Description
Quelle belle rencontre avec un vrai passionné de vin qui en parle avec poésie et humour.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
8
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Quelle belle rencontre avec un vrai passionné de vin qui en parle avec poésie et humour.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Sous-titrage ST'501
Bonjour Olivier, merci d'être avec moi pour la petite interview de Forma 20 sur 20 merci beaucoup Merci Michael,
merci d'être là et puis alors, quand on s'appelle Tesson ça appelle la bouteille
Ah bah forcément, vu comme ça, forcément On vous l'a fait sans moi déjà Ouais mais c'est fait exprès je pense mes parents m'ont appelé comme ça exprès je pense que c'était fait pour Bon Olivier, au théâtre je présume beaucoup d'accueil
Oui, là, en ce moment, je viens de terminer une soixantaine de représentations à Lyon. Au Théâtre d'Or, une pièce que j'ai écrite qui s'appelle Un cul monstre Et puis après, j'ai beaucoup d'activités. Il y a le théâtre. Là, je vais certainement la reprendre un petit peu dans les mois qui viennent. Après, j'ai un sage à guiterie, une adaptation que je vais aller jouer d'ailleurs au Théâtre Impérial de Vichy.
D'accord, super.
Voilà, c'est un one-man show. À la guiterie. sur un texte de Guitry qui raconte la libération de Paris, comment on l'a arrêté chez lui, je dirais en pyjama. J'ai des one-man shows sur l'actualité en tant que chansonnier, et c'est vraiment vrai. Et puis je donne des cours, j'ai une école en Suisse depuis 30 ans, je donne des cours de mnémotechnique, parce que j'écris des livres sur la mémorisation. Voilà, donc c'est vrai que j'ai une mémoire visuelle formidable, la mémoire gustative un petit peu aussi.
Ah, ça va alors, c'est parfait. Donc vous êtes bien occupé, quoi. Au revoir.
Et comment décrit-il ? Oh, il écrit dans une prochaine pièce. Non, c'est vrai que... Moi, j'ai 73 ans, parce que souvent, on me dit, mais vous appelez le jeune, quel âge vous avez ? Mais c'est vrai que plus je vieillis, plus je travaille. Donc, le mot retraite, je ne connais pas. Et j'espère ne pas connaître. Parce que quand on vit une passion, en fait, j'ai la chance d'avoir vécu, ayant joué à peu près 54, 55 pièces différentes, dont une dizaine dont je suis l'auteur, j'ai l'impression d'avoir vécu plein de vies. J'ai vécu du temps de Shakespeare avec Corbeau. au Julien, du temps de Fédo avec le dadon, du temps de Géraudou, enfin donc Guitry en plus qui est mon idole, c'est mon quatrième Guitry en ce moment, donc voilà, donc c'est vrai que je dirais peut-être, puisque nous sommes là aussi pour le vin, le vin est un trait d'union extraordinaire, je dirais, entre tous les âges, entre toutes les saisons, toutes les années, c'est vraiment cette mémoire gustative et extraordinaire, en tout cas bravo pour votre passion aussi. On va essayer de la transmettre. Nous sommes des transmetteurs, mon cher Michael.
On va essayer, exactement. J'espère pouvoir aussi ne pas prendre de retraite et continuer à faire profiter tout le monde de ça. Alors, Olivier, vous, vous êtes plutôt blanc, rouge ou rosé ?
Ah ! Et bien non, alors là je suis carrément rouge, ce n'est pas ma couleur politique, mais c'est ma couleur de... Mais d'abord le rouge c'est le théâtre, j'aime beaucoup le rosé, le blanc je suis très méfiant sur le blanc, parce que le blanc il faut que ça donne un petit coup sur la nuque, et c'est très... Bon il y a des blancs merveilleux, les blancs alsaciens, fruités, les verges en stardé, c'est un régal, mais on le paye, alors que le rosé c'est du sucre, je surveille toujours ma ligne. Donc voilà, mon analyse est un peu basique.
Mais c'est très bien. Et vous avez, Olivier, un vin en particulier que vous adorez ?
J'ai investi un peu pas mal au départ, j'aurais dû continuer parce qu'il a pris beaucoup de valeur. En fait, j'ai eu la chance un jour de rencontrer Jean-Pierre Coff et qui lui sortait d'Agap avec Jean Carmais. Et Carmais lui avait dit, pour moi le meilleur vin du monde, je fais du résistance, donc c'est le seul vin qui avait 20 sur 20 au Boémillau, qui a été un petit peu décrié après parce qu'on a dit ouais mais il triche, du sucre et tout. Non, c'est un vin extraordinaire qui n'est pas un premier grand cru classé, c'est un Saint-Estèphe. Le viticulteur, c'est la famille Dubosque. s'appelle le haut marbuset.
Le haut marbuset,
on le trouve maintenant. On le trouve. Il a pris de la valeur à l'époque. Les hauts marbusets, je les ai achetés, je ne sais pas, pour 15 francs. Maintenant, on ne trouve pas une seule bouteille à moins de 55, 60 euros. Et encore, ce n'est pas les grandes, grandes années. Mais il y a la tourme à buser. Il a des déclinaisons. Mais c'est vrai que ce Saint-Estèphe-là, quand vous le décortez, vous le débouchez, mais il est extraordinaire, vraiment. Voilà. au marbusé.
Oui, je connais. Bon choix, très bon choix. Jean Carmé, c'est un connaisseur, donc il n'y avait pas de souci là-dessus. Je vous ai confiance. Quel est le plat idéal pour vous pour déguster ce Saint-Estèphe, par exemple, sur le marbusé ?
Oh là là, je suis très... J'aime autant. Je dirais que c'est vrai qu'une très bonne viande rouge, très très rouge, très très bleue, une côte de bœuf par exemple, bien bleue, bien bien croustillante, bleue mais chaude comme on dit, je crois que maintenant je devrais faire un titre des restaurants qui savent cuire la viande. Vous demandez bleue, 9 chances sur 10 qu'elle n'arrive pas à bleue. Les malades du bleu comme je le suis, d'ailleurs vous voyez, je suis toujours en bleu. ou alors un fromage un fromage de chèvre de toute façon le homard buzé il va avec tout alors bien sûr on me dit que par exemple pour le foie gras il pourrait faire le sauter c'est très bon, ça va très bien mais je vous assure qu'un bon Saint-Estèphe ou un bon Margot, un bon Pauillac Margot, Pauillac, Saint-Estèphe ça va avec tout c'est merveilleux, même avec le poisson Il y a des gens qui disent, c'est une résidue bordure rouge avec le poisson.
Ça reste après, on parle du foie gras, ça reste quand même de la viande aussi. Et moi, je pars du principe, même dans mes formations aussi, que les accords, mes vins, il y a effectivement une théorie et puis une logique dedans. Mais si moi, demain, j'ai envie de me faire mon vin blanc avec une côte de bœuf ou j'ai envie de me faire effectivement un saumon, je me dis, tiens, j'ai envie de me faire un poyac avec. Ce que je dis, c'est que chacun fait ce qu'il a envie et tant mieux d'ailleurs. C'est ça qui est important. Ce n'est pas de se dire je me cantonne à vin rouge, c'est la côte de bœuf, je me cantonne au vin blanc, c'est le poisson. Non, c'est bien d'aller voir d'autres choses aussi.
Bravo, c'est une bonne chose. On n'est pas raciste sur la couleur.
Non, non, jamais, jamais. Il y a une région ou un pays viticole que vous aimeriez découvrir, Olivier ?
