Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir ! cover
Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir ! cover
Les Darons du Game - Jeux vidéo - Tests, Interview, Dossiers

Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir !

Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir !

07min |04/05/2025
Play
Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir ! cover
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Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir !

Bionic Bay — La pépite indé qu'on a pas vu venir !

07min |04/05/2025
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Description

Vous pensiez souffler un peu avant la sortie du prochain gros AAA ? Raté.

Parce que depuis le 17 avril, une petite pépite indé est arrivée discrètement, et elle mérite toute votre attention : Bionic Bay.

Développé par Juhana Myllys (à qui l’on doit Badland) et les programmeurs taïwanais du studio Psychoflow, ce jeu est un platformer à la Limbo/Inside : sombre, stylé, malin, avec une mécanique de gameplay aussi simple qu’addictive.


Dans ce test, on revient sur ce que propose Bionic Bay, d’où il vient, et surtout ce qui en fait un bon jeu — malgré quelques petits défauts en chemin.


Bonne écoute !



🎵 Crédits musique :

  • Bionic Bay – Original Soundtrack



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, on n'est qu'en avril, mais 2025 s'annonce déjà comme une année de folie. Alors oui, vous avez sûrement déjà passé un peu de temps sur Assassin's Creed Shadow, ou peut-être même, peut-être encore sur Claire Obscure Expedition 33, mais aujourd'hui, je vous parle d'un autre jeu, une petite pépite indé, sortie le 17 avril dernier, j'ai bien nommé Bionic Bay. Bionic Bay est un platformer sombre, soigné, intelligent et surtout doté d'une mécanique de gameplay super originale et addictive. Visuellement c'est propre, c'est très pixel art, c'est super classe, l'ambiance est pesante, travaillée sans être surchargée. Le jeu a été développé par Johanna Milis, un créateur finlandais, en collaboration avec deux devs taïwanais hyper talentueux du Psycho Flow Studio. Johanna Milis, si vous connaissez Badlands, vous le connaissez déjà. Il était cofondateur de Frogmind à l'origine de ce hit sur mobile qui a été récompensé par un Apple Design Award et nominé au BAFTA. Quant à Psycho Flow Studio, c'est une rencontre assez improbable sur Reddit en 2019 qui a donné naissance à cette collaboration et du coup aussi à ce jeu-là. Côté pitch scénario, c'est assez simple. Vous incarnez un scientifique qui, après une explosion, se retrouve livré à lui-même dans un monde biomécanique en ruine. Pas de tuto, pas de texte. pas de cinématique explicative, le jeu vous balance direct dans l'action. Du coup, on est sur un plateformer 2D ambiance, dans la veine de Limbo ou Inside. Le monde est sombre, silencieux, en contre-jour d'ailleurs, et tout repose sur l'observation, l'expérimentation et les échecs répétés. Clairement, on est dans un die-in-retry. Côté gameplay, tout le level design du jeu est lié à la physique, l'inertie, les poids, la propulsion. Il va falloir maîtriser cela. Et en plus de maîtriser cela, vous allez avoir des pouvoirs que vous allez apprendre au fur et à mesure des niveaux. Au début, on commence à maîtriser le gameplay simple de son personnage. Petit à petit, on trouve un appareil qui nous permet par exemple de swapper sa place, d'échanger sa place avec un objet. Ce qui permet par exemple lorsqu'on saute dans le vide et qu'on a préparé un échange avec un objet qui était derrière, d'échanger sa place et de lancer un objet sur un endroit pour résoudre une énigme, un puzzle, faire exploser par exemple des bombes qui étaient sur sa route. pour pouvoir après passer. Donc en fait, tous les niveaux sont construits comme ça. Donc par apprentissage, vous allez maîtriser petit à petit chaque nouveau élément de gameplay. Donc au début, on commence simplement, comme je vous ai dit, à maîtriser le personnage. Après, on a le swap. Après, vous commencez à pouvoir maîtriser également le temps. Et après, vous pouvez commencer aussi à maîtriser la gravité. Voilà, je ne vous en dis pas plus. Ça ne va rien vous spoiler car le jeu introduit de nouvelles mécaniques vraiment petit à petit à chaque niveau. Il ne recycle rien, il avance constamment avec un level design basé sur la physique, où tout peut compter, le poids, l'inertie, la propulsion. Globalement, ce que j'ai aimé, vous l'avez compris, c'est la direction artistique, qui est