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Les échappées du leadership

Inédit : Et Si(X) ?

Inédit : Et Si(X) ?

13min |31/05/2025|

24

Play
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Les échappées du leadership

Inédit : Et Si(X) ?

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13min |31/05/2025|

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Description

🎧 Aujourd’hui dans Les Échappées du Leadership,
On ne va pas parler stratégie, posture ou performance.
On va juste faire un pas de côté.

Un pas vers ce qu’on oublie trop souvent en avançant :
l’enfant qu’on a été, l'enfant intérieur,

Depuis le début du podcast, j’ai posé une même question à chaque invité·e.
Simple en apparence.
Presque banale.
Et pourtant…

"Si tu avais en face de toi le petit toi de 6 ans… qu’est-ce que t’aurais envie de lui dire ?"

Il y a eu des silences.
Des sourires.
Des larmes parfois.
Mais surtout, des vérités.
Des vraies.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous les faire entendre.
22 voix. 22 chemins. 22 élans.
Et une seule question au fond :
Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on lâche, qu’est-ce qu’on transmet ?

Alors écoute.
Peut-être que ça te parlera.
Peut-être que ça réveillera un petit bout de toi, là, quelque part.

Et toi ?
Oui, toi.
Qu’est-ce que tu dirais au petit toi de 6 ans ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur les échappées du leadership, le seul podcast où le leadership se réinvente un pas après l'autre. Imagine que tu retrouves l'enfant que tu étais à 6 ans, que voudrais-tu lui souffler à l'oreille, là, maintenant ? Je lui dirais de... continuer à croire en ses rêves, que rien n'est impossible et d'avoir confiance parce que elle s'est beaucoup sentie toute seule cette petite fille et elle a cru qu'il fallait qu'elle fasse tout tout seul tout le temps. Alors j'ai envie de dire ça m'a énormément servi ce qu'aujourd'hui quand même je suis très fier de tout ce que j'ai réussi à construire tout seul mais maintenant Maintenant, il faut que j'apprenne à réouvrir la porte aux autres. à l'aide et comme on parlait dans la société, l'histoire de confiance. Vois ton hypersensibilité comme une richesse et un super pouvoir, et pas comme une faiblesse, ni un obstacle. Je crois que je dirais, je suis fière de toi ma poule, vas-y continue, tu es sur le bon chemin. pour prendre la métaphore du chemin. Je crois que... Je crois qu'elle serait... Je crois qu'elle serait assez fière du chemin de déconstruction parcourue. Et puis aussi de la fidélité à ses rêves. J'aurais envie de lui dire qu'elle est incroyable, qu'elle ne le sait pas, qu'on ne lui dit pas assez, mais que... qu'elle a tout pour être celle qu'elle a envie d'être, qu'elle ne doit pas se mettre de limites, à part celles qui sont les limites physiques de n'importe qui, mais qu'en fait, elle doit, je dirais, croire en elle, et qu'elle va avoir une vie incroyable. Et donc qu'elle reste... joyeuse, connectée à sa joie d'être en vie, pas forcément la joie tout le temps, mais en tout cas qu'elle goûte à la vie qui s'offre à elle. Mais peut-être que je lui dirais, si je devais changer le cours de l'histoire de cette petite fille qui est moi, je pense que je lui dirais écoute-toi dès maintenant, fais-toi confiance, tu sais, tu sais. Plus que les autres, tu sais ce que tu veux faire, tu sais ce que tu as envie et tente. Je crois que j'aurais envie de lui dire d'oser beaucoup plus faire ce qui lui plaît et d'être plus guidé par ça. Alors après, dire ça à un enfant de 6 ans, je vois bien ma fille a 6 ans, donc c'est un peu hors sol pour un enfant de 6 ans. En tout cas de l'encourager dans tout ce qu'il entreprend, tout ce qu'il fait, dès lors que son œil pétille. Communique avec les autres, au lieu d'intérioriser encore et encore et encore, et un jour d'éclater. Donc en fait, tu sais, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. C'est la petite fille à chaque fois qu'il est en méditation, quand je me connecte à elle, c'est la petite fille qui me donne des conseils. C'est pas l'inverse, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. Et bah de respirer, respirer un bon coup. Non mais de dire vraiment ça va aller quoi. De lui dire garde confiance en toi, reste comme ça, reste comme ça et tu vas faire des grandes choses. Et en fait moi je veux jamais décevoir cet enfant, je veux pas le décevoir. Et donc tout ce que je fais c'est pour pas décevoir cet enfant, je veux pas le trahir. Et je veux que lui me regarde en retour. Et je dis « Regarde ce que tu es devenu. » Et qu'il soit fier de ça. Et qu'il se dise « Ok, je ne suis pas en train de faire quelque chose de pourri avec ma vie. » Et je ne suis pas en train de compromettre des valeurs qu'on avait ensemble. Et je ne vais pas compromettre mes rêves. Je le remercierai pour déjà ce qu'il a fait jusque-là. C'est ce qui m'a donné la direction à toute ma vie aujourd'hui. Je lui dirais de ne pas s'accrocher. que ce soit à la douleur, parce qu'elle passe à un moment donné, pour autant qu'on ne s'y accroche pas, mais de ne pas s'accrocher au moment de grâce et d'extase non plus. car quand ça redescend, ça crée de la souffrance. Donc, peut-être ça et de profiter de chaque jour parce que demain, je ne sais pas ce que la vie est là à nous proposer et que chaque jour est différent et que chaque jour, je suis un homme différent. Donc, vraiment de profiter et savourer chaque journée. Je pense que je vais lui dire qu'il ne faut pas avoir peur parce que Saïd, peureux... Tu sais, une histoire, pourquoi j'ai évoqué cette notion de peur, parce qu'à l'école, au début, quand j'étais enfant, j'avais vraiment beaucoup de peur avec les enseignants, avec les instituteurs qui nous ont enseignés à l'école ici, parce qu'ils parlent l'arabe, on ne comprend pas l'arabe. C'est la première fois de voir un étranger, même si les Marocains