- Speaker #0
L'essence de la danse. Le podcast qui met de la conscience dans le mouvement.
- Speaker #1
Ah,
- Speaker #0
le bonheur ! C'est ce qu'on cherche tous après tout. Et s'il se trouvait au coin de la rue, là, juste là, vous le voyez ? C'est en tout cas ce que pense mon invité. Il s'appelle Fémi The Scorpion. Et si vous avez déjà eu la chance de le croiser, alors vous le savez. Le bonheur est une danse qui permet de se reconnecter au moment présent. Autoproclamé le transporteur de bonheur, Femi est devenu un véritable phénomène sur Insta, avec ses milliers de followers. Dans les rues de Paris, il apparaît et fait son show avant de vous inviter à le rejoindre pour s'amuser, et l'espace d'un instant, tout oublié. Comme vous allez pouvoir le découvrir, le transporteur de bonheur est né il y a bien longtemps, dans la tête d'un enfant de 6 ans qui découvre les yeux ébahis des danseurs de rue.
- Speaker #1
Ce qui se passe aujourd'hui en vrai c'était mon futur que j'avais vu quand j'étais tout jeune à l'âge de 6 ans. Je voyais ces gens qui dansaient mais je disais c'est moi. Donc je voyais mon avenir au fait c'était ça.
- Speaker #0
Nous allons ensemble découvrir le parcours de Fémi The Scorpion, ce qui l'anime. et le pouvoir de la danse.
- Speaker #1
Ce que je fais sur les réseaux, les gens en ont besoin. Ce n'est pas seulement de la danse, mais ce que la danse apporte.
- Speaker #0
Et qu'est-ce qu'elle apporte justement ?
- Speaker #1
La joie. La garté, ça coupe toutes les tensions, c'est fluide, c'est comme si tu as une peps, une énergie et tu deviens fluide, tu vois les choses claires.
- Speaker #0
Quand la danse sort des cadres pour s'inviter dans notre quotidien et le transformer, c'est ce dont on va parler aujourd'hui. N'hésitez pas à vous abonner à laisser 5 étoiles. Vous trouverez également sur les comptes Insta, Facebook et TikTok du podcast des vidéos inédites de Femi en train de semer du bonheur. Je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Femi.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Je suis ravie de te recevoir aujourd'hui. Alors on s'est vu hier.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Un de tes rendez-vous donnés aux parisiens. Comment est-ce que tu vas d'abord ?
- Speaker #1
Je vais super bien. Ok,
- Speaker #0
génial. Je voudrais un petit peu qu'on rembobine donc et qu'on retrouve un peu le Femi enfant. Comment est-ce que tout a commencé ? Comment est-ce que tu as rencontré la danse ? Parce que pour moi c'est une rencontre. Comment ça s'est passé ?
- Speaker #1
Bon, la danse est arrivée parce que le destin a demandé que je sois un danseur et un futur transporteur depuis que j'étais tout petit.
- Speaker #0
Tu es né et tu as vécu au Bénin, c'est bien ça ? Oui,
- Speaker #1
je suis né au Bénin, j'ai vécu au Bénin. J'étais toujours passionné avec la danse et aujourd'hui je le fais en tant que métier. Et en même temps, dans mes heures de disponibilité, je suis le transporteur de bonheur.
- Speaker #0
Et ce n'est pas une mince affaire. Dis-moi, quand tu étais petit, il m'a semblé que tu essayais déjà de te donner un peu du bonheur. Tu peux me raconter un petit peu ?
- Speaker #1
Oui, quand j'étais tout petit, à l'âge de 6 ans, j'ai eu l'occasion. de donner, de partager des spectacles à mes camarades. Ça se passait devant les portes des toilettes dans le petit couloir.
- Speaker #0
Dans les portes des toilettes ?
- Speaker #1
Oui, et les gens, ils attendaient, c'est une longue queue de files d'attente, et il fallait être cinq personnes par groupe pour venir me regarder danser. Et donc, personne ne savait, à part les élèves de l'école, qui savaient qu'il y avait un spectacle. chaque jour dans l'école, mais ils ne savaient pas qui était celui qui faisait le spectacle parce que j'avais un petit masque et j'avais ma tenue très colorée et tout. Et donc, du coup, je partage ce bonheur avec mes amis parce qu'ils étaient académiques aussi de l'école et il y avait aussi le stress aussi. Et en même temps, c'était le moment où les gens, mes camarades, ils se trouvaient sur la peps. Donc du coup, derrière le masque, quand je faisais ce spectacle, je voyais des sourires. Et donc du coup, moi, ça devient de plus en plus un plaisir de le faire parce que j'étais vraiment habité dedans, au fait. Je deviens juste cette pilule de bonheur que je peux partager avec les gens. Tu faisais quoi comme type de danse ? Au fait, au Bénin, on a plusieurs types de danse, dont la danse traditionnelle. Ma grande soeur aussi faisait de la danse, donc elle écoutait aussi Michael Jackson. et il chantait Tony Braxton. Donc du coup, il y a aussi cette envie qui est arrivée, parce que plus je voyais ma soeur danser, et aussi quand je sortais de chez moi à la maison, je voyais des gens qui dansent dans la rue. On ne les voit pas, on ne sait pas si c'est une femme qui est derrière la tenue, ou si c'est un homme, et il y a plein de questions autour de ça. Et donc je vois... Vraiment des performances de personnes qui dansaient. Il y a une foule de personnes qui est entourée d'eux. Et donc mon regard, au fait, déjà assister, regarder ça, je disais Waouh, ça c'est moi ça ! Et là-bas, ce n'est pas du terre-béton, tout est en poussière et du sable. Et donc, cette danseuse ou ce danseur qui danse, on voit la montée de la poussière. Et vraiment, c'est très beau. Les tam-tams résonnaient. Et donc, du coup, moi, ça me donnait encore la peps quand j'allais à l'école, d'essayer de reprendre ce que je voyais dans la rue. Et c'est comme ça, même si la danse était interdite entre-temps, pendant mon... Mon parcours à l'école, c'était interdit de danser à l'école ou de chanter.
- Speaker #0
Pourquoi c'était interdit ?
- Speaker #1
Bon, c'était interdit parce que non seulement il fallait faire des devoirs, c'était ça qui est reconnu, des devoirs, des exercices. C'est très académique, il n'y a pas de distraction.
- Speaker #0
Oui, c'est-à-dire rester vraiment dans tout ce qui est...
- Speaker #1
Il n'y a pas d'amusement.
- Speaker #0
Oui, