Description
La rentrée universitaire est une période déterminante pour établir un bon rapport avec les étudiants, particulièrement ceux qui viennent d’entamer leurs études supérieures. Pierre Sokol, enseignant en négociation et achat à l’IUT Paris-Rives de Seine, partage ses cinq astuces pour briser la glace.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Campus Matin. Pour cet épisode, nous sommes allés à la rencontre de Pierre Socol, un enseignant en négociation et achat au sein de l'IUT Paris-Rive-de-Seine. Ce dernier nous a donné tous les secrets de l'icebreaking, une pratique précieuse pour créer de l'interaction d'étudiants à enseignants et d'étudiants à étudiants, et ce, dès les premiers cours. Il nous donne ses conseils pour briser la glace avec ses étudiants en première année d'études. Pierre Socol propose deux initiatives pour le lancement de son premier cours.
On peut commencer sur un brainstorming qui va être finalement la gestion de l'apprentissage en cours et peut-être de faire un premier sondage finalement pour obtenir des commentaires. Comment les étudiants apprennent-ils le mieux ? Que veulent-ils apprendre ? Est-ce qu'il y a des notions ? Et puis que savent-ils déjà sur le sujet ? La deuxième chose, on peut aussi avoir des partages de conseils sur l'apprentissage pour les étudiants, notamment les aider dans leur gestion du temps, dans la concentration, dans leur prise de notes, de leur montrer aussi tout le programme qu'on va apprendre cette année et les attendus. Les attendus, ça va être les travaux écrits, les notes, les testés, tout ça.
Pour Pierre Socol, l'enseignant a aussi un rôle à jouer en s'ouvrant à ses étudiants et en se confiant sur son rapport avec sa discipline. Le tout en faisant preuve de compréhension, notamment envers des étudiants en transition entre lycée et études supérieures qu'il côtoie en première année de BUT.
Le regard sur la discipline, il peut aussi venir d'informations plus personnelles de l'enseignant, son parcours, son expérience, ce qui est intéressant dans son cours, pourquoi il enseigne cette matière et pas une autre, depuis combien de temps il enseigne cette matière et pourquoi il a choisi cette matière. Est-ce que c'est de par un background scolaire, académique ? et ou professionnels. C'est surtout, encore une fois, le heist breaking c'est le premier cours. Et nous aussi, en tant qu'enseignants, on se prépare, on se prépare la voix, on prépare la clé USB qui va bien. Je pense qu'on est là aussi pour humaniser le cours. Encore une fois, je pense qu'il faut vraiment aussi penser aux étudiants. Ils sautent un cap, là. On passe du lycée jusqu'aux études supérieures, la première année de BUT. et quand même très active. Donc il faut qu'on favorise une compréhension mutuelle, ce que j'attends d'eux, ce qu'ils attendent aussi de moi.
Au cœur de notre échange, l'enseignant nous a aussi présenté un outil clé pour créer de l'interaction entre étudiants, la présentation croisée.
Entre eux, nous, dans le cours de la négociation, on a ce qu'on fait dès le premier ou deuxième cours, on a un outil qui s'appelle la présentation croisée. C'est-à-dire que là, on va mettre les étudiants en binôme. Et donc, ça va impliquer entre eux deux un échange qui va aussi permettre d'instaurer entre eux un climat d'écoute. Et ils vont se poser des questions mutuelles, mais à partir de critères que j'aurai établis. Les centres d'intérêt, les hobbies, les vacances qui viennent de se terminer. Et donc, ils vont faire un travail d'écoute active et d'interactivité, où l'un va un peu se livrer, se présenter. J'ai trois frères, j'habite dans les Yvelines, etc. Et l'autre personne, le camarade, va devoir prendre le plus de notes pertinentes. On va comme ça dérouler une pelote et on ponctue cette interaction en proposant à la personne qui a été interviewée de valider ou non, ou de compléter ou non les dires. Et ça, c'est vraiment important parce que déjà, les gens vont... vont mieux se connaître et ça va permettre après d'arriver sur la méthodologie, la phase de négociation et de se dire, tu vois, on est parti d'une discussion très informelle et puis elle s'est livrée, donc un climat de confiance, etc. Et j'ai pu savoir qu'elle avait un gros chien, un jardin, peut-être les parents ont une grosse voiture, etc.
Bien que son exemple soit porté sur la discipline qu'il enseigne, Pierre Socol voit dans la présentation croisée une initiative qui peut se décliner en diverses matières, créer des affinités de travail. et permettre de prendre conscience des parcours de chacun.
Et c'est là que le high-schooling m'aide au début, finalement. Ah bah tiens, il y a eu peut-être un fit entre deux étudiants, deux étudiantes. Il y en a une qui a fait, je ne sais pas, un bac avec option anglais, et puis bon, moi l'anglais, elle peut peut-être me passer un coup de main là-dessus. Moi j'ai fait option SVT, maths, on va sûrement se compléter. C'est là aussi où on voit la foultitude de parcours. Est-ce que c'est une personne qui est en reprise d'études ou pas, qui a fait un bon stage au lycée, ou qui a peut-être un emploi étudiant, un parcours associatif, etc. Et là, encore une fois, je pense que les stéréotypes peuvent aussi se briser, se défaire. Il y a peut-être une compréhension mutuelle, tu vois. Bon, elle a peut-être eu un parcours scolaire un peu compliqué, mais bon, si elle est là, c'est que voilà, elle mérite sa place.
Et pour notre intervenant, solliciter des hobbies comme la musique, a du bon pour créer du lien dans sa classe.
Effectivement, on peut créer des liens mutuels via des passions communes. Le cinéma, le sport, la musique, etc. Moi, j'ai aussi un petit outil lorsqu'on fait l'appel et qu'il y a des prénoms comme ça qui me reviennent. Je pense à Caroline. Je fais toujours un petit clin d'œil sur MC Solar. Donc, ça permet vraiment de détendre l'atmosphère. Et après, le lien se fait souvent. Très souvent, les étudiants passionnés, on les voit. On les voit dans les t-shirts, les tote bags, etc. Et puis le lien se fait, ils viennent souvent à la fin. Vous avez écouté l'album de Machin, vous savez qu'il est le dernier concert. Il y a peut-être une news, parce qu'ils sont beaucoup plus connectés que moi. Il y a un buzz, Machin va se reformer, etc. Non, non, la musique, elle m'aide. C'est un outil en plus de la pop culture, où finalement, peut-être que les artistes dont je vais parler... J'ai cité Zantz, Agazan, Metallica. Tout le monde les connaît.
Ayant longtemps travaillé dans le milieu musical, l'enseignant à l'IUT Paris-Rive-de-Seine a su en tirer des pratiques utiles pour mettre en confiance ses étudiants.
Il y a aussi, là je reviens un petit peu sur la rassurance. Moi j'applique aussi dans la musique, il y a ce qu'on appelle beaucoup les applaudissements de confiance. Lorsqu'un artiste vient faire une première partie, le public l'applaudit. C'est ce que je fais aussi en cours, l'applaudissement de confiance. qui est important, qui lance une dynamique.
L'enseignant en négociation et achat a ensuite insisté sur un terme qu'il instordait le premier cours après les présentations faites avec ses étudiants, le contrat de classe ou le contrat de cours.
Et c'est là aussi où le Heist Breaking va aussi poser le contrat de classe. Donc finalement, on va passer une heure et demie ensemble, tous les mardis ou tous les jeudis matins, etc. Voilà ce que je vais vous demander, qu'est-ce que l'on va apprendre ensemble ? Donc ce contrat de cours, il va vous dire, voilà, là maintenant, on quitte un peu le monde en entertainment, etc. On va se concentrer. Tout le monde va se respecter. Il y a des prises de parole en direct. Et là, c'est aussi faire preuve de fermeté, de discipline.
Ce contrat se base alors sur une relation de confiance entre les élèves et l'enseignant. Et ce dernier peut alors récompenser ses étudiants si ce contrat a été respecté.
Ça, voilà, effectivement, les étudiants, je leur dis aussi, si vous travaillez bien, si l'année se passe bien, je fais souvent ça, soit avant Noël. C'est une respiration pour nous, pour moi aussi. Soit avant les grandes vacances, le contrat il est là. Moi je peux aussi venir beaucoup d'intervenants externes, donc là ils sont tous très très contents, souvent des gens de la musique, d'un chef de presse, manager, booker, etc. Donc là aussi ça change un peu. Je parlais du côté très ludique, mais il y a aussi un côté discipline. On est là aussi, vous êtes là pour apprendre, vous êtes dans un institut de formation. Vous allez passer une heure et demie avec moi et que ça se passe du mieux possible et qu'on parlera foot après ou musique, etc. Ils viennent, en plus, moi je les choisis de par mon réseau musical ou antérieur en radio, etc. Oui, oui, c'est des gens qui sont toujours très, très inspirants, qui ont en plus des parcours parfois très, très atypiques, inspirants, et puis qui viennent en plus vraiment aussi qui sont mobilisateurs, très mobilisateurs, parité homme-femme, RSE. Développement durable, inclusion, handicap, etc. J'essaie aussi d'avoir des personnes, parce que les professionnels qui viennent sont souvent sur des métiers très émotionnels, management d'artistes nationaux, européens, etc. Mais qui sont finalement des gens sans croix.
Pour conserver une dynamique tout au long de l'année, l'enseignant cible lors de chaque cours un moment clé, le retour de pause sur des demi-journées de travaux de groupe, avec la mise en place d'un réveil pédagogique pour stimuler tous les profils.
C'est eux là qui sont acteurs, c'est avec leurs mots, etc. Et moi, je viens compléter, valider ou non, etc. Ça, c'est important pour que ça reste frais et puis pour que celui qui est un peu plus timide, un peu plus au fond, ou qui n'a peut-être pas très bien compris, qui relève la main. Sur le contrat de classe, c'est ça aussi. Finalement, je leur dis souvent, n'hésitez pas à m'interrompre, à lever la main. Je suis là pour ça, on est là pour ça. Donc c'est important aussi sur des étudiants peut-être plus timides, plus timorés, qui sont 35 ou 40, il y a les fortes têtes, il y a les gens un peu plus prostrés, il faut aller les chercher.
Enfin, bien que sa matière soit plus adaptée que d'autres à la mise en place de jeux de rôle, avec des négociateurs et des acheteurs, Pierre Socol insiste sur le fait que ces derniers ont un rôle à jouer dans certains cursus.
Et ça peut être sur les jeux de rôle, peut-être sur des matières que je maîtrise moins, les matières scientifiques, etc. Quelles sont vos dernières activités associatives dans ce milieu-là ? Il y a des secteurs éducatifs ou des matières qui sont très, très impliquantes. Je pense que tout ce qui touche à l'environnement, à la RSE, beaucoup d'étudiants font partie, vous voyez, d'associations qui ramassent les déchets, etc. Elle a déjà de quoi dire.
Merci pour votre écoute et à bientôt pour de nouveaux podcasts de Campus Matin.