pour nous c'est un étranger qui parle une langue différente que la nôtre. Et voilà, donc il y a toujours une peur de l'enfance, une peur envers les autres quand on ne les connaît pas. Et donc si je trouve maintenant ce petit Saïd, je vais lui dire, il ne faut pas avoir peur. Je pense que si on se libère de cette peur, peur, le monde va bien. Je lui dirais peut-être de ne pas aller de ne pas être trop gentil peut-être. D'aller faire des bêtises et de peut-être tout simplement ça, de croquer la vie avec conscience. Voilà, c'est peut-être ça. Et de ne pas oublier, de ne pas s'oublier pour les autres. Voilà, c'est ce qui me vient là, de rester, de respecter en fait ses besoins et d'être tout le temps, de faire les choses. Tu sais, on dit souvent, un bon secouriste, un bon pompier, c'est un pompier en pleine forme qui ne tombe pas. Lorsqu'on brancarde une victime, on est quatre. Et s'il y en a un qui trébuche sur les quatre, le brancard tombe, la victime tombe. Donc c'est comment ne pas s'oublier. C'est fou ce qui t'attend vraiment. Il capte bien tout, mais non, je n'aurais même pas besoin de lui dire parce que je pense qu'il capte tout. Je pense que j'ai un radar à voir des choses, des petits trucs anecdotiques. J'aurais envie de lui dire surtout, il ne loupe rien. Peut-être être moins dans le mental. Mon centre de gravité à moi est dans le mental aussi, parce que je suis beaucoup dans les rêves en tant que poète aussi, mais même juste... Et en fait, d'être plus... plus dans le corps, vraiment dans l'instant présent je pense plutôt que dans des échappatoires, dans des rêves, dans des projections de mais vraiment vivre dans l'instant présent tu vois, ce qu'on t'apprend en méditation vraiment de vivre encore plus en fait de te connecter vraiment au cadeau du présent ouais écoute-toi écoute-toi et voilà, fais pas quelque chose parce que tu dois faire quelque chose Fais quelque chose parce que tu as envie de faire quelque chose. Sois fier d'être toi-même. On retrouve le principe de reconnaissance qu'on évoque en entreprise, un principe fondamental d'éducation positive qui sort du jugement, de l'incarnation obligatoire, du devoir être, alors que finalement ça va. C'est un poids et c'est des boulets qu'on traîne longtemps, que j'ai traîné très longtemps. L'émancipation, elle a été très difficile. Alors, je lui dirais que la vie c'est super. Elle se sent peut-être en ce moment pas écoutée, pas reconnue, pas entendue, mais qu'elle a toutes les capacités en elle, en fait, tout simplement pour pouvoir avancer et qu'elle va trouver qu'elle sait. Elle sait tout est là en fait. Tout est là, elle peut juste le prendre et les attraper et qu'elle ait confiance. Et que je lui fais confiance aussi, et qu'elle peut se faire confiance surtout. Mon rêve c'était de... J'ai fait énormément de danse. Et moi mon rêve quand j'étais petite et ado, c'était de danser derrière des chanteurs. Derrière, je sais pas, Britney Spears, Billy Crawford, etc. Donc ce que je lui dirais c'est que... ça va pas se passer comme prévu je vais pas être danseuse dans des clips mais non plus sérieusement Ben, je dirais que la vie a toujours plus d'imagination et en fait, quoi qu'on prédise, ça ne se passera pas forcément comme prévu, mais que ça ira et que les choses vont se faire différemment, mais que ça va aller, ça va aller quand même. Crois en tes rêves et n'aie pas peur. Et marche. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. mais qu'elle ose, moi c'est vraiment un terme que j'ai beaucoup utilisé surtout l'année dernière, d'oser parce que je pense qu'on n'ose pas assez dans la vie, qu'on se met plein de contraintes mais qu'on se les met nous-mêmes en fait, ce n'est pas du tout des contraintes vraiment réelles. Déjà je la prendrai dans mes bras, je lui dirai que tout va bien, qu'on ne va pas mourir. que oui, que ça fait peur, oui, c'est intimidant, mais que le monde est merveilleux. Il n'y a rien à craindre, il faut arrêter d'être en mode survie, la vie va s'arrêter demain. Et je dirais de profiter, profiter, de prendre du plaisir, de trouver le moyen. Oui, je ne sais pas comment dire en français, en espagnol, c'est « expandir » , c'est trouver le moyen de l'expansion à tous les niveaux, qu'il n'y a pas de limite. Je pense que les limites, c'est des croyances, sûrement des croyances installées malheureusement dans notre tête, mais que notre cerveau, c'est une patte à modeler et on peut le remettre comme on veut et arriver aussi loin qu'on peut. Donc je dirais ça. Je lui dirai, tu peux tout faire, vas-y. T'es une badass, meuf. Allez, lève-toi, vas-y. Go on. Qu'est-ce que t'as envie ? Vas-y, fais-le, just do it. Vas-y. Eh bien, je veux le remercier. Je veux le remercier. Et de toute façon, le petit Ali de 6 ans, l est en moi. L'enfant intérieur, ll est toujours en moi. J'ai mon côté sagesse bien sûr, que je ne suis pas... Je ne suis pas fini, je ne suis pas terminé de ce côté-là. Je cherche, je reçois, j'apprends, j'inspire. Je respire aussi. Et si j'ai envie d'aller plus loin, c'est là où il me permet, bien sûr. Et en même temps, j'ai mon côté en haut. enfant antérieur, le zinzin ou quoi. Et en même temps, le Ali de 6 ans, il sera toujours vivant au mois. Donc c'est juste l'expérience qui fait la différence entre le Ali de 6 ans. et le Ali d'aujourd'hui. Alors c'est à ton tour maintenant. Imagine que tu te retrouves face à l'enfant que tu étais à 6 ans. Avec tout ce que tu sais aujourd'hui, tout ce que tu es devenu, qu'aurais-tu envie de lui dire, de lui transmettre, ou peut-être simplement de lui offrir ? Les échappés, ça s'écoute, et surtout, ça se vit. Les leaders n'attendent pas d'avoir le vent dans le dos pour avancer vers le prochain épisode. Sous-titrage

Description

🎧 Aujourd’hui dans Les Échappées du Leadership,
On ne va pas parler stratégie, posture ou performance.
On va juste faire un pas de côté.

