undefined cover
undefined cover
Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide" cover
Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide" cover
Les Nouvelles filles de la Campagne.

Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide"

Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide"

06min |30/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide" cover
Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide" cover
Les Nouvelles filles de la Campagne.

Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide"

Extrait//Claudine "Le déclic, ça a été quand la maison est devenue vide"

06min |30/04/2025
Play

Description

🎧 🎧 Voici un extrait du nouvel épisode qui sortira Vendredi matin 📣


Merci à Claudine pour son témoignage. 🙏


Afin de recevoir les nouveaux épisodes facilement, abonnez-vous à la chaîne de podcast des NFC 🌾🚜🐝


Ces témoignages sont là pour vous inspirer, vous donner le courage de franchir le pas, ou simplement vous offrir un moment de détente en écoutant des histoires de vie, d'audace et de femmes extraordinaires dans une chouette atmosphère rural 🌻🚜


Belle écoute 🎧


Le compte Instagram, c'est ici 👉 https://www.instagram.com/lesnouvellesfillesdelacampagne/

Le compte Facebook, c'est ici 👉https://www.facebook.com/profile.php?id=61550699014496


Et si vous souhaitez m'écrire 📄, je serai ravie de vous lire 👉 lesnouvellesfillesdelacampagne@gmail.com


Merci.

Sandrine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et en fait, moi le déclic, ça a été en 2018 à peu près. On a notre fille Eva qui est partie un an à Stuttgart faire sa seconde. Notre grande qui elle aussi est partie pendant un moment de la maison. Et on s'est retrouvés à notre maison comme deux cons et que mon mari, j'ai pas d'autres mots. Mais vraiment, ça fait vraiment bizarre, tu sais, quand t'as une maison qui est remplie de vie, de cris, joyeux et pas joyeux des fois.

  • Speaker #1

    Je dis pute,

  • Speaker #0

    je vois la vie quoi. Et tu te retrouves à deux, donc tu kiffes, mais tu te dis, là, comme ça, tout le temps, ça ne va pas être possible. Tu vois, tu te retrouves dans une certaine routine.

  • Speaker #1

    Et retrouver du temps pour toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'avais plus envie là-bas, en fait. Je n'avais plus envie, trop proche de la ville, des gens vivant à la campagne, mais pas kiffant, en fait, la campagne. Je ne sais pas comment... Tu sais, c'est des gens qui aiment la campagne, mais qui ne veulent aucun désavantage de la campagne.

  • Speaker #1

    D'accord. Comme quoi ? Un exemple ?

  • Speaker #0

    Devoir prendre sa voiture pour aller faire ses courses, être dérangée par le bruit des tondeuses.

  • Speaker #1

    Des coques.

  • Speaker #0

    Des coques, tu vois, ce genre de choses. Moi, j'aime vraiment...

  • Speaker #1

    La vraie ruralité.

  • Speaker #0

    La vraie ruralité. Et ça ne me collait plus, en fait. Ça ne me collait plus. Donc, il a fallu faire pif-paf.

  • Speaker #1

    Pouf.

  • Speaker #0

    Pouf. Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? Quelles sont mes aspirations ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'aime manger, j'aime boire, j'aime les gens, j'aime discuter, j'aime écouter. Il me restait quoi ? Le commerce. Ça parait comme une évidence. Je me suis dit, je n'ai pas 36 000 solutions pour faire ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que justement, j'allais te dire, est-ce que tout d'un coup, tu n'as pas eu peur à un moment donné ? Pour les femmes qui nous écoutent et qui pourraient avoir des intentions comme les tiennes.

  • Speaker #0

    Non parce que j'étais hyper contente de ce projet en fait Et puis quand t'es dans l'action, la peur c'est un moteur, c'est pas un frein C'est souvent ce que j'explique à mes filles quand elles me disent ouais j'ai peur Non c'est pas la peur, ça va être de l'appréhension La peur c'est voilà tu peux avoir peur en voiture parce que t'as eu un accident, ça c'est de la peur Mais là c'est de l'appréhension, c'est un bon stress. J'étais prête en fait. J'étais prête et puis je me suis toujours dit au pire des cas, au pire des cas, je joue pas ma vie, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends très bien.