sombre, minimaliste, mais jamais vide, vraiment très détaillée. Le gameplay qui est évolutif, chaque pouvoir apporte une vraie nouveauté. L'approche, vraiment assez directe, ça j'ai bien aimé, sans explication, mais vraiment jamais injuste, on comprend très vite. L'ambiance qui fait partie aussi de la direction artistique, pesante, sombre, mais captivante. Et le multijoueur qui est plutôt bien trouvé en fait, puisque le multijoueur est fait à travers des défis quotidiens et des speedruns. Vous pouvez refaire des parties, des niveaux et essayer vraiment d'améliorer votre classement par rapport à d'autres joueurs dans le monde entier. Et ça rallonge la durée de vie qui est déjà quand même assez importante. et le prix, je le mets dans les points positifs parce que le jeu coûte aujourd'hui 19,99€ pour quand même Moi, j'y passais quand même 7-8 heures. C'est vraiment bien. On en a pour son argent. Et imaginez, il est sur Steam. Donc, si vous ne craquez pas pour aujourd'hui, vous allez très vite pour le trouver avec des promotions. Donc, c'est quand même quelque chose qu'il faut, je pense, wishlister tout de suite. Ce que j'ai moins aimé, car il y a quand même des petits défauts, c'est parfois les contrôles qui ne sont pas, je trouve, suffisamment réactifs par moments, un peu flottants. Parce que c'est un jeu qui joue au millimètre. Donc, ça peut piquer parfois. Mais bon. Chaque mort est instantanément suivie d'un respawn. Donc pas de frustration, on teste, on se plante, on recommence. C'est fluide et ça s'enchaîne vraiment direct. Ce n'est pas si grave que ça, mais j'ai préféré le noter. La lisibilité aussi. Alors certains niveaux sont un peu trop chargés visuellement, avec des zones assez sombres. Et du coup, on peut parfois se planter de direction. On peut aller mourir en fait, puisqu'on ne voit pas trop là où il faut aller. A noter, côté écran, que j'ai fait le test sur un Steam Deck OLED. avec du coup un contraste qui fait ressortir les niveaux de façon assez magnifique. A noter aussi que le jeu tourne super bien, on a l'écran, la fluidité, vraiment sur Steam Deck c'est un petit régal, il faut le préciser. C'est une petite parenthèse technique que je fais au milieu de ça, mais sur Steam Deck ça reste quand même très agréable. Côté musique aussi, je le mets dans la partie où j'ai un petit peu moins bien aimé puisque je l'ai trouvé un peu trop discrète. C'est dommage parce qu'avec une direction artistique aussi forte, je pense qu'une bande de son, on aurait pu attendre une bande de son un peu plus marquante. Voilà, de ce côté-là. Et pour finir, dans les côtés négatifs, la narration qui est, bon, elle est minimaliste. Moi, ça ne m'a pas non plus trop embêté. Mais l'histoire, elle est là quelque part. Mais il faut aller la chercher. On a quelques petits détails par-ci, par-là. Un petit peu plus de lore. ou de moments narratifs, même aussi discrets, ça n'aurait pas été de trop, je pense. Ça aurait été même beaucoup mieux, puisque quand on accroche à une ambiance, on attend plus. C'est plutôt de la frustration par rapport à toutes les qualités que j'ai citées précédemment. En conclusion, Bionic Bay, c'est un jeu aussi petit qu'atypique, cohérent, sincère et très bien foutu. Alors, ce n'est pas le jeu de l'année, je ne vous dis pas que c'est le gothi. mais clairement, c'est une petite pépite indé que tu as envie de découvrir entre deux mastodontes triple A qui vont nous envahir cette année avant la grosse vague de GTA VI. Alors si vous aimez les jeux de plateforme un petit peu l'ancienne, un peu rugueux avec des idées fortes, les ambiances à l'inside, les mécaniques de gameplay qui sont bien trouvées jouissives, le tout avec des graphismes pixel art qui sont vraiment détaillés et très agréables, vous allez clairement y trouver votre compte. C'est original, addictif. et ça vous donne envie de recommencer les niveaux pour aller plus vite, pour faire mieux et pour exploiter à fond chaque mécanique. C'est dispo sur Steam et PlayStation 5 depuis le 17 avril dernier, et pour moins de 20 euros, vous en aurez largement pour votre argent. Un jeu à savourer au calme chez vous, en portable ou sur rente-écran, une vraie petite bouffée d'air dans un planning jeu vidéo qui est vraiment surchargé. Merci d'avoir écouté le test de Bionic Bay jusqu'au bout, moi je vous dis à très vite pour d'autres découvertes, d'autres coups de cœur et peut-être aussi pourquoi pas d'autres coups de gueule, on sait jamais. A la prochaine sur EdouardHondiGame,

  • Speaker #1

    salut salut !