Un pas vers ce qu’on oublie trop souvent en avançant :
l’enfant qu’on a été, l'enfant intérieur,

Depuis le début du podcast, j’ai posé une même question à chaque invité·e.
Simple en apparence.
Presque banale.
Et pourtant…

"Si tu avais en face de toi le petit toi de 6 ans… qu’est-ce que t’aurais envie de lui dire ?"

Il y a eu des silences.
Des sourires.
Des larmes parfois.
Mais surtout, des vérités.
Des vraies.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous les faire entendre.
22 voix. 22 chemins. 22 élans.
Et une seule question au fond :
Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on lâche, qu’est-ce qu’on transmet ?

Alors écoute.
Peut-être que ça te parlera.
Peut-être que ça réveillera un petit bout de toi, là, quelque part.

Et toi ?
Oui, toi.
Qu’est-ce que tu dirais au petit toi de 6 ans ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur les échappées du leadership, le seul podcast où le leadership se réinvente un pas après l'autre. Imagine que tu retrouves l'enfant que tu étais à 6 ans, que voudrais-tu lui souffler à l'oreille, là, maintenant ? Je lui dirais de... continuer à croire en ses rêves, que rien n'est impossible et d'avoir confiance parce que elle s'est beaucoup sentie toute seule cette petite fille et elle a cru qu'il fallait qu'elle fasse tout tout seul tout le temps. Alors j'ai envie de dire ça m'a énormément servi ce qu'aujourd'hui quand même je suis très fier de tout ce que j'ai réussi à construire tout seul mais maintenant Maintenant, il faut que j'apprenne à réouvrir la porte aux autres. à l'aide et comme on parlait dans la société, l'histoire de confiance. Vois ton hypersensibilité comme une richesse et un super pouvoir, et pas comme une faiblesse, ni un obstacle. Je crois que je dirais, je suis fière de toi ma poule, vas-y continue, tu es sur le bon chemin. pour prendre la métaphore du chemin. Je crois que... Je crois qu'elle serait... Je crois qu'elle serait assez fière du chemin de déconstruction parcourue. Et puis aussi de la fidélité à ses rêves. J'aurais envie de lui dire qu'elle est incroyable, qu'elle ne le sait pas, qu'on ne lui dit pas assez, mais que... qu'elle a tout pour être celle qu'elle a envie d'être, qu'elle ne doit pas se mettre de limites, à part celles qui sont les limites physiques de n'importe qui, mais qu'en fait, elle doit, je dirais, croire en elle, et qu'elle va avoir une vie incroyable. Et donc qu'elle reste... joyeuse, connectée à sa joie d'être en vie, pas forcément la joie tout le temps, mais en tout cas qu'elle goûte à la vie qui s'offre à elle. Mais peut-être que je lui dirais, si je devais changer le cours de l'histoire de cette petite fille qui est moi, je pense que je lui dirais écoute-toi dès maintenant, fais-toi confiance, tu sais, tu sais. Plus que les autres, tu sais ce que tu veux faire, tu sais ce que tu as envie et tente. Je crois que j'aurais envie de lui dire d'oser beaucoup plus faire ce qui lui plaît et d'être plus guidé par ça. Alors après, dire ça à un enfant de 6 ans, je vois bien ma fille a 6 ans, donc c'est un peu hors sol pour un enfant de 6 ans. En tout cas de l'encourager dans tout ce qu'il entreprend, tout ce qu'il fait, dès lors que son œil pétille. Communique avec les autres, au lieu d'intérioriser encore et encore et encore, et un jour d'éclater. Donc en fait, tu sais, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. C'est la petite fille à chaque fois qu'il est en méditation, quand je me connecte à elle, c'est la petite fille qui me donne des conseils. C'est pas l'inverse, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. Et bah de respirer, respirer un bon coup. Non mais de dire vraiment ça va aller quoi. De lui dire garde confiance en toi, reste comme ça, reste comme ça et tu vas faire des grandes choses. Et en fait moi je veux jamais décevoir cet enfant, je veux pas le décevoir. Et donc tout ce que je fais c'est pour pas décevoir cet enfant, je veux pas le trahir. Et je veux que lui me regarde en retour. Et je dis « Regarde ce que tu es devenu. » Et qu'il soit fier de ça. Et qu'il se dise « Ok, je ne suis pas en train de faire quelque chose de pourri avec ma vie. » Et je ne suis pas en train de compromettre des valeurs qu'on avait ensemble. Et je ne vais pas compromettre mes rêves. Je le remercierai pour déjà ce qu'il a fait jusque-là. C'est ce qui m'a donné la direction à toute ma vie aujourd'hui. Je lui dirais de ne pas s'accrocher. que ce soit à la douleur, parce qu'elle passe à un moment donné, pour autant qu'on ne s'y accroche pas, mais de ne pas s'accrocher au moment de grâce et d'extase non plus. car quand ça redescend, ça crée de la souffrance. Donc, peut-être ça et de profiter de chaque jour parce que demain, je ne sais pas ce que la vie est là à nous proposer et que chaque jour est différent et que chaque jour, je suis un homme différent. Donc, vraiment de profiter et savourer chaque journée. Je pense que je vais lui dire qu'il ne faut pas avoir peur parce que Saïd, peureux... Tu sais, une histoire, pourquoi j'ai évoqué cette notion de peur, parce qu'à l'école, au début, quand j'étais enfant, j'avais vraiment beaucoup de peur avec les enseignants, avec les instituteurs qui nous ont enseignés à l'école ici, parce qu'ils parlent l'arabe, on ne comprend pas l'arabe. C'est la première fois de voir un étranger, même si les Marocains pour nous c'est un étranger qui parle une langue différente que la nôtre. Et voilà, donc il y a toujours une peur de l'enfance, une peur envers les autres quand on ne les connaît pas. Et donc si je trouve maintenant ce petit Saïd, je vais lui dire, il ne faut pas avoir peur. Je pense que