez séduire vos clients et les inciter à revenir.



Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleures pratiques du secteur hôtelier et d'appliquer ces leçons à votre propre parcours de vente. Que vous soyez un entrepreneur en herbe ou un vendeur expérimenté, cet épisode des Héros de la vente vous fournira des outils et des conseils pratiques pour exceller dans votre domaine. Écoutez dès maintenant pour découvrir comment l'excellence de service peut devenir votre meilleur atout pour réussir dans la vente !



Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par l'expérience et la passion de Maxime Blot, car dans le monde de la vente, chaque interaction est une chance de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde veut devenir un héros de la vente, mais personne ne veut s'entraîner comme un champion. Si tu écoutes ce podcast, tu fais déjà partie des 10% des meilleurs vendeurs. Mais j'ai encore quelques secrets qui pourraient te permettre d'aller au-delà de tes espérances. Tu veux les connaître ? J'ai un bon deal pour toi. Va sur le site leheraudelavente.com, télécharge le playbook de vente, c'est le recueil de tous mes meilleurs conseils que j'obtiens dans le podcast. Fonce les découvrir et tu auras les fondamentaux pour progresser à vitesse grand V et rejoindre le cercle. très fermé des héros de la vente. J'ai rajouté un conseil à la fin du playbook en bonus, qui est pour moi le secret ultime que tous les vendeurs voudraient connaître. Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode des héros de la vente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Maxime Blau. Maxime, salut.

  • Speaker #1

    Salut Alexandre.

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, très heureux d'être là à Toulouse avec toi.

  • Speaker #0

    Ouais, bah écoute, merci de venir dans notre tout nouveau studio de podcast qu'on a créé il y a quelques jours, on a fait l'inauguration il y a quelques jours. Donc Pastel Studio pour les Toulousains ou les autres qui veulent venir enregistrer ici.

  • Speaker #1

    Le bordelais, tu m'as quand même accepté finalement.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Ce n'est pas trop loin. On a la Garonne pas loin, donc ça ne te dépayse pas. C'est clair. Donc on inaugure un peu. C'est le premier épisode d'Héros de la Vente que je fais ici. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Maxime, je suis hyper content de t'accueillir parce qu'on a des activités qui sont un peu similaires. Tu es dans le podcast aussi, tu vas nous raconter ça. Et tu as une particularité, c'est que tu es meilleur ouvrier de France. Oui. Alors tu vas expliquer aux auditeurs en quoi, et ça va te permettre de te présenter. Et dans ta présentation, tu pourras expliquer aux auditeurs pourquoi aujourd'hui c'est intéressant de t'écouter dans le podcast L'Héros de la Vente.

  • Speaker #1

    Allez, je me lance. Alors en effet, je suis podcasteur, mais ça c'est récent dans ma vie. Moi, je me présente d'abord en disant que je suis hôtelier. C'est ce que je me sens, et c'est ce que j'ai commencé à faire depuis avant l'âge de 15 ans en école hôtelière. J'ai progressé là-dedans, j'ai beaucoup travaillé dans des hôtels de luxe principalement, donc du 5 étoiles et dans du palace, on pourra revenir sur la différence entre les deux, et majoritairement dans le département de la réception, donc vraiment la personne qui vous accueille quand vous rentrez dans un hôtel, donc de réceptionniste à chef de réception, en passant par des postes de nuit pendant quelques années. Donc j'ai gravi les échelons dans des hôtels de luxe, et en fait en 2020, quand la Covid a frappé, J'aime bien dire que j'ai quitté l'hôtel dans lequel j'étais en tant qu'hôtelier, puisque l'hôtel a fermé, et je suis revenu en tant qu'entrepreneur, puisque j'ai créé mon entreprise à ce moment-là. Mon entreprise, elle s'appelle Hospitality Insiders, et en fait, j'ai plusieurs pôles d'activité. Un pôle expertise dans lequel je fais du conseil, de l'audit, de la formation, du coaching, principalement envers une cible d'hôtelier. Mes anciens collègues, aujourd'hui, sont mes clients. J'ai un pôle dans lequel j'ai le pôle média avec le podcast. qui s'appelle aussi Hospitality Insiders, qui est aujourd'hui le premier podcast hôtelier dédié à l'excellence de service. Et j'ai un troisième pôle qui est tout nouveau, qui s'appelle l'Académie Hospitality Insiders, et qui en fait est une formation en ligne avec également une communauté en ligne. Et donc ça c'est tout nouveau, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de développer pour créer du lien entre les collaborateurs, mais également les former, les développer, notamment gagner du temps à l'onboarding. Et au milieu de ce parcours, je suis devenu un des meilleurs ouvriers de France en 2023. Donc MOF, je pense que tout le monde connaît l'acronyme. Le col bleu, blanc, rouge, eh bien ça, ce sont les meilleurs ouvriers de France. En fait, ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le titre de MOF, il existe depuis une centaine d'années, en fait 100 ans précisément depuis 2024. Ça a été créé pour mettre en avant notamment l'artisanat français d'excellence. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il y a un peu plus de 200 classes métiers différentes. Souvent, on pense au MOF cuisine parce que les cuisiniers, ce sont ceux qui ont été beaucoup médiatisés ces dernières années. notamment avec des Paul Bocuse et d'autres chefs bleu, blanc, rouge très connus. Mais il y en a dans plein de classes, beaucoup moins connues, type tonnelier, couvreur, que moi-même j'ai découvert quand j'ai passé le MOF et quand j'ai reçu ma médaille. Mais la classe réceptionniste en hôtellerie à laquelle j'appartiens, elle n'existe que depuis 2015. Donc moi j'aime bien dire que c'est une bébé classe et on n'est que deux à avoir le titre. Puisqu'en fait, le concours des meilleurs ouvriers de France n'est pas un concours, mais c'est un examen. Ce qui veut dire qu'il faut avoir un niveau minimum pour avoir le titre. Et donc il y a des années... où on a eu des titrés. En 2015, une seule. Et depuis 2018, puisque c'est tous les trois ans, il n'y a eu personne. Et 2021 avait été décalé avec la Covid. Et donc, c'est arrivé à 2023. Et j'étais le seul à obtenir le titre. Donc là, on n'est que deux à batailler. Et tu vois, il y a quelques jours, la 28e édition du Meilleur Ouvrier de France vient d'ouvrir. Donc ça y est, les candidatures sont ouvertes pour tous les meufs dans toutes les classes métiers. Et j'espère qu'on en aura plein. dans la partie réceptionniste en hôtellerie parce que moi j'ai évidemment très envie que cette classe continue de grandir c'est une belle carte de visite j'espère qu'ils feront un MOF podcaster pourquoi pas, ce serait très intéressant je propose qu'on candidate ou même qu'on la crée ça pourrait être intéressant et tu parles de belle carte de visite oui très clairement puisque aujourd'hui je suis entrepreneur j'ai vu une différence, un avant et un après, d'un point de vue crédibilité plus que notoriété, sur ce titre de meilleur ouvrier de France. La notoriété, je l'ai eue avec mes publications aux réseaux sociaux, le podcast, etc. Mais le côté crédibilité, en fait, ce bleu, blanc, rouge, c'est un label qualité. Et n'importe quelle personne en France et à l'étranger valorise ça. Et quand tu dis « je suis meilleur ouvrier de France » , tout de suite, tu es positionné dans cette catégorie d'excellence.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, merci beaucoup pour cette introduction. moi j'ai beaucoup aimé nos échanges pour préparer cet épisode parce que tu viens d'un monde finalement qui est l'hôtellerie la restauration, finalement dans mon podcast j'en ai quasiment pas parlé alors que on est normalement confronté assez souvent à des gens qui vous vendent des choses dans ces domaines là et dans l'économie aujourd'hui le tourisme plus largement que l'hôtellerie et la restauration c'est le plus gros apporteur au PIB en France tu

  • Speaker #1

    vois devant l'agriculture notamment et donc en fait on oublie que quand tu vas au restaurant tous les jours tu participes à une économie qui est la première économie française et dans la plupart des pays du monde c'est le cas aussi il ya très peu de pays dans le monde qui ne vivent pas dans le tourisme même les pays en guerre d'ailleurs ont du tourisme ouais je fais un podcast sur la vente où finalement je suis beaucoup dans le domaine du b2b mais pour en plus dans le domaine de la tech beaucoup et

  • Speaker #0

    on oublie finalement que les bonnes pratiques dans la vente, tu peux aussi t'inspirer d'autres domaines. C'est aussi pour ça qu'on fait ces échanges. D'ailleurs, je suis passé dans ton podcast pour justement faire un peu cette crosse.

  • Speaker #1

    Amener des conseils en effet pure vente, parce que toi, je pense que tu as cette expertise-là, là où moi, j'ai plus l'expertise service. Donc en fait, une fois que le client est là, mais tout ce qui est avant, comment est-ce qu'on le fait venir, c'est un domaine, et moi, je te l'ai dit sur mon podcast, où j'ai longtemps pas été très à l'aise en fait. Et c'est que récemment, que j'ai accepté d'utiliser le terme vente et de dire je peux aussi être un vendeur parce que j'en ai eu besoin pour le succès de mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est vrai que c'est peut-être ça qui sépare les deux mondes, mais les gens qui vont réussir à connecter les deux mondes... monde. Donc le mien, c'est beaucoup de sujets sur la prospection à l'échappe du client. Et ton monde, c'est beaucoup de sujets sur l'accueil du client et le care du client. Et finalement, moi dans mon monde, il y a beaucoup de gens, et j'en ai fait partie, qui une fois qu'on a le client... on le met de côté, on ne s'en occupe pas, on laisse avec le produit. Et toi, tu as aussi beaucoup de gens dans ton domaine qui attendent le chaland. Ils ont ouvert leur resto, ils attendent. Oui,

  • Speaker #1

    et qui pensent qu'un restaurant ou un hôtel, ça se remplit tout seul.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et d'ailleurs, le studio de podcast, c'est un peu la même chose. Là, je viens d'ouvrir le studio de podcast, je me rends compte que si je ne fais pas de prospection, surtout qu'on n'a pas de porte ouverte dans la rue, il ne se passera rien.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Donc, c'est aussi intéressant de connecter ces deux mondes pour ça. Donc, le sujet... du jour, tu as tendu un peu la perche, tu l'as un peu introduit, c'est de s'inspirer de l'excellence de service dans ce monde-là. Donc, c'est les aléas du direct. Donc, c'est s'inspirer de l'excellence de service du monde de l'hôtellerie, de la restauration, pour la vente. Alors, dans ce podcast, on parle beaucoup de vente B2B, mais là, on est sur vente B2B, B2Z, peu importe. Pourquoi tu voulais nous parler de ce sujet ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a plein de choses qui me viennent en tête. Je pense que souvent, quand on pense vente, on pense en effet à chiffre d'affaires, alors que quand on pense service, on ne pense pas à chiffre d'affaires. Ce qui est une qualité et un défaut. C'est-à-dire que moi, j'ai fait mon métier d'hôtelier. J'ai soigné des clients, c'est-à-dire je les ai servis, j'ai pris plaisir sans jamais penser à l'argent. Ce qui est très positif parce que ça fait aussi revenir les clients. Je pense que c'est le meilleur moyen de les fidéliser. Par contre, à un moment, il faut aussi avoir une notion business et se rendre compte de pourquoi on fait les choses. que derrière il y a un vrai impact sur notre activité et sur son succès. Et à l'inverse, quand j'ai échangé avec des vendeurs, moi dans le cliché que j'en ai et dans ce que j'ai pu constater dans les différents échanges, ils oublient le fameux care dont tu parlais tout à l'heure, le côté soin de l'autre. Et de la même manière que ça ne te viendrait pas à l'esprit d'accueillir quelqu'un chez toi sans aller vers l'autre, lui ouvrir la porte, lui souhaiter s'en occuper, ça ne peut pas venir à l'esprit d'aller bourriner chez quelqu'un en lui disant « viens acheter mon produit, c'est le meilleur » . Ça ne peut pas marcher. Il y a des étapes à respecter. Et donc soigner cette première impression, notamment, je pense qu'elle est essentielle. Comment est-ce que tu t'adresses à une personne pour la première fois ? déjà en fonction est-ce que tu le fais par téléphone, par email ou physiquement. Alors moi, c'était plus facile dans mon métier parce que c'était du réceptif, donc j'accueille des gens qui viennent vers moi, mais je pense que c'est encore plus important quand tu vas vers des personnes ou chez elles, pourquoi pas si tu fais du porte-à-porte ou que tu vas, admettons, dans un restaurant pour vendre un produit, un service, de soigner cette impression. Donc tu vois, de voir déjà l'image que tu renvoies. le soin de ta prestance quelque part, alors oui ça peut passer par les vêtements etc, mais c'est aussi et surtout de la posture le sourire que tu mets à ton visage est-ce qu'il est authentique, est-ce que c'est un sourire de quelqu'un qui a vraiment envie de créer de l'échange est-ce que c'est un sourire forcé, tu vois moi quand j'ai des clichés forts dans la tête du vendeur sourire loup-garou avec un peu je vais te dévorer, ça je pense que pour moi c'est l'anti-commercial en fait en réalité, il faut complètement changer ça ... la façon dont tu vas serrer la main de ton prospect. Dans une poignée de mains, il se passe beaucoup de choses. En fait, deux humains, quand ils sont en face de l'autre, ils vont connecter. Il y a toute la notion de quand ensuite tu vas échanger avec ton client, qui à ce stade est probablement qu'un prospect, est-ce que tu es dans une posture d'écouter pour répondre ou juste d'écouter pour comprendre ? Ce n'est pas du tout la même chose. Donc faire preuve de ce qu'on appelle l'écoute active, c'est une posture, l'écoute active, et d'être... dans cette empathie où tu as vraiment envie de te mettre les pieds dans les chaussures de ton client et de comprendre la douleur puisque souvent c'est ça le sujet on a une douleur et moi je viens vous apporter une réponse qui va vous soulager de cette douleur et donc tu vois d'être dans cette posture presque médicale de soin alors médical il y a ce côté un peu mal mais en tout cas tu peux utiliser ce terme de care de soin, je suis là pour vous soigner je suis là pour m'occuper de vous et ça je pense que Dans l'hôtellerie-restauration, c'est quelque chose que, historiquement, on fait très bien. De bien savoir écouter les personnes, créer du lien avec elles, et ça, naturellement, c'est le meilleur moyen de vendre, parce qu'une fois qu'on a connecté, on a une relation de confiance qui se crée. Et là, ça ouvre tout le champ des possibles, finalement.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, tu as parlé de la première impression. C'est vrai que... Moi dans mon domaine, donc la vente de logiciels notamment, on fait beaucoup les rendez-vous en visio. Est-ce que tu as des petites astuces pour avoir une bonne impression en visio ?

