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Comment expliquer les variations de fréquentation des baleines à La Réunion ?

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15min |02/12/2019
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Description

Grandes migratrices, les baleines à bosse sont capables d’effectuer plusieurs milliers de kilomètres de leurs zones d’alimentation polaires vers les zones de reproduction tropicales. Dans l’hémisphère sud, cette espèce se nourrit en Antarctique pendant l’été austral (décembre à mars) et rejoint les eaux chaudes en hiver austral (juin à octobre). 

Globice mène depuis 2004 des prospections en mer pour évaluer les variations de fréquentation des baleines à bosse autour de La Réunion. D’une année sur l’autre, les saisons ne se ressemblent pas ; certaines sont marquées par une très faible fréquentation (2015/2016), et d’autres inversement exceptionnelles (2017/2018). 

Les causes de cette forte variabilité sont encore méconnues. L’un des objectifs du projet ET.CET.R.A est de mieux comprendre les facteurs pouvant influencer ces variations interannuelles, et notamment les conditions environnementales sur les zones de nourrissages en Antarctique. Pour cela, différentes variables environnementales (température de l’eau , chlorophylle, salinité, indice El Nino, etc.) ont été analysées,  sur la base d’images satellitaires, et corrélées à la fréquence d’observation des baleines à bosse à La Réunion. 

Les résultats préliminaires des modélisations montrent une influence potentielle de la concentration en chlorophylle A en Antarctique, sur un intervalle de 30 mois (soit trois étés australs avant la saison de présence des baleines à bosse considérée).

Alexandre Modi, qui a réalisé ces modélisations chez Globice, nous explique sa démarche et ses résultats.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Grandes migratrices, les baleines à bosse sont capables d’effectuer plusieurs milliers de kilomètres de leurs zones d’alimentation polaires vers les zones de reproduction tropicales. Dans l’hémisphère sud, cette espèce se nourrit en Antarctique pendant l’été austral (décembre à mars) et rejoint les eaux chaudes en hiver austral (juin à octobre). 

Globice mène depuis 2004 des prospections en mer pour évaluer les variations de fréquentation des baleines à bosse autour de La Réunion. D’une année sur l’autre, les saisons ne se ressemblent pas ; certaines sont marquées par une très faible fréquentation (2015/2016), et d’autres inversement exceptionnelles (2017/2018). 

Les causes de cette forte variabilité sont encore méconnues. L’un des objectifs du projet ET.CET.R.A est de mieux comprendre les facteurs pouvant influencer ces variations interannuelles, et notamment les conditions environnementales sur les zones de nourrissages en Antarctique. Pour cela, différentes variables environnementales (température de l’eau , chlorophylle, salinité, indice El Nino, etc.) ont été analysées,  sur la base d’images satellitaires, et corrélées à la fréquence d’observation des baleines à bosse à La Réunion. 

Les résultats préliminaires des modélisations montrent une influence potentielle de la concentration en chlorophylle A en Antarctique, sur un intervalle de 30 mois (soit trois étés australs avant la saison de présence des baleines à bosse considérée).

Alexandre Modi, qui a réalisé ces modélisations chez Globice, nous explique sa démarche et ses résultats.



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Globice mène depuis 2004 des prospections en mer pour évaluer les variations de fréquentation des baleines à bosse autour de La Réunion. D’une année sur l’autre, les saisons ne se ressemblent pas ; certaines sont marquées par une très faible fréquentation (2015/2016), et d’autres inversement exceptionnelles (2017/2018). 

Les causes de cette forte variabilité sont encore méconnues. L’un des objectifs du projet ET.CET.R.A est de mieux comprendre les facteurs pouvant influencer ces variations interannuelles, et notamment les conditions environnementales sur les zones de nourrissages en Antarctique. Pour cela, différentes variables environnementales (température de l’eau , chlorophylle, salinité, indice El Nino, etc.) ont été analysées,  sur la base d’images satellitaires, et corrélées à la fréquence d’observation des baleines à bosse à La Réunion. 

Les résultats préliminaires des modélisations montrent une influence potentielle de la concentration en chlorophylle A en Antarctique, sur un intervalle de 30 mois (soit trois étés australs avant la saison de présence des baleines à bosse considérée).

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Globice mène depuis 2004 des prospections en mer pour évaluer les variations de fréquentation des baleines à bosse autour de La Réunion. D’une année sur l’autre, les saisons ne se ressemblent pas ; certaines sont marquées par une très faible fréquentation (2015/2016), et d’autres inversement exceptionnelles (2017/2018). 

Les causes de cette forte variabilité sont encore méconnues. L’un des objectifs du projet ET.CET.R.A est de mieux comprendre les facteurs pouvant influencer ces variations interannuelles, et notamment les conditions environnementales sur les zones de nourrissages en Antarctique. Pour cela, différentes variables environnementales (température de l’eau , chlorophylle, salinité, indice El Nino, etc.) ont été analysées,  sur la base d’images satellitaires, et corrélées à la fréquence d’observation des baleines à bosse à La Réunion. 

Les résultats préliminaires des modélisations montrent une influence potentielle de la concentration en chlorophylle A en Antarctique, sur un intervalle de 30 mois (soit trois étés australs avant la saison de présence des baleines à bosse considérée).

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