si on se libère de cette peur, peur, le monde va bien. Je lui dirais peut-être de ne pas aller de ne pas être trop gentil peut-être. D'aller faire des bêtises et de peut-être tout simplement ça, de croquer la vie avec conscience. Voilà, c'est peut-être ça. Et de ne pas oublier, de ne pas s'oublier pour les autres. Voilà, c'est ce qui me vient là, de rester, de respecter en fait ses besoins et d'être tout le temps, de faire les choses. Tu sais, on dit souvent, un bon secouriste, un bon pompier, c'est un pompier en pleine forme qui ne tombe pas. Lorsqu'on brancarde une victime, on est quatre. Et s'il y en a un qui trébuche sur les quatre, le brancard tombe, la victime tombe. Donc c'est comment ne pas s'oublier. C'est fou ce qui t'attend vraiment. Il capte bien tout, mais non, je n'aurais même pas besoin de lui dire parce que je pense qu'il capte tout. Je pense que j'ai un radar à voir des choses, des petits trucs anecdotiques. J'aurais envie de lui dire surtout, il ne loupe rien. Peut-être être moins dans le mental. Mon centre de gravité à moi est dans le mental aussi, parce que je suis beaucoup dans les rêves en tant que poète aussi, mais même juste... Et en fait, d'être plus... plus dans le corps, vraiment dans l'instant présent je pense plutôt que dans des échappatoires, dans des rêves, dans des projections de mais vraiment vivre dans l'instant présent tu vois, ce qu'on t'apprend en méditation vraiment de vivre encore plus en fait de te connecter vraiment au cadeau du présent ouais écoute-toi écoute-toi et voilà, fais pas quelque chose parce que tu dois faire quelque chose Fais quelque chose parce que tu as envie de faire quelque chose. Sois fier d'être toi-même. On retrouve le principe de reconnaissance qu'on évoque en entreprise, un principe fondamental d'éducation positive qui sort du jugement, de l'incarnation obligatoire, du devoir être, alors que finalement ça va. C'est un poids et c'est des boulets qu'on traîne longtemps, que j'ai traîné très longtemps. L'émancipation, elle a été très difficile. Alors, je lui dirais que la vie c'est super. Elle se sent peut-être en ce moment pas écoutée, pas reconnue, pas entendue, mais qu'elle a toutes les capacités en elle, en fait, tout simplement pour pouvoir avancer et qu'elle va trouver qu'elle sait. Elle sait tout est là en fait. Tout est là, elle peut juste le prendre et les attraper et qu'elle ait confiance. Et que je lui fais confiance aussi, et qu'elle peut se faire confiance surtout. Mon rêve c'était de... J'ai fait énormément de danse. Et moi mon rêve quand j'étais petite et ado, c'était de danser derrière des chanteurs. Derrière, je sais pas, Britney Spears, Billy Crawford, etc. Donc ce que je lui dirais c'est que... ça va pas se passer comme prévu je vais pas être danseuse dans des clips mais non plus sérieusement Ben, je dirais que la vie a toujours plus d'imagination et en fait, quoi qu'on prédise, ça ne se passera pas forcément comme prévu, mais que ça ira et que les choses vont se faire différemment, mais que ça va aller, ça va aller quand même. Crois en tes rêves et n'aie pas peur. Et marche. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. mais qu'elle ose, moi c'est vraiment un terme que j'ai beaucoup utilisé surtout l'année dernière, d'oser parce que je pense qu'on n'ose pas assez dans la vie, qu'on se met plein de contraintes mais qu'on se les met nous-mêmes en fait, ce n'est pas du tout des contraintes vraiment réelles. Déjà je la prendrai dans mes bras, je lui dirai que tout va bien, qu'on ne va pas mourir. que oui, que ça fait peur, oui, c'est intimidant, mais que le monde est merveilleux. Il n'y a rien à craindre, il faut arrêter d'être en mode survie, la vie va s'arrêter demain. Et je dirais de profiter, profiter, de prendre du plaisir, de trouver le moyen. Oui, je ne sais pas comment dire en français, en espagnol, c'est « expandir » , c'est trouver le moyen de l'expansion à tous les niveaux, qu'il n'y a pas de limite. Je pense que les limites, c'est des croyances, sûrement des croyances installées malheureusement dans notre tête, mais que notre cerveau, c'est une patte à modeler et on peut le remettre comme on veut et arriver aussi loin qu'on peut. Donc je dirais ça. Je lui dirai, tu peux tout faire, vas-y. T'es une badass, meuf. Allez, lève-toi, vas-y. Go on. Qu'est-ce que t'as envie ? Vas-y, fais-le, just do it. Vas-y. Eh bien, je veux le remercier. Je veux le remercier. Et de toute façon, le petit Ali de 6 ans, l est en moi. L'enfant intérieur, ll est toujours en moi. J'ai mon côté sagesse bien sûr, que je ne suis pas... Je ne suis pas fini, je ne suis pas terminé de ce côté-là. Je cherche, je reçois, j'apprends, j'inspire. Je respire aussi. Et si j'ai envie d'aller plus loin, c'est là où il me permet, bien sûr. Et en même temps, j'ai mon côté en haut. enfant antérieur, le zinzin ou quoi. Et en même temps, le Ali de 6 ans, il sera toujours vivant au mois. Donc c'est juste l'expérience qui fait la différence entre le Ali de 6 ans. et le Ali d'aujourd'hui. Alors c'est à ton tour maintenant. Imagine que tu te retrouves face à l'enfant que tu étais à 6 ans. Avec tout ce que tu sais aujourd'hui, tout ce que tu es devenu, qu'aurais-tu envie de lui dire, de lui transmettre, ou peut-être simplement de lui offrir ? Les échappés, ça s'écoute, et surtout, ça se vit. Les leaders n'attendent pas d'avoir le vent dans le dos pour avancer vers le prochain épisode. Sous-titrage

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Description

🎧 Aujourd’hui dans Les Échappées du Leadership,
On ne va pas parler stratégie, posture ou performance.
On va juste faire un pas de côté.