  • Speaker #0

    C'est pas une opération à cœur ouvert, la vie de personne en dépend, ça marche c'est top, ça marche pas, je refais un CV et je retourne travailler. Le plus grand défi rencontré, c'est avec moi-même en fait. Avoir confiance en moi, en mon projet. Alors je ne dirais pas aller jusqu'au bout parce que je suis quelqu'un qui va toujours au bout, toujours. Je n'aime pas les demi-teintes. Soit c'est un échec, mais ce n'est pas un demi-échec. Tu vois ce que je veux dire ? Une réussite, mais pas une demi-réussite. Comme j'ai toujours été... Comme je te disais tout à l'heure, un peu une numéro 2, tu sais, celle qui est là et qui assiste. Le plus difficile pour moi, ça a été de m'assister moi-même. Je ne sais pas, ce n'est pas évident à expliquer en fait. Mais c'est faire tout ce que je faisais pour les autres, le faire aussi bien pour moi.

  • Speaker #1

    Tu ne reviendras pas en arrière ?

  • Speaker #0

    Jamais. Tu as vu ? Jamais. J'ai fait les yeux, ils ne me voyaient pas. Mais non, non, non, jamais. Je suis trop contente, je me lève. Pour la première fois de ma vie, il n'y a pas un matin où je n'ai pas eu envie.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Pas un matin, pas un jour. Et ça n'a pas de prix. Ça n'a pas de prix d'être contente de ce que tu fais, d'être heureuse de te lever, d'avoir toujours des idées. Des fois je me freine parce que je m'autofatigue. Ah, ce que j'en pense ! Je suis super fière de nous, voilà, je suis très très heureuse pour nous et je pense que c'est qu'un début, tu vois ce que je veux dire ? C'est pas parce qu'on arrive là avec la cinquantaine que... Enfin voilà, je me dis pas, allez, j'ai dix ans à faire ça et puis après c'est la retraite, quoi. Non, moi j'ai plein d'envie, j'ai toujours plein d'envie, je dirais encore plus maintenant qu'on est ici. J'ai deux réflexes quand je vais sur les réseaux, j'ai deux trucs vraiment qui me tiennent à cœur. Je regarde tes stories, parce que voilà, j'aime bien. Et je suis une autre page sur des beagles de laboratoire qui sont adoptés, etc. Et c'est que, ça n'a rien à voir, mais c'est que des belles histoires parce que... J'ai besoin de choses positives.

  • Speaker #1

    Je vais penser à ça maintenant. Quand je vais voir Topaz, je vais dire, là, elle vient de me regarder, puis en même temps, elle va regarder les beagles. Alors, vous venez d'entendre, de découvrir Claudine. Alors moi, ce que j'ai beaucoup aimé, et ce que j'aime toujours d'ailleurs chez Claudine, eh bien, c'est son énergie. Cette motivation, cette incroyable volonté de se réinventer. Et puis cette capacité à se dire, et alors, j'ai 50 ans, je suis tout à fait capable de faire autre chose. Et en campagne, pardi. Je dois vous avouer quelque chose, cet épisode a été enregistré il y a quelques mois. Depuis, beaucoup de choses ont évolué pour Claudine. Et certains de ses rêves se sont même réalisés. Et je suis ravie de savoir que chaque matin, Claudine commence sa journée en jetant un œil à deux comptes Instagram, celui des Nouvelles Filles de la Campagne et celui des Beagle. Alors, on écoute Claudine. Merci !

Description

🎧 🎧 Voici un extrait du nouvel épisode qui sortira Vendredi matin 📣


Merci à Claudine pour son témoignage. 🙏


Afin de recevoir les nouveaux épisodes facilement, abonnez-vous à la chaîne de podcast des NFC 🌾🚜🐝


Ces témoignages sont là pour vous inspirer, vous donner le courage de franchir le pas, ou simplement vous offrir un moment de détente en écoutant des histoires de vie, d'audace et de femmes extraordinaires dans une chouette atmosphère rural 🌻🚜


Belle écoute 🎧


Le compte Instagram, c'est ici 👉 https://www.instagram.com/lesnouvellesfillesdelacampagne/

Le compte Facebook, c'est ici 👉https://www.facebook.com/profile.php?id=61550699014496


Et si vous souhaitez m'écrire 📄, je serai ravie de vous lire 👉 lesnouvellesfillesdelacampagne@gmail.com


Merci.