Description
La rentrée universitaire est une période déterminante pour établir un bon rapport avec les étudiants, particulièrement ceux qui viennent d’entamer leurs études supérieures. Pierre Sokol, enseignant en négociation et achat à l’IUT Paris-Rives de Seine, partage ses cinq astuces pour briser la glace.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Campus Matin. Pour cet épisode, nous sommes allés à la rencontre de Pierre Socol, un enseignant en négociation et achat au sein de l'IUT Paris-Rive-de-Seine. Ce dernier nous a donné tous les secrets de l'icebreaking, une pratique précieuse pour créer de l'interaction d'étudiants à enseignants et d'étudiants à étudiants, et ce, dès les premiers cours. Il nous donne ses conseils pour briser la glace avec ses étudiants en première année d'études. Pierre Socol propose deux initiatives pour le lancement de son premier cours.
On peut commencer sur un brainstorming qui va être finalement la gestion de l'apprentissage en cours et peut-être de faire un premier sondage finalement pour obtenir des commentaires. Comment les étudiants apprennent-ils le mieux ? Que veulent-ils apprendre ? Est-ce qu'il y a des notions ? Et puis que savent-ils déjà sur le sujet ? La deuxième chose, on peut aussi avoir des partages de conseils sur l'apprentissage pour les étudiants, notamment les aider dans leur gestion du temps, dans la concentration, dans leur prise de notes, de leur montrer aussi tout le programme qu'on va apprendre cette année et les attendus. Les attendus, ça va être les travaux écrits, les notes, les testés, tout ça.
Pour Pierre Socol, l'enseignant a aussi un rôle à jouer en s'ouvrant à ses étudiants et en se confiant sur son rapport avec sa discipline. Le tout en faisant preuve de compréhension, notamment envers des étudiants en transition entre lycée et études supérieures qu'il côtoie en première année de BUT.
Le regard sur la discipline, il peut aussi venir d'informations plus personnelles de l'enseignant, son parcours, son expérience, ce qui est intéressant dans son cours, pourquoi il enseigne cette matière et pas une autre, depuis combien de temps il enseigne cette matière et pourquoi il a choisi cette matière. Est-ce que c'est de par un background scolaire, académique ? et ou professionnels. C'est surtout, encore une fois, le heist breaking c'est le premier cours. Et nous aussi, en tant qu'enseignants, on se prépare, on se prépare la voix, on prépare la clé USB qui va bien. Je pense qu'on est là aussi pour humaniser le cours. Encore une fois, je pense qu'il faut vraiment aussi penser aux étudiants. Ils sautent un cap, là. On passe du lycée jusqu'aux études supérieures, la première année de BUT. et quand même très active. Donc il faut qu'on favorise une compréhension mutuelle, ce que j'attends d'eux, ce qu'ils attendent aussi de moi.
Au cœur de notre échange, l'enseignant nous a aussi présenté un outil clé pour créer de l'interaction entre étudiants, la présentation croisée.
Entre eux, nous, dans le cours de la négociation, on a ce qu'on fait dès le premier ou deuxième cours, on a un outil qui s'appelle la présentation croisée. C'est-à-dire que là, on va mettre les étudiants en binôme. Et donc, ça va impliquer entre eux deux un échange qui va aussi permettre d'instaurer entre eux un climat d'écoute. Et ils vont se poser des questions mutuelles, mais à partir de critères que j'aurai établis. Les centres d'intérêt, les hobbies, les vacances qui viennent de se terminer. Et donc, ils vont faire un travail d'écoute active et d'interactivité, où l'un va un peu se livrer, se présenter. J'ai trois frères, j'habite dans les Yvelines, etc. Et l'autre personne, le camarade, va devoir prendre le plus de notes pertinentes. On va comme ça dérouler une pelote et on ponctue cette interaction en proposant à la personne qui a été interviewée de valider ou non, ou de compléter ou non les dires. Et ça, c'est vraiment important parce que déjà, les gens vont... vont mieux se connaître et ça va permettre après d'arriver sur la méthodologie, la phase de négociation et de se dire, tu vois, on est parti d'une discussion très informelle et puis elle s'est livrée, donc un climat de confiance, etc. Et j'ai pu savoir qu'elle avait un gros chien, un jardin, peut-être les parents ont une grosse voiture, etc.
Bien que son exemple soit porté sur la discipline qu'il enseigne, Pierre Socol voit dans la présentation croisée une initiative qui peut se décliner en diverses matières, créer des affinités de travail. et permettre de prendre conscience des parcours de chacun.
Et c'est là que le high-schooling m'aide au début, finalement. Ah bah tiens, il y a eu peut-être un fit entre deux étudiants, deux étudiantes. Il y en a une qui a fait, je ne sais pas, un bac avec option anglais, et puis bon, moi l'anglais, elle peut peut-être me passer un coup de main là-dessus. Moi j'ai fait option SVT, maths, on va sûrement se compléter. C'est là aussi où on voit la foultitude de parcours. Est-ce que c'est une personne qui est en reprise d'études ou pas, qui a fait un bon stage au lycée, ou qui a peut-être un emploi étudiant, un parcours associatif, etc. Et là, encore une fois, je pense que les stéréotypes peuvent aussi se briser, se défaire. Il y a peut-être une compréhension mutuelle, tu vois. Bon, elle a peut-être eu un parcours scolaire un peu compliqué, mais bon, si elle est là, c'est que voilà, elle mérite sa place.
Et pour notre intervenant, solliciter des hobbies comme la musique, a du bon pour créer du lien dans sa classe.