Un pas vers ce qu’on oublie trop souvent en avançant :
l’enfant qu’on a été, l'enfant intérieur,

Depuis le début du podcast, j’ai posé une même question à chaque invité·e.
Simple en apparence.
Presque banale.
Et pourtant…

"Si tu avais en face de toi le petit toi de 6 ans… qu’est-ce que t’aurais envie de lui dire ?"

Il y a eu des silences.
Des sourires.
Des larmes parfois.
Mais surtout, des vérités.
Des vraies.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous les faire entendre.
22 voix. 22 chemins. 22 élans.
Et une seule question au fond :
Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on lâche, qu’est-ce qu’on transmet ?

Alors écoute.
Peut-être que ça te parlera.
Peut-être que ça réveillera un petit bout de toi, là, quelque part.

Et toi ?
Oui, toi.
Qu’est-ce que tu dirais au petit toi de 6 ans ?


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur les échappées du leadership, le seul podcast où le leadership se réinvente un pas après l'autre. Imagine que tu retrouves l'enfant que tu étais à 6 ans, que voudrais-tu lui souffler à l'oreille, là, maintenant ? Je lui dirais de... continuer à croire en ses rêves, que rien n'est impossible et d'avoir confiance parce que elle s'est beaucoup sentie toute seule cette petite fille et elle a cru qu'il fallait qu'elle fasse tout tout seul tout le temps. Alors j'ai envie de dire ça m'a énormément servi ce qu'aujourd'hui quand même je suis très fier de tout ce que j'ai réussi à construire tout seul mais maintenant Maintenant, il faut que j'apprenne à réouvrir la porte aux autres. à l'aide et comme on parlait dans la société, l'histoire de confiance. Vois ton hypersensibilité comme une richesse et un super pouvoir, et pas comme une faiblesse, ni un obstacle. Je crois que je dirais, je suis fière de toi ma poule, vas-y continue, tu es sur le bon chemin. pour prendre la métaphore du chemin. Je crois que... Je crois qu'elle serait... Je crois qu'elle serait assez fière du chemin de déconstruction parcourue. Et puis aussi de la fidélité à ses rêves. J'aurais envie de lui dire qu'elle est incroyable, qu'elle ne le sait pas, qu'on ne lui dit pas assez, mais que... qu'elle a tout pour être celle qu'elle a envie d'être, qu'elle ne doit pas se mettre de limites, à part celles qui sont les limites physiques de n'importe qui, mais qu'en fait, elle doit, je dirais, croire en elle, et qu'elle va avoir une vie incroyable. Et donc qu'elle reste... joyeuse, connectée à sa joie d'être en vie, pas forcément la joie tout le temps, mais en tout cas qu'elle goûte à la vie qui s'offre à elle. Mais peut-être que je lui dirais, si je devais changer le cours de l'histoire de cette petite fille qui est moi, je pense que je lui dirais écoute-toi dès maintenant, fais-toi confiance, tu sais, tu sais. Plus que les autres, tu sais ce que tu veux faire, tu sais ce que tu as envie et tente. Je crois que j'aurais envie de lui dire d'oser beaucoup plus faire ce qui lui plaît et d'être plus guidé par ça. Alors après, dire ça à un enfant de 6 ans, je vois bien ma fille a 6 ans, donc c'est un peu hors sol pour un enfant de 6 ans. En tout cas de l'encourager dans tout ce qu'il entreprend, tout ce qu'il fait, dès lors que son œil pétille. Communique avec les autres, au lieu d'intérioriser encore et encore et encore, et un jour d'éclater. Donc en fait, tu sais, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. C'est la petite fille à chaque fois qu'il est en méditation, quand je me connecte à elle, c'est la petite fille qui me donne des conseils. C'est pas l'inverse, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. Et bah de respirer, respirer un bon coup. Non mais de dire vraiment ça va aller quoi. De lui dire garde confiance en toi, reste comme ça, reste comme ça et tu vas faire des grandes choses. Et en fait moi je veux jamais décevoir cet enfant, je veux pas le décevoir. Et donc tout ce que je fais c'est pour pas décevoir cet enfant, je veux pas le trahir. Et je veux que lui me regarde en retour. Et je dis « Regarde ce que tu es devenu. » Et qu'il soit fier de ça. Et qu'il se dise « Ok, je ne suis pas en train de faire quelque chose de pourri avec ma vie. » Et je ne suis pas en train de compromettre des valeurs qu'on avait ensemble. Et je ne vais pas compromettre mes rêves. Je le remercierai pour déjà ce qu'il a fait jusque-là. C'est ce qui m'a donné la direction à toute ma vie aujourd'hui. Je lui dirais de ne pas s'accrocher. que ce soit à la douleur, parce qu'elle passe à un moment donné, pour autant qu'on ne s'y accroche pas, mais de ne pas s'accrocher au moment de grâce et d'extase non plus. car quand ça redescend, ça crée de la souffrance. Donc, peut-être ça et de profiter de chaque jour parce que demain, je ne sais pas ce que la vie est là à nous proposer et que chaque jour est différent et que chaque jour, je suis un homme différent. Donc, vraiment de profiter et savourer chaque journée. Je pense que je vais lui dire qu'il ne faut pas avoir peur parce que Saïd, peureux... Tu sais, une histoire, pourquoi j'ai évoqué cette notion de peur, parce qu'à l'école, au début, quand j'étais enfant, j'avais vraiment beaucoup de peur avec les enseignants, avec les instituteurs qui nous ont enseignés à l'école ici, parce qu'ils parlent l'arabe, on ne comprend pas l'arabe. C'est la première fois de voir un étranger, même si les Marocains pour nous c'est un étranger qui parle une langue différente que la nôtre. Et voilà, donc il y a toujours une peur de l'enfance, une peur envers les autres quand on ne les connaît pas. Et donc si je trouve maintenant ce petit Saïd, je vais lui dire, il ne faut