Sandrine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et en fait, moi le déclic, ça a été en 2018 à peu près. On a notre fille Eva qui est partie un an à Stuttgart faire sa seconde. Notre grande qui elle aussi est partie pendant un moment de la maison. Et on s'est retrouvés à notre maison comme deux cons et que mon mari, j'ai pas d'autres mots. Mais vraiment, ça fait vraiment bizarre, tu sais, quand t'as une maison qui est remplie de vie, de cris, joyeux et pas joyeux des fois.

  • Speaker #1

    Je dis pute,

  • Speaker #0

    je vois la vie quoi. Et tu te retrouves à deux, donc tu kiffes, mais tu te dis, là, comme ça, tout le temps, ça ne va pas être possible. Tu vois, tu te retrouves dans une certaine routine.

  • Speaker #1

    Et retrouver du temps pour toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'avais plus envie là-bas, en fait. Je n'avais plus envie, trop proche de la ville, des gens vivant à la campagne, mais pas kiffant, en fait, la campagne. Je ne sais pas comment... Tu sais, c'est des gens qui aiment la campagne, mais qui ne veulent aucun désavantage de la campagne.

  • Speaker #1

    D'accord. Comme quoi ? Un exemple ?

  • Speaker #0

    Devoir prendre sa voiture pour aller faire ses courses, être dérangée par le bruit des tondeuses.

  • Speaker #1

    Des coques.

  • Speaker #0

    Des coques, tu vois, ce genre de choses. Moi, j'aime vraiment...

  • Speaker #1

    La vraie ruralité.

  • Speaker #0

    La vraie ruralité. Et ça ne me collait plus, en fait. Ça ne me collait plus. Donc, il a fallu faire pif-paf.

  • Speaker #1

    Pouf.

  • Speaker #0

    Pouf. Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? Quelles sont mes aspirations ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'aime manger, j'aime boire, j'aime les gens, j'aime discuter, j'aime écouter. Il me restait quoi ? Le commerce. Ça parait comme une évidence. Je me suis dit, je n'ai pas 36 000 solutions pour faire ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que justement, j'allais te dire, est-ce que tout d'un coup, tu n'as pas eu peur à un moment donné ? Pour les femmes qui nous écoutent et qui pourraient avoir des intentions comme les tiennes.

  • Speaker #0

    Non parce que j'étais hyper contente de ce projet en fait Et puis quand t'es dans l'action, la peur c'est un moteur, c'est pas un frein C'est souvent ce que j'explique à mes filles quand elles me disent ouais j'ai peur Non c'est pas la peur, ça va être de l'appréhension La peur c'est voilà tu peux avoir peur en voiture parce que t'as eu un accident, ça c'est de la peur Mais là c'est de l'appréhension, c'est un bon stress. J'étais prête en fait. J'étais prête et puis je me suis toujours dit au pire des cas, au pire des cas, je joue pas ma vie, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends très bien.

  • Speaker #0

    C'est pas une opération à cœur ouvert, la vie de personne en dépend, ça marche c'est top, ça marche pas, je refais un CV et je retourne travailler. Le plus grand défi rencontré, c'est avec moi-même en fait. Avoir confiance en moi, en mon projet. Alors je ne dirais pas aller jusqu'au bout parce que je suis quelqu'un qui va toujours au bout, toujours. Je n'aime pas les demi-teintes. Soit c'est un échec, mais ce n'est pas un demi-échec. Tu vois ce que je veux dire ? Une réussite, mais pas une demi-réussite. Comme j'ai toujours été... Comme je te disais tout à l'heure, un peu une numéro 2, tu sais, celle qui est là et qui assiste. Le plus difficile pour moi, ça a été de m'assister moi-même. Je ne sais pas, ce n'est pas évident à expliquer en fait. Mais c'est faire tout ce que je faisais pour les autres, le faire aussi bien pour moi.

  • Speaker #1

    Tu ne reviendras pas en arrière ?