  • Speaker #1

    Alors il se trouve que moi maintenant je fais beaucoup de visio aussi puisque mon entreprise elle est beaucoup digitale et j'ai plus de bureau, j'ai plus d'hôtel avec Hospitality Insiders. Déjà la qualité de la vidéo. Alors je m'adresse à un podcaster et on enregistre dans un studio donc j'imagine que c'est quelque chose auquel tu es aussi sensible. Mais moi, quand tu as fait une visio avec moi, en fait, j'ouvre ma caméra, c'est filmé avec un téléphone qui filme en 4K. J'ai une bonne luminosité qui me met en avant. Encore une fois, ce n'est pas un sujet de dire beau ou laid, c'est se mettre en valeur pour donner une bonne image. Je m'assure d'avoir une chemise ou une veste parce que malheureusement, ça envoie aussi l'image professionnelle. J'ai dit malheureusement parce qu'aujourd'hui, on juge comme ça. Tu peux mettre un jogging en dessous, ce n'est pas grave, on ne le verra pas. Mais par contre, il faut qu'en haut, il y ait cette tenue-là. Et je commence toujours par regarder la caméra en direct, alors que pourtant, la caméra, elle est au-dessus de mon écran. Et je souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, dans le monde des startups, j'ai pas mal interviewé des startups dans ce podcast, il y a eu cette tendance, peut-être qu'elle existe encore, tu vois, du commercial qui t'accueille en hoodie. parce que ça fait startup ou en t-shirt. Et c'est vrai que des fois, tu te dis, en fait, ça vient de quoi ? Ça vient de Mark Zuckerberg qui était tout le temps en Audi, mais Mark Zuckerberg, il est milliardaire, donc il peut s'habiller comme il veut. Et d'ailleurs, aujourd'hui, il n'y est plus en Audi. Mais on a cette tendance où peut-être qu'on peut être un peu négligé, on n'y pense pas trop. On fait des vidéos avec une webcam un peu cracra, celle de l'ordi, on se dit, ça va passer, de toute façon, je vais montrer mon écran. Alors qu'en fait, comme tu l'as dit, si tu fais l'effort de mettre une petite lumière, une petite caméra, etc., tout de suite, tu as un effet un peu waouh et tu fais vivre, j'aime bien ce terme-là, d'une expérience à ton prospect. Ce n'est pas juste je te présente un produit.

  • Speaker #1

    Là, tu arrives dans mes cordes sensibles. Pour moi, l'expérience, elle commence dès ce premier échange.

  • Speaker #0

    Voire même avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. On peut parler des emails. Moi, la façon dont j'écris un email, j'ai un langage aussi bien à moi. Tu ne me verras jamais terminer un email par cordialement. Il n'y a rien de moins cordial que cordialement, qui est même intégré dans la signature, d'avoir quelque chose qui soit personnalisé, soit lié à l'entreprise, ou plutôt de souhaiter, plutôt qu'à bientôt, mettre un belle journée, belle semaine, égayer un petit peu les différents échanges. Quand tu as le nom du client, a priori, quand on envoie un email, tu l'as, ce n'est pas bonjour, mais c'est bonjour monsieur Vaquier, ou bonjour Alexandre si on est dans une relation un peu plus B2B. Il faut être capable aussi d'ajuster le type de relation. Est-ce qu'on se tutoie ou est-ce qu'on se vouvoie ? Moi, historiquement, dans mon industrie, on se vouvoie beaucoup. Mais quand je m'adresse plutôt à des entreprises B2B, d'autres types de partenariats, parfois, je prends la liberté de les tutoyer. Donc ça aussi, il faut faire preuve d'intelligence émotionnelle pour être capable de comprendre et ne pas faire de faux pas. Moi, j'ai déjà eu des boîtes, typiquement, comme tu me disais, en Woody. Un jeune sorti d'école qui débarque dans l'hôtel et restauration, qui me dit « Hey, salut, tu vas bien ? Trop cool ce que tu fais. » Moi, tu m'appelles en faisant ça, rédhibitoire.

  • Speaker #0

    Mais ça passe pas aux meilleurs ouvriers de France.

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas moi personnellement, c'est le secteur auquel tu t'adresses à travers moi. Si tu viens en disant, nous on sait faire ça, l'hôtellerie-restauration, c'est trop cool, on va mettre ça en place, tu vas voir, on va craquer le marché. Non, en fait, mon marché, il est historique, il est un petit peu ancestral, avec plein de défauts. Moi, j'aime bien dire, c'est un peu une vieille dame avec ses vieilles habitudes, l'hôtellerie, tu vois. Donc il faut... à une vieille dame, tu ne lui parles pas comme tu parles à un jeune de 20 ans. Et si tu n'as pas compris ça, tu passes à côté d'énormes ventes potentielles et ne t'étonnes pas après que ces mêmes hôteliers-restaurateurs que moi je connais pour le coup très bien, ne te répondent pas. Il y a plein de défauts derrière, mais je ne suis pas là pour dire c'est bien ou c'est mal, c'est ce secteur, il est comme ça. Et c'est essentiel de comprendre la verticale à laquelle tu t'adresses dans un cadre de vente.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, tu évolues dans un secteur, tu l'as dit, un peu ancestral. Pour autant, et d'ailleurs, sur les codes de ton site web, on revoit ces codes un peu du luxe. Tu es en costard-cravate, etc.

  • Speaker #1

    Oui. C'est très rare d'ailleurs pour moi d'être, comme là, en t-shirt basket, enregistrer un podcast, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et par contre, tu as eu des approches assez modernes parce que tu vas à la rencontre de ces gens, tu les fais passer dans un podcast. Quand on a fait une visio ensemble pour préparer l'épisode, tu avais une IA qui enregistrait l'épisode et qui envoyait le compte-rendu de la réunion. Donc, tu arrives quand même à mettre ces petites touches dans ce domaine-là. À l'inverse, est-ce que tu as aussi des touches, peut-être, tu en as parlé un peu, dont on peut s'inspirer dans tes domaines ? Alors,

  • Speaker #1

    oui. donc déjà séparé de choses il y a mon secteur et moi c'est à dire que le secteur il est ancestral j'ose croire que je ne suis pas encore ancestral et moi j'aime bien aussi casser les codes mais c'est pas la même chose de casser les codes quand on les maîtrise plutôt

  • Speaker #0

    que d'arriver extérieur en disant de toute façon moi je fais à ma manière et ça passe ou ça casse dans mon secteur ça ça passe pas et c'est vrai que des fois on se dit ok je suis une startup je vais démarcher les grands groupes mais comme je suis la startup je reste en t-shirt tout dit dit, je reste avec un langage un peu de Jones et en fait, on se met un peu des bâtons dans les roues parce qu'en groupe, il y a des gens qui...

  • Speaker #1

    Je pense que tu ne vas pas me démentir, mais dans la vente, on accroche beaucoup plus à une personne qui nous ressemble. Donc moi, je mets... Tu parlais de costard-cravate. Je mets un costard-cravate quand je vais dans un 5 étoiles et un palace. Je ne me pose même pas la question, c'est évident. Par contre, quand je vais dans un établissement, peut-être 4 étoiles ou plus lifestyle, donc plus décontracté, je ne mets pas la cravate. Je peux aussi faire tomber la veste et... changer mes chaussures de ville pour des sneakers. Adapter ça. Et encore une fois, on parle de style vestimentaire, et je ne suis pas là pour faire un cours de mode, mais malheureusement, cette première impression, elle est basée là-dessus. Puisque ce sont les seuls éléments qu'à ce stade, on a pour me juger. Et tu vois, on dit souvent, on ne juge pas son livre à sa couverture, ou tu vois, l'habit ne fait pas le moine. Mais comment tu sais que le moine, c'est un moine si tu ne vois pas son habit ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais, j'ai fait 180 épisodes sur la vente, et je me rends compte finalement, je n'ai jamais parlé de vêtements. alors que tu peux te dire, comme tu l'as dit la première impression, je pense que il y a beaucoup de gens qui si la première impression est bonne, tu as 80% de chances de plus de close et en fait,

  • Speaker #1

    la première impression c'est un connecteur et tout ce qui va se passer derrière va soit confirmer ou infirmer cette fameuse première impression, mais quand la première impression elle est mauvaise

  • Speaker #0

    C'est dur de rappeler.

  • Speaker #1

    Tu sors les rats à main pour derrière changer ça. Et moi, je le vois avec des clients qui rentrent dans des hôtels quand ils sont mal accueillis dès le début parce que la personne n'est pas disponible à la porte pour les dégâts et bagages, parce que le réceptionniste n'est pas disponible, parce qu'il n'y a pas de sourire. Et on est dans du 5 étoiles avec des clients qui payent plusieurs centaines d'euros leur nuitée. Mais derrière, tu peux t'assurer que le client, il va soit t'en mettre plein la tronche, soit passer un mauvais moment et faire la tête. Et toi, tu ne vas pas comprendre. Tu vas dire, oui, mais je ne comprends pas. Moi, j'ai fait tous mes standards. Oui, mais tu n'as pas vu. ce que lui il a vu, ce que le client a reçu dans les dix premières secondes, c'est pas de sourire, on me montre que je ne suis pas le bienvenu, ou plutôt on ne me montre pas que je suis le bienvenu. Ce qui n'est pas exactement la même chose, mais qui finalement dans la perception du client peut revenir au même.

  • Speaker #0

    Et là on rentre dans une pratique qui moi est un peu ma cam, c'est l'analyse de pratique comportementale, les soft skills. Alors en visio c'est facile, tu appuies sur un bouton, ça enregistre tout, mais j'imagine que dans ton domaine... on peut faire des mises en situation des jeux de rôle on va pas filmer le client pour des aspects légal mais on peut quand même s'entraîner à avoir les bons savoir-être moi je les fais pratiquer donc je fais beaucoup de formation et je les fais pratiquer en jeu de rôle

  • Speaker #1

    soit dans une salle, soit sur le lieu de travail s'il n'y a pas de client, typiquement quand on fait des préouvertures pour les saisons, tu vois j'arrive, on est au mois d'avril et l'établissement va ouvrir à Saint-Tropez dans 3 semaines et bien je suis avec les équipes, on est dans leur outil de travail qui est l'hôtel et la réception ou le restaurant et je les fais pratiquer en jeu de rôle des éléments de première impression mise en situation, pourquoi pas storytelling pourquoi pas de l'upselling, pourquoi pas de la gestion des réclamations tout ça c'est des sujets sur lesquels on va se centrer entraîné parce qu'une fois qu'ils l'ont pratiqué avec moi, c'est d'autant plus facile quand ils sont face à des clients.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors, tu as parlé du client qui n'est pas content et du coup qui va avoir des réclamations. Ça, je pense que c'est un sujet intéressant pour les auditeurs. Comment tu gères, alors nous on appelle ça des objections, comment tu gères la meilleure des manières les réclamations des gens dans ton domaine et peut-être qu'on va pouvoir s'inspirer un peu de vos pratiques.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, Alors, déjà, peut-être qu'assez un mythe que dans l'hôtellerie de luxe, notamment, il y a beaucoup de réclamations. Il y a beaucoup de plaintes clients. Ce n'est pas parce que le niveau de service est plus élevé et il l'est que pour autant, il n'y a pas de réclamation. Au contraire, parce qu'on est face à un niveau de clientèle beaucoup plus exigeant. Et quand tu payes 500 000 euros ou 5000 euros ta nuit, tu peux te permettre d'être très exigeant sur des détails. ou tu ne le serais peut-être pas à l'hôtel de la gare 2 étoiles que tu payes 95 euros. Donc ça, c'est finalement assez légitime. Mais au-delà de ça, comment est-ce qu'on doit traiter une réclamation, peu importe quelle qu'elle soit, entre guillemets, peu importe qu'on soit dans l'hôtel de la gare ou dans un palace ? C'est d'abord la traiter avec autant d'authenticité que possible, de disponibilité. C'est-à-dire que moi, quand j'ai un client qui vient me voir et qu'il y a une tension, une réclamation, j'essaye de m'enlever le masque de juge. Je ne suis pas là pour juger. Est-ce qu'il a tort ou raison ? Et ça, c'est quelque chose que je targue, enfin vraiment j'appuie auprès des équipes pour qu'elles enlèvent ce truc. On a tendance naturellement à dire il a tort, il a raison, c'est vrai, c'est pas vrai. Alors que quand on gère une réclamation, on s'en fiche de est-ce que la personne, elle a raison ou tort. En fait, la personne, elle est lésée et elle se sent lésée dans son droit, dans sa perception. Si elle vient nous voir et qu'elle est en colère, eh bien c'est parce qu'elle considère qu'il y a quelque chose, un dû qui ne lui a pas été offert, donné ou qui a été mal fait. Et donc le simple fait de comprendre et d'adopter la bonne posture, donc encore une fois, on est sur de l'empathie et de l'écoute active, déjà, ça va permettre de ce que j'appelle neutraliser la situation, neutraliser les tensions. Et ça ensuite, ça crée une zone un peu térofertile sur laquelle tu vas planter d'autres choses. Et pourquoi pas, si tu gères bien la situation, et là, va venir d'autres outils plus techniques en fonction de la situation, mais être capable de peut-être compenser le client. Donc, attention, une compense... C'est pas que pécunier. Parfois, c'est juste du service supplémentaire. Parfois, même souvent, des simples excuses suffiront, un simple suivi. Je comprends parfaitement. Votre chambre n'était pas à la hauteur de vos exigences ou vous l'avez eue avec une heure de retard par rapport à l'heure légale d'arrivée. Je me mets à votre place. Ça a dû gâcher votre journée. Vous aviez des rendez-vous. Je suis terriblement navré et je partage votre frustration. Je vous prie de m'excuser au nom des équipes. J'ai fait le retour et grâce à ça, on va s'améliorer. de m'installer avec vous pour boire un café et m'assurer que toute la suite du séjour soit la plus fluide possible. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je m'appelle Maxime, je suis le chef de réception et voici ma carte. Tu vois, créer un lien, montrer que wow, et là-dedans, au pire, je veux faire un café. On ne peut pas dire que ce soit une grande compensation, mais de montrer... au client que la situation me gêne peut-être presque plus moi que lui. Et je le dis comme ça, on se dit oui mais c'est un peu exagéré. En fait, moi quand j'ai géré des réclamations, c'était vrai. C'est-à-dire que je me mets vraiment à leur place et j'ai vraiment cette peine-là. Alors oui, tu vas me dire oui mais en fait, il n'y a personne qui est mort, la chambre il a attendu une heure, bien sûr. Mais quand on vient vivre une expérience de service, eh bien toute proportion gardée, c'est grave. Et pour nous, c'est notre cœur de métier d'avoir des chambres et une expérience hôtelière. Eh bien, un client qui n'a pas sa chambre à l'heure, pour moi, c'est une gravité absolue. Et donc, je dois lui montrer que je prends ça très au sérieux.