Alors, j'ai eu la chance... Là aussi, j'ai eu des maîtres, je dirais, dans le théâtre, et j'avais un directeur d'Amicheudière, Jacques Crépineau, qui était un épicurien merveilleux, et qui m'a toujours dit... Et cette phrase me reste dans la tête, et je me demande, si, peut-être, ou alors pourtant j'arrive à un âge où je devrais avoir sa sagesse, pour lui, le fin du fin, le cheminement d'un amateur de vin, c'était d'arriver au Bourgogne, et je dois dire qu'à Pomard, le pont marin a, je dirais, cette jouissance avec le pont marin comme je l'ai avec le marbusais et c'est vrai que, mais bon, de par mon métier j'ai énormément voyagé, donc J'ai fait énormément de châteaux dans le Bordelais, j'ai énormément visité aussi en Bourgogne. Donc en Alsace aussi j'ai des copains qui m'ont fait faire des dégustations. J'ai été très copain aussi avec notre monsieur Duboeuf, Georges Duboeuf, il n'y a plus de ce nom. Mais je suis resté copain avec la famille, donc toute la famille des Beaujolais, le Saint-Amour. Là aussi il y a des très bons crus dans le Beaujolais. Au milieu du Maroc, on a l'Age de Reims, c'est le seul au milieu du Maroc en France, avec des projections de films 3D. Donc là aussi... Aussi, j'ai eu la chance d'être un petit peu dans les coulisses parfois du vin et de comprendre comment c'est fait, comment c'est travaillé avec amour, voir des énormes fûts, comment c'est... Donc, c'est passionnant. Je dirais le cheminement du vin. Je comprends votre passion, Mickaël. Et dommage qu'il faille trop en boire pour dire c'est dangereux, mais non.
C'est vrai que le vin vient de reposer.
passer là devant la bière sur les préférences et les consommations des français pour cette année c'est bien pour la filière c'est sorti hier ah génial bravo c'est top ça quand on vous dit vous ne buvez plus de 2 verres de vin par jour c'est rien 2 verres de vin vous êtes un alcoolique Moi, ça me fait peur d'entendre ça. Je dirais que moi, je suis à peu près à trois verres par jour. À midi, je m'abstiens, parce que comme je fais toujours des journées chargées, et que tu ne pourrais que boire du vin à midi, il y a la petite sieste derrière, sinon. Mais sinon, le soir, trois verres. Puis alors, on dit, il ne faut pas dépasser cinq jours sur sept et tout. C'est horrible, parce que, de l'autre côté, c'est vrai. Mais après, il faut bien sûr faire attention quand même.
Oui, il faut faire attention. Comme vous disiez, je ne sais pas, vous l'aviez vu, le... Le sketch était Stéphane Collaro qui avait rencontré un docteur, docteur Maury, autour des vins, qui lui donnait, en fait, il avait fait un bouquin, ce docteur, sur les prescriptions, en fait, sur les prescriptions, en fait, en cas de douleur, de quelque chose. Alors Stéphane Collaro lui dit, ouais, j'ai mal au ventre, etc. Mais il dit, pour le ventre, il faut prendre deux verres de Beaujolais le matin, à jeun, etc. Vous êtes en manque de fer, il faut du Bordeaux, parce que c'est des terres férigines, etc. En fait, là, si vous cherchez le sketch, il est très rigolo de Stéphane Collaro. Et lui, c'était vraiment son truc. Il a sorti un bouquin, je crois que je l'ai même par là.
Ah, mais je vais le procurer.
Ah oui, c'était...
Ah génial, Docteur Maurice, soignez-vous par le vin.
Ça va être bien un petit moment. Vous avez une angine à Médoc, des problèmes de vue à Bourgogne, vous êtes cardiaque du champagne sec. C'est un guide publié pour la première fois en 1974. où le jus se transforme en remède universel. Et dedans, il met tous les conseils. Donc, c'est très drôle, en fait. Et le sketch de Stéphane Collaro est d'autant plus drôle que lui, il a mal tout le temps quelque part. Et le docteur ne voit pas, en plus. Il lui dit, il faut prendre ça, il faut prendre ça. Allez-y, faites-moi goûter. Il sort, il est complètement rond du sketch, à l'époque du petit rapporteur. Ça, ça vous plaira à lire. C'est très sympa. Est-ce que vous avez un souvenir de dégustation qui vous a marqué autour du vin ?
Alors, j'ai été deux, trois fois, on m'a demandé d'être dans un jury et je m'estimais pourtant pas à la hauteur d'un concours, c'était notamment au musée du vin justement, du boeuf. Et moi, naïvement, il y avait tout. On avait une petite bassine à côté de soi. Mais ce qu'on me donnait était tellement bon. Et je trouvais que c'était pas très... C'est vrai. De recracher. Ce qui fait que je gardais et qu'au bout du 12e père, évidemment, j'ai commencé à étudier. C'est compliqué. J'ai été l'empassadeur, j'en ai de suite, du saumur champigné. Et j'ai obtenu une nuit blanche. Parce qu'il fallait être très tôt le matin à 10h. J'étais avec une... mannequin américaine qui était intronisée qui était ambassadrice ce jour là et donc je ne savais pas que n'ayant pas dormi n'ayant pas pris de petit déjeuner ni pas de café on nous a donné un verre comme ça à boire devant toutes les avec les oui et là alors j'ai bu mon verre street moi j'ai vu la mannequin américaine aussi et ben elle a pu et on a attendu parce qu'on a eu plus de face elle est tombée par terre de la paix donc ça c'est un souvenir je me suis dit
quand même le saumur champigny ça fera on dirait pas comme ça mais ouais je comprends c'est ce que m'avait raconté Jean-Pierre Allot sur une interview quand il était intronisé en Bourgogne avec Pierre Arditi ils étaient tous les deux et il dit ils nous ont servi pareil un truc énorme à boire et il dit on boit ça tous les deux et puis on ne savait pas qu'on avait pareil c'est une organisation donc ils avaient bu aussi un peu avant et il me dit on était tous les deux collés l'un à l'autre et Pierre Aditi lui dit Jean-Pierre surtout ne bouge pas si tu bouges je tombe donc voilà si vous deviez choisir Olivier une personne célèbre vivante ou disparue avec qui vous aimeriez boire un petit canon
Ah, j'ai une question, ça va, vous me l'aviez envoyée, j'avais oublié de la préparer. La première personne qui m'est venue tout de suite, c'est Coluche, c'est marrant, pourquoi ? D'abord parce que j'ai une cuisson tête à tête avec lui, des repas, et que je pense qu'un bon fin doit être partagé avec des gens qui savent apprécier la vie, qui savent apprécier l'humour, et qui voient un petit peu, je dirais, tout le monde. Je pense que la fin, c'est un monde, vous absorbez un monde. un monde de travail, un monde d'acharnement, un monde de passion. Alors, il y a Coluche en bitiso, avec qui j'ai fait des tournées, qui était un beau vivant, qui était joyeux. Je ne sais pas pourquoi, pour moi, le vin égale gaieté. Donc, voilà, ce sont des personnes gays, puis peut-être des personnes de ma famille disparues. Une bonne bouteille avec mon petit papa qui appréciait le vin. Donc, voilà, ça c'est à la fois... Je peux vous dire qu'ils sont ancrés à une bonne bouteille. Quand on s'offre une bonne bouteille, quand on la garde, on la garde pour une grande occasion.
Tout à fait. C'est un bon choix. Et avec le fromage, alors, plutôt blanc ou rouge ?
Rouge, monseigneur.
Je m'en doutais bien.
Ad vitam aeternam.