Effectivement, on peut créer des liens mutuels via des passions communes. Le cinéma, le sport, la musique, etc. Moi, j'ai aussi un petit outil lorsqu'on fait l'appel et qu'il y a des prénoms comme ça qui me reviennent. Je pense à Caroline. Je fais toujours un petit clin d'œil sur MC Solar. Donc, ça permet vraiment de détendre l'atmosphère. Et après, le lien se fait souvent. Très souvent, les étudiants passionnés, on les voit. On les voit dans les t-shirts, les tote bags, etc. Et puis le lien se fait, ils viennent souvent à la fin. Vous avez écouté l'album de Machin, vous savez qu'il est le dernier concert. Il y a peut-être une news, parce qu'ils sont beaucoup plus connectés que moi. Il y a un buzz, Machin va se reformer, etc. Non, non, la musique, elle m'aide. C'est un outil en plus de la pop culture, où finalement, peut-être que les artistes dont je vais parler... J'ai cité Zantz, Agazan, Metallica. Tout le monde les connaît.
Ayant longtemps travaillé dans le milieu musical, l'enseignant à l'IUT Paris-Rive-de-Seine a su en tirer des pratiques utiles pour mettre en confiance ses étudiants.
Il y a aussi, là je reviens un petit peu sur la rassurance. Moi j'applique aussi dans la musique, il y a ce qu'on appelle beaucoup les applaudissements de confiance. Lorsqu'un artiste vient faire une première partie, le public l'applaudit. C'est ce que je fais aussi en cours, l'applaudissement de confiance. qui est important, qui lance une dynamique.
L'enseignant en négociation et achat a ensuite insisté sur un terme qu'il instordait le premier cours après les présentations faites avec ses étudiants, le contrat de classe ou le contrat de cours.
Et c'est là aussi où le Heist Breaking va aussi poser le contrat de classe. Donc finalement, on va passer une heure et demie ensemble, tous les mardis ou tous les jeudis matins, etc. Voilà ce que je vais vous demander, qu'est-ce que l'on va apprendre ensemble ? Donc ce contrat de cours, il va vous dire, voilà, là maintenant, on quitte un peu le monde en entertainment, etc. On va se concentrer. Tout le monde va se respecter. Il y a des prises de parole en direct. Et là, c'est aussi faire preuve de fermeté, de discipline.
Ce contrat se base alors sur une relation de confiance entre les élèves et l'enseignant. Et ce dernier peut alors récompenser ses étudiants si ce contrat a été respecté.
Ça, voilà, effectivement, les étudiants, je leur dis aussi, si vous travaillez bien, si l'année se passe bien, je fais souvent ça, soit avant Noël. C'est une respiration pour nous, pour moi aussi. Soit avant les grandes vacances, le contrat il est là. Moi je peux aussi venir beaucoup d'intervenants externes, donc là ils sont tous très très contents, souvent des gens de la musique, d'un chef de presse, manager, booker, etc. Donc là aussi ça change un peu. Je parlais du côté très ludique, mais il y a aussi un côté discipline. On est là aussi, vous êtes là pour apprendre, vous êtes dans un institut de formation. Vous allez passer une heure et demie avec moi et que ça se passe du mieux possible et qu'on parlera foot après ou musique, etc. Ils viennent, en plus, moi je les choisis de par mon réseau musical ou antérieur en radio, etc. Oui, oui, c'est des gens qui sont toujours très, très inspirants, qui ont en plus des parcours parfois très, très atypiques, inspirants, et puis qui viennent en plus vraiment aussi qui sont mobilisateurs, très mobilisateurs, parité homme-femme, RSE. Développement durable, inclusion, handicap, etc. J'essaie aussi d'avoir des personnes, parce que les professionnels qui viennent sont souvent sur des métiers très émotionnels, management d'artistes nationaux, européens, etc. Mais qui sont finalement des gens sans croix.
Pour conserver une dynamique tout au long de l'année, l'enseignant cible lors de chaque cours un moment clé, le retour de pause sur des demi-journées de travaux de groupe, avec la mise en place d'un réveil pédagogique pour stimuler tous les profils.
C'est eux là qui sont acteurs, c'est avec leurs mots, etc. Et moi, je viens compléter, valider ou non, etc. Ça, c'est important pour que ça reste frais et puis pour que celui qui est un peu plus timide, un peu plus au fond, ou qui n'a peut-être pas très bien compris, qui relève la main. Sur le contrat de classe, c'est ça aussi. Finalement, je leur dis souvent, n'hésitez pas à m'interrompre, à lever la main. Je suis là pour ça, on est là pour ça. Donc c'est important aussi sur des étudiants peut-être plus timides, plus timorés, qui sont 35 ou 40, il y a les fortes têtes, il y a les gens un peu plus prostrés, il faut aller les chercher.
Enfin, bien que sa matière soit plus adaptée que d'autres à la mise en place de jeux de rôle, avec des négociateurs et des acheteurs, Pierre Socol insiste sur le fait que ces derniers ont un rôle à jouer dans certains cursus.
Et ça peut être sur les jeux de rôle, peut-être sur des matières que je maîtrise moins, les matières scientifiques, etc. Quelles sont vos dernières activités associatives dans ce milieu-là ? Il y a des secteurs éducatifs ou des matières qui sont très, très impliquantes. Je pense que tout ce qui touche à l'environnement, à la RSE, beaucoup d'étudiants font partie, vous voyez, d'associations qui ramassent les déchets, etc. Elle a déjà de quoi dire.