  • Speaker #0

    Ouais, donc tu as dit vraiment les termes qu'on peut appliquer dans d'autres domaines de la vente. Mais l'empathie, se mettre à la place d'eux. Et c'est vrai que... Moi je suis habitué aux ventes de logiciels par visio, qui est un autre domaine complètement différent. Souvent tu as les objections du client qui dit « votre logiciel ne fait pas ça, votre concurrent fait ça, etc. » Et souvent les commerciaux dans ce cas-là... il se braque, alors que tu l'as dit, tu l'as très bien fait, dire oui, tout à fait, je comprends, effectivement, vous avez raison. Déjà, de dire ça, rien que ces mots-clés, ça te met en plus en empathie par rapport à ton...

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Souvent, ça paraît évident, mais tu regardes les visios de vente, les gens ne le font pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, naturellement, quand on est face à une réclamation ou juste un client réticent, ça nous met dans une posture de défense. Alors qu'au contraire, on ne doit pas être sur la défensive, on doit être dans l'accompagnement. Surtout que nous, on est dans la prestation de service. Et c'est pareil sur la vente. Ton objectif ? fondamentalement, c'est dans le cas d'une vente, de faire la vente et que le client soit satisfait. Et dans le service pur, c'est que le client passe un bon moment et qu'il vive une expérience de service. Donc pour ça, si tu te raidis, si tu te verrouilles, tu bloques tout l'échange. Alors qu'au contraire, si tu fais preuve de rondeur, et je le fais avec mes mains et mon corps naturellement, parce que je pense que le non-verbal joue énormément là-dedans, et donc c'est d'autant plus facile quand tu es en présence que quand tu es au téléphone, évidemment, eh bien... te mettre dans cet accompagnement, dans je marche avec vous et pas contre vous, tout de suite, ça va créer ce lien où on va pouvoir ensemble débloquer la situation et trouver des solutions. Et par ailleurs, c'est assez dingue comme ça. C'est puissant parce qu'il n'y a pas de client plus fidèle qu'un client qui a eu une réclamation que tu as réussi à traiter. Parce que tu as créé ce lien émotionnel, tu vois, hyper fort entre lui et toi. Et parfois, moi, ça m'est arrivé avec beaucoup de mes clients, ils ne veulent plus échanger qu'avec toi. toi. Non, mais je veux parler à Maxime parce qu'en fait, Maxime, c'est celui qui a géré la réclamation. Donc, il ne se rappelle plus du pourquoi de début, mais il se souvient que toi, tu t'es occupé de particulièrement bien et donc, il veut l'échanger avec toi.

  • Speaker #0

    Je voulais te poser la question. Tu m'as devancé comment transformer un client insatisfait en un client fidèle. Et c'est vrai que ça, c'est une pratique dans la vente où finalement, avoir des gens qui ne sont pas contents et qui font des réclamations c'est aussi une preuve de dire que les gens s'intéressent à ton produit dans notre domaine et si tu arrives à répondre à leurs problématiques effectivement tu inverses le rapport.

  • Speaker #1

    Bien sûr et moi ce que j'aime c'est les clients qui réclament en fait parce que quand ils réclament ils viennent me dire ce qui ne va pas et je peux m'améliorer. Ce que je déteste c'est les clients qui quittent mon établissement sans me dire quoi que ce soit parce que cela généralement au mieux et au moins je suis capable de faire ce que je veux. défoncent sur les réseaux sociaux avec un pseudo et c'est dur de les retrouver et de corriger, c'est déjà trop tard. Au pire, ils ne disent rien sur les réseaux. Par contre, ils en parlent à tout leur entourage et ça, c'est un impact invisible, mais qui est catastrophique pour une entreprise. Donc moi, ce que je veux, c'est que quand les clients sont chez moi et qu'ils ne sont pas satisfaits, je puisse interagir avec eux pour éteindre le feu et si possible les satisfaire. Et l'expression derrière ça, elle ne vient pas de moi, il y a un livre là-dessus, ça s'appelle « Transformer le pépin en pépite » . pit. Et donc, tu vois, tu as cette image de transformer un problème en quelque chose qui va un petit peu te ramener de l'or. C'est de l'or en barre, quelque part, pour toi, parce que ce client, il te fait un feedback constructif. Ça te permet, un, de t'améliorer et deux, si tu arrives lui à le satisfaire, ce sera ton meilleur ambassadeur par la suite.

  • Speaker #0

    Oui, donc voilà, si vous nous écoutez et que vous avez en ce moment des clients insatisfaits, ne le prenez pas comme une épreuve, mais plutôt comme une chance de les transformer en partenaires.

  • Speaker #1

    C'est clairement une opportunité.

  • Speaker #0

    Et effectivement, les feedbacks

  • Speaker #1

    il vaut mieux des feedbacks négatifs que pas de feedback complètement et même que du feedback positif le feedback positif c'est très sympa et c'est gratifiant mais j'ai besoin de feedback négatif et constructif parce que ça me donne des éléments, moi je peux faire de l'animation managériale, aller voir les équipes vous voyez hier monsieur Wacky qui est venu Il s'est plaint parce qu'en fait, il a attendu sa chambre et le petit déjeuner, il y avait du retard ce matin et le plat n'était pas chaud. Et le service de la couverture, on l'a oublié, etc. Il avait l'intention de faire une demande de mariage auprès de son épouse, mais en fait, on ne l'a pas mis dans les bonnes conditions, donc il ne l'a pas fait. On apprend quelque chose de cette situation et donc on va pouvoir s'améliorer et peut-être corriger le process par la suite pour le prochain monsieur Vaquier.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper intéressant. Il y a un sujet... Une pratique dans l'hôtellerie, la restauration, qui est très intéressante, mais qui n'est pas forcément faite, c'est l'upsell. Et dans la vente, on parle beaucoup aussi d'upsell dans les logiciels, etc. Est-ce que tu peux nous donner des exemples, nous expliquer comment, dans ton domaine, vous arrivez à upseller vos ventes ? Peut-être expliquer aussi qu'est-ce que c'est l'upsell, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme.

  • Speaker #1

    Et parce que dans l'hôtellerie et la restauration... On vend quand même un produit un petit peu spécifique qui est une chambre. Mais en réalité, on ne vend pas une chambre, on vend une nuitée, donc une expérience. Et donc, il faut commencer par comprendre ça pour savoir ce que tu peux faire en upsell. Moi, je différencie deux types d'upsell. Il y a celui qu'on appelle l'upsell, où en fait, tu vends ta chambre. Et l'upsell, c'est tu vends une catégorie d'au-dessus. Un tarif, évidemment, plus élevé. Il y a quelques règles pour que ça fonctionne bien. La première, c'est que... Il faut que cette chambre de catégorie supérieure ce soit une vraie valeur ajoutée. Parce que parfois, c'est pas parce qu'elle est... Enfin, qu'elle soit de valeur ajoutée pour le client. Je te donne un exemple. Je suis un homme d'affaires, je voyage seul. Tu vas me faire un upsell avec une chambre qui est juste plus grande. Avec vue, c'est sympa, mais en fait, je viens pour bosser et moi, je pars de 8h et je reviens à 20h. Ça m'intéresse pas. Par contre, si tu me mets en avant que j'ai un bureau et un espace au calme où je vais pouvoir travailler, là, ça vaut le coup. Inversement, Je suis en couple, j'ai envie d'impressionner mon épouse ou ma fiancée. Là, tu me mets en avant une chambre en étage élevé, plus grande, avec une belle vue. Là, tout de suite, ça devient intéressant. Et l'autre élément crucial pour un bon upsell, c'est l'avantage tarifaire. Si tu me fais un upsell en me proposant le tarif qui est affiché sur ton site web, je vais te dire, en fait, moi, aujourd'hui, en 2025, si j'ai envie d'une chambre de catégorie supérieure, je suis capable de me l'acheter. Et donc, il faut qu'il y ait un avantage tarifaire. Aujourd'hui spécialement pour vous monsieur Vaquier, si vous le souhaitez, j'ai une magnifique suite qui est disponible, qui au dernier étage peut vous la faire visiter. En plus nous on a le produit, on peut le montrer. Et je vais vous la proposer à un tarif qui est 50% plus avantageux que le meilleur prix que vous pourriez acheter sur notre site. Et de faire ça, donc un évidemment on le comprend c'est du chiffre d'affaires supplémentaire, mais tu vas me dire attends non mais là tu viens de vendre à 50% de moins que le prix du jour. En fait, il faut comprendre que dans un hôtel, on ne vend pas les chambres le jour même. C'est-à-dire que c'est très rare. En fait, ma chambre, si je ne l'ai pas vendue aujourd'hui, elle ne le sera pas. Donc, quand tu viens et que tu es déjà devant moi, que tu m'as déjà fait ce geste, cet effort de venir vers moi, eh bien, moi je te dis, je te propose autre chose à 50% de moins que le tarif que tu paierais. Toi, tu perçois un vrai avantage et moi, c'est du chiffre d'affaires. Et je vais même te dire que c'est quasiment du bénéfice net en plus. Pourquoi ? Parce que dans un produit chambre, alors là on est vraiment dans les insights pur hôtelier, entre une chambre et une suite, admettons, pour qu'on voit bien visuellement, la différence évidemment c'est la taille. Mais en termes de coût, pour moi l'hôtelier, une chambre et une suite ça me coûte quasiment pareil. Tu as le même nombre de draps dans une chambre que dans une suite. Les serviettes, c'est pareil. Donc oui, tu vas peut-être mettre un peu plus d'électricité et de chauffage pour une suite qui fait 70 m² face à une chambre qui n'en fait que 25 ou 30. Oui, tu vas peut-être mettre un peu plus de produits d'accueil. Mais franchement, le client va en utiliser quasiment autant dans une chambre que dans une suite. Oui, ta femme de chambre qui va nettoyer, elle va mettre 45 minutes au lieu de 30. Donc ça va te coûter 15 minutes de ménage en plus. Mais fondamentalement, par rapport à ce que tu as gagné, et bien la différence, le coût est marginal. Donc on a tout intérêt à faire de l'upsell, d'autant plus pour ces raisons. Et hyper important de penser à ces avantages. Et là, si c'était qu'une seule catégorie, si on prend mon schéma visuel, j'ai vendu au-dessus de la chambre, et je peux faire le deuxième type d'upsell que chez nous on appelle le croc. cross-sell qui te vendent une prestation en plus de ta chambre quand tu viens consommer un produit hôtelier. Admettons, eh bien, tu n'avais pas prévu de dîner au restaurant, je vais te proposer le restaurant. Ou alors, te vendre le package romantique dans lequel il y a une bouteille de champagne. inclus en chambre et un soin pour deux au spa le jour de l'arrivée par exemple. Et là je vais te faire une vente complémentaire toujours pareil avec un tarif avantageux mais pour le client il y a une vraie perception de il gagne quelque chose il a un avantage à faire ça.

  • Speaker #0

    Ok merci beaucoup pour ces exemples on n'a pas trop parlé de la restauration dans l'upsell, est-ce que l'upsell dans la restauration c'est le café gourmand ?

  • Speaker #1

    Alors l'upsell ça fonctionne très bien le vin par exemple. Ouais. le client voulait une bouteille de vin, il avait pré-sélectionné où il voulait un avis, et bien toi tu as justement un accord mais vin bien plus avantageux. Soit c'est plus cher à la vente et le client le voit et peut-être que tu marges plus dessus, mais parfois c'est juste une autre bouteille sur laquelle tu as de meilleures marges. Ça peut aussi être ça. Mais si on est dans une logique d'expérience, eh bien ça va plutôt être une bouteille. plus chers, mais qui racontent une autre histoire. Et ton sommelier, il est là pour la raconter, cette histoire. De, justement, ce vignoble et le vigneron, ton sommelier, il le connaît, il a travaillé avec, et en fait, il travaille le vin d'une manière un petit peu différente. Alors oui, il y a une différence de prix, mais c'est parce qu'en fait, le vigneron, eh bien, il est là, pendant la pleine lune, il fait ses récoltes, puisqu'on est sur de la biodynamie, et il va te raconter l'histoire de cette erreur-là. Eh bien, tu viens de faire... Un upsell, ça fonctionne très bien. Et le cross-sell, ça pourrait être complètement le café gourmand que je n'avais pas l'intention de consommer. Tu peux vendre des à côté et mis bout à bout, ça fait beaucoup de chiffres d'affaires supplémentaires.