Merci Olivier pour cette interview. C'était très sympa. Merci beaucoup. Bonne continuation. vous m'avez donné soif maintenant oui mais j'ai fait à deux heures exprès parce que si c'est plus tôt ça donne faim merci beaucoup
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Quelle belle rencontre avec un vrai passionné de vin qui en parle avec poésie et humour.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bonjour Olivier, merci d'être avec moi pour la petite interview de Forma 20 sur 20 merci beaucoup Merci Michael,
merci d'être là et puis alors, quand on s'appelle Tesson ça appelle la bouteille
Ah bah forcément, vu comme ça, forcément On vous l'a fait sans moi déjà Ouais mais c'est fait exprès je pense mes parents m'ont appelé comme ça exprès je pense que c'était fait pour Bon Olivier, au théâtre je présume beaucoup d'accueil
Oui, là, en ce moment, je viens de terminer une soixantaine de représentations à Lyon. Au Théâtre d'Or, une pièce que j'ai écrite qui s'appelle Un cul monstre Et puis après, j'ai beaucoup d'activités. Il y a le théâtre. Là, je vais certainement la reprendre un petit peu dans les mois qui viennent. Après, j'ai un sage à guiterie, une adaptation que je vais aller jouer d'ailleurs au Théâtre Impérial de Vichy.
D'accord, super.
Voilà, c'est un one-man show. À la guiterie. sur un texte de Guitry qui raconte la libération de Paris, comment on l'a arrêté chez lui, je dirais en pyjama. J'ai des one-man shows sur l'actualité en tant que chansonnier, et c'est vraiment vrai. Et puis je donne des cours, j'ai une école en Suisse depuis 30 ans, je donne des cours de mnémotechnique, parce que j'écris des livres sur la mémorisation. Voilà, donc c'est vrai que j'ai une mémoire visuelle formidable, la mémoire gustative un petit peu aussi.
Ah, ça va alors, c'est parfait. Donc vous êtes bien occupé, quoi. Au revoir.
Et comment décrit-il ? Oh, il écrit dans une prochaine pièce. Non, c'est vrai que... Moi, j'ai 73 ans, parce que souvent, on me dit, mais vous appelez le jeune, quel âge vous avez ? Mais c'est vrai que plus je vieillis, plus je travaille. Donc, le mot retraite, je ne connais pas. Et j'espère ne pas connaître. Parce que quand on vit une passion, en fait, j'ai la chance d'avoir vécu, ayant joué à peu près 54, 55 pièces différentes, dont une dizaine dont je suis l'auteur, j'ai l'impression d'avoir vécu plein de vies. J'ai vécu du temps de Shakespeare avec Corbeau. au Julien, du temps de Fédo avec le dadon, du temps de Géraudou, enfin donc Guitry en plus qui est mon idole, c'est mon quatrième Guitry en ce moment, donc voilà, donc c'est vrai que je dirais peut-être, puisque nous sommes là aussi pour le vin, le vin est un trait d'union extraordinaire, je dirais, entre tous les âges, entre toutes les saisons, toutes les années, c'est vraiment cette mémoire gustative et extraordinaire, en tout cas bravo pour votre passion aussi. On va essayer de la transmettre. Nous sommes des transmetteurs, mon cher Michael.
On va essayer, exactement. J'espère pouvoir aussi ne pas prendre de retraite et continuer à faire profiter tout le monde de ça. Alors, Olivier, vous, vous êtes plutôt blanc, rouge ou rosé ?
Ah ! Et bien non, alors là je suis carrément rouge, ce n'est pas ma couleur politique, mais c'est ma couleur de... Mais d'abord le rouge c'est le théâtre, j'aime beaucoup le rosé, le blanc je suis très méfiant sur le blanc, parce que le blanc il faut que ça donne un petit coup sur la nuque, et c'est très... Bon il y a des blancs merveilleux, les blancs alsaciens, fruités, les verges en stardé, c'est un régal, mais on le paye, alors que le rosé c'est du sucre, je surveille toujours ma ligne. Donc voilà, mon analyse est un peu basique.
Mais c'est très bien. Et vous avez, Olivier, un vin en particulier que vous adorez ?
J'ai investi un peu pas mal au départ, j'aurais dû continuer parce qu'il a pris beaucoup de valeur. En fait, j'ai eu la chance un jour de rencontrer Jean-Pierre Coff et qui lui sortait d'Agap avec Jean Carmais. Et Carmais lui avait dit, pour moi le meilleur vin du monde, je fais du résistance, donc c'est le seul vin qui avait 20 sur 20 au Boémillau, qui a été un petit peu décrié après parce qu'on a dit ouais mais il triche, du sucre et tout. Non, c'est un vin extraordinaire qui n'est pas un premier grand cru classé, c'est un Saint-Estèphe. Le viticulteur, c'est la famille Dubosque. s'appelle le haut marbuset.
Le haut marbuset,
on le trouve maintenant. On le trouve. Il a pris de la valeur à l'époque. Les hauts marbusets, je les ai achetés, je ne sais pas, pour 15 francs. Maintenant, on ne trouve pas une seule bouteille à moins de 55, 60 euros. Et encore, ce n'est pas les grandes, grandes années. Mais il y a la tourme à buser. Il a des déclinaisons. Mais c'est vrai que ce Saint-Estèphe-là, quand vous le décortez, vous le débouchez, mais il est extraordinaire, vraiment. Voilà. au marbusé.
Oui, je connais. Bon choix, très bon choix. Jean Carmé, c'est un connaisseur, donc il n'y avait pas de souci là-dessus. Je vous ai confiance. Quel est le plat idéal pour vous pour déguster ce Saint-Estèphe, par exemple, sur le marbusé ?
Oh là là, je suis très... J'aime autant. Je dirais que c'est vrai qu'une très bonne viande rouge, très très rouge, très très bleue, une côte de bœuf par exemple, bien bleue, bien bien croustillante, bleue mais chaude comme on dit, je crois que maintenant je devrais faire un titre des restaurants qui savent cuire la viande. Vous demandez bleue, 9 chances sur 10 qu'elle n'arrive pas à bleue. Les malades du bleu comme je le suis, d'ailleurs vous voyez, je suis toujours en bleu. ou alors un fromage un fromage de chèvre de toute façon le homard buzé il va avec tout alors bien sûr on me dit que par exemple pour le foie gras il pourrait faire le sauter c'est très bon, ça va très bien mais je vous assure qu'un bon Saint-Estèphe ou un bon Margot, un bon Pauillac Margot, Pauillac, Saint-Estèphe ça va avec tout c'est merveilleux, même avec le poisson Il y a des gens qui disent, c'est une résidue bordure rouge avec le poisson.
Ça reste après, on parle du foie gras, ça reste quand même de la viande aussi. Et moi, je pars du principe, même dans mes formations aussi, que les accords, mes vins, il y a effectivement une théorie et puis une logique dedans. Mais si moi, demain, j'ai envie de me faire mon vin blanc avec une côte de bœuf ou j'ai envie de me faire effectivement un saumon, je me dis, tiens, j'ai envie de me faire un poyac avec. Ce que je dis, c'est que chacun fait ce qu'il a envie et tant mieux d'ailleurs. C'est ça qui est important. Ce n'est pas de se dire je me cantonne à vin rouge, c'est la côte de bœuf, je me cantonne au vin blanc, c'est le poisson. Non, c'est bien d'aller voir d'autres choses aussi.
Bravo, c'est une bonne chose. On n'est pas raciste sur la couleur.
Non, non, jamais, jamais. Il y a une région ou un pays viticole que vous aimeriez découvrir, Olivier ?