  • Speaker #0

    Jamais. Tu as vu ? Jamais. J'ai fait les yeux, ils ne me voyaient pas. Mais non, non, non, jamais. Je suis trop contente, je me lève. Pour la première fois de ma vie, il n'y a pas un matin où je n'ai pas eu envie.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Pas un matin, pas un jour. Et ça n'a pas de prix. Ça n'a pas de prix d'être contente de ce que tu fais, d'être heureuse de te lever, d'avoir toujours des idées. Des fois je me freine parce que je m'autofatigue. Ah, ce que j'en pense ! Je suis super fière de nous, voilà, je suis très très heureuse pour nous et je pense que c'est qu'un début, tu vois ce que je veux dire ? C'est pas parce qu'on arrive là avec la cinquantaine que... Enfin voilà, je me dis pas, allez, j'ai dix ans à faire ça et puis après c'est la retraite, quoi. Non, moi j'ai plein d'envie, j'ai toujours plein d'envie, je dirais encore plus maintenant qu'on est ici. J'ai deux réflexes quand je vais sur les réseaux, j'ai deux trucs vraiment qui me tiennent à cœur. Je regarde tes stories, parce que voilà, j'aime bien. Et je suis une autre page sur des beagles de laboratoire qui sont adoptés, etc. Et c'est que, ça n'a rien à voir, mais c'est que des belles histoires parce que... J'ai besoin de choses positives.

  • Speaker #1

    Je vais penser à ça maintenant. Quand je vais voir Topaz, je vais dire, là, elle vient de me regarder, puis en même temps, elle va regarder les beagles. Alors, vous venez d'entendre, de découvrir Claudine. Alors moi, ce que j'ai beaucoup aimé, et ce que j'aime toujours d'ailleurs chez Claudine, eh bien, c'est son énergie. Cette motivation, cette incroyable volonté de se réinventer. Et puis cette capacité à se dire, et alors, j'ai 50 ans, je suis tout à fait capable de faire autre chose. Et en campagne, pardi. Je dois vous avouer quelque chose, cet épisode a été enregistré il y a quelques mois. Depuis, beaucoup de choses ont évolué pour Claudine. Et certains de ses rêves se sont même réalisés. Et je suis ravie de savoir que chaque matin, Claudine commence sa journée en jetant un œil à deux comptes Instagram, celui des Nouvelles Filles de la Campagne et celui des Beagle. Alors, on écoute Claudine. Merci !

Share

Embed

You may also like

Description

🎧 🎧 Voici un extrait du nouvel épisode qui sortira Vendredi matin 📣


Merci à Claudine pour son témoignage. 🙏


Afin de recevoir les nouveaux épisodes facilement, abonnez-vous à la chaîne de podcast des NFC 🌾🚜🐝


Ces témoignages sont là pour vous inspirer, vous donner le courage de franchir le pas, ou simplement vous offrir un moment de détente en écoutant des histoires de vie, d'audace et de femmes extraordinaires dans une chouette atmosphère rural 🌻🚜


Belle écoute 🎧


Le compte Instagram, c'est ici 👉 https://www.instagram.com/lesnouvellesfillesdelacampagne/

Le compte Facebook, c'est ici 👉https://www.facebook.com/profile.php?id=61550699014496


Et si vous souhaitez m'écrire 📄, je serai ravie de vous lire 👉 lesnouvellesfillesdelacampagne@gmail.com


Merci.

Sandrine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et en fait, moi le déclic, ça a été en 2018 à peu près. On a notre fille Eva qui est partie un an à Stuttgart faire sa seconde. Notre grande qui elle aussi est partie pendant un moment de la maison. Et on s'est retrouvés à notre maison comme deux cons et que mon mari, j'ai pas d'autres mots. Mais vraiment, ça fait vraiment bizarre, tu sais, quand t'as une maison qui est remplie de vie, de cris, joyeux et pas joyeux des fois.

  • Speaker #1

    Je dis pute,

  • Speaker #0

    je vois la vie quoi. Et tu te retrouves à deux, donc tu kiffes, mais tu te dis, là, comme ça, tout le temps, ça ne va pas être possible. Tu vois, tu te retrouves dans une certaine routine.

  • Speaker #1

    Et retrouver du temps pour toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'avais plus envie là-bas, en fait. Je n'avais plus envie, trop proche de la ville, des gens vivant à la campagne, mais pas kiffant, en fait, la campagne. Je ne sais pas comment... Tu sais, c'est des gens qui aiment la campagne, mais qui ne veulent aucun désavantage de la campagne.