Description

Vous pensiez souffler un peu avant la sortie du prochain gros AAA ? Raté.

Parce que depuis le 17 avril, une petite pépite indé est arrivée discrètement, et elle mérite toute votre attention : Bionic Bay.

Développé par Juhana Myllys (à qui l’on doit Badland) et les programmeurs taïwanais du studio Psychoflow, ce jeu est un platformer à la Limbo/Inside : sombre, stylé, malin, avec une mécanique de gameplay aussi simple qu’addictive.


Dans ce test, on revient sur ce que propose Bionic Bay, d’où il vient, et surtout ce qui en fait un bon jeu — malgré quelques petits défauts en chemin.


Bonne écoute !



🎵 Crédits musique :

  • Bionic Bay – Original Soundtrack



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, on n'est qu'en avril, mais 2025 s'annonce déjà comme une année de folie. Alors oui, vous avez sûrement déjà passé un peu de temps sur Assassin's Creed Shadow, ou peut-être même, peut-être encore sur Claire Obscure Expedition 33, mais aujourd'hui, je vous parle d'un autre jeu, une petite pépite indé, sortie le 17 avril dernier, j'ai bien nommé Bionic Bay. Bionic Bay est un platformer sombre, soigné, intelligent et surtout doté d'une mécanique de gameplay super originale et addictive. Visuellement c'est propre, c'est très pixel art, c'est super classe, l'ambiance est pesante, travaillée sans être surchargée. Le jeu a été développé par Johanna Milis, un créateur finlandais, en collaboration avec deux devs taïwanais hyper talentueux du Psycho Flow Studio. Johanna Milis, si vous connaissez Badlands, vous le connaissez déjà. Il était cofondateur de Frogmind à l'origine de ce hit sur mobile qui a été récompensé par un Apple Design Award et nominé au BAFTA. Quant à Psycho Flow Studio, c'est une rencontre assez improbable sur Reddit en 2019 qui a donné naissance à cette collaboration et du coup aussi à ce jeu-là. Côté pitch scénario, c'est assez simple. Vous incarnez un scientifique qui, après une explosion, se retrouve livré à lui-même dans un monde biomécanique en ruine. Pas de tuto, pas de texte. pas de cinématique explicative, le jeu vous balance direct dans l'action. Du coup, on est sur un plateformer 2D ambiance, dans la veine de Limbo ou Inside. Le monde est sombre, silencieux, en contre-jour d'ailleurs, et tout repose sur l'observation, l'expérimentation et les échecs répétés. Clairement, on est dans un die-in-retry. Côté gameplay, tout le level design du jeu est lié à la physique, l'inertie, les poids, la propulsion. Il va falloir maîtriser cela. Et en plus de maîtriser cela, vous allez avoir des pouvoirs que vous allez apprendre au fur et à mesure des niveaux. Au début, on commence à maîtriser le gameplay simple de son personnage. Petit à petit, on trouve un appareil qui nous permet par exemple de swapper sa place, d'échanger sa place avec un objet. Ce qui permet par exemple lorsqu'on saute dans le vide et qu'on a préparé un échange avec un objet qui était derrière, d'échanger sa place et de lancer un objet sur un endroit pour résoudre une énigme, un puzzle, faire exploser par exemple des bombes qui étaient sur sa route. pour pouvoir après passer. Donc en fait, tous les niveaux sont construits comme ça. Donc par apprentissage, vous allez maîtriser petit à petit chaque nouveau élément de gameplay. Donc au début, on commence simplement, comme je vous ai dit, à maîtriser le personnage. Après, on a le swap. Après, vous commencez à pouvoir maîtriser également le temps. Et après, vous pouvez commencer aussi à maîtriser la gravité. Voilà, je ne vous en dis pas plus. Ça ne va rien vous spoiler car le jeu introduit de nouvelles mécaniques vraiment petit à petit à chaque niveau. Il ne recycle rien, il avance constamment avec un level design basé sur la physique, où tout peut compter, le poids, l'inertie, la propulsion. Globalement, ce que j'ai aimé, vous l'avez compris, c'est la direction artistique, qui est sombre, minimaliste, mais jamais vide, vraiment très détaillée. Le gameplay qui est évolutif, chaque pouvoir apporte une vraie nouveauté. L'approche, vraiment assez directe, ça j'ai bien aimé, sans explication, mais vraiment jamais injuste, on comprend très vite. L'ambiance qui fait partie aussi de la direction