Alors, j'ai eu la chance... Là aussi, j'ai eu des maîtres, je dirais, dans le théâtre, et j'avais un directeur d'Amicheudière, Jacques Crépineau, qui était un épicurien merveilleux, et qui m'a toujours dit... Et cette phrase me reste dans la tête, et je me demande, si, peut-être, ou alors pourtant j'arrive à un âge où je devrais avoir sa sagesse, pour lui, le fin du fin, le cheminement d'un amateur de vin, c'était d'arriver au Bourgogne, et je dois dire qu'à Pomard, le pont marin a, je dirais, cette jouissance avec le pont marin comme je l'ai avec le marbusais et c'est vrai que, mais bon, de par mon métier j'ai énormément voyagé, donc J'ai fait énormément de châteaux dans le Bordelais, j'ai énormément visité aussi en Bourgogne. Donc en Alsace aussi j'ai des copains qui m'ont fait faire des dégustations. J'ai été très copain aussi avec notre monsieur Duboeuf, Georges Duboeuf, il n'y a plus de ce nom. Mais je suis resté copain avec la famille, donc toute la famille des Beaujolais, le Saint-Amour. Là aussi il y a des très bons crus dans le Beaujolais. Au milieu du Maroc, on a l'Age de Reims, c'est le seul au milieu du Maroc en France, avec des projections de films 3D. Donc là aussi... Aussi, j'ai eu la chance d'être un petit peu dans les coulisses parfois du vin et de comprendre comment c'est fait, comment c'est travaillé avec amour, voir des énormes fûts, comment c'est... Donc, c'est passionnant. Je dirais le cheminement du vin. Je comprends votre passion, Mickaël. Et dommage qu'il faille trop en boire pour dire c'est dangereux, mais non.
C'est vrai que le vin vient de reposer.
passer là devant la bière sur les préférences et les consommations des français pour cette année c'est bien pour la filière c'est sorti hier ah génial bravo c'est top ça quand on vous dit vous ne buvez plus de 2 verres de vin par jour c'est rien 2 verres de vin vous êtes un alcoolique Moi, ça me fait peur d'entendre ça. Je dirais que moi, je suis à peu près à trois verres par jour. À midi, je m'abstiens, parce que comme je fais toujours des journées chargées, et que tu ne pourrais que boire du vin à midi, il y a la petite sieste derrière, sinon. Mais sinon, le soir, trois verres. Puis alors, on dit, il ne faut pas dépasser cinq jours sur sept et tout. C'est horrible, parce que, de l'autre côté, c'est vrai. Mais après, il faut bien sûr faire attention quand même.
Oui, il faut faire attention. Comme vous disiez, je ne sais pas, vous l'aviez vu, le... Le sketch était Stéphane Collaro qui avait rencontré un docteur, docteur Maury, autour des vins, qui lui donnait, en fait, il avait fait un bouquin, ce docteur, sur les prescriptions, en fait, sur les prescriptions, en fait, en cas de douleur, de quelque chose. Alors Stéphane Collaro lui dit, ouais, j'ai mal au ventre, etc. Mais il dit, pour le ventre, il faut prendre deux verres de Beaujolais le matin, à jeun, etc. Vous êtes en manque de fer, il faut du Bordeaux, parce que c'est des terres férigines, etc. En fait, là, si vous cherchez le sketch, il est très rigolo de Stéphane Collaro. Et lui, c'était vraiment son truc. Il a sorti un bouquin, je crois que je l'ai même par là.
Ah, mais je vais le procurer.
Ah oui, c'était...
Ah génial, Docteur Maurice, soignez-vous par le vin.
Ça va être bien un petit moment. Vous avez une angine à Médoc, des problèmes de vue à Bourgogne, vous êtes cardiaque du champagne sec. C'est un guide publié pour la première fois en 1974. où le jus se transforme en remède universel. Et dedans, il met tous les conseils. Donc, c'est très drôle, en fait. Et le sketch de Stéphane Collaro est d'autant plus drôle que lui, il a mal tout le temps quelque part. Et le docteur ne voit pas, en plus. Il lui dit, il faut prendre ça, il faut prendre ça. Allez-y, faites-moi goûter. Il sort, il est complètement rond du sketch, à l'époque du petit rapporteur. Ça, ça vous plaira à lire. C'est très sympa. Est-ce que vous avez un souvenir de dégustation qui vous a marqué autour du vin ?
Alors, j'ai été deux, trois fois, on m'a demandé d'être dans un jury et je m'estimais pourtant pas à la hauteur d'un concours, c'était notamment au musée du vin justement, du boeuf. Et moi, naïvement, il y avait tout. On avait une petite bassine à côté de soi. Mais ce qu'on me donnait était tellement bon. Et je trouvais que c'était pas très... C'est vrai. De recracher. Ce qui fait que je gardais et qu'au bout du 12e père, évidemment, j'ai commencé à étudier. C'est compliqué. J'ai été l'empassadeur, j'en ai de suite, du saumur champigné. Et j'ai obtenu une nuit blanche. Parce qu'il fallait être très tôt le matin à 10h. J'étais avec une... mannequin américaine qui était intronisée qui était ambassadrice ce jour là et donc je ne savais pas que n'ayant pas dormi n'ayant pas pris de petit déjeuner ni pas de café on nous a donné un verre comme ça à boire devant toutes les avec les oui et là alors j'ai bu mon verre street moi j'ai vu la mannequin américaine aussi et ben elle a pu et on a attendu parce qu'on a eu plus de face elle est tombée par terre de la paix donc ça c'est un souvenir je me suis dit
quand même le saumur champigny ça fera on dirait pas comme ça mais ouais je comprends c'est ce que m'avait raconté Jean-Pierre Allot sur une interview quand il était intronisé en Bourgogne avec Pierre Arditi ils étaient tous les deux et il dit ils nous ont servi pareil un truc énorme à boire et il dit on boit ça tous les deux et puis on ne savait pas qu'on avait pareil c'est une organisation donc ils avaient bu aussi un peu avant et il me dit on était tous les deux collés l'un à l'autre et Pierre Aditi lui dit Jean-Pierre surtout ne bouge pas si tu bouges je tombe donc voilà si vous deviez choisir Olivier une personne célèbre vivante ou disparue avec qui vous aimeriez boire un petit canon
Ah, j'ai une question, ça va, vous me l'aviez envoyée, j'avais oublié de la préparer. La première personne qui m'est venue tout de suite, c'est Coluche, c'est marrant, pourquoi ? D'abord parce que j'ai une cuisson tête à tête avec lui, des repas, et que je pense qu'un bon fin doit être partagé avec des gens qui savent apprécier la vie, qui savent apprécier l'humour, et qui voient un petit peu, je dirais, tout le monde. Je pense que la fin, c'est un monde, vous absorbez un monde. un monde de travail, un monde d'acharnement, un monde de passion. Alors, il y a Coluche en bitiso, avec qui j'ai fait des tournées, qui était un beau vivant, qui était joyeux. Je ne sais pas pourquoi, pour moi, le vin égale gaieté. Donc, voilà, ce sont des personnes gays, puis peut-être des personnes de ma famille disparues. Une bonne bouteille avec mon petit papa qui appréciait le vin. Donc, voilà, ça c'est à la fois... Je peux vous dire qu'ils sont ancrés à une bonne bouteille. Quand on s'offre une bonne bouteille, quand on la garde, on la garde pour une grande occasion.
Tout à fait. C'est un bon choix. Et avec le fromage, alors, plutôt blanc ou rouge ?
Rouge, monseigneur.
Je m'en doutais bien.
Ad vitam aeternam.