  • Speaker #0

    Écoute. Merci beaucoup Maxime pour ces exemples. On arrive à peu près à plus de 45 minutes d'interview. Je vais passer aux questions de la fin, à moins que tu aies quelque chose à rajouter sur l'excellence de service sur ce thème. Je pense qu'il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #1

    Si tu me lances sur ces sujets, je peux en parler pendant des heures. Mais peut-être juste sur l'excellence de service, de dire que ça se cultive. Là, on a parlé de gestion des réclamations, on a parlé d'upsell, ce sont des techniques. L'excellence de service, c'est quelque chose qui se cultive vraiment au quotidien pour s'améliorer. Il faut déjà avoir cette volonté-là. Moi, j'aime bien dire que l'excellence de service, c'est une dynamique, c'est un mouvement. On n'est jamais en excellence de service. On va la chercher sans jamais réussir à complètement la toucher. Et on navigue entre des plus, des moins et on progresse au quotidien. C'est ça qui fait qu'on arrive à aller toucher l'excellence de service dans un établissement.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Maxime, il me reste quatre questions que je pose à tous les invités.

  • Speaker #1

    On y va.

  • Speaker #0

    On y va. Est-ce qu'il y a une chose sur laquelle tu as passé beaucoup de temps et que je devrais éviter ? Alors, je parle plutôt dans ton activité professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui. Peut-être donc plus parler de ma vie d'entrepreneur qui ressemble... sur lesquels il y a des parallèles à faire avec le tien. Moi, j'ai beaucoup procrastiné au début. Parce que peut-être j'avais cette culture d'excellence et de perfectionnisme. Un peu, tu vois, le mieux est l'ennemi du bien. C'était jamais assez bien et notamment sur les publications réseaux sociaux, l'écriture d'articles de blog, je pouvais mettre 15 jours à écrire un article et le reprendre 10 fois au début ou mettre des jours à publier un post sur LinkedIn. Et ça, ça m'a fait perdre beaucoup de temps aujourd'hui. Si j'avais activé dès le début, je pense que j'aurais atteint ce niveau de notoriété sur les réseaux sociaux beaucoup plus rapidement. Et aujourd'hui, je poste cinq fois par semaine. Parfois, il y a des posts qui sont beaucoup moins bien que les autres, mais j'accepte que ça fasse partie du processus d'amélioration continue. Et donc, plutôt faire, corriger, plutôt que d'attendre et chercher la perfection avant de se lancer.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas.

  • Speaker #1

    Je le crains.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens à leur compte ou entrepreneurs,

  • Speaker #1

    c'est un peu le sujet trop réfléchir ou agir complètement et parfois les meilleurs entrepreneurs ce sont ceux qui réfléchissent pas il faut être capable de foncer à un moment tu vas devoir aussi te remettre en question et corriger le tir mais en fait il

  • Speaker #0

    y a une vraie valeur dans l'action un peu dans le même sujet est-ce qu'il y a une prise de conscience aussi ça c'est une prise de conscience mais est-ce qu'il y en a une autre que tu as faite selon toi trop tard ...

  • Speaker #1

    Pas trop tard, enfin je l'ai fait tard, mais ça aurait pu être beaucoup plus tard. C'est qu'en tant qu'entrepreneur et même solopreneur, j'ai compris tardivement que ma plus grande valeur, c'était moi-même. Et que ma plus grande ressource, c'est moi-même et mon temps. Et en fait, quand tu es dans une entreprise, et notamment un hôtel... Quand tu vas te coucher, il y a des gens qui travaillent après toi et tu reprends le lendemain. Et donc moi, je me suis beaucoup usé. Physiquement, mentalement, j'ai beaucoup travaillé. Je ne faisais pas beaucoup de sport. Je ne prenais pas énormément soin de ma santé. Et j'ai compris qu'à ce virage, entrepreneuriale qu'il fallait que je capitalise sur moi même si je voulais durer en tant qu'entrepreneur qui a l'aspect santé plus sport et a aussi le côté de développement personnel et formation de s'instruire en fait de continuer de d'absorber de la connaissance notamment le podcast la lecture les rencontres pour s'améliorer et je pense que la personne que je suis aujourd'hui n'a rien à voir avec celle que j'étais il ya cinq ans et j'ai bon espoir qu'elle soit encore très différente de celle d'ias cinq ans et donc de capitaliser au maximum sur moi pour bénéficier de cette progression et de cette amélioration continue.

  • Speaker #0

    Très bien. Il me reste deux questions. Est-ce qu'il y a un achat de moins de 100 euros qui t'a changé la vie ?

  • Speaker #1

    Très récemment, j'ai découvert ça. Tout à l'heure, tu disais que j'étais assez féru d'outils IA et d'outils un peu tech. Moi, c'est des outils de dictée vocale. Pas du tout comme la dictée iPhone, qui n'est pas terrible, mais des outils qui sont un peu dopés à l'IA. Il y en a deux qui sont très bien. Il y a Better Dictation, qui coûte 9 euros à l'achat à vie. Si tu veux trois appareils, ça doit coûter moins de 30 euros. J'en utilise une autre qui s'appelle Super Whisper. Je vous laisse la note. Elle est en version gratuite, où je crois que c'est 8 euros par mois ou 9 euros par mois l'abonnement. Et alors ? Moi, j'appuie sur un bouton, je dicte un email, mais qui parfois, ça me prend trois minutes de dicter, et me le reformate comme un email très propre, et ça me permet non seulement de formaliser ma pensée à l'oral, et je suis assez à l'aise avec cette manière-là, et ça me permet en plus d'être beaucoup plus rapide, puisque tu dictes beaucoup plus vite que tu écris, et donc je gagne énormément de temps et de productivité.

  • Speaker #0

    Je l'ai installé il y a dix jours à peu près, sur l'ordi, alors je n'ai pas encore essayé sur le... téléphone.

  • Speaker #1

    Moi, j'utilise beaucoup sur l'ordi. Sur le téléphone, en fait, je travaille moins sur le téléphone. Le téléphone, c'est plus consultatif pour moi.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Dernière question. Tu as une carte blanche pour inviter quelqu'un sur le podcast. Tu invites qui ?

  • Speaker #1

    Ha ! Je vais continuer peut-être avec les podcasteurs, mais alors, je ne pense pas à lui parce qu'il est podcasteur, mais surtout parce qu'il est très bon en vente et en prospection éthique. Ce n'est pas d'où ça pourrait être avec une mauvaise connotation, mais... Je pense à Alexis Minkela, qui a le podcast Tribu 1D et il a une entreprise également. En fait, pour moi, ça fait partie de ces... Il va détester que je dise ça, je ne le connais pas personnellement, mais de ces solopreneurs, de ces indépendants un peu sous-cotés, qui récemment commencent enfin à sortir du bois et à envoyer beaucoup de contenu en ce moment sur LinkedIn. Il met des fiches techniques, tu n'as jamais vu ça. Allez voir, ne serait-ce que sur LinkedIn, c'est très travaillé. Et ça fait des années qu'il bosse un petit peu dans l'ombre. Moi, je le suivais notamment à travers le podcast. Et là, enfin, il se monte. Mais je trouve qu'il est exceptionnel dans sa façon d'aborder les choses, avec beaucoup d'éthique et beaucoup d'humilité aussi, je trouve, dans la façon dont il travaille. Alors que pourtant, il commence à faire partie des anciens solopreneurs qui ont pris la parole sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que sur les réseaux, dans notre domaine de l'entrepreneuriat, tu as un peu différentes ligues. La Ligue des champions, c'est les entreprises... preneurs successfull qui passent d'ailleurs à la télé et qui vont faire des postes mais qui ont une audience incroyable tu vois par exemple et anthony bourbon bien sûr eric larchevêque après tu as là on va dire la ligue 1 où tu as des solos preneurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu il est très médiatisé sur linkedin principalement donc ça va être les les tibou louis tu vois les narra oui et c'est et puis après tu as une ligue de ligue 3 etc où tu as d'autres personnes qui vont être très intéressante alors beaucoup de valeur Mais qui ont moins d'exposition, qui vont peut-être plutôt avoir une exposition sur leur niche. Tu vois, tu as parlé d'Alexis Mikala sur les solopreneurs. Tu as Flavie Prévost, par exemple.

  • Speaker #1

    Flavie Prévost, que j'adore, avec le board.

  • Speaker #0

    Elle est passée dans le podcast. Tu as nous,

  • Speaker #1

    par exemple. Je suis d'accord avec toi sur pourquoi pas mettre des ligues sur la visibilité. Par contre, je ne mettrais pas le critère de succès. Parce que le succès, c'est très propre à chacun. Moi, je n'ai pas envie d'être Anthony Bourbon, par exemple. Ça ne m'intéresse pas d'être déjà très clivé et clivant. et de passer à la télévision comme ça. Par contre, oui, il y a une exposition, un niveau d'exposition qui est différent. Mais moi, je connais des solopreneurs qui ne cherchent pas la surexposition. Et pour autant, quand tu regardes en bas de leur bilan, on est plutôt sur du super champion.

  • Speaker #0

    Ok, très intéressant. Cette séparation-là, effectivement, ce n'est pas parce que tu as de l'exposition que...

  • Speaker #1

    Il y en a d'ailleurs sur LinkedIn, LinkedIn est spécialiste. Toi et moi, on y est beaucoup. On a des CEOs de très grandes boîtes qui gagnent plein de fric. Et en fait, ils ne sont pas du tout CEOs. Ils gagnent très peu d'argent. Ils arrivent à peine à se payer un salaire. Mais sur LinkedIn, ça fait toujours très bien de se mettre en avant. Donc, différencier aussi le discours de la réalité et le succès. C'est très propre à chacun, je pense.

  • Speaker #0

    Exactement. Dernière chose, Maxime, pour les auditeurs qui ont écouté l'épisode jusqu'au bout, est-ce que tu as un petit cadeau pour eux qu'on pourrait mettre avec un mot-clé dans les notes du podcast et si ils te contactent sur LinkedIn, tu leur offres quelque chose ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Ce que... Enfin, le... Ce qui a de la valeur pour moi, je te le disais, c'est mon temps et c'est aussi peut-être ce que je peux mettre à disposition parce qu'à moins qu'il y ait des hôteliers qui aient envie que je fasse du conseil chez eux. Mais c'est de me contacter en disant qu'ils viennent de la part des héros de la vente et prévoir un moment d'échange sur ces différents sujets. Après, évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais peut-être aller écouter le podcast. Ils verront qu'il y a plein de sujets, pas que hôteliers. Et dans ton audience, je pense qu'il y a plein de gens qui pourraient aimer d'autres types de contenus. et un peu apprivoiser cet univers là il y a plein de bonnes choses à en tirer donc je les invite vraiment à faire ça et après s'ils veulent des purs cadeaux moi j'ai notamment une bibliothèque des invités du podcast avec tous les apprentissages, les livres cités par le podcast et ça ils trouveront toutes ces références chez moi et si tu veux je peux te passer le lien également pour qu'ils le téléchargent chez toi bah écoute avec plaisir c'est bien on échange les bonnes pratiques de podcasteur

  • Speaker #0

    Écoute, Maxime, merci beaucoup d'être venu à Toulouse dans notre studio de podcast. Merci à toi. On a enregistré un épisode pour l'Héros de la Vente, mais on a aussi fait un épisode pour ton podcast Hospitality Insiders. Ce genre de cross-promo, je trouve ça excellent. Si vous êtes podcasteur aussi et que vous voulez faire un peu comme on a fait, n'hésitez pas. On retrouve l'épisode sur toutes les plateformes, bien sûr, sur le site leshéroesdelavente.com et abonnez-vous à la newsletter Les Chroniques de la Vente. Maxime, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut. Voilà, j'espère que l'épisode vous a plu. Si vous voulez continuer à approfondir ces sujets, retrouvez sur le site l'hérodelavente.com l'ensemble des podcasts et également la newsletter Les Chroniques de la Vente. Deux fois par mois, je vous envoie toute la veille que je fais sur les nouvelles techniques de vente, les nouveaux outils, et je fais également un portrait d'un entrepreneur qui a craqué le système pour exposer ses ventes. On se retrouve sur cette newsletter ou sur LinkedIn pour continuer à échanger sur ces sujets. Et n'oubliez pas de noter 5 sur 5, le podcast, ça m'aide énormément. Belle vente à tous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Maxime Blau

    00:00

  • Le parcours de Maxime dans l'hôtellerie et la création de son entreprise

    00:39

  • L'importance de l'excellence de service dans la vente

    01:46

  • S'inspirer de l'hôtellerie pour améliorer la vente

    05:42

  • La gestion des réclamations et l'empathie dans la vente

    08:35

  • L'upselling et le cross-selling en hôtellerie

    21:28

  • Conseils pratiques pour améliorer ses compétences en vente

    29:50

Description

Êtes-vous prêt à découvrir comment l'excellence de service dans l'hôtellerie peut révolutionner vos compétences en vente ? Dans cet épisode des Héros de la vente, Alexandre Waquier reçoit Maxime Blot, meilleur ouvrier de France et entrepreneur dans le secteur hôtelier, qui partage des insights précieux sur la manière de transformer chaque interaction client en une opportunité de vente. Maxime nous plonge dans son parcours inspirant, où il souligne l'importance cruciale de l'accueil, de l'écoute active et de l'empathie dans le domaine de la vente.



La pandémie de Covid-19 a mis à l'épreuve de nombreux secteurs, mais pour Maxime, elle a été un catalyseur pour se lancer dans l'entrepreneuriat avec Hospitality Insiders. Il nous raconte comment cette expérience l'a amené à redéfinir son approche de la vente, en intégrant des principes d'excellence de service qui sont essentiels non seulement dans l'hôtellerie mais aussi dans tous les domaines de la vente. En écoutant cet épisode, vous découvrirez comment les défis peuvent se transformer en opportunités, notamment en apprenant à gérer les réclamations des clients et à les convertir en fidélité.