artistique, pesante, sombre, mais captivante. Et le multijoueur qui est plutôt bien trouvé en fait, puisque le multijoueur est fait à travers des défis quotidiens et des speedruns. Vous pouvez refaire des parties, des niveaux et essayer vraiment d'améliorer votre classement par rapport à d'autres joueurs dans le monde entier. Et ça rallonge la durée de vie qui est déjà quand même assez importante. et le prix, je le mets dans les points positifs parce que le jeu coûte aujourd'hui 19,99€ pour quand même Moi, j'y passais quand même 7-8 heures. C'est vraiment bien. On en a pour son argent. Et imaginez, il est sur Steam. Donc, si vous ne craquez pas pour aujourd'hui, vous allez très vite pour le trouver avec des promotions. Donc, c'est quand même quelque chose qu'il faut, je pense, wishlister tout de suite. Ce que j'ai moins aimé, car il y a quand même des petits défauts, c'est parfois les contrôles qui ne sont pas, je trouve, suffisamment réactifs par moments, un peu flottants. Parce que c'est un jeu qui joue au millimètre. Donc, ça peut piquer parfois. Mais bon. Chaque mort est instantanément suivie d'un respawn. Donc pas de frustration, on teste, on se plante, on recommence. C'est fluide et ça s'enchaîne vraiment direct. Ce n'est pas si grave que ça, mais j'ai préféré le noter. La lisibilité aussi. Alors certains niveaux sont un peu trop chargés visuellement, avec des zones assez sombres. Et du coup, on peut parfois se planter de direction. On peut aller mourir en fait, puisqu'on ne voit pas trop là où il faut aller. A noter, côté écran, que j'ai fait le test sur un Steam Deck OLED. avec du coup un contraste qui fait ressortir les niveaux de façon assez magnifique. A noter aussi que le jeu tourne super bien, on a l'écran, la fluidité, vraiment sur Steam Deck c'est un petit régal, il faut le préciser. C'est une petite parenthèse technique que je fais au milieu de ça, mais sur Steam Deck ça reste quand même très agréable. Côté musique aussi, je le mets dans la partie où j'ai un petit peu moins bien aimé puisque je l'ai trouvé un peu trop discrète. C'est dommage parce qu'avec une direction artistique aussi forte, je pense qu'une bande de son, on aurait pu attendre une bande de son un peu plus marquante. Voilà, de ce côté-là. Et pour finir, dans les côtés négatifs, la narration qui est, bon, elle est minimaliste. Moi, ça ne m'a pas non plus trop embêté. Mais l'histoire, elle est là quelque part. Mais il faut aller la chercher. On a quelques petits détails par-ci, par-là. Un petit peu plus de lore. ou de moments narratifs, même aussi discrets, ça n'aurait pas été de trop, je pense. Ça aurait été même beaucoup mieux, puisque quand on accroche à une ambiance, on attend plus. C'est plutôt de la frustration par rapport à toutes les qualités que j'ai citées précédemment. En conclusion, Bionic Bay, c'est un jeu aussi petit qu'atypique, cohérent, sincère et très bien foutu. Alors, ce n'est pas le jeu de l'année, je ne vous dis pas que c'est le gothi. mais clairement, c'est une petite pépite indé que tu as envie de découvrir entre deux mastodontes triple A qui vont nous envahir cette année avant la grosse vague de GTA VI. Alors si vous aimez les jeux de plateforme un petit peu l'ancienne, un peu rugueux avec des idées fortes, les ambiances à l'inside, les mécaniques de gameplay qui sont bien trouvées jouissives, le tout avec des graphismes pixel art qui sont vraiment détaillés et très agréables, vous allez clairement y trouver votre compte. C'est original, addictif. et ça vous donne envie de recommencer les niveaux pour aller plus vite, pour faire mieux et pour exploiter à fond chaque mécanique. C'est dispo sur Steam et PlayStation 5 depuis le 17 avril dernier, et pour moins de 20 euros, vous en aurez largement pour votre argent. Un jeu à savourer au calme chez vous, en portable ou sur rente-écran, une vraie petite bouffée d'air dans un planning jeu vidéo qui est vraiment surchargé. Merci d'avoir écouté le test de Bionic Bay jusqu'au bout, moi je vous dis à très vite pour d'autres découvertes, d'autres coups de cœur et peut-être aussi pourquoi pas d'autres coups de gueule, on sait jamais. A la prochaine sur EdouardHondiGame,

  • Speaker #1

    salut salut !