Merci Olivier pour cette interview. C'était très sympa. Merci beaucoup. Bonne continuation. vous m'avez donné soif maintenant oui mais j'ai fait à deux heures exprès parce que si c'est plus tôt ça donne faim merci beaucoup
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Sous-titrage ST'501
Bonjour Olivier, merci d'être avec moi pour la petite interview de Forma 20 sur 20 merci beaucoup Merci Michael,
merci d'être là et puis alors, quand on s'appelle Tesson ça appelle la bouteille
Ah bah forcément, vu comme ça, forcément On vous l'a fait sans moi déjà Ouais mais c'est fait exprès je pense mes parents m'ont appelé comme ça exprès je pense que c'était fait pour Bon Olivier, au théâtre je présume beaucoup d'accueil
Oui, là, en ce moment, je viens de terminer une soixantaine de représentations à Lyon. Au Théâtre d'Or, une pièce que j'ai écrite qui s'appelle Un cul monstre Et puis après, j'ai beaucoup d'activités. Il y a le théâtre. Là, je vais certainement la reprendre un petit peu dans les mois qui viennent. Après, j'ai un sage à guiterie, une adaptation que je vais aller jouer d'ailleurs au Théâtre Impérial de Vichy.
D'accord, super.
Voilà, c'est un one-man show. À la guiterie. sur un texte de Guitry qui raconte la libération de Paris, comment on l'a arrêté chez lui, je dirais en pyjama. J'ai des one-man shows sur l'actualité en tant que chansonnier, et c'est vraiment vrai. Et puis je donne des cours, j'ai une école en Suisse depuis 30 ans, je donne des cours de mnémotechnique, parce que j'écris des livres sur la mémorisation. Voilà, donc c'est vrai que j'ai une mémoire visuelle formidable, la mémoire gustative un petit peu aussi.
Ah, ça va alors, c'est parfait. Donc vous êtes bien occupé, quoi. Au revoir.
Et comment décrit-il ? Oh, il écrit dans une prochaine pièce. Non, c'est vrai que... Moi, j'ai 73 ans, parce que souvent, on me dit, mais vous appelez le jeune, quel âge vous avez ? Mais c'est vrai que plus je vieillis, plus je travaille. Donc, le mot retraite, je ne connais pas. Et j'espère ne pas connaître. Parce que quand on vit une passion, en fait, j'ai la chance d'avoir vécu, ayant joué à peu près 54, 55 pièces différentes, dont une dizaine dont je suis l'auteur, j'ai l'impression d'avoir vécu plein de vies. J'ai vécu du temps de Shakespeare avec Corbeau. au Julien, du temps de Fédo avec le dadon, du temps de Géraudou, enfin donc Guitry en plus qui est mon idole, c'est mon quatrième Guitry en ce moment, donc voilà, donc c'est vrai que je dirais peut-être, puisque nous sommes là aussi pour le vin, le vin est un trait d'union extraordinaire, je dirais, entre tous les âges, entre toutes les saisons, toutes les années, c'est vraiment cette mémoire gustative et extraordinaire, en tout cas bravo pour votre passion aussi. On va essayer de la transmettre. Nous sommes des transmetteurs, mon cher Michael.
On va essayer, exactement. J'espère pouvoir aussi ne pas prendre de retraite et continuer à faire profiter tout le monde de ça. Alors, Olivier, vous, vous êtes plutôt blanc, rouge ou rosé ?
Ah ! Et bien non, alors là je suis carrément rouge, ce n'est pas ma couleur politique, mais c'est ma couleur de... Mais d'abord le rouge c'est le théâtre, j'aime beaucoup le rosé, le blanc je suis très méfiant sur le blanc, parce que le blanc il faut que ça donne un petit coup sur la nuque, et c'est très... Bon il y a des blancs merveilleux, les blancs alsaciens, fruités, les verges en stardé, c'est un régal, mais on le paye, alors que le rosé c'est du sucre, je surveille toujours ma ligne. Donc voilà, mon analyse est un peu basique.
Mais c'est très bien. Et vous avez, Olivier, un vin en particulier que vous adorez ?
J'ai investi un peu pas mal au départ, j'aurais dû continuer parce qu'il a pris beaucoup de valeur. En fait, j'ai eu la chance un jour de rencontrer Jean-Pierre Coff et qui lui sortait d'Agap avec Jean Carmais. Et Carmais lui avait dit, pour moi le meilleur vin du monde, je fais du résistance, donc c'est le seul vin qui avait 20 sur 20 au Boémillau, qui a été un petit peu décrié après parce qu'on a dit ouais mais il triche, du sucre et tout. Non, c'est un vin extraordinaire qui n'est pas un premier grand cru classé, c'est un Saint-Estèphe. Le viticulteur, c'est la famille Dubosque. s'appelle le haut marbuset.
Le haut marbuset,
on le trouve maintenant. On le trouve. Il a pris de la valeur à l'époque. Les hauts marbusets, je les ai achetés, je ne sais pas, pour 15 francs. Maintenant, on ne trouve pas une seule bouteille à moins de 55, 60 euros. Et encore, ce n'est pas les grandes, grandes années. Mais il y a la tourme à buser. Il a des déclinaisons. Mais c'est vrai que ce Saint-Estèphe-là, quand vous le décortez, vous le débouchez, mais il est extraordinaire, vraiment. Voilà. au marbusé.
Oui, je connais. Bon choix, très bon choix. Jean Carmé, c'est un connaisseur, donc il n'y avait pas de souci là-dessus. Je vous ai confiance. Quel est le plat idéal pour vous pour déguster ce Saint-Estèphe, par exemple, sur le marbusé ?
Oh là là, je suis très... J'aime autant. Je dirais que c'est vrai qu'une très bonne viande rouge, très très rouge, très très bleue, une côte de bœuf par exemple, bien bleue, bien bien croustillante, bleue mais chaude comme on dit, je crois que maintenant je devrais faire un titre des restaurants qui savent cuire la viande. Vous demandez bleue, 9 chances sur 10 qu'elle n'arrive pas à bleue. Les malades du bleu comme je le suis, d'ailleurs vous voyez, je suis toujours en bleu. ou alors un fromage un fromage de chèvre de toute façon le homard buzé il va avec tout alors bien sûr on me dit que par exemple pour le foie gras il pourrait faire le sauter c'est très bon, ça va très bien mais je vous assure qu'un bon Saint-Estèphe ou un bon Margot, un bon Pauillac Margot, Pauillac, Saint-Estèphe ça va avec tout c'est merveilleux, même avec le poisson Il y a des gens qui disent, c'est une résidue bordure rouge avec le poisson.
Ça reste après, on parle du foie gras, ça reste quand même de la viande aussi. Et moi, je pars du principe, même dans mes formations aussi, que les accords, mes vins, il y a effectivement une théorie et puis une logique dedans. Mais si moi, demain, j'ai envie de me faire mon vin blanc avec une côte de bœuf ou j'ai envie de me faire effectivement un saumon, je me dis, tiens, j'ai envie de me faire un poyac avec. Ce que je dis, c'est que chacun fait ce qu'il a envie et tant mieux d'ailleurs. C'est ça qui est important. Ce n'est pas de se dire je me cantonne à vin rouge, c'est la côte de bœuf, je me cantonne au vin blanc, c'est le poisson. Non, c'est bien d'aller voir d'autres choses aussi.
Bravo, c'est une bonne chose. On n'est pas raciste sur la couleur.
Non, non, jamais, jamais. Il y a une région ou un pays viticole que vous aimeriez découvrir, Olivier ?