Maxime aborde également le concept d'upselling, expliquant comment offrir des expériences de valeur ajoutée peut non seulement satisfaire les clients, mais également booster vos ventes. Vous apprendrez des stratégies concrètes pour améliorer vos compétences en vente, tout en mettant l'accent sur l'importance de la première impression et de l'image professionnelle, même lors de réunions en visio. En effet, chaque détail compte lorsque vous souhaitez séduire vos clients et les inciter à revenir.



Ne manquez pas cette occasion d'apprendre des meilleures pratiques du secteur hôtelier et d'appliquer ces leçons à votre propre parcours de vente. Que vous soyez un entrepreneur en herbe ou un vendeur expérimenté, cet épisode des Héros de la vente vous fournira des outils et des conseils pratiques pour exceller dans votre domaine. Écoutez dès maintenant pour découvrir comment l'excellence de service peut devenir votre meilleur atout pour réussir dans la vente !



Rejoignez-nous et laissez-vous inspirer par l'expérience et la passion de Maxime Blot, car dans le monde de la vente, chaque interaction est une chance de briller.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tout le monde veut devenir un héros de la vente, mais personne ne veut s'entraîner comme un champion. Si tu écoutes ce podcast, tu fais déjà partie des 10% des meilleurs vendeurs. Mais j'ai encore quelques secrets qui pourraient te permettre d'aller au-delà de tes espérances. Tu veux les connaître ? J'ai un bon deal pour toi. Va sur le site leheraudelavente.com, télécharge le playbook de vente, c'est le recueil de tous mes meilleurs conseils que j'obtiens dans le podcast. Fonce les découvrir et tu auras les fondamentaux pour progresser à vitesse grand V et rejoindre le cercle. très fermé des héros de la vente. J'ai rajouté un conseil à la fin du playbook en bonus, qui est pour moi le secret ultime que tous les vendeurs voudraient connaître. Bonjour à tous, bienvenue sur un nouvel épisode des héros de la vente. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Maxime Blau. Maxime, salut.

  • Speaker #1

    Salut Alexandre.

  • Speaker #0

    Ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, très heureux d'être là à Toulouse avec toi.

  • Speaker #0

    Ouais, bah écoute, merci de venir dans notre tout nouveau studio de podcast qu'on a créé il y a quelques jours, on a fait l'inauguration il y a quelques jours. Donc Pastel Studio pour les Toulousains ou les autres qui veulent venir enregistrer ici.

  • Speaker #1

    Le bordelais, tu m'as quand même accepté finalement.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Ce n'est pas trop loin. On a la Garonne pas loin, donc ça ne te dépayse pas. C'est clair. Donc on inaugure un peu. C'est le premier épisode d'Héros de la Vente que je fais ici. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres. Maxime, je suis hyper content de t'accueillir parce qu'on a des activités qui sont un peu similaires. Tu es dans le podcast aussi, tu vas nous raconter ça. Et tu as une particularité, c'est que tu es meilleur ouvrier de France. Oui. Alors tu vas expliquer aux auditeurs en quoi, et ça va te permettre de te présenter. Et dans ta présentation, tu pourras expliquer aux auditeurs pourquoi aujourd'hui c'est intéressant de t'écouter dans le podcast L'Héros de la Vente.

  • Speaker #1

    Allez, je me lance. Alors en effet, je suis podcasteur, mais ça c'est récent dans ma vie. Moi, je me présente d'abord en disant que je suis hôtelier. C'est ce que je me sens, et c'est ce que j'ai commencé à faire depuis avant l'âge de 15 ans en école hôtelière. J'ai progressé là-dedans, j'ai beaucoup travaillé dans des hôtels de luxe principalement, donc du 5 étoiles et dans du palace, on pourra revenir sur la différence entre les deux, et majoritairement dans le département de la réception, donc vraiment la personne qui vous accueille quand vous rentrez dans un hôtel, donc de réceptionniste à chef de réception, en passant par des postes de nuit pendant quelques années. Donc j'ai gravi les échelons dans des hôtels de luxe, et en fait en 2020, quand la Covid a frappé, J'aime bien dire que j'ai quitté l'hôtel dans lequel j'étais en tant qu'hôtelier, puisque l'hôtel a fermé, et je suis revenu en tant qu'entrepreneur, puisque j'ai créé mon entreprise à ce moment-là. Mon entreprise, elle s'appelle Hospitality Insiders, et en fait, j'ai plusieurs pôles d'activité. Un pôle expertise dans lequel je fais du conseil, de l'audit, de la formation, du coaching, principalement envers une cible d'hôtelier. Mes anciens collègues, aujourd'hui, sont mes clients. J'ai un pôle dans lequel j'ai le pôle média avec le podcast. qui s'appelle aussi Hospitality Insiders, qui est aujourd'hui le premier podcast hôtelier dédié à l'excellence de service. Et j'ai un troisième pôle qui est tout nouveau, qui s'appelle l'Académie Hospitality Insiders, et qui en fait est une formation en ligne avec également une communauté en ligne. Et donc ça c'est tout nouveau, c'est quelque chose que j'essaie vraiment de développer pour créer du lien entre les collaborateurs, mais également les former, les développer, notamment gagner du temps à l'onboarding. Et au milieu de ce parcours, je suis devenu un des meilleurs ouvriers de France en 2023. Donc MOF, je pense que tout le monde connaît l'acronyme. Le col bleu, blanc, rouge, eh bien ça, ce sont les meilleurs ouvriers de France. En fait, ce que tout le monde ne sait pas, c'est que le titre de MOF, il existe depuis une centaine d'années, en fait 100 ans précisément depuis 2024. Ça a été créé pour mettre en avant notamment l'artisanat français d'excellence. Mais ce qu'on ne sait pas, c'est qu'il y a un peu plus de 200 classes métiers différentes. Souvent, on pense au MOF cuisine parce que les cuisiniers, ce sont ceux qui ont été beaucoup médiatisés ces dernières années. notamment avec des Paul Bocuse et d'autres chefs bleu, blanc, rouge très connus. Mais il y en a dans plein de classes, beaucoup moins connues, type tonnelier, couvreur, que moi-même j'ai découvert quand j'ai passé le MOF et quand j'ai reçu ma médaille. Mais la classe réceptionniste en hôtellerie à laquelle j'appartiens, elle n'existe que depuis 2015. Donc moi j'aime bien dire que c'est une bébé classe et on n'est que deux à avoir le titre. Puisqu'en fait, le concours des meilleurs ouvriers de France n'est pas un concours, mais c'est un examen. Ce qui veut dire qu'il faut avoir un niveau minimum pour avoir le titre. Et donc il y a des années... où on a eu des titrés. En 2015, une seule. Et depuis 2018, puisque c'est tous les trois ans, il n'y a eu personne. Et 2021 avait été décalé avec la Covid. Et donc, c'est arrivé à 2023. Et j'étais le seul à obtenir le titre. Donc là, on n'est que deux à batailler. Et tu vois, il y a quelques jours, la 28e édition du Meilleur Ouvrier de France vient d'ouvrir. Donc ça y est, les candidatures sont ouvertes pour tous les meufs dans toutes les classes métiers. Et j'espère qu'on en aura plein. dans la partie réceptionniste en hôtellerie parce que moi j'ai évidemment très envie que cette classe continue de grandir c'est une belle carte de visite j'espère qu'ils feront un MOF podcaster pourquoi pas, ce serait très intéressant je propose qu'on candidate ou même qu'on la crée ça pourrait être intéressant et tu parles de belle carte de visite oui très clairement puisque aujourd'hui je suis entrepreneur j'ai vu une différence, un avant et un après, d'un point de vue crédibilité plus que notoriété, sur ce titre de meilleur ouvrier de France. La notoriété, je l'ai eue avec mes publications aux réseaux sociaux, le podcast, etc. Mais le côté crédibilité, en fait, ce bleu, blanc, rouge, c'est un label qualité. Et n'importe quelle personne en France et à l'étranger valorise ça. Et quand tu dis « je suis meilleur ouvrier de France » , tout de suite, tu es positionné dans cette catégorie d'excellence.

  • Speaker #0

    Ok, écoute, merci beaucoup pour cette introduction. moi j'ai beaucoup aimé nos échanges pour préparer cet épisode parce que tu viens d'un monde finalement qui est l'hôtellerie la restauration, finalement dans mon podcast j'en ai quasiment pas parlé alors que on est normalement confronté assez souvent à des gens qui vous vendent des choses dans ces domaines là et dans l'économie aujourd'hui le tourisme plus largement que l'hôtellerie et la restauration c'est le plus gros apporteur au PIB en France tu

  • Speaker #1

    vois devant l'agriculture notamment et donc en fait on oublie que quand tu vas au restaurant tous les jours tu participes à une économie qui est la première économie française et dans la plupart des pays du monde c'est le cas aussi il ya très peu de pays dans le monde qui ne vivent pas dans le tourisme même les pays en guerre d'ailleurs ont du tourisme ouais je fais un podcast sur la vente où finalement je suis beaucoup dans le domaine du b2b mais pour en plus dans le domaine de la tech beaucoup et

  • Speaker #0

    on oublie finalement que les bonnes pratiques dans la vente, tu peux aussi t'inspirer d'autres domaines. C'est aussi pour ça qu'on fait ces échanges. D'ailleurs, je suis passé dans ton podcast pour justement faire un peu cette crosse.

  • Speaker #1

    Amener des conseils en effet pure vente, parce que toi, je pense que tu as cette expertise-là, là où moi, j'ai plus l'expertise service. Donc en fait, une fois que le client est là, mais tout ce qui est avant, comment est-ce qu'on le fait venir, c'est un domaine, et moi, je te l'ai dit sur mon podcast, où j'ai longtemps pas été très à l'aise en fait. Et c'est que récemment, que j'ai accepté d'utiliser le terme vente et de dire je peux aussi être un vendeur parce que j'en ai eu besoin pour le succès de mon entreprise.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et c'est vrai que c'est peut-être ça qui sépare les deux mondes, mais les gens qui vont réussir à connecter les deux mondes... monde. Donc le mien, c'est beaucoup de sujets sur la prospection à l'échappe du client. Et ton monde, c'est beaucoup de sujets sur l'accueil du client et le care du client. Et finalement, moi dans mon monde, il y a beaucoup de gens, et j'en ai fait partie, qui une fois qu'on a le client... on le met de côté, on ne s'en occupe pas, on laisse avec le produit. Et toi, tu as aussi beaucoup de gens dans ton domaine qui attendent le chaland. Ils ont ouvert leur resto, ils attendent. Oui,

  • Speaker #1

    et qui pensent qu'un restaurant ou un hôtel, ça se remplit tout seul.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et d'ailleurs, le studio de podcast, c'est un peu la même chose. Là, je viens d'ouvrir le studio de podcast, je me rends compte que si je ne fais pas de prospection, surtout qu'on n'a pas de porte ouverte dans la rue, il ne se passera rien.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Donc, c'est aussi intéressant de connecter ces deux mondes pour ça. Donc, le sujet... du jour, tu as tendu un peu la perche, tu l'as un peu introduit, c'est de s'inspirer de l'excellence de service dans ce monde-là. Donc, c'est les aléas du direct. Donc, c'est s'inspirer de l'excellence de service du monde de l'hôtellerie, de la restauration, pour la vente. Alors, dans ce podcast, on parle beaucoup de vente B2B, mais là, on est sur vente B2B, B2Z, peu importe. Pourquoi tu voulais nous parler de ce sujet ?

  • Speaker #1

    En fait, il y a plein de choses qui me viennent en tête. Je pense que souvent, quand on pense vente, on pense en effet à chiffre d'affaires, alors que quand on pense service, on ne pense pas à chiffre d'affaires. Ce qui est une qualité et un défaut. C'est-à-dire que moi, j'ai fait mon métier d'hôtelier. J'ai soigné des clients, c'est-à-dire je les ai servis, j'ai pris plaisir sans jamais penser à l'argent. Ce qui est très positif parce que ça fait aussi revenir les clients. Je pense que c'est le meilleur moyen de les fidéliser. Par contre, à un moment, il faut aussi avoir une notion business et se rendre compte de pourquoi on fait les choses. que derrière il y a un vrai impact sur notre activité et sur son succès. Et à l'inverse, quand j'ai échangé avec des vendeurs, moi dans le cliché que j'en ai et dans ce que j'ai pu constater dans les différents échanges, ils oublient le fameux care dont tu parlais tout à l'heure, le côté soin de l'autre. Et de la même manière que ça ne te viendrait pas à l'esprit d'accueillir quelqu'un chez toi sans aller vers l'autre, lui ouvrir la porte, lui souhaiter s'en occuper, ça ne peut pas venir à l'esprit d'aller bourriner chez quelqu'un en lui disant « viens acheter mon produit, c'est le meilleur » . Ça ne peut pas marcher. Il y a des étapes à respecter. Et donc soigner cette première impression, notamment, je pense qu'elle est essentielle. Comment est-ce que tu t'adresses à une personne pour la première fois ? déjà en fonction est-ce que tu le fais par téléphone, par email ou physiquement. Alors moi, c'était plus facile dans mon métier parce que c'était du réceptif, donc j'accueille des gens qui viennent vers moi, mais je pense que c'est encore plus important quand tu vas vers des personnes ou chez elles, pourquoi pas si tu fais du porte-à-porte ou que tu vas, admettons, dans un restaurant pour vendre un produit, un service, de soigner cette impression. Donc tu vois, de voir déjà l'image que tu renvoies. le soin de ta prestance quelque part, alors oui ça peut passer par les vêtements etc, mais c'est aussi et surtout de la posture le sourire que tu mets à ton visage est-ce qu'il est authentique, est-ce que c'est un sourire de quelqu'un qui a vraiment envie de créer de l'échange est-ce que c'est un sourire forcé, tu vois moi quand j'ai des clichés forts dans la tête du vendeur sourire loup-garou avec un peu je vais te dévorer, ça je pense que pour moi c'est l'anti-commercial en fait en réalité, il faut complètement changer ça ... la façon dont tu vas serrer la main de ton prospect. Dans une poignée de mains, il se passe beaucoup de choses. En fait, deux humains, quand ils sont en face de l'autre, ils vont connecter. Il y a toute la notion de quand ensuite tu vas échanger avec ton client, qui à ce stade est probablement qu'un prospect, est-ce que tu es dans une posture d'écouter pour répondre ou juste d'écouter pour comprendre ? Ce n'est pas du tout la même chose. Donc faire preuve de ce qu'on appelle l'écoute active, c'est une posture, l'écoute active, et d'être... dans cette empathie où tu as vraiment envie de te mettre les pieds dans les chaussures de ton client et de comprendre la douleur puisque souvent c'est ça le sujet on a une douleur et moi je viens vous apporter une réponse qui va vous soulager de cette douleur et donc tu vois d'être dans cette posture presque médicale de soin alors médical il y a ce côté un peu mal mais en tout cas tu peux utiliser ce terme de care de soin, je suis là pour vous soigner je suis là pour m'occuper de vous et ça je pense que Dans l'hôtellerie-restauration, c'est quelque chose que, historiquement, on fait très bien. De bien savoir écouter les personnes, créer du lien avec elles, et ça, naturellement, c'est le meilleur moyen de vendre, parce qu'une fois qu'on a connecté, on a une relation de confiance qui se crée. Et là, ça ouvre tout le champ des possibles, finalement.