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Vous pensiez souffler un peu avant la sortie du prochain gros AAA ? Raté.

Parce que depuis le 17 avril, une petite pépite indé est arrivée discrètement, et elle mérite toute votre attention : Bionic Bay.

Développé par Juhana Myllys (à qui l’on doit Badland) et les programmeurs taïwanais du studio Psychoflow, ce jeu est un platformer à la Limbo/Inside : sombre, stylé, malin, avec une mécanique de gameplay aussi simple qu’addictive.


Dans ce test, on revient sur ce que propose Bionic Bay, d’où il vient, et surtout ce qui en fait un bon jeu — malgré quelques petits défauts en chemin.


Bonne écoute !



🎵 Crédits musique :

  • Bionic Bay – Original Soundtrack



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, on n'est qu'en avril, mais 2025 s'annonce déjà comme une année de folie. Alors oui, vous avez sûrement déjà passé un peu de temps sur Assassin's Creed Shadow, ou peut-être même, peut-être encore sur Claire Obscure Expedition 33, mais aujourd'hui, je vous parle d'un autre jeu, une petite pépite indé, sortie le 17 avril dernier, j'ai bien nommé Bionic Bay. Bionic Bay est un platformer sombre, soigné, intelligent et surtout doté d'une mécanique de gameplay super originale et addictive. Visuellement c'est propre, c'est très pixel art, c'est super classe, l'ambiance est pesante, travaillée sans être surchargée. Le jeu a été développé par Johanna Milis, un créateur finlandais, en collaboration avec deux devs taïwanais hyper talentueux du Psycho Flow Studio. Johanna Milis, si vous connaissez Badlands, vous le connaissez déjà. Il était cofondateur de Frogmind à l'origine de ce hit sur mobile qui a été récompensé par un Apple Design Award et nominé au BAFTA. Quant à Psycho Flow Studio, c'est une rencontre assez improbable sur Reddit en 2019 qui a donné naissance à cette collaboration et du coup aussi à ce jeu-là. Côté pitch scénario, c'est assez simple. Vous incarnez un scientifique qui, après une explosion, se retrouve livré à lui-même dans un monde biomécanique en ruine. Pas de tuto, pas de texte. pas de cinématique explicative, le jeu vous balance direct dans l'action. Du coup, on est sur un plateformer 2D ambiance, dans la veine de Limbo ou Inside. Le monde est sombre, silencieux, en contre-jour d'ailleurs, et tout repose sur l'observation, l'expérimentation et les échecs répétés. Clairement, on est dans un die-in-retry. Côté gameplay, tout le level design du jeu est lié à la physique, l'inertie, les poids, la propulsion. Il va falloir maîtriser cela. Et en plus de maîtriser cela, vous allez avoir des pouvoirs que vous allez apprendre au fur et à mesure des niveaux. Au début, on commence à maîtriser le gameplay simple de son personnage. Petit à petit, on trouve un appareil qui nous permet par exemple de swapper sa place, d'échanger sa place avec un objet. Ce qui permet par exemple lorsqu'on saute dans le vide et qu'on a préparé un échange avec un objet qui était derrière, d'échanger sa place et de lancer un objet sur un endroit pour résoudre une énigme, un puzzle, faire exploser par exemple des bombes qui étaient sur sa route. pour pouvoir après passer. Donc en fait, tous les niveaux sont construits comme ça. Donc par apprentissage, vous allez maîtriser petit à petit chaque nouveau élément de gameplay. Donc au début, on commence simplement, comme je vous ai dit, à maîtriser le personnage. Après, on a le swap. Après, vous commencez à pouvoir maîtriser également le temps. Et après, vous pouvez commencer aussi à maîtriser la gravité. Voilà, je ne vous en dis pas plus. Ça ne va rien vous spoiler car le jeu introduit de nouvelles mécaniques vraiment petit à petit à chaque niveau. Il ne recycle rien, il avance constamment avec un level design basé sur la physique, où tout peut compter, le poids, l'inertie, la propulsion. Globalement, ce que j'ai aimé, vous l'avez compris, c'est la direction artistique, qui est sombre, minimaliste, mais jamais vide, vraiment très détaillée. Le gameplay qui est évolutif, chaque pouvoir apporte une vraie nouveauté. L'approche, vraiment assez directe, ça j'ai bien aimé, sans explication, mais vraiment jamais injuste, on comprend très vite. L'ambiance qui fait partie aussi de