Alors, j'ai eu la chance... Là aussi, j'ai eu des maîtres, je dirais, dans le théâtre, et j'avais un directeur d'Amicheudière, Jacques Crépineau, qui était un épicurien merveilleux, et qui m'a toujours dit... Et cette phrase me reste dans la tête, et je me demande, si, peut-être, ou alors pourtant j'arrive à un âge où je devrais avoir sa sagesse, pour lui, le fin du fin, le cheminement d'un amateur de vin, c'était d'arriver au Bourgogne, et je dois dire qu'à Pomard, le pont marin a, je dirais, cette jouissance avec le pont marin comme je l'ai avec le marbusais et c'est vrai que, mais bon, de par mon métier j'ai énormément voyagé, donc J'ai fait énormément de châteaux dans le Bordelais, j'ai énormément visité aussi en Bourgogne. Donc en Alsace aussi j'ai des copains qui m'ont fait faire des dégustations. J'ai été très copain aussi avec notre monsieur Duboeuf, Georges Duboeuf, il n'y a plus de ce nom. Mais je suis resté copain avec la famille, donc toute la famille des Beaujolais, le Saint-Amour. Là aussi il y a des très bons crus dans le Beaujolais. Au milieu du Maroc, on a l'Age de Reims, c'est le seul au milieu du Maroc en France, avec des projections de films 3D. Donc là aussi... Aussi, j'ai eu la chance d'être un petit peu dans les coulisses parfois du vin et de comprendre comment c'est fait, comment c'est travaillé avec amour, voir des énormes fûts, comment c'est... Donc, c'est passionnant. Je dirais le cheminement du vin. Je comprends votre passion, Mickaël. Et dommage qu'il faille trop en boire pour dire c'est dangereux, mais non.
C'est vrai que le vin vient de reposer.
passer là devant la bière sur les préférences et les consommations des français pour cette année c'est bien pour la filière c'est sorti hier ah génial bravo c'est top ça quand on vous dit vous ne buvez plus de 2 verres de vin par jour c'est rien 2 verres de vin vous êtes un alcoolique Moi, ça me fait peur d'entendre ça. Je dirais que moi, je suis à peu près à trois verres par jour. À midi, je m'abstiens, parce que comme je fais toujours des journées chargées, et que tu ne pourrais que boire du vin à midi, il y a la petite sieste derrière, sinon. Mais sinon, le soir, trois verres. Puis alors, on dit, il ne faut pas dépasser cinq jours sur sept et tout. C'est horrible, parce que, de l'autre côté, c'est vrai. Mais après, il faut bien sûr faire attention quand même.
Oui, il faut faire attention. Comme vous disiez, je ne sais pas, vous l'aviez vu, le... Le sketch était Stéphane Collaro qui avait rencontré un docteur, docteur Maury, autour des vins, qui lui donnait, en fait, il avait fait un bouquin, ce docteur, sur les prescriptions, en fait, sur les prescriptions, en fait, en cas de douleur, de quelque chose. Alors Stéphane Collaro lui dit, ouais, j'ai mal au ventre, etc. Mais il dit, pour le ventre, il faut prendre deux verres de Beaujolais le matin, à jeun, etc. Vous êtes en manque de fer, il faut du Bordeaux, parce que c'est des terres férigines, etc. En fait, là, si vous cherchez le sketch, il est très rigolo de Stéphane Collaro. Et lui, c'était vraiment son truc. Il a sorti un bouquin, je crois que je l'ai même par là.
Ah, mais je vais le procurer.
Ah oui, c'était...
Ah génial, Docteur Maurice, soignez-vous par le vin.
Ça va être bien un petit moment. Vous avez une angine à Médoc, des problèmes de vue à Bourgogne, vous êtes cardiaque du champagne sec. C'est un guide publié pour la première fois en 1974. où le jus se transforme en remède universel. Et dedans, il met tous les conseils. Donc, c'est très drôle, en fait. Et le sketch de Stéphane Collaro est d'autant plus drôle que lui, il a mal tout le temps quelque part. Et le docteur ne voit pas, en plus. Il lui dit, il faut prendre ça, il faut prendre ça. Allez-y, faites-moi goûter. Il sort, il est complètement rond du sketch, à l'époque du petit rapporteur. Ça, ça vous plaira à lire. C'est très sympa. Est-ce que vous avez un souvenir de dégustation qui vous a marqué autour du vin ?
Alors, j'ai été deux, trois fois, on m'a demandé d'être dans un jury et je m'estimais pourtant pas à la hauteur d'un concours, c'était notamment au musée du vin justement, du boeuf. Et moi, naïvement, il y avait tout. On avait une petite bassine à côté de soi. Mais ce qu'on me donnait était tellement bon. Et je trouvais que c'était pas très... C'est vrai. De recracher. Ce qui fait que je gardais et qu'au bout du 12e père, évidemment, j'ai commencé à étudier. C'est compliqué. J'ai été l'empassadeur, j'en ai de suite, du saumur champigné. Et j'ai obtenu une nuit blanche. Parce qu'il fallait être très tôt le matin à 10h. J'étais avec une... mannequin américaine qui était intronisée qui était ambassadrice ce jour là et donc je ne savais pas que n'ayant pas dormi n'ayant pas pris de petit déjeuner ni pas de café on nous a donné un verre comme ça à boire devant toutes les avec les oui et là alors j'ai bu mon verre street moi j'ai vu la mannequin américaine aussi et ben elle a pu et on a attendu parce qu'on a eu plus de face elle est tombée par terre de la paix donc ça c'est un souvenir je me suis dit
quand même le saumur champigny ça fera on dirait pas comme ça mais ouais je comprends c'est ce que m'avait raconté Jean-Pierre Allot sur une interview quand il était intronisé en Bourgogne avec Pierre Arditi ils étaient tous les deux et il dit ils nous ont servi pareil un truc énorme à boire et il dit on boit ça tous les deux et puis on ne savait pas qu'on avait pareil c'est une organisation donc ils avaient bu aussi un peu avant et il me dit on était tous les deux collés l'un à l'autre et Pierre Aditi lui dit Jean-Pierre surtout ne bouge pas si tu bouges je tombe donc voilà si vous deviez choisir Olivier une personne célèbre vivante ou disparue avec qui vous aimeriez boire un petit canon
Ah, j'ai une question, ça va, vous me l'aviez envoyée, j'avais oublié de la préparer. La première personne qui m'est venue tout de suite, c'est Coluche, c'est marrant, pourquoi ? D'abord parce que j'ai une cuisson tête à tête avec lui, des repas, et que je pense qu'un bon fin doit être partagé avec des gens qui savent apprécier la vie, qui savent apprécier l'humour, et qui voient un petit peu, je dirais, tout le monde. Je pense que la fin, c'est un monde, vous absorbez un monde. un monde de travail, un monde d'acharnement, un monde de passion. Alors, il y a Coluche en bitiso, avec qui j'ai fait des tournées, qui était un beau vivant, qui était joyeux. Je ne sais pas pourquoi, pour moi, le vin égale gaieté. Donc, voilà, ce sont des personnes gays, puis peut-être des personnes de ma famille disparues. Une bonne bouteille avec mon petit papa qui appréciait le vin. Donc, voilà, ça c'est à la fois... Je peux vous dire qu'ils sont ancrés à une bonne bouteille. Quand on s'offre une bonne bouteille, quand on la garde, on la garde pour une grande occasion.
Tout à fait. C'est un bon choix. Et avec le fromage, alors, plutôt blanc ou rouge ?
Rouge, monseigneur.
Je m'en doutais bien.
Ad vitam aeternam.
