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59. [ITW] S’autoriser à ralentir et construire un business qui respecte son énergie avec Safia Gourari cover
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Les Perles de Jade

59. [ITW] S’autoriser à ralentir et construire un business qui respecte son énergie avec Safia Gourari

59. [ITW] S’autoriser à ralentir et construire un business qui respecte son énergie avec Safia Gourari

1h05 |27/05/2025|

39

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1h05 |27/05/2025|

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Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Et si la réussite ne ressemblait pas à ce qu’on nous a toujours dit ?


Dans cet épisode, je reçois Safia Gourari, créatrice du podcast à succès Build Yourself, coach business et mentor pour les femmes qui souhaitent créer un business qui leur ressemble.


Safia partage son parcours de reconversion, sa manière d’honorer ses saisons internes, et les ajustements qu’elle a faits ces dernières années pour s’aligner profondément à son énergie.


Ensemble, on parle de ralentissement stratégique, de marketing authentique, et du vrai prix de l’ambition quand on veut tout sans s’épuiser.


Un épisode vrai, doux et puissant, à écouter si tu sens que tu es à un carrefour dans ton business, ou que tu veux oser plus grand… mais autrement.


Retrouve les offres de Safia par ici : https://cozypreneurs.fr/buildyourpodcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Hello Safia, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Avec plaisir, merci à toi de m'inviter, que je puisse participer aux Perles de Jade, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. D'ailleurs, pour la petite anecdote, les Perles de Jade existent grâce à la formation de Safia. Donc, je mettrai un petit lien si vous êtes intéressés pour être sur liste d'attente si c'est leur lancement. Mais j'ai suivi vraiment la formation de Safia. Donc, c'était quoi ? En 2021, je pense ?

  • Speaker #2

    En 2021, toi. OK. C'est facile. Le premier lancement, c'était mai 2020.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, c'était en 2020 parce que c'était avant TRE.

  • Speaker #2

    Alors, c'était 2020, effectivement. Donc, ça fait un bout de temps que tu es dedans au final. Ouais.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et même quand je dois changer de logiciel et tout, je reviens sur les tutos. ça c'est cool moi je les ai refait en plus je les ai refait il n'y a pas longtemps et j'avais envie aussi de te présenter selon comment moi je t'ai connue parce que je trouve que ça a son importance dans le contexte donc Safia Gourary pour ceux qui ne la connaissent pas moi je l'ai connue Safia pendant le confinement parce que j'ai démissionné pour le contexte pendant le confinement de mon boulot j'étais salariée Merci. Et j'avais envie de m'inspirer de femmes entrepreneurs. Et Safia en faisait partie. Donc, je suivais toi, Aline, Bartoli, The Beboost. Et en fait, vous êtes les deux que j'ai suivies avec Pauline Legnot, d'ailleurs, la troisième. Voilà les trois dont j'écoutais les podcasts de manière hebdomadaire pour m'inspirer au niveau de l'entrepreneuriat au féminin. Et j'avais envie de te remercier, Safia. Je te l'ai déjà dit, mais je te remercie encore parce que... Ouais, en fait, notre histoire, elle est ouf. Quand j'y pense, c'est parce que je t'ai connue sur ton podcast. Après, j'ai rejoint la formation pour lancer mon podcast. J'ai rejoint TRE, qui était The Rising Entrepreneur, sur une année. Donc, tu as été ma mentor pendant une année. Pendant cette année, j'ai vécu tout et n'importe quoi dans mon business. C'est-à-dire que quand tu m'as connue, j'étais dans l'upcycling. Je ne sais pas si tu te rappelles.

  • Speaker #2

    Bien sûr que je me souviens, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, tu m'avais dit, putain, si tu sors un... podcast sur l'upcycling, c'est du jamais vu. Donc, raconter les histoires, les objets et tout, ça peut être ouf d'interviewer des créateurs et tout. Finalement, j'ai pris une toute autre direction pendant The Rising Entrepreneur. Et ouais, un an a été coté avec d'autres femmes. Et après, on a voulu lancer une collab qui ne s'est jamais faite.

  • Speaker #2

    C'est vrai. On n'a pas réessayé. On a fait un lancement qui n'a pas fonctionné et puis on n'a jamais réessayé. Ouais.

  • Speaker #1

    Et je trouve ça intéressant aussi d'évoquer le fait de s'écouter. aussi durant notre échange parce que je pense que ça va être d'ailleurs le fil rouge de notre échange savoir s'écouter parce qu'on l'a lancé une fois, je pense qu'on avait envie de lancer on avait envie d'aider sincèrement les femmes mais on n'était pas hyper alignées sur comment on voulait le faire et le contenu ce qui a fait que on a procrastiné vachement de trucs pendant notre lancement, je sais pas si tu te rappelles comment ça s'est fait genre on était hyper enthousiastes de collaborer ensemble mais le contenu c'était une tannée quoi Merci. Mais après, moi, j'ai kiffé l'expérience et après, on a voulu le relancer. Et finalement, on a tellement reporté le lancement qu'après, ça ne résonnait plus. Bon, avant d'aller dans le sujet, comment tu te présenterais aujourd'hui, la Safia Gouhari d'aujourd'hui, si tu devais te présenter à quelqu'un qui ne te connaît absolument pas ?

  • Speaker #2

    Alors, je dirais que je suis formatrice en podcast, que je suis créatrice de contenu et podcasteuse. casteuse. Je dirais ça, je pense que c'est les trois casquettes que je donnerais. aux gens.

  • Speaker #1

    Trop bien. Les personnes qui te connaissent depuis plusieurs années comme moi, depuis 2020, voire avant, je pense qu'ils découvrent une nouvelle Safia depuis ces derniers mois. Est-ce que tu peux nous expliquer d'où vient ce shift qui, je pense, a été d'abord interne et qui, en plus, après, s'est reflété dans ton business ?

  • Speaker #2

    Ouais, en fait, je m'ennuyais sur l'année 2023. On a le droit de dire des gros mots ici ? Oui,

  • Speaker #1

    on a le droit. On a une peinture ici.

  • Speaker #2

    Je me faisais chier. Je me faisais vraiment chier dans mon business sur l'année 2023. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais plus de plaisir et je m'étais lassée alors que tout le monde autour de moi semblait faire la même chose depuis des années et ne pas trouver de problème à ça. Donc, ça a été un peu compliqué. J'ai pris pas mal de temps en retrait. Et au final, quand j'ai commencé à en parler avec les gens, je me suis rendue compte qu'ils vivaient la même chose, mais qu'ils ne le disaient pas et qu'ils ne communiquaient pas. Et qu'en fait, ils continuaient comme ça, tête baissée. Et donc, je me suis dit, ouais, mais en fait, moi, mon problème, c'est que quand je n'aime pas quelque chose, je ne peux pas me forcer à faire des trucs. Si le truc ne me plaît pas, ça ne me va pas. Donc, j'ai pris mon temps pour me demander ce que j'avais vraiment envie de faire. Et au final, sur l'année 2024, j'ai décidé de me mettre plus sérieusement sur ma chaîne YouTube. Parce que ce qui m'anime, moi, au quotidien, c'est de créer du contenu. Donc je me suis dit que j'allais prendre vraiment ma chaîne au sérieux et que j'allais tester de nouvelles offres pour voir s'il y avait des choses qui m'appelaient plus que d'autres. Donc on va dire que j'ai pivoté parce que je suis à mon compte depuis 2017 et j'étais arrivée à un stade, ça fait quoi, trois, six ans après, où j'étais en mode, ouais presque six ans, où j'étais en mode je m'ennuie en fait, ça me convient pas. Donc qu'est-ce que je fais quoi ? C'est quoi le truc ? Est-ce que j'arrête ? Est-ce que c'est plus fait pour moi ? Ou est-ce qu'au contraire, il y a moyen de continuer mais de faire différemment quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui a fait que tu es passée à l'action ? Parce que comme tu le disais, ça faisait un moment que tu te posais la question. Moi, quand je t'ai connue, on va dire à un niveau de proximité plus que juste sur les réseaux, je pense que c'était en 2022 où vraiment on a commencé à échanger de manière personnelle, où tu me disais déjà à ce moment-là que tu n'étais pas hyper épanouie dans ce que tu faisais. Tu te posais déjà des questions. Même pendant tes RE, tu m'avais dit... Ouais, en fait, c'était cool au début, mais là, c'est beaucoup trop long et je ne ressens plus le kiff que j'avais quand j'ai lancé.

  • Speaker #2

    Alors, ce qui est bien, c'est que je m'écoute, mais effectivement, The Rising Entrepreneur, j'avais adoré ce programme et je me suis rendu compte assez rapidement que le format dans lequel je l'avais délivré n'était pas du tout aligné avec la façon dont moi, j'aime travailler. Donc, en fait, je me suis vite sentie emprisonnée dans ce programme-là. Donc, effectivement, après, ce qui est bien, c'est que je m'autorise à arrêter des choses, à en tester des nouvelles. En fait, la difficulté que j'avais, c'est que je savais ce que je ne voulais plus, mais je ne savais pas ce que je voulais à côté. Donc, c'est compliqué, tu vois, de changer des choses quand tu ne sais pas quelle direction tu as envie de prendre. Et au final, au bout d'un moment, je me suis dit, c'est bon, j'en ai marre d'être dans le doute et de rien faire. Donc, je vais faire des trucs et je verrai s'il y a une chose qui me booste un peu plus que les autres. Et si c'est le cas, tu vois, j'irai vers là, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, hyper intéressant. Merci, Safia. Moi, je me rappelle très bien... que ça faisait déjà un moment que tu m'avais dit j'ai envie de lancer ma chaîne YouTube et t'as mis un certain temps à te lancer. Il y a eu, moi pour moi, qui te connaît sur les réseaux et un petit peu en coulisses, un shift où t'es passée à l'action. Et donc, est-ce que c'est... Parce que comme tu le dis, il y en a plein qui vivent la même chose que toi, mais qui restent dans leur caca. Donc du coup, qu'est-ce qui fait que toi, tout d'un coup, tu t'es dit stop, je passe à l'action, j'en ai marre de me complaire dans mon truc.

  • Speaker #2

    En fait, c'est ma personnalité, c'est-à-dire que j'aime bien prendre mon temps. Mais quand j'ai décidé que j'avais suffisamment pris mon temps, il faut que ça change et tout de suite. Donc le truc de la chaîne YouTube, effectivement, avant d'écouter des podcasts, je regardais déjà YouTube. Tu vois, depuis 2008, j'étais déjà sur YouTube. Ça faisait déjà partie de mon quotidien. Mais effectivement, ça semble être un trop gros pas en matière de visibilité pour moi quand je me suis lancée. Et c'est pour ça que je suis partie sur le podcast à la place. Et en fait, comme j'avais fait un peu le tour du podcast et que j'étais en mode, bon, moi, les réseaux sociaux, c'est marrant de minute, mais je ne veux pas y passer toutes mes journées. J'avais envie de faire autre chose. Et en fait, l'interrogation que j'avais, c'était oui, j'ai envie de lancer une chaîne YouTube, mais qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que je lance une chaîne sur l'entrepreneuriat pour être en lien avec tout ce que je produis déjà et donc continuer à vendre mes offres ? Est-ce que je lance une chaîne sur des choses totalement différentes ? Et donc, il m'a fallu un peu de temps aussi pour me décider sur ce que j'avais envie de faire et surtout sur la... place que j'avais envie de donner, tu vois, à cette plateforme-là, parce que je sais qu'une chaîne YouTube, ça t'offre aussi énormément d'opportunités, et je vais pas faire n'importe quoi et changer de niche tous les six mois, donc j'avais envie d'être aussi au clair là-dessus, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et comment tu te sens maintenant que, parce que t'étais quand même très présente sur Insta, maintenant quasiment plus, du coup, comment tu te sens d'avoir shifté de plateforme, enfin moi je le vois, mais toi, comment tu te sens ?

  • Speaker #2

    Moi j'adore, mais moi si je pouvais juste me lever le matin et faire des vidéos, je serais la plus heureuse. Franchement j'aime trop penser. En fait moi je suis team format long. Tu vois j'ai besoin d'avoir l'espace de partager ma pensée ou de dire plus que ce que je peux dire dans un réel où on t'oblige à faire 6 secondes. Sinon si tu fais plus long, ça réduit considérablement etc. Donc voilà, moi le format long ça me plaît. Et en fait je trouve que la vidéo ça me permet en termes de créativité et de partage d'aller beaucoup plus loin. Donc je me sens vachement plus heureuse en créant du contenu sur YouTube, même si c'est qu'une fois par semaine, plutôt que d'être ailleurs tous les jours.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et après, sur Instagram, on en avait déjà parlé, mais il y a cette question du contenu éphémère qui ne peut pas rester, qui est difficile à être recherché par la suite si on veut revenir sur un ancien contenu qu'on ne trouve pas sur podcast et YouTube, où c'est facile de retrouver de l'ancien contenu.

  • Speaker #2

    Ouais, et Pinterest, parce que j'ai finalement commenté comme ça, mais je me rends compte que sur mon chemin, j'ai pris que des plateformes evergreen, dont le contenu est trouvable. plus rien sur Pinterest quasiment aujourd'hui et ça me ramène encore du trafic sur mon site grâce à des trucs qui datent et pour moi en fait l'investissement en termes de temps il est rentable grâce à ça tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Ouais complètement, d'ailleurs je crois que j'ai pris quasiment toutes tes formations parce que Pinterest je l'ai aussi, liste email et aussi du long terme tu vois Pinterest, le podcast ouais je crois que j'ai pris toutes tes formations jusqu'à ce que tu shifts et du coup tu sois moins sur sur... Sur le business et plus sur le slowpreneuriat, je dirais. D'ailleurs, cosypreneur, le nom, c'est plus, ouais, prends soin de toi, respecte ton rythme, respecte qui tu es. Et c'est plus le hustle, plus la course au chiffre d'affaires, etc. Est-ce que tu ressens qu'il y a eu un shift à ce niveau-là aussi de ton côté ?

  • Speaker #2

    Ouais, au final... J'ai fait un peu comme tout le monde, je me suis fixé des objectifs parce que les gens se les fixaient ou parce que c'était l'étape logique, etc. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait, ça ne me rendait pas plus heureuse d'atteindre de nouveaux objectifs. Et que pour moi, l'essence même de ce pour quoi je me suis lancée, ce n'était pas ça. Si je me suis lancée à mon compte, c'est parce que j'ai envie de me sentir libre. Donc, qu'est-ce que ça veut dire pour moi de me sentir libre ? Ça veut me dire avoir un agenda où je n'ai pas de rendez-vous, ça veut dire décider ce que j'ai envie de faire de ma journée. prendre mon après-midi, aller au sport dans la matinée si j'ai envie. Et en fait, c'était ça que j'avais envie de vivre. Et je me rendais compte qu'en discutant encore une fois, qu'il y avait plein de gens qui s'enfermaient dans des choses parce que c'est ce que tout le monde fait. Après, je ne vends pas du rêve non plus, puisque ça s'appelle Cosypreneur et l'idée, c'est de faire en fonction de soi. Mais on parle quand même de lancement, on parle quand même de stratégie. Donc, il y a des choses à faire parce que moi-même, si je ne suis pas dans le rythme, je m'ennuie. Mais l'idée, c'est surtout avant tout de s'écouter et de ne plus prendre ses décisions. fonction de son environnement ou en fonction des autres.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Qu'est-ce que toi, tu penses du coup ? Je pense que tu as encore des personnes dans ton entourage qui sont encore plus ou moins dans l'ancien modèle que tu avais, c'est-à-dire lancement, chiffre d'affaires, etc. Est-ce que ça vous a éloigné ou ça n'a pas impacté votre amitié ou votre relation ?

  • Speaker #2

    Non, ça n'a pas impacté. Au contraire, je trouve que ça renforce les liens parce que du coup, on s'apporte mutuellement un peu de nos forces à chacune. Moi, je viens dire, bon, en fait, là, il faut que tu annules ou que tu reportes parce que là, tu sens bien que tu es fatigué, que tu n'es pas dedans. Et au contraire, quand moi, j'ai besoin d'un petit coup de boost ou d'une stratégie supplémentaire ou d'un truc, en fait, je sais vers qui aller pour avoir des infos. Je trouve que ça se complète bien. Et en fait, moi, mon objectif, ce n'est pas de m'entourer que de personnes qui pensent comme moi, qui fonctionnent comme moi, etc. C'est vraiment, tu vois, de... En fait, plus les gens sont variés, mieux c'est, parce que je sais que ça va bénéficier à tout le monde, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien. En ralentissant au niveau de ton business, est-ce que l'impact financier a été quelque chose qui t'a challengé ? Parce que tu étais en croissance pendant de nombreuses années, et puis après, tu as ralenti.

  • Speaker #2

    Alors, j'ai gagné moins d'argent, ça, c'est sûr. Mais j'étais OK avec ça en fait. À partir du moment où j'ai décidé que j'allais pivoter et que j'étais dans l'incertitude, j'acceptais que forcément j'allais gagner moins d'argent. Donc j'avais anticipé en fait. J'ai réduit toutes mes charges, j'ai repris la main sur plein de choses que je pouvais gérer et tout. Donc j'étais préparée. Donc ça ne m'a pas peiné en soi. Je me suis dit bon, voilà, je sais que je suis capable de refaire du chiffre. Maintenant, il faut juste que je trouve comment est-ce que je peux le faire différemment et avec la Safia d'aujourd'hui. Mais effectivement, c'est une réalité et c'est un truc auquel il faut être prêt. Et c'est pour ça aussi que c'est important d'avoir suffisamment d'argent de côté aussi pour se permettre de prendre son temps. Moi, sur l'année 2023, je n'ai pas fait grand-chose. Je crois que j'ai dû faire un lancement, un seul. Sinon, il n'y avait pas de contenu, il n'y avait rien. Et en fait, je me suis quand même autorisée à me dire qu'il n'y a pas d'argent qui rentre. Je tape sur ma trésorerie, mais ce n'est pas grave parce que j'ai besoin de ce temps-là. Non.

  • Speaker #1

    Par rapport au fait que tu disais que tu as dû réduire tes charges, c'était quoi ta perception à ce moment-là où tu as fait grossir ton business, tu as commencé à déléguer, à avoir une équipe de quelques personnes et tout, et tout d'un coup de réduire au maximum et de peut-être toi reprendre la majorité des trucs et de déléguer peut-être certains trucs très spécifiques à des experts sur des missions spécifiques et pas des personnes que tu vas payer au forfait tous les mois. Ouais.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'ai fait, effectivement. Et en fait, ça m'a reconnectée à ce pourquoi j'ai lancé mon activité. Tu vois, j'avais une position où je déléguais ce qu'il fallait. Je déléguais la rédaction, j'avais une OBM, j'avais quelqu'un pour les pubs, j'avais des gens pour tout. Et en fait, en me débarrassant, entre guillemets, de tout le monde et en remettant la main et en repartant sur un format soloprenariat, avec une freelance, effectivement, une assistante à qui je déléguais des choses spécifiques, en fait, j'ai commencé à reprendre du plaisir dans ce que je faisais. et à m'investir davantage. Alors qu'avant, j'étais un peu en retrait, je laissais un peu faire les choses, etc. Ça m'a aidée aussi à me remettre dedans. J'étais un peu dans les chaussures de la Safia qui s'est lancée en 2017. Sauf que bien sûr, j'avais plus d'expérience et de confiance, mais c'était le même feeling que j'avais quand je me levais le matin et que j'allais bosser. Et ça, ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez, des personnes qui font grossir leur business hyper rapidement et qui embauchent des personnes rapidement. et qui perdent du sens dans ce qu'ils font parce qu'ils sont complètement déconnectés de leur business et de ce qu'ils aiment faire.

  • Speaker #2

    C'est clair, tu te retrouves avec une casquette de manager. Tu fais des trucs où à la base, ce n'est pas ce que tu aimes. Ce n'est pas ce pourquoi tu t'es lancé. Mais en même temps, quand tu commences à bien marcher, les gens te disent qu'il faut que tu délègues absolument, il faut que tu fasses ci, il faut que tu fasses ça. Et en fait, certes, ça marche pour certaines personnes et c'est bien et ça les aide à scaler encore plus. Mais il y en a d'autres pour lesquelles, en fait, ce n'est pas forcément la solution. Et il y en a d'autres qui se complaisent aussi dans des formes d'entrepreneuriat qui sont différentes et plus, pas isolées, mais plus individualistes, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, on en parlait justement avec la personne avec laquelle je bosse sur mon prochain lancement, où elle me disait, c'est ouf que tu aies relancé des accompagnements individuels. Parce que je ne pensais pas que tu retournerais vers ça parce que j'ai arrêté en octobre.

  • Speaker #2

    On m'a dit ça aussi. parce que tu vois je repropose des consultations individuelles et c'est vrai qu'il y a on l'a dit mais plein de fois et en fait ça m'a surprise que les gens soient étonnés que je reparte là dessus parce qu'ils partent du principe qu'à partir du moment où t'as un produit digital qui fonctionne ou que t'as atteint un certain stade et bah en fait ce truc là t'en as plus besoin donc tu le fais plus alors que c'est quand même je trouve hyper important de s'écouter et tu vois de faire en fonction de ce qu'on a envie de faire sur le coup et c'est marrant que j'ai eu ce truc là aussi ouais

  • Speaker #1

    Parce que... les gens, c'est de leur perception parce que c'est les injonctions dans le business en ligne. C'est tu scales et scaler, il n'y a plus d'individuels. Il y a l'accès à toi et VIP.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et genre, ça doit être un truc, une offre de ouf, pricé à un prix de ouf, limite inaccessible pour les moldus, tu vois. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est pour ça que les personnes ont été surprises que je repropose de l'individuel. Mais j'ai dit en fait, si je n'ai pas proposé l'individuel depuis octobre, c'est parce que j'étais focus sur le lancement de mon mastermind et que je n'arrivais pas à faire les deux. Donc au bout d'un moment, j'ai dû choisir. Mais dans le mastermind, j'ai augmenté les séances individuelles pour garder l'individuel. Donc en fait, l'individuel a toujours été présent dans mes accompagnements. C'est juste que vous ne le voyez pas de l'extérieur parce que vous voyez juste que je faisais un accompagnement de groupe, mais il a toujours été là. Et je trouve ça marrant parce que dans les injonctions business en ligne, il y a tu commences par l'individuel. quand tu es fully booked, là tu fais du groupe et après tu délègues tout ce qui est accompagnement individuel à des coachs, à des personnes qui vont prendre qui vont reprendre de niveau customer care expérience client etc et toi tu te consacres sur la stratégie et la présence en groupe pas en individuel du coup histoire de délivrer de la valeur mais un one to many exactement ouais

  • Speaker #2

    C'est tellement dommage que le chemin logique, selon les gens, ce soit ça et que tout le monde se lance dedans. Si tu as envie de faire de l'individuel, tu le fais. Moi, je ne suis pas une personne qui se positionne sur du premium. Donc même quand je fais des consultations individuelles, ce n'est pas un prix élevé parce que mon objectif, ce n'est pas ça. Mon objectif, ce n'est pas de proposer un service ultra VIP, ultra premium super cher parce que j'ai X années d'expérience et tout. En fait, moi, j'ai envie de garder du contact avec les gens. J'ai envie de les aider de manière occasionnelle sur certaines choses. Et donc pour ça, je lance des consultations et des petites offres comme ça, OneShot, qui ne durent pas plus de deux mois en général, et qui restent abordables pour qu'une personne qui se lance en fait et qui a besoin qu'on la tienne par la main puisse quand même travailler avec moi. C'est ça aussi l'objectif.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est trop cool. Et du coup, toi, quand je t'ai connue, tu n'avais pas d'individuels, tu n'avais que des offres à faire en autonomie, et puis TRE, et puis même le podcast, tu vois, on avait un groupe Facebook où on pouvait échanger. Qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit, en fait, j'avais envie de revenir à avoir du contact avec les gens ?

  • Speaker #2

    En fait, je me suis rendue compte... Alors, tu vois, par exemple, je ne fais pas de l'individuel sur tout. Je fais de l'individuel en... en audit de podcast, donc des gens qui ont déjà un podcast et qui se sentent un peu coincés. Donc moi, je viens auditer là-dessus. Et sinon, après, sur des stratégies de lancement ou alors sur la construction d'un tunnel. Donc c'est des trucs à chaque fois qui sont hyper spécifiques et que je maîtrise. Et le truc, c'est que j'étais en mode... En fait, je sais que mon programme, il fonctionne, mon programme en ligne, mes programmes en ligne fonctionnent. Et en fait, je mets toujours des sondages à la fin de mes tunnels quand les gens n'achètent pas. En fait, ce qui revenait le plus et ce pourquoi les gens n'achetaient pas, ce n'était pas je ne comprends pas ton offre ou elle est trop chère ou ceci, cela. C'est j'en ai marre des formations en ligne. J'en ai marre qu'on me laisse un peu seule dans mon coin. J'ai besoin qu'on m'explique les choses. J'ai besoin qu'on aille en détail. Et je me suis dit OK, est-ce que j'ai envie de le faire ? Oui, mais il ne faut pas que ça prenne des mois et des mois. faut pas que ce soit un truc super long Donc, moi, le format qui me convient, c'est de faire remplir un formulaire à la personne. Puis ensuite, on a un rendez-vous de deux heures en moyenne où je présente les axes d'amélioration. Puis un deuxième un peu plus tard, genre trois à quatre semaines après, pour faire le point. Et entre deux, bien évidemment, je reste disponible. Mais tu vois, ça a nécessité des tests pour que je m'émancipe, entre guillemets, du format habituel de l'individuel qui est trop énergivore, tu vois, pour qui je suis.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi pour toi le format ? classique, individuel, qui est énergivore ?

  • Speaker #2

    Pour moi, par rapport à ce que j'ai testé aussi en tant que cliente, c'est d'avoir un rendez-vous toutes les semaines. Ça, par exemple, pour moi, même en tant que cliente, c'était trop, parce que je n'avais pas le temps de passer en application, etc. Le fait d'être disponible tout le temps, ce genre de choses, d'être sur un Telegram ou un WhatsApp. Moi, perso, je n'aime pas les notifs. Donc, il faut m'envoyer un mail, parce que j'en plus, les notifs, je les vois, je me dis que je vais répondre, puis je ne réponds jamais. Donc, le mail, au moins, je sais que ça arrive au bon endroit. Mais il y a ce truc d'être ultra présente parce que la personne a payé presque 1 000 euros. Il faut que je sois là tout le temps. Alors que moi, j'aime bien travailler seule dans mon coin. Donc, je vais cibler des offres où les gens qui correspondent à ça, ça va leur convenir et ils vont vouloir décider de travailler avec moi.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et effectivement, ça rejoint ce que j'expliquais à une de mes clientes hier, où elle me disait, est-ce qu'on peut prévoir déjà toutes les séances individuelles ? toutes les semaines et tout, pas toutes les semaines déjà. J'ai dit, moi je respecte le rythme de mes clients, donc là tu me dis toutes les semaines parce que tu n'as pas encore commencé, mais en fait chaque séance peut être très profonde et il y a un moment d'intégration à faire, sachant que parfois on va parler du passé, il y a des deuils d'identité qui seront nécessaires à faire, qui peuvent nécessiter un petit moment d'intégration, d'introspection, de journaling, où moi j'accompagne en asynchrone. mais pas forcément à une séance hebdomadaire qui, pour moi aussi, pareil, est très énergivore. Et je te rejoins complètement sur ça, où il y a des modèles classiques, où on se dit, voilà, accompagnement avec soit une séance toutes les semaines, soit un accompagnement avec Voxer, Telegram, WhatsApp en continu. Et je pense que le « danger » ici, c'est vraiment le cadre, de ne pas avoir posé de cadre. qui fait qu'on se sent dans l'obligation de répondre parce que la personne, elle paye un certain prix pour avoir accès à nous en proximité. Encore une fois, on revient à ce truc-là. Moi, ça m'a pris du temps de voir quelle est l'offre qui me satisfaisait le plus. Aujourd'hui, j'accompagne sur trois mois. Je ne parle pas du nombre de séances, en fait. Je dis juste, ouais, ça se trouve, tu n'auras pas besoin de trop de séances. Peut-être que ça va être juste des catch-up de 30 minutes téléphoniques en marchant. Tu vois, on va... Parce que j'ai intégré le walking coaching aussi dans mes offres, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Et ça se trouve, ce ne sera pas du tout nécessaire parce que j'accompagne des avocats, des docteurs, etc. Et donc, c'est difficile de fitter aussi dans leurs emplois du temps. Et j'ai dit, c'est plus, comme tu disais tout à l'heure, c'est s'écouter. Quels sont tes besoins ? De savoir demander de l'aide aussi sur certains sujets. Et après, convenir s'il y a une séance qui est nécessaire. ou pas ? Et si oui, est-ce que c'est une séance en visio, sans visio, et estimer un peu la durée ? Et ça, c'est moi en tant que professionnelle qui vais dire je pense que ça nécessiterait une visio de une heure et demie à peu près, parce que je pense que ça touche un sujet beaucoup plus profond, où ça, ça peut être une discussion informelle, on peut s'appeler sur WhatsApp en se baladant et c'est OK. Et ça, c'est un format hybride que j'ai lancé, où c'est un accompagnement de trois mois, il n'y a pas de nombre de... Je ne m'engage pas sur un nombre de séances, Je ne m'engage pas sur une durée par séance. Je ne m'engage pas à répondre. Voilà, l'engagement que j'ai, c'est de répondre sous 48 heures aux questions qu'on me pose. Et quand je dis répondre aux questions, ça peut être juste, je prends le temps de te répondre quand j'ai l'espace ou quand je suis disponible.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, en fait, une réponse. C'est je suis présente, j'ai vu ton message et je te réponds quand c'est juste pour moi. Et ça, ça m'a pris quand même trois ans à mettre en place. Comme tu disais, test and learn. J'ai essayé plusieurs trucs et vu ce qui me convenait ou pas. Et donc, comme tu disais, j'attire des clients en résonance avec ce fonctionnement. Si c'est des personnes qui me disent attends, mais moi, je ne paye pas ce prix-là pour moins de temps de séance. En fait, moi, je ne vends pas des séances, en fait. Je vends un temps. accompagnement. Et donc, ce n'est pas à la séance, ce n'est pas à l'heure, ce n'est pas... Donc, si tu veux un nombre de séances, va chez quelqu'un qui te propose un nombre de séances qui fait partie du forfait, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas simple à dire, à mettre en place, etc. C'est dur.

  • Speaker #0

    Et pareil, j'ai vachement évolué comme toi. J'ai essayé, j'ai testé des trucs un peu plus élevés, un peu moins élevés au niveau du prix, au niveau de l'engagement et tout. Je me rappelle que je vendais hyper bien un accompagnement de six séances sur trois mois, donc toutes les deux semaines, à 5000 euros. Je le vendais très bien, mais je n'étais pas alignée avec le prix et ce que je livrais et le niveau d'avancement des personnes qui étaient attirées par cette offre-là. Et du jour au lendemain, j'ai décidé de dire à ce moment-là, ce sera douze séances sur trois mois et c'est le même prix. Et en fait, j'ai doublé le nombre de séances. mais parce que je ne me sentais pas alignée avec la qualité des résultats, des transformations, de l'accompagnement qui était possible à ce niveau de conscience d'entrepreneur qui n'osait pas trop me solliciter, notamment sur le canal Telegram. Oui,

  • Speaker #1

    je vois. Mais ça, c'est bien. Et je pense que c'est important aussi que les gens se souviennent qu'ils ont le droit de changer d'avis, ils ont le droit de modifier leur offre en cours de route, ils ont le droit de baisser le prix, ils ont le droit d'ajouter des choses. et ça veut pas dire qu'ils ont un problème avec eux-mêmes, le plus important, c'est aussi de s'écouter avant tout parce qu'il y a toujours ce truc et ces injonctions de « tu ne peux pas revenir en arrière une fois que tu as fixé un prix, c'est trop tard » ou « si tu décides d'ajouter de la valeur, ça veut dire que toi-même, tu n'étais pas assez satisfaite, etc. » Tout ça, c'est du bullshit. Il faut le mettre de côté.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord parce qu'effectivement, il y a pas mal de trucs qui disent... J'en ai parlé à mes clientes d'ailleurs, c'est hyper intéressant. Moi, j'aime bien offrir des cadeaux en cours d'accompagnement, des trucs qui ne sont pas prévus. Mais en fait, je suis comme ça dans la vraie vie. En fait, avec mes amis, je suis comme ça. J'adore faire des cadeaux. Et ce n'est pas parce que j'ai besoin d'être valorisée ou qu'on me dise merci. Il y a une part de ça, bien sûr, mais ce n'est pas mon driver principal. Mon driver, c'est si j'ai envie d'offrir, je l'offre. Et si j'ai envie de le faire payer, je fais payer. Mais j'ai cette liberté. Et du coup, c'est pour ça que je n'évoque pas en amont, c'est compris ou ce n'est pas compris. parce que j'ai envie d'avoir cette liberté de pouvoir choisir au dernier moment. Et je sais que... Par exemple, j'ai des clientes qui sont prêtes à payer pour ce que je leur offre gratuitement, mais je leur dis « mais je n'ai pas envie, j'ai envie de vous l'offrir et pour moi c'est normal » . Et par contre, oui, des personnes qui ne sont pas dans cet espace de groupe, qu'elles payent, pour moi c'est normal aussi. Et c'est juste, encore une fois, s'écouter. Et ça ne veut pas dire que quand tu offres quelque chose, ça veut dire que la personne a trop payé, que tu veux équilibrer la relation. Non, ça peut venir d'un autre espace. moi, ça ne me demande pas d'énergie de faire ça. Ça me fait plaisir. Je vois ce que j'y gagne en échange, parce qu'elles vont me faire des retours, parce qu'elles seront tellement dans la gratitude de recevoir ça comme cadeau qu'elles vont me faire des témoignages en disant que c'est trop cool, je suis trop contente. Et oui, quand on est dans l'espace de Julie, on a toujours des cadeaux qui tombent de nulle part. Et c'est pile poil ce dont on a besoin. Ce n'est pas des trucs juste pour remplir l'espace. Et c'est ça qui fait que... Il y a l'énergie qui est positive, qui s'engraine au sein de l'espace où tout le monde est content. Au final, moi, je suis contente, elles sont contentes. Et c'est ça, en fait, l'intention.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est important de partir de là et de s'écouter pour ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que oui, il y a une partie de j'ai envie d'être la gentille personne qui fait des cadeaux. Il faut se le dire. Et c'est ça aussi, quand tu disais d'être flexible et de pouvoir revenir sur ce qu'on a dit. Et c'est facile de donner en plus. Mais quand tu veux retirer des choses ou que tu changes de format, par exemple, tu retires des séances. Moi, ça m'est déjà arrivé. C'était une séance toutes les semaines. Et tout d'un coup, j'ai dit, en fait, ce n'est pas juste pour moi. J'ai envie de faire une séance toutes les deux semaines. Là, c'est challenging parce que quand tu donnes en plus, tu as le bon rôle.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Une personne. Et quand tu souhaites retirer, entre guillemets, c'est ça qui est challenging. Et j'ai déjà eu des remarques de clientes. Par exemple, je n'avais pas rempli la corte pour commencer en groupe. Elles n'étaient que deux. et j'avais dit qu'elle serait 6, j'ai dit qu'on commencera plus tard. Mais il y en a qui ne le perçoivent pas OK. On commence plus tard. Moi, j'ai signé pour commencer maintenant. Donc ça, c'est des choses qui peuvent challenger, je trouve, en tant qu'entrepreneur, dans ta posture. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est déjà arrivé,

  • Speaker #0

    toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, c'est rare que j'ai du contact direct avec les gens. Comme ça a été que des formations en ligne, je n'ai pas eu ce truc-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'avantage du produit digital. C'est que les gens s'attendent à un truc, ils l'ont. Et après, s'il y a des trucs en plus, c'est bien. Mais comme je ne l'ai pas prévu au début et que je le fais juste parce que j'ai envie de le faire, si j'arrête, ce n'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me rappelle quand on a fait notre lancement en collab, on n'avait fait que deux ventes. Et on a choisi, toutes les deux, on s'était mis d'accord de rembourser parce que ça ne nous faisait pas kiffer d'avoir une audience de deux personnes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et ça, je trouve que c'est cool parce qu'on s'est vraiment écouté alors qu'on avait déjà préparé le contenu en amont. Le contenu était prêt. En fait, on commençait à livrer et on s'est écouté. On a dit, en fait, on s'était déjà mis d'accord en amont que si c'était en dessous d'un certain nombre de participants, on ne le faisait pas. Et on était vraiment alignés toutes les deux de ne pas le faire. Et que même si on avait créé le contenu et tout, en fait, on s'est dit, on le relancera si on en a envie. On a essayé de le relancer une fois. Après, je crois qu'on a repoussé au niveau timing, parce que tu avais un lancement et il ne fallait pas d'overlap, etc. Et puis après, au final, quand on s'est reparlés, tu m'as dit, écoute, ça ne résonne plus. Tu m'avais dit, je me rappelle, le moment où on a fait cette collab, j'étais à fond dans le human design et maintenant, beaucoup moins. Donc, ça ne résonne plus trop d'aborder, en tout cas, cet angle-là. Et je t'avais dit, pour moi, c'est OK. D'ailleurs, aujourd'hui, j'en parle quasiment plus de Human Design. D'ailleurs, j'ai retiré ça même de ma bio.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    C'est un outil parmi tant d'autres, en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus l'outil pour lequel j'ai envie d'être la référence.