la direction artistique, pesante, sombre, mais captivante. Et le multijoueur qui est plutôt bien trouvé en fait, puisque le multijoueur est fait à travers des défis quotidiens et des speedruns. Vous pouvez refaire des parties, des niveaux et essayer vraiment d'améliorer votre classement par rapport à d'autres joueurs dans le monde entier. Et ça rallonge la durée de vie qui est déjà quand même assez importante. et le prix, je le mets dans les points positifs parce que le jeu coûte aujourd'hui 19,99€ pour quand même Moi, j'y passais quand même 7-8 heures. C'est vraiment bien. On en a pour son argent. Et imaginez, il est sur Steam. Donc, si vous ne craquez pas pour aujourd'hui, vous allez très vite pour le trouver avec des promotions. Donc, c'est quand même quelque chose qu'il faut, je pense, wishlister tout de suite. Ce que j'ai moins aimé, car il y a quand même des petits défauts, c'est parfois les contrôles qui ne sont pas, je trouve, suffisamment réactifs par moments, un peu flottants. Parce que c'est un jeu qui joue au millimètre. Donc, ça peut piquer parfois. Mais bon. Chaque mort est instantanément suivie d'un respawn. Donc pas de frustration, on teste, on se plante, on recommence. C'est fluide et ça s'enchaîne vraiment direct. Ce n'est pas si grave que ça, mais j'ai préféré le noter. La lisibilité aussi. Alors certains niveaux sont un peu trop chargés visuellement, avec des zones assez sombres. Et du coup, on peut parfois se planter de direction. On peut aller mourir en fait, puisqu'on ne voit pas trop là où il faut aller. A noter, côté écran, que j'ai fait le test sur un Steam Deck OLED. avec du coup un contraste qui fait ressortir les niveaux de façon assez magnifique. A noter aussi que le jeu tourne super bien, on a l'écran, la fluidité, vraiment sur Steam Deck c'est un petit régal, il faut le préciser. C'est une petite parenthèse technique que je fais au milieu de ça, mais sur Steam Deck ça reste quand même très agréable. Côté musique aussi, je le mets dans la partie où j'ai un petit peu moins bien aimé puisque je l'ai trouvé un peu trop discrète. C'est dommage parce qu'avec une direction artistique aussi forte, je pense qu'une bande de son, on aurait pu attendre une bande de son un peu plus marquante. Voilà, de ce côté-là. Et pour finir, dans les côtés négatifs, la narration qui est, bon, elle est minimaliste. Moi, ça ne m'a pas non plus trop embêté. Mais l'histoire, elle est là quelque part. Mais il faut aller la chercher. On a quelques petits détails par-ci, par-là. Un petit peu plus de lore. ou de moments narratifs, même aussi discrets, ça n'aurait pas été de trop, je pense. Ça aurait été même beaucoup mieux, puisque quand on accroche à une ambiance, on attend plus. C'est plutôt de la frustration par rapport à toutes les qualités que j'ai citées précédemment. En conclusion, Bionic Bay, c'est un jeu aussi petit qu'atypique, cohérent, sincère et très bien foutu. Alors, ce n'est pas le jeu de l'année, je ne vous dis pas que c'est le gothi. mais clairement, c'est une petite pépite indé que tu as envie de découvrir entre deux mastodontes triple A qui vont nous envahir cette année avant la grosse vague de GTA VI. Alors si vous aimez les jeux de plateforme un petit peu l'ancienne, un peu rugueux avec des idées fortes, les ambiances à l'inside, les mécaniques de gameplay qui sont bien trouvées jouissives, le tout avec des graphismes pixel art qui sont vraiment détaillés et très agréables, vous allez clairement y trouver votre compte. C'est original, addictif. et ça vous donne envie de recommencer les niveaux pour aller plus vite, pour faire mieux et pour exploiter à fond chaque mécanique. C'est dispo sur Steam et PlayStation 5 depuis le 17 avril dernier, et pour moins de 20 euros, vous en aurez largement pour votre argent. Un jeu à savourer au calme chez vous, en portable ou sur rente-écran, une vraie petite bouffée d'air dans un planning jeu vidéo qui est vraiment surchargé. Merci d'avoir écouté le test de Bionic Bay jusqu'au bout, moi je vous dis à très vite pour d'autres découvertes, d'autres coups de cœur et peut-être aussi pourquoi pas d'autres coups de gueule, on sait jamais. A la prochaine sur EdouardHondiGame,

  • Speaker #1

    salut salut !