Merci Olivier pour cette interview. C'était très sympa. Merci beaucoup. Bonne continuation. vous m'avez donné soif maintenant oui mais j'ai fait à deux heures exprès parce que si c'est plus tôt ça donne faim merci beaucoup
Description
Quelle belle rencontre avec un vrai passionné de vin qui en parle avec poésie et humour.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Sous-titrage ST'501
Bonjour Olivier, merci d'être avec moi pour la petite interview de Forma 20 sur 20 merci beaucoup Merci Michael,
merci d'être là et puis alors, quand on s'appelle Tesson ça appelle la bouteille
Ah bah forcément, vu comme ça, forcément On vous l'a fait sans moi déjà Ouais mais c'est fait exprès je pense mes parents m'ont appelé comme ça exprès je pense que c'était fait pour Bon Olivier, au théâtre je présume beaucoup d'accueil
Oui, là, en ce moment, je viens de terminer une soixantaine de représentations à Lyon. Au Théâtre d'Or, une pièce que j'ai écrite qui s'appelle Un cul monstre Et puis après, j'ai beaucoup d'activités. Il y a le théâtre. Là, je vais certainement la reprendre un petit peu dans les mois qui viennent. Après, j'ai un sage à guiterie, une adaptation que je vais aller jouer d'ailleurs au Théâtre Impérial de Vichy.
D'accord, super.
Voilà, c'est un one-man show. À la guiterie. sur un texte de Guitry qui raconte la libération de Paris, comment on l'a arrêté chez lui, je dirais en pyjama. J'ai des one-man shows sur l'actualité en tant que chansonnier, et c'est vraiment vrai. Et puis je donne des cours, j'ai une école en Suisse depuis 30 ans, je donne des cours de mnémotechnique, parce que j'écris des livres sur la mémorisation. Voilà, donc c'est vrai que j'ai une mémoire visuelle formidable, la mémoire gustative un petit peu aussi.
Ah, ça va alors, c'est parfait. Donc vous êtes bien occupé, quoi. Au revoir.
Et comment décrit-il ? Oh, il écrit dans une prochaine pièce. Non, c'est vrai que... Moi, j'ai 73 ans, parce que souvent, on me dit, mais vous appelez le jeune, quel âge vous avez ? Mais c'est vrai que plus je vieillis, plus je travaille. Donc, le mot retraite, je ne connais pas. Et j'espère ne pas connaître. Parce que quand on vit une passion, en fait, j'ai la chance d'avoir vécu, ayant joué à peu près 54, 55 pièces différentes, dont une dizaine dont je suis l'auteur, j'ai l'impression d'avoir vécu plein de vies. J'ai vécu du temps de Shakespeare avec Corbeau. au Julien, du temps de Fédo avec le dadon, du temps de Géraudou, enfin donc Guitry en plus qui est mon idole, c'est mon quatrième Guitry en ce moment, donc voilà, donc c'est vrai que je dirais peut-être, puisque nous sommes là aussi pour le vin, le vin est un trait d'union extraordinaire, je dirais, entre tous les âges, entre toutes les saisons, toutes les années, c'est vraiment cette mémoire gustative et extraordinaire, en tout cas bravo pour votre passion aussi. On va essayer de la transmettre. Nous sommes des transmetteurs, mon cher Michael.
On va essayer, exactement. J'espère pouvoir aussi ne pas prendre de retraite et continuer à faire profiter tout le monde de ça. Alors, Olivier, vous, vous êtes plutôt blanc, rouge ou rosé ?
Ah ! Et bien non, alors là je suis carrément rouge, ce n'est pas ma couleur politique, mais c'est ma couleur de... Mais d'abord le rouge c'est le théâtre, j'aime beaucoup le rosé, le blanc je suis très méfiant sur le blanc, parce que le blanc il faut que ça donne un petit coup sur la nuque, et c'est très... Bon il y a des blancs merveilleux, les blancs alsaciens, fruités, les verges en stardé, c'est un régal, mais on le paye, alors que le rosé c'est du sucre, je surveille toujours ma ligne. Donc voilà, mon analyse est un peu basique.
Mais c'est très bien. Et vous avez, Olivier, un vin en particulier que vous adorez ?
J'ai investi un peu pas mal au départ, j'aurais dû continuer parce qu'il a pris beaucoup de valeur. En fait, j'ai eu la chance un jour de rencontrer Jean-Pierre Coff et qui lui sortait d'Agap avec Jean Carmais. Et Carmais lui avait dit, pour moi le meilleur vin du monde, je fais du résistance, donc c'est le seul vin qui avait 20 sur 20 au Boémillau, qui a été un petit peu décrié après parce qu'on a dit ouais mais il triche, du sucre et tout. Non, c'est un vin extraordinaire qui n'est pas un premier grand cru classé, c'est un Saint-Estèphe. Le viticulteur, c'est la famille Dubosque. s'appelle le haut marbuset.
Le haut marbuset,
on le trouve maintenant. On le trouve. Il a pris de la valeur à l'époque. Les hauts marbusets, je les ai achetés, je ne sais pas, pour 15 francs. Maintenant, on ne trouve pas une seule bouteille à moins de 55, 60 euros. Et encore, ce n'est pas les grandes, grandes années. Mais il y a la tourme à buser. Il a des déclinaisons. Mais c'est vrai que ce Saint-Estèphe-là, quand vous le décortez, vous le débouchez, mais il est extraordinaire, vraiment. Voilà. au marbusé.
Oui, je connais. Bon choix, très bon choix. Jean Carmé, c'est un connaisseur, donc il n'y avait pas de souci là-dessus. Je vous ai confiance. Quel est le plat idéal pour vous pour déguster ce Saint-Estèphe, par exemple, sur le marbusé ?
Oh là là, je suis très... J'aime autant. Je dirais que c'est vrai qu'une très bonne viande rouge, très très rouge, très très bleue, une côte de bœuf par exemple, bien bleue, bien bien croustillante, bleue mais chaude comme on dit, je crois que maintenant je devrais faire un titre des restaurants qui savent cuire la viande. Vous demandez bleue, 9 chances sur 10 qu'elle n'arrive pas à bleue. Les malades du bleu comme je le suis, d'ailleurs vous voyez, je suis toujours en bleu. ou alors un fromage un fromage de chèvre de toute façon le homard buzé il va avec tout alors bien sûr on me dit que par exemple pour le foie gras il pourrait faire le sauter c'est très bon, ça va très bien mais je vous assure qu'un bon Saint-Estèphe ou un bon Margot, un bon Pauillac Margot, Pauillac, Saint-Estèphe ça va avec tout c'est merveilleux, même avec le poisson Il y a des gens qui disent, c'est une résidue bordure rouge avec le poisson.
Ça reste après, on parle du foie gras, ça reste quand même de la viande aussi. Et moi, je pars du principe, même dans mes formations aussi, que les accords, mes vins, il y a effectivement une théorie et puis une logique dedans. Mais si moi, demain, j'ai envie de me faire mon vin blanc avec une côte de bœuf ou j'ai envie de me faire effectivement un saumon, je me dis, tiens, j'ai envie de me faire un poyac avec. Ce que je dis, c'est que chacun fait ce qu'il a envie et tant mieux d'ailleurs. C'est ça qui est important. Ce n'est pas de se dire je me cantonne à vin rouge, c'est la côte de bœuf, je me cantonne au vin blanc, c'est le poisson. Non, c'est bien d'aller voir d'autres choses aussi.
Bravo, c'est une bonne chose. On n'est pas raciste sur la couleur.
Non, non, jamais, jamais. Il y a une région ou un pays viticole que vous aimeriez découvrir, Olivier ?