  • Speaker #1

    Je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, voilà. Et pareil, c'est un outil... Je pense que c'est peut-être pour ça aussi que ça ne résonnait plus pour toi. c'est Comment on utilise les outils qu'on a à notre disposition ? Est-ce qu'on les utilise pour nous enfermer dans des cases ? Ou est-ce qu'on les utilise pour nous aider à expanser là où on en a envie, etc. ? Et je pense qu'au moment où tu m'as dit « écoute, ça ne résonne plus » , c'était justement ce moment où toi, tu préférais t'écouter dans tes ressentis. En fait, de mettre de côté ces outils qui pouvaient peut-être t'enfermer dans « je suis générateur, donc… » Je ne sais pas ce que tu en penses, je trouve que c'est intéressant d'avoir ton avis.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pour ça que je déteste quand on me demande ce que je suis. Que ce soit en truc de personnalité, tu vois, peu importe ce que c'est, je n'aime pas qu'on me demande mon signe astrologique, mon truc en HD. Bon, je le dis de temps en temps, ou des fois je fais genre, je sais pas. C'est vrai qu'en fait, j'ai pas envie qu'on me colle une étiquette parce que j'ai fait ce test ou parce que je suis née telle date à telle heure et ça dit que je dois être cette personne ou que je fonctionne comme ça. Je pars du principe que c'est intéressant. Mais en fait, moi, par exemple, j'ai découvert mon profil en HD, j'étais en mode, ok, je n'ai pas eu de révélation parce que je sais que je fonctionne comme ça. Donc, je pars du principe que ce sont des outils qui sont hyper intéressants, mais qu'on a quand même notre libre arbitre et que ça peut nous aider si on le souhaite, mais qu'en soi, ça ne définit pas absolument qui on est et la façon dont on doit travailler si ce n'est pas ce qu'on a envie de faire. Oui,

  • Speaker #0

    exactement. Et en fait, ça rejoint... Pourquoi j'ai retiré le Human Design alors que je suis experte dans cet outil-là ? Je l'ai retiré parce que toute la vibe qui était autour du HD et qui l'est encore, c'est beaucoup comme l'astrologie où on dit « t'es générateur, donc tu… » et moi j'avais envie de sortir de ça parce que j'apportais tellement plus de nuances et j'en ai parlé avec une consœur en HD où je disais « ce trait de personnalité peut se retrouver aussi bien chez le générateur que le projecteur, que quelqu'un qui a ce canal-là ou cette porte-là » . Et ça, on n'en parle pas assez, ce qui fait que les gens s'enferment dans un type qui n'est pas OK. Donc voilà, c'est vraiment apporter beaucoup de nuances. Et cette nuance-là, je pense qu'au niveau de conscience de l'audience que j'ai aujourd'hui, elle n'était pas prête à recevoir ces informations-là. Et je n'avais pas envie de faire ce travail d'éducation. Et donc, du coup, je l'utilise avec mes clientes, mais avec parcimonie. Et encore une fois, avec une intention de « est-ce que ça va faire péter un truc limitant ? » et pour les aider à expanser davantage, à amplifier leurs dons, leurs talents, mais pas pour dire, parce que tu es projecteur, tu dois attendre l'invitation. Non, ce n'est pas du tout mon discours. Et donc, j'avais envie de me détacher un peu de cette vibe parce que c'est devenu très tendance comme outil, le human design, pendant... Et je pense que ça grossit encore. Et j'avais envie de me détacher de ça parce qu'on m'assimilait à quelqu'un qui mettait les gens dans des cases. Et je me suis dit, OK, là, c'est... pas du tout au service des personnes que j'ai envie d'accompagner, du niveau de conscience que j'ai envie d'accompagner. Mais je n'ai pas envie de faire un travail d'éducation qui va être pour moi énergivore.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as aujourd'hui encore des gens qui viennent te voir pour le HD ? Oui, j'en ai encore.

  • Speaker #0

    J'en ai encore beaucoup qui me demandent des lectures Human Design parce qu'ils savent que ma vision est différente des autres qui proposent des lectures sur le marché. Et moi, j'ai dit, non, en fait, je fais des lectures pour mes clientes. à moi. Et ce n'est pas des lectures genre tes générateurs. En fait, non, c'est quoi tes challenges dans ta vie perso pro et comment ton design peut te soutenir dans ta gestion d'énergie, d'effort, comment tu peux connecter à plus de qui, comment tu peux exploiter. Par exemple, moi, je sais que je suis hyper forte et ça, on le voit dans mon design, pour simplifier des concepts compliqués et les expliquer. à d'autres personnes qui ne sont pas du tout experts ou qui ne sont pas du tout intéressées par la technique. Et ça, je sais que dans mon human design, de l'avoir vu dans mon design, je savais déjà que j'étais forte. Comme tu disais, en fait, le human design ne va rien t'apprendre. Il vient juste confirmer certaines choses. Mais le fait de l'avoir conscientisé à un autre niveau, je l'ai utilisé consciemment dans ma com comme quoi je suis celle qui va simplifier des trucs que vous ne comprenez pas. Oui,

  • Speaker #1

    je crois. Je crois que ça aide pour ça, oui. Avec parcimonie comme pour tout de toute façon, tout ce qui est enseigné, toutes les ressources, c'est bien, c'est utile, mais il ne faut pas que ça devienne qui on est.

  • Speaker #0

    Et par rapport à l'écoute de soi, qu'est-ce qui aujourd'hui pour toi est un non négociable, mais auquel tu disais peut-être oui avant à contre-cœur ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses en vérité. J'ai mis beaucoup de limites ces dernières années. Par exemple, les interviews en podcast. Là, on est ensemble, mais je n'en ai pas fait depuis, je pense, deux ans. Parce que je n'avais plus envie, je disais toujours non, non, ce n'est pas le moment, etc. Non, non, non. Mais bon, là, c'était toi, donc j'ai dit oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait justement que tu as accepté ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est toi, parce que je te connais, parce que je t'apprécie. Donc, je me suis dit OK, j'accepte, tu vois. Alors que si une personne extérieure vient me dire, j'étais en mode ouais. Je sentais, je sens que j'avais plus envie, tu vois. Là, quand tu m'as proposé, je me suis dit, ouais, ok, ok. Donc, voilà. Mais sinon, quoi d'autre ? Tout ce qui est proposition de collaboration, de, voilà, ce genre de choses, j'en fais plus quasiment. De temps en temps, genre, travailler sur les lancements des autres, etc. Avant, je le faisais beaucoup. Disons qu'en fait, j'ai mis beaucoup de limites pour me concentrer sur mon travail à moi. Je pense que ça a été ça, alors qu'avant, j'acceptais tout. parce que j'étais en mode faux mot. Imagine, je rate telle opportunité. Imagine, c'est le truc, patati patata. Et en fait, depuis deux ans, je suis en mode bouclier. Je vous apprécie, mais non. Genre là, tu vois, par exemple, une chose qu'on me demandait énormément, c'était de venir faire une masterclass, un podcast dans des programmes, en fait. Et avant, je disais toujours oui parce que je me disais c'est des clients potentiels, c'est bien parce que je suis payée aussi, donc c'est bien, etc. Parce que je ne les fais pas gratuitement. et au final... J'en ai... J'ai quelqu'un qui m'a... Tu vois, je disais non à chaque fois. Quelqu'un m'avait demandé l'année dernière, j'ai dit non, mais je te recommande telle personne, etc. Et en fait, il y a eu un couac entre les deux, je ne sais plus pourquoi. Et à la fin de l'année, elle est revenue vers moi en mode, je sais que tu ne veux pas, mais en fait, la personne que j'avais contactée, bref, ça ne va pas. Est-ce que tu es OK ? Je me suis dit bon, OK, je vais le faire. Ça ne me dérange pas de le faire. Ça va me remettre dedans, etc. Je l'ai fait. J'ai passé un bon moment. J'ai du coup gardé un super contact avec cette personne-là. et en fait du coup c'est un truc que je refais un peu de temps en temps mais je pense que Le plus grand truc qui m'a aidée, c'est vraiment de me dire « Ok, Safia, t'arrêtes de travailler pour les autres. » Et là, comme t'es dans une phase où c'est un peu compliqué, tu sais pas trop ce que tu veux, le mieux, c'est de te concentrer sur toi-même et sur tes projets et d'avoir tout ton temps pour toi, en fait. Et donc, ça a été de m'isoler, entre guillemets, et de penser qu'à ma tronche. Ça a été ça.

  • Speaker #0

    Mais après, on en a besoin quand on a dit... énormément, oui, à des sollicitations extérieures qui étaient ton cas pendant un long moment. Oui, oui. Et du coup, il y a d'autres... Moi, je pense à d'autres entrepreneurs auxquels j'avais proposé des collabs pour qu'elles puissent intervenir dans mon mastermind. Et j'ai eu plein de formes. En fait, moi, je laisse vraiment libre aux personnes de dire, OK, qu'est-ce que tu as à me proposer ? Moi, j'aimerais bien te faire connaître. Pourquoi ? Et tout ça. Et il y en a qui m'ont fait des contenus préenregistrés, personnalisés pour mon audience. Il y en a qui sont venus en live, il y en a qui m'ont filé le lien d'une masterclass déjà dispo pour leur client. En fait, tout et n'importe quoi était OK à partir du moment où l'intention était alignée avec l'intention de base. Est-ce que ça, ça te parle ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais tu vois, c'est bien de laisser la flexibilité aux personnes qui vont travailler avec toi. Parce que ce n'est pas ce qui est fait en général. Les gens viennent te dire « je te veux pour ça » . Donc, est-ce que tu es OK ? Oui ou non ? Et toi, en fait, ton approche, elle est différente et je trouve que ça laisse de l'espace à tout le monde en fonction de ce qu'il est OK de faire, tu vois, à l'instant T. Et ça, c'est un truc... C'est rare.

  • Speaker #0

    Et pareil, ce que je propose, c'est... Voilà, t'as le choix. Soit tu te fais rémunérer... mais du coup je vais être plus exigeante et les personnes qui me connaissent un petit peu savent qu'au niveau quali je peux être relou mais du coup j'ai dit le prix à payer c'est que je vais vachement guider le contenu être exigeante sur la qualité sur les slides à mettre à dispo pour mes clientes le replay qu'il soit accessible de manière illimitée beaucoup plus cadré parce qu'en plus, rémunération, ça nécessite un contrat. Surtout le droit à l'image, parce que la personne, elle est sur mon contenu. Toi-même, tu sais, on a collaboré, on a fait un contrat toutes les deux et tout ça. Et par contre, j'ai dit, voilà, l'avantage quand tu le fais de manière gratuite, entre guillemets, parce que jamais rien n'est gratuit, c'est qu'un jour, ça ne résonne plus. Tu me dis de l'enlever, si tu changes d'avis ou quoi. Et par contre... Pour te remercier, je mets toujours toutes les coordonnées, les offres et tout ça qui sont indéfiniment mises à disposition de toutes mes clientes. Et tu fais partie d'un catalogue de prestataires que je peux recommander, même sur mon site. Il y a un système d'affiliation long terme qui peut être mis en place, etc. Et comme je demande qu'à des personnes que j'apprécie personnellement, du coup, voilà. Et à ma grande surprise... Il n'y a personne aujourd'hui qui m'a demandé une rémunération en échange. C'était hyper fluide, les collabs. Et genre, mes clientes ont acheté chez ces personnes-là avec un code promo qu'on a mis en place. Et moi, je ne demandais même pas forcément de l'affiliation pour moi pour recevoir une affiliation, une commission, mais plus un code promo pour mes clientes pour qu'elles puissent avoir un avantage de passer par notre collab, en fait. Et que la personne puisse avoir un retour clair et net de ça, ce sont les clientes de Julie. et du coup pour l'instant j'ai eu aucun problème, tout le monde est venu avec coeur, gratuitement avec même des bêta tests de certaines offres avec des témoignages qui sont possibles à faire avec mes clientes et tout ça et donc ça c'était cool ouais c'est intéressant moi je faisais beaucoup gratuit avant mais au final je me suis rendu compte qu'en terme de contenu ça

  • Speaker #1

    changeait pas tellement de ma masterclass evergreen Donc, je fais payer pour aller plus loin dans le contenu. Ouais. Et donc, effectivement, ça implique, je donne toujours le replay, je donne les slides, je crée une base de notion. Tu vois, je viens avec un vrai package où la personne ne me paye pas juste parce que je suis là. Ouais. Mais pour que les gens puissent lancer leur podcast juste avec l'heure trente, ouais, une heure et demie qu'on a ensemble, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Et bien, je suis comme toi parce qu'on m'a aussi proposé d'intervenir de manière gratuite ou payante ou rémunérée dans d'autres espaces. Et je disais, voilà, si moi je fais ma masterclass classique, celle que je fais qui est équivalente à ma VSL et tout, et que je peux vendre à la fin, proposer des services, je le fais gratuit sans problème. Par contre, si je dois adapter à ton audience, qui est moi ma force, d'adapter vraiment à l'audience que j'ai, là par contre, c'est de manière rémunérée. Mais là par contre, tu as du taf, c'est sur mesure. Quand j'interviens dans une formation de copywriting, je parle de copywriting. je parle pas de... l'entrepreneuriat en général, comment gagner plus d'argent, etc. Je trouve ça hyper intéressant. Là, je t'avais posé la question sur à quoi tu dis non. Tu fais vraiment attention à quoi tu dis oui, à quoi tu dis non, et te concentrer sur ton business, etc. Et de ne plus être dans la FOMO. Je trouve ça hyper intéressant de ne plus te dire que c'est des clients potentiels, ça va me ramener de l'argent, et de se demander si ça me fait kiffer ou pas, et de t'honorer dans ton kiff.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pas facile, mais c'est un travail constant où je me dis, est-ce que j'aurais pas dû dire oui ? Est-ce que j'aurais dû participer à ce truc-là ? Mais au final, je me dis, vas-y, t'as ton focus, ou là, t'es sur des projets précis, donc concentre-toi là-dessus. Mais ouais, c'est pas simple.

  • Speaker #0

    Et ça revient au fait de dire non à des clients que tu sens pas. Ça t'est déjà arrivé ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, j'ai aucun problème à rembourser des gens, dire non, etc. Mais ça, depuis le début. Je me suis jamais dit parce que la personne a payé, je vais me forcer ou tu vois. Je me suis toujours dit si ça matche pas, tu reprends ton argent et puis ciao quoi.

  • Speaker #0

    Et parce que moi, je sais que j'avais déjà dit non à des clients. Et mon mari m'a dit mais je comprends pas, t'es pas fully booked. Et genre tu dis non, tu t'assoies sur des milliers d'euros quoi. J'ai dit ouais mais tu t'imagines même pas l'énergie que ça va me demander d'accompagner cette personne. Surtout quand c'est un individuel. Ouais. J'ai dit si je dois traîner la patte avant d'ouvrir mon zoom ou avant d'ouvrir mon application pour répondre, flemme quoi.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est clair. Ça vaut plus que de l'argent ça.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Et après, je sais que j'ai eu des... Pour la première fois, je pense que ça va avec quand on grandit aussi, quand on est en contact direct. Je trouve ça intéressant que tu aies mis cet élément en lumière. De, quand il y a des personnes qui sont insatisfaites, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Toi, comme tu me disais, tu n'hésites pas à rembourser, mais encore une fois, tu n'as très peu de contacts directs. Moi, quand je dis qu'il n'y a que six places, que la personne a pris la sixième place et qu'au bout de quelques semaines, elle fait, finalement, ça ne me convient plus, c'est la posture aussi, qu'est-ce que je fais ? Parce que la personne a pris la place d'une autre personne qui voulait rejoindre. Donc, il y a ça aussi que je me suis posée comme question. Et puis, au final... En fait, il y a vraiment beaucoup de questions que je me suis posées sur quelle personne j'ai envie d'avoir dans cet espace. Et si c'est une personne qui avait envie de partir et qui m'a dit, je ne peux pas saquer cette meuf-là, cette meuf-là, cette meuf-là. Déjà, pour moi, ça part du mauvais pied. Je me dis, je préfère qu'elle se casse, cette personne. Déjà pour s'honorer parce qu'elle va mettre son argent ailleurs. Et moi, elle ne va pas me mettre une sale ambiance dans mon groupe. Je préférais du coup qu'on soit cinq que six. Et m'asseoir sur la place qui n'a pas été prise. Et par contre, je sais que j'ai aussi une cliente qui m'a dit, finalement, je veux le remboursement pour une raison personnelle. Par contre, là, j'ai dit non. Tu vois ? Non, par contre, là, c'est ma limite. C'est la vie, en fait. Tu as des raisons personnelles, c'est normal. C'est comme si tu prévois un voyage, finalement, tu ne peux plus y aller parce que tu es malade. Tant pis pour toi, tu n'as pas pris l'assurance, tu n'es pas remboursée. C'est la vie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ouais, ça je trouve que les gens, ils n'en parlent pas trop de tout ce qui est remboursement, litige et tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #0

    D'un côté, ça peut être touchy si c'est un litige ou la personne, c'est en cours ou quoi. Mais je pense que tu peux aussi très bien parler, comme là je viens de le faire, de manière très neutre, sans accuser la personne et tout ça, mais juste de parler de ta posture et de comment tu prends tes décisions.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que c'est important.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'avais envie d'aborder aussi, ça ressemble à quoi ta semaine de travail, enfin une semaine dans la vie de Safia ?

  • Speaker #1

    À quoi ça ressemble ? Alors déjà, comme j'ai dit tout à l'heure, il faut que l'agenda soit vide. Il faut que quand j'ouvre mon Google Agenda, il n'y ait pas un seul rendez-vous, ou alors un, de temps en temps, ça ne me dérange pas, mais en soi, moi je fonctionne avec des journées dédiées, où je sais que le lundi matin, c'est dédié à tout. traitement de mes emails, faire un peu d'admin, etc. Je sais que, par exemple, le mardi, c'est YouTube, que le jeudi, c'est Twitch, que j'ai ces trucs-là et ces trucs-là. Et en fait, moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin que mes journées soient compartimentées pour que quand je me lève le matin, je sais si je peux rester en pyjama ou si j'ai besoin de me préparer et de faire des trucs. Donc, je fonctionne comme ça, pour le coup. Et après, en soi, je ne me mets pas énormément de contraintes. Moi, par exemple, mes séances de sport, elles sont dans la semaine. Tu vois, ça ne me pose pas trop de problèmes. problème, que ce soit un matin à 11h ou un après-midi à 15h, je m'arrange. Mais dans l'idée, j'ai envie que je n'ai pas de contraintes en me levant. Je veux que je puisse décider aujourd'hui, tiens, j'avais prévu ça, mais finalement, je n'ai pas envie, donc je vais le décaler à tel truc et je vais le faire à un autre moment. Voilà un peu comment je fonctionne.

  • Speaker #0

    Depuis que je te connais, tu as souvent fonctionné par batch. En plus, de ce que tu me décris, c'est en fait ton agenda est vide mais il est pas vide il est vide parce que t'as pas à réfléchir qu'est-ce que je fais parce que tu sais que t'as un rythme à respecter et que par contre tu t'honores en t'écoutant bah finalement j'ai pas envie de faire ça donc je vais te bouger ailleurs mais comme ton agenda est plutôt fixe avec une routine on va dire installée c'est ça qui te permet d'avoir plus de liberté et ça rejoint un peu les partages que je fais de c'est

  • Speaker #1

    la structure qui permet le flot ouais c'est vrai en fait tu vois je sais que mes vidéos YouTube, j'aime bien m'écouter. Mais je sais aussi que mon podcast, j'aime bien que ce soit structuré, etc. Donc effectivement, je batch mes épisodes de podcast. Les deux de la semaine dernière et les deux de cette semaine, ils ont été enregistrés en même temps, tu vois. Pour que je puisse me laisser de l'espace à côté et pouvoir suivre mon flow sur d'autres trucs. Mais effectivement, la structure et l'anticipation, elle est indispensable. Sinon, ce serait le chaos et je ne m'en sortirais pas.

  • Speaker #0

    Et c'est trop intéressant. Et pareil, là, moi, je partageais que j'étais complète jusqu'à septembre, mais parce que j'ai anticipé la vente. Et j'ai fait un lancement à zéro en février. Et j'ai anticipé, OK, qu'est-ce que je fais maintenant pour générer du chiffre d'affaires ? Parce que c'est aussi la contrainte d'un entrepreneur, c'est générer du chiffre d'affaires pour pouvoir payer mes charges. les experts avec lesquels je travaille sur certains trucs, tout comme toi en freelance sur des trucs spécifiques. Et là, en fait, le fait d'être complète jusqu'à septembre, ça me permet d'avoir la liberté de voir qu'est-ce que moi j'ai envie de faire. Qu'est-ce qui me ferait plaisir de faire, mais dans un flot d'envie et pas de qu'est-ce que je peux lancer pour honorer, pour pouvoir payer mes charges. Ça ne vient pas du même espace. Mais après, je m'auto-coache beaucoup pour, ok, mis à part l'argent, qu'est-ce que je peux faire qui soit vraiment utile, qui puisse aider mon audience, etc. et que je kiffe à délivrer. Parce que comme toi, si je ne kiffe pas, je ne peux pas en fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment font les gens, je te jure. C'est impossible.

  • Speaker #0

    C'est comme quand c'est une histoire de discipline et de motivation pour beaucoup. C'est un peu comme dans le sport.

  • Speaker #1

    Pareil, le sport, si je m'ennuie, je peux pas en faire. Donc ouais, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Mais il y a des personnes qui marchent à la motivation et la discipline de « je dois faire du sport à tel moment, à telle fréquence » . Et c'est du mental. En fait, ça devient mécanique. Ils ont même un pif, mais c'est mécanique. C'est ouf. Si toi, tu devais avoir un message pour des femmes entrepreneurs qui nous écoutent, qui ne s'autorisent pas à entreprendre différemment, tu aurais envie de leur dire quoi ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais que ça va être un chamboulement au début et qu'elles vont potentiellement perdre pied, gagner moins d'argent, perdre un peu de confiance, etc. Mais que c'est une étape qui est indispensable pour ensuite avoir une entreprise et un mode de vie qui nous convient et surtout qui correspond à ce pourquoi on s'est lancé. Et ça passe par le fait d'avoir des périodes qui sont un peu plus compliquées que d'autres, mais qu'on n'a rien sans rien. Tu peux continuer comme ce que tu fais aujourd'hui, qui fonctionne mais qui ne te rend pas heureuse, ou alors tu prends des risques, tu fais différemment. Et tu as confiance en toi, dans le fait que tu sais que tu vas pouvoir retomber sur tes pieds et que c'est juste une question de temps, le temps que tu te trouves finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper beau comme message. Après, je te challenge un petit peu parce que toi, tu avais quand même un matelas de sécurité financière sur lequel tu as pu te reposer. Ce qui n'est pas le cas de nombreux entrepreneurs. Pour être honnête, même ceux qui génèrent beaucoup d'argent, ceux qui ne sont pas du tout éduqués financièrement, ils vivent au jour le jour. Et ça, pareil, ils n'en parlent pas, les gens sur les réseaux. En fait, s'ils ne génèrent pas un minimum par mois, ils ne peuvent même pas se payer à manger. Du coup... Comment toi, tu as eu le réflexe, la maturité, la sagesse de mettre de l'argent de côté ? Est-ce que ça a toujours été en toi depuis que tu es petite ? Tu as eu cette éducation-là ? D'où ça te vient ? Parce que c'était safe quand même d'avoir un an de côté qui puisse te permettre pendant un an de zoner, de te poser les bonnes questions, d'introspecter, de faire une pause parce que tu en avais envie et besoin.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours été très dépensière. Très très dépensière, ça a été un peu le problème parce que j'ai travaillé très tôt, même avant mes 18 ans, je travaillais déjà. Et en fait, j'avais zéro économie jusqu'à la fin de ma vingtaine. Je n'avais pas d'économie parce que l'argent me brûle les doigts, j'aime les chaussures, j'aime les sacs, j'aime vivre, donc profiter. J'ai dit tout le temps, je ne vais pas emmener mon argent dans ma tombe, etc. C'est mon truc qui me déculpabilise quand je vais me faire un petit plaisir. Mon argent, je ne l'emmènerai pas dans ma tombe, donc c'est un peu un petit piège aussi. En fait, quand je suis arrivée effectivement à la fin de ma vingtaine et que je n'avais pas d'économie, j'étais un peu en mode « ouais, c'est nul là ce que je suis en train de faire » . Donc, j'ai fait l'effort en fait de faire des concessions, chose que je ne faisais pas du tout avant, pour mettre un peu d'argent de côté. Donc, c'est venu petit à petit et tu vois, j'ai fait à mon rythme. Et je prends en compte effectivement dans le conseil que j'ai donné le fait que je suis privilégiée aujourd'hui parce que j'ai pu me permettre de prendre un an off de mon entreprise. Et parce que si demain, je viens à fermer mon entreprise, je ne suis pas à la rue. J'ai encore d'autres activités à côté qui font que j'aime mon business aujourd'hui, mais si je ne l'ai pas, ma vie ne va pas tellement changer en soi. Donc, j'ai conscience de ce truc-là et que je suis privilégiée. Et je pense que le truc, c'est vraiment de...

  • Speaker #0

    Moi, je n'en vois rien valser du jour au lendemain. Je pense qu'il y a tout un truc progressif à faire où certes, ce que tu fais aujourd'hui, ça ne te convient plus forcément, mais pour autant, tu le continues parce que ça te permet de te payer tes factures. Et par contre, en parallèle, petit à petit, tu dédies du temps à chaque fois pour travailler sur d'autres choses à côté. C'est ce que j'ai fait au final et c'est ce qui m'a permis d'avoir une meilleure conscience financière et surtout de me dire, ok, je prends mes responsabilités. Et bien sûr qu'au début... Je me prive beaucoup. J'ai longtemps arrêté le shopping. A partir du moment où j'ai décidé que je devais avoir un matelas financier, je n'ai plus fait de shopping et aujourd'hui, j'en fais quasiment jamais. De temps en temps, je vais m'acheter un truc, mais vraiment c'est hyper rare. Je mets tout le temps les mêmes habits. Si tu regardes mes vidéos YouTube, tu vois que j'ai tout le temps les mêmes pulls, les mêmes chemises, etc. Parce qu'en fait, je ne fais plus du tout de shopping et c'est venu par là. Donc je me suis privée, j'ai acheté moins, j'ai moins sorti, j'ai fait moins ceci ou cela. Je savais que c'était pour le plus long terme et que je devais faire attention dans mon entreprise. J'ai toujours fait gaffe. J'ai fait un peu de pub pendant un temps et je me suis rendu compte que payer un mec 1 000 balles par mois plus investir 2 000 chaque mois, ce n'était pas indispensable et que ce que j'avais construit en organique, ça pouvait m'aider. Donc, si tu veux, petit à petit, j'ai essayé aussi d'être plus intelligente dans les charges que j'avais avec mon entreprise. C'est de la privation au début. c'est aussi le fait de se dire je travaille en parallèle de ce que je fais aujourd'hui, mais ça me sert, etc. Mais tu vois, la balance, petit à petit, elle va s'inverser. Mais il faut de la patience, ça, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, Safia. Et quand tu dis que si tu arrêtes ton business, tu as d'autres choses, c'est parce que tu as investi de l'argent ailleurs, dans d'autres business ou dans investi immobilier, bourse ou des choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai de l'IMO, j'ai d'autres activités avec mon mari, etc. Donc, en fait... Mon business aujourd'hui, c'est pour moi. Et bien sûr que j'ai envie que ça dure hyper longtemps, mais ce n'est pas la seule chose que j'ai dans la vie. Et ça, c'est un truc qui est important aussi parce que pendant longtemps, je n'avais pas conscience de l'importance du fait d'investir son argent et de ne pas les mettre que dans un seul projet. C'est bien d'avoir ton business. Et si tu peux utiliser ton bénéfice pour l'investir dans d'autres choses et du coup te permettre... je sais pas, d'être rentier et du coup ta retraite, en fait tu t'en fous parce que tu sais que t'as déjà des biens. Tu vois, ça c'est des sécurités qui sont aussi importantes et sur lesquelles on n'est pas assez éduqués, je trouve. Se construire un patrimoine comme ça, c'est un truc sur lequel il faut s'éduquer et sur lequel il faut investir aussi.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord avec toi. C'est en résonance avec le programme que j'ai lancé qui s'appelle Cash in Flow. Je l'ai fait une fois, je ne pense pas le refaire d'autres fois. C'était vraiment, j'avais envie sur le moment, comme quand on s'est dit on s'écoute. Je sortais de mon lancement à zéro vente en février. Et en fait, dans ma communication, je disais, ce n'est pas parce que j'ai fait un lancement à zéro vente que je ne génère pas d'argent. Et j'avais mis mon montant encaissé hors taxe. Je disais, ben voilà, j'ai fait... quasiment 11 000 euros encaissés hors taxe, mais parce que je sais faire de l'argent différemment que par des ventes. Et ça, j'avais envie de l'enseigner. Et c'est pour ça que j'ai fait ce programme-là. Et je sais que ça a déclenché quand même pas mal de personnes de dire « Attends, what the fuck ? » Elle fait un lancement à zéro, puis elle lance un programme sur l'argent. Et en plus, la meuf le vend, tu vois. Et pour moi, c'était complètement dissocié. J'ai dit « J'enseigne pas à vendre, j'enseigne à comment gérer son argent et à jamais être dans la merde, en fait. » parce que c'est le temps de ma vie. C'est que je suis issue d'une famille modeste, mais j'ai toujours eu assez d'argent pour vivre les expériences que j'avais envie de vivre, aller à l'étranger, faire du shopping, vivre des expériences de ouf. Si sur un coup de tête, j'ai envie d'aller faire une retraite spirituelle à Bali à 3000 balles, je peux y aller. Mais parce que je gère mon argent de manière très spécifique. Donc, c'est quoi mes secrets ? Et en fait, c'est vraiment, j'ai allié énergétique et stratégie financière. que j'ai enseigné dans ce programme-là. Et d'ailleurs, dans ce programme-là, j'ai dit non à plusieurs personnes qui me demandaient est-ce qu'il y a un retour sur investissement ? Est-ce qu'on est sûr ? J'ai dit ne rentre pas parce que tu n'es pas prête. Je sais qu'il y en aura un, mais tu n'es pas prête à le recevoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est important ce que tu dis parce qu'effectivement, en fait, t'apprendre à faire des ventes sur Internet, tout le monde peut le faire, il n'y a pas de problème, tu vois. Parce qu'il y a plein de gens qui le font. Par contre, savoir gérer l'argent qui est entré, ça c'est autre chose Et il y a plein de gens qui te vendent des choses en mettant en avant le chiffre d'affaires qu'ils ont fait, sans mentionner toutes les charges qu'il y a derrière et combien il leur reste dans leur poche après. Et ça, je trouve que c'est un peu dommage parce que ça fait partie du truc aussi.

  • Speaker #1

    Et pareil, je sais que j'ai des clientes qui m'avaient dit « Oui, mais toi, quand tu fais un lancement à zéro, tu as quand même un patrimoine de plus de 300 000 euros à côté au cas où. » Je dis « Oui, mais je l'ai construit. » Il ne s'est pas fait seul. C'est quel mindset tu as pour construire ce patrimoine, de continuer à vivre une vie qui te fait kiffer au quotidien et essuyer des échecs comme des lancements à zéro, etc. qui t'est en fait dans tes coulisses quand ça ne fonctionne pas, qu'est-ce que tu mets en place en dehors de ton business et comme tu dis c'est pas mettre les oeufs dans le même panier et de s'éduquer et que c'est la liberté qu'on se crée d'avoir un business que voilà même on peut faire à notre rythme, on peut vendre ce qu'on a envie on n'est pas obligé de faire des promesses marketing pour vendre à tout prix, il y a tout ça qui est un luxe en vrai complètement

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas donné à tout le monde non plus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je dis toujours, je ne vends pas du rêve. Parce que c'est pour ça que je n'aime pas trop parler d'argent, parce qu'en fait, tu n'as pas le background qui va avec. Tu ne sais pas. Je peux dire à quelqu'un, bon, j'ai gagné tant le mois dernier, etc. Oui, mais je créais du contenu depuis 2017. J'ai fait plein d'offres, j'ai testé plein de trucs. En fait, tout ça, je trouve que ce n'est pas pris en compte. Et c'est pour ça que l'argent, c'est intéressant. Mais je trouve quand même que ça ne devrait pas être un argument de vente. Tu vois ? Oui. Mais bon, après, voilà.

  • Speaker #1

    C'est clair. Si tu devais clôturer notre épisode, notre échange sur quelque chose pour les personnes qui nous écoutent, tu as envie de leur dire quoi ? Sachant que moi, je te sens hyper ancrée et à ta juste place. Vraiment, je te sens bien. Tu as envie de partager quoi si tu devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #0

    Si je devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, un truc qui a peut-être été game changer pour toi ces derniers temps ? Ça peut être un livre. Peut-être que tu t'es fait accompagner. D'ailleurs, on n'en a même pas parlé. Est-ce que tu te fais encore accompagner ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Le dernier accompagnement que j'ai eu, c'était en début 2023. Et après, depuis, je n'ai plus rien acheté et rien dépensé parce que je me suis rendu compte, avec la dernière offre que j'avais, que ça ne m'apportait plus et que j'étais arrivée à un stade où ça ne me convient pas. Je n'apprends rien de plus. Ça ne me sert pas forcément. Donc, effectivement, je ne suis pas accompagnée. j'ai... je lis pas tellement enfin je lis mais pas des livres d'oeuvres perso ou business tu vois je lis des romans je lis ce genre de choses donc qu'est-ce qu'il faut un truc qui est game changer pour toi ça peut être enfin un truc qui a peut-être un lien indirect au business parce que moi je vois quand

  • Speaker #1

    je regarde des séries Netflix ou je regarde des dessins animés ou des films avec ma fille que ce soit au cinéma à la télé et tout j'ai toujours des pépites mindset ou quoi ... qui ressortent de ce que je regarde. Je suis obligée de prendre mon téléphone pour mettre une note, pour me dire, putain, ça, un jour, je le ressortirai. Ouais.

  • Speaker #0

    Mais en fait, je pense que j'ai pas eu un truc qui a complètement changé les choses, mais que ça a été une succession de décisions où je me suis juste choisie, tu vois. Parce que là, quand j'y réfléchis, il n'y a pas un truc qui a fait la diff et qui a été une sorte de révélation, alors que c'est ce que je voulais le plus quand j'étais en période de... où j'étais dans le brouillard, tu vois. Je voulais une illumination, je voulais un truc qui allait me faire sortir le truc. Et en fait, il n'est jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que peut-être tu avais des attentes sur une forme spécifique que ça allait te faire vivre, ressentir, te débloquer de ouf. Alors qu'en fait, ce qui t'a débloqué, c'est de te mettre en action.

  • Speaker #0

    Oui, il y a des chances parce que moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin de faire les choses pour ensuite aviser. Tu vois, je ne peux pas être en position statique pendant trop longtemps. J'en ai besoin pendant un certain temps pour refaire le point sur où j'en suis. Mais effectivement, j'ai besoin de faire des trucs constamment.

  • Speaker #1

    Donc, si je résume bien, dis-moi si j'ai bien compris. En fait, la leçon, ça pourrait être juste, n'attends pas, écoute-toi et fais des petits trucs pour ajuster au fur et à mesure. Et sois OK avec le fait que ça va être inconfortable, ça peut être difficile, ça peut être la merde, mais ça en vaut la peine.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. C'est challengeant et ce n'est pas une partie de plaisir parce que tu te doutes beaucoup, tu te poses énormément de questions, tu as l'impression que tu prends du retard par rapport aux autres et tout. C'est hyper challengeant, mais effectivement, c'est une étape qui est indispensable.

  • Speaker #1

    Mais je trouve ça intéressant ce que tu dis parce qu'en fait, ça prouve bien le paradoxe. Tu as l'impression d'être en retard, mais en fait, le fait de rien faire, tu es encore plus en retard. donc tu co-créais exactement ce que tu voulais éviter c'est-à-dire être à la masse alors que tester et même te tromper c'est quelque part avancer avec plus de certitude vers ce qui t'intéresse ce que tu veux puisque tu sais ce que tu ne veux plus en tout cas. Donc ouais. Et au même degré où c'est inconfortable, en fait, tu kiffes parce que tu te sens utile, t'essayes des trucs, tu te reconnectes à qui tu es vraiment, à ce que tu kiffes vraiment. Et ça t'aide juste à mieux te connaître et à connecter de plus en plus à ce qui est important et essentiel pour toi et non négociable, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Cool. Merci, Safia, de m'avoir fait l'honneur de venir sur mon podcast même en étant malade.

  • Speaker #0

    J'espère que je n'ai pas trop reniflé dans le micro. Normalement, j'ai fait attention de couper. Mais bon, merci à toi pour l'invitation. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    On adore. Merci beaucoup. Et à bientôt pour un nouvel invité sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo, c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt. Pour un nouvel épisode,

Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Et si la réussite ne ressemblait pas à ce qu’on nous a toujours dit ?