Description

Vous pensiez souffler un peu avant la sortie du prochain gros AAA ? Raté.

Parce que depuis le 17 avril, une petite pépite indé est arrivée discrètement, et elle mérite toute votre attention : Bionic Bay.

Développé par Juhana Myllys (à qui l’on doit Badland) et les programmeurs taïwanais du studio Psychoflow, ce jeu est un platformer à la Limbo/Inside : sombre, stylé, malin, avec une mécanique de gameplay aussi simple qu’addictive.


Dans ce test, on revient sur ce que propose Bionic Bay, d’où il vient, et surtout ce qui en fait un bon jeu — malgré quelques petits défauts en chemin.


Bonne écoute !



🎵 Crédits musique :

  • Bionic Bay – Original Soundtrack



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bon, on n'est qu'en avril, mais 2025 s'annonce déjà comme une année de folie. Alors oui, vous avez sûrement déjà passé un peu de temps sur Assassin's Creed Shadow, ou peut-être même, peut-être encore sur Claire Obscure Expedition 33, mais aujourd'hui, je vous parle d'un autre jeu, une petite pépite indé, sortie le 17 avril dernier, j'ai bien nommé Bionic Bay. Bionic Bay est un platformer sombre, soigné, intelligent et surtout doté d'une mécanique de gameplay super originale et addictive. Visuellement c'est propre, c'est très pixel art, c'est super classe, l'ambiance est pesante, travaillée sans être surchargée. Le jeu a été développé par Johanna Milis, un créateur finlandais, en collaboration avec deux devs taïwanais hyper talentueux du Psycho Flow Studio. Johanna Milis, si vous connaissez Badlands, vous le connaissez déjà. Il était cofondateur de Frogmind à l'origine de ce hit sur mobile qui a été récompensé par un Apple Design Award et nominé au BAFTA. Quant à Psycho Flow Studio, c'est une rencontre assez improbable sur Reddit en 2019 qui a donné naissance à cette collaboration et du coup aussi à ce jeu-là. Côté pitch scénario, c'est assez simple. Vous incarnez un scientifique qui, après une explosion, se retrouve livré à lui-même dans un monde biomécanique en ruine. Pas de tuto, pas de texte. pas de cinématique explicative, le jeu vous balance direct dans l'action. Du coup, on est sur un plateformer 2D ambiance, dans la veine de Limbo ou Inside. Le monde est sombre, silencieux, en contre-jour d'ailleurs, et tout repose sur l'observation, l'expérimentation et les échecs répétés. Clairement, on est dans un die-in-retry. Côté gameplay, tout le level design du jeu est lié à la physique, l'inertie, les poids, la propulsion. Il va falloir maîtriser cela. Et en plus de maîtriser cela, vous allez avoir des pouvoirs que vous allez apprendre au fur et à mesure des niveaux. Au début, on commence à maîtriser le gameplay simple de son personnage. Petit à petit, on trouve un appareil qui nous permet par exemple de swapper sa place, d'échanger sa place avec un objet. Ce qui permet par exemple lorsqu'on saute dans le vide et qu'on a préparé un échange avec un objet qui était derrière, d'échanger sa place et de lancer un objet sur un endroit pour résoudre une énigme, un puzzle, faire exploser par exemple des bombes qui étaient sur sa route. pour pouvoir après passer. Donc en fait, tous les niveaux sont construits comme ça. Donc par apprentissage, vous allez maîtriser petit à petit chaque nouveau élément de gameplay. Donc au début, on commence simplement, comme je vous ai dit, à maîtriser le personnage. Après, on a le swap. Après, vous commencez à pouvoir maîtriser également le temps. Et après, vous pouvez commencer aussi à maîtriser la gravité. Voilà, je ne vous en dis pas plus. Ça ne va rien vous spoiler car le jeu introduit de nouvelles mécaniques vraiment petit à petit à chaque niveau. Il ne recycle rien, il avance constamment avec un level design basé sur la physique, où tout peut compter, le poids, l'inertie, la propulsion. Globalement, ce que j'ai aimé, vous l'avez compris, c'est la direction artistique, qui est sombre, minimaliste, mais jamais vide, vraiment très détaillée. Le gameplay qui est évolutif, chaque pouvoir apporte une vraie nouveauté. L'approche, vraiment assez directe, ça j'ai bien aimé, sans explication, mais vraiment jamais injuste, on comprend très vite. L'ambiance qui fait partie aussi de la direction artistique, pesante, sombre, mais