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La rentrée universitaire est une période déterminante pour établir un bon rapport avec les étudiants, particulièrement ceux qui viennent d’entamer leurs études supérieures. Pierre Sokol, enseignant en négociation et achat à l’IUT Paris-Rives de Seine, partage ses cinq astuces pour briser la glace.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Campus Matin. Pour cet épisode, nous sommes allés à la rencontre de Pierre Socol, un enseignant en négociation et achat au sein de l'IUT Paris-Rive-de-Seine. Ce dernier nous a donné tous les secrets de l'icebreaking, une pratique précieuse pour créer de l'interaction d'étudiants à enseignants et d'étudiants à étudiants, et ce, dès les premiers cours. Il nous donne ses conseils pour briser la glace avec ses étudiants en première année d'études. Pierre Socol propose deux initiatives pour le lancement de son premier cours.
On peut commencer sur un brainstorming qui va être finalement la gestion de l'apprentissage en cours et peut-être de faire un premier sondage finalement pour obtenir des commentaires. Comment les étudiants apprennent-ils le mieux ? Que veulent-ils apprendre ? Est-ce qu'il y a des notions ? Et puis que savent-ils déjà sur le sujet ? La deuxième chose, on peut aussi avoir des partages de conseils sur l'apprentissage pour les étudiants, notamment les aider dans leur gestion du temps, dans la concentration, dans leur prise de notes, de leur montrer aussi tout le programme qu'on va apprendre cette année et les attendus. Les attendus, ça va être les travaux écrits, les notes, les testés, tout ça.
Pour Pierre Socol, l'enseignant a aussi un rôle à jouer en s'ouvrant à ses étudiants et en se confiant sur son rapport avec sa discipline. Le tout en faisant preuve de compréhension, notamment envers des étudiants en transition entre lycée et études supérieures qu'il côtoie en première année de BUT.
Le regard sur la discipline, il peut aussi venir d'informations plus personnelles de l'enseignant, son parcours, son expérience, ce qui est intéressant dans son cours, pourquoi il enseigne cette matière et pas une autre, depuis combien de temps il enseigne cette matière et pourquoi il a choisi cette matière. Est-ce que c'est de par un background scolaire, académique ? et ou professionnels. C'est surtout, encore une fois, le heist breaking c'est le premier cours. Et nous aussi, en tant qu'enseignants, on se prépare, on se prépare la voix, on prépare la clé USB qui va bien. Je pense qu'on est là aussi pour humaniser le cours. Encore une fois, je pense qu'il faut vraiment aussi penser aux étudiants. Ils sautent un cap, là. On passe du lycée jusqu'aux études supérieures, la première année de BUT. et quand même très active. Donc il faut qu'on favorise une compréhension mutuelle, ce que j'attends d'eux, ce qu'ils attendent aussi de moi.
Au cœur de notre échange, l'enseignant nous a aussi présenté un outil clé pour créer de l'interaction entre étudiants, la présentation croisée.
Entre eux, nous, dans le cours de la négociation, on a ce qu'on fait dès le premier ou deuxième cours, on a un outil qui s'appelle la présentation croisée. C'est-à-dire que là, on va mettre les étudiants en binôme. Et donc, ça va impliquer entre eux deux un échange qui va aussi permettre d'instaurer entre eux un climat d'écoute. Et ils vont se poser des questions mutuelles, mais à partir de critères que j'aurai établis. Les centres d'intérêt, les hobbies, les vacances qui viennent de se terminer. Et donc, ils vont faire un travail d'écoute active et d'interactivité, où l'un va un peu se livrer, se présenter. J'ai trois frères, j'habite dans les Yvelines, etc. Et l'autre personne, le camarade, va devoir prendre le plus de notes pertinentes. On va comme ça dérouler une pelote et on ponctue cette interaction en proposant à la personne qui a été interviewée de valider ou non, ou de compléter ou non les dires. Et ça, c'est vraiment important parce que déjà, les gens vont... vont mieux se connaître et ça va permettre après d'arriver sur la méthodologie, la phase de négociation et de se dire, tu vois, on est parti d'une discussion très informelle et puis elle s'est livrée, donc un climat de confiance, etc. Et j'ai pu savoir qu'elle avait un gros chien, un jardin, peut-être les parents ont une grosse voiture, etc.
Bien que son exemple soit porté sur la discipline qu'il enseigne, Pierre Socol voit dans la présentation croisée une initiative qui peut se décliner en diverses matières, créer des affinités de travail. et permettre de prendre conscience des parcours de chacun.
Et c'est là que le high-schooling m'aide au début, finalement. Ah bah tiens, il y a eu peut-être un fit entre deux étudiants, deux étudiantes. Il y en a une qui a fait, je ne sais pas, un bac avec option anglais, et puis bon, moi l'anglais, elle peut peut-être me passer un coup de main là-dessus. Moi j'ai fait option SVT, maths, on va sûrement se compléter. C'est là aussi où on voit la foultitude de parcours. Est-ce que c'est une personne qui est en reprise d'études ou pas, qui a fait un bon stage au lycée, ou qui a peut-être un emploi étudiant, un parcours associatif, etc. Et là, encore une fois, je pense que les stéréotypes peuvent aussi se briser, se défaire. Il y a peut-être une compréhension mutuelle, tu vois. Bon, elle a peut-être eu un parcours scolaire un peu compliqué, mais bon, si elle est là, c'est que voilà, elle mérite sa place.
Et pour notre intervenant, solliciter des hobbies comme la musique, a du bon pour créer du lien dans sa classe.