  • Speaker #1

    D'accord. Comme quoi ? Un exemple ?

  • Speaker #0

    Devoir prendre sa voiture pour aller faire ses courses, être dérangée par le bruit des tondeuses.

  • Speaker #1

    Des coques.

  • Speaker #0

    Des coques, tu vois, ce genre de choses. Moi, j'aime vraiment...

  • Speaker #1

    La vraie ruralité.

  • Speaker #0

    La vraie ruralité. Et ça ne me collait plus, en fait. Ça ne me collait plus. Donc, il a fallu faire pif-paf.

  • Speaker #1

    Pouf.

  • Speaker #0

    Pouf. Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? Quelles sont mes aspirations ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'aime manger, j'aime boire, j'aime les gens, j'aime discuter, j'aime écouter. Il me restait quoi ? Le commerce. Ça parait comme une évidence. Je me suis dit, je n'ai pas 36 000 solutions pour faire ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que justement, j'allais te dire, est-ce que tout d'un coup, tu n'as pas eu peur à un moment donné ? Pour les femmes qui nous écoutent et qui pourraient avoir des intentions comme les tiennes.

  • Speaker #0

    Non parce que j'étais hyper contente de ce projet en fait Et puis quand t'es dans l'action, la peur c'est un moteur, c'est pas un frein C'est souvent ce que j'explique à mes filles quand elles me disent ouais j'ai peur Non c'est pas la peur, ça va être de l'appréhension La peur c'est voilà tu peux avoir peur en voiture parce que t'as eu un accident, ça c'est de la peur Mais là c'est de l'appréhension, c'est un bon stress. J'étais prête en fait. J'étais prête et puis je me suis toujours dit au pire des cas, au pire des cas, je joue pas ma vie, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends très bien.

  • Speaker #0

    C'est pas une opération à cœur ouvert, la vie de personne en dépend, ça marche c'est top, ça marche pas, je refais un CV et je retourne travailler. Le plus grand défi rencontré, c'est avec moi-même en fait. Avoir confiance en moi, en mon projet. Alors je ne dirais pas aller jusqu'au bout parce que je suis quelqu'un qui va toujours au bout, toujours. Je n'aime pas les demi-teintes. Soit c'est un échec, mais ce n'est pas un demi-échec. Tu vois ce que je veux dire ? Une réussite, mais pas une demi-réussite. Comme j'ai toujours été... Comme je te disais tout à l'heure, un peu une numéro 2, tu sais, celle qui est là et qui assiste. Le plus difficile pour moi, ça a été de m'assister moi-même. Je ne sais pas, ce n'est pas évident à expliquer en fait. Mais c'est faire tout ce que je faisais pour les autres, le faire aussi bien pour moi.

  • Speaker #1

    Tu ne reviendras pas en arrière ?

  • Speaker #0

    Jamais. Tu as vu ? Jamais. J'ai fait les yeux, ils ne me voyaient pas. Mais non, non, non, jamais. Je suis trop contente, je me lève. Pour la première fois de ma vie, il n'y a pas un matin où je n'ai pas eu envie.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Pas un matin, pas un jour. Et ça n'a pas de prix. Ça n'a pas de prix d'être contente de ce que tu fais, d'être heureuse de te lever, d'avoir toujours des idées. Des fois je me freine parce que je m'autofatigue. Ah, ce que j'en pense ! Je suis super fière de nous, voilà, je suis très très heureuse pour nous et je pense que c'est qu'un début, tu vois ce que je veux dire ? C'est pas parce qu'on arrive là avec la cinquantaine que... Enfin voilà, je me dis pas, allez, j'ai dix ans à faire ça et puis après c'est la retraite, quoi. Non, moi j'ai plein d'envie, j'ai toujours plein d'envie, je dirais encore plus maintenant qu'on est ici. J'ai deux réflexes quand je vais sur les réseaux, j'ai deux trucs vraiment qui me tiennent à cœur. Je regarde tes stories, parce que voilà, j'aime bien. Et je suis une autre page sur des beagles de laboratoire qui sont adoptés, etc. Et c'est que, ça n'a rien à voir, mais c'est que des belles histoires parce que... J'ai besoin de choses positives.