Dans cet épisode, je reçois Safia Gourari, créatrice du podcast à succès Build Yourself, coach business et mentor pour les femmes qui souhaitent créer un business qui leur ressemble.


Safia partage son parcours de reconversion, sa manière d’honorer ses saisons internes, et les ajustements qu’elle a faits ces dernières années pour s’aligner profondément à son énergie.


Ensemble, on parle de ralentissement stratégique, de marketing authentique, et du vrai prix de l’ambition quand on veut tout sans s’épuiser.


Un épisode vrai, doux et puissant, à écouter si tu sens que tu es à un carrefour dans ton business, ou que tu veux oser plus grand… mais autrement.


Retrouve les offres de Safia par ici : https://cozypreneurs.fr/buildyourpodcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Hello Safia, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Avec plaisir, merci à toi de m'inviter, que je puisse participer aux Perles de Jade, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. D'ailleurs, pour la petite anecdote, les Perles de Jade existent grâce à la formation de Safia. Donc, je mettrai un petit lien si vous êtes intéressés pour être sur liste d'attente si c'est leur lancement. Mais j'ai suivi vraiment la formation de Safia. Donc, c'était quoi ? En 2021, je pense ?

  • Speaker #2

    En 2021, toi. OK. C'est facile. Le premier lancement, c'était mai 2020.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, c'était en 2020 parce que c'était avant TRE.

  • Speaker #2

    Alors, c'était 2020, effectivement. Donc, ça fait un bout de temps que tu es dedans au final. Ouais.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et même quand je dois changer de logiciel et tout, je reviens sur les tutos. ça c'est cool moi je les ai refait en plus je les ai refait il n'y a pas longtemps et j'avais envie aussi de te présenter selon comment moi je t'ai connue parce que je trouve que ça a son importance dans le contexte donc Safia Gourary pour ceux qui ne la connaissent pas moi je l'ai connue Safia pendant le confinement parce que j'ai démissionné pour le contexte pendant le confinement de mon boulot j'étais salariée Merci. Et j'avais envie de m'inspirer de femmes entrepreneurs. Et Safia en faisait partie. Donc, je suivais toi, Aline, Bartoli, The Beboost. Et en fait, vous êtes les deux que j'ai suivies avec Pauline Legnot, d'ailleurs, la troisième. Voilà les trois dont j'écoutais les podcasts de manière hebdomadaire pour m'inspirer au niveau de l'entrepreneuriat au féminin. Et j'avais envie de te remercier, Safia. Je te l'ai déjà dit, mais je te remercie encore parce que... Ouais, en fait, notre histoire, elle est ouf. Quand j'y pense, c'est parce que je t'ai connue sur ton podcast. Après, j'ai rejoint la formation pour lancer mon podcast. J'ai rejoint TRE, qui était The Rising Entrepreneur, sur une année. Donc, tu as été ma mentor pendant une année. Pendant cette année, j'ai vécu tout et n'importe quoi dans mon business. C'est-à-dire que quand tu m'as connue, j'étais dans l'upcycling. Je ne sais pas si tu te rappelles.

  • Speaker #2

    Bien sûr que je me souviens, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, tu m'avais dit, putain, si tu sors un... podcast sur l'upcycling, c'est du jamais vu. Donc, raconter les histoires, les objets et tout, ça peut être ouf d'interviewer des créateurs et tout. Finalement, j'ai pris une toute autre direction pendant The Rising Entrepreneur. Et ouais, un an a été coté avec d'autres femmes. Et après, on a voulu lancer une collab qui ne s'est jamais faite.

  • Speaker #2

    C'est vrai. On n'a pas réessayé. On a fait un lancement qui n'a pas fonctionné et puis on n'a jamais réessayé. Ouais.

  • Speaker #1

    Et je trouve ça intéressant aussi d'évoquer le fait de s'écouter. aussi durant notre échange parce que je pense que ça va être d'ailleurs le fil rouge de notre échange savoir s'écouter parce qu'on l'a lancé une fois, je pense qu'on avait envie de lancer on avait envie d'aider sincèrement les femmes mais on n'était pas hyper alignées sur comment on voulait le faire et le contenu ce qui a fait que on a procrastiné vachement de trucs pendant notre lancement, je sais pas si tu te rappelles comment ça s'est fait genre on était hyper enthousiastes de collaborer ensemble mais le contenu c'était une tannée quoi Merci. Mais après, moi, j'ai kiffé l'expérience et après, on a voulu le relancer. Et finalement, on a tellement reporté le lancement qu'après, ça ne résonnait plus. Bon, avant d'aller dans le sujet, comment tu te présenterais aujourd'hui, la Safia Gouhari d'aujourd'hui, si tu devais te présenter à quelqu'un qui ne te connaît absolument pas ?

  • Speaker #2

    Alors, je dirais que je suis formatrice en podcast, que je suis créatrice de contenu et podcasteuse. casteuse. Je dirais ça, je pense que c'est les trois casquettes que je donnerais. aux gens.

  • Speaker #1

    Trop bien. Les personnes qui te connaissent depuis plusieurs années comme moi, depuis 2020, voire avant, je pense qu'ils découvrent une nouvelle Safia depuis ces derniers mois. Est-ce que tu peux nous expliquer d'où vient ce shift qui, je pense, a été d'abord interne et qui, en plus, après, s'est reflété dans ton business ?

  • Speaker #2

    Ouais, en fait, je m'ennuyais sur l'année 2023. On a le droit de dire des gros mots ici ? Oui,

  • Speaker #1

    on a le droit. On a une peinture ici.

  • Speaker #2

    Je me faisais chier. Je me faisais vraiment chier dans mon business sur l'année 2023. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais plus de plaisir et je m'étais lassée alors que tout le monde autour de moi semblait faire la même chose depuis des années et ne pas trouver de problème à ça. Donc, ça a été un peu compliqué. J'ai pris pas mal de temps en retrait. Et au final, quand j'ai commencé à en parler avec les gens, je me suis rendue compte qu'ils vivaient la même chose, mais qu'ils ne le disaient pas et qu'ils ne communiquaient pas. Et qu'en fait, ils continuaient comme ça, tête baissée. Et donc, je me suis dit, ouais, mais en fait, moi, mon problème, c'est que quand je n'aime pas quelque chose, je ne peux pas me forcer à faire des trucs. Si le truc ne me plaît pas, ça ne me va pas. Donc, j'ai pris mon temps pour me demander ce que j'avais vraiment envie de faire. Et au final, sur l'année 2024, j'ai décidé de me mettre plus sérieusement sur ma chaîne YouTube. Parce que ce qui m'anime, moi, au quotidien, c'est de créer du contenu. Donc je me suis dit que j'allais prendre vraiment ma chaîne au sérieux et que j'allais tester de nouvelles offres pour voir s'il y avait des choses qui m'appelaient plus que d'autres. Donc on va dire que j'ai pivoté parce que je suis à mon compte depuis 2017 et j'étais arrivée à un stade, ça fait quoi, trois, six ans après, où j'étais en mode, ouais presque six ans, où j'étais en mode je m'ennuie en fait, ça me convient pas. Donc qu'est-ce que je fais quoi ? C'est quoi le truc ? Est-ce que j'arrête ? Est-ce que c'est plus fait pour moi ? Ou est-ce qu'au contraire, il y a moyen de continuer mais de faire différemment quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui a fait que tu es passée à l'action ? Parce que comme tu le disais, ça faisait un moment que tu te posais la question. Moi, quand je t'ai connue, on va dire à un niveau de proximité plus que juste sur les réseaux, je pense que c'était en 2022 où vraiment on a commencé à échanger de manière personnelle, où tu me disais déjà à ce moment-là que tu n'étais pas hyper épanouie dans ce que tu faisais. Tu te posais déjà des questions. Même pendant tes RE, tu m'avais dit... Ouais, en fait, c'était cool au début, mais là, c'est beaucoup trop long et je ne ressens plus le kiff que j'avais quand j'ai lancé.

  • Speaker #2

    Alors, ce qui est bien, c'est que je m'écoute, mais effectivement, The Rising Entrepreneur, j'avais adoré ce programme et je me suis rendu compte assez rapidement que le format dans lequel je l'avais délivré n'était pas du tout aligné avec la façon dont moi, j'aime travailler. Donc, en fait, je me suis vite sentie emprisonnée dans ce programme-là. Donc, effectivement, après, ce qui est bien, c'est que je m'autorise à arrêter des choses, à en tester des nouvelles. En fait, la difficulté que j'avais, c'est que je savais ce que je ne voulais plus, mais je ne savais pas ce que je voulais à côté. Donc, c'est compliqué, tu vois, de changer des choses quand tu ne sais pas quelle direction tu as envie de prendre. Et au final, au bout d'un moment, je me suis dit, c'est bon, j'en ai marre d'être dans le doute et de rien faire. Donc, je vais faire des trucs et je verrai s'il y a une chose qui me booste un peu plus que les autres. Et si c'est le cas, tu vois, j'irai vers là, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, hyper intéressant. Merci, Safia. Moi, je me rappelle très bien... que ça faisait déjà un moment que tu m'avais dit j'ai envie de lancer ma chaîne YouTube et t'as mis un certain temps à te lancer. Il y a eu, moi pour moi, qui te connaît sur les réseaux et un petit peu en coulisses, un shift où t'es passée à l'action. Et donc, est-ce que c'est... Parce que comme tu le dis, il y en a plein qui vivent la même chose que toi, mais qui restent dans leur caca. Donc du coup, qu'est-ce qui fait que toi, tout d'un coup, tu t'es dit stop, je passe à l'action, j'en ai marre de me complaire dans mon truc.

  • Speaker #2

    En fait, c'est ma personnalité, c'est-à-dire que j'aime bien prendre mon temps. Mais quand j'ai décidé que j'avais suffisamment pris mon temps, il faut que ça change et tout de suite. Donc le truc de la chaîne YouTube, effectivement, avant d'écouter des podcasts, je regardais déjà YouTube. Tu vois, depuis 2008, j'étais déjà sur YouTube. Ça faisait déjà partie de mon quotidien. Mais effectivement, ça semble être un trop gros pas en matière de visibilité pour moi quand je me suis lancée. Et c'est pour ça que je suis partie sur le podcast à la place. Et en fait, comme j'avais fait un peu le tour du podcast et que j'étais en mode, bon, moi, les réseaux sociaux, c'est marrant de minute, mais je ne veux pas y passer toutes mes journées. J'avais envie de faire autre chose. Et en fait, l'interrogation que j'avais, c'était oui, j'ai envie de lancer une chaîne YouTube, mais qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que je lance une chaîne sur l'entrepreneuriat pour être en lien avec tout ce que je produis déjà et donc continuer à vendre mes offres ? Est-ce que je lance une chaîne sur des choses totalement différentes ? Et donc, il m'a fallu un peu de temps aussi pour me décider sur ce que j'avais envie de faire et surtout sur la... place que j'avais envie de donner, tu vois, à cette plateforme-là, parce que je sais qu'une chaîne YouTube, ça t'offre aussi énormément d'opportunités, et je vais pas faire n'importe quoi et changer de niche tous les six mois, donc j'avais envie d'être aussi au clair là-dessus, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et comment tu te sens maintenant que, parce que t'étais quand même très présente sur Insta, maintenant quasiment plus, du coup, comment tu te sens d'avoir shifté de plateforme, enfin moi je le vois, mais toi, comment tu te sens ?

  • Speaker #2

    Moi j'adore, mais moi si je pouvais juste me lever le matin et faire des vidéos, je serais la plus heureuse. Franchement j'aime trop penser. En fait moi je suis team format long. Tu vois j'ai besoin d'avoir l'espace de partager ma pensée ou de dire plus que ce que je peux dire dans un réel où on t'oblige à faire 6 secondes. Sinon si tu fais plus long, ça réduit considérablement etc. Donc voilà, moi le format long ça me plaît. Et en fait je trouve que la vidéo ça me permet en termes de créativité et de partage d'aller beaucoup plus loin. Donc je me sens vachement plus heureuse en créant du contenu sur YouTube, même si c'est qu'une fois par semaine, plutôt que d'être ailleurs tous les jours.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et après, sur Instagram, on en avait déjà parlé, mais il y a cette question du contenu éphémère qui ne peut pas rester, qui est difficile à être recherché par la suite si on veut revenir sur un ancien contenu qu'on ne trouve pas sur podcast et YouTube, où c'est facile de retrouver de l'ancien contenu.

  • Speaker #2

    Ouais, et Pinterest, parce que j'ai finalement commenté comme ça, mais je me rends compte que sur mon chemin, j'ai pris que des plateformes evergreen, dont le contenu est trouvable. plus rien sur Pinterest quasiment aujourd'hui et ça me ramène encore du trafic sur mon site grâce à des trucs qui datent et pour moi en fait l'investissement en termes de temps il est rentable grâce à ça tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Ouais complètement, d'ailleurs je crois que j'ai pris quasiment toutes tes formations parce que Pinterest je l'ai aussi, liste email et aussi du long terme tu vois Pinterest, le podcast ouais je crois que j'ai pris toutes tes formations jusqu'à ce que tu shifts et du coup tu sois moins sur sur... Sur le business et plus sur le slowpreneuriat, je dirais. D'ailleurs, cosypreneur, le nom, c'est plus, ouais, prends soin de toi, respecte ton rythme, respecte qui tu es. Et c'est plus le hustle, plus la course au chiffre d'affaires, etc. Est-ce que tu ressens qu'il y a eu un shift à ce niveau-là aussi de ton côté ?

  • Speaker #2

    Ouais, au final... J'ai fait un peu comme tout le monde, je me suis fixé des objectifs parce que les gens se les fixaient ou parce que c'était l'étape logique, etc. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait, ça ne me rendait pas plus heureuse d'atteindre de nouveaux objectifs. Et que pour moi, l'essence même de ce pour quoi je me suis lancée, ce n'était pas ça. Si je me suis lancée à mon compte, c'est parce que j'ai envie de me sentir libre. Donc, qu'est-ce que ça veut dire pour moi de me sentir libre ? Ça veut me dire avoir un agenda où je n'ai pas de rendez-vous, ça veut dire décider ce que j'ai envie de faire de ma journée. prendre mon après-midi, aller au sport dans la matinée si j'ai envie. Et en fait, c'était ça que j'avais envie de vivre. Et je me rendais compte qu'en discutant encore une fois, qu'il y avait plein de gens qui s'enfermaient dans des choses parce que c'est ce que tout le monde fait. Après, je ne vends pas du rêve non plus, puisque ça s'appelle Cosypreneur et l'idée, c'est de faire en fonction de soi. Mais on parle quand même de lancement, on parle quand même de stratégie. Donc, il y a des choses à faire parce que moi-même, si je ne suis pas dans le rythme, je m'ennuie. Mais l'idée, c'est surtout avant tout de s'écouter et de ne plus prendre ses décisions. fonction de son environnement ou en fonction des autres.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Qu'est-ce que toi, tu penses du coup ? Je pense que tu as encore des personnes dans ton entourage qui sont encore plus ou moins dans l'ancien modèle que tu avais, c'est-à-dire lancement, chiffre d'affaires, etc. Est-ce que ça vous a éloigné ou ça n'a pas impacté votre amitié ou votre relation ?

  • Speaker #2

    Non, ça n'a pas impacté. Au contraire, je trouve que ça renforce les liens parce que du coup, on s'apporte mutuellement un peu de nos forces à chacune. Moi, je viens dire, bon, en fait, là, il faut que tu annules ou que tu reportes parce que là, tu sens bien que tu es fatigué, que tu n'es pas dedans. Et au contraire, quand moi, j'ai besoin d'un petit coup de boost ou d'une stratégie supplémentaire ou d'un truc, en fait, je sais vers qui aller pour avoir des infos. Je trouve que ça se complète bien. Et en fait, moi, mon objectif, ce n'est pas de m'entourer que de personnes qui pensent comme moi, qui fonctionnent comme moi, etc. C'est vraiment, tu vois, de... En fait, plus les gens sont variés, mieux c'est, parce que je sais que ça va bénéficier à tout le monde, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien. En ralentissant au niveau de ton business, est-ce que l'impact financier a été quelque chose qui t'a challengé ? Parce que tu étais en croissance pendant de nombreuses années, et puis après, tu as ralenti.

  • Speaker #2

    Alors, j'ai gagné moins d'argent, ça, c'est sûr. Mais j'étais OK avec ça en fait. À partir du moment où j'ai décidé que j'allais pivoter et que j'étais dans l'incertitude, j'acceptais que forcément j'allais gagner moins d'argent. Donc j'avais anticipé en fait. J'ai réduit toutes mes charges, j'ai repris la main sur plein de choses que je pouvais gérer et tout. Donc j'étais préparée. Donc ça ne m'a pas peiné en soi. Je me suis dit bon, voilà, je sais que je suis capable de refaire du chiffre. Maintenant, il faut juste que je trouve comment est-ce que je peux le faire différemment et avec la Safia d'aujourd'hui. Mais effectivement, c'est une réalité et c'est un truc auquel il faut être prêt. Et c'est pour ça aussi que c'est important d'avoir suffisamment d'argent de côté aussi pour se permettre de prendre son temps. Moi, sur l'année 2023, je n'ai pas fait grand-chose. Je crois que j'ai dû faire un lancement, un seul. Sinon, il n'y avait pas de contenu, il n'y avait rien. Et en fait, je me suis quand même autorisée à me dire qu'il n'y a pas d'argent qui rentre. Je tape sur ma trésorerie, mais ce n'est pas grave parce que j'ai besoin de ce temps-là. Non.

  • Speaker #1

    Par rapport au fait que tu disais que tu as dû réduire tes charges, c'était quoi ta perception à ce moment-là où tu as fait grossir ton business, tu as commencé à déléguer, à avoir une équipe de quelques personnes et tout, et tout d'un coup de réduire au maximum et de peut-être toi reprendre la majorité des trucs et de déléguer peut-être certains trucs très spécifiques à des experts sur des missions spécifiques et pas des personnes que tu vas payer au forfait tous les mois. Ouais.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'ai fait, effectivement. Et en fait, ça m'a reconnectée à ce pourquoi j'ai lancé mon activité. Tu vois, j'avais une position où je déléguais ce qu'il fallait. Je déléguais la rédaction, j'avais une OBM, j'avais quelqu'un pour les pubs, j'avais des gens pour tout. Et en fait, en me débarrassant, entre guillemets, de tout le monde et en remettant la main et en repartant sur un format soloprenariat, avec une freelance, effectivement, une assistante à qui je déléguais des choses spécifiques, en fait, j'ai commencé à reprendre du plaisir dans ce que je faisais. et à m'investir davantage. Alors qu'avant, j'étais un peu en retrait, je laissais un peu faire les choses, etc. Ça m'a aidée aussi à me remettre dedans. J'étais un peu dans les chaussures de la Safia qui s'est lancée en 2017. Sauf que bien sûr, j'avais plus d'expérience et de confiance, mais c'était le même feeling que j'avais quand je me levais le matin et que j'allais bosser. Et ça, ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez, des personnes qui font grossir leur business hyper rapidement et qui embauchent des personnes rapidement. et qui perdent du sens dans ce qu'ils font parce qu'ils sont complètement déconnectés de leur business et de ce qu'ils aiment faire.

  • Speaker #2

    C'est clair, tu te retrouves avec une casquette de manager. Tu fais des trucs où à la base, ce n'est pas ce que tu aimes. Ce n'est pas ce pourquoi tu t'es lancé. Mais en même temps, quand tu commences à bien marcher, les gens te disent qu'il faut que tu délègues absolument, il faut que tu fasses ci, il faut que tu fasses ça. Et en fait, certes, ça marche pour certaines personnes et c'est bien et ça les aide à scaler encore plus. Mais il y en a d'autres pour lesquelles, en fait, ce n'est pas forcément la solution. Et il y en a d'autres qui se complaisent aussi dans des formes d'entrepreneuriat qui sont différentes et plus, pas isolées, mais plus individualistes, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, on en parlait justement avec la personne avec laquelle je bosse sur mon prochain lancement, où elle me disait, c'est ouf que tu aies relancé des accompagnements individuels. Parce que je ne pensais pas que tu retournerais vers ça parce que j'ai arrêté en octobre.

  • Speaker #2

    On m'a dit ça aussi. parce que tu vois je repropose des consultations individuelles et c'est vrai qu'il y a on l'a dit mais plein de fois et en fait ça m'a surprise que les gens soient étonnés que je reparte là dessus parce qu'ils partent du principe qu'à partir du moment où t'as un produit digital qui fonctionne ou que t'as atteint un certain stade et bah en fait ce truc là t'en as plus besoin donc tu le fais plus alors que c'est quand même je trouve hyper important de s'écouter et tu vois de faire en fonction de ce qu'on a envie de faire sur le coup et c'est marrant que j'ai eu ce truc là aussi ouais

  • Speaker #1

    Parce que... les gens, c'est de leur perception parce que c'est les injonctions dans le business en ligne. C'est tu scales et scaler, il n'y a plus d'individuels. Il y a l'accès à toi et VIP.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et genre, ça doit être un truc, une offre de ouf, pricé à un prix de ouf, limite inaccessible pour les moldus, tu vois. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est pour ça que les personnes ont été surprises que je repropose de l'individuel. Mais j'ai dit en fait, si je n'ai pas proposé l'individuel depuis octobre, c'est parce que j'étais focus sur le lancement de mon mastermind et que je n'arrivais pas à faire les deux. Donc au bout d'un moment, j'ai dû choisir. Mais dans le mastermind, j'ai augmenté les séances individuelles pour garder l'individuel. Donc en fait, l'individuel a toujours été présent dans mes accompagnements. C'est juste que vous ne le voyez pas de l'extérieur parce que vous voyez juste que je faisais un accompagnement de groupe, mais il a toujours été là. Et je trouve ça marrant parce que dans les injonctions business en ligne, il y a tu commences par l'individuel. quand tu es fully booked, là tu fais du groupe et après tu délègues tout ce qui est accompagnement individuel à des coachs, à des personnes qui vont prendre qui vont reprendre de niveau customer care expérience client etc et toi tu te consacres sur la stratégie et la présence en groupe pas en individuel du coup histoire de délivrer de la valeur mais un one to many exactement ouais

  • Speaker #2

    C'est tellement dommage que le chemin logique, selon les gens, ce soit ça et que tout le monde se lance dedans. Si tu as envie de faire de l'individuel, tu le fais. Moi, je ne suis pas une personne qui se positionne sur du premium. Donc même quand je fais des consultations individuelles, ce n'est pas un prix élevé parce que mon objectif, ce n'est pas ça. Mon objectif, ce n'est pas de proposer un service ultra VIP, ultra premium super cher parce que j'ai X années d'expérience et tout. En fait, moi, j'ai envie de garder du contact avec les gens. J'ai envie de les aider de manière occasionnelle sur certaines choses. Et donc pour ça, je lance des consultations et des petites offres comme ça, OneShot, qui ne durent pas plus de deux mois en général, et qui restent abordables pour qu'une personne qui se lance en fait et qui a besoin qu'on la tienne par la main puisse quand même travailler avec moi. C'est ça aussi l'objectif.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est trop cool. Et du coup, toi, quand je t'ai connue, tu n'avais pas d'individuels, tu n'avais que des offres à faire en autonomie, et puis TRE, et puis même le podcast, tu vois, on avait un groupe Facebook où on pouvait échanger. Qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit, en fait, j'avais envie de revenir à avoir du contact avec les gens ?

  • Speaker #2

    En fait, je me suis rendue compte... Alors, tu vois, par exemple, je ne fais pas de l'individuel sur tout. Je fais de l'individuel en... en audit de podcast, donc des gens qui ont déjà un podcast et qui se sentent un peu coincés. Donc moi, je viens auditer là-dessus. Et sinon, après, sur des stratégies de lancement ou alors sur la construction d'un tunnel. Donc c'est des trucs à chaque fois qui sont hyper spécifiques et que je maîtrise. Et le truc, c'est que j'étais en mode... En fait, je sais que mon programme, il fonctionne, mon programme en ligne, mes programmes en ligne fonctionnent. Et en fait, je mets toujours des sondages à la fin de mes tunnels quand les gens n'achètent pas. En fait, ce qui revenait le plus et ce pourquoi les gens n'achetaient pas, ce n'était pas je ne comprends pas ton offre ou elle est trop chère ou ceci, cela. C'est j'en ai marre des formations en ligne. J'en ai marre qu'on me laisse un peu seule dans mon coin. J'ai besoin qu'on m'explique les choses. J'ai besoin qu'on aille en détail. Et je me suis dit OK, est-ce que j'ai envie de le faire ? Oui, mais il ne faut pas que ça prenne des mois et des mois. faut pas que ce soit un truc super long Donc, moi, le format qui me convient, c'est de faire remplir un formulaire à la personne. Puis ensuite, on a un rendez-vous de deux heures en moyenne où je présente les axes d'amélioration. Puis un deuxième un peu plus tard, genre trois à quatre semaines après, pour faire le point. Et entre deux, bien évidemment, je reste disponible. Mais tu vois, ça a nécessité des tests pour que je m'émancipe, entre guillemets, du format habituel de l'individuel qui est trop énergivore, tu vois, pour qui je suis.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi pour toi le format ? classique, individuel, qui est énergivore ?

  • Speaker #2

    Pour moi, par rapport à ce que j'ai testé aussi en tant que cliente, c'est d'avoir un rendez-vous toutes les semaines. Ça, par exemple, pour moi, même en tant que cliente, c'était trop, parce que je n'avais pas le temps de passer en application, etc. Le fait d'être disponible tout le temps, ce genre de choses, d'être sur un Telegram ou un WhatsApp. Moi, perso, je n'aime pas les notifs. Donc, il faut m'envoyer un mail, parce que j'en plus, les notifs, je les vois, je me dis que je vais répondre, puis je ne réponds jamais. Donc, le mail, au moins, je sais que ça arrive au bon endroit. Mais il y a ce truc d'être ultra présente parce que la personne a payé presque 1 000 euros. Il faut que je sois là tout le temps. Alors que moi, j'aime bien travailler seule dans mon coin. Donc, je vais cibler des offres où les gens qui correspondent à ça, ça va leur convenir et ils vont vouloir décider de travailler avec moi.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et effectivement, ça rejoint ce que j'expliquais à une de mes clientes hier, où elle me disait, est-ce qu'on peut prévoir déjà toutes les séances individuelles ? toutes les semaines et tout, pas toutes les semaines déjà. J'ai dit, moi je respecte le rythme de mes clients, donc là tu me dis toutes les semaines parce que tu n'as pas encore commencé, mais en fait chaque séance peut être très profonde et il y a un moment d'intégration à faire, sachant que parfois on va parler du passé, il y a des deuils d'identité qui seront nécessaires à faire, qui peuvent nécessiter un petit moment d'intégration, d'introspection, de journaling, où moi j'accompagne en asynchrone. mais pas forcément à une séance hebdomadaire qui, pour moi aussi, pareil, est très énergivore. Et je te rejoins complètement sur ça, où il y a des modèles classiques, où on se dit, voilà, accompagnement avec soit une séance toutes les semaines, soit un accompagnement avec Voxer, Telegram, WhatsApp en continu. Et je pense que le « danger » ici, c'est vraiment le cadre, de ne pas avoir posé de cadre. qui fait qu'on se sent dans l'obligation de répondre parce que la personne, elle paye un certain prix pour avoir accès à nous en proximité. Encore une fois, on revient à ce truc-là. Moi, ça m'a pris du temps de voir quelle est l'offre qui me satisfaisait le plus. Aujourd'hui, j'accompagne sur trois mois. Je ne parle pas du nombre de séances, en fait. Je dis juste, ouais, ça se trouve, tu n'auras pas besoin de trop de séances. Peut-être que ça va être juste des catch-up de 30 minutes téléphoniques en marchant. Tu vois, on va... Parce que j'ai intégré le walking coaching aussi dans mes offres, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Et ça se trouve, ce ne sera pas du tout nécessaire parce que j'accompagne des avocats, des docteurs, etc. Et donc, c'est difficile de fitter aussi dans leurs emplois du temps. Et j'ai dit, c'est plus, comme tu disais tout à l'heure, c'est s'écouter. Quels sont tes besoins ? De savoir demander de l'aide aussi sur certains sujets. Et après, convenir s'il y a une séance qui est nécessaire. ou pas ? Et si oui, est-ce que c'est une séance en visio, sans visio, et estimer un peu la durée ? Et ça, c'est moi en tant que professionnelle qui vais dire je pense que ça nécessiterait une visio de une heure et demie à peu près, parce que je pense que ça touche un sujet beaucoup plus profond, où ça, ça peut être une discussion informelle, on peut s'appeler sur WhatsApp en se baladant et c'est OK. Et ça, c'est un format hybride que j'ai lancé, où c'est un accompagnement de trois mois, il n'y a pas de nombre de... Je ne m'engage pas sur un nombre de séances, Je ne m'engage pas sur une durée par séance. Je ne m'engage pas à répondre. Voilà, l'engagement que j'ai, c'est de répondre sous 48 heures aux questions qu'on me pose. Et quand je dis répondre aux questions, ça peut être juste, je prends le temps de te répondre quand j'ai l'espace ou quand je suis disponible.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, en fait, une réponse. C'est je suis présente, j'ai vu ton message et je te réponds quand c'est juste pour moi. Et ça, ça m'a pris quand même trois ans à mettre en place. Comme tu disais, test and learn. J'ai essayé plusieurs trucs et vu ce qui me convenait ou pas. Et donc, comme tu disais, j'attire des clients en résonance avec ce fonctionnement. Si c'est des personnes qui me disent attends, mais moi, je ne paye pas ce prix-là pour moins de temps de séance. En fait, moi, je ne vends pas des séances, en fait. Je vends un temps. accompagnement. Et donc, ce n'est pas à la séance, ce n'est pas à l'heure, ce n'est pas... Donc, si tu veux un nombre de séances, va chez quelqu'un qui te propose un nombre de séances qui fait partie du forfait, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas simple à dire, à mettre en place, etc. C'est dur.

  • Speaker #0

    Et pareil, j'ai vachement évolué comme toi. J'ai essayé, j'ai testé des trucs un peu plus élevés, un peu moins élevés au niveau du prix, au niveau de l'engagement et tout. Je me rappelle que je vendais hyper bien un accompagnement de six séances sur trois mois, donc toutes les deux semaines, à 5000 euros. Je le vendais très bien, mais je n'étais pas alignée avec le prix et ce que je livrais et le niveau d'avancement des personnes qui étaient attirées par cette offre-là. Et du jour au lendemain, j'ai décidé de dire à ce moment-là, ce sera douze séances sur trois mois et c'est le même prix. Et en fait, j'ai doublé le nombre de séances. mais parce que je ne me sentais pas alignée avec la qualité des résultats, des transformations, de l'accompagnement qui était possible à ce niveau de conscience d'entrepreneur qui n'osait pas trop me solliciter, notamment sur le canal Telegram. Oui,

  • Speaker #1

    je vois. Mais ça, c'est bien. Et je pense que c'est important aussi que les gens se souviennent qu'ils ont le droit de changer d'avis, ils ont le droit de modifier leur offre en cours de route, ils ont le droit de baisser le prix, ils ont le droit d'ajouter des choses. et ça veut pas dire qu'ils ont un problème avec eux-mêmes, le plus important, c'est aussi de s'écouter avant tout parce qu'il y a toujours ce truc et ces injonctions de « tu ne peux pas revenir en arrière une fois que tu as fixé un prix, c'est trop tard » ou « si tu décides d'ajouter de la valeur, ça veut dire que toi-même, tu n'étais pas assez satisfaite, etc. » Tout ça, c'est du bullshit. Il faut le mettre de côté.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord parce qu'effectivement, il y a pas mal de trucs qui disent... J'en ai parlé à mes clientes d'ailleurs, c'est hyper intéressant. Moi, j'aime bien offrir des cadeaux en cours d'accompagnement, des trucs qui ne sont pas prévus. Mais en fait, je suis comme ça dans la vraie vie. En fait, avec mes amis, je suis comme ça. J'adore faire des cadeaux. Et ce n'est pas parce que j'ai besoin d'être valorisée ou qu'on me dise merci. Il y a une part de ça, bien sûr, mais ce n'est pas mon driver principal. Mon driver, c'est si j'ai envie d'offrir, je l'offre. Et si j'ai envie de le faire payer, je fais payer. Mais j'ai cette liberté. Et du coup, c'est pour ça que je n'évoque pas en amont, c'est compris ou ce n'est pas compris. parce que j'ai envie d'avoir cette liberté de pouvoir choisir au dernier moment. Et je sais que... Par exemple, j'ai des clientes qui sont prêtes à payer pour ce que je leur offre gratuitement, mais je leur dis « mais je n'ai pas envie, j'ai envie de vous l'offrir et pour moi c'est normal » . Et par contre, oui, des personnes qui ne sont pas dans cet espace de groupe, qu'elles payent, pour moi c'est normal aussi. Et c'est juste, encore une fois, s'écouter. Et ça ne veut pas dire que quand tu offres quelque chose, ça veut dire que la personne a trop payé, que tu veux équilibrer la relation. Non, ça peut venir d'un autre espace. moi, ça ne me demande pas d'énergie de faire ça. Ça me fait plaisir. Je vois ce que j'y gagne en échange, parce qu'elles vont me faire des retours, parce qu'elles seront tellement dans la gratitude de recevoir ça comme cadeau qu'elles vont me faire des témoignages en disant que c'est trop cool, je suis trop contente. Et oui, quand on est dans l'espace de Julie, on a toujours des cadeaux qui tombent de nulle part. Et c'est pile poil ce dont on a besoin. Ce n'est pas des trucs juste pour remplir l'espace. Et c'est ça qui fait que... Il y a l'énergie qui est positive, qui s'engraine au sein de l'espace où tout le monde est content. Au final, moi, je suis contente, elles sont contentes. Et c'est ça, en fait, l'intention.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est important de partir de là et de s'écouter pour ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que oui, il y a une partie de j'ai envie d'être la gentille personne qui fait des cadeaux. Il faut se le dire. Et c'est ça aussi, quand tu disais d'être flexible et de pouvoir revenir sur ce qu'on a dit. Et c'est facile de donner en plus. Mais quand tu veux retirer des choses ou que tu changes de format, par exemple, tu retires des séances. Moi, ça m'est déjà arrivé. C'était une séance toutes les semaines. Et tout d'un coup, j'ai dit, en fait, ce n'est pas juste pour moi. J'ai envie de faire une séance toutes les deux semaines. Là, c'est challenging parce que quand tu donnes en plus, tu as le bon rôle.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Une personne. Et quand tu souhaites retirer, entre guillemets, c'est ça qui est challenging. Et j'ai déjà eu des remarques de clientes. Par exemple, je n'avais pas rempli la corte pour commencer en groupe. Elles n'étaient que deux. et j'avais dit qu'elle serait 6, j'ai dit qu'on commencera plus tard. Mais il y en a qui ne le perçoivent pas OK. On commence plus tard. Moi, j'ai signé pour commencer maintenant. Donc ça, c'est des choses qui peuvent challenger, je trouve, en tant qu'entrepreneur, dans ta posture. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est déjà arrivé,

  • Speaker #0

    toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, c'est rare que j'ai du contact direct avec les gens. Comme ça a été que des formations en ligne, je n'ai pas eu ce truc-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'avantage du produit digital. C'est que les gens s'attendent à un truc, ils l'ont. Et après, s'il y a des trucs en plus, c'est bien. Mais comme je ne l'ai pas prévu au début et que je le fais juste parce que j'ai envie de le faire, si j'arrête, ce n'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me rappelle quand on a fait notre lancement en collab, on n'avait fait que deux ventes. Et on a choisi, toutes les deux, on s'était mis d'accord de rembourser parce que ça ne nous faisait pas kiffer d'avoir une audience de deux personnes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et ça, je trouve que c'est cool parce qu'on s'est vraiment écouté alors qu'on avait déjà préparé le contenu en amont. Le contenu était prêt. En fait, on commençait à livrer et on s'est écouté. On a dit, en fait, on s'était déjà mis d'accord en amont que si c'était en dessous d'un certain nombre de participants, on ne le faisait pas. Et on était vraiment alignés toutes les deux de ne pas le faire. Et que même si on avait créé le contenu et tout, en fait, on s'est dit, on le relancera si on en a envie. On a essayé de le relancer une fois. Après, je crois qu'on a repoussé au niveau timing, parce que tu avais un lancement et il ne fallait pas d'overlap, etc. Et puis après, au final, quand on s'est reparlés, tu m'as dit, écoute, ça ne résonne plus. Tu m'avais dit, je me rappelle, le moment où on a fait cette collab, j'étais à fond dans le human design et maintenant, beaucoup moins. Donc, ça ne résonne plus trop d'aborder, en tout cas, cet angle-là. Et je t'avais dit, pour moi, c'est OK. D'ailleurs, aujourd'hui, j'en parle quasiment plus de Human Design. D'ailleurs, j'ai retiré ça même de ma bio.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    C'est un outil parmi tant d'autres, en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus l'outil pour lequel j'ai envie d'être la référence.