pas avoir peur. Je pense que si on se libère de cette peur, peur, le monde va bien. Je lui dirais peut-être de ne pas aller de ne pas être trop gentil peut-être. D'aller faire des bêtises et de peut-être tout simplement ça, de croquer la vie avec conscience. Voilà, c'est peut-être ça. Et de ne pas oublier, de ne pas s'oublier pour les autres. Voilà, c'est ce qui me vient là, de rester, de respecter en fait ses besoins et d'être tout le temps, de faire les choses. Tu sais, on dit souvent, un bon secouriste, un bon pompier, c'est un pompier en pleine forme qui ne tombe pas. Lorsqu'on brancarde une victime, on est quatre. Et s'il y en a un qui trébuche sur les quatre, le brancard tombe, la victime tombe. Donc c'est comment ne pas s'oublier. C'est fou ce qui t'attend vraiment. Il capte bien tout, mais non, je n'aurais même pas besoin de lui dire parce que je pense qu'il capte tout. Je pense que j'ai un radar à voir des choses, des petits trucs anecdotiques. J'aurais envie de lui dire surtout, il ne loupe rien. Peut-être être moins dans le mental. Mon centre de gravité à moi est dans le mental aussi, parce que je suis beaucoup dans les rêves en tant que poète aussi, mais même juste... Et en fait, d'être plus... plus dans le corps, vraiment dans l'instant présent je pense plutôt que dans des échappatoires, dans des rêves, dans des projections de mais vraiment vivre dans l'instant présent tu vois, ce qu'on t'apprend en méditation vraiment de vivre encore plus en fait de te connecter vraiment au cadeau du présent ouais écoute-toi écoute-toi et voilà, fais pas quelque chose parce que tu dois faire quelque chose Fais quelque chose parce que tu as envie de faire quelque chose. Sois fier d'être toi-même. On retrouve le principe de reconnaissance qu'on évoque en entreprise, un principe fondamental d'éducation positive qui sort du jugement, de l'incarnation obligatoire, du devoir être, alors que finalement ça va. C'est un poids et c'est des boulets qu'on traîne longtemps, que j'ai traîné très longtemps. L'émancipation, elle a été très difficile. Alors, je lui dirais que la vie c'est super. Elle se sent peut-être en ce moment pas écoutée, pas reconnue, pas entendue, mais qu'elle a toutes les capacités en elle, en fait, tout simplement pour pouvoir avancer et qu'elle va trouver qu'elle sait. Elle sait tout est là en fait. Tout est là, elle peut juste le prendre et les attraper et qu'elle ait confiance. Et que je lui fais confiance aussi, et qu'elle peut se faire confiance surtout. Mon rêve c'était de... J'ai fait énormément de danse. Et moi mon rêve quand j'étais petite et ado, c'était de danser derrière des chanteurs. Derrière, je sais pas, Britney Spears, Billy Crawford, etc. Donc ce que je lui dirais c'est que... ça va pas se passer comme prévu je vais pas être danseuse dans des clips mais non plus sérieusement Ben, je dirais que la vie a toujours plus d'imagination et en fait, quoi qu'on prédise, ça ne se passera pas forcément comme prévu, mais que ça ira et que les choses vont se faire différemment, mais que ça va aller, ça va aller quand même. Crois en tes rêves et n'aie pas peur. Et marche. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. mais qu'elle ose, moi c'est vraiment un terme que j'ai beaucoup utilisé surtout l'année dernière, d'oser parce que je pense qu'on n'ose pas assez dans la vie, qu'on se met plein de contraintes mais qu'on se les met nous-mêmes en fait, ce n'est pas du tout des contraintes vraiment réelles. Déjà je la prendrai dans mes bras, je lui dirai que tout va bien, qu'on ne va pas mourir. que oui, que ça fait peur, oui, c'est intimidant, mais que le monde est merveilleux. Il n'y a rien à craindre, il faut arrêter d'être en mode survie, la vie va s'arrêter demain. Et je dirais de profiter, profiter, de prendre du plaisir, de trouver le moyen. Oui, je ne sais pas comment dire en français, en espagnol, c'est « expandir » , c'est trouver le moyen de l'expansion à tous les niveaux, qu'il n'y a pas de limite. Je pense que les limites, c'est des croyances, sûrement des croyances installées malheureusement dans notre tête, mais que notre cerveau, c'est une patte à modeler et on peut le remettre comme on veut et arriver aussi loin qu'on peut. Donc je dirais ça. Je lui dirai, tu peux tout faire, vas-y. T'es une badass, meuf. Allez, lève-toi, vas-y. Go on. Qu'est-ce que t'as envie ? Vas-y, fais-le, just do it. Vas-y. Eh bien, je veux le remercier. Je veux le remercier. Et de toute façon, le petit Ali de 6 ans, l est en moi. L'enfant intérieur, ll est toujours en moi. J'ai mon côté sagesse bien sûr, que je ne suis pas... Je ne suis pas fini, je ne suis pas terminé de ce côté-là. Je cherche, je reçois, j'apprends, j'inspire. Je respire aussi. Et si j'ai envie d'aller plus loin, c'est là où il me permet, bien sûr. Et en même temps, j'ai mon côté en haut. enfant antérieur, le zinzin ou quoi. Et en même temps, le Ali de 6 ans, il sera toujours vivant au mois. Donc c'est juste l'expérience qui fait la différence entre le Ali de 6 ans. et le Ali d'aujourd'hui. Alors c'est à ton tour maintenant. Imagine que tu te retrouves face à l'enfant que tu étais à 6 ans. Avec tout ce que tu sais aujourd'hui, tout ce que tu es devenu, qu'aurais-tu envie de lui dire, de lui transmettre, ou peut-être simplement de lui offrir ? Les échappés, ça s'écoute, et surtout, ça se vit. Les leaders n'attendent pas d'avoir le vent dans le dos pour avancer vers le prochain épisode. Sous-titrage

Description

🎧 Aujourd’hui dans Les Échappées du Leadership,
On ne va pas parler stratégie, posture ou performance.
On va juste faire un pas de côté.