  • Speaker #1

    Je vais penser à ça maintenant. Quand je vais voir Topaz, je vais dire, là, elle vient de me regarder, puis en même temps, elle va regarder les beagles. Alors, vous venez d'entendre, de découvrir Claudine. Alors moi, ce que j'ai beaucoup aimé, et ce que j'aime toujours d'ailleurs chez Claudine, eh bien, c'est son énergie. Cette motivation, cette incroyable volonté de se réinventer. Et puis cette capacité à se dire, et alors, j'ai 50 ans, je suis tout à fait capable de faire autre chose. Et en campagne, pardi. Je dois vous avouer quelque chose, cet épisode a été enregistré il y a quelques mois. Depuis, beaucoup de choses ont évolué pour Claudine. Et certains de ses rêves se sont même réalisés. Et je suis ravie de savoir que chaque matin, Claudine commence sa journée en jetant un œil à deux comptes Instagram, celui des Nouvelles Filles de la Campagne et celui des Beagle. Alors, on écoute Claudine. Merci !

Description

🎧 🎧 Voici un extrait du nouvel épisode qui sortira Vendredi matin 📣


Merci à Claudine pour son témoignage. 🙏


Afin de recevoir les nouveaux épisodes facilement, abonnez-vous à la chaîne de podcast des NFC 🌾🚜🐝


Ces témoignages sont là pour vous inspirer, vous donner le courage de franchir le pas, ou simplement vous offrir un moment de détente en écoutant des histoires de vie, d'audace et de femmes extraordinaires dans une chouette atmosphère rural 🌻🚜


Belle écoute 🎧


Le compte Instagram, c'est ici 👉 https://www.instagram.com/lesnouvellesfillesdelacampagne/

Le compte Facebook, c'est ici 👉https://www.facebook.com/profile.php?id=61550699014496


Et si vous souhaitez m'écrire 📄, je serai ravie de vous lire 👉 lesnouvellesfillesdelacampagne@gmail.com


Merci.

Sandrine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et en fait, moi le déclic, ça a été en 2018 à peu près. On a notre fille Eva qui est partie un an à Stuttgart faire sa seconde. Notre grande qui elle aussi est partie pendant un moment de la maison. Et on s'est retrouvés à notre maison comme deux cons et que mon mari, j'ai pas d'autres mots. Mais vraiment, ça fait vraiment bizarre, tu sais, quand t'as une maison qui est remplie de vie, de cris, joyeux et pas joyeux des fois.

  • Speaker #1

    Je dis pute,

  • Speaker #0

    je vois la vie quoi. Et tu te retrouves à deux, donc tu kiffes, mais tu te dis, là, comme ça, tout le temps, ça ne va pas être possible. Tu vois, tu te retrouves dans une certaine routine.

  • Speaker #1

    Et retrouver du temps pour toi ?

  • Speaker #0

    Moi, je n'avais plus envie là-bas, en fait. Je n'avais plus envie, trop proche de la ville, des gens vivant à la campagne, mais pas kiffant, en fait, la campagne. Je ne sais pas comment... Tu sais, c'est des gens qui aiment la campagne, mais qui ne veulent aucun désavantage de la campagne.

  • Speaker #1

    D'accord. Comme quoi ? Un exemple ?

  • Speaker #0

    Devoir prendre sa voiture pour aller faire ses courses, être dérangée par le bruit des tondeuses.

  • Speaker #1

    Des coques.

  • Speaker #0

    Des coques, tu vois, ce genre de choses. Moi, j'aime vraiment...

  • Speaker #1

    La vraie ruralité.

  • Speaker #0

    La vraie ruralité. Et ça ne me collait plus, en fait. Ça ne me collait plus. Donc, il a fallu faire pif-paf.

  • Speaker #1

    Pouf.

  • Speaker #0

    Pouf. Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? Quelles sont mes aspirations ? Qu'est-ce que j'aime dans la vie ? J'aime manger, j'aime boire, j'aime les gens, j'aime discuter, j'aime écouter. Il me restait quoi ? Le commerce. Ça parait comme une évidence. Je me suis dit, je n'ai pas 36 000 solutions pour faire ce que j'ai envie de faire.

  • Speaker #1

    C'est marrant parce que justement, j'allais te dire, est-ce que tout d'un coup, tu n'as pas eu peur à un moment donné ? Pour les femmes qui nous écoutent et qui pourraient avoir des intentions comme les tiennes.