  • Speaker #1

    Je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, voilà. Et pareil, c'est un outil... Je pense que c'est peut-être pour ça aussi que ça ne résonnait plus pour toi. c'est Comment on utilise les outils qu'on a à notre disposition ? Est-ce qu'on les utilise pour nous enfermer dans des cases ? Ou est-ce qu'on les utilise pour nous aider à expanser là où on en a envie, etc. ? Et je pense qu'au moment où tu m'as dit « écoute, ça ne résonne plus » , c'était justement ce moment où toi, tu préférais t'écouter dans tes ressentis. En fait, de mettre de côté ces outils qui pouvaient peut-être t'enfermer dans « je suis générateur, donc… » Je ne sais pas ce que tu en penses, je trouve que c'est intéressant d'avoir ton avis.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pour ça que je déteste quand on me demande ce que je suis. Que ce soit en truc de personnalité, tu vois, peu importe ce que c'est, je n'aime pas qu'on me demande mon signe astrologique, mon truc en HD. Bon, je le dis de temps en temps, ou des fois je fais genre, je sais pas. C'est vrai qu'en fait, j'ai pas envie qu'on me colle une étiquette parce que j'ai fait ce test ou parce que je suis née telle date à telle heure et ça dit que je dois être cette personne ou que je fonctionne comme ça. Je pars du principe que c'est intéressant. Mais en fait, moi, par exemple, j'ai découvert mon profil en HD, j'étais en mode, ok, je n'ai pas eu de révélation parce que je sais que je fonctionne comme ça. Donc, je pars du principe que ce sont des outils qui sont hyper intéressants, mais qu'on a quand même notre libre arbitre et que ça peut nous aider si on le souhaite, mais qu'en soi, ça ne définit pas absolument qui on est et la façon dont on doit travailler si ce n'est pas ce qu'on a envie de faire. Oui,

  • Speaker #0

    exactement. Et en fait, ça rejoint... Pourquoi j'ai retiré le Human Design alors que je suis experte dans cet outil-là ? Je l'ai retiré parce que toute la vibe qui était autour du HD et qui l'est encore, c'est beaucoup comme l'astrologie où on dit « t'es générateur, donc tu… » et moi j'avais envie de sortir de ça parce que j'apportais tellement plus de nuances et j'en ai parlé avec une consœur en HD où je disais « ce trait de personnalité peut se retrouver aussi bien chez le générateur que le projecteur, que quelqu'un qui a ce canal-là ou cette porte-là » . Et ça, on n'en parle pas assez, ce qui fait que les gens s'enferment dans un type qui n'est pas OK. Donc voilà, c'est vraiment apporter beaucoup de nuances. Et cette nuance-là, je pense qu'au niveau de conscience de l'audience que j'ai aujourd'hui, elle n'était pas prête à recevoir ces informations-là. Et je n'avais pas envie de faire ce travail d'éducation. Et donc, du coup, je l'utilise avec mes clientes, mais avec parcimonie. Et encore une fois, avec une intention de « est-ce que ça va faire péter un truc limitant ? » et pour les aider à expanser davantage, à amplifier leurs dons, leurs talents, mais pas pour dire, parce que tu es projecteur, tu dois attendre l'invitation. Non, ce n'est pas du tout mon discours. Et donc, j'avais envie de me détacher un peu de cette vibe parce que c'est devenu très tendance comme outil, le human design, pendant... Et je pense que ça grossit encore. Et j'avais envie de me détacher de ça parce qu'on m'assimilait à quelqu'un qui mettait les gens dans des cases. Et je me suis dit, OK, là, c'est... pas du tout au service des personnes que j'ai envie d'accompagner, du niveau de conscience que j'ai envie d'accompagner. Mais je n'ai pas envie de faire un travail d'éducation qui va être pour moi énergivore.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as aujourd'hui encore des gens qui viennent te voir pour le HD ? Oui, j'en ai encore.

  • Speaker #0

    J'en ai encore beaucoup qui me demandent des lectures Human Design parce qu'ils savent que ma vision est différente des autres qui proposent des lectures sur le marché. Et moi, j'ai dit, non, en fait, je fais des lectures pour mes clientes. à moi. Et ce n'est pas des lectures genre tes générateurs. En fait, non, c'est quoi tes challenges dans ta vie perso pro et comment ton design peut te soutenir dans ta gestion d'énergie, d'effort, comment tu peux connecter à plus de qui, comment tu peux exploiter. Par exemple, moi, je sais que je suis hyper forte et ça, on le voit dans mon design, pour simplifier des concepts compliqués et les expliquer. à d'autres personnes qui ne sont pas du tout experts ou qui ne sont pas du tout intéressées par la technique. Et ça, je sais que dans mon human design, de l'avoir vu dans mon design, je savais déjà que j'étais forte. Comme tu disais, en fait, le human design ne va rien t'apprendre. Il vient juste confirmer certaines choses. Mais le fait de l'avoir conscientisé à un autre niveau, je l'ai utilisé consciemment dans ma com comme quoi je suis celle qui va simplifier des trucs que vous ne comprenez pas. Oui,

  • Speaker #1

    je crois. Je crois que ça aide pour ça, oui. Avec parcimonie comme pour tout de toute façon, tout ce qui est enseigné, toutes les ressources, c'est bien, c'est utile, mais il ne faut pas que ça devienne qui on est.

  • Speaker #0

    Et par rapport à l'écoute de soi, qu'est-ce qui aujourd'hui pour toi est un non négociable, mais auquel tu disais peut-être oui avant à contre-cœur ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses en vérité. J'ai mis beaucoup de limites ces dernières années. Par exemple, les interviews en podcast. Là, on est ensemble, mais je n'en ai pas fait depuis, je pense, deux ans. Parce que je n'avais plus envie, je disais toujours non, non, ce n'est pas le moment, etc. Non, non, non. Mais bon, là, c'était toi, donc j'ai dit oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait justement que tu as accepté ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est toi, parce que je te connais, parce que je t'apprécie. Donc, je me suis dit OK, j'accepte, tu vois. Alors que si une personne extérieure vient me dire, j'étais en mode ouais. Je sentais, je sens que j'avais plus envie, tu vois. Là, quand tu m'as proposé, je me suis dit, ouais, ok, ok. Donc, voilà. Mais sinon, quoi d'autre ? Tout ce qui est proposition de collaboration, de, voilà, ce genre de choses, j'en fais plus quasiment. De temps en temps, genre, travailler sur les lancements des autres, etc. Avant, je le faisais beaucoup. Disons qu'en fait, j'ai mis beaucoup de limites pour me concentrer sur mon travail à moi. Je pense que ça a été ça, alors qu'avant, j'acceptais tout. parce que j'étais en mode faux mot. Imagine, je rate telle opportunité. Imagine, c'est le truc, patati patata. Et en fait, depuis deux ans, je suis en mode bouclier. Je vous apprécie, mais non. Genre là, tu vois, par exemple, une chose qu'on me demandait énormément, c'était de venir faire une masterclass, un podcast dans des programmes, en fait. Et avant, je disais toujours oui parce que je me disais c'est des clients potentiels, c'est bien parce que je suis payée aussi, donc c'est bien, etc. Parce que je ne les fais pas gratuitement. et au final... J'en ai... J'ai quelqu'un qui m'a... Tu vois, je disais non à chaque fois. Quelqu'un m'avait demandé l'année dernière, j'ai dit non, mais je te recommande telle personne, etc. Et en fait, il y a eu un couac entre les deux, je ne sais plus pourquoi. Et à la fin de l'année, elle est revenue vers moi en mode, je sais que tu ne veux pas, mais en fait, la personne que j'avais contactée, bref, ça ne va pas. Est-ce que tu es OK ? Je me suis dit bon, OK, je vais le faire. Ça ne me dérange pas de le faire. Ça va me remettre dedans, etc. Je l'ai fait. J'ai passé un bon moment. J'ai du coup gardé un super contact avec cette personne-là. et en fait du coup c'est un truc que je refais un peu de temps en temps mais je pense que Le plus grand truc qui m'a aidée, c'est vraiment de me dire « Ok, Safia, t'arrêtes de travailler pour les autres. » Et là, comme t'es dans une phase où c'est un peu compliqué, tu sais pas trop ce que tu veux, le mieux, c'est de te concentrer sur toi-même et sur tes projets et d'avoir tout ton temps pour toi, en fait. Et donc, ça a été de m'isoler, entre guillemets, et de penser qu'à ma tronche. Ça a été ça.

  • Speaker #0

    Mais après, on en a besoin quand on a dit... énormément, oui, à des sollicitations extérieures qui étaient ton cas pendant un long moment. Oui, oui. Et du coup, il y a d'autres... Moi, je pense à d'autres entrepreneurs auxquels j'avais proposé des collabs pour qu'elles puissent intervenir dans mon mastermind. Et j'ai eu plein de formes. En fait, moi, je laisse vraiment libre aux personnes de dire, OK, qu'est-ce que tu as à me proposer ? Moi, j'aimerais bien te faire connaître. Pourquoi ? Et tout ça. Et il y en a qui m'ont fait des contenus préenregistrés, personnalisés pour mon audience. Il y en a qui sont venus en live, il y en a qui m'ont filé le lien d'une masterclass déjà dispo pour leur client. En fait, tout et n'importe quoi était OK à partir du moment où l'intention était alignée avec l'intention de base. Est-ce que ça, ça te parle ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais tu vois, c'est bien de laisser la flexibilité aux personnes qui vont travailler avec toi. Parce que ce n'est pas ce qui est fait en général. Les gens viennent te dire « je te veux pour ça » . Donc, est-ce que tu es OK ? Oui ou non ? Et toi, en fait, ton approche, elle est différente et je trouve que ça laisse de l'espace à tout le monde en fonction de ce qu'il est OK de faire, tu vois, à l'instant T. Et ça, c'est un truc... C'est rare.

  • Speaker #0

    Et pareil, ce que je propose, c'est... Voilà, t'as le choix. Soit tu te fais rémunérer... mais du coup je vais être plus exigeante et les personnes qui me connaissent un petit peu savent qu'au niveau quali je peux être relou mais du coup j'ai dit le prix à payer c'est que je vais vachement guider le contenu être exigeante sur la qualité sur les slides à mettre à dispo pour mes clientes le replay qu'il soit accessible de manière illimitée beaucoup plus cadré parce qu'en plus, rémunération, ça nécessite un contrat. Surtout le droit à l'image, parce que la personne, elle est sur mon contenu. Toi-même, tu sais, on a collaboré, on a fait un contrat toutes les deux et tout ça. Et par contre, j'ai dit, voilà, l'avantage quand tu le fais de manière gratuite, entre guillemets, parce que jamais rien n'est gratuit, c'est qu'un jour, ça ne résonne plus. Tu me dis de l'enlever, si tu changes d'avis ou quoi. Et par contre... Pour te remercier, je mets toujours toutes les coordonnées, les offres et tout ça qui sont indéfiniment mises à disposition de toutes mes clientes. Et tu fais partie d'un catalogue de prestataires que je peux recommander, même sur mon site. Il y a un système d'affiliation long terme qui peut être mis en place, etc. Et comme je demande qu'à des personnes que j'apprécie personnellement, du coup, voilà. Et à ma grande surprise... Il n'y a personne aujourd'hui qui m'a demandé une rémunération en échange. C'était hyper fluide, les collabs. Et genre, mes clientes ont acheté chez ces personnes-là avec un code promo qu'on a mis en place. Et moi, je ne demandais même pas forcément de l'affiliation pour moi pour recevoir une affiliation, une commission, mais plus un code promo pour mes clientes pour qu'elles puissent avoir un avantage de passer par notre collab, en fait. Et que la personne puisse avoir un retour clair et net de ça, ce sont les clientes de Julie. et du coup pour l'instant j'ai eu aucun problème, tout le monde est venu avec coeur, gratuitement avec même des bêta tests de certaines offres avec des témoignages qui sont possibles à faire avec mes clientes et tout ça et donc ça c'était cool ouais c'est intéressant moi je faisais beaucoup gratuit avant mais au final je me suis rendu compte qu'en terme de contenu ça

  • Speaker #1

    changeait pas tellement de ma masterclass evergreen Donc, je fais payer pour aller plus loin dans le contenu. Ouais. Et donc, effectivement, ça implique, je donne toujours le replay, je donne les slides, je crée une base de notion. Tu vois, je viens avec un vrai package où la personne ne me paye pas juste parce que je suis là. Ouais. Mais pour que les gens puissent lancer leur podcast juste avec l'heure trente, ouais, une heure et demie qu'on a ensemble, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Et bien, je suis comme toi parce qu'on m'a aussi proposé d'intervenir de manière gratuite ou payante ou rémunérée dans d'autres espaces. Et je disais, voilà, si moi je fais ma masterclass classique, celle que je fais qui est équivalente à ma VSL et tout, et que je peux vendre à la fin, proposer des services, je le fais gratuit sans problème. Par contre, si je dois adapter à ton audience, qui est moi ma force, d'adapter vraiment à l'audience que j'ai, là par contre, c'est de manière rémunérée. Mais là par contre, tu as du taf, c'est sur mesure. Quand j'interviens dans une formation de copywriting, je parle de copywriting. je parle pas de... l'entrepreneuriat en général, comment gagner plus d'argent, etc. Je trouve ça hyper intéressant. Là, je t'avais posé la question sur à quoi tu dis non. Tu fais vraiment attention à quoi tu dis oui, à quoi tu dis non, et te concentrer sur ton business, etc. Et de ne plus être dans la FOMO. Je trouve ça hyper intéressant de ne plus te dire que c'est des clients potentiels, ça va me ramener de l'argent, et de se demander si ça me fait kiffer ou pas, et de t'honorer dans ton kiff.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pas facile, mais c'est un travail constant où je me dis, est-ce que j'aurais pas dû dire oui ? Est-ce que j'aurais dû participer à ce truc-là ? Mais au final, je me dis, vas-y, t'as ton focus, ou là, t'es sur des projets précis, donc concentre-toi là-dessus. Mais ouais, c'est pas simple.

  • Speaker #0

    Et ça revient au fait de dire non à des clients que tu sens pas. Ça t'est déjà arrivé ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, j'ai aucun problème à rembourser des gens, dire non, etc. Mais ça, depuis le début. Je me suis jamais dit parce que la personne a payé, je vais me forcer ou tu vois. Je me suis toujours dit si ça matche pas, tu reprends ton argent et puis ciao quoi.

  • Speaker #0

    Et parce que moi, je sais que j'avais déjà dit non à des clients. Et mon mari m'a dit mais je comprends pas, t'es pas fully booked. Et genre tu dis non, tu t'assoies sur des milliers d'euros quoi. J'ai dit ouais mais tu t'imagines même pas l'énergie que ça va me demander d'accompagner cette personne. Surtout quand c'est un individuel. Ouais. J'ai dit si je dois traîner la patte avant d'ouvrir mon zoom ou avant d'ouvrir mon application pour répondre, flemme quoi.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est clair. Ça vaut plus que de l'argent ça.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Et après, je sais que j'ai eu des... Pour la première fois, je pense que ça va avec quand on grandit aussi, quand on est en contact direct. Je trouve ça intéressant que tu aies mis cet élément en lumière. De, quand il y a des personnes qui sont insatisfaites, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Toi, comme tu me disais, tu n'hésites pas à rembourser, mais encore une fois, tu n'as très peu de contacts directs. Moi, quand je dis qu'il n'y a que six places, que la personne a pris la sixième place et qu'au bout de quelques semaines, elle fait, finalement, ça ne me convient plus, c'est la posture aussi, qu'est-ce que je fais ? Parce que la personne a pris la place d'une autre personne qui voulait rejoindre. Donc, il y a ça aussi que je me suis posée comme question. Et puis, au final... En fait, il y a vraiment beaucoup de questions que je me suis posées sur quelle personne j'ai envie d'avoir dans cet espace. Et si c'est une personne qui avait envie de partir et qui m'a dit, je ne peux pas saquer cette meuf-là, cette meuf-là, cette meuf-là. Déjà, pour moi, ça part du mauvais pied. Je me dis, je préfère qu'elle se casse, cette personne. Déjà pour s'honorer parce qu'elle va mettre son argent ailleurs. Et moi, elle ne va pas me mettre une sale ambiance dans mon groupe. Je préférais du coup qu'on soit cinq que six. Et m'asseoir sur la place qui n'a pas été prise. Et par contre, je sais que j'ai aussi une cliente qui m'a dit, finalement, je veux le remboursement pour une raison personnelle. Par contre, là, j'ai dit non. Tu vois ? Non, par contre, là, c'est ma limite. C'est la vie, en fait. Tu as des raisons personnelles, c'est normal. C'est comme si tu prévois un voyage, finalement, tu ne peux plus y aller parce que tu es malade. Tant pis pour toi, tu n'as pas pris l'assurance, tu n'es pas remboursée. C'est la vie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ouais, ça je trouve que les gens, ils n'en parlent pas trop de tout ce qui est remboursement, litige et tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #0

    D'un côté, ça peut être touchy si c'est un litige ou la personne, c'est en cours ou quoi. Mais je pense que tu peux aussi très bien parler, comme là je viens de le faire, de manière très neutre, sans accuser la personne et tout ça, mais juste de parler de ta posture et de comment tu prends tes décisions.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que c'est important.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'avais envie d'aborder aussi, ça ressemble à quoi ta semaine de travail, enfin une semaine dans la vie de Safia ?

  • Speaker #1

    À quoi ça ressemble ? Alors déjà, comme j'ai dit tout à l'heure, il faut que l'agenda soit vide. Il faut que quand j'ouvre mon Google Agenda, il n'y ait pas un seul rendez-vous, ou alors un, de temps en temps, ça ne me dérange pas, mais en soi, moi je fonctionne avec des journées dédiées, où je sais que le lundi matin, c'est dédié à tout. traitement de mes emails, faire un peu d'admin, etc. Je sais que, par exemple, le mardi, c'est YouTube, que le jeudi, c'est Twitch, que j'ai ces trucs-là et ces trucs-là. Et en fait, moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin que mes journées soient compartimentées pour que quand je me lève le matin, je sais si je peux rester en pyjama ou si j'ai besoin de me préparer et de faire des trucs. Donc, je fonctionne comme ça, pour le coup. Et après, en soi, je ne me mets pas énormément de contraintes. Moi, par exemple, mes séances de sport, elles sont dans la semaine. Tu vois, ça ne me pose pas trop de problèmes. problème, que ce soit un matin à 11h ou un après-midi à 15h, je m'arrange. Mais dans l'idée, j'ai envie que je n'ai pas de contraintes en me levant. Je veux que je puisse décider aujourd'hui, tiens, j'avais prévu ça, mais finalement, je n'ai pas envie, donc je vais le décaler à tel truc et je vais le faire à un autre moment. Voilà un peu comment je fonctionne.

  • Speaker #0

    Depuis que je te connais, tu as souvent fonctionné par batch. En plus, de ce que tu me décris, c'est en fait ton agenda est vide mais il est pas vide il est vide parce que t'as pas à réfléchir qu'est-ce que je fais parce que tu sais que t'as un rythme à respecter et que par contre tu t'honores en t'écoutant bah finalement j'ai pas envie de faire ça donc je vais te bouger ailleurs mais comme ton agenda est plutôt fixe avec une routine on va dire installée c'est ça qui te permet d'avoir plus de liberté et ça rejoint un peu les partages que je fais de c'est

  • Speaker #1

    la structure qui permet le flot ouais c'est vrai en fait tu vois je sais que mes vidéos YouTube, j'aime bien m'écouter. Mais je sais aussi que mon podcast, j'aime bien que ce soit structuré, etc. Donc effectivement, je batch mes épisodes de podcast. Les deux de la semaine dernière et les deux de cette semaine, ils ont été enregistrés en même temps, tu vois. Pour que je puisse me laisser de l'espace à côté et pouvoir suivre mon flow sur d'autres trucs. Mais effectivement, la structure et l'anticipation, elle est indispensable. Sinon, ce serait le chaos et je ne m'en sortirais pas.

  • Speaker #0

    Et c'est trop intéressant. Et pareil, là, moi, je partageais que j'étais complète jusqu'à septembre, mais parce que j'ai anticipé la vente. Et j'ai fait un lancement à zéro en février. Et j'ai anticipé, OK, qu'est-ce que je fais maintenant pour générer du chiffre d'affaires ? Parce que c'est aussi la contrainte d'un entrepreneur, c'est générer du chiffre d'affaires pour pouvoir payer mes charges. les experts avec lesquels je travaille sur certains trucs, tout comme toi en freelance sur des trucs spécifiques. Et là, en fait, le fait d'être complète jusqu'à septembre, ça me permet d'avoir la liberté de voir qu'est-ce que moi j'ai envie de faire. Qu'est-ce qui me ferait plaisir de faire, mais dans un flot d'envie et pas de qu'est-ce que je peux lancer pour honorer, pour pouvoir payer mes charges. Ça ne vient pas du même espace. Mais après, je m'auto-coache beaucoup pour, ok, mis à part l'argent, qu'est-ce que je peux faire qui soit vraiment utile, qui puisse aider mon audience, etc. et que je kiffe à délivrer. Parce que comme toi, si je ne kiffe pas, je ne peux pas en fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment font les gens, je te jure. C'est impossible.

  • Speaker #0

    C'est comme quand c'est une histoire de discipline et de motivation pour beaucoup. C'est un peu comme dans le sport.

  • Speaker #1

    Pareil, le sport, si je m'ennuie, je peux pas en faire. Donc ouais, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Mais il y a des personnes qui marchent à la motivation et la discipline de « je dois faire du sport à tel moment, à telle fréquence » . Et c'est du mental. En fait, ça devient mécanique. Ils ont même un pif, mais c'est mécanique. C'est ouf. Si toi, tu devais avoir un message pour des femmes entrepreneurs qui nous écoutent, qui ne s'autorisent pas à entreprendre différemment, tu aurais envie de leur dire quoi ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais que ça va être un chamboulement au début et qu'elles vont potentiellement perdre pied, gagner moins d'argent, perdre un peu de confiance, etc. Mais que c'est une étape qui est indispensable pour ensuite avoir une entreprise et un mode de vie qui nous convient et surtout qui correspond à ce pourquoi on s'est lancé. Et ça passe par le fait d'avoir des périodes qui sont un peu plus compliquées que d'autres, mais qu'on n'a rien sans rien. Tu peux continuer comme ce que tu fais aujourd'hui, qui fonctionne mais qui ne te rend pas heureuse, ou alors tu prends des risques, tu fais différemment. Et tu as confiance en toi, dans le fait que tu sais que tu vas pouvoir retomber sur tes pieds et que c'est juste une question de temps, le temps que tu te trouves finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper beau comme message. Après, je te challenge un petit peu parce que toi, tu avais quand même un matelas de sécurité financière sur lequel tu as pu te reposer. Ce qui n'est pas le cas de nombreux entrepreneurs. Pour être honnête, même ceux qui génèrent beaucoup d'argent, ceux qui ne sont pas du tout éduqués financièrement, ils vivent au jour le jour. Et ça, pareil, ils n'en parlent pas, les gens sur les réseaux. En fait, s'ils ne génèrent pas un minimum par mois, ils ne peuvent même pas se payer à manger. Du coup... Comment toi, tu as eu le réflexe, la maturité, la sagesse de mettre de l'argent de côté ? Est-ce que ça a toujours été en toi depuis que tu es petite ? Tu as eu cette éducation-là ? D'où ça te vient ? Parce que c'était safe quand même d'avoir un an de côté qui puisse te permettre pendant un an de zoner, de te poser les bonnes questions, d'introspecter, de faire une pause parce que tu en avais envie et besoin.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours été très dépensière. Très très dépensière, ça a été un peu le problème parce que j'ai travaillé très tôt, même avant mes 18 ans, je travaillais déjà. Et en fait, j'avais zéro économie jusqu'à la fin de ma vingtaine. Je n'avais pas d'économie parce que l'argent me brûle les doigts, j'aime les chaussures, j'aime les sacs, j'aime vivre, donc profiter. J'ai dit tout le temps, je ne vais pas emmener mon argent dans ma tombe, etc. C'est mon truc qui me déculpabilise quand je vais me faire un petit plaisir. Mon argent, je ne l'emmènerai pas dans ma tombe, donc c'est un peu un petit piège aussi. En fait, quand je suis arrivée effectivement à la fin de ma vingtaine et que je n'avais pas d'économie, j'étais un peu en mode « ouais, c'est nul là ce que je suis en train de faire » . Donc, j'ai fait l'effort en fait de faire des concessions, chose que je ne faisais pas du tout avant, pour mettre un peu d'argent de côté. Donc, c'est venu petit à petit et tu vois, j'ai fait à mon rythme. Et je prends en compte effectivement dans le conseil que j'ai donné le fait que je suis privilégiée aujourd'hui parce que j'ai pu me permettre de prendre un an off de mon entreprise. Et parce que si demain, je viens à fermer mon entreprise, je ne suis pas à la rue. J'ai encore d'autres activités à côté qui font que j'aime mon business aujourd'hui, mais si je ne l'ai pas, ma vie ne va pas tellement changer en soi. Donc, j'ai conscience de ce truc-là et que je suis privilégiée. Et je pense que le truc, c'est vraiment de...

  • Speaker #0

    Moi, je n'en vois rien valser du jour au lendemain. Je pense qu'il y a tout un truc progressif à faire où certes, ce que tu fais aujourd'hui, ça ne te convient plus forcément, mais pour autant, tu le continues parce que ça te permet de te payer tes factures. Et par contre, en parallèle, petit à petit, tu dédies du temps à chaque fois pour travailler sur d'autres choses à côté. C'est ce que j'ai fait au final et c'est ce qui m'a permis d'avoir une meilleure conscience financière et surtout de me dire, ok, je prends mes responsabilités. Et bien sûr qu'au début... Je me prive beaucoup. J'ai longtemps arrêté le shopping. A partir du moment où j'ai décidé que je devais avoir un matelas financier, je n'ai plus fait de shopping et aujourd'hui, j'en fais quasiment jamais. De temps en temps, je vais m'acheter un truc, mais vraiment c'est hyper rare. Je mets tout le temps les mêmes habits. Si tu regardes mes vidéos YouTube, tu vois que j'ai tout le temps les mêmes pulls, les mêmes chemises, etc. Parce qu'en fait, je ne fais plus du tout de shopping et c'est venu par là. Donc je me suis privée, j'ai acheté moins, j'ai moins sorti, j'ai fait moins ceci ou cela. Je savais que c'était pour le plus long terme et que je devais faire attention dans mon entreprise. J'ai toujours fait gaffe. J'ai fait un peu de pub pendant un temps et je me suis rendu compte que payer un mec 1 000 balles par mois plus investir 2 000 chaque mois, ce n'était pas indispensable et que ce que j'avais construit en organique, ça pouvait m'aider. Donc, si tu veux, petit à petit, j'ai essayé aussi d'être plus intelligente dans les charges que j'avais avec mon entreprise. C'est de la privation au début. c'est aussi le fait de se dire je travaille en parallèle de ce que je fais aujourd'hui, mais ça me sert, etc. Mais tu vois, la balance, petit à petit, elle va s'inverser. Mais il faut de la patience, ça, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, Safia. Et quand tu dis que si tu arrêtes ton business, tu as d'autres choses, c'est parce que tu as investi de l'argent ailleurs, dans d'autres business ou dans investi immobilier, bourse ou des choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai de l'IMO, j'ai d'autres activités avec mon mari, etc. Donc, en fait... Mon business aujourd'hui, c'est pour moi. Et bien sûr que j'ai envie que ça dure hyper longtemps, mais ce n'est pas la seule chose que j'ai dans la vie. Et ça, c'est un truc qui est important aussi parce que pendant longtemps, je n'avais pas conscience de l'importance du fait d'investir son argent et de ne pas les mettre que dans un seul projet. C'est bien d'avoir ton business. Et si tu peux utiliser ton bénéfice pour l'investir dans d'autres choses et du coup te permettre... je sais pas, d'être rentier et du coup ta retraite, en fait tu t'en fous parce que tu sais que t'as déjà des biens. Tu vois, ça c'est des sécurités qui sont aussi importantes et sur lesquelles on n'est pas assez éduqués, je trouve. Se construire un patrimoine comme ça, c'est un truc sur lequel il faut s'éduquer et sur lequel il faut investir aussi.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord avec toi. C'est en résonance avec le programme que j'ai lancé qui s'appelle Cash in Flow. Je l'ai fait une fois, je ne pense pas le refaire d'autres fois. C'était vraiment, j'avais envie sur le moment, comme quand on s'est dit on s'écoute. Je sortais de mon lancement à zéro vente en février. Et en fait, dans ma communication, je disais, ce n'est pas parce que j'ai fait un lancement à zéro vente que je ne génère pas d'argent. Et j'avais mis mon montant encaissé hors taxe. Je disais, ben voilà, j'ai fait... quasiment 11 000 euros encaissés hors taxe, mais parce que je sais faire de l'argent différemment que par des ventes. Et ça, j'avais envie de l'enseigner. Et c'est pour ça que j'ai fait ce programme-là. Et je sais que ça a déclenché quand même pas mal de personnes de dire « Attends, what the fuck ? » Elle fait un lancement à zéro, puis elle lance un programme sur l'argent. Et en plus, la meuf le vend, tu vois. Et pour moi, c'était complètement dissocié. J'ai dit « J'enseigne pas à vendre, j'enseigne à comment gérer son argent et à jamais être dans la merde, en fait. » parce que c'est le temps de ma vie. C'est que je suis issue d'une famille modeste, mais j'ai toujours eu assez d'argent pour vivre les expériences que j'avais envie de vivre, aller à l'étranger, faire du shopping, vivre des expériences de ouf. Si sur un coup de tête, j'ai envie d'aller faire une retraite spirituelle à Bali à 3000 balles, je peux y aller. Mais parce que je gère mon argent de manière très spécifique. Donc, c'est quoi mes secrets ? Et en fait, c'est vraiment, j'ai allié énergétique et stratégie financière. que j'ai enseigné dans ce programme-là. Et d'ailleurs, dans ce programme-là, j'ai dit non à plusieurs personnes qui me demandaient est-ce qu'il y a un retour sur investissement ? Est-ce qu'on est sûr ? J'ai dit ne rentre pas parce que tu n'es pas prête. Je sais qu'il y en aura un, mais tu n'es pas prête à le recevoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est important ce que tu dis parce qu'effectivement, en fait, t'apprendre à faire des ventes sur Internet, tout le monde peut le faire, il n'y a pas de problème, tu vois. Parce qu'il y a plein de gens qui le font. Par contre, savoir gérer l'argent qui est entré, ça c'est autre chose Et il y a plein de gens qui te vendent des choses en mettant en avant le chiffre d'affaires qu'ils ont fait, sans mentionner toutes les charges qu'il y a derrière et combien il leur reste dans leur poche après. Et ça, je trouve que c'est un peu dommage parce que ça fait partie du truc aussi.

  • Speaker #1

    Et pareil, je sais que j'ai des clientes qui m'avaient dit « Oui, mais toi, quand tu fais un lancement à zéro, tu as quand même un patrimoine de plus de 300 000 euros à côté au cas où. » Je dis « Oui, mais je l'ai construit. » Il ne s'est pas fait seul. C'est quel mindset tu as pour construire ce patrimoine, de continuer à vivre une vie qui te fait kiffer au quotidien et essuyer des échecs comme des lancements à zéro, etc. qui t'est en fait dans tes coulisses quand ça ne fonctionne pas, qu'est-ce que tu mets en place en dehors de ton business et comme tu dis c'est pas mettre les oeufs dans le même panier et de s'éduquer et que c'est la liberté qu'on se crée d'avoir un business que voilà même on peut faire à notre rythme, on peut vendre ce qu'on a envie on n'est pas obligé de faire des promesses marketing pour vendre à tout prix, il y a tout ça qui est un luxe en vrai complètement

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas donné à tout le monde non plus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je dis toujours, je ne vends pas du rêve. Parce que c'est pour ça que je n'aime pas trop parler d'argent, parce qu'en fait, tu n'as pas le background qui va avec. Tu ne sais pas. Je peux dire à quelqu'un, bon, j'ai gagné tant le mois dernier, etc. Oui, mais je créais du contenu depuis 2017. J'ai fait plein d'offres, j'ai testé plein de trucs. En fait, tout ça, je trouve que ce n'est pas pris en compte. Et c'est pour ça que l'argent, c'est intéressant. Mais je trouve quand même que ça ne devrait pas être un argument de vente. Tu vois ? Oui. Mais bon, après, voilà.

  • Speaker #1

    C'est clair. Si tu devais clôturer notre épisode, notre échange sur quelque chose pour les personnes qui nous écoutent, tu as envie de leur dire quoi ? Sachant que moi, je te sens hyper ancrée et à ta juste place. Vraiment, je te sens bien. Tu as envie de partager quoi si tu devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #0

    Si je devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, un truc qui a peut-être été game changer pour toi ces derniers temps ? Ça peut être un livre. Peut-être que tu t'es fait accompagner. D'ailleurs, on n'en a même pas parlé. Est-ce que tu te fais encore accompagner ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Le dernier accompagnement que j'ai eu, c'était en début 2023. Et après, depuis, je n'ai plus rien acheté et rien dépensé parce que je me suis rendu compte, avec la dernière offre que j'avais, que ça ne m'apportait plus et que j'étais arrivée à un stade où ça ne me convient pas. Je n'apprends rien de plus. Ça ne me sert pas forcément. Donc, effectivement, je ne suis pas accompagnée. j'ai... je lis pas tellement enfin je lis mais pas des livres d'oeuvres perso ou business tu vois je lis des romans je lis ce genre de choses donc qu'est-ce qu'il faut un truc qui est game changer pour toi ça peut être enfin un truc qui a peut-être un lien indirect au business parce que moi je vois quand

  • Speaker #1

    je regarde des séries Netflix ou je regarde des dessins animés ou des films avec ma fille que ce soit au cinéma à la télé et tout j'ai toujours des pépites mindset ou quoi ... qui ressortent de ce que je regarde. Je suis obligée de prendre mon téléphone pour mettre une note, pour me dire, putain, ça, un jour, je le ressortirai. Ouais.

  • Speaker #0

    Mais en fait, je pense que j'ai pas eu un truc qui a complètement changé les choses, mais que ça a été une succession de décisions où je me suis juste choisie, tu vois. Parce que là, quand j'y réfléchis, il n'y a pas un truc qui a fait la diff et qui a été une sorte de révélation, alors que c'est ce que je voulais le plus quand j'étais en période de... où j'étais dans le brouillard, tu vois. Je voulais une illumination, je voulais un truc qui allait me faire sortir le truc. Et en fait, il n'est jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que peut-être tu avais des attentes sur une forme spécifique que ça allait te faire vivre, ressentir, te débloquer de ouf. Alors qu'en fait, ce qui t'a débloqué, c'est de te mettre en action.

  • Speaker #0

    Oui, il y a des chances parce que moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin de faire les choses pour ensuite aviser. Tu vois, je ne peux pas être en position statique pendant trop longtemps. J'en ai besoin pendant un certain temps pour refaire le point sur où j'en suis. Mais effectivement, j'ai besoin de faire des trucs constamment.

  • Speaker #1

    Donc, si je résume bien, dis-moi si j'ai bien compris. En fait, la leçon, ça pourrait être juste, n'attends pas, écoute-toi et fais des petits trucs pour ajuster au fur et à mesure. Et sois OK avec le fait que ça va être inconfortable, ça peut être difficile, ça peut être la merde, mais ça en vaut la peine.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. C'est challengeant et ce n'est pas une partie de plaisir parce que tu te doutes beaucoup, tu te poses énormément de questions, tu as l'impression que tu prends du retard par rapport aux autres et tout. C'est hyper challengeant, mais effectivement, c'est une étape qui est indispensable.

  • Speaker #1

    Mais je trouve ça intéressant ce que tu dis parce qu'en fait, ça prouve bien le paradoxe. Tu as l'impression d'être en retard, mais en fait, le fait de rien faire, tu es encore plus en retard. donc tu co-créais exactement ce que tu voulais éviter c'est-à-dire être à la masse alors que tester et même te tromper c'est quelque part avancer avec plus de certitude vers ce qui t'intéresse ce que tu veux puisque tu sais ce que tu ne veux plus en tout cas. Donc ouais. Et au même degré où c'est inconfortable, en fait, tu kiffes parce que tu te sens utile, t'essayes des trucs, tu te reconnectes à qui tu es vraiment, à ce que tu kiffes vraiment. Et ça t'aide juste à mieux te connaître et à connecter de plus en plus à ce qui est important et essentiel pour toi et non négociable, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Cool. Merci, Safia, de m'avoir fait l'honneur de venir sur mon podcast même en étant malade.

  • Speaker #0

    J'espère que je n'ai pas trop reniflé dans le micro. Normalement, j'ai fait attention de couper. Mais bon, merci à toi pour l'invitation. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    On adore. Merci beaucoup. Et à bientôt pour un nouvel invité sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo, c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt. Pour un nouvel épisode,

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Description

Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Et si la réussite ne ressemblait pas à ce qu’on nous a toujours dit ?


Dans cet épisode, je reçois Safia Gourari, créatrice du podcast à succès Build Yourself, coach business et mentor pour les femmes qui souhaitent créer un business qui leur ressemble.


Safia partage son parcours de reconversion, sa manière d’honorer ses saisons internes, et les ajustements qu’elle a faits ces dernières années pour s’aligner profondément à son énergie.


Ensemble, on parle de ralentissement stratégique, de marketing authentique, et du vrai prix de l’ambition quand on veut tout sans s’épuiser.


Un épisode vrai, doux et puissant, à écouter si tu sens que tu es à un carrefour dans ton business, ou que tu veux oser plus grand… mais autrement.