Un pas vers ce qu’on oublie trop souvent en avançant :
l’enfant qu’on a été, l'enfant intérieur,

Depuis le début du podcast, j’ai posé une même question à chaque invité·e.
Simple en apparence.
Presque banale.
Et pourtant…

"Si tu avais en face de toi le petit toi de 6 ans… qu’est-ce que t’aurais envie de lui dire ?"

Il y a eu des silences.
Des sourires.
Des larmes parfois.
Mais surtout, des vérités.
Des vraies.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous les faire entendre.
22 voix. 22 chemins. 22 élans.
Et une seule question au fond :
Qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on lâche, qu’est-ce qu’on transmet ?

Alors écoute.
Peut-être que ça te parlera.
Peut-être que ça réveillera un petit bout de toi, là, quelque part.

Et toi ?
Oui, toi.
Qu’est-ce que tu dirais au petit toi de 6 ans ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur les échappées du leadership, le seul podcast où le leadership se réinvente un pas après l'autre. Imagine que tu retrouves l'enfant que tu étais à 6 ans, que voudrais-tu lui souffler à l'oreille, là, maintenant ? Je lui dirais de... continuer à croire en ses rêves, que rien n'est impossible et d'avoir confiance parce que elle s'est beaucoup sentie toute seule cette petite fille et elle a cru qu'il fallait qu'elle fasse tout tout seul tout le temps. Alors j'ai envie de dire ça m'a énormément servi ce qu'aujourd'hui quand même je suis très fier de tout ce que j'ai réussi à construire tout seul mais maintenant Maintenant, il faut que j'apprenne à réouvrir la porte aux autres. à l'aide et comme on parlait dans la société, l'histoire de confiance. Vois ton hypersensibilité comme une richesse et un super pouvoir, et pas comme une faiblesse, ni un obstacle. Je crois que je dirais, je suis fière de toi ma poule, vas-y continue, tu es sur le bon chemin. pour prendre la métaphore du chemin. Je crois que... Je crois qu'elle serait... Je crois qu'elle serait assez fière du chemin de déconstruction parcourue. Et puis aussi de la fidélité à ses rêves. J'aurais envie de lui dire qu'elle est incroyable, qu'elle ne le sait pas, qu'on ne lui dit pas assez, mais que... qu'elle a tout pour être celle qu'elle a envie d'être, qu'elle ne doit pas se mettre de limites, à part celles qui sont les limites physiques de n'importe qui, mais qu'en fait, elle doit, je dirais, croire en elle, et qu'elle va avoir une vie incroyable. Et donc qu'elle reste... joyeuse, connectée à sa joie d'être en vie, pas forcément la joie tout le temps, mais en tout cas qu'elle goûte à la vie qui s'offre à elle. Mais peut-être que je lui dirais, si je devais changer le cours de l'histoire de cette petite fille qui est moi, je pense que je lui dirais écoute-toi dès maintenant, fais-toi confiance, tu sais, tu sais. Plus que les autres, tu sais ce que tu veux faire, tu sais ce que tu as envie et tente. Je crois que j'aurais envie de lui dire d'oser beaucoup plus faire ce qui lui plaît et d'être plus guidé par ça. Alors après, dire ça à un enfant de 6 ans, je vois bien ma fille a 6 ans, donc c'est un peu hors sol pour un enfant de 6 ans. En tout cas de l'encourager dans tout ce qu'il entreprend, tout ce qu'il fait, dès lors que son œil pétille. Communique avec les autres, au lieu d'intérioriser encore et encore et encore, et un jour d'éclater. Donc en fait, tu sais, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. C'est la petite fille à chaque fois qu'il est en méditation, quand je me connecte à elle, c'est la petite fille qui me donne des conseils. C'est pas l'inverse, moi j'ai rien à lui dire à la petite fille. Et bah de respirer, respirer un bon coup. Non mais de dire vraiment ça va aller quoi. De lui dire garde confiance en toi, reste comme ça, reste comme ça et tu vas faire des grandes choses. Et en fait moi je veux jamais décevoir cet enfant, je veux pas le décevoir. Et donc tout ce que je fais c'est pour pas décevoir cet enfant, je veux pas le trahir. Et je veux que lui me regarde en retour. Et je dis « Regarde ce que tu es devenu. » Et qu'il soit fier de ça. Et qu'il se dise « Ok, je ne suis pas en train de faire quelque chose de pourri avec ma vie. » Et je ne suis pas en train de compromettre des valeurs qu'on avait ensemble. Et je ne vais pas compromettre mes rêves. Je le remercierai pour déjà ce qu'il a fait jusque-là. C'est ce qui m'a donné la direction à toute ma vie aujourd'hui. Je lui dirais de ne pas s'accrocher. que ce soit à la douleur, parce qu'elle passe à un moment donné, pour autant qu'on ne s'y accroche pas, mais de ne pas s'accrocher au moment de grâce et d'extase non plus. car quand ça redescend, ça crée de la souffrance. Donc, peut-être ça et de profiter de chaque jour parce que demain, je ne sais pas ce que la vie est là à nous proposer et que chaque jour est différent et que chaque jour, je suis un homme différent. Donc, vraiment de profiter et savourer chaque journée. Je pense que je vais lui dire qu'il ne faut pas avoir peur parce que Saïd, peureux... Tu sais, une histoire, pourquoi j'ai évoqué cette notion de peur, parce qu'à l'école, au début, quand j'étais enfant, j'avais vraiment beaucoup de peur avec les enseignants, avec les instituteurs qui nous ont enseignés à l'école ici, parce qu'ils parlent l'arabe, on ne comprend pas l'arabe. C'est la première fois de voir un étranger, même si les Marocains pour nous c'est un étranger qui parle une langue différente que la nôtre. Et voilà, donc il y a toujours une peur de l'enfance, une peur envers les autres quand on ne les connaît pas. Et donc si je trouve maintenant