Alors, j'ai eu la chance... Là aussi, j'ai eu des maîtres, je dirais, dans le théâtre, et j'avais un directeur d'Amicheudière, Jacques Crépineau, qui était un épicurien merveilleux, et qui m'a toujours dit... Et cette phrase me reste dans la tête, et je me demande, si, peut-être, ou alors pourtant j'arrive à un âge où je devrais avoir sa sagesse, pour lui, le fin du fin, le cheminement d'un amateur de vin, c'était d'arriver au Bourgogne, et je dois dire qu'à Pomard, le pont marin a, je dirais, cette jouissance avec le pont marin comme je l'ai avec le marbusais et c'est vrai que, mais bon, de par mon métier j'ai énormément voyagé, donc J'ai fait énormément de châteaux dans le Bordelais, j'ai énormément visité aussi en Bourgogne. Donc en Alsace aussi j'ai des copains qui m'ont fait faire des dégustations. J'ai été très copain aussi avec notre monsieur Duboeuf, Georges Duboeuf, il n'y a plus de ce nom. Mais je suis resté copain avec la famille, donc toute la famille des Beaujolais, le Saint-Amour. Là aussi il y a des très bons crus dans le Beaujolais. Au milieu du Maroc, on a l'Age de Reims, c'est le seul au milieu du Maroc en France, avec des projections de films 3D. Donc là aussi... Aussi, j'ai eu la chance d'être un petit peu dans les coulisses parfois du vin et de comprendre comment c'est fait, comment c'est travaillé avec amour, voir des énormes fûts, comment c'est... Donc, c'est passionnant. Je dirais le cheminement du vin. Je comprends votre passion, Mickaël. Et dommage qu'il faille trop en boire pour dire c'est dangereux, mais non.
C'est vrai que le vin vient de reposer.
passer là devant la bière sur les préférences et les consommations des français pour cette année c'est bien pour la filière c'est sorti hier ah génial bravo c'est top ça quand on vous dit vous ne buvez plus de 2 verres de vin par jour c'est rien 2 verres de vin vous êtes un alcoolique Moi, ça me fait peur d'entendre ça. Je dirais que moi, je suis à peu près à trois verres par jour. À midi, je m'abstiens, parce que comme je fais toujours des journées chargées, et que tu ne pourrais que boire du vin à midi, il y a la petite sieste derrière, sinon. Mais sinon, le soir, trois verres. Puis alors, on dit, il ne faut pas dépasser cinq jours sur sept et tout. C'est horrible, parce que, de l'autre côté, c'est vrai. Mais après, il faut bien sûr faire attention quand même.
Oui, il faut faire attention. Comme vous disiez, je ne sais pas, vous l'aviez vu, le... Le sketch était Stéphane Collaro qui avait rencontré un docteur, docteur Maury, autour des vins, qui lui donnait, en fait, il avait fait un bouquin, ce docteur, sur les prescriptions, en fait, sur les prescriptions, en fait, en cas de douleur, de quelque chose. Alors Stéphane Collaro lui dit, ouais, j'ai mal au ventre, etc. Mais il dit, pour le ventre, il faut prendre deux verres de Beaujolais le matin, à jeun, etc. Vous êtes en manque de fer, il faut du Bordeaux, parce que c'est des terres férigines, etc. En fait, là, si vous cherchez le sketch, il est très rigolo de Stéphane Collaro. Et lui, c'était vraiment son truc. Il a sorti un bouquin, je crois que je l'ai même par là.
Ah, mais je vais le procurer.
Ah oui, c'était...
Ah génial, Docteur Maurice, soignez-vous par le vin.
Ça va être bien un petit moment. Vous avez une angine à Médoc, des problèmes de vue à Bourgogne, vous êtes cardiaque du champagne sec. C'est un guide publié pour la première fois en 1974. où le jus se transforme en remède universel. Et dedans, il met tous les conseils. Donc, c'est très drôle, en fait. Et le sketch de Stéphane Collaro est d'autant plus drôle que lui, il a mal tout le temps quelque part. Et le docteur ne voit pas, en plus. Il lui dit, il faut prendre ça, il faut prendre ça. Allez-y, faites-moi goûter. Il sort, il est complètement rond du sketch, à l'époque du petit rapporteur. Ça, ça vous plaira à lire. C'est très sympa. Est-ce que vous avez un souvenir de dégustation qui vous a marqué autour du vin ?
Alors, j'ai été deux, trois fois, on m'a demandé d'être dans un jury et je m'estimais pourtant pas à la hauteur d'un concours, c'était notamment au musée du vin justement, du boeuf. Et moi, naïvement, il y avait tout. On avait une petite bassine à côté de soi. Mais ce qu'on me donnait était tellement bon. Et je trouvais que c'était pas très... C'est vrai. De recracher. Ce qui fait que je gardais et qu'au bout du 12e père, évidemment, j'ai commencé à étudier. C'est compliqué. J'ai été l'empassadeur, j'en ai de suite, du saumur champigné. Et j'ai obtenu une nuit blanche. Parce qu'il fallait être très tôt le matin à 10h. J'étais avec une... mannequin américaine qui était intronisée qui était ambassadrice ce jour là et donc je ne savais pas que n'ayant pas dormi n'ayant pas pris de petit déjeuner ni pas de café on nous a donné un verre comme ça à boire devant toutes les avec les oui et là alors j'ai bu mon verre street moi j'ai vu la mannequin américaine aussi et ben elle a pu et on a attendu parce qu'on a eu plus de face elle est tombée par terre de la paix donc ça c'est un souvenir je me suis dit
quand même le saumur champigny ça fera on dirait pas comme ça mais ouais je comprends c'est ce que m'avait raconté Jean-Pierre Allot sur une interview quand il était intronisé en Bourgogne avec Pierre Arditi ils étaient tous les deux et il dit ils nous ont servi pareil un truc énorme à boire et il dit on boit ça tous les deux et puis on ne savait pas qu'on avait pareil c'est une organisation donc ils avaient bu aussi un peu avant et il me dit on était tous les deux collés l'un à l'autre et Pierre Aditi lui dit Jean-Pierre surtout ne bouge pas si tu bouges je tombe donc voilà si vous deviez choisir Olivier une personne célèbre vivante ou disparue avec qui vous aimeriez boire un petit canon
Ah, j'ai une question, ça va, vous me l'aviez envoyée, j'avais oublié de la préparer. La première personne qui m'est venue tout de suite, c'est Coluche, c'est marrant, pourquoi ? D'abord parce que j'ai une cuisson tête à tête avec lui, des repas, et que je pense qu'un bon fin doit être partagé avec des gens qui savent apprécier la vie, qui savent apprécier l'humour, et qui voient un petit peu, je dirais, tout le monde. Je pense que la fin, c'est un monde, vous absorbez un monde. un monde de travail, un monde d'acharnement, un monde de passion. Alors, il y a Coluche en bitiso, avec qui j'ai fait des tournées, qui était un beau vivant, qui était joyeux. Je ne sais pas pourquoi, pour moi, le vin égale gaieté. Donc, voilà, ce sont des personnes gays, puis peut-être des personnes de ma famille disparues. Une bonne bouteille avec mon petit papa qui appréciait le vin. Donc, voilà, ça c'est à la fois... Je peux vous dire qu'ils sont ancrés à une bonne bouteille. Quand on s'offre une bonne bouteille, quand on la garde, on la garde pour une grande occasion.
Tout à fait. C'est un bon choix. Et avec le fromage, alors, plutôt blanc ou rouge ?
Rouge, monseigneur.
Je m'en doutais bien.
Ad vitam aeternam.
Merci Olivier pour cette interview. C'était très sympa. Merci beaucoup. Bonne continuation. vous m'avez donné soif maintenant oui mais j'ai fait à deux heures exprès parce que si c'est plus tôt ça donne faim merci beaucoup
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