Retrouve les offres de Safia par ici : https://cozypreneurs.fr/buildyourpodcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Hello Safia, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Avec plaisir, merci à toi de m'inviter, que je puisse participer aux Perles de Jade, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. D'ailleurs, pour la petite anecdote, les Perles de Jade existent grâce à la formation de Safia. Donc, je mettrai un petit lien si vous êtes intéressés pour être sur liste d'attente si c'est leur lancement. Mais j'ai suivi vraiment la formation de Safia. Donc, c'était quoi ? En 2021, je pense ?

  • Speaker #2

    En 2021, toi. OK. C'est facile. Le premier lancement, c'était mai 2020.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, c'était en 2020 parce que c'était avant TRE.

  • Speaker #2

    Alors, c'était 2020, effectivement. Donc, ça fait un bout de temps que tu es dedans au final. Ouais.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et même quand je dois changer de logiciel et tout, je reviens sur les tutos. ça c'est cool moi je les ai refait en plus je les ai refait il n'y a pas longtemps et j'avais envie aussi de te présenter selon comment moi je t'ai connue parce que je trouve que ça a son importance dans le contexte donc Safia Gourary pour ceux qui ne la connaissent pas moi je l'ai connue Safia pendant le confinement parce que j'ai démissionné pour le contexte pendant le confinement de mon boulot j'étais salariée Merci. Et j'avais envie de m'inspirer de femmes entrepreneurs. Et Safia en faisait partie. Donc, je suivais toi, Aline, Bartoli, The Beboost. Et en fait, vous êtes les deux que j'ai suivies avec Pauline Legnot, d'ailleurs, la troisième. Voilà les trois dont j'écoutais les podcasts de manière hebdomadaire pour m'inspirer au niveau de l'entrepreneuriat au féminin. Et j'avais envie de te remercier, Safia. Je te l'ai déjà dit, mais je te remercie encore parce que... Ouais, en fait, notre histoire, elle est ouf. Quand j'y pense, c'est parce que je t'ai connue sur ton podcast. Après, j'ai rejoint la formation pour lancer mon podcast. J'ai rejoint TRE, qui était The Rising Entrepreneur, sur une année. Donc, tu as été ma mentor pendant une année. Pendant cette année, j'ai vécu tout et n'importe quoi dans mon business. C'est-à-dire que quand tu m'as connue, j'étais dans l'upcycling. Je ne sais pas si tu te rappelles.

  • Speaker #2

    Bien sûr que je me souviens, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, tu m'avais dit, putain, si tu sors un... podcast sur l'upcycling, c'est du jamais vu. Donc, raconter les histoires, les objets et tout, ça peut être ouf d'interviewer des créateurs et tout. Finalement, j'ai pris une toute autre direction pendant The Rising Entrepreneur. Et ouais, un an a été coté avec d'autres femmes. Et après, on a voulu lancer une collab qui ne s'est jamais faite.

  • Speaker #2

    C'est vrai. On n'a pas réessayé. On a fait un lancement qui n'a pas fonctionné et puis on n'a jamais réessayé. Ouais.

  • Speaker #1

    Et je trouve ça intéressant aussi d'évoquer le fait de s'écouter. aussi durant notre échange parce que je pense que ça va être d'ailleurs le fil rouge de notre échange savoir s'écouter parce qu'on l'a lancé une fois, je pense qu'on avait envie de lancer on avait envie d'aider sincèrement les femmes mais on n'était pas hyper alignées sur comment on voulait le faire et le contenu ce qui a fait que on a procrastiné vachement de trucs pendant notre lancement, je sais pas si tu te rappelles comment ça s'est fait genre on était hyper enthousiastes de collaborer ensemble mais le contenu c'était une tannée quoi Merci. Mais après, moi, j'ai kiffé l'expérience et après, on a voulu le relancer. Et finalement, on a tellement reporté le lancement qu'après, ça ne résonnait plus. Bon, avant d'aller dans le sujet, comment tu te présenterais aujourd'hui, la Safia Gouhari d'aujourd'hui, si tu devais te présenter à quelqu'un qui ne te connaît absolument pas ?

  • Speaker #2

    Alors, je dirais que je suis formatrice en podcast, que je suis créatrice de contenu et podcasteuse. casteuse. Je dirais ça, je pense que c'est les trois casquettes que je donnerais. aux gens.

  • Speaker #1

    Trop bien. Les personnes qui te connaissent depuis plusieurs années comme moi, depuis 2020, voire avant, je pense qu'ils découvrent une nouvelle Safia depuis ces derniers mois. Est-ce que tu peux nous expliquer d'où vient ce shift qui, je pense, a été d'abord interne et qui, en plus, après, s'est reflété dans ton business ?

  • Speaker #2

    Ouais, en fait, je m'ennuyais sur l'année 2023. On a le droit de dire des gros mots ici ? Oui,

  • Speaker #1

    on a le droit. On a une peinture ici.

  • Speaker #2

    Je me faisais chier. Je me faisais vraiment chier dans mon business sur l'année 2023. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais plus de plaisir et je m'étais lassée alors que tout le monde autour de moi semblait faire la même chose depuis des années et ne pas trouver de problème à ça. Donc, ça a été un peu compliqué. J'ai pris pas mal de temps en retrait. Et au final, quand j'ai commencé à en parler avec les gens, je me suis rendue compte qu'ils vivaient la même chose, mais qu'ils ne le disaient pas et qu'ils ne communiquaient pas. Et qu'en fait, ils continuaient comme ça, tête baissée. Et donc, je me suis dit, ouais, mais en fait, moi, mon problème, c'est que quand je n'aime pas quelque chose, je ne peux pas me forcer à faire des trucs. Si le truc ne me plaît pas, ça ne me va pas. Donc, j'ai pris mon temps pour me demander ce que j'avais vraiment envie de faire. Et au final, sur l'année 2024, j'ai décidé de me mettre plus sérieusement sur ma chaîne YouTube. Parce que ce qui m'anime, moi, au quotidien, c'est de créer du contenu. Donc je me suis dit que j'allais prendre vraiment ma chaîne au sérieux et que j'allais tester de nouvelles offres pour voir s'il y avait des choses qui m'appelaient plus que d'autres. Donc on va dire que j'ai pivoté parce que je suis à mon compte depuis 2017 et j'étais arrivée à un stade, ça fait quoi, trois, six ans après, où j'étais en mode, ouais presque six ans, où j'étais en mode je m'ennuie en fait, ça me convient pas. Donc qu'est-ce que je fais quoi ? C'est quoi le truc ? Est-ce que j'arrête ? Est-ce que c'est plus fait pour moi ? Ou est-ce qu'au contraire, il y a moyen de continuer mais de faire différemment quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui a fait que tu es passée à l'action ? Parce que comme tu le disais, ça faisait un moment que tu te posais la question. Moi, quand je t'ai connue, on va dire à un niveau de proximité plus que juste sur les réseaux, je pense que c'était en 2022 où vraiment on a commencé à échanger de manière personnelle, où tu me disais déjà à ce moment-là que tu n'étais pas hyper épanouie dans ce que tu faisais. Tu te posais déjà des questions. Même pendant tes RE, tu m'avais dit... Ouais, en fait, c'était cool au début, mais là, c'est beaucoup trop long et je ne ressens plus le kiff que j'avais quand j'ai lancé.

  • Speaker #2

    Alors, ce qui est bien, c'est que je m'écoute, mais effectivement, The Rising Entrepreneur, j'avais adoré ce programme et je me suis rendu compte assez rapidement que le format dans lequel je l'avais délivré n'était pas du tout aligné avec la façon dont moi, j'aime travailler. Donc, en fait, je me suis vite sentie emprisonnée dans ce programme-là. Donc, effectivement, après, ce qui est bien, c'est que je m'autorise à arrêter des choses, à en tester des nouvelles. En fait, la difficulté que j'avais, c'est que je savais ce que je ne voulais plus, mais je ne savais pas ce que je voulais à côté. Donc, c'est compliqué, tu vois, de changer des choses quand tu ne sais pas quelle direction tu as envie de prendre. Et au final, au bout d'un moment, je me suis dit, c'est bon, j'en ai marre d'être dans le doute et de rien faire. Donc, je vais faire des trucs et je verrai s'il y a une chose qui me booste un peu plus que les autres. Et si c'est le cas, tu vois, j'irai vers là, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, hyper intéressant. Merci, Safia. Moi, je me rappelle très bien... que ça faisait déjà un moment que tu m'avais dit j'ai envie de lancer ma chaîne YouTube et t'as mis un certain temps à te lancer. Il y a eu, moi pour moi, qui te connaît sur les réseaux et un petit peu en coulisses, un shift où t'es passée à l'action. Et donc, est-ce que c'est... Parce que comme tu le dis, il y en a plein qui vivent la même chose que toi, mais qui restent dans leur caca. Donc du coup, qu'est-ce qui fait que toi, tout d'un coup, tu t'es dit stop, je passe à l'action, j'en ai marre de me complaire dans mon truc.

  • Speaker #2

    En fait, c'est ma personnalité, c'est-à-dire que j'aime bien prendre mon temps. Mais quand j'ai décidé que j'avais suffisamment pris mon temps, il faut que ça change et tout de suite. Donc le truc de la chaîne YouTube, effectivement, avant d'écouter des podcasts, je regardais déjà YouTube. Tu vois, depuis 2008, j'étais déjà sur YouTube. Ça faisait déjà partie de mon quotidien. Mais effectivement, ça semble être un trop gros pas en matière de visibilité pour moi quand je me suis lancée. Et c'est pour ça que je suis partie sur le podcast à la place. Et en fait, comme j'avais fait un peu le tour du podcast et que j'étais en mode, bon, moi, les réseaux sociaux, c'est marrant de minute, mais je ne veux pas y passer toutes mes journées. J'avais envie de faire autre chose. Et en fait, l'interrogation que j'avais, c'était oui, j'ai envie de lancer une chaîne YouTube, mais qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que je lance une chaîne sur l'entrepreneuriat pour être en lien avec tout ce que je produis déjà et donc continuer à vendre mes offres ? Est-ce que je lance une chaîne sur des choses totalement différentes ? Et donc, il m'a fallu un peu de temps aussi pour me décider sur ce que j'avais envie de faire et surtout sur la... place que j'avais envie de donner, tu vois, à cette plateforme-là, parce que je sais qu'une chaîne YouTube, ça t'offre aussi énormément d'opportunités, et je vais pas faire n'importe quoi et changer de niche tous les six mois, donc j'avais envie d'être aussi au clair là-dessus, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et comment tu te sens maintenant que, parce que t'étais quand même très présente sur Insta, maintenant quasiment plus, du coup, comment tu te sens d'avoir shifté de plateforme, enfin moi je le vois, mais toi, comment tu te sens ?

  • Speaker #2

    Moi j'adore, mais moi si je pouvais juste me lever le matin et faire des vidéos, je serais la plus heureuse. Franchement j'aime trop penser. En fait moi je suis team format long. Tu vois j'ai besoin d'avoir l'espace de partager ma pensée ou de dire plus que ce que je peux dire dans un réel où on t'oblige à faire 6 secondes. Sinon si tu fais plus long, ça réduit considérablement etc. Donc voilà, moi le format long ça me plaît. Et en fait je trouve que la vidéo ça me permet en termes de créativité et de partage d'aller beaucoup plus loin. Donc je me sens vachement plus heureuse en créant du contenu sur YouTube, même si c'est qu'une fois par semaine, plutôt que d'être ailleurs tous les jours.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et après, sur Instagram, on en avait déjà parlé, mais il y a cette question du contenu éphémère qui ne peut pas rester, qui est difficile à être recherché par la suite si on veut revenir sur un ancien contenu qu'on ne trouve pas sur podcast et YouTube, où c'est facile de retrouver de l'ancien contenu.

  • Speaker #2

    Ouais, et Pinterest, parce que j'ai finalement commenté comme ça, mais je me rends compte que sur mon chemin, j'ai pris que des plateformes evergreen, dont le contenu est trouvable. plus rien sur Pinterest quasiment aujourd'hui et ça me ramène encore du trafic sur mon site grâce à des trucs qui datent et pour moi en fait l'investissement en termes de temps il est rentable grâce à ça tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Ouais complètement, d'ailleurs je crois que j'ai pris quasiment toutes tes formations parce que Pinterest je l'ai aussi, liste email et aussi du long terme tu vois Pinterest, le podcast ouais je crois que j'ai pris toutes tes formations jusqu'à ce que tu shifts et du coup tu sois moins sur sur... Sur le business et plus sur le slowpreneuriat, je dirais. D'ailleurs, cosypreneur, le nom, c'est plus, ouais, prends soin de toi, respecte ton rythme, respecte qui tu es. Et c'est plus le hustle, plus la course au chiffre d'affaires, etc. Est-ce que tu ressens qu'il y a eu un shift à ce niveau-là aussi de ton côté ?

  • Speaker #2

    Ouais, au final... J'ai fait un peu comme tout le monde, je me suis fixé des objectifs parce que les gens se les fixaient ou parce que c'était l'étape logique, etc. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait, ça ne me rendait pas plus heureuse d'atteindre de nouveaux objectifs. Et que pour moi, l'essence même de ce pour quoi je me suis lancée, ce n'était pas ça. Si je me suis lancée à mon compte, c'est parce que j'ai envie de me sentir libre. Donc, qu'est-ce que ça veut dire pour moi de me sentir libre ? Ça veut me dire avoir un agenda où je n'ai pas de rendez-vous, ça veut dire décider ce que j'ai envie de faire de ma journée. prendre mon après-midi, aller au sport dans la matinée si j'ai envie. Et en fait, c'était ça que j'avais envie de vivre. Et je me rendais compte qu'en discutant encore une fois, qu'il y avait plein de gens qui s'enfermaient dans des choses parce que c'est ce que tout le monde fait. Après, je ne vends pas du rêve non plus, puisque ça s'appelle Cosypreneur et l'idée, c'est de faire en fonction de soi. Mais on parle quand même de lancement, on parle quand même de stratégie. Donc, il y a des choses à faire parce que moi-même, si je ne suis pas dans le rythme, je m'ennuie. Mais l'idée, c'est surtout avant tout de s'écouter et de ne plus prendre ses décisions. fonction de son environnement ou en fonction des autres.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Qu'est-ce que toi, tu penses du coup ? Je pense que tu as encore des personnes dans ton entourage qui sont encore plus ou moins dans l'ancien modèle que tu avais, c'est-à-dire lancement, chiffre d'affaires, etc. Est-ce que ça vous a éloigné ou ça n'a pas impacté votre amitié ou votre relation ?

  • Speaker #2

    Non, ça n'a pas impacté. Au contraire, je trouve que ça renforce les liens parce que du coup, on s'apporte mutuellement un peu de nos forces à chacune. Moi, je viens dire, bon, en fait, là, il faut que tu annules ou que tu reportes parce que là, tu sens bien que tu es fatigué, que tu n'es pas dedans. Et au contraire, quand moi, j'ai besoin d'un petit coup de boost ou d'une stratégie supplémentaire ou d'un truc, en fait, je sais vers qui aller pour avoir des infos. Je trouve que ça se complète bien. Et en fait, moi, mon objectif, ce n'est pas de m'entourer que de personnes qui pensent comme moi, qui fonctionnent comme moi, etc. C'est vraiment, tu vois, de... En fait, plus les gens sont variés, mieux c'est, parce que je sais que ça va bénéficier à tout le monde, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien. En ralentissant au niveau de ton business, est-ce que l'impact financier a été quelque chose qui t'a challengé ? Parce que tu étais en croissance pendant de nombreuses années, et puis après, tu as ralenti.

  • Speaker #2

    Alors, j'ai gagné moins d'argent, ça, c'est sûr. Mais j'étais OK avec ça en fait. À partir du moment où j'ai décidé que j'allais pivoter et que j'étais dans l'incertitude, j'acceptais que forcément j'allais gagner moins d'argent. Donc j'avais anticipé en fait. J'ai réduit toutes mes charges, j'ai repris la main sur plein de choses que je pouvais gérer et tout. Donc j'étais préparée. Donc ça ne m'a pas peiné en soi. Je me suis dit bon, voilà, je sais que je suis capable de refaire du chiffre. Maintenant, il faut juste que je trouve comment est-ce que je peux le faire différemment et avec la Safia d'aujourd'hui. Mais effectivement, c'est une réalité et c'est un truc auquel il faut être prêt. Et c'est pour ça aussi que c'est important d'avoir suffisamment d'argent de côté aussi pour se permettre de prendre son temps. Moi, sur l'année 2023, je n'ai pas fait grand-chose. Je crois que j'ai dû faire un lancement, un seul. Sinon, il n'y avait pas de contenu, il n'y avait rien. Et en fait, je me suis quand même autorisée à me dire qu'il n'y a pas d'argent qui rentre. Je tape sur ma trésorerie, mais ce n'est pas grave parce que j'ai besoin de ce temps-là. Non.

  • Speaker #1

    Par rapport au fait que tu disais que tu as dû réduire tes charges, c'était quoi ta perception à ce moment-là où tu as fait grossir ton business, tu as commencé à déléguer, à avoir une équipe de quelques personnes et tout, et tout d'un coup de réduire au maximum et de peut-être toi reprendre la majorité des trucs et de déléguer peut-être certains trucs très spécifiques à des experts sur des missions spécifiques et pas des personnes que tu vas payer au forfait tous les mois. Ouais.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'ai fait, effectivement. Et en fait, ça m'a reconnectée à ce pourquoi j'ai lancé mon activité. Tu vois, j'avais une position où je déléguais ce qu'il fallait. Je déléguais la rédaction, j'avais une OBM, j'avais quelqu'un pour les pubs, j'avais des gens pour tout. Et en fait, en me débarrassant, entre guillemets, de tout le monde et en remettant la main et en repartant sur un format soloprenariat, avec une freelance, effectivement, une assistante à qui je déléguais des choses spécifiques, en fait, j'ai commencé à reprendre du plaisir dans ce que je faisais. et à m'investir davantage. Alors qu'avant, j'étais un peu en retrait, je laissais un peu faire les choses, etc. Ça m'a aidée aussi à me remettre dedans. J'étais un peu dans les chaussures de la Safia qui s'est lancée en 2017. Sauf que bien sûr, j'avais plus d'expérience et de confiance, mais c'était le même feeling que j'avais quand je me levais le matin et que j'allais bosser. Et ça, ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez, des personnes qui font grossir leur business hyper rapidement et qui embauchent des personnes rapidement. et qui perdent du sens dans ce qu'ils font parce qu'ils sont complètement déconnectés de leur business et de ce qu'ils aiment faire.

  • Speaker #2

    C'est clair, tu te retrouves avec une casquette de manager. Tu fais des trucs où à la base, ce n'est pas ce que tu aimes. Ce n'est pas ce pourquoi tu t'es lancé. Mais en même temps, quand tu commences à bien marcher, les gens te disent qu'il faut que tu délègues absolument, il faut que tu fasses ci, il faut que tu fasses ça. Et en fait, certes, ça marche pour certaines personnes et c'est bien et ça les aide à scaler encore plus. Mais il y en a d'autres pour lesquelles, en fait, ce n'est pas forcément la solution. Et il y en a d'autres qui se complaisent aussi dans des formes d'entrepreneuriat qui sont différentes et plus, pas isolées, mais plus individualistes, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, on en parlait justement avec la personne avec laquelle je bosse sur mon prochain lancement, où elle me disait, c'est ouf que tu aies relancé des accompagnements individuels. Parce que je ne pensais pas que tu retournerais vers ça parce que j'ai arrêté en octobre.

  • Speaker #2

    On m'a dit ça aussi. parce que tu vois je repropose des consultations individuelles et c'est vrai qu'il y a on l'a dit mais plein de fois et en fait ça m'a surprise que les gens soient étonnés que je reparte là dessus parce qu'ils partent du principe qu'à partir du moment où t'as un produit digital qui fonctionne ou que t'as atteint un certain stade et bah en fait ce truc là t'en as plus besoin donc tu le fais plus alors que c'est quand même je trouve hyper important de s'écouter et tu vois de faire en fonction de ce qu'on a envie de faire sur le coup et c'est marrant que j'ai eu ce truc là aussi ouais

  • Speaker #1

    Parce que... les gens, c'est de leur perception parce que c'est les injonctions dans le business en ligne. C'est tu scales et scaler, il n'y a plus d'individuels. Il y a l'accès à toi et VIP.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et genre, ça doit être un truc, une offre de ouf, pricé à un prix de ouf, limite inaccessible pour les moldus, tu vois. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est pour ça que les personnes ont été surprises que je repropose de l'individuel. Mais j'ai dit en fait, si je n'ai pas proposé l'individuel depuis octobre, c'est parce que j'étais focus sur le lancement de mon mastermind et que je n'arrivais pas à faire les deux. Donc au bout d'un moment, j'ai dû choisir. Mais dans le mastermind, j'ai augmenté les séances individuelles pour garder l'individuel. Donc en fait, l'individuel a toujours été présent dans mes accompagnements. C'est juste que vous ne le voyez pas de l'extérieur parce que vous voyez juste que je faisais un accompagnement de groupe, mais il a toujours été là. Et je trouve ça marrant parce que dans les injonctions business en ligne, il y a tu commences par l'individuel. quand tu es fully booked, là tu fais du groupe et après tu délègues tout ce qui est accompagnement individuel à des coachs, à des personnes qui vont prendre qui vont reprendre de niveau customer care expérience client etc et toi tu te consacres sur la stratégie et la présence en groupe pas en individuel du coup histoire de délivrer de la valeur mais un one to many exactement ouais

  • Speaker #2

    C'est tellement dommage que le chemin logique, selon les gens, ce soit ça et que tout le monde se lance dedans. Si tu as envie de faire de l'individuel, tu le fais. Moi, je ne suis pas une personne qui se positionne sur du premium. Donc même quand je fais des consultations individuelles, ce n'est pas un prix élevé parce que mon objectif, ce n'est pas ça. Mon objectif, ce n'est pas de proposer un service ultra VIP, ultra premium super cher parce que j'ai X années d'expérience et tout. En fait, moi, j'ai envie de garder du contact avec les gens. J'ai envie de les aider de manière occasionnelle sur certaines choses. Et donc pour ça, je lance des consultations et des petites offres comme ça, OneShot, qui ne durent pas plus de deux mois en général, et qui restent abordables pour qu'une personne qui se lance en fait et qui a besoin qu'on la tienne par la main puisse quand même travailler avec moi. C'est ça aussi l'objectif.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est trop cool. Et du coup, toi, quand je t'ai connue, tu n'avais pas d'individuels, tu n'avais que des offres à faire en autonomie, et puis TRE, et puis même le podcast, tu vois, on avait un groupe Facebook où on pouvait échanger. Qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit, en fait, j'avais envie de revenir à avoir du contact avec les gens ?

  • Speaker #2

    En fait, je me suis rendue compte... Alors, tu vois, par exemple, je ne fais pas de l'individuel sur tout. Je fais de l'individuel en... en audit de podcast, donc des gens qui ont déjà un podcast et qui se sentent un peu coincés. Donc moi, je viens auditer là-dessus. Et sinon, après, sur des stratégies de lancement ou alors sur la construction d'un tunnel. Donc c'est des trucs à chaque fois qui sont hyper spécifiques et que je maîtrise. Et le truc, c'est que j'étais en mode... En fait, je sais que mon programme, il fonctionne, mon programme en ligne, mes programmes en ligne fonctionnent. Et en fait, je mets toujours des sondages à la fin de mes tunnels quand les gens n'achètent pas. En fait, ce qui revenait le plus et ce pourquoi les gens n'achetaient pas, ce n'était pas je ne comprends pas ton offre ou elle est trop chère ou ceci, cela. C'est j'en ai marre des formations en ligne. J'en ai marre qu'on me laisse un peu seule dans mon coin. J'ai besoin qu'on m'explique les choses. J'ai besoin qu'on aille en détail. Et je me suis dit OK, est-ce que j'ai envie de le faire ? Oui, mais il ne faut pas que ça prenne des mois et des mois. faut pas que ce soit un truc super long Donc, moi, le format qui me convient, c'est de faire remplir un formulaire à la personne. Puis ensuite, on a un rendez-vous de deux heures en moyenne où je présente les axes d'amélioration. Puis un deuxième un peu plus tard, genre trois à quatre semaines après, pour faire le point. Et entre deux, bien évidemment, je reste disponible. Mais tu vois, ça a nécessité des tests pour que je m'émancipe, entre guillemets, du format habituel de l'individuel qui est trop énergivore, tu vois, pour qui je suis.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi pour toi le format ? classique, individuel, qui est énergivore ?

  • Speaker #2

    Pour moi, par rapport à ce que j'ai testé aussi en tant que cliente, c'est d'avoir un rendez-vous toutes les semaines. Ça, par exemple, pour moi, même en tant que cliente, c'était trop, parce que je n'avais pas le temps de passer en application, etc. Le fait d'être disponible tout le temps, ce genre de choses, d'être sur un Telegram ou un WhatsApp. Moi, perso, je n'aime pas les notifs. Donc, il faut m'envoyer un mail, parce que j'en plus, les notifs, je les vois, je me dis que je vais répondre, puis je ne réponds jamais. Donc, le mail, au moins, je sais que ça arrive au bon endroit. Mais il y a ce truc d'être ultra présente parce que la personne a payé presque 1 000 euros. Il faut que je sois là tout le temps. Alors que moi, j'aime bien travailler seule dans mon coin. Donc, je vais cibler des offres où les gens qui correspondent à ça, ça va leur convenir et ils vont vouloir décider de travailler avec moi.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et effectivement, ça rejoint ce que j'expliquais à une de mes clientes hier, où elle me disait, est-ce qu'on peut prévoir déjà toutes les séances individuelles ? toutes les semaines et tout, pas toutes les semaines déjà. J'ai dit, moi je respecte le rythme de mes clients, donc là tu me dis toutes les semaines parce que tu n'as pas encore commencé, mais en fait chaque séance peut être très profonde et il y a un moment d'intégration à faire, sachant que parfois on va parler du passé, il y a des deuils d'identité qui seront nécessaires à faire, qui peuvent nécessiter un petit moment d'intégration, d'introspection, de journaling, où moi j'accompagne en asynchrone. mais pas forcément à une séance hebdomadaire qui, pour moi aussi, pareil, est très énergivore. Et je te rejoins complètement sur ça, où il y a des modèles classiques, où on se dit, voilà, accompagnement avec soit une séance toutes les semaines, soit un accompagnement avec Voxer, Telegram, WhatsApp en continu. Et je pense que le « danger » ici, c'est vraiment le cadre, de ne pas avoir posé de cadre. qui fait qu'on se sent dans l'obligation de répondre parce que la personne, elle paye un certain prix pour avoir accès à nous en proximité. Encore une fois, on revient à ce truc-là. Moi, ça m'a pris du temps de voir quelle est l'offre qui me satisfaisait le plus. Aujourd'hui, j'accompagne sur trois mois. Je ne parle pas du nombre de séances, en fait. Je dis juste, ouais, ça se trouve, tu n'auras pas besoin de trop de séances. Peut-être que ça va être juste des catch-up de 30 minutes téléphoniques en marchant. Tu vois, on va... Parce que j'ai intégré le walking coaching aussi dans mes offres, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Et ça se trouve, ce ne sera pas du tout nécessaire parce que j'accompagne des avocats, des docteurs, etc. Et donc, c'est difficile de fitter aussi dans leurs emplois du temps. Et j'ai dit, c'est plus, comme tu disais tout à l'heure, c'est s'écouter. Quels sont tes besoins ? De savoir demander de l'aide aussi sur certains sujets. Et après, convenir s'il y a une séance qui est nécessaire. ou pas ? Et si oui, est-ce que c'est une séance en visio, sans visio, et estimer un peu la durée ? Et ça, c'est moi en tant que professionnelle qui vais dire je pense que ça nécessiterait une visio de une heure et demie à peu près, parce que je pense que ça touche un sujet beaucoup plus profond, où ça, ça peut être une discussion informelle, on peut s'appeler sur WhatsApp en se baladant et c'est OK. Et ça, c'est un format hybride que j'ai lancé, où c'est un accompagnement de trois mois, il n'y a pas de nombre de... Je ne m'engage pas sur un nombre de séances, Je ne m'engage pas sur une durée par séance. Je ne m'engage pas à répondre. Voilà, l'engagement que j'ai, c'est de répondre sous 48 heures aux questions qu'on me pose. Et quand je dis répondre aux questions, ça peut être juste, je prends le temps de te répondre quand j'ai l'espace ou quand je suis disponible.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, en fait, une réponse. C'est je suis présente, j'ai vu ton message et je te réponds quand c'est juste pour moi. Et ça, ça m'a pris quand même trois ans à mettre en place. Comme tu disais, test and learn. J'ai essayé plusieurs trucs et vu ce qui me convenait ou pas. Et donc, comme tu disais, j'attire des clients en résonance avec ce fonctionnement. Si c'est des personnes qui me disent attends, mais moi, je ne paye pas ce prix-là pour moins de temps de séance. En fait, moi, je ne vends pas des séances, en fait. Je vends un temps. accompagnement. Et donc, ce n'est pas à la séance, ce n'est pas à l'heure, ce n'est pas... Donc, si tu veux un nombre de séances, va chez quelqu'un qui te propose un nombre de séances qui fait partie du forfait, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas simple à dire, à mettre en place, etc. C'est dur.

  • Speaker #0

    Et pareil, j'ai vachement évolué comme toi. J'ai essayé, j'ai testé des trucs un peu plus élevés, un peu moins élevés au niveau du prix, au niveau de l'engagement et tout. Je me rappelle que je vendais hyper bien un accompagnement de six séances sur trois mois, donc toutes les deux semaines, à 5000 euros. Je le vendais très bien, mais je n'étais pas alignée avec le prix et ce que je livrais et le niveau d'avancement des personnes qui étaient attirées par cette offre-là. Et du jour au lendemain, j'ai décidé de dire à ce moment-là, ce sera douze séances sur trois mois et c'est le même prix. Et en fait, j'ai doublé le nombre de séances. mais parce que je ne me sentais pas alignée avec la qualité des résultats, des transformations, de l'accompagnement qui était possible à ce niveau de conscience d'entrepreneur qui n'osait pas trop me solliciter, notamment sur le canal Telegram. Oui,

  • Speaker #1

    je vois. Mais ça, c'est bien. Et je pense que c'est important aussi que les gens se souviennent qu'ils ont le droit de changer d'avis, ils ont le droit de modifier leur offre en cours de route, ils ont le droit de baisser le prix, ils ont le droit d'ajouter des choses. et ça veut pas dire qu'ils ont un problème avec eux-mêmes, le plus important, c'est aussi de s'écouter avant tout parce qu'il y a toujours ce truc et ces injonctions de « tu ne peux pas revenir en arrière une fois que tu as fixé un prix, c'est trop tard » ou « si tu décides d'ajouter de la valeur, ça veut dire que toi-même, tu n'étais pas assez satisfaite, etc. » Tout ça, c'est du bullshit. Il faut le mettre de côté.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord parce qu'effectivement, il y a pas mal de trucs qui disent... J'en ai parlé à mes clientes d'ailleurs, c'est hyper intéressant. Moi, j'aime bien offrir des cadeaux en cours d'accompagnement, des trucs qui ne sont pas prévus. Mais en fait, je suis comme ça dans la vraie vie. En fait, avec mes amis, je suis comme ça. J'adore faire des cadeaux. Et ce n'est pas parce que j'ai besoin d'être valorisée ou qu'on me dise merci. Il y a une part de ça, bien sûr, mais ce n'est pas mon driver principal. Mon driver, c'est si j'ai envie d'offrir, je l'offre. Et si j'ai envie de le faire payer, je fais payer. Mais j'ai cette liberté. Et du coup, c'est pour ça que je n'évoque pas en amont, c'est compris ou ce n'est pas compris. parce que j'ai envie d'avoir cette liberté de pouvoir choisir au dernier moment. Et je sais que... Par exemple, j'ai des clientes qui sont prêtes à payer pour ce que je leur offre gratuitement, mais je leur dis « mais je n'ai pas envie, j'ai envie de vous l'offrir et pour moi c'est normal » . Et par contre, oui, des personnes qui ne sont pas dans cet espace de groupe, qu'elles payent, pour moi c'est normal aussi. Et c'est juste, encore une fois, s'écouter. Et ça ne veut pas dire que quand tu offres quelque chose, ça veut dire que la personne a trop payé, que tu veux équilibrer la relation. Non, ça peut venir d'un autre espace. moi, ça ne me demande pas d'énergie de faire ça. Ça me fait plaisir. Je vois ce que j'y gagne en échange, parce qu'elles vont me faire des retours, parce qu'elles seront tellement dans la gratitude de recevoir ça comme cadeau qu'elles vont me faire des témoignages en disant que c'est trop cool, je suis trop contente. Et oui, quand on est dans l'espace de Julie, on a toujours des cadeaux qui tombent de nulle part. Et c'est pile poil ce dont on a besoin. Ce n'est pas des trucs juste pour remplir l'espace. Et c'est ça qui fait que... Il y a l'énergie qui est positive, qui s'engraine au sein de l'espace où tout le monde est content. Au final, moi, je suis contente, elles sont contentes. Et c'est ça, en fait, l'intention.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est important de partir de là et de s'écouter pour ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que oui, il y a une partie de j'ai envie d'être la gentille personne qui fait des cadeaux. Il faut se le dire. Et c'est ça aussi, quand tu disais d'être flexible et de pouvoir revenir sur ce qu'on a dit. Et c'est facile de donner en plus. Mais quand tu veux retirer des choses ou que tu changes de format, par exemple, tu retires des séances. Moi, ça m'est déjà arrivé. C'était une séance toutes les semaines. Et tout d'un coup, j'ai dit, en fait, ce n'est pas juste pour moi. J'ai envie de faire une séance toutes les deux semaines. Là, c'est challenging parce que quand tu donnes en plus, tu as le bon rôle.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Une personne. Et quand tu souhaites retirer, entre guillemets, c'est ça qui est challenging. Et j'ai déjà eu des remarques de clientes. Par exemple, je n'avais pas rempli la corte pour commencer en groupe. Elles n'étaient que deux. et j'avais dit qu'elle serait 6, j'ai dit qu'on commencera plus tard. Mais il y en a qui ne le perçoivent pas OK. On commence plus tard. Moi, j'ai signé pour commencer maintenant. Donc ça, c'est des choses qui peuvent challenger, je trouve, en tant qu'entrepreneur, dans ta posture. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est déjà arrivé,

  • Speaker #0

    toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, c'est rare que j'ai du contact direct avec les gens. Comme ça a été que des formations en ligne, je n'ai pas eu ce truc-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'avantage du produit digital. C'est que les gens s'attendent à un truc, ils l'ont. Et après, s'il y a des trucs en plus, c'est bien. Mais comme je ne l'ai pas prévu au début et que je le fais juste parce que j'ai envie de le faire, si j'arrête, ce n'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me rappelle quand on a fait notre lancement en collab, on n'avait fait que deux ventes. Et on a choisi, toutes les deux, on s'était mis d'accord de rembourser parce que ça ne nous faisait pas kiffer d'avoir une audience de deux personnes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et ça, je trouve que c'est cool parce qu'on s'est vraiment écouté alors qu'on avait déjà préparé le contenu en amont. Le contenu était prêt. En fait, on commençait à livrer et on s'est écouté. On a dit, en fait, on s'était déjà mis d'accord en amont que si c'était en dessous d'un certain nombre de participants, on ne le faisait pas. Et on était vraiment alignés toutes les deux de ne pas le faire. Et que même si on avait créé le contenu et tout, en fait, on s'est dit, on le relancera si on en a envie. On a essayé de le relancer une fois. Après, je crois qu'on a repoussé au niveau timing, parce que tu avais un lancement et il ne fallait pas d'overlap, etc. Et puis après, au final, quand on s'est reparlés, tu m'as dit, écoute, ça ne résonne plus. Tu m'avais dit, je me rappelle, le moment où on a fait cette collab, j'étais à fond dans le human design et maintenant, beaucoup moins. Donc, ça ne résonne plus trop d'aborder, en tout cas, cet angle-là. Et je t'avais dit, pour moi, c'est OK. D'ailleurs, aujourd'hui, j'en parle quasiment plus de Human Design. D'ailleurs, j'ai retiré ça même de ma bio.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    C'est un outil parmi tant d'autres, en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus l'outil pour lequel j'ai envie d'être la référence.