ce petit Saïd, je vais lui dire, il ne faut pas avoir peur. Je pense que si on se libère de cette peur, peur, le monde va bien. Je lui dirais peut-être de ne pas aller de ne pas être trop gentil peut-être. D'aller faire des bêtises et de peut-être tout simplement ça, de croquer la vie avec conscience. Voilà, c'est peut-être ça. Et de ne pas oublier, de ne pas s'oublier pour les autres. Voilà, c'est ce qui me vient là, de rester, de respecter en fait ses besoins et d'être tout le temps, de faire les choses. Tu sais, on dit souvent, un bon secouriste, un bon pompier, c'est un pompier en pleine forme qui ne tombe pas. Lorsqu'on brancarde une victime, on est quatre. Et s'il y en a un qui trébuche sur les quatre, le brancard tombe, la victime tombe. Donc c'est comment ne pas s'oublier. C'est fou ce qui t'attend vraiment. Il capte bien tout, mais non, je n'aurais même pas besoin de lui dire parce que je pense qu'il capte tout. Je pense que j'ai un radar à voir des choses, des petits trucs anecdotiques. J'aurais envie de lui dire surtout, il ne loupe rien. Peut-être être moins dans le mental. Mon centre de gravité à moi est dans le mental aussi, parce que je suis beaucoup dans les rêves en tant que poète aussi, mais même juste... Et en fait, d'être plus... plus dans le corps, vraiment dans l'instant présent je pense plutôt que dans des échappatoires, dans des rêves, dans des projections de mais vraiment vivre dans l'instant présent tu vois, ce qu'on t'apprend en méditation vraiment de vivre encore plus en fait de te connecter vraiment au cadeau du présent ouais écoute-toi écoute-toi et voilà, fais pas quelque chose parce que tu dois faire quelque chose Fais quelque chose parce que tu as envie de faire quelque chose. Sois fier d'être toi-même. On retrouve le principe de reconnaissance qu'on évoque en entreprise, un principe fondamental d'éducation positive qui sort du jugement, de l'incarnation obligatoire, du devoir être, alors que finalement ça va. C'est un poids et c'est des boulets qu'on traîne longtemps, que j'ai traîné très longtemps. L'émancipation, elle a été très difficile. Alors, je lui dirais que la vie c'est super. Elle se sent peut-être en ce moment pas écoutée, pas reconnue, pas entendue, mais qu'elle a toutes les capacités en elle, en fait, tout simplement pour pouvoir avancer et qu'elle va trouver qu'elle sait. Elle sait tout est là en fait. Tout est là, elle peut juste le prendre et les attraper et qu'elle ait confiance. Et que je lui fais confiance aussi, et qu'elle peut se faire confiance surtout. Mon rêve c'était de... J'ai fait énormément de danse. Et moi mon rêve quand j'étais petite et ado, c'était de danser derrière des chanteurs. Derrière, je sais pas, Britney Spears, Billy Crawford, etc. Donc ce que je lui dirais c'est que... ça va pas se passer comme prévu je vais pas être danseuse dans des clips mais non plus sérieusement Ben, je dirais que la vie a toujours plus d'imagination et en fait, quoi qu'on prédise, ça ne se passera pas forcément comme prévu, mais que ça ira et que les choses vont se faire différemment, mais que ça va aller, ça va aller quand même. Crois en tes rêves et n'aie pas peur. Et marche. Elle n'a aucune idée de ce qui l'attend. mais qu'elle ose, moi c'est vraiment un terme que j'ai beaucoup utilisé surtout l'année dernière, d'oser parce que je pense qu'on n'ose pas assez dans la vie, qu'on se met plein de contraintes mais qu'on se les met nous-mêmes en fait, ce n'est pas du tout des contraintes vraiment réelles. Déjà je la prendrai dans mes bras, je lui dirai que tout va bien, qu'on ne va pas mourir. que oui, que ça fait peur, oui, c'est intimidant, mais que le monde est merveilleux. Il n'y a rien à craindre, il faut arrêter d'être en mode survie, la vie va s'arrêter demain. Et je dirais de profiter, profiter, de prendre du plaisir, de trouver le moyen. Oui, je ne sais pas comment dire en français, en espagnol, c'est « expandir » , c'est trouver le moyen de l'expansion à tous les niveaux, qu'il n'y a pas de limite. Je pense que les limites, c'est des croyances, sûrement des croyances installées malheureusement dans notre tête, mais que notre cerveau, c'est une patte à modeler et on peut le remettre comme on veut et arriver aussi loin qu'on peut. Donc je dirais ça. Je lui dirai, tu peux tout faire, vas-y. T'es une badass, meuf. Allez, lève-toi, vas-y. Go on. Qu'est-ce que t'as envie ? Vas-y, fais-le, just do it. Vas-y. Eh bien, je veux le remercier. Je veux le remercier. Et de toute façon, le petit Ali de 6 ans, l est en moi. L'enfant intérieur, ll est toujours en moi. J'ai mon côté sagesse bien sûr, que je ne suis pas... Je ne suis pas fini, je ne suis pas terminé de ce côté-là. Je cherche, je reçois, j'apprends, j'inspire. Je respire aussi. Et si j'ai envie d'aller plus loin, c'est là où il me permet, bien sûr. Et en même temps, j'ai mon côté en haut. enfant antérieur, le zinzin ou quoi. Et en même temps, le Ali de 6 ans, il sera toujours vivant au mois. Donc c'est juste l'expérience qui fait la différence entre le Ali de 6 ans. et le Ali d'aujourd'hui. Alors c'est à ton tour maintenant. Imagine que tu te retrouves face à l'enfant que tu étais à 6 ans. Avec tout ce que tu sais aujourd'hui, tout ce que tu es devenu, qu'aurais-tu envie de lui dire, de lui transmettre, ou peut-être simplement de lui offrir ? Les échappés, ça s'écoute, et surtout, ça se vit. Les leaders n'attendent pas d'avoir le vent dans le dos pour avancer vers le prochain épisode. Sous-titrage

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