captivante. Et le multijoueur qui est plutôt bien trouvé en fait, puisque le multijoueur est fait à travers des défis quotidiens et des speedruns. Vous pouvez refaire des parties, des niveaux et essayer vraiment d'améliorer votre classement par rapport à d'autres joueurs dans le monde entier. Et ça rallonge la durée de vie qui est déjà quand même assez importante. et le prix, je le mets dans les points positifs parce que le jeu coûte aujourd'hui 19,99€ pour quand même Moi, j'y passais quand même 7-8 heures. C'est vraiment bien. On en a pour son argent. Et imaginez, il est sur Steam. Donc, si vous ne craquez pas pour aujourd'hui, vous allez très vite pour le trouver avec des promotions. Donc, c'est quand même quelque chose qu'il faut, je pense, wishlister tout de suite. Ce que j'ai moins aimé, car il y a quand même des petits défauts, c'est parfois les contrôles qui ne sont pas, je trouve, suffisamment réactifs par moments, un peu flottants. Parce que c'est un jeu qui joue au millimètre. Donc, ça peut piquer parfois. Mais bon. Chaque mort est instantanément suivie d'un respawn. Donc pas de frustration, on teste, on se plante, on recommence. C'est fluide et ça s'enchaîne vraiment direct. Ce n'est pas si grave que ça, mais j'ai préféré le noter. La lisibilité aussi. Alors certains niveaux sont un peu trop chargés visuellement, avec des zones assez sombres. Et du coup, on peut parfois se planter de direction. On peut aller mourir en fait, puisqu'on ne voit pas trop là où il faut aller. A noter, côté écran, que j'ai fait le test sur un Steam Deck OLED. avec du coup un contraste qui fait ressortir les niveaux de façon assez magnifique. A noter aussi que le jeu tourne super bien, on a l'écran, la fluidité, vraiment sur Steam Deck c'est un petit régal, il faut le préciser. C'est une petite parenthèse technique que je fais au milieu de ça, mais sur Steam Deck ça reste quand même très agréable. Côté musique aussi, je le mets dans la partie où j'ai un petit peu moins bien aimé puisque je l'ai trouvé un peu trop discrète. C'est dommage parce qu'avec une direction artistique aussi forte, je pense qu'une bande de son, on aurait pu attendre une bande de son un peu plus marquante. Voilà, de ce côté-là. Et pour finir, dans les côtés négatifs, la narration qui est, bon, elle est minimaliste. Moi, ça ne m'a pas non plus trop embêté. Mais l'histoire, elle est là quelque part. Mais il faut aller la chercher. On a quelques petits détails par-ci, par-là. Un petit peu plus de lore. ou de moments narratifs, même aussi discrets, ça n'aurait pas été de trop, je pense. Ça aurait été même beaucoup mieux, puisque quand on accroche à une ambiance, on attend plus. C'est plutôt de la frustration par rapport à toutes les qualités que j'ai citées précédemment. En conclusion, Bionic Bay, c'est un jeu aussi petit qu'atypique, cohérent, sincère et très bien foutu. Alors, ce n'est pas le jeu de l'année, je ne vous dis pas que c'est le gothi. mais clairement, c'est une petite pépite indé que tu as envie de découvrir entre deux mastodontes triple A qui vont nous envahir cette année avant la grosse vague de GTA VI. Alors si vous aimez les jeux de plateforme un petit peu l'ancienne, un peu rugueux avec des idées fortes, les ambiances à l'inside, les mécaniques de gameplay qui sont bien trouvées jouissives, le tout avec des graphismes pixel art qui sont vraiment détaillés et très agréables, vous allez clairement y trouver votre compte. C'est original, addictif. et ça vous donne envie de recommencer les niveaux pour aller plus vite, pour faire mieux et pour exploiter à fond chaque mécanique. C'est dispo sur Steam et PlayStation 5 depuis le 17 avril dernier, et pour moins de 20 euros, vous en aurez largement pour votre argent. Un jeu à savourer au calme chez vous, en portable ou sur rente-écran, une vraie petite bouffée d'air dans un planning jeu vidéo qui est vraiment surchargé. Merci d'avoir écouté le test de Bionic Bay jusqu'au bout, moi je vous dis à très vite pour d'autres découvertes, d'autres coups de cœur et peut-être aussi pourquoi pas d'autres coups de gueule, on sait jamais. A la prochaine sur EdouardHondiGame,

  • Speaker #1

    salut salut !

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