  • Speaker #1

    Je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, voilà. Et pareil, c'est un outil... Je pense que c'est peut-être pour ça aussi que ça ne résonnait plus pour toi. c'est Comment on utilise les outils qu'on a à notre disposition ? Est-ce qu'on les utilise pour nous enfermer dans des cases ? Ou est-ce qu'on les utilise pour nous aider à expanser là où on en a envie, etc. ? Et je pense qu'au moment où tu m'as dit « écoute, ça ne résonne plus » , c'était justement ce moment où toi, tu préférais t'écouter dans tes ressentis. En fait, de mettre de côté ces outils qui pouvaient peut-être t'enfermer dans « je suis générateur, donc… » Je ne sais pas ce que tu en penses, je trouve que c'est intéressant d'avoir ton avis.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pour ça que je déteste quand on me demande ce que je suis. Que ce soit en truc de personnalité, tu vois, peu importe ce que c'est, je n'aime pas qu'on me demande mon signe astrologique, mon truc en HD. Bon, je le dis de temps en temps, ou des fois je fais genre, je sais pas. C'est vrai qu'en fait, j'ai pas envie qu'on me colle une étiquette parce que j'ai fait ce test ou parce que je suis née telle date à telle heure et ça dit que je dois être cette personne ou que je fonctionne comme ça. Je pars du principe que c'est intéressant. Mais en fait, moi, par exemple, j'ai découvert mon profil en HD, j'étais en mode, ok, je n'ai pas eu de révélation parce que je sais que je fonctionne comme ça. Donc, je pars du principe que ce sont des outils qui sont hyper intéressants, mais qu'on a quand même notre libre arbitre et que ça peut nous aider si on le souhaite, mais qu'en soi, ça ne définit pas absolument qui on est et la façon dont on doit travailler si ce n'est pas ce qu'on a envie de faire. Oui,

  • Speaker #0

    exactement. Et en fait, ça rejoint... Pourquoi j'ai retiré le Human Design alors que je suis experte dans cet outil-là ? Je l'ai retiré parce que toute la vibe qui était autour du HD et qui l'est encore, c'est beaucoup comme l'astrologie où on dit « t'es générateur, donc tu… » et moi j'avais envie de sortir de ça parce que j'apportais tellement plus de nuances et j'en ai parlé avec une consœur en HD où je disais « ce trait de personnalité peut se retrouver aussi bien chez le générateur que le projecteur, que quelqu'un qui a ce canal-là ou cette porte-là » . Et ça, on n'en parle pas assez, ce qui fait que les gens s'enferment dans un type qui n'est pas OK. Donc voilà, c'est vraiment apporter beaucoup de nuances. Et cette nuance-là, je pense qu'au niveau de conscience de l'audience que j'ai aujourd'hui, elle n'était pas prête à recevoir ces informations-là. Et je n'avais pas envie de faire ce travail d'éducation. Et donc, du coup, je l'utilise avec mes clientes, mais avec parcimonie. Et encore une fois, avec une intention de « est-ce que ça va faire péter un truc limitant ? » et pour les aider à expanser davantage, à amplifier leurs dons, leurs talents, mais pas pour dire, parce que tu es projecteur, tu dois attendre l'invitation. Non, ce n'est pas du tout mon discours. Et donc, j'avais envie de me détacher un peu de cette vibe parce que c'est devenu très tendance comme outil, le human design, pendant... Et je pense que ça grossit encore. Et j'avais envie de me détacher de ça parce qu'on m'assimilait à quelqu'un qui mettait les gens dans des cases. Et je me suis dit, OK, là, c'est... pas du tout au service des personnes que j'ai envie d'accompagner, du niveau de conscience que j'ai envie d'accompagner. Mais je n'ai pas envie de faire un travail d'éducation qui va être pour moi énergivore.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as aujourd'hui encore des gens qui viennent te voir pour le HD ? Oui, j'en ai encore.

  • Speaker #0

    J'en ai encore beaucoup qui me demandent des lectures Human Design parce qu'ils savent que ma vision est différente des autres qui proposent des lectures sur le marché. Et moi, j'ai dit, non, en fait, je fais des lectures pour mes clientes. à moi. Et ce n'est pas des lectures genre tes générateurs. En fait, non, c'est quoi tes challenges dans ta vie perso pro et comment ton design peut te soutenir dans ta gestion d'énergie, d'effort, comment tu peux connecter à plus de qui, comment tu peux exploiter. Par exemple, moi, je sais que je suis hyper forte et ça, on le voit dans mon design, pour simplifier des concepts compliqués et les expliquer. à d'autres personnes qui ne sont pas du tout experts ou qui ne sont pas du tout intéressées par la technique. Et ça, je sais que dans mon human design, de l'avoir vu dans mon design, je savais déjà que j'étais forte. Comme tu disais, en fait, le human design ne va rien t'apprendre. Il vient juste confirmer certaines choses. Mais le fait de l'avoir conscientisé à un autre niveau, je l'ai utilisé consciemment dans ma com comme quoi je suis celle qui va simplifier des trucs que vous ne comprenez pas. Oui,

  • Speaker #1

    je crois. Je crois que ça aide pour ça, oui. Avec parcimonie comme pour tout de toute façon, tout ce qui est enseigné, toutes les ressources, c'est bien, c'est utile, mais il ne faut pas que ça devienne qui on est.

  • Speaker #0

    Et par rapport à l'écoute de soi, qu'est-ce qui aujourd'hui pour toi est un non négociable, mais auquel tu disais peut-être oui avant à contre-cœur ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses en vérité. J'ai mis beaucoup de limites ces dernières années. Par exemple, les interviews en podcast. Là, on est ensemble, mais je n'en ai pas fait depuis, je pense, deux ans. Parce que je n'avais plus envie, je disais toujours non, non, ce n'est pas le moment, etc. Non, non, non. Mais bon, là, c'était toi, donc j'ai dit oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait justement que tu as accepté ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est toi, parce que je te connais, parce que je t'apprécie. Donc, je me suis dit OK, j'accepte, tu vois. Alors que si une personne extérieure vient me dire, j'étais en mode ouais. Je sentais, je sens que j'avais plus envie, tu vois. Là, quand tu m'as proposé, je me suis dit, ouais, ok, ok. Donc, voilà. Mais sinon, quoi d'autre ? Tout ce qui est proposition de collaboration, de, voilà, ce genre de choses, j'en fais plus quasiment. De temps en temps, genre, travailler sur les lancements des autres, etc. Avant, je le faisais beaucoup. Disons qu'en fait, j'ai mis beaucoup de limites pour me concentrer sur mon travail à moi. Je pense que ça a été ça, alors qu'avant, j'acceptais tout. parce que j'étais en mode faux mot. Imagine, je rate telle opportunité. Imagine, c'est le truc, patati patata. Et en fait, depuis deux ans, je suis en mode bouclier. Je vous apprécie, mais non. Genre là, tu vois, par exemple, une chose qu'on me demandait énormément, c'était de venir faire une masterclass, un podcast dans des programmes, en fait. Et avant, je disais toujours oui parce que je me disais c'est des clients potentiels, c'est bien parce que je suis payée aussi, donc c'est bien, etc. Parce que je ne les fais pas gratuitement. et au final... J'en ai... J'ai quelqu'un qui m'a... Tu vois, je disais non à chaque fois. Quelqu'un m'avait demandé l'année dernière, j'ai dit non, mais je te recommande telle personne, etc. Et en fait, il y a eu un couac entre les deux, je ne sais plus pourquoi. Et à la fin de l'année, elle est revenue vers moi en mode, je sais que tu ne veux pas, mais en fait, la personne que j'avais contactée, bref, ça ne va pas. Est-ce que tu es OK ? Je me suis dit bon, OK, je vais le faire. Ça ne me dérange pas de le faire. Ça va me remettre dedans, etc. Je l'ai fait. J'ai passé un bon moment. J'ai du coup gardé un super contact avec cette personne-là. et en fait du coup c'est un truc que je refais un peu de temps en temps mais je pense que Le plus grand truc qui m'a aidée, c'est vraiment de me dire « Ok, Safia, t'arrêtes de travailler pour les autres. » Et là, comme t'es dans une phase où c'est un peu compliqué, tu sais pas trop ce que tu veux, le mieux, c'est de te concentrer sur toi-même et sur tes projets et d'avoir tout ton temps pour toi, en fait. Et donc, ça a été de m'isoler, entre guillemets, et de penser qu'à ma tronche. Ça a été ça.

  • Speaker #0

    Mais après, on en a besoin quand on a dit... énormément, oui, à des sollicitations extérieures qui étaient ton cas pendant un long moment. Oui, oui. Et du coup, il y a d'autres... Moi, je pense à d'autres entrepreneurs auxquels j'avais proposé des collabs pour qu'elles puissent intervenir dans mon mastermind. Et j'ai eu plein de formes. En fait, moi, je laisse vraiment libre aux personnes de dire, OK, qu'est-ce que tu as à me proposer ? Moi, j'aimerais bien te faire connaître. Pourquoi ? Et tout ça. Et il y en a qui m'ont fait des contenus préenregistrés, personnalisés pour mon audience. Il y en a qui sont venus en live, il y en a qui m'ont filé le lien d'une masterclass déjà dispo pour leur client. En fait, tout et n'importe quoi était OK à partir du moment où l'intention était alignée avec l'intention de base. Est-ce que ça, ça te parle ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais tu vois, c'est bien de laisser la flexibilité aux personnes qui vont travailler avec toi. Parce que ce n'est pas ce qui est fait en général. Les gens viennent te dire « je te veux pour ça » . Donc, est-ce que tu es OK ? Oui ou non ? Et toi, en fait, ton approche, elle est différente et je trouve que ça laisse de l'espace à tout le monde en fonction de ce qu'il est OK de faire, tu vois, à l'instant T. Et ça, c'est un truc... C'est rare.

  • Speaker #0

    Et pareil, ce que je propose, c'est... Voilà, t'as le choix. Soit tu te fais rémunérer... mais du coup je vais être plus exigeante et les personnes qui me connaissent un petit peu savent qu'au niveau quali je peux être relou mais du coup j'ai dit le prix à payer c'est que je vais vachement guider le contenu être exigeante sur la qualité sur les slides à mettre à dispo pour mes clientes le replay qu'il soit accessible de manière illimitée beaucoup plus cadré parce qu'en plus, rémunération, ça nécessite un contrat. Surtout le droit à l'image, parce que la personne, elle est sur mon contenu. Toi-même, tu sais, on a collaboré, on a fait un contrat toutes les deux et tout ça. Et par contre, j'ai dit, voilà, l'avantage quand tu le fais de manière gratuite, entre guillemets, parce que jamais rien n'est gratuit, c'est qu'un jour, ça ne résonne plus. Tu me dis de l'enlever, si tu changes d'avis ou quoi. Et par contre... Pour te remercier, je mets toujours toutes les coordonnées, les offres et tout ça qui sont indéfiniment mises à disposition de toutes mes clientes. Et tu fais partie d'un catalogue de prestataires que je peux recommander, même sur mon site. Il y a un système d'affiliation long terme qui peut être mis en place, etc. Et comme je demande qu'à des personnes que j'apprécie personnellement, du coup, voilà. Et à ma grande surprise... Il n'y a personne aujourd'hui qui m'a demandé une rémunération en échange. C'était hyper fluide, les collabs. Et genre, mes clientes ont acheté chez ces personnes-là avec un code promo qu'on a mis en place. Et moi, je ne demandais même pas forcément de l'affiliation pour moi pour recevoir une affiliation, une commission, mais plus un code promo pour mes clientes pour qu'elles puissent avoir un avantage de passer par notre collab, en fait. Et que la personne puisse avoir un retour clair et net de ça, ce sont les clientes de Julie. et du coup pour l'instant j'ai eu aucun problème, tout le monde est venu avec coeur, gratuitement avec même des bêta tests de certaines offres avec des témoignages qui sont possibles à faire avec mes clientes et tout ça et donc ça c'était cool ouais c'est intéressant moi je faisais beaucoup gratuit avant mais au final je me suis rendu compte qu'en terme de contenu ça

  • Speaker #1

    changeait pas tellement de ma masterclass evergreen Donc, je fais payer pour aller plus loin dans le contenu. Ouais. Et donc, effectivement, ça implique, je donne toujours le replay, je donne les slides, je crée une base de notion. Tu vois, je viens avec un vrai package où la personne ne me paye pas juste parce que je suis là. Ouais. Mais pour que les gens puissent lancer leur podcast juste avec l'heure trente, ouais, une heure et demie qu'on a ensemble, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Et bien, je suis comme toi parce qu'on m'a aussi proposé d'intervenir de manière gratuite ou payante ou rémunérée dans d'autres espaces. Et je disais, voilà, si moi je fais ma masterclass classique, celle que je fais qui est équivalente à ma VSL et tout, et que je peux vendre à la fin, proposer des services, je le fais gratuit sans problème. Par contre, si je dois adapter à ton audience, qui est moi ma force, d'adapter vraiment à l'audience que j'ai, là par contre, c'est de manière rémunérée. Mais là par contre, tu as du taf, c'est sur mesure. Quand j'interviens dans une formation de copywriting, je parle de copywriting. je parle pas de... l'entrepreneuriat en général, comment gagner plus d'argent, etc. Je trouve ça hyper intéressant. Là, je t'avais posé la question sur à quoi tu dis non. Tu fais vraiment attention à quoi tu dis oui, à quoi tu dis non, et te concentrer sur ton business, etc. Et de ne plus être dans la FOMO. Je trouve ça hyper intéressant de ne plus te dire que c'est des clients potentiels, ça va me ramener de l'argent, et de se demander si ça me fait kiffer ou pas, et de t'honorer dans ton kiff.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pas facile, mais c'est un travail constant où je me dis, est-ce que j'aurais pas dû dire oui ? Est-ce que j'aurais dû participer à ce truc-là ? Mais au final, je me dis, vas-y, t'as ton focus, ou là, t'es sur des projets précis, donc concentre-toi là-dessus. Mais ouais, c'est pas simple.

  • Speaker #0

    Et ça revient au fait de dire non à des clients que tu sens pas. Ça t'est déjà arrivé ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, j'ai aucun problème à rembourser des gens, dire non, etc. Mais ça, depuis le début. Je me suis jamais dit parce que la personne a payé, je vais me forcer ou tu vois. Je me suis toujours dit si ça matche pas, tu reprends ton argent et puis ciao quoi.

  • Speaker #0

    Et parce que moi, je sais que j'avais déjà dit non à des clients. Et mon mari m'a dit mais je comprends pas, t'es pas fully booked. Et genre tu dis non, tu t'assoies sur des milliers d'euros quoi. J'ai dit ouais mais tu t'imagines même pas l'énergie que ça va me demander d'accompagner cette personne. Surtout quand c'est un individuel. Ouais. J'ai dit si je dois traîner la patte avant d'ouvrir mon zoom ou avant d'ouvrir mon application pour répondre, flemme quoi.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est clair. Ça vaut plus que de l'argent ça.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Et après, je sais que j'ai eu des... Pour la première fois, je pense que ça va avec quand on grandit aussi, quand on est en contact direct. Je trouve ça intéressant que tu aies mis cet élément en lumière. De, quand il y a des personnes qui sont insatisfaites, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Toi, comme tu me disais, tu n'hésites pas à rembourser, mais encore une fois, tu n'as très peu de contacts directs. Moi, quand je dis qu'il n'y a que six places, que la personne a pris la sixième place et qu'au bout de quelques semaines, elle fait, finalement, ça ne me convient plus, c'est la posture aussi, qu'est-ce que je fais ? Parce que la personne a pris la place d'une autre personne qui voulait rejoindre. Donc, il y a ça aussi que je me suis posée comme question. Et puis, au final... En fait, il y a vraiment beaucoup de questions que je me suis posées sur quelle personne j'ai envie d'avoir dans cet espace. Et si c'est une personne qui avait envie de partir et qui m'a dit, je ne peux pas saquer cette meuf-là, cette meuf-là, cette meuf-là. Déjà, pour moi, ça part du mauvais pied. Je me dis, je préfère qu'elle se casse, cette personne. Déjà pour s'honorer parce qu'elle va mettre son argent ailleurs. Et moi, elle ne va pas me mettre une sale ambiance dans mon groupe. Je préférais du coup qu'on soit cinq que six. Et m'asseoir sur la place qui n'a pas été prise. Et par contre, je sais que j'ai aussi une cliente qui m'a dit, finalement, je veux le remboursement pour une raison personnelle. Par contre, là, j'ai dit non. Tu vois ? Non, par contre, là, c'est ma limite. C'est la vie, en fait. Tu as des raisons personnelles, c'est normal. C'est comme si tu prévois un voyage, finalement, tu ne peux plus y aller parce que tu es malade. Tant pis pour toi, tu n'as pas pris l'assurance, tu n'es pas remboursée. C'est la vie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ouais, ça je trouve que les gens, ils n'en parlent pas trop de tout ce qui est remboursement, litige et tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #0

    D'un côté, ça peut être touchy si c'est un litige ou la personne, c'est en cours ou quoi. Mais je pense que tu peux aussi très bien parler, comme là je viens de le faire, de manière très neutre, sans accuser la personne et tout ça, mais juste de parler de ta posture et de comment tu prends tes décisions.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que c'est important.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'avais envie d'aborder aussi, ça ressemble à quoi ta semaine de travail, enfin une semaine dans la vie de Safia ?

  • Speaker #1

    À quoi ça ressemble ? Alors déjà, comme j'ai dit tout à l'heure, il faut que l'agenda soit vide. Il faut que quand j'ouvre mon Google Agenda, il n'y ait pas un seul rendez-vous, ou alors un, de temps en temps, ça ne me dérange pas, mais en soi, moi je fonctionne avec des journées dédiées, où je sais que le lundi matin, c'est dédié à tout. traitement de mes emails, faire un peu d'admin, etc. Je sais que, par exemple, le mardi, c'est YouTube, que le jeudi, c'est Twitch, que j'ai ces trucs-là et ces trucs-là. Et en fait, moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin que mes journées soient compartimentées pour que quand je me lève le matin, je sais si je peux rester en pyjama ou si j'ai besoin de me préparer et de faire des trucs. Donc, je fonctionne comme ça, pour le coup. Et après, en soi, je ne me mets pas énormément de contraintes. Moi, par exemple, mes séances de sport, elles sont dans la semaine. Tu vois, ça ne me pose pas trop de problèmes. problème, que ce soit un matin à 11h ou un après-midi à 15h, je m'arrange. Mais dans l'idée, j'ai envie que je n'ai pas de contraintes en me levant. Je veux que je puisse décider aujourd'hui, tiens, j'avais prévu ça, mais finalement, je n'ai pas envie, donc je vais le décaler à tel truc et je vais le faire à un autre moment. Voilà un peu comment je fonctionne.

  • Speaker #0

    Depuis que je te connais, tu as souvent fonctionné par batch. En plus, de ce que tu me décris, c'est en fait ton agenda est vide mais il est pas vide il est vide parce que t'as pas à réfléchir qu'est-ce que je fais parce que tu sais que t'as un rythme à respecter et que par contre tu t'honores en t'écoutant bah finalement j'ai pas envie de faire ça donc je vais te bouger ailleurs mais comme ton agenda est plutôt fixe avec une routine on va dire installée c'est ça qui te permet d'avoir plus de liberté et ça rejoint un peu les partages que je fais de c'est

  • Speaker #1

    la structure qui permet le flot ouais c'est vrai en fait tu vois je sais que mes vidéos YouTube, j'aime bien m'écouter. Mais je sais aussi que mon podcast, j'aime bien que ce soit structuré, etc. Donc effectivement, je batch mes épisodes de podcast. Les deux de la semaine dernière et les deux de cette semaine, ils ont été enregistrés en même temps, tu vois. Pour que je puisse me laisser de l'espace à côté et pouvoir suivre mon flow sur d'autres trucs. Mais effectivement, la structure et l'anticipation, elle est indispensable. Sinon, ce serait le chaos et je ne m'en sortirais pas.

  • Speaker #0

    Et c'est trop intéressant. Et pareil, là, moi, je partageais que j'étais complète jusqu'à septembre, mais parce que j'ai anticipé la vente. Et j'ai fait un lancement à zéro en février. Et j'ai anticipé, OK, qu'est-ce que je fais maintenant pour générer du chiffre d'affaires ? Parce que c'est aussi la contrainte d'un entrepreneur, c'est générer du chiffre d'affaires pour pouvoir payer mes charges. les experts avec lesquels je travaille sur certains trucs, tout comme toi en freelance sur des trucs spécifiques. Et là, en fait, le fait d'être complète jusqu'à septembre, ça me permet d'avoir la liberté de voir qu'est-ce que moi j'ai envie de faire. Qu'est-ce qui me ferait plaisir de faire, mais dans un flot d'envie et pas de qu'est-ce que je peux lancer pour honorer, pour pouvoir payer mes charges. Ça ne vient pas du même espace. Mais après, je m'auto-coache beaucoup pour, ok, mis à part l'argent, qu'est-ce que je peux faire qui soit vraiment utile, qui puisse aider mon audience, etc. et que je kiffe à délivrer. Parce que comme toi, si je ne kiffe pas, je ne peux pas en fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment font les gens, je te jure. C'est impossible.

  • Speaker #0

    C'est comme quand c'est une histoire de discipline et de motivation pour beaucoup. C'est un peu comme dans le sport.

  • Speaker #1

    Pareil, le sport, si je m'ennuie, je peux pas en faire. Donc ouais, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Mais il y a des personnes qui marchent à la motivation et la discipline de « je dois faire du sport à tel moment, à telle fréquence » . Et c'est du mental. En fait, ça devient mécanique. Ils ont même un pif, mais c'est mécanique. C'est ouf. Si toi, tu devais avoir un message pour des femmes entrepreneurs qui nous écoutent, qui ne s'autorisent pas à entreprendre différemment, tu aurais envie de leur dire quoi ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais que ça va être un chamboulement au début et qu'elles vont potentiellement perdre pied, gagner moins d'argent, perdre un peu de confiance, etc. Mais que c'est une étape qui est indispensable pour ensuite avoir une entreprise et un mode de vie qui nous convient et surtout qui correspond à ce pourquoi on s'est lancé. Et ça passe par le fait d'avoir des périodes qui sont un peu plus compliquées que d'autres, mais qu'on n'a rien sans rien. Tu peux continuer comme ce que tu fais aujourd'hui, qui fonctionne mais qui ne te rend pas heureuse, ou alors tu prends des risques, tu fais différemment. Et tu as confiance en toi, dans le fait que tu sais que tu vas pouvoir retomber sur tes pieds et que c'est juste une question de temps, le temps que tu te trouves finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper beau comme message. Après, je te challenge un petit peu parce que toi, tu avais quand même un matelas de sécurité financière sur lequel tu as pu te reposer. Ce qui n'est pas le cas de nombreux entrepreneurs. Pour être honnête, même ceux qui génèrent beaucoup d'argent, ceux qui ne sont pas du tout éduqués financièrement, ils vivent au jour le jour. Et ça, pareil, ils n'en parlent pas, les gens sur les réseaux. En fait, s'ils ne génèrent pas un minimum par mois, ils ne peuvent même pas se payer à manger. Du coup... Comment toi, tu as eu le réflexe, la maturité, la sagesse de mettre de l'argent de côté ? Est-ce que ça a toujours été en toi depuis que tu es petite ? Tu as eu cette éducation-là ? D'où ça te vient ? Parce que c'était safe quand même d'avoir un an de côté qui puisse te permettre pendant un an de zoner, de te poser les bonnes questions, d'introspecter, de faire une pause parce que tu en avais envie et besoin.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours été très dépensière. Très très dépensière, ça a été un peu le problème parce que j'ai travaillé très tôt, même avant mes 18 ans, je travaillais déjà. Et en fait, j'avais zéro économie jusqu'à la fin de ma vingtaine. Je n'avais pas d'économie parce que l'argent me brûle les doigts, j'aime les chaussures, j'aime les sacs, j'aime vivre, donc profiter. J'ai dit tout le temps, je ne vais pas emmener mon argent dans ma tombe, etc. C'est mon truc qui me déculpabilise quand je vais me faire un petit plaisir. Mon argent, je ne l'emmènerai pas dans ma tombe, donc c'est un peu un petit piège aussi. En fait, quand je suis arrivée effectivement à la fin de ma vingtaine et que je n'avais pas d'économie, j'étais un peu en mode « ouais, c'est nul là ce que je suis en train de faire » . Donc, j'ai fait l'effort en fait de faire des concessions, chose que je ne faisais pas du tout avant, pour mettre un peu d'argent de côté. Donc, c'est venu petit à petit et tu vois, j'ai fait à mon rythme. Et je prends en compte effectivement dans le conseil que j'ai donné le fait que je suis privilégiée aujourd'hui parce que j'ai pu me permettre de prendre un an off de mon entreprise. Et parce que si demain, je viens à fermer mon entreprise, je ne suis pas à la rue. J'ai encore d'autres activités à côté qui font que j'aime mon business aujourd'hui, mais si je ne l'ai pas, ma vie ne va pas tellement changer en soi. Donc, j'ai conscience de ce truc-là et que je suis privilégiée. Et je pense que le truc, c'est vraiment de...

  • Speaker #0

    Moi, je n'en vois rien valser du jour au lendemain. Je pense qu'il y a tout un truc progressif à faire où certes, ce que tu fais aujourd'hui, ça ne te convient plus forcément, mais pour autant, tu le continues parce que ça te permet de te payer tes factures. Et par contre, en parallèle, petit à petit, tu dédies du temps à chaque fois pour travailler sur d'autres choses à côté. C'est ce que j'ai fait au final et c'est ce qui m'a permis d'avoir une meilleure conscience financière et surtout de me dire, ok, je prends mes responsabilités. Et bien sûr qu'au début... Je me prive beaucoup. J'ai longtemps arrêté le shopping. A partir du moment où j'ai décidé que je devais avoir un matelas financier, je n'ai plus fait de shopping et aujourd'hui, j'en fais quasiment jamais. De temps en temps, je vais m'acheter un truc, mais vraiment c'est hyper rare. Je mets tout le temps les mêmes habits. Si tu regardes mes vidéos YouTube, tu vois que j'ai tout le temps les mêmes pulls, les mêmes chemises, etc. Parce qu'en fait, je ne fais plus du tout de shopping et c'est venu par là. Donc je me suis privée, j'ai acheté moins, j'ai moins sorti, j'ai fait moins ceci ou cela. Je savais que c'était pour le plus long terme et que je devais faire attention dans mon entreprise. J'ai toujours fait gaffe. J'ai fait un peu de pub pendant un temps et je me suis rendu compte que payer un mec 1 000 balles par mois plus investir 2 000 chaque mois, ce n'était pas indispensable et que ce que j'avais construit en organique, ça pouvait m'aider. Donc, si tu veux, petit à petit, j'ai essayé aussi d'être plus intelligente dans les charges que j'avais avec mon entreprise. C'est de la privation au début. c'est aussi le fait de se dire je travaille en parallèle de ce que je fais aujourd'hui, mais ça me sert, etc. Mais tu vois, la balance, petit à petit, elle va s'inverser. Mais il faut de la patience, ça, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, Safia. Et quand tu dis que si tu arrêtes ton business, tu as d'autres choses, c'est parce que tu as investi de l'argent ailleurs, dans d'autres business ou dans investi immobilier, bourse ou des choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai de l'IMO, j'ai d'autres activités avec mon mari, etc. Donc, en fait... Mon business aujourd'hui, c'est pour moi. Et bien sûr que j'ai envie que ça dure hyper longtemps, mais ce n'est pas la seule chose que j'ai dans la vie. Et ça, c'est un truc qui est important aussi parce que pendant longtemps, je n'avais pas conscience de l'importance du fait d'investir son argent et de ne pas les mettre que dans un seul projet. C'est bien d'avoir ton business. Et si tu peux utiliser ton bénéfice pour l'investir dans d'autres choses et du coup te permettre... je sais pas, d'être rentier et du coup ta retraite, en fait tu t'en fous parce que tu sais que t'as déjà des biens. Tu vois, ça c'est des sécurités qui sont aussi importantes et sur lesquelles on n'est pas assez éduqués, je trouve. Se construire un patrimoine comme ça, c'est un truc sur lequel il faut s'éduquer et sur lequel il faut investir aussi.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord avec toi. C'est en résonance avec le programme que j'ai lancé qui s'appelle Cash in Flow. Je l'ai fait une fois, je ne pense pas le refaire d'autres fois. C'était vraiment, j'avais envie sur le moment, comme quand on s'est dit on s'écoute. Je sortais de mon lancement à zéro vente en février. Et en fait, dans ma communication, je disais, ce n'est pas parce que j'ai fait un lancement à zéro vente que je ne génère pas d'argent. Et j'avais mis mon montant encaissé hors taxe. Je disais, ben voilà, j'ai fait... quasiment 11 000 euros encaissés hors taxe, mais parce que je sais faire de l'argent différemment que par des ventes. Et ça, j'avais envie de l'enseigner. Et c'est pour ça que j'ai fait ce programme-là. Et je sais que ça a déclenché quand même pas mal de personnes de dire « Attends, what the fuck ? » Elle fait un lancement à zéro, puis elle lance un programme sur l'argent. Et en plus, la meuf le vend, tu vois. Et pour moi, c'était complètement dissocié. J'ai dit « J'enseigne pas à vendre, j'enseigne à comment gérer son argent et à jamais être dans la merde, en fait. » parce que c'est le temps de ma vie. C'est que je suis issue d'une famille modeste, mais j'ai toujours eu assez d'argent pour vivre les expériences que j'avais envie de vivre, aller à l'étranger, faire du shopping, vivre des expériences de ouf. Si sur un coup de tête, j'ai envie d'aller faire une retraite spirituelle à Bali à 3000 balles, je peux y aller. Mais parce que je gère mon argent de manière très spécifique. Donc, c'est quoi mes secrets ? Et en fait, c'est vraiment, j'ai allié énergétique et stratégie financière. que j'ai enseigné dans ce programme-là. Et d'ailleurs, dans ce programme-là, j'ai dit non à plusieurs personnes qui me demandaient est-ce qu'il y a un retour sur investissement ? Est-ce qu'on est sûr ? J'ai dit ne rentre pas parce que tu n'es pas prête. Je sais qu'il y en aura un, mais tu n'es pas prête à le recevoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est important ce que tu dis parce qu'effectivement, en fait, t'apprendre à faire des ventes sur Internet, tout le monde peut le faire, il n'y a pas de problème, tu vois. Parce qu'il y a plein de gens qui le font. Par contre, savoir gérer l'argent qui est entré, ça c'est autre chose Et il y a plein de gens qui te vendent des choses en mettant en avant le chiffre d'affaires qu'ils ont fait, sans mentionner toutes les charges qu'il y a derrière et combien il leur reste dans leur poche après. Et ça, je trouve que c'est un peu dommage parce que ça fait partie du truc aussi.

  • Speaker #1

    Et pareil, je sais que j'ai des clientes qui m'avaient dit « Oui, mais toi, quand tu fais un lancement à zéro, tu as quand même un patrimoine de plus de 300 000 euros à côté au cas où. » Je dis « Oui, mais je l'ai construit. » Il ne s'est pas fait seul. C'est quel mindset tu as pour construire ce patrimoine, de continuer à vivre une vie qui te fait kiffer au quotidien et essuyer des échecs comme des lancements à zéro, etc. qui t'est en fait dans tes coulisses quand ça ne fonctionne pas, qu'est-ce que tu mets en place en dehors de ton business et comme tu dis c'est pas mettre les oeufs dans le même panier et de s'éduquer et que c'est la liberté qu'on se crée d'avoir un business que voilà même on peut faire à notre rythme, on peut vendre ce qu'on a envie on n'est pas obligé de faire des promesses marketing pour vendre à tout prix, il y a tout ça qui est un luxe en vrai complètement

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas donné à tout le monde non plus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je dis toujours, je ne vends pas du rêve. Parce que c'est pour ça que je n'aime pas trop parler d'argent, parce qu'en fait, tu n'as pas le background qui va avec. Tu ne sais pas. Je peux dire à quelqu'un, bon, j'ai gagné tant le mois dernier, etc. Oui, mais je créais du contenu depuis 2017. J'ai fait plein d'offres, j'ai testé plein de trucs. En fait, tout ça, je trouve que ce n'est pas pris en compte. Et c'est pour ça que l'argent, c'est intéressant. Mais je trouve quand même que ça ne devrait pas être un argument de vente. Tu vois ? Oui. Mais bon, après, voilà.

  • Speaker #1

    C'est clair. Si tu devais clôturer notre épisode, notre échange sur quelque chose pour les personnes qui nous écoutent, tu as envie de leur dire quoi ? Sachant que moi, je te sens hyper ancrée et à ta juste place. Vraiment, je te sens bien. Tu as envie de partager quoi si tu devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #0

    Si je devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, un truc qui a peut-être été game changer pour toi ces derniers temps ? Ça peut être un livre. Peut-être que tu t'es fait accompagner. D'ailleurs, on n'en a même pas parlé. Est-ce que tu te fais encore accompagner ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Le dernier accompagnement que j'ai eu, c'était en début 2023. Et après, depuis, je n'ai plus rien acheté et rien dépensé parce que je me suis rendu compte, avec la dernière offre que j'avais, que ça ne m'apportait plus et que j'étais arrivée à un stade où ça ne me convient pas. Je n'apprends rien de plus. Ça ne me sert pas forcément. Donc, effectivement, je ne suis pas accompagnée. j'ai... je lis pas tellement enfin je lis mais pas des livres d'oeuvres perso ou business tu vois je lis des romans je lis ce genre de choses donc qu'est-ce qu'il faut un truc qui est game changer pour toi ça peut être enfin un truc qui a peut-être un lien indirect au business parce que moi je vois quand

  • Speaker #1

    je regarde des séries Netflix ou je regarde des dessins animés ou des films avec ma fille que ce soit au cinéma à la télé et tout j'ai toujours des pépites mindset ou quoi ... qui ressortent de ce que je regarde. Je suis obligée de prendre mon téléphone pour mettre une note, pour me dire, putain, ça, un jour, je le ressortirai. Ouais.

  • Speaker #0

    Mais en fait, je pense que j'ai pas eu un truc qui a complètement changé les choses, mais que ça a été une succession de décisions où je me suis juste choisie, tu vois. Parce que là, quand j'y réfléchis, il n'y a pas un truc qui a fait la diff et qui a été une sorte de révélation, alors que c'est ce que je voulais le plus quand j'étais en période de... où j'étais dans le brouillard, tu vois. Je voulais une illumination, je voulais un truc qui allait me faire sortir le truc. Et en fait, il n'est jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que peut-être tu avais des attentes sur une forme spécifique que ça allait te faire vivre, ressentir, te débloquer de ouf. Alors qu'en fait, ce qui t'a débloqué, c'est de te mettre en action.

  • Speaker #0

    Oui, il y a des chances parce que moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin de faire les choses pour ensuite aviser. Tu vois, je ne peux pas être en position statique pendant trop longtemps. J'en ai besoin pendant un certain temps pour refaire le point sur où j'en suis. Mais effectivement, j'ai besoin de faire des trucs constamment.

  • Speaker #1

    Donc, si je résume bien, dis-moi si j'ai bien compris. En fait, la leçon, ça pourrait être juste, n'attends pas, écoute-toi et fais des petits trucs pour ajuster au fur et à mesure. Et sois OK avec le fait que ça va être inconfortable, ça peut être difficile, ça peut être la merde, mais ça en vaut la peine.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. C'est challengeant et ce n'est pas une partie de plaisir parce que tu te doutes beaucoup, tu te poses énormément de questions, tu as l'impression que tu prends du retard par rapport aux autres et tout. C'est hyper challengeant, mais effectivement, c'est une étape qui est indispensable.

  • Speaker #1

    Mais je trouve ça intéressant ce que tu dis parce qu'en fait, ça prouve bien le paradoxe. Tu as l'impression d'être en retard, mais en fait, le fait de rien faire, tu es encore plus en retard. donc tu co-créais exactement ce que tu voulais éviter c'est-à-dire être à la masse alors que tester et même te tromper c'est quelque part avancer avec plus de certitude vers ce qui t'intéresse ce que tu veux puisque tu sais ce que tu ne veux plus en tout cas. Donc ouais. Et au même degré où c'est inconfortable, en fait, tu kiffes parce que tu te sens utile, t'essayes des trucs, tu te reconnectes à qui tu es vraiment, à ce que tu kiffes vraiment. Et ça t'aide juste à mieux te connaître et à connecter de plus en plus à ce qui est important et essentiel pour toi et non négociable, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Cool. Merci, Safia, de m'avoir fait l'honneur de venir sur mon podcast même en étant malade.

  • Speaker #0

    J'espère que je n'ai pas trop reniflé dans le micro. Normalement, j'ai fait attention de couper. Mais bon, merci à toi pour l'invitation. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    On adore. Merci beaucoup. Et à bientôt pour un nouvel invité sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo, c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt. Pour un nouvel épisode,

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Retrouve-moi sur Instagram @julie_ugs 🤗


Et si la réussite ne ressemblait pas à ce qu’on nous a toujours dit ?


Dans cet épisode, je reçois Safia Gourari, créatrice du podcast à succès Build Yourself, coach business et mentor pour les femmes qui souhaitent créer un business qui leur ressemble.


Safia partage son parcours de reconversion, sa manière d’honorer ses saisons internes, et les ajustements qu’elle a faits ces dernières années pour s’aligner profondément à son énergie.


Ensemble, on parle de ralentissement stratégique, de marketing authentique, et du vrai prix de l’ambition quand on veut tout sans s’épuiser.


Un épisode vrai, doux et puissant, à écouter si tu sens que tu es à un carrefour dans ton business, ou que tu veux oser plus grand… mais autrement.


Retrouve les offres de Safia par ici : https://cozypreneurs.fr/buildyourpodcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute.

  • Speaker #1

    Hello Safia, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Avec plaisir, merci à toi de m'inviter, que je puisse participer aux Perles de Jade, c'est cool.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. D'ailleurs, pour la petite anecdote, les Perles de Jade existent grâce à la formation de Safia. Donc, je mettrai un petit lien si vous êtes intéressés pour être sur liste d'attente si c'est leur lancement. Mais j'ai suivi vraiment la formation de Safia. Donc, c'était quoi ? En 2021, je pense ?