Effectivement, on peut créer des liens mutuels via des passions communes. Le cinéma, le sport, la musique, etc. Moi, j'ai aussi un petit outil lorsqu'on fait l'appel et qu'il y a des prénoms comme ça qui me reviennent. Je pense à Caroline. Je fais toujours un petit clin d'œil sur MC Solar. Donc, ça permet vraiment de détendre l'atmosphère. Et après, le lien se fait souvent. Très souvent, les étudiants passionnés, on les voit. On les voit dans les t-shirts, les tote bags, etc. Et puis le lien se fait, ils viennent souvent à la fin. Vous avez écouté l'album de Machin, vous savez qu'il est le dernier concert. Il y a peut-être une news, parce qu'ils sont beaucoup plus connectés que moi. Il y a un buzz, Machin va se reformer, etc. Non, non, la musique, elle m'aide. C'est un outil en plus de la pop culture, où finalement, peut-être que les artistes dont je vais parler... J'ai cité Zantz, Agazan, Metallica. Tout le monde les connaît.
Ayant longtemps travaillé dans le milieu musical, l'enseignant à l'IUT Paris-Rive-de-Seine a su en tirer des pratiques utiles pour mettre en confiance ses étudiants.
Il y a aussi, là je reviens un petit peu sur la rassurance. Moi j'applique aussi dans la musique, il y a ce qu'on appelle beaucoup les applaudissements de confiance. Lorsqu'un artiste vient faire une première partie, le public l'applaudit. C'est ce que je fais aussi en cours, l'applaudissement de confiance. qui est important, qui lance une dynamique.
L'enseignant en négociation et achat a ensuite insisté sur un terme qu'il instordait le premier cours après les présentations faites avec ses étudiants, le contrat de classe ou le contrat de cours.
Et c'est là aussi où le Heist Breaking va aussi poser le contrat de classe. Donc finalement, on va passer une heure et demie ensemble, tous les mardis ou tous les jeudis matins, etc. Voilà ce que je vais vous demander, qu'est-ce que l'on va apprendre ensemble ? Donc ce contrat de cours, il va vous dire, voilà, là maintenant, on quitte un peu le monde en entertainment, etc. On va se concentrer. Tout le monde va se respecter. Il y a des prises de parole en direct. Et là, c'est aussi faire preuve de fermeté, de discipline.
Ce contrat se base alors sur une relation de confiance entre les élèves et l'enseignant. Et ce dernier peut alors récompenser ses étudiants si ce contrat a été respecté.
Ça, voilà, effectivement, les étudiants, je leur dis aussi, si vous travaillez bien, si l'année se passe bien, je fais souvent ça, soit avant Noël. C'est une respiration pour nous, pour moi aussi. Soit avant les grandes vacances, le contrat il est là. Moi je peux aussi venir beaucoup d'intervenants externes, donc là ils sont tous très très contents, souvent des gens de la musique, d'un chef de presse, manager, booker, etc. Donc là aussi ça change un peu. Je parlais du côté très ludique, mais il y a aussi un côté discipline. On est là aussi, vous êtes là pour apprendre, vous êtes dans un institut de formation. Vous allez passer une heure et demie avec moi et que ça se passe du mieux possible et qu'on parlera foot après ou musique, etc. Ils viennent, en plus, moi je les choisis de par mon réseau musical ou antérieur en radio, etc. Oui, oui, c'est des gens qui sont toujours très, très inspirants, qui ont en plus des parcours parfois très, très atypiques, inspirants, et puis qui viennent en plus vraiment aussi qui sont mobilisateurs, très mobilisateurs, parité homme-femme, RSE. Développement durable, inclusion, handicap, etc. J'essaie aussi d'avoir des personnes, parce que les professionnels qui viennent sont souvent sur des métiers très émotionnels, management d'artistes nationaux, européens, etc. Mais qui sont finalement des gens sans croix.
Pour conserver une dynamique tout au long de l'année, l'enseignant cible lors de chaque cours un moment clé, le retour de pause sur des demi-journées de travaux de groupe, avec la mise en place d'un réveil pédagogique pour stimuler tous les profils.
C'est eux là qui sont acteurs, c'est avec leurs mots, etc. Et moi, je viens compléter, valider ou non, etc. Ça, c'est important pour que ça reste frais et puis pour que celui qui est un peu plus timide, un peu plus au fond, ou qui n'a peut-être pas très bien compris, qui relève la main. Sur le contrat de classe, c'est ça aussi. Finalement, je leur dis souvent, n'hésitez pas à m'interrompre, à lever la main. Je suis là pour ça, on est là pour ça. Donc c'est important aussi sur des étudiants peut-être plus timides, plus timorés, qui sont 35 ou 40, il y a les fortes têtes, il y a les gens un peu plus prostrés, il faut aller les chercher.
Enfin, bien que sa matière soit plus adaptée que d'autres à la mise en place de jeux de rôle, avec des négociateurs et des acheteurs, Pierre Socol insiste sur le fait que ces derniers ont un rôle à jouer dans certains cursus.
Et ça peut être sur les jeux de rôle, peut-être sur des matières que je maîtrise moins, les matières scientifiques, etc. Quelles sont vos dernières activités associatives dans ce milieu-là ? Il y a des secteurs éducatifs ou des matières qui sont très, très impliquantes. Je pense que tout ce qui touche à l'environnement, à la RSE, beaucoup d'étudiants font partie, vous voyez, d'associations qui ramassent les déchets, etc. Elle a déjà de quoi dire.
Merci pour votre écoute et à bientôt pour de nouveaux podcasts de Campus Matin.
