Description
La maîtrise des rongeurs en agroalimentaire est présentée comme un enjeu central de sécurité sanitaire : une seule intrusion peut compromettre la conformité (risques microbiologiques, audits, traçabilité). Le texte recommande de dépasser la dératisation “classique” pour mettre en place une stratégie proactive de gestion intégrée, fondée sur la prévention, le diagnostic et le suivi.
Les programmes traditionnels (dispositifs standardisés, contrôles mensuels, réaction aux captures) sont jugés insuffisants face aux exigences actuelles des référentiels (HACCP, BRC, IFS, FSMA). Ils sont trop passifs, peu prédictifs et souvent pénalisés par des non-conformités structurelles récurrentes (défauts d’étanchéité, intrusions via l’environnement du site ou via les matières premières).
Un programme proactif commence par une évaluation initiale (sources de nourriture/eau, zones humides, indices), puis une cartographie du risque et un plan d’intervention ciblé (matériels et fréquences adaptés au site). La stratégie doit être sur mesure selon les bâtiments, les flux et les zones sensibles, avec une implantation des dispositifs guidée par l’observation plutôt que par une grille fixe. Si l’entrée via les matières premières est suspectée, une analyse amont chez les fournisseurs est préconisée.
Enfin, l’efficacité repose sur des inspections rigoureuses (y compris zones cachées), une mise à jour continue du plan de surveillance, des outils de suivi éventuellement connectés, et surtout une coordination forte entre prestataire et équipes internes (qualité, maintenance, production, nettoyage) avec traçabilité et actions correctives suivies. Le message clé : anticiper plutôt que subir, en combinant prévention environnementale, surveillance active et interventions raisonnées.
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