  • Speaker #2

    En 2021, toi. OK. C'est facile. Le premier lancement, c'était mai 2020.

  • Speaker #1

    Alors, du coup, c'était en 2020 parce que c'était avant TRE.

  • Speaker #2

    Alors, c'était 2020, effectivement. Donc, ça fait un bout de temps que tu es dedans au final. Ouais.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Et même quand je dois changer de logiciel et tout, je reviens sur les tutos. ça c'est cool moi je les ai refait en plus je les ai refait il n'y a pas longtemps et j'avais envie aussi de te présenter selon comment moi je t'ai connue parce que je trouve que ça a son importance dans le contexte donc Safia Gourary pour ceux qui ne la connaissent pas moi je l'ai connue Safia pendant le confinement parce que j'ai démissionné pour le contexte pendant le confinement de mon boulot j'étais salariée Merci. Et j'avais envie de m'inspirer de femmes entrepreneurs. Et Safia en faisait partie. Donc, je suivais toi, Aline, Bartoli, The Beboost. Et en fait, vous êtes les deux que j'ai suivies avec Pauline Legnot, d'ailleurs, la troisième. Voilà les trois dont j'écoutais les podcasts de manière hebdomadaire pour m'inspirer au niveau de l'entrepreneuriat au féminin. Et j'avais envie de te remercier, Safia. Je te l'ai déjà dit, mais je te remercie encore parce que... Ouais, en fait, notre histoire, elle est ouf. Quand j'y pense, c'est parce que je t'ai connue sur ton podcast. Après, j'ai rejoint la formation pour lancer mon podcast. J'ai rejoint TRE, qui était The Rising Entrepreneur, sur une année. Donc, tu as été ma mentor pendant une année. Pendant cette année, j'ai vécu tout et n'importe quoi dans mon business. C'est-à-dire que quand tu m'as connue, j'étais dans l'upcycling. Je ne sais pas si tu te rappelles.

  • Speaker #2

    Bien sûr que je me souviens, bien sûr.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, tu m'avais dit, putain, si tu sors un... podcast sur l'upcycling, c'est du jamais vu. Donc, raconter les histoires, les objets et tout, ça peut être ouf d'interviewer des créateurs et tout. Finalement, j'ai pris une toute autre direction pendant The Rising Entrepreneur. Et ouais, un an a été coté avec d'autres femmes. Et après, on a voulu lancer une collab qui ne s'est jamais faite.

  • Speaker #2

    C'est vrai. On n'a pas réessayé. On a fait un lancement qui n'a pas fonctionné et puis on n'a jamais réessayé. Ouais.

  • Speaker #1

    Et je trouve ça intéressant aussi d'évoquer le fait de s'écouter. aussi durant notre échange parce que je pense que ça va être d'ailleurs le fil rouge de notre échange savoir s'écouter parce qu'on l'a lancé une fois, je pense qu'on avait envie de lancer on avait envie d'aider sincèrement les femmes mais on n'était pas hyper alignées sur comment on voulait le faire et le contenu ce qui a fait que on a procrastiné vachement de trucs pendant notre lancement, je sais pas si tu te rappelles comment ça s'est fait genre on était hyper enthousiastes de collaborer ensemble mais le contenu c'était une tannée quoi Merci. Mais après, moi, j'ai kiffé l'expérience et après, on a voulu le relancer. Et finalement, on a tellement reporté le lancement qu'après, ça ne résonnait plus. Bon, avant d'aller dans le sujet, comment tu te présenterais aujourd'hui, la Safia Gouhari d'aujourd'hui, si tu devais te présenter à quelqu'un qui ne te connaît absolument pas ?

  • Speaker #2

    Alors, je dirais que je suis formatrice en podcast, que je suis créatrice de contenu et podcasteuse. casteuse. Je dirais ça, je pense que c'est les trois casquettes que je donnerais. aux gens.

  • Speaker #1

    Trop bien. Les personnes qui te connaissent depuis plusieurs années comme moi, depuis 2020, voire avant, je pense qu'ils découvrent une nouvelle Safia depuis ces derniers mois. Est-ce que tu peux nous expliquer d'où vient ce shift qui, je pense, a été d'abord interne et qui, en plus, après, s'est reflété dans ton business ?

  • Speaker #2

    Ouais, en fait, je m'ennuyais sur l'année 2023. On a le droit de dire des gros mots ici ? Oui,

  • Speaker #1

    on a le droit. On a une peinture ici.

  • Speaker #2

    Je me faisais chier. Je me faisais vraiment chier dans mon business sur l'année 2023. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais plus de plaisir et je m'étais lassée alors que tout le monde autour de moi semblait faire la même chose depuis des années et ne pas trouver de problème à ça. Donc, ça a été un peu compliqué. J'ai pris pas mal de temps en retrait. Et au final, quand j'ai commencé à en parler avec les gens, je me suis rendue compte qu'ils vivaient la même chose, mais qu'ils ne le disaient pas et qu'ils ne communiquaient pas. Et qu'en fait, ils continuaient comme ça, tête baissée. Et donc, je me suis dit, ouais, mais en fait, moi, mon problème, c'est que quand je n'aime pas quelque chose, je ne peux pas me forcer à faire des trucs. Si le truc ne me plaît pas, ça ne me va pas. Donc, j'ai pris mon temps pour me demander ce que j'avais vraiment envie de faire. Et au final, sur l'année 2024, j'ai décidé de me mettre plus sérieusement sur ma chaîne YouTube. Parce que ce qui m'anime, moi, au quotidien, c'est de créer du contenu. Donc je me suis dit que j'allais prendre vraiment ma chaîne au sérieux et que j'allais tester de nouvelles offres pour voir s'il y avait des choses qui m'appelaient plus que d'autres. Donc on va dire que j'ai pivoté parce que je suis à mon compte depuis 2017 et j'étais arrivée à un stade, ça fait quoi, trois, six ans après, où j'étais en mode, ouais presque six ans, où j'étais en mode je m'ennuie en fait, ça me convient pas. Donc qu'est-ce que je fais quoi ? C'est quoi le truc ? Est-ce que j'arrête ? Est-ce que c'est plus fait pour moi ? Ou est-ce qu'au contraire, il y a moyen de continuer mais de faire différemment quoi ?

  • Speaker #1

    Ouais. Est-ce qu'il y a eu un déclic qui a fait que tu es passée à l'action ? Parce que comme tu le disais, ça faisait un moment que tu te posais la question. Moi, quand je t'ai connue, on va dire à un niveau de proximité plus que juste sur les réseaux, je pense que c'était en 2022 où vraiment on a commencé à échanger de manière personnelle, où tu me disais déjà à ce moment-là que tu n'étais pas hyper épanouie dans ce que tu faisais. Tu te posais déjà des questions. Même pendant tes RE, tu m'avais dit... Ouais, en fait, c'était cool au début, mais là, c'est beaucoup trop long et je ne ressens plus le kiff que j'avais quand j'ai lancé.

  • Speaker #2

    Alors, ce qui est bien, c'est que je m'écoute, mais effectivement, The Rising Entrepreneur, j'avais adoré ce programme et je me suis rendu compte assez rapidement que le format dans lequel je l'avais délivré n'était pas du tout aligné avec la façon dont moi, j'aime travailler. Donc, en fait, je me suis vite sentie emprisonnée dans ce programme-là. Donc, effectivement, après, ce qui est bien, c'est que je m'autorise à arrêter des choses, à en tester des nouvelles. En fait, la difficulté que j'avais, c'est que je savais ce que je ne voulais plus, mais je ne savais pas ce que je voulais à côté. Donc, c'est compliqué, tu vois, de changer des choses quand tu ne sais pas quelle direction tu as envie de prendre. Et au final, au bout d'un moment, je me suis dit, c'est bon, j'en ai marre d'être dans le doute et de rien faire. Donc, je vais faire des trucs et je verrai s'il y a une chose qui me booste un peu plus que les autres. Et si c'est le cas, tu vois, j'irai vers là, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, hyper intéressant. Merci, Safia. Moi, je me rappelle très bien... que ça faisait déjà un moment que tu m'avais dit j'ai envie de lancer ma chaîne YouTube et t'as mis un certain temps à te lancer. Il y a eu, moi pour moi, qui te connaît sur les réseaux et un petit peu en coulisses, un shift où t'es passée à l'action. Et donc, est-ce que c'est... Parce que comme tu le dis, il y en a plein qui vivent la même chose que toi, mais qui restent dans leur caca. Donc du coup, qu'est-ce qui fait que toi, tout d'un coup, tu t'es dit stop, je passe à l'action, j'en ai marre de me complaire dans mon truc.

  • Speaker #2

    En fait, c'est ma personnalité, c'est-à-dire que j'aime bien prendre mon temps. Mais quand j'ai décidé que j'avais suffisamment pris mon temps, il faut que ça change et tout de suite. Donc le truc de la chaîne YouTube, effectivement, avant d'écouter des podcasts, je regardais déjà YouTube. Tu vois, depuis 2008, j'étais déjà sur YouTube. Ça faisait déjà partie de mon quotidien. Mais effectivement, ça semble être un trop gros pas en matière de visibilité pour moi quand je me suis lancée. Et c'est pour ça que je suis partie sur le podcast à la place. Et en fait, comme j'avais fait un peu le tour du podcast et que j'étais en mode, bon, moi, les réseaux sociaux, c'est marrant de minute, mais je ne veux pas y passer toutes mes journées. J'avais envie de faire autre chose. Et en fait, l'interrogation que j'avais, c'était oui, j'ai envie de lancer une chaîne YouTube, mais qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce que je lance une chaîne sur l'entrepreneuriat pour être en lien avec tout ce que je produis déjà et donc continuer à vendre mes offres ? Est-ce que je lance une chaîne sur des choses totalement différentes ? Et donc, il m'a fallu un peu de temps aussi pour me décider sur ce que j'avais envie de faire et surtout sur la... place que j'avais envie de donner, tu vois, à cette plateforme-là, parce que je sais qu'une chaîne YouTube, ça t'offre aussi énormément d'opportunités, et je vais pas faire n'importe quoi et changer de niche tous les six mois, donc j'avais envie d'être aussi au clair là-dessus, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, et comment tu te sens maintenant que, parce que t'étais quand même très présente sur Insta, maintenant quasiment plus, du coup, comment tu te sens d'avoir shifté de plateforme, enfin moi je le vois, mais toi, comment tu te sens ?

  • Speaker #2

    Moi j'adore, mais moi si je pouvais juste me lever le matin et faire des vidéos, je serais la plus heureuse. Franchement j'aime trop penser. En fait moi je suis team format long. Tu vois j'ai besoin d'avoir l'espace de partager ma pensée ou de dire plus que ce que je peux dire dans un réel où on t'oblige à faire 6 secondes. Sinon si tu fais plus long, ça réduit considérablement etc. Donc voilà, moi le format long ça me plaît. Et en fait je trouve que la vidéo ça me permet en termes de créativité et de partage d'aller beaucoup plus loin. Donc je me sens vachement plus heureuse en créant du contenu sur YouTube, même si c'est qu'une fois par semaine, plutôt que d'être ailleurs tous les jours.

  • Speaker #1

    Ouais, trop bien. Et après, sur Instagram, on en avait déjà parlé, mais il y a cette question du contenu éphémère qui ne peut pas rester, qui est difficile à être recherché par la suite si on veut revenir sur un ancien contenu qu'on ne trouve pas sur podcast et YouTube, où c'est facile de retrouver de l'ancien contenu.

  • Speaker #2

    Ouais, et Pinterest, parce que j'ai finalement commenté comme ça, mais je me rends compte que sur mon chemin, j'ai pris que des plateformes evergreen, dont le contenu est trouvable. plus rien sur Pinterest quasiment aujourd'hui et ça me ramène encore du trafic sur mon site grâce à des trucs qui datent et pour moi en fait l'investissement en termes de temps il est rentable grâce à ça tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Ouais complètement, d'ailleurs je crois que j'ai pris quasiment toutes tes formations parce que Pinterest je l'ai aussi, liste email et aussi du long terme tu vois Pinterest, le podcast ouais je crois que j'ai pris toutes tes formations jusqu'à ce que tu shifts et du coup tu sois moins sur sur... Sur le business et plus sur le slowpreneuriat, je dirais. D'ailleurs, cosypreneur, le nom, c'est plus, ouais, prends soin de toi, respecte ton rythme, respecte qui tu es. Et c'est plus le hustle, plus la course au chiffre d'affaires, etc. Est-ce que tu ressens qu'il y a eu un shift à ce niveau-là aussi de ton côté ?

  • Speaker #2

    Ouais, au final... J'ai fait un peu comme tout le monde, je me suis fixé des objectifs parce que les gens se les fixaient ou parce que c'était l'étape logique, etc. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait, ça ne me rendait pas plus heureuse d'atteindre de nouveaux objectifs. Et que pour moi, l'essence même de ce pour quoi je me suis lancée, ce n'était pas ça. Si je me suis lancée à mon compte, c'est parce que j'ai envie de me sentir libre. Donc, qu'est-ce que ça veut dire pour moi de me sentir libre ? Ça veut me dire avoir un agenda où je n'ai pas de rendez-vous, ça veut dire décider ce que j'ai envie de faire de ma journée. prendre mon après-midi, aller au sport dans la matinée si j'ai envie. Et en fait, c'était ça que j'avais envie de vivre. Et je me rendais compte qu'en discutant encore une fois, qu'il y avait plein de gens qui s'enfermaient dans des choses parce que c'est ce que tout le monde fait. Après, je ne vends pas du rêve non plus, puisque ça s'appelle Cosypreneur et l'idée, c'est de faire en fonction de soi. Mais on parle quand même de lancement, on parle quand même de stratégie. Donc, il y a des choses à faire parce que moi-même, si je ne suis pas dans le rythme, je m'ennuie. Mais l'idée, c'est surtout avant tout de s'écouter et de ne plus prendre ses décisions. fonction de son environnement ou en fonction des autres.

  • Speaker #1

    Oui, clairement. Qu'est-ce que toi, tu penses du coup ? Je pense que tu as encore des personnes dans ton entourage qui sont encore plus ou moins dans l'ancien modèle que tu avais, c'est-à-dire lancement, chiffre d'affaires, etc. Est-ce que ça vous a éloigné ou ça n'a pas impacté votre amitié ou votre relation ?

  • Speaker #2

    Non, ça n'a pas impacté. Au contraire, je trouve que ça renforce les liens parce que du coup, on s'apporte mutuellement un peu de nos forces à chacune. Moi, je viens dire, bon, en fait, là, il faut que tu annules ou que tu reportes parce que là, tu sens bien que tu es fatigué, que tu n'es pas dedans. Et au contraire, quand moi, j'ai besoin d'un petit coup de boost ou d'une stratégie supplémentaire ou d'un truc, en fait, je sais vers qui aller pour avoir des infos. Je trouve que ça se complète bien. Et en fait, moi, mon objectif, ce n'est pas de m'entourer que de personnes qui pensent comme moi, qui fonctionnent comme moi, etc. C'est vraiment, tu vois, de... En fait, plus les gens sont variés, mieux c'est, parce que je sais que ça va bénéficier à tout le monde, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    trop bien. En ralentissant au niveau de ton business, est-ce que l'impact financier a été quelque chose qui t'a challengé ? Parce que tu étais en croissance pendant de nombreuses années, et puis après, tu as ralenti.

  • Speaker #2

    Alors, j'ai gagné moins d'argent, ça, c'est sûr. Mais j'étais OK avec ça en fait. À partir du moment où j'ai décidé que j'allais pivoter et que j'étais dans l'incertitude, j'acceptais que forcément j'allais gagner moins d'argent. Donc j'avais anticipé en fait. J'ai réduit toutes mes charges, j'ai repris la main sur plein de choses que je pouvais gérer et tout. Donc j'étais préparée. Donc ça ne m'a pas peiné en soi. Je me suis dit bon, voilà, je sais que je suis capable de refaire du chiffre. Maintenant, il faut juste que je trouve comment est-ce que je peux le faire différemment et avec la Safia d'aujourd'hui. Mais effectivement, c'est une réalité et c'est un truc auquel il faut être prêt. Et c'est pour ça aussi que c'est important d'avoir suffisamment d'argent de côté aussi pour se permettre de prendre son temps. Moi, sur l'année 2023, je n'ai pas fait grand-chose. Je crois que j'ai dû faire un lancement, un seul. Sinon, il n'y avait pas de contenu, il n'y avait rien. Et en fait, je me suis quand même autorisée à me dire qu'il n'y a pas d'argent qui rentre. Je tape sur ma trésorerie, mais ce n'est pas grave parce que j'ai besoin de ce temps-là. Non.

  • Speaker #1

    Par rapport au fait que tu disais que tu as dû réduire tes charges, c'était quoi ta perception à ce moment-là où tu as fait grossir ton business, tu as commencé à déléguer, à avoir une équipe de quelques personnes et tout, et tout d'un coup de réduire au maximum et de peut-être toi reprendre la majorité des trucs et de déléguer peut-être certains trucs très spécifiques à des experts sur des missions spécifiques et pas des personnes que tu vas payer au forfait tous les mois. Ouais.

  • Speaker #2

    C'est exactement ce que j'ai fait, effectivement. Et en fait, ça m'a reconnectée à ce pourquoi j'ai lancé mon activité. Tu vois, j'avais une position où je déléguais ce qu'il fallait. Je déléguais la rédaction, j'avais une OBM, j'avais quelqu'un pour les pubs, j'avais des gens pour tout. Et en fait, en me débarrassant, entre guillemets, de tout le monde et en remettant la main et en repartant sur un format soloprenariat, avec une freelance, effectivement, une assistante à qui je déléguais des choses spécifiques, en fait, j'ai commencé à reprendre du plaisir dans ce que je faisais. et à m'investir davantage. Alors qu'avant, j'étais un peu en retrait, je laissais un peu faire les choses, etc. Ça m'a aidée aussi à me remettre dedans. J'étais un peu dans les chaussures de la Safia qui s'est lancée en 2017. Sauf que bien sûr, j'avais plus d'expérience et de confiance, mais c'était le même feeling que j'avais quand je me levais le matin et que j'allais bosser. Et ça, ça m'a fait plaisir.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et ça, je pense qu'on n'en parle pas assez, des personnes qui font grossir leur business hyper rapidement et qui embauchent des personnes rapidement. et qui perdent du sens dans ce qu'ils font parce qu'ils sont complètement déconnectés de leur business et de ce qu'ils aiment faire.

  • Speaker #2

    C'est clair, tu te retrouves avec une casquette de manager. Tu fais des trucs où à la base, ce n'est pas ce que tu aimes. Ce n'est pas ce pourquoi tu t'es lancé. Mais en même temps, quand tu commences à bien marcher, les gens te disent qu'il faut que tu délègues absolument, il faut que tu fasses ci, il faut que tu fasses ça. Et en fait, certes, ça marche pour certaines personnes et c'est bien et ça les aide à scaler encore plus. Mais il y en a d'autres pour lesquelles, en fait, ce n'est pas forcément la solution. Et il y en a d'autres qui se complaisent aussi dans des formes d'entrepreneuriat qui sont différentes et plus, pas isolées, mais plus individualistes, on va dire.

  • Speaker #1

    Oui, on en parlait justement avec la personne avec laquelle je bosse sur mon prochain lancement, où elle me disait, c'est ouf que tu aies relancé des accompagnements individuels. Parce que je ne pensais pas que tu retournerais vers ça parce que j'ai arrêté en octobre.

  • Speaker #2

    On m'a dit ça aussi. parce que tu vois je repropose des consultations individuelles et c'est vrai qu'il y a on l'a dit mais plein de fois et en fait ça m'a surprise que les gens soient étonnés que je reparte là dessus parce qu'ils partent du principe qu'à partir du moment où t'as un produit digital qui fonctionne ou que t'as atteint un certain stade et bah en fait ce truc là t'en as plus besoin donc tu le fais plus alors que c'est quand même je trouve hyper important de s'écouter et tu vois de faire en fonction de ce qu'on a envie de faire sur le coup et c'est marrant que j'ai eu ce truc là aussi ouais

  • Speaker #1

    Parce que... les gens, c'est de leur perception parce que c'est les injonctions dans le business en ligne. C'est tu scales et scaler, il n'y a plus d'individuels. Il y a l'accès à toi et VIP.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Et genre, ça doit être un truc, une offre de ouf, pricé à un prix de ouf, limite inaccessible pour les moldus, tu vois. Oui,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #1

    Et donc, c'est pour ça que les personnes ont été surprises que je repropose de l'individuel. Mais j'ai dit en fait, si je n'ai pas proposé l'individuel depuis octobre, c'est parce que j'étais focus sur le lancement de mon mastermind et que je n'arrivais pas à faire les deux. Donc au bout d'un moment, j'ai dû choisir. Mais dans le mastermind, j'ai augmenté les séances individuelles pour garder l'individuel. Donc en fait, l'individuel a toujours été présent dans mes accompagnements. C'est juste que vous ne le voyez pas de l'extérieur parce que vous voyez juste que je faisais un accompagnement de groupe, mais il a toujours été là. Et je trouve ça marrant parce que dans les injonctions business en ligne, il y a tu commences par l'individuel. quand tu es fully booked, là tu fais du groupe et après tu délègues tout ce qui est accompagnement individuel à des coachs, à des personnes qui vont prendre qui vont reprendre de niveau customer care expérience client etc et toi tu te consacres sur la stratégie et la présence en groupe pas en individuel du coup histoire de délivrer de la valeur mais un one to many exactement ouais

  • Speaker #2

    C'est tellement dommage que le chemin logique, selon les gens, ce soit ça et que tout le monde se lance dedans. Si tu as envie de faire de l'individuel, tu le fais. Moi, je ne suis pas une personne qui se positionne sur du premium. Donc même quand je fais des consultations individuelles, ce n'est pas un prix élevé parce que mon objectif, ce n'est pas ça. Mon objectif, ce n'est pas de proposer un service ultra VIP, ultra premium super cher parce que j'ai X années d'expérience et tout. En fait, moi, j'ai envie de garder du contact avec les gens. J'ai envie de les aider de manière occasionnelle sur certaines choses. Et donc pour ça, je lance des consultations et des petites offres comme ça, OneShot, qui ne durent pas plus de deux mois en général, et qui restent abordables pour qu'une personne qui se lance en fait et qui a besoin qu'on la tienne par la main puisse quand même travailler avec moi. C'est ça aussi l'objectif.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est trop cool. Et du coup, toi, quand je t'ai connue, tu n'avais pas d'individuels, tu n'avais que des offres à faire en autonomie, et puis TRE, et puis même le podcast, tu vois, on avait un groupe Facebook où on pouvait échanger. Qu'est-ce qui a fait que tu t'es dit, en fait, j'avais envie de revenir à avoir du contact avec les gens ?

  • Speaker #2

    En fait, je me suis rendue compte... Alors, tu vois, par exemple, je ne fais pas de l'individuel sur tout. Je fais de l'individuel en... en audit de podcast, donc des gens qui ont déjà un podcast et qui se sentent un peu coincés. Donc moi, je viens auditer là-dessus. Et sinon, après, sur des stratégies de lancement ou alors sur la construction d'un tunnel. Donc c'est des trucs à chaque fois qui sont hyper spécifiques et que je maîtrise. Et le truc, c'est que j'étais en mode... En fait, je sais que mon programme, il fonctionne, mon programme en ligne, mes programmes en ligne fonctionnent. Et en fait, je mets toujours des sondages à la fin de mes tunnels quand les gens n'achètent pas. En fait, ce qui revenait le plus et ce pourquoi les gens n'achetaient pas, ce n'était pas je ne comprends pas ton offre ou elle est trop chère ou ceci, cela. C'est j'en ai marre des formations en ligne. J'en ai marre qu'on me laisse un peu seule dans mon coin. J'ai besoin qu'on m'explique les choses. J'ai besoin qu'on aille en détail. Et je me suis dit OK, est-ce que j'ai envie de le faire ? Oui, mais il ne faut pas que ça prenne des mois et des mois. faut pas que ce soit un truc super long Donc, moi, le format qui me convient, c'est de faire remplir un formulaire à la personne. Puis ensuite, on a un rendez-vous de deux heures en moyenne où je présente les axes d'amélioration. Puis un deuxième un peu plus tard, genre trois à quatre semaines après, pour faire le point. Et entre deux, bien évidemment, je reste disponible. Mais tu vois, ça a nécessité des tests pour que je m'émancipe, entre guillemets, du format habituel de l'individuel qui est trop énergivore, tu vois, pour qui je suis.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi pour toi le format ? classique, individuel, qui est énergivore ?

  • Speaker #2

    Pour moi, par rapport à ce que j'ai testé aussi en tant que cliente, c'est d'avoir un rendez-vous toutes les semaines. Ça, par exemple, pour moi, même en tant que cliente, c'était trop, parce que je n'avais pas le temps de passer en application, etc. Le fait d'être disponible tout le temps, ce genre de choses, d'être sur un Telegram ou un WhatsApp. Moi, perso, je n'aime pas les notifs. Donc, il faut m'envoyer un mail, parce que j'en plus, les notifs, je les vois, je me dis que je vais répondre, puis je ne réponds jamais. Donc, le mail, au moins, je sais que ça arrive au bon endroit. Mais il y a ce truc d'être ultra présente parce que la personne a payé presque 1 000 euros. Il faut que je sois là tout le temps. Alors que moi, j'aime bien travailler seule dans mon coin. Donc, je vais cibler des offres où les gens qui correspondent à ça, ça va leur convenir et ils vont vouloir décider de travailler avec moi.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Et effectivement, ça rejoint ce que j'expliquais à une de mes clientes hier, où elle me disait, est-ce qu'on peut prévoir déjà toutes les séances individuelles ? toutes les semaines et tout, pas toutes les semaines déjà. J'ai dit, moi je respecte le rythme de mes clients, donc là tu me dis toutes les semaines parce que tu n'as pas encore commencé, mais en fait chaque séance peut être très profonde et il y a un moment d'intégration à faire, sachant que parfois on va parler du passé, il y a des deuils d'identité qui seront nécessaires à faire, qui peuvent nécessiter un petit moment d'intégration, d'introspection, de journaling, où moi j'accompagne en asynchrone. mais pas forcément à une séance hebdomadaire qui, pour moi aussi, pareil, est très énergivore. Et je te rejoins complètement sur ça, où il y a des modèles classiques, où on se dit, voilà, accompagnement avec soit une séance toutes les semaines, soit un accompagnement avec Voxer, Telegram, WhatsApp en continu. Et je pense que le « danger » ici, c'est vraiment le cadre, de ne pas avoir posé de cadre. qui fait qu'on se sent dans l'obligation de répondre parce que la personne, elle paye un certain prix pour avoir accès à nous en proximité. Encore une fois, on revient à ce truc-là. Moi, ça m'a pris du temps de voir quelle est l'offre qui me satisfaisait le plus. Aujourd'hui, j'accompagne sur trois mois. Je ne parle pas du nombre de séances, en fait. Je dis juste, ouais, ça se trouve, tu n'auras pas besoin de trop de séances. Peut-être que ça va être juste des catch-up de 30 minutes téléphoniques en marchant. Tu vois, on va... Parce que j'ai intégré le walking coaching aussi dans mes offres, que ce soit en présentiel ou en distanciel. Et ça se trouve, ce ne sera pas du tout nécessaire parce que j'accompagne des avocats, des docteurs, etc. Et donc, c'est difficile de fitter aussi dans leurs emplois du temps. Et j'ai dit, c'est plus, comme tu disais tout à l'heure, c'est s'écouter. Quels sont tes besoins ? De savoir demander de l'aide aussi sur certains sujets. Et après, convenir s'il y a une séance qui est nécessaire. ou pas ? Et si oui, est-ce que c'est une séance en visio, sans visio, et estimer un peu la durée ? Et ça, c'est moi en tant que professionnelle qui vais dire je pense que ça nécessiterait une visio de une heure et demie à peu près, parce que je pense que ça touche un sujet beaucoup plus profond, où ça, ça peut être une discussion informelle, on peut s'appeler sur WhatsApp en se baladant et c'est OK. Et ça, c'est un format hybride que j'ai lancé, où c'est un accompagnement de trois mois, il n'y a pas de nombre de... Je ne m'engage pas sur un nombre de séances, Je ne m'engage pas sur une durée par séance. Je ne m'engage pas à répondre. Voilà, l'engagement que j'ai, c'est de répondre sous 48 heures aux questions qu'on me pose. Et quand je dis répondre aux questions, ça peut être juste, je prends le temps de te répondre quand j'ai l'espace ou quand je suis disponible.

  • Speaker #0

    Et c'est ça, en fait, une réponse. C'est je suis présente, j'ai vu ton message et je te réponds quand c'est juste pour moi. Et ça, ça m'a pris quand même trois ans à mettre en place. Comme tu disais, test and learn. J'ai essayé plusieurs trucs et vu ce qui me convenait ou pas. Et donc, comme tu disais, j'attire des clients en résonance avec ce fonctionnement. Si c'est des personnes qui me disent attends, mais moi, je ne paye pas ce prix-là pour moins de temps de séance. En fait, moi, je ne vends pas des séances, en fait. Je vends un temps. accompagnement. Et donc, ce n'est pas à la séance, ce n'est pas à l'heure, ce n'est pas... Donc, si tu veux un nombre de séances, va chez quelqu'un qui te propose un nombre de séances qui fait partie du forfait, ce qui n'est pas vrai.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas simple à dire, à mettre en place, etc. C'est dur.

  • Speaker #0

    Et pareil, j'ai vachement évolué comme toi. J'ai essayé, j'ai testé des trucs un peu plus élevés, un peu moins élevés au niveau du prix, au niveau de l'engagement et tout. Je me rappelle que je vendais hyper bien un accompagnement de six séances sur trois mois, donc toutes les deux semaines, à 5000 euros. Je le vendais très bien, mais je n'étais pas alignée avec le prix et ce que je livrais et le niveau d'avancement des personnes qui étaient attirées par cette offre-là. Et du jour au lendemain, j'ai décidé de dire à ce moment-là, ce sera douze séances sur trois mois et c'est le même prix. Et en fait, j'ai doublé le nombre de séances. mais parce que je ne me sentais pas alignée avec la qualité des résultats, des transformations, de l'accompagnement qui était possible à ce niveau de conscience d'entrepreneur qui n'osait pas trop me solliciter, notamment sur le canal Telegram. Oui,

  • Speaker #1

    je vois. Mais ça, c'est bien. Et je pense que c'est important aussi que les gens se souviennent qu'ils ont le droit de changer d'avis, ils ont le droit de modifier leur offre en cours de route, ils ont le droit de baisser le prix, ils ont le droit d'ajouter des choses. et ça veut pas dire qu'ils ont un problème avec eux-mêmes, le plus important, c'est aussi de s'écouter avant tout parce qu'il y a toujours ce truc et ces injonctions de « tu ne peux pas revenir en arrière une fois que tu as fixé un prix, c'est trop tard » ou « si tu décides d'ajouter de la valeur, ça veut dire que toi-même, tu n'étais pas assez satisfaite, etc. » Tout ça, c'est du bullshit. Il faut le mettre de côté.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord parce qu'effectivement, il y a pas mal de trucs qui disent... J'en ai parlé à mes clientes d'ailleurs, c'est hyper intéressant. Moi, j'aime bien offrir des cadeaux en cours d'accompagnement, des trucs qui ne sont pas prévus. Mais en fait, je suis comme ça dans la vraie vie. En fait, avec mes amis, je suis comme ça. J'adore faire des cadeaux. Et ce n'est pas parce que j'ai besoin d'être valorisée ou qu'on me dise merci. Il y a une part de ça, bien sûr, mais ce n'est pas mon driver principal. Mon driver, c'est si j'ai envie d'offrir, je l'offre. Et si j'ai envie de le faire payer, je fais payer. Mais j'ai cette liberté. Et du coup, c'est pour ça que je n'évoque pas en amont, c'est compris ou ce n'est pas compris. parce que j'ai envie d'avoir cette liberté de pouvoir choisir au dernier moment. Et je sais que... Par exemple, j'ai des clientes qui sont prêtes à payer pour ce que je leur offre gratuitement, mais je leur dis « mais je n'ai pas envie, j'ai envie de vous l'offrir et pour moi c'est normal » . Et par contre, oui, des personnes qui ne sont pas dans cet espace de groupe, qu'elles payent, pour moi c'est normal aussi. Et c'est juste, encore une fois, s'écouter. Et ça ne veut pas dire que quand tu offres quelque chose, ça veut dire que la personne a trop payé, que tu veux équilibrer la relation. Non, ça peut venir d'un autre espace. moi, ça ne me demande pas d'énergie de faire ça. Ça me fait plaisir. Je vois ce que j'y gagne en échange, parce qu'elles vont me faire des retours, parce qu'elles seront tellement dans la gratitude de recevoir ça comme cadeau qu'elles vont me faire des témoignages en disant que c'est trop cool, je suis trop contente. Et oui, quand on est dans l'espace de Julie, on a toujours des cadeaux qui tombent de nulle part. Et c'est pile poil ce dont on a besoin. Ce n'est pas des trucs juste pour remplir l'espace. Et c'est ça qui fait que... Il y a l'énergie qui est positive, qui s'engraine au sein de l'espace où tout le monde est content. Au final, moi, je suis contente, elles sont contentes. Et c'est ça, en fait, l'intention.

  • Speaker #1

    C'est clair. C'est important de partir de là et de s'écouter pour ça.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai que oui, il y a une partie de j'ai envie d'être la gentille personne qui fait des cadeaux. Il faut se le dire. Et c'est ça aussi, quand tu disais d'être flexible et de pouvoir revenir sur ce qu'on a dit. Et c'est facile de donner en plus. Mais quand tu veux retirer des choses ou que tu changes de format, par exemple, tu retires des séances. Moi, ça m'est déjà arrivé. C'était une séance toutes les semaines. Et tout d'un coup, j'ai dit, en fait, ce n'est pas juste pour moi. J'ai envie de faire une séance toutes les deux semaines. Là, c'est challenging parce que quand tu donnes en plus, tu as le bon rôle.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Une personne. Et quand tu souhaites retirer, entre guillemets, c'est ça qui est challenging. Et j'ai déjà eu des remarques de clientes. Par exemple, je n'avais pas rempli la corte pour commencer en groupe. Elles n'étaient que deux. et j'avais dit qu'elle serait 6, j'ai dit qu'on commencera plus tard. Mais il y en a qui ne le perçoivent pas OK. On commence plus tard. Moi, j'ai signé pour commencer maintenant. Donc ça, c'est des choses qui peuvent challenger, je trouve, en tant qu'entrepreneur, dans ta posture. Oui,

  • Speaker #1

    complètement. C'est déjà arrivé,

  • Speaker #0

    toi ?

  • Speaker #1

    Non, parce que moi, c'est rare que j'ai du contact direct avec les gens. Comme ça a été que des formations en ligne, je n'ai pas eu ce truc-là.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'avantage du produit digital. C'est que les gens s'attendent à un truc, ils l'ont. Et après, s'il y a des trucs en plus, c'est bien. Mais comme je ne l'ai pas prévu au début et que je le fais juste parce que j'ai envie de le faire, si j'arrête, ce n'est pas très grave.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, ça me rappelle quand on a fait notre lancement en collab, on n'avait fait que deux ventes. Et on a choisi, toutes les deux, on s'était mis d'accord de rembourser parce que ça ne nous faisait pas kiffer d'avoir une audience de deux personnes.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est clair.

  • Speaker #0

    Et ça, je trouve que c'est cool parce qu'on s'est vraiment écouté alors qu'on avait déjà préparé le contenu en amont. Le contenu était prêt. En fait, on commençait à livrer et on s'est écouté. On a dit, en fait, on s'était déjà mis d'accord en amont que si c'était en dessous d'un certain nombre de participants, on ne le faisait pas. Et on était vraiment alignés toutes les deux de ne pas le faire. Et que même si on avait créé le contenu et tout, en fait, on s'est dit, on le relancera si on en a envie. On a essayé de le relancer une fois. Après, je crois qu'on a repoussé au niveau timing, parce que tu avais un lancement et il ne fallait pas d'overlap, etc. Et puis après, au final, quand on s'est reparlés, tu m'as dit, écoute, ça ne résonne plus. Tu m'avais dit, je me rappelle, le moment où on a fait cette collab, j'étais à fond dans le human design et maintenant, beaucoup moins. Donc, ça ne résonne plus trop d'aborder, en tout cas, cet angle-là. Et je t'avais dit, pour moi, c'est OK. D'ailleurs, aujourd'hui, j'en parle quasiment plus de Human Design. D'ailleurs, j'ai retiré ça même de ma bio.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    C'est un outil parmi tant d'autres, en fait.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Plus l'outil pour lequel j'ai envie d'être la référence.

  • Speaker #1

    Je comprends.