Description
La rentrée universitaire est une période déterminante pour établir un bon rapport avec les étudiants, particulièrement ceux qui viennent d’entamer leurs études supérieures. Pierre Sokol, enseignant en négociation et achat à l’IUT Paris-Rives de Seine, partage ses cinq astuces pour briser la glace.
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Transcription
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau podcast Campus Matin. Pour cet épisode, nous sommes allés à la rencontre de Pierre Socol, un enseignant en négociation et achat au sein de l'IUT Paris-Rive-de-Seine. Ce dernier nous a donné tous les secrets de l'icebreaking, une pratique précieuse pour créer de l'interaction d'étudiants à enseignants et d'étudiants à étudiants, et ce, dès les premiers cours. Il nous donne ses conseils pour briser la glace avec ses étudiants en première année d'études. Pierre Socol propose deux initiatives pour le lancement de son premier cours.
On peut commencer sur un brainstorming qui va être finalement la gestion de l'apprentissage en cours et peut-être de faire un premier sondage finalement pour obtenir des commentaires. Comment les étudiants apprennent-ils le mieux ? Que veulent-ils apprendre ? Est-ce qu'il y a des notions ? Et puis que savent-ils déjà sur le sujet ? La deuxième chose, on peut aussi avoir des partages de conseils sur l'apprentissage pour les étudiants, notamment les aider dans leur gestion du temps, dans la concentration, dans leur prise de notes, de leur montrer aussi tout le programme qu'on va apprendre cette année et les attendus. Les attendus, ça va être les travaux écrits, les notes, les testés, tout ça.
Pour Pierre Socol, l'enseignant a aussi un rôle à jouer en s'ouvrant à ses étudiants et en se confiant sur son rapport avec sa discipline. Le tout en faisant preuve de compréhension, notamment envers des étudiants en transition entre lycée et études supérieures qu'il côtoie en première année de BUT.
Le regard sur la discipline, il peut aussi venir d'informations plus personnelles de l'enseignant, son parcours, son expérience, ce qui est intéressant dans son cours, pourquoi il enseigne cette matière et pas une autre, depuis combien de temps il enseigne cette matière et pourquoi il a choisi cette matière. Est-ce que c'est de par un background scolaire, académique ? et ou professionnels. C'est surtout, encore une fois, le heist breaking c'est le premier cours. Et nous aussi, en tant qu'enseignants, on se prépare, on se prépare la voix, on prépare la clé USB qui va bien. Je pense qu'on est là aussi pour humaniser le cours. Encore une fois, je pense qu'il faut vraiment aussi penser aux étudiants. Ils sautent un cap, là. On passe du lycée jusqu'aux études supérieures, la première année de BUT. et quand même très active. Donc il faut qu'on favorise une compréhension mutuelle, ce que j'attends d'eux, ce qu'ils attendent aussi de moi.
Au cœur de notre échange, l'enseignant nous a aussi présenté un outil clé pour créer de l'interaction entre étudiants, la présentation croisée.
Entre eux, nous, dans le cours de la négociation, on a ce qu'on fait dès le premier ou deuxième cours, on a un outil qui s'appelle la présentation croisée. C'est-à-dire que là, on va mettre les étudiants en binôme. Et donc, ça va impliquer entre eux deux un échange qui va aussi permettre d'instaurer entre eux un climat d'écoute. Et ils vont se poser des questions mutuelles, mais à partir de critères que j'aurai établis. Les centres d'intérêt, les hobbies, les vacances qui viennent de se terminer. Et donc, ils vont faire un travail d'écoute active et d'interactivité, où l'un va un peu se livrer, se présenter. J'ai trois frères, j'habite dans les Yvelines, etc. Et l'autre personne, le camarade, va devoir prendre le plus de notes pertinentes. On va comme ça dérouler une pelote et on ponctue cette interaction en proposant à la personne qui a été interviewée de valider ou non, ou de compléter ou non les dires. Et ça, c'est vraiment important parce que déjà, les gens vont... vont mieux se connaître et ça va permettre après d'arriver sur la méthodologie, la phase de négociation et de se dire, tu vois, on est parti d'une discussion très informelle et puis elle s'est livrée, donc un climat de confiance, etc. Et j'ai pu savoir qu'elle avait un gros chien, un jardin, peut-être les parents ont une grosse voiture, etc.
Bien que son exemple soit porté sur la discipline qu'il enseigne, Pierre Socol voit dans la présentation croisée une initiative qui peut se décliner en diverses matières, créer des affinités de travail. et permettre de prendre conscience des parcours de chacun.
Et c'est là que le high-schooling m'aide au début, finalement. Ah bah tiens, il y a eu peut-être un fit entre deux étudiants, deux étudiantes. Il y en a une qui a fait, je ne sais pas, un bac avec option anglais, et puis bon, moi l'anglais, elle peut peut-être me passer un coup de main là-dessus. Moi j'ai fait option SVT, maths, on va sûrement se compléter. C'est là aussi où on voit la foultitude de parcours. Est-ce que c'est une personne qui est en reprise d'études ou pas, qui a fait un bon stage au lycée, ou qui a peut-être un emploi étudiant, un parcours associatif, etc. Et là, encore une fois, je pense que les stéréotypes peuvent aussi se briser, se défaire. Il y a peut-être une compréhension mutuelle, tu vois. Bon, elle a peut-être eu un parcours scolaire un peu compliqué, mais bon, si elle est là, c'est que voilà, elle mérite sa place.
Et pour notre intervenant, solliciter des hobbies comme la musique, a du bon pour créer du lien dans sa classe.