  • Speaker #0

    Ouais. Alors, tu as parlé de la première impression. C'est vrai que... Moi dans mon domaine, donc la vente de logiciels notamment, on fait beaucoup les rendez-vous en visio. Est-ce que tu as des petites astuces pour avoir une bonne impression en visio ?

  • Speaker #1

    Alors il se trouve que moi maintenant je fais beaucoup de visio aussi puisque mon entreprise elle est beaucoup digitale et j'ai plus de bureau, j'ai plus d'hôtel avec Hospitality Insiders. Déjà la qualité de la vidéo. Alors je m'adresse à un podcaster et on enregistre dans un studio donc j'imagine que c'est quelque chose auquel tu es aussi sensible. Mais moi, quand tu as fait une visio avec moi, en fait, j'ouvre ma caméra, c'est filmé avec un téléphone qui filme en 4K. J'ai une bonne luminosité qui me met en avant. Encore une fois, ce n'est pas un sujet de dire beau ou laid, c'est se mettre en valeur pour donner une bonne image. Je m'assure d'avoir une chemise ou une veste parce que malheureusement, ça envoie aussi l'image professionnelle. J'ai dit malheureusement parce qu'aujourd'hui, on juge comme ça. Tu peux mettre un jogging en dessous, ce n'est pas grave, on ne le verra pas. Mais par contre, il faut qu'en haut, il y ait cette tenue-là. Et je commence toujours par regarder la caméra en direct, alors que pourtant, la caméra, elle est au-dessus de mon écran. Et je souris.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'en plus, dans le monde des startups, j'ai pas mal interviewé des startups dans ce podcast, il y a eu cette tendance, peut-être qu'elle existe encore, tu vois, du commercial qui t'accueille en hoodie. parce que ça fait startup ou en t-shirt. Et c'est vrai que des fois, tu te dis, en fait, ça vient de quoi ? Ça vient de Mark Zuckerberg qui était tout le temps en Audi, mais Mark Zuckerberg, il est milliardaire, donc il peut s'habiller comme il veut. Et d'ailleurs, aujourd'hui, il n'y est plus en Audi. Mais on a cette tendance où peut-être qu'on peut être un peu négligé, on n'y pense pas trop. On fait des vidéos avec une webcam un peu cracra, celle de l'ordi, on se dit, ça va passer, de toute façon, je vais montrer mon écran. Alors qu'en fait, comme tu l'as dit, si tu fais l'effort de mettre une petite lumière, une petite caméra, etc., tout de suite, tu as un effet un peu waouh et tu fais vivre, j'aime bien ce terme-là, d'une expérience à ton prospect. Ce n'est pas juste je te présente un produit.

  • Speaker #1

    Là, tu arrives dans mes cordes sensibles. Pour moi, l'expérience, elle commence dès ce premier échange.

  • Speaker #0

    Voire même avant.

  • Speaker #1

    Bien sûr. On peut parler des emails. Moi, la façon dont j'écris un email, j'ai un langage aussi bien à moi. Tu ne me verras jamais terminer un email par cordialement. Il n'y a rien de moins cordial que cordialement, qui est même intégré dans la signature, d'avoir quelque chose qui soit personnalisé, soit lié à l'entreprise, ou plutôt de souhaiter, plutôt qu'à bientôt, mettre un belle journée, belle semaine, égayer un petit peu les différents échanges. Quand tu as le nom du client, a priori, quand on envoie un email, tu l'as, ce n'est pas bonjour, mais c'est bonjour monsieur Vaquier, ou bonjour Alexandre si on est dans une relation un peu plus B2B. Il faut être capable aussi d'ajuster le type de relation. Est-ce qu'on se tutoie ou est-ce qu'on se vouvoie ? Moi, historiquement, dans mon industrie, on se vouvoie beaucoup. Mais quand je m'adresse plutôt à des entreprises B2B, d'autres types de partenariats, parfois, je prends la liberté de les tutoyer. Donc ça aussi, il faut faire preuve d'intelligence émotionnelle pour être capable de comprendre et ne pas faire de faux pas. Moi, j'ai déjà eu des boîtes, typiquement, comme tu me disais, en Woody. Un jeune sorti d'école qui débarque dans l'hôtel et restauration, qui me dit « Hey, salut, tu vas bien ? Trop cool ce que tu fais. » Moi, tu m'appelles en faisant ça, rédhibitoire.

  • Speaker #0

    Mais ça passe pas aux meilleurs ouvriers de France.

  • Speaker #1

    En fait, c'est pas moi personnellement, c'est le secteur auquel tu t'adresses à travers moi. Si tu viens en disant, nous on sait faire ça, l'hôtellerie-restauration, c'est trop cool, on va mettre ça en place, tu vas voir, on va craquer le marché. Non, en fait, mon marché, il est historique, il est un petit peu ancestral, avec plein de défauts. Moi, j'aime bien dire, c'est un peu une vieille dame avec ses vieilles habitudes, l'hôtellerie, tu vois. Donc il faut... à une vieille dame, tu ne lui parles pas comme tu parles à un jeune de 20 ans. Et si tu n'as pas compris ça, tu passes à côté d'énormes ventes potentielles et ne t'étonnes pas après que ces mêmes hôteliers-restaurateurs que moi je connais pour le coup très bien, ne te répondent pas. Il y a plein de défauts derrière, mais je ne suis pas là pour dire c'est bien ou c'est mal, c'est ce secteur, il est comme ça. Et c'est essentiel de comprendre la verticale à laquelle tu t'adresses dans un cadre de vente.

  • Speaker #0

    Alors, effectivement, tu évolues dans un secteur, tu l'as dit, un peu ancestral. Pour autant, et d'ailleurs, sur les codes de ton site web, on revoit ces codes un peu du luxe. Tu es en costard-cravate, etc.

  • Speaker #1

    Oui. C'est très rare d'ailleurs pour moi d'être, comme là, en t-shirt basket, enregistrer un podcast, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Et par contre, tu as eu des approches assez modernes parce que tu vas à la rencontre de ces gens, tu les fais passer dans un podcast. Quand on a fait une visio ensemble pour préparer l'épisode, tu avais une IA qui enregistrait l'épisode et qui envoyait le compte-rendu de la réunion. Donc, tu arrives quand même à mettre ces petites touches dans ce domaine-là. À l'inverse, est-ce que tu as aussi des touches, peut-être, tu en as parlé un peu, dont on peut s'inspirer dans tes domaines ? Alors,

  • Speaker #1

    oui. donc déjà séparé de choses il y a mon secteur et moi c'est à dire que le secteur il est ancestral j'ose croire que je ne suis pas encore ancestral et moi j'aime bien aussi casser les codes mais c'est pas la même chose de casser les codes quand on les maîtrise plutôt

  • Speaker #0

    que d'arriver extérieur en disant de toute façon moi je fais à ma manière et ça passe ou ça casse dans mon secteur ça ça passe pas et c'est vrai que des fois on se dit ok je suis une startup je vais démarcher les grands groupes mais comme je suis la startup je reste en t-shirt tout dit dit, je reste avec un langage un peu de Jones et en fait, on se met un peu des bâtons dans les roues parce qu'en groupe, il y a des gens qui...

  • Speaker #1

    Je pense que tu ne vas pas me démentir, mais dans la vente, on accroche beaucoup plus à une personne qui nous ressemble. Donc moi, je mets... Tu parlais de costard-cravate. Je mets un costard-cravate quand je vais dans un 5 étoiles et un palace. Je ne me pose même pas la question, c'est évident. Par contre, quand je vais dans un établissement, peut-être 4 étoiles ou plus lifestyle, donc plus décontracté, je ne mets pas la cravate. Je peux aussi faire tomber la veste et... changer mes chaussures de ville pour des sneakers. Adapter ça. Et encore une fois, on parle de style vestimentaire, et je ne suis pas là pour faire un cours de mode, mais malheureusement, cette première impression, elle est basée là-dessus. Puisque ce sont les seuls éléments qu'à ce stade, on a pour me juger. Et tu vois, on dit souvent, on ne juge pas son livre à sa couverture, ou tu vois, l'habit ne fait pas le moine. Mais comment tu sais que le moine, c'est un moine si tu ne vois pas son habit ?

  • Speaker #0

    Mais tu sais, j'ai fait 180 épisodes sur la vente, et je me rends compte finalement, je n'ai jamais parlé de vêtements. alors que tu peux te dire, comme tu l'as dit la première impression, je pense que il y a beaucoup de gens qui si la première impression est bonne, tu as 80% de chances de plus de close et en fait,

  • Speaker #1

    la première impression c'est un connecteur et tout ce qui va se passer derrière va soit confirmer ou infirmer cette fameuse première impression, mais quand la première impression elle est mauvaise

  • Speaker #0

    C'est dur de rappeler.

  • Speaker #1

    Tu sors les rats à main pour derrière changer ça. Et moi, je le vois avec des clients qui rentrent dans des hôtels quand ils sont mal accueillis dès le début parce que la personne n'est pas disponible à la porte pour les dégâts et bagages, parce que le réceptionniste n'est pas disponible, parce qu'il n'y a pas de sourire. Et on est dans du 5 étoiles avec des clients qui payent plusieurs centaines d'euros leur nuitée. Mais derrière, tu peux t'assurer que le client, il va soit t'en mettre plein la tronche, soit passer un mauvais moment et faire la tête. Et toi, tu ne vas pas comprendre. Tu vas dire, oui, mais je ne comprends pas. Moi, j'ai fait tous mes standards. Oui, mais tu n'as pas vu. ce que lui il a vu, ce que le client a reçu dans les dix premières secondes, c'est pas de sourire, on me montre que je ne suis pas le bienvenu, ou plutôt on ne me montre pas que je suis le bienvenu. Ce qui n'est pas exactement la même chose, mais qui finalement dans la perception du client peut revenir au même.

  • Speaker #0

    Et là on rentre dans une pratique qui moi est un peu ma cam, c'est l'analyse de pratique comportementale, les soft skills. Alors en visio c'est facile, tu appuies sur un bouton, ça enregistre tout, mais j'imagine que dans ton domaine... on peut faire des mises en situation des jeux de rôle on va pas filmer le client pour des aspects légal mais on peut quand même s'entraîner à avoir les bons savoir-être moi je les fais pratiquer donc je fais beaucoup de formation et je les fais pratiquer en jeu de rôle

  • Speaker #1

    soit dans une salle, soit sur le lieu de travail s'il n'y a pas de client, typiquement quand on fait des préouvertures pour les saisons, tu vois j'arrive, on est au mois d'avril et l'établissement va ouvrir à Saint-Tropez dans 3 semaines et bien je suis avec les équipes, on est dans leur outil de travail qui est l'hôtel et la réception ou le restaurant et je les fais pratiquer en jeu de rôle des éléments de première impression mise en situation, pourquoi pas storytelling pourquoi pas de l'upselling, pourquoi pas de la gestion des réclamations tout ça c'est des sujets sur lesquels on va se centrer entraîné parce qu'une fois qu'ils l'ont pratiqué avec moi, c'est d'autant plus facile quand ils sont face à des clients.