  • Speaker #0

    Donc, voilà. Et pareil, c'est un outil... Je pense que c'est peut-être pour ça aussi que ça ne résonnait plus pour toi. c'est Comment on utilise les outils qu'on a à notre disposition ? Est-ce qu'on les utilise pour nous enfermer dans des cases ? Ou est-ce qu'on les utilise pour nous aider à expanser là où on en a envie, etc. ? Et je pense qu'au moment où tu m'as dit « écoute, ça ne résonne plus » , c'était justement ce moment où toi, tu préférais t'écouter dans tes ressentis. En fait, de mettre de côté ces outils qui pouvaient peut-être t'enfermer dans « je suis générateur, donc… » Je ne sais pas ce que tu en penses, je trouve que c'est intéressant d'avoir ton avis.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est pour ça que je déteste quand on me demande ce que je suis. Que ce soit en truc de personnalité, tu vois, peu importe ce que c'est, je n'aime pas qu'on me demande mon signe astrologique, mon truc en HD. Bon, je le dis de temps en temps, ou des fois je fais genre, je sais pas. C'est vrai qu'en fait, j'ai pas envie qu'on me colle une étiquette parce que j'ai fait ce test ou parce que je suis née telle date à telle heure et ça dit que je dois être cette personne ou que je fonctionne comme ça. Je pars du principe que c'est intéressant. Mais en fait, moi, par exemple, j'ai découvert mon profil en HD, j'étais en mode, ok, je n'ai pas eu de révélation parce que je sais que je fonctionne comme ça. Donc, je pars du principe que ce sont des outils qui sont hyper intéressants, mais qu'on a quand même notre libre arbitre et que ça peut nous aider si on le souhaite, mais qu'en soi, ça ne définit pas absolument qui on est et la façon dont on doit travailler si ce n'est pas ce qu'on a envie de faire. Oui,

  • Speaker #0

    exactement. Et en fait, ça rejoint... Pourquoi j'ai retiré le Human Design alors que je suis experte dans cet outil-là ? Je l'ai retiré parce que toute la vibe qui était autour du HD et qui l'est encore, c'est beaucoup comme l'astrologie où on dit « t'es générateur, donc tu… » et moi j'avais envie de sortir de ça parce que j'apportais tellement plus de nuances et j'en ai parlé avec une consœur en HD où je disais « ce trait de personnalité peut se retrouver aussi bien chez le générateur que le projecteur, que quelqu'un qui a ce canal-là ou cette porte-là » . Et ça, on n'en parle pas assez, ce qui fait que les gens s'enferment dans un type qui n'est pas OK. Donc voilà, c'est vraiment apporter beaucoup de nuances. Et cette nuance-là, je pense qu'au niveau de conscience de l'audience que j'ai aujourd'hui, elle n'était pas prête à recevoir ces informations-là. Et je n'avais pas envie de faire ce travail d'éducation. Et donc, du coup, je l'utilise avec mes clientes, mais avec parcimonie. Et encore une fois, avec une intention de « est-ce que ça va faire péter un truc limitant ? » et pour les aider à expanser davantage, à amplifier leurs dons, leurs talents, mais pas pour dire, parce que tu es projecteur, tu dois attendre l'invitation. Non, ce n'est pas du tout mon discours. Et donc, j'avais envie de me détacher un peu de cette vibe parce que c'est devenu très tendance comme outil, le human design, pendant... Et je pense que ça grossit encore. Et j'avais envie de me détacher de ça parce qu'on m'assimilait à quelqu'un qui mettait les gens dans des cases. Et je me suis dit, OK, là, c'est... pas du tout au service des personnes que j'ai envie d'accompagner, du niveau de conscience que j'ai envie d'accompagner. Mais je n'ai pas envie de faire un travail d'éducation qui va être pour moi énergivore.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as aujourd'hui encore des gens qui viennent te voir pour le HD ? Oui, j'en ai encore.

  • Speaker #0

    J'en ai encore beaucoup qui me demandent des lectures Human Design parce qu'ils savent que ma vision est différente des autres qui proposent des lectures sur le marché. Et moi, j'ai dit, non, en fait, je fais des lectures pour mes clientes. à moi. Et ce n'est pas des lectures genre tes générateurs. En fait, non, c'est quoi tes challenges dans ta vie perso pro et comment ton design peut te soutenir dans ta gestion d'énergie, d'effort, comment tu peux connecter à plus de qui, comment tu peux exploiter. Par exemple, moi, je sais que je suis hyper forte et ça, on le voit dans mon design, pour simplifier des concepts compliqués et les expliquer. à d'autres personnes qui ne sont pas du tout experts ou qui ne sont pas du tout intéressées par la technique. Et ça, je sais que dans mon human design, de l'avoir vu dans mon design, je savais déjà que j'étais forte. Comme tu disais, en fait, le human design ne va rien t'apprendre. Il vient juste confirmer certaines choses. Mais le fait de l'avoir conscientisé à un autre niveau, je l'ai utilisé consciemment dans ma com comme quoi je suis celle qui va simplifier des trucs que vous ne comprenez pas. Oui,

  • Speaker #1

    je crois. Je crois que ça aide pour ça, oui. Avec parcimonie comme pour tout de toute façon, tout ce qui est enseigné, toutes les ressources, c'est bien, c'est utile, mais il ne faut pas que ça devienne qui on est.

  • Speaker #0

    Et par rapport à l'écoute de soi, qu'est-ce qui aujourd'hui pour toi est un non négociable, mais auquel tu disais peut-être oui avant à contre-cœur ?

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses en vérité. J'ai mis beaucoup de limites ces dernières années. Par exemple, les interviews en podcast. Là, on est ensemble, mais je n'en ai pas fait depuis, je pense, deux ans. Parce que je n'avais plus envie, je disais toujours non, non, ce n'est pas le moment, etc. Non, non, non. Mais bon, là, c'était toi, donc j'ai dit oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait justement que tu as accepté ?

  • Speaker #1

    Parce que c'est toi, parce que je te connais, parce que je t'apprécie. Donc, je me suis dit OK, j'accepte, tu vois. Alors que si une personne extérieure vient me dire, j'étais en mode ouais. Je sentais, je sens que j'avais plus envie, tu vois. Là, quand tu m'as proposé, je me suis dit, ouais, ok, ok. Donc, voilà. Mais sinon, quoi d'autre ? Tout ce qui est proposition de collaboration, de, voilà, ce genre de choses, j'en fais plus quasiment. De temps en temps, genre, travailler sur les lancements des autres, etc. Avant, je le faisais beaucoup. Disons qu'en fait, j'ai mis beaucoup de limites pour me concentrer sur mon travail à moi. Je pense que ça a été ça, alors qu'avant, j'acceptais tout. parce que j'étais en mode faux mot. Imagine, je rate telle opportunité. Imagine, c'est le truc, patati patata. Et en fait, depuis deux ans, je suis en mode bouclier. Je vous apprécie, mais non. Genre là, tu vois, par exemple, une chose qu'on me demandait énormément, c'était de venir faire une masterclass, un podcast dans des programmes, en fait. Et avant, je disais toujours oui parce que je me disais c'est des clients potentiels, c'est bien parce que je suis payée aussi, donc c'est bien, etc. Parce que je ne les fais pas gratuitement. et au final... J'en ai... J'ai quelqu'un qui m'a... Tu vois, je disais non à chaque fois. Quelqu'un m'avait demandé l'année dernière, j'ai dit non, mais je te recommande telle personne, etc. Et en fait, il y a eu un couac entre les deux, je ne sais plus pourquoi. Et à la fin de l'année, elle est revenue vers moi en mode, je sais que tu ne veux pas, mais en fait, la personne que j'avais contactée, bref, ça ne va pas. Est-ce que tu es OK ? Je me suis dit bon, OK, je vais le faire. Ça ne me dérange pas de le faire. Ça va me remettre dedans, etc. Je l'ai fait. J'ai passé un bon moment. J'ai du coup gardé un super contact avec cette personne-là. et en fait du coup c'est un truc que je refais un peu de temps en temps mais je pense que Le plus grand truc qui m'a aidée, c'est vraiment de me dire « Ok, Safia, t'arrêtes de travailler pour les autres. » Et là, comme t'es dans une phase où c'est un peu compliqué, tu sais pas trop ce que tu veux, le mieux, c'est de te concentrer sur toi-même et sur tes projets et d'avoir tout ton temps pour toi, en fait. Et donc, ça a été de m'isoler, entre guillemets, et de penser qu'à ma tronche. Ça a été ça.

  • Speaker #0

    Mais après, on en a besoin quand on a dit... énormément, oui, à des sollicitations extérieures qui étaient ton cas pendant un long moment. Oui, oui. Et du coup, il y a d'autres... Moi, je pense à d'autres entrepreneurs auxquels j'avais proposé des collabs pour qu'elles puissent intervenir dans mon mastermind. Et j'ai eu plein de formes. En fait, moi, je laisse vraiment libre aux personnes de dire, OK, qu'est-ce que tu as à me proposer ? Moi, j'aimerais bien te faire connaître. Pourquoi ? Et tout ça. Et il y en a qui m'ont fait des contenus préenregistrés, personnalisés pour mon audience. Il y en a qui sont venus en live, il y en a qui m'ont filé le lien d'une masterclass déjà dispo pour leur client. En fait, tout et n'importe quoi était OK à partir du moment où l'intention était alignée avec l'intention de base. Est-ce que ça, ça te parle ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Mais tu vois, c'est bien de laisser la flexibilité aux personnes qui vont travailler avec toi. Parce que ce n'est pas ce qui est fait en général. Les gens viennent te dire « je te veux pour ça » . Donc, est-ce que tu es OK ? Oui ou non ? Et toi, en fait, ton approche, elle est différente et je trouve que ça laisse de l'espace à tout le monde en fonction de ce qu'il est OK de faire, tu vois, à l'instant T. Et ça, c'est un truc... C'est rare.

  • Speaker #0

    Et pareil, ce que je propose, c'est... Voilà, t'as le choix. Soit tu te fais rémunérer... mais du coup je vais être plus exigeante et les personnes qui me connaissent un petit peu savent qu'au niveau quali je peux être relou mais du coup j'ai dit le prix à payer c'est que je vais vachement guider le contenu être exigeante sur la qualité sur les slides à mettre à dispo pour mes clientes le replay qu'il soit accessible de manière illimitée beaucoup plus cadré parce qu'en plus, rémunération, ça nécessite un contrat. Surtout le droit à l'image, parce que la personne, elle est sur mon contenu. Toi-même, tu sais, on a collaboré, on a fait un contrat toutes les deux et tout ça. Et par contre, j'ai dit, voilà, l'avantage quand tu le fais de manière gratuite, entre guillemets, parce que jamais rien n'est gratuit, c'est qu'un jour, ça ne résonne plus. Tu me dis de l'enlever, si tu changes d'avis ou quoi. Et par contre... Pour te remercier, je mets toujours toutes les coordonnées, les offres et tout ça qui sont indéfiniment mises à disposition de toutes mes clientes. Et tu fais partie d'un catalogue de prestataires que je peux recommander, même sur mon site. Il y a un système d'affiliation long terme qui peut être mis en place, etc. Et comme je demande qu'à des personnes que j'apprécie personnellement, du coup, voilà. Et à ma grande surprise... Il n'y a personne aujourd'hui qui m'a demandé une rémunération en échange. C'était hyper fluide, les collabs. Et genre, mes clientes ont acheté chez ces personnes-là avec un code promo qu'on a mis en place. Et moi, je ne demandais même pas forcément de l'affiliation pour moi pour recevoir une affiliation, une commission, mais plus un code promo pour mes clientes pour qu'elles puissent avoir un avantage de passer par notre collab, en fait. Et que la personne puisse avoir un retour clair et net de ça, ce sont les clientes de Julie. et du coup pour l'instant j'ai eu aucun problème, tout le monde est venu avec coeur, gratuitement avec même des bêta tests de certaines offres avec des témoignages qui sont possibles à faire avec mes clientes et tout ça et donc ça c'était cool ouais c'est intéressant moi je faisais beaucoup gratuit avant mais au final je me suis rendu compte qu'en terme de contenu ça

  • Speaker #1

    changeait pas tellement de ma masterclass evergreen Donc, je fais payer pour aller plus loin dans le contenu. Ouais. Et donc, effectivement, ça implique, je donne toujours le replay, je donne les slides, je crée une base de notion. Tu vois, je viens avec un vrai package où la personne ne me paye pas juste parce que je suis là. Ouais. Mais pour que les gens puissent lancer leur podcast juste avec l'heure trente, ouais, une heure et demie qu'on a ensemble, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. Et bien, je suis comme toi parce qu'on m'a aussi proposé d'intervenir de manière gratuite ou payante ou rémunérée dans d'autres espaces. Et je disais, voilà, si moi je fais ma masterclass classique, celle que je fais qui est équivalente à ma VSL et tout, et que je peux vendre à la fin, proposer des services, je le fais gratuit sans problème. Par contre, si je dois adapter à ton audience, qui est moi ma force, d'adapter vraiment à l'audience que j'ai, là par contre, c'est de manière rémunérée. Mais là par contre, tu as du taf, c'est sur mesure. Quand j'interviens dans une formation de copywriting, je parle de copywriting. je parle pas de... l'entrepreneuriat en général, comment gagner plus d'argent, etc. Je trouve ça hyper intéressant. Là, je t'avais posé la question sur à quoi tu dis non. Tu fais vraiment attention à quoi tu dis oui, à quoi tu dis non, et te concentrer sur ton business, etc. Et de ne plus être dans la FOMO. Je trouve ça hyper intéressant de ne plus te dire que c'est des clients potentiels, ça va me ramener de l'argent, et de se demander si ça me fait kiffer ou pas, et de t'honorer dans ton kiff.

  • Speaker #1

    Exactement. C'est pas facile, mais c'est un travail constant où je me dis, est-ce que j'aurais pas dû dire oui ? Est-ce que j'aurais dû participer à ce truc-là ? Mais au final, je me dis, vas-y, t'as ton focus, ou là, t'es sur des projets précis, donc concentre-toi là-dessus. Mais ouais, c'est pas simple.

  • Speaker #0

    Et ça revient au fait de dire non à des clients que tu sens pas. Ça t'est déjà arrivé ou pas ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Moi, j'ai aucun problème à rembourser des gens, dire non, etc. Mais ça, depuis le début. Je me suis jamais dit parce que la personne a payé, je vais me forcer ou tu vois. Je me suis toujours dit si ça matche pas, tu reprends ton argent et puis ciao quoi.

  • Speaker #0

    Et parce que moi, je sais que j'avais déjà dit non à des clients. Et mon mari m'a dit mais je comprends pas, t'es pas fully booked. Et genre tu dis non, tu t'assoies sur des milliers d'euros quoi. J'ai dit ouais mais tu t'imagines même pas l'énergie que ça va me demander d'accompagner cette personne. Surtout quand c'est un individuel. Ouais. J'ai dit si je dois traîner la patte avant d'ouvrir mon zoom ou avant d'ouvrir mon application pour répondre, flemme quoi.

  • Speaker #1

    C'est clair, c'est clair. Ça vaut plus que de l'argent ça.

  • Speaker #0

    Ouais, je suis d'accord. Et après, je sais que j'ai eu des... Pour la première fois, je pense que ça va avec quand on grandit aussi, quand on est en contact direct. Je trouve ça intéressant que tu aies mis cet élément en lumière. De, quand il y a des personnes qui sont insatisfaites, qu'est-ce qu'on fait, tu vois ? Toi, comme tu me disais, tu n'hésites pas à rembourser, mais encore une fois, tu n'as très peu de contacts directs. Moi, quand je dis qu'il n'y a que six places, que la personne a pris la sixième place et qu'au bout de quelques semaines, elle fait, finalement, ça ne me convient plus, c'est la posture aussi, qu'est-ce que je fais ? Parce que la personne a pris la place d'une autre personne qui voulait rejoindre. Donc, il y a ça aussi que je me suis posée comme question. Et puis, au final... En fait, il y a vraiment beaucoup de questions que je me suis posées sur quelle personne j'ai envie d'avoir dans cet espace. Et si c'est une personne qui avait envie de partir et qui m'a dit, je ne peux pas saquer cette meuf-là, cette meuf-là, cette meuf-là. Déjà, pour moi, ça part du mauvais pied. Je me dis, je préfère qu'elle se casse, cette personne. Déjà pour s'honorer parce qu'elle va mettre son argent ailleurs. Et moi, elle ne va pas me mettre une sale ambiance dans mon groupe. Je préférais du coup qu'on soit cinq que six. Et m'asseoir sur la place qui n'a pas été prise. Et par contre, je sais que j'ai aussi une cliente qui m'a dit, finalement, je veux le remboursement pour une raison personnelle. Par contre, là, j'ai dit non. Tu vois ? Non, par contre, là, c'est ma limite. C'est la vie, en fait. Tu as des raisons personnelles, c'est normal. C'est comme si tu prévois un voyage, finalement, tu ne peux plus y aller parce que tu es malade. Tant pis pour toi, tu n'as pas pris l'assurance, tu n'es pas remboursée. C'est la vie.

  • Speaker #1

    Non, c'est clair.

  • Speaker #0

    Donc ouais, ça je trouve que les gens, ils n'en parlent pas trop de tout ce qui est remboursement, litige et tout ça.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai, c'est vrai.

  • Speaker #0

    D'un côté, ça peut être touchy si c'est un litige ou la personne, c'est en cours ou quoi. Mais je pense que tu peux aussi très bien parler, comme là je viens de le faire, de manière très neutre, sans accuser la personne et tout ça, mais juste de parler de ta posture et de comment tu prends tes décisions.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai que c'est important.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que j'avais envie d'aborder aussi, ça ressemble à quoi ta semaine de travail, enfin une semaine dans la vie de Safia ?

  • Speaker #1

    À quoi ça ressemble ? Alors déjà, comme j'ai dit tout à l'heure, il faut que l'agenda soit vide. Il faut que quand j'ouvre mon Google Agenda, il n'y ait pas un seul rendez-vous, ou alors un, de temps en temps, ça ne me dérange pas, mais en soi, moi je fonctionne avec des journées dédiées, où je sais que le lundi matin, c'est dédié à tout. traitement de mes emails, faire un peu d'admin, etc. Je sais que, par exemple, le mardi, c'est YouTube, que le jeudi, c'est Twitch, que j'ai ces trucs-là et ces trucs-là. Et en fait, moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin que mes journées soient compartimentées pour que quand je me lève le matin, je sais si je peux rester en pyjama ou si j'ai besoin de me préparer et de faire des trucs. Donc, je fonctionne comme ça, pour le coup. Et après, en soi, je ne me mets pas énormément de contraintes. Moi, par exemple, mes séances de sport, elles sont dans la semaine. Tu vois, ça ne me pose pas trop de problèmes. problème, que ce soit un matin à 11h ou un après-midi à 15h, je m'arrange. Mais dans l'idée, j'ai envie que je n'ai pas de contraintes en me levant. Je veux que je puisse décider aujourd'hui, tiens, j'avais prévu ça, mais finalement, je n'ai pas envie, donc je vais le décaler à tel truc et je vais le faire à un autre moment. Voilà un peu comment je fonctionne.

  • Speaker #0

    Depuis que je te connais, tu as souvent fonctionné par batch. En plus, de ce que tu me décris, c'est en fait ton agenda est vide mais il est pas vide il est vide parce que t'as pas à réfléchir qu'est-ce que je fais parce que tu sais que t'as un rythme à respecter et que par contre tu t'honores en t'écoutant bah finalement j'ai pas envie de faire ça donc je vais te bouger ailleurs mais comme ton agenda est plutôt fixe avec une routine on va dire installée c'est ça qui te permet d'avoir plus de liberté et ça rejoint un peu les partages que je fais de c'est

  • Speaker #1

    la structure qui permet le flot ouais c'est vrai en fait tu vois je sais que mes vidéos YouTube, j'aime bien m'écouter. Mais je sais aussi que mon podcast, j'aime bien que ce soit structuré, etc. Donc effectivement, je batch mes épisodes de podcast. Les deux de la semaine dernière et les deux de cette semaine, ils ont été enregistrés en même temps, tu vois. Pour que je puisse me laisser de l'espace à côté et pouvoir suivre mon flow sur d'autres trucs. Mais effectivement, la structure et l'anticipation, elle est indispensable. Sinon, ce serait le chaos et je ne m'en sortirais pas.

  • Speaker #0

    Et c'est trop intéressant. Et pareil, là, moi, je partageais que j'étais complète jusqu'à septembre, mais parce que j'ai anticipé la vente. Et j'ai fait un lancement à zéro en février. Et j'ai anticipé, OK, qu'est-ce que je fais maintenant pour générer du chiffre d'affaires ? Parce que c'est aussi la contrainte d'un entrepreneur, c'est générer du chiffre d'affaires pour pouvoir payer mes charges. les experts avec lesquels je travaille sur certains trucs, tout comme toi en freelance sur des trucs spécifiques. Et là, en fait, le fait d'être complète jusqu'à septembre, ça me permet d'avoir la liberté de voir qu'est-ce que moi j'ai envie de faire. Qu'est-ce qui me ferait plaisir de faire, mais dans un flot d'envie et pas de qu'est-ce que je peux lancer pour honorer, pour pouvoir payer mes charges. Ça ne vient pas du même espace. Mais après, je m'auto-coache beaucoup pour, ok, mis à part l'argent, qu'est-ce que je peux faire qui soit vraiment utile, qui puisse aider mon audience, etc. et que je kiffe à délivrer. Parce que comme toi, si je ne kiffe pas, je ne peux pas en fait.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas comment font les gens, je te jure. C'est impossible.

  • Speaker #0

    C'est comme quand c'est une histoire de discipline et de motivation pour beaucoup. C'est un peu comme dans le sport.

  • Speaker #1

    Pareil, le sport, si je m'ennuie, je peux pas en faire. Donc ouais, c'est pareil.

  • Speaker #0

    Mais il y a des personnes qui marchent à la motivation et la discipline de « je dois faire du sport à tel moment, à telle fréquence » . Et c'est du mental. En fait, ça devient mécanique. Ils ont même un pif, mais c'est mécanique. C'est ouf. Si toi, tu devais avoir un message pour des femmes entrepreneurs qui nous écoutent, qui ne s'autorisent pas à entreprendre différemment, tu aurais envie de leur dire quoi ?

  • Speaker #1

    Je leur dirais que ça va être un chamboulement au début et qu'elles vont potentiellement perdre pied, gagner moins d'argent, perdre un peu de confiance, etc. Mais que c'est une étape qui est indispensable pour ensuite avoir une entreprise et un mode de vie qui nous convient et surtout qui correspond à ce pourquoi on s'est lancé. Et ça passe par le fait d'avoir des périodes qui sont un peu plus compliquées que d'autres, mais qu'on n'a rien sans rien. Tu peux continuer comme ce que tu fais aujourd'hui, qui fonctionne mais qui ne te rend pas heureuse, ou alors tu prends des risques, tu fais différemment. Et tu as confiance en toi, dans le fait que tu sais que tu vas pouvoir retomber sur tes pieds et que c'est juste une question de temps, le temps que tu te trouves finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, hyper beau comme message. Après, je te challenge un petit peu parce que toi, tu avais quand même un matelas de sécurité financière sur lequel tu as pu te reposer. Ce qui n'est pas le cas de nombreux entrepreneurs. Pour être honnête, même ceux qui génèrent beaucoup d'argent, ceux qui ne sont pas du tout éduqués financièrement, ils vivent au jour le jour. Et ça, pareil, ils n'en parlent pas, les gens sur les réseaux. En fait, s'ils ne génèrent pas un minimum par mois, ils ne peuvent même pas se payer à manger. Du coup... Comment toi, tu as eu le réflexe, la maturité, la sagesse de mettre de l'argent de côté ? Est-ce que ça a toujours été en toi depuis que tu es petite ? Tu as eu cette éducation-là ? D'où ça te vient ? Parce que c'était safe quand même d'avoir un an de côté qui puisse te permettre pendant un an de zoner, de te poser les bonnes questions, d'introspecter, de faire une pause parce que tu en avais envie et besoin.

  • Speaker #1

    En fait, j'ai toujours été très dépensière. Très très dépensière, ça a été un peu le problème parce que j'ai travaillé très tôt, même avant mes 18 ans, je travaillais déjà. Et en fait, j'avais zéro économie jusqu'à la fin de ma vingtaine. Je n'avais pas d'économie parce que l'argent me brûle les doigts, j'aime les chaussures, j'aime les sacs, j'aime vivre, donc profiter. J'ai dit tout le temps, je ne vais pas emmener mon argent dans ma tombe, etc. C'est mon truc qui me déculpabilise quand je vais me faire un petit plaisir. Mon argent, je ne l'emmènerai pas dans ma tombe, donc c'est un peu un petit piège aussi. En fait, quand je suis arrivée effectivement à la fin de ma vingtaine et que je n'avais pas d'économie, j'étais un peu en mode « ouais, c'est nul là ce que je suis en train de faire » . Donc, j'ai fait l'effort en fait de faire des concessions, chose que je ne faisais pas du tout avant, pour mettre un peu d'argent de côté. Donc, c'est venu petit à petit et tu vois, j'ai fait à mon rythme. Et je prends en compte effectivement dans le conseil que j'ai donné le fait que je suis privilégiée aujourd'hui parce que j'ai pu me permettre de prendre un an off de mon entreprise. Et parce que si demain, je viens à fermer mon entreprise, je ne suis pas à la rue. J'ai encore d'autres activités à côté qui font que j'aime mon business aujourd'hui, mais si je ne l'ai pas, ma vie ne va pas tellement changer en soi. Donc, j'ai conscience de ce truc-là et que je suis privilégiée. Et je pense que le truc, c'est vraiment de...

  • Speaker #0

    Moi, je n'en vois rien valser du jour au lendemain. Je pense qu'il y a tout un truc progressif à faire où certes, ce que tu fais aujourd'hui, ça ne te convient plus forcément, mais pour autant, tu le continues parce que ça te permet de te payer tes factures. Et par contre, en parallèle, petit à petit, tu dédies du temps à chaque fois pour travailler sur d'autres choses à côté. C'est ce que j'ai fait au final et c'est ce qui m'a permis d'avoir une meilleure conscience financière et surtout de me dire, ok, je prends mes responsabilités. Et bien sûr qu'au début... Je me prive beaucoup. J'ai longtemps arrêté le shopping. A partir du moment où j'ai décidé que je devais avoir un matelas financier, je n'ai plus fait de shopping et aujourd'hui, j'en fais quasiment jamais. De temps en temps, je vais m'acheter un truc, mais vraiment c'est hyper rare. Je mets tout le temps les mêmes habits. Si tu regardes mes vidéos YouTube, tu vois que j'ai tout le temps les mêmes pulls, les mêmes chemises, etc. Parce qu'en fait, je ne fais plus du tout de shopping et c'est venu par là. Donc je me suis privée, j'ai acheté moins, j'ai moins sorti, j'ai fait moins ceci ou cela. Je savais que c'était pour le plus long terme et que je devais faire attention dans mon entreprise. J'ai toujours fait gaffe. J'ai fait un peu de pub pendant un temps et je me suis rendu compte que payer un mec 1 000 balles par mois plus investir 2 000 chaque mois, ce n'était pas indispensable et que ce que j'avais construit en organique, ça pouvait m'aider. Donc, si tu veux, petit à petit, j'ai essayé aussi d'être plus intelligente dans les charges que j'avais avec mon entreprise. C'est de la privation au début. c'est aussi le fait de se dire je travaille en parallèle de ce que je fais aujourd'hui, mais ça me sert, etc. Mais tu vois, la balance, petit à petit, elle va s'inverser. Mais il faut de la patience, ça, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Merci pour ton partage, Safia. Et quand tu dis que si tu arrêtes ton business, tu as d'autres choses, c'est parce que tu as investi de l'argent ailleurs, dans d'autres business ou dans investi immobilier, bourse ou des choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Oui, j'ai de l'IMO, j'ai d'autres activités avec mon mari, etc. Donc, en fait... Mon business aujourd'hui, c'est pour moi. Et bien sûr que j'ai envie que ça dure hyper longtemps, mais ce n'est pas la seule chose que j'ai dans la vie. Et ça, c'est un truc qui est important aussi parce que pendant longtemps, je n'avais pas conscience de l'importance du fait d'investir son argent et de ne pas les mettre que dans un seul projet. C'est bien d'avoir ton business. Et si tu peux utiliser ton bénéfice pour l'investir dans d'autres choses et du coup te permettre... je sais pas, d'être rentier et du coup ta retraite, en fait tu t'en fous parce que tu sais que t'as déjà des biens. Tu vois, ça c'est des sécurités qui sont aussi importantes et sur lesquelles on n'est pas assez éduqués, je trouve. Se construire un patrimoine comme ça, c'est un truc sur lequel il faut s'éduquer et sur lequel il faut investir aussi.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord avec toi. C'est en résonance avec le programme que j'ai lancé qui s'appelle Cash in Flow. Je l'ai fait une fois, je ne pense pas le refaire d'autres fois. C'était vraiment, j'avais envie sur le moment, comme quand on s'est dit on s'écoute. Je sortais de mon lancement à zéro vente en février. Et en fait, dans ma communication, je disais, ce n'est pas parce que j'ai fait un lancement à zéro vente que je ne génère pas d'argent. Et j'avais mis mon montant encaissé hors taxe. Je disais, ben voilà, j'ai fait... quasiment 11 000 euros encaissés hors taxe, mais parce que je sais faire de l'argent différemment que par des ventes. Et ça, j'avais envie de l'enseigner. Et c'est pour ça que j'ai fait ce programme-là. Et je sais que ça a déclenché quand même pas mal de personnes de dire « Attends, what the fuck ? » Elle fait un lancement à zéro, puis elle lance un programme sur l'argent. Et en plus, la meuf le vend, tu vois. Et pour moi, c'était complètement dissocié. J'ai dit « J'enseigne pas à vendre, j'enseigne à comment gérer son argent et à jamais être dans la merde, en fait. » parce que c'est le temps de ma vie. C'est que je suis issue d'une famille modeste, mais j'ai toujours eu assez d'argent pour vivre les expériences que j'avais envie de vivre, aller à l'étranger, faire du shopping, vivre des expériences de ouf. Si sur un coup de tête, j'ai envie d'aller faire une retraite spirituelle à Bali à 3000 balles, je peux y aller. Mais parce que je gère mon argent de manière très spécifique. Donc, c'est quoi mes secrets ? Et en fait, c'est vraiment, j'ai allié énergétique et stratégie financière. que j'ai enseigné dans ce programme-là. Et d'ailleurs, dans ce programme-là, j'ai dit non à plusieurs personnes qui me demandaient est-ce qu'il y a un retour sur investissement ? Est-ce qu'on est sûr ? J'ai dit ne rentre pas parce que tu n'es pas prête. Je sais qu'il y en aura un, mais tu n'es pas prête à le recevoir.

  • Speaker #0

    Mais c'est important ce que tu dis parce qu'effectivement, en fait, t'apprendre à faire des ventes sur Internet, tout le monde peut le faire, il n'y a pas de problème, tu vois. Parce qu'il y a plein de gens qui le font. Par contre, savoir gérer l'argent qui est entré, ça c'est autre chose Et il y a plein de gens qui te vendent des choses en mettant en avant le chiffre d'affaires qu'ils ont fait, sans mentionner toutes les charges qu'il y a derrière et combien il leur reste dans leur poche après. Et ça, je trouve que c'est un peu dommage parce que ça fait partie du truc aussi.

  • Speaker #1

    Et pareil, je sais que j'ai des clientes qui m'avaient dit « Oui, mais toi, quand tu fais un lancement à zéro, tu as quand même un patrimoine de plus de 300 000 euros à côté au cas où. » Je dis « Oui, mais je l'ai construit. » Il ne s'est pas fait seul. C'est quel mindset tu as pour construire ce patrimoine, de continuer à vivre une vie qui te fait kiffer au quotidien et essuyer des échecs comme des lancements à zéro, etc. qui t'est en fait dans tes coulisses quand ça ne fonctionne pas, qu'est-ce que tu mets en place en dehors de ton business et comme tu dis c'est pas mettre les oeufs dans le même panier et de s'éduquer et que c'est la liberté qu'on se crée d'avoir un business que voilà même on peut faire à notre rythme, on peut vendre ce qu'on a envie on n'est pas obligé de faire des promesses marketing pour vendre à tout prix, il y a tout ça qui est un luxe en vrai complètement

  • Speaker #0

    Mais ce n'est pas donné à tout le monde non plus.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je dis toujours, je ne vends pas du rêve. Parce que c'est pour ça que je n'aime pas trop parler d'argent, parce qu'en fait, tu n'as pas le background qui va avec. Tu ne sais pas. Je peux dire à quelqu'un, bon, j'ai gagné tant le mois dernier, etc. Oui, mais je créais du contenu depuis 2017. J'ai fait plein d'offres, j'ai testé plein de trucs. En fait, tout ça, je trouve que ce n'est pas pris en compte. Et c'est pour ça que l'argent, c'est intéressant. Mais je trouve quand même que ça ne devrait pas être un argument de vente. Tu vois ? Oui. Mais bon, après, voilà.

  • Speaker #1

    C'est clair. Si tu devais clôturer notre épisode, notre échange sur quelque chose pour les personnes qui nous écoutent, tu as envie de leur dire quoi ? Sachant que moi, je te sens hyper ancrée et à ta juste place. Vraiment, je te sens bien. Tu as envie de partager quoi si tu devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #0

    Si je devais partager quelque chose de plus ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas, un truc qui a peut-être été game changer pour toi ces derniers temps ? Ça peut être un livre. Peut-être que tu t'es fait accompagner. D'ailleurs, on n'en a même pas parlé. Est-ce que tu te fais encore accompagner ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Pas du tout. Le dernier accompagnement que j'ai eu, c'était en début 2023. Et après, depuis, je n'ai plus rien acheté et rien dépensé parce que je me suis rendu compte, avec la dernière offre que j'avais, que ça ne m'apportait plus et que j'étais arrivée à un stade où ça ne me convient pas. Je n'apprends rien de plus. Ça ne me sert pas forcément. Donc, effectivement, je ne suis pas accompagnée. j'ai... je lis pas tellement enfin je lis mais pas des livres d'oeuvres perso ou business tu vois je lis des romans je lis ce genre de choses donc qu'est-ce qu'il faut un truc qui est game changer pour toi ça peut être enfin un truc qui a peut-être un lien indirect au business parce que moi je vois quand

  • Speaker #1

    je regarde des séries Netflix ou je regarde des dessins animés ou des films avec ma fille que ce soit au cinéma à la télé et tout j'ai toujours des pépites mindset ou quoi ... qui ressortent de ce que je regarde. Je suis obligée de prendre mon téléphone pour mettre une note, pour me dire, putain, ça, un jour, je le ressortirai. Ouais.

  • Speaker #0

    Mais en fait, je pense que j'ai pas eu un truc qui a complètement changé les choses, mais que ça a été une succession de décisions où je me suis juste choisie, tu vois. Parce que là, quand j'y réfléchis, il n'y a pas un truc qui a fait la diff et qui a été une sorte de révélation, alors que c'est ce que je voulais le plus quand j'étais en période de... où j'étais dans le brouillard, tu vois. Je voulais une illumination, je voulais un truc qui allait me faire sortir le truc. Et en fait, il n'est jamais arrivé.

  • Speaker #1

    Oui, mais parce que peut-être tu avais des attentes sur une forme spécifique que ça allait te faire vivre, ressentir, te débloquer de ouf. Alors qu'en fait, ce qui t'a débloqué, c'est de te mettre en action.

  • Speaker #0

    Oui, il y a des chances parce que moi, je fonctionne comme ça. J'ai besoin de faire les choses pour ensuite aviser. Tu vois, je ne peux pas être en position statique pendant trop longtemps. J'en ai besoin pendant un certain temps pour refaire le point sur où j'en suis. Mais effectivement, j'ai besoin de faire des trucs constamment.

  • Speaker #1

    Donc, si je résume bien, dis-moi si j'ai bien compris. En fait, la leçon, ça pourrait être juste, n'attends pas, écoute-toi et fais des petits trucs pour ajuster au fur et à mesure. Et sois OK avec le fait que ça va être inconfortable, ça peut être difficile, ça peut être la merde, mais ça en vaut la peine.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. C'est challengeant et ce n'est pas une partie de plaisir parce que tu te doutes beaucoup, tu te poses énormément de questions, tu as l'impression que tu prends du retard par rapport aux autres et tout. C'est hyper challengeant, mais effectivement, c'est une étape qui est indispensable.

  • Speaker #1

    Mais je trouve ça intéressant ce que tu dis parce qu'en fait, ça prouve bien le paradoxe. Tu as l'impression d'être en retard, mais en fait, le fait de rien faire, tu es encore plus en retard. donc tu co-créais exactement ce que tu voulais éviter c'est-à-dire être à la masse alors que tester et même te tromper c'est quelque part avancer avec plus de certitude vers ce qui t'intéresse ce que tu veux puisque tu sais ce que tu ne veux plus en tout cas. Donc ouais. Et au même degré où c'est inconfortable, en fait, tu kiffes parce que tu te sens utile, t'essayes des trucs, tu te reconnectes à qui tu es vraiment, à ce que tu kiffes vraiment. Et ça t'aide juste à mieux te connaître et à connecter de plus en plus à ce qui est important et essentiel pour toi et non négociable, en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Cool. Merci, Safia, de m'avoir fait l'honneur de venir sur mon podcast même en étant malade.

  • Speaker #0

    J'espère que je n'ai pas trop reniflé dans le micro. Normalement, j'ai fait attention de couper. Mais bon, merci à toi pour l'invitation. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    On adore. Merci beaucoup. Et à bientôt pour un nouvel invité sur le podcast.

  • Speaker #0

    Salut.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo, c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. À bientôt. Pour un nouvel épisode,

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