Effectivement, on peut créer des liens mutuels via des passions communes. Le cinéma, le sport, la musique, etc. Moi, j'ai aussi un petit outil lorsqu'on fait l'appel et qu'il y a des prénoms comme ça qui me reviennent. Je pense à Caroline. Je fais toujours un petit clin d'œil sur MC Solar. Donc, ça permet vraiment de détendre l'atmosphère. Et après, le lien se fait souvent. Très souvent, les étudiants passionnés, on les voit. On les voit dans les t-shirts, les tote bags, etc. Et puis le lien se fait, ils viennent souvent à la fin. Vous avez écouté l'album de Machin, vous savez qu'il est le dernier concert. Il y a peut-être une news, parce qu'ils sont beaucoup plus connectés que moi. Il y a un buzz, Machin va se reformer, etc. Non, non, la musique, elle m'aide. C'est un outil en plus de la pop culture, où finalement, peut-être que les artistes dont je vais parler... J'ai cité Zantz, Agazan, Metallica. Tout le monde les connaît.
Ayant longtemps travaillé dans le milieu musical, l'enseignant à l'IUT Paris-Rive-de-Seine a su en tirer des pratiques utiles pour mettre en confiance ses étudiants.
Il y a aussi, là je reviens un petit peu sur la rassurance. Moi j'applique aussi dans la musique, il y a ce qu'on appelle beaucoup les applaudissements de confiance. Lorsqu'un artiste vient faire une première partie, le public l'applaudit. C'est ce que je fais aussi en cours, l'applaudissement de confiance. qui est important, qui lance une dynamique.
L'enseignant en négociation et achat a ensuite insisté sur un terme qu'il instordait le premier cours après les présentations faites avec ses étudiants, le contrat de classe ou le contrat de cours.
Et c'est là aussi où le Heist Breaking va aussi poser le contrat de classe. Donc finalement, on va passer une heure et demie ensemble, tous les mardis ou tous les jeudis matins, etc. Voilà ce que je vais vous demander, qu'est-ce que l'on va apprendre ensemble ? Donc ce contrat de cours, il va vous dire, voilà, là maintenant, on quitte un peu le monde en entertainment, etc. On va se concentrer. Tout le monde va se respecter. Il y a des prises de parole en direct. Et là, c'est aussi faire preuve de fermeté, de discipline.
Ce contrat se base alors sur une relation de confiance entre les élèves et l'enseignant. Et ce dernier peut alors récompenser ses étudiants si ce contrat a été respecté.
Ça, voilà, effectivement, les étudiants, je leur dis aussi, si vous travaillez bien, si l'année se passe bien, je fais souvent ça, soit avant Noël. C'est une respiration pour nous, pour moi aussi. Soit avant les grandes vacances, le contrat il est là. Moi je peux aussi venir beaucoup d'intervenants externes, donc là ils sont tous très très contents, souvent des gens de la musique, d'un chef de presse, manager, booker, etc. Donc là aussi ça change un peu. Je parlais du côté très ludique, mais il y a aussi un côté discipline. On est là aussi, vous êtes là pour apprendre, vous êtes dans un institut de formation. Vous allez passer une heure et demie avec moi et que ça se passe du mieux possible et qu'on parlera foot après ou musique, etc. Ils viennent, en plus, moi je les choisis de par mon réseau musical ou antérieur en radio, etc. Oui, oui, c'est des gens qui sont toujours très, très inspirants, qui ont en plus des parcours parfois très, très atypiques, inspirants, et puis qui viennent en plus vraiment aussi qui sont mobilisateurs, très mobilisateurs, parité homme-femme, RSE. Développement durable, inclusion, handicap, etc. J'essaie aussi d'avoir des personnes, parce que les professionnels qui viennent sont souvent sur des métiers très émotionnels, management d'artistes nationaux, européens, etc. Mais qui sont finalement des gens sans croix.
Pour conserver une dynamique tout au long de l'année, l'enseignant cible lors de chaque cours un moment clé, le retour de pause sur des demi-journées de travaux de groupe, avec la mise en place d'un réveil pédagogique pour stimuler tous les profils.
C'est eux là qui sont acteurs, c'est avec leurs mots, etc. Et moi, je viens compléter, valider ou non, etc. Ça, c'est important pour que ça reste frais et puis pour que celui qui est un peu plus timide, un peu plus au fond, ou qui n'a peut-être pas très bien compris, qui relève la main. Sur le contrat de classe, c'est ça aussi. Finalement, je leur dis souvent, n'hésitez pas à m'interrompre, à lever la main. Je suis là pour ça, on est là pour ça. Donc c'est important aussi sur des étudiants peut-être plus timides, plus timorés, qui sont 35 ou 40, il y a les fortes têtes, il y a les gens un peu plus prostrés, il faut aller les chercher.
Enfin, bien que sa matière soit plus adaptée que d'autres à la mise en place de jeux de rôle, avec des négociateurs et des acheteurs, Pierre Socol insiste sur le fait que ces derniers ont un rôle à jouer dans certains cursus.
Et ça peut être sur les jeux de rôle, peut-être sur des matières que je maîtrise moins, les matières scientifiques, etc. Quelles sont vos dernières activités associatives dans ce milieu-là ? Il y a des secteurs éducatifs ou des matières qui sont très, très impliquantes. Je pense que tout ce qui touche à l'environnement, à la RSE, beaucoup d'étudiants font partie, vous voyez, d'associations qui ramassent les déchets, etc. Elle a déjà de quoi dire.
Merci pour votre écoute et à bientôt pour de nouveaux podcasts de Campus Matin.
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