  • Speaker #0

    Très bien. Alors, tu as parlé du client qui n'est pas content et du coup qui va avoir des réclamations. Ça, je pense que c'est un sujet intéressant pour les auditeurs. Comment tu gères, alors nous on appelle ça des objections, comment tu gères la meilleure des manières les réclamations des gens dans ton domaine et peut-être qu'on va pouvoir s'inspirer un peu de vos pratiques.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, Alors, déjà, peut-être qu'assez un mythe que dans l'hôtellerie de luxe, notamment, il y a beaucoup de réclamations. Il y a beaucoup de plaintes clients. Ce n'est pas parce que le niveau de service est plus élevé et il l'est que pour autant, il n'y a pas de réclamation. Au contraire, parce qu'on est face à un niveau de clientèle beaucoup plus exigeant. Et quand tu payes 500 000 euros ou 5000 euros ta nuit, tu peux te permettre d'être très exigeant sur des détails. ou tu ne le serais peut-être pas à l'hôtel de la gare 2 étoiles que tu payes 95 euros. Donc ça, c'est finalement assez légitime. Mais au-delà de ça, comment est-ce qu'on doit traiter une réclamation, peu importe quelle qu'elle soit, entre guillemets, peu importe qu'on soit dans l'hôtel de la gare ou dans un palace ? C'est d'abord la traiter avec autant d'authenticité que possible, de disponibilité. C'est-à-dire que moi, quand j'ai un client qui vient me voir et qu'il y a une tension, une réclamation, j'essaye de m'enlever le masque de juge. Je ne suis pas là pour juger. Est-ce qu'il a tort ou raison ? Et ça, c'est quelque chose que je targue, enfin vraiment j'appuie auprès des équipes pour qu'elles enlèvent ce truc. On a tendance naturellement à dire il a tort, il a raison, c'est vrai, c'est pas vrai. Alors que quand on gère une réclamation, on s'en fiche de est-ce que la personne, elle a raison ou tort. En fait, la personne, elle est lésée et elle se sent lésée dans son droit, dans sa perception. Si elle vient nous voir et qu'elle est en colère, eh bien c'est parce qu'elle considère qu'il y a quelque chose, un dû qui ne lui a pas été offert, donné ou qui a été mal fait. Et donc le simple fait de comprendre et d'adopter la bonne posture, donc encore une fois, on est sur de l'empathie et de l'écoute active, déjà, ça va permettre de ce que j'appelle neutraliser la situation, neutraliser les tensions. Et ça ensuite, ça crée une zone un peu térofertile sur laquelle tu vas planter d'autres choses. Et pourquoi pas, si tu gères bien la situation, et là, va venir d'autres outils plus techniques en fonction de la situation, mais être capable de peut-être compenser le client. Donc, attention, une compense... C'est pas que pécunier. Parfois, c'est juste du service supplémentaire. Parfois, même souvent, des simples excuses suffiront, un simple suivi. Je comprends parfaitement. Votre chambre n'était pas à la hauteur de vos exigences ou vous l'avez eue avec une heure de retard par rapport à l'heure légale d'arrivée. Je me mets à votre place. Ça a dû gâcher votre journée. Vous aviez des rendez-vous. Je suis terriblement navré et je partage votre frustration. Je vous prie de m'excuser au nom des équipes. J'ai fait le retour et grâce à ça, on va s'améliorer. de m'installer avec vous pour boire un café et m'assurer que toute la suite du séjour soit la plus fluide possible. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je m'appelle Maxime, je suis le chef de réception et voici ma carte. Tu vois, créer un lien, montrer que wow, et là-dedans, au pire, je veux faire un café. On ne peut pas dire que ce soit une grande compensation, mais de montrer... au client que la situation me gêne peut-être presque plus moi que lui. Et je le dis comme ça, on se dit oui mais c'est un peu exagéré. En fait, moi quand j'ai géré des réclamations, c'était vrai. C'est-à-dire que je me mets vraiment à leur place et j'ai vraiment cette peine-là. Alors oui, tu vas me dire oui mais en fait, il n'y a personne qui est mort, la chambre il a attendu une heure, bien sûr. Mais quand on vient vivre une expérience de service, eh bien toute proportion gardée, c'est grave. Et pour nous, c'est notre cœur de métier d'avoir des chambres et une expérience hôtelière. Eh bien, un client qui n'a pas sa chambre à l'heure, pour moi, c'est une gravité absolue. Et donc, je dois lui montrer que je prends ça très au sérieux.

  • Speaker #0

    Ouais, donc tu as dit vraiment les termes qu'on peut appliquer dans d'autres domaines de la vente. Mais l'empathie, se mettre à la place d'eux. Et c'est vrai que... Moi je suis habitué aux ventes de logiciels par visio, qui est un autre domaine complètement différent. Souvent tu as les objections du client qui dit « votre logiciel ne fait pas ça, votre concurrent fait ça, etc. » Et souvent les commerciaux dans ce cas-là... il se braque, alors que tu l'as dit, tu l'as très bien fait, dire oui, tout à fait, je comprends, effectivement, vous avez raison. Déjà, de dire ça, rien que ces mots-clés, ça te met en plus en empathie par rapport à ton...

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    Souvent, ça paraît évident, mais tu regardes les visios de vente, les gens ne le font pas.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, naturellement, quand on est face à une réclamation ou juste un client réticent, ça nous met dans une posture de défense. Alors qu'au contraire, on ne doit pas être sur la défensive, on doit être dans l'accompagnement. Surtout que nous, on est dans la prestation de service. Et c'est pareil sur la vente. Ton objectif ? fondamentalement, c'est dans le cas d'une vente, de faire la vente et que le client soit satisfait. Et dans le service pur, c'est que le client passe un bon moment et qu'il vive une expérience de service. Donc pour ça, si tu te raidis, si tu te verrouilles, tu bloques tout l'échange. Alors qu'au contraire, si tu fais preuve de rondeur, et je le fais avec mes mains et mon corps naturellement, parce que je pense que le non-verbal joue énormément là-dedans, et donc c'est d'autant plus facile quand tu es en présence que quand tu es au téléphone, évidemment, eh bien... te mettre dans cet accompagnement, dans je marche avec vous et pas contre vous, tout de suite, ça va créer ce lien où on va pouvoir ensemble débloquer la situation et trouver des solutions. Et par ailleurs, c'est assez dingue comme ça. C'est puissant parce qu'il n'y a pas de client plus fidèle qu'un client qui a eu une réclamation que tu as réussi à traiter. Parce que tu as créé ce lien émotionnel, tu vois, hyper fort entre lui et toi. Et parfois, moi, ça m'est arrivé avec beaucoup de mes clients, ils ne veulent plus échanger qu'avec toi. toi. Non, mais je veux parler à Maxime parce qu'en fait, Maxime, c'est celui qui a géré la réclamation. Donc, il ne se rappelle plus du pourquoi de début, mais il se souvient que toi, tu t'es occupé de particulièrement bien et donc, il veut l'échanger avec toi.

  • Speaker #0

    Je voulais te poser la question. Tu m'as devancé comment transformer un client insatisfait en un client fidèle. Et c'est vrai que ça, c'est une pratique dans la vente où finalement, avoir des gens qui ne sont pas contents et qui font des réclamations c'est aussi une preuve de dire que les gens s'intéressent à ton produit dans notre domaine et si tu arrives à répondre à leurs problématiques effectivement tu inverses le rapport.

  • Speaker #1

    Bien sûr et moi ce que j'aime c'est les clients qui réclament en fait parce que quand ils réclament ils viennent me dire ce qui ne va pas et je peux m'améliorer. Ce que je déteste c'est les clients qui quittent mon établissement sans me dire quoi que ce soit parce que cela généralement au mieux et au moins je suis capable de faire ce que je veux. défoncent sur les réseaux sociaux avec un pseudo et c'est dur de les retrouver et de corriger, c'est déjà trop tard. Au pire, ils ne disent rien sur les réseaux. Par contre, ils en parlent à tout leur entourage et ça, c'est un impact invisible, mais qui est catastrophique pour une entreprise. Donc moi, ce que je veux, c'est que quand les clients sont chez moi et qu'ils ne sont pas satisfaits, je puisse interagir avec eux pour éteindre le feu et si possible les satisfaire. Et l'expression derrière ça, elle ne vient pas de moi, il y a un livre là-dessus, ça s'appelle « Transformer le pépin en pépite » . pit. Et donc, tu vois, tu as cette image de transformer un problème en quelque chose qui va un petit peu te ramener de l'or. C'est de l'or en barre, quelque part, pour toi, parce que ce client, il te fait un feedback constructif. Ça te permet, un, de t'améliorer et deux, si tu arrives lui à le satisfaire, ce sera ton meilleur ambassadeur par la suite.

  • Speaker #0

    Oui, donc voilà, si vous nous écoutez et que vous avez en ce moment des clients insatisfaits, ne le prenez pas comme une épreuve, mais plutôt comme une chance de les transformer en partenaires.

  • Speaker #1

    C'est clairement une opportunité.

  • Speaker #0

    Et effectivement, les feedbacks

  • Speaker #1

    il vaut mieux des feedbacks négatifs que pas de feedback complètement et même que du feedback positif le feedback positif c'est très sympa et c'est gratifiant mais j'ai besoin de feedback négatif et constructif parce que ça me donne des éléments, moi je peux faire de l'animation managériale, aller voir les équipes vous voyez hier monsieur Wacky qui est venu Il s'est plaint parce qu'en fait, il a attendu sa chambre et le petit déjeuner, il y avait du retard ce matin et le plat n'était pas chaud. Et le service de la couverture, on l'a oublié, etc. Il avait l'intention de faire une demande de mariage auprès de son épouse, mais en fait, on ne l'a pas mis dans les bonnes conditions, donc il ne l'a pas fait. On apprend quelque chose de cette situation et donc on va pouvoir s'améliorer et peut-être corriger le process par la suite pour le prochain monsieur Vaquier.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper intéressant. Il y a un sujet... Une pratique dans l'hôtellerie, la restauration, qui est très intéressante, mais qui n'est pas forcément faite, c'est l'upsell. Et dans la vente, on parle beaucoup aussi d'upsell dans les logiciels, etc. Est-ce que tu peux nous donner des exemples, nous expliquer comment, dans ton domaine, vous arrivez à upseller vos ventes ? Peut-être expliquer aussi qu'est-ce que c'est l'upsell, pour ceux qui ne connaissent pas ce terme.

  • Speaker #1

    Et parce que dans l'hôtellerie et la restauration... On vend quand même un produit un petit peu spécifique qui est une chambre. Mais en réalité, on ne vend pas une chambre, on vend une nuitée, donc une expérience. Et donc, il faut commencer par comprendre ça pour savoir ce que tu peux faire en upsell. Moi, je différencie deux types d'upsell. Il y a celui qu'on appelle l'upsell, où en fait, tu vends ta chambre. Et l'upsell, c'est tu vends une catégorie d'au-dessus. Un tarif, évidemment, plus élevé. Il y a quelques règles pour que ça fonctionne bien. La première, c'est que... Il faut que cette chambre de catégorie supérieure ce soit une vraie valeur ajoutée. Parce que parfois, c'est pas parce qu'elle est... Enfin, qu'elle soit de valeur ajoutée pour le client. Je te donne un exemple. Je suis un homme d'affaires, je voyage seul. Tu vas me faire un upsell avec une chambre qui est juste plus grande. Avec vue, c'est sympa, mais en fait, je viens pour bosser et moi, je pars de 8h et je reviens à 20h. Ça m'intéresse pas. Par contre, si tu me mets en avant que j'ai un bureau et un espace au calme où je vais pouvoir travailler, là, ça vaut le coup. Inversement, Je suis en couple, j'ai envie d'impressionner mon épouse ou ma fiancée. Là, tu me mets en avant une chambre en étage élevé, plus grande, avec une belle vue. Là, tout de suite, ça devient intéressant. Et l'autre élément crucial pour un bon upsell, c'est l'avantage tarifaire. Si tu me fais un upsell en me proposant le tarif qui est affiché sur ton site web, je vais te dire, en fait, moi, aujourd'hui, en 2025, si j'ai envie d'une chambre de catégorie supérieure, je suis capable de me l'acheter. Et donc, il faut qu'il y ait un avantage tarifaire. Aujourd'hui spécialement pour vous monsieur Vaquier, si vous le souhaitez, j'ai une magnifique suite qui est disponible, qui au dernier étage peut vous la faire visiter. En plus nous on a le produit, on peut le montrer. Et je vais vous la proposer à un tarif qui est 50% plus avantageux que le meilleur prix que vous pourriez acheter sur notre site. Et de faire ça, donc un évidemment on le comprend c'est du chiffre d'affaires supplémentaire, mais tu vas me dire attends non mais là tu viens de vendre à 50% de moins que le prix du jour. En fait, il faut comprendre que dans un hôtel, on ne vend pas les chambres le jour même. C'est-à-dire que c'est très rare. En fait, ma chambre, si je ne l'ai pas vendue aujourd'hui, elle ne le sera pas. Donc, quand tu viens et que tu es déjà devant moi, que tu m'as déjà fait ce geste, cet effort de venir vers moi, eh bien, moi je te dis, je te propose autre chose à 50% de moins que le tarif que tu paierais. Toi, tu perçois un vrai avantage et moi, c'est du chiffre d'affaires. Et je vais même te dire que c'est quasiment du bénéfice net en plus. Pourquoi ? Parce que dans un produit chambre, alors là on est vraiment dans les insights pur hôtelier, entre une chambre et une suite, admettons, pour qu'on voit bien visuellement, la différence évidemment c'est la taille. Mais en termes de coût, pour moi l'hôtelier, une chambre et une suite ça me coûte quasiment pareil. Tu as le même nombre de draps dans une chambre que dans une suite. Les serviettes, c'est pareil. Donc oui, tu vas peut-être mettre un peu plus d'électricité et de chauffage pour une suite qui fait 70 m² face à une chambre qui n'en fait que 25 ou 30. Oui, tu vas peut-être mettre un peu plus de produits d'accueil. Mais franchement, le client va en utiliser quasiment autant dans une chambre que dans une suite. Oui, ta femme de chambre qui va nettoyer, elle va mettre 45 minutes au lieu de 30. Donc ça va te coûter 15 minutes de ménage en plus. Mais fondamentalement, par rapport à ce que tu as gagné, et bien la différence, le coût est marginal. Donc on a tout intérêt à faire de l'upsell, d'autant plus pour ces raisons. Et hyper important de penser à ces avantages. Et là, si c'était qu'une seule catégorie, si on prend mon schéma visuel, j'ai vendu au-dessus de la chambre, et je peux faire le deuxième type d'upsell que chez nous on appelle le croc. cross-sell qui te vendent une prestation en plus de ta chambre quand tu viens consommer un produit hôtelier. Admettons, eh bien, tu n'avais pas prévu de dîner au restaurant, je vais te proposer le restaurant. Ou alors, te vendre le package romantique dans lequel il y a une bouteille de champagne. inclus en chambre et un soin pour deux au spa le jour de l'arrivée par exemple. Et là je vais te faire une vente complémentaire toujours pareil avec un tarif avantageux mais pour le client il y a une vraie perception de il gagne quelque chose il a un avantage à faire ça.

  • Speaker #0

    Ok merci beaucoup pour ces exemples on n'a pas trop parlé de la restauration dans l'upsell, est-ce que l'upsell dans la restauration c'est le café gourmand ?