  • Speaker #0

    Non parce que j'étais hyper contente de ce projet en fait Et puis quand t'es dans l'action, la peur c'est un moteur, c'est pas un frein C'est souvent ce que j'explique à mes filles quand elles me disent ouais j'ai peur Non c'est pas la peur, ça va être de l'appréhension La peur c'est voilà tu peux avoir peur en voiture parce que t'as eu un accident, ça c'est de la peur Mais là c'est de l'appréhension, c'est un bon stress. J'étais prête en fait. J'étais prête et puis je me suis toujours dit au pire des cas, au pire des cas, je joue pas ma vie, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #1

    Oui, je comprends très bien.

  • Speaker #0

    C'est pas une opération à cœur ouvert, la vie de personne en dépend, ça marche c'est top, ça marche pas, je refais un CV et je retourne travailler. Le plus grand défi rencontré, c'est avec moi-même en fait. Avoir confiance en moi, en mon projet. Alors je ne dirais pas aller jusqu'au bout parce que je suis quelqu'un qui va toujours au bout, toujours. Je n'aime pas les demi-teintes. Soit c'est un échec, mais ce n'est pas un demi-échec. Tu vois ce que je veux dire ? Une réussite, mais pas une demi-réussite. Comme j'ai toujours été... Comme je te disais tout à l'heure, un peu une numéro 2, tu sais, celle qui est là et qui assiste. Le plus difficile pour moi, ça a été de m'assister moi-même. Je ne sais pas, ce n'est pas évident à expliquer en fait. Mais c'est faire tout ce que je faisais pour les autres, le faire aussi bien pour moi.

  • Speaker #1

    Tu ne reviendras pas en arrière ?

  • Speaker #0

    Jamais. Tu as vu ? Jamais. J'ai fait les yeux, ils ne me voyaient pas. Mais non, non, non, jamais. Je suis trop contente, je me lève. Pour la première fois de ma vie, il n'y a pas un matin où je n'ai pas eu envie.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Tu vois ?

  • Speaker #0

    Pas un matin, pas un jour. Et ça n'a pas de prix. Ça n'a pas de prix d'être contente de ce que tu fais, d'être heureuse de te lever, d'avoir toujours des idées. Des fois je me freine parce que je m'autofatigue. Ah, ce que j'en pense ! Je suis super fière de nous, voilà, je suis très très heureuse pour nous et je pense que c'est qu'un début, tu vois ce que je veux dire ? C'est pas parce qu'on arrive là avec la cinquantaine que... Enfin voilà, je me dis pas, allez, j'ai dix ans à faire ça et puis après c'est la retraite, quoi. Non, moi j'ai plein d'envie, j'ai toujours plein d'envie, je dirais encore plus maintenant qu'on est ici. J'ai deux réflexes quand je vais sur les réseaux, j'ai deux trucs vraiment qui me tiennent à cœur. Je regarde tes stories, parce que voilà, j'aime bien. Et je suis une autre page sur des beagles de laboratoire qui sont adoptés, etc. Et c'est que, ça n'a rien à voir, mais c'est que des belles histoires parce que... J'ai besoin de choses positives.

  • Speaker #1

    Je vais penser à ça maintenant. Quand je vais voir Topaz, je vais dire, là, elle vient de me regarder, puis en même temps, elle va regarder les beagles. Alors, vous venez d'entendre, de découvrir Claudine. Alors moi, ce que j'ai beaucoup aimé, et ce que j'aime toujours d'ailleurs chez Claudine, eh bien, c'est son énergie. Cette motivation, cette incroyable volonté de se réinventer. Et puis cette capacité à se dire, et alors, j'ai 50 ans, je suis tout à fait capable de faire autre chose. Et en campagne, pardi. Je dois vous avouer quelque chose, cet épisode a été enregistré il y a quelques mois. Depuis, beaucoup de choses ont évolué pour Claudine. Et certains de ses rêves se sont même réalisés. Et je suis ravie de savoir que chaque matin, Claudine commence sa journée en jetant un œil à deux comptes Instagram, celui des Nouvelles Filles de la Campagne et celui des Beagle. Alors, on écoute Claudine. Merci !

Share

Embed

You may also like