  • Speaker #1

    Alors l'upsell ça fonctionne très bien le vin par exemple. Ouais. le client voulait une bouteille de vin, il avait pré-sélectionné où il voulait un avis, et bien toi tu as justement un accord mais vin bien plus avantageux. Soit c'est plus cher à la vente et le client le voit et peut-être que tu marges plus dessus, mais parfois c'est juste une autre bouteille sur laquelle tu as de meilleures marges. Ça peut aussi être ça. Mais si on est dans une logique d'expérience, eh bien ça va plutôt être une bouteille. plus chers, mais qui racontent une autre histoire. Et ton sommelier, il est là pour la raconter, cette histoire. De, justement, ce vignoble et le vigneron, ton sommelier, il le connaît, il a travaillé avec, et en fait, il travaille le vin d'une manière un petit peu différente. Alors oui, il y a une différence de prix, mais c'est parce qu'en fait, le vigneron, eh bien, il est là, pendant la pleine lune, il fait ses récoltes, puisqu'on est sur de la biodynamie, et il va te raconter l'histoire de cette erreur-là. Eh bien, tu viens de faire... Un upsell, ça fonctionne très bien. Et le cross-sell, ça pourrait être complètement le café gourmand que je n'avais pas l'intention de consommer. Tu peux vendre des à côté et mis bout à bout, ça fait beaucoup de chiffres d'affaires supplémentaires.

  • Speaker #0

    Écoute. Merci beaucoup Maxime pour ces exemples. On arrive à peu près à plus de 45 minutes d'interview. Je vais passer aux questions de la fin, à moins que tu aies quelque chose à rajouter sur l'excellence de service sur ce thème. Je pense qu'il y a plein de choses intéressantes.

  • Speaker #1

    Si tu me lances sur ces sujets, je peux en parler pendant des heures. Mais peut-être juste sur l'excellence de service, de dire que ça se cultive. Là, on a parlé de gestion des réclamations, on a parlé d'upsell, ce sont des techniques. L'excellence de service, c'est quelque chose qui se cultive vraiment au quotidien pour s'améliorer. Il faut déjà avoir cette volonté-là. Moi, j'aime bien dire que l'excellence de service, c'est une dynamique, c'est un mouvement. On n'est jamais en excellence de service. On va la chercher sans jamais réussir à complètement la toucher. Et on navigue entre des plus, des moins et on progresse au quotidien. C'est ça qui fait qu'on arrive à aller toucher l'excellence de service dans un établissement.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Maxime, il me reste quatre questions que je pose à tous les invités.

  • Speaker #1

    On y va.

  • Speaker #0

    On y va. Est-ce qu'il y a une chose sur laquelle tu as passé beaucoup de temps et que je devrais éviter ? Alors, je parle plutôt dans ton activité professionnelle.

  • Speaker #1

    Oui. Peut-être donc plus parler de ma vie d'entrepreneur qui ressemble... sur lesquels il y a des parallèles à faire avec le tien. Moi, j'ai beaucoup procrastiné au début. Parce que peut-être j'avais cette culture d'excellence et de perfectionnisme. Un peu, tu vois, le mieux est l'ennemi du bien. C'était jamais assez bien et notamment sur les publications réseaux sociaux, l'écriture d'articles de blog, je pouvais mettre 15 jours à écrire un article et le reprendre 10 fois au début ou mettre des jours à publier un post sur LinkedIn. Et ça, ça m'a fait perdre beaucoup de temps aujourd'hui. Si j'avais activé dès le début, je pense que j'aurais atteint ce niveau de notoriété sur les réseaux sociaux beaucoup plus rapidement. Et aujourd'hui, je poste cinq fois par semaine. Parfois, il y a des posts qui sont beaucoup moins bien que les autres, mais j'accepte que ça fasse partie du processus d'amélioration continue. Et donc, plutôt faire, corriger, plutôt que d'attendre et chercher la perfection avant de se lancer.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu n'es pas le seul dans ce cas.

  • Speaker #1

    Je le crains.

  • Speaker #0

    Beaucoup de gens à leur compte ou entrepreneurs,

  • Speaker #1

    c'est un peu le sujet trop réfléchir ou agir complètement et parfois les meilleurs entrepreneurs ce sont ceux qui réfléchissent pas il faut être capable de foncer à un moment tu vas devoir aussi te remettre en question et corriger le tir mais en fait il

  • Speaker #0

    y a une vraie valeur dans l'action un peu dans le même sujet est-ce qu'il y a une prise de conscience aussi ça c'est une prise de conscience mais est-ce qu'il y en a une autre que tu as faite selon toi trop tard ...

  • Speaker #1

    Pas trop tard, enfin je l'ai fait tard, mais ça aurait pu être beaucoup plus tard. C'est qu'en tant qu'entrepreneur et même solopreneur, j'ai compris tardivement que ma plus grande valeur, c'était moi-même. Et que ma plus grande ressource, c'est moi-même et mon temps. Et en fait, quand tu es dans une entreprise, et notamment un hôtel... Quand tu vas te coucher, il y a des gens qui travaillent après toi et tu reprends le lendemain. Et donc moi, je me suis beaucoup usé. Physiquement, mentalement, j'ai beaucoup travaillé. Je ne faisais pas beaucoup de sport. Je ne prenais pas énormément soin de ma santé. Et j'ai compris qu'à ce virage, entrepreneuriale qu'il fallait que je capitalise sur moi même si je voulais durer en tant qu'entrepreneur qui a l'aspect santé plus sport et a aussi le côté de développement personnel et formation de s'instruire en fait de continuer de d'absorber de la connaissance notamment le podcast la lecture les rencontres pour s'améliorer et je pense que la personne que je suis aujourd'hui n'a rien à voir avec celle que j'étais il ya cinq ans et j'ai bon espoir qu'elle soit encore très différente de celle d'ias cinq ans et donc de capitaliser au maximum sur moi pour bénéficier de cette progression et de cette amélioration continue.

  • Speaker #0

    Très bien. Il me reste deux questions. Est-ce qu'il y a un achat de moins de 100 euros qui t'a changé la vie ?

  • Speaker #1

    Très récemment, j'ai découvert ça. Tout à l'heure, tu disais que j'étais assez féru d'outils IA et d'outils un peu tech. Moi, c'est des outils de dictée vocale. Pas du tout comme la dictée iPhone, qui n'est pas terrible, mais des outils qui sont un peu dopés à l'IA. Il y en a deux qui sont très bien. Il y a Better Dictation, qui coûte 9 euros à l'achat à vie. Si tu veux trois appareils, ça doit coûter moins de 30 euros. J'en utilise une autre qui s'appelle Super Whisper. Je vous laisse la note. Elle est en version gratuite, où je crois que c'est 8 euros par mois ou 9 euros par mois l'abonnement. Et alors ? Moi, j'appuie sur un bouton, je dicte un email, mais qui parfois, ça me prend trois minutes de dicter, et me le reformate comme un email très propre, et ça me permet non seulement de formaliser ma pensée à l'oral, et je suis assez à l'aise avec cette manière-là, et ça me permet en plus d'être beaucoup plus rapide, puisque tu dictes beaucoup plus vite que tu écris, et donc je gagne énormément de temps et de productivité.

  • Speaker #0

    Je l'ai installé il y a dix jours à peu près, sur l'ordi, alors je n'ai pas encore essayé sur le... téléphone.

  • Speaker #1

    Moi, j'utilise beaucoup sur l'ordi. Sur le téléphone, en fait, je travaille moins sur le téléphone. Le téléphone, c'est plus consultatif pour moi.

  • Speaker #0

    Ok, parfait. Dernière question. Tu as une carte blanche pour inviter quelqu'un sur le podcast. Tu invites qui ?

  • Speaker #1

    Ha ! Je vais continuer peut-être avec les podcasteurs, mais alors, je ne pense pas à lui parce qu'il est podcasteur, mais surtout parce qu'il est très bon en vente et en prospection éthique. Ce n'est pas d'où ça pourrait être avec une mauvaise connotation, mais... Je pense à Alexis Minkela, qui a le podcast Tribu 1D et il a une entreprise également. En fait, pour moi, ça fait partie de ces... Il va détester que je dise ça, je ne le connais pas personnellement, mais de ces solopreneurs, de ces indépendants un peu sous-cotés, qui récemment commencent enfin à sortir du bois et à envoyer beaucoup de contenu en ce moment sur LinkedIn. Il met des fiches techniques, tu n'as jamais vu ça. Allez voir, ne serait-ce que sur LinkedIn, c'est très travaillé. Et ça fait des années qu'il bosse un petit peu dans l'ombre. Moi, je le suivais notamment à travers le podcast. Et là, enfin, il se monte. Mais je trouve qu'il est exceptionnel dans sa façon d'aborder les choses, avec beaucoup d'éthique et beaucoup d'humilité aussi, je trouve, dans la façon dont il travaille. Alors que pourtant, il commence à faire partie des anciens solopreneurs qui ont pris la parole sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que sur les réseaux, dans notre domaine de l'entrepreneuriat, tu as un peu différentes ligues. La Ligue des champions, c'est les entreprises... preneurs successfull qui passent d'ailleurs à la télé et qui vont faire des postes mais qui ont une audience incroyable tu vois par exemple et anthony bourbon bien sûr eric larchevêque après tu as là on va dire la ligue 1 où tu as des solos preneurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu il est très médiatisé sur linkedin principalement donc ça va être les les tibou louis tu vois les narra oui et c'est et puis après tu as une ligue de ligue 3 etc où tu as d'autres personnes qui vont être très intéressante alors beaucoup de valeur Mais qui ont moins d'exposition, qui vont peut-être plutôt avoir une exposition sur leur niche. Tu vois, tu as parlé d'Alexis Mikala sur les solopreneurs. Tu as Flavie Prévost, par exemple.

  • Speaker #1

    Flavie Prévost, que j'adore, avec le board.

  • Speaker #0

    Elle est passée dans le podcast. Tu as nous,

  • Speaker #1

    par exemple. Je suis d'accord avec toi sur pourquoi pas mettre des ligues sur la visibilité. Par contre, je ne mettrais pas le critère de succès. Parce que le succès, c'est très propre à chacun. Moi, je n'ai pas envie d'être Anthony Bourbon, par exemple. Ça ne m'intéresse pas d'être déjà très clivé et clivant. et de passer à la télévision comme ça. Par contre, oui, il y a une exposition, un niveau d'exposition qui est différent. Mais moi, je connais des solopreneurs qui ne cherchent pas la surexposition. Et pour autant, quand tu regardes en bas de leur bilan, on est plutôt sur du super champion.

  • Speaker #0

    Ok, très intéressant. Cette séparation-là, effectivement, ce n'est pas parce que tu as de l'exposition que...

  • Speaker #1

    Il y en a d'ailleurs sur LinkedIn, LinkedIn est spécialiste. Toi et moi, on y est beaucoup. On a des CEOs de très grandes boîtes qui gagnent plein de fric. Et en fait, ils ne sont pas du tout CEOs. Ils gagnent très peu d'argent. Ils arrivent à peine à se payer un salaire. Mais sur LinkedIn, ça fait toujours très bien de se mettre en avant. Donc, différencier aussi le discours de la réalité et le succès. C'est très propre à chacun, je pense.

  • Speaker #0

    Exactement. Dernière chose, Maxime, pour les auditeurs qui ont écouté l'épisode jusqu'au bout, est-ce que tu as un petit cadeau pour eux qu'on pourrait mettre avec un mot-clé dans les notes du podcast et si ils te contactent sur LinkedIn, tu leur offres quelque chose ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Ce que... Enfin, le... Ce qui a de la valeur pour moi, je te le disais, c'est mon temps et c'est aussi peut-être ce que je peux mettre à disposition parce qu'à moins qu'il y ait des hôteliers qui aient envie que je fasse du conseil chez eux. Mais c'est de me contacter en disant qu'ils viennent de la part des héros de la vente et prévoir un moment d'échange sur ces différents sujets. Après, évidemment, je prêche pour ma paroisse, mais peut-être aller écouter le podcast. Ils verront qu'il y a plein de sujets, pas que hôteliers. Et dans ton audience, je pense qu'il y a plein de gens qui pourraient aimer d'autres types de contenus. et un peu apprivoiser cet univers là il y a plein de bonnes choses à en tirer donc je les invite vraiment à faire ça et après s'ils veulent des purs cadeaux moi j'ai notamment une bibliothèque des invités du podcast avec tous les apprentissages, les livres cités par le podcast et ça ils trouveront toutes ces références chez moi et si tu veux je peux te passer le lien également pour qu'ils le téléchargent chez toi bah écoute avec plaisir c'est bien on échange les bonnes pratiques de podcasteur

  • Speaker #0

    Écoute, Maxime, merci beaucoup d'être venu à Toulouse dans notre studio de podcast. Merci à toi. On a enregistré un épisode pour l'Héros de la Vente, mais on a aussi fait un épisode pour ton podcast Hospitality Insiders. Ce genre de cross-promo, je trouve ça excellent. Si vous êtes podcasteur aussi et que vous voulez faire un peu comme on a fait, n'hésitez pas. On retrouve l'épisode sur toutes les plateformes, bien sûr, sur le site leshéroesdelavente.com et abonnez-vous à la newsletter Les Chroniques de la Vente. Maxime, à bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt, Alexandre.

  • Speaker #0

    Salut. Voilà, j'espère que l'épisode vous a plu. Si vous voulez continuer à approfondir ces sujets, retrouvez sur le site l'hérodelavente.com l'ensemble des podcasts et également la newsletter Les Chroniques de la Vente. Deux fois par mois, je vous envoie toute la veille que je fais sur les nouvelles techniques de vente, les nouveaux outils, et je fais également un portrait d'un entrepreneur qui a craqué le système pour exposer ses ventes. On se retrouve sur cette newsletter ou sur LinkedIn pour continuer à échanger sur ces sujets. Et n'oubliez pas de noter 5 sur 5, le podcast, ça m'aide énormément. Belle vente à tous !

Chapters

  • Introduction à l'épisode et présentation de Maxime Blau

    00:00

  • Le parcours de Maxime dans l'hôtellerie et la création de son entreprise

    00:39

  • L'importance de l'excellence de service dans la vente

    01:46

  • S'inspirer de l'hôtellerie pour améliorer la vente

    05:42

  • La gestion des réclamations et l'empathie dans la vente

    08:35

  • L'upselling et le cross-selling en hôtellerie

    21:28

  • Conseils pratiques pour améliorer ses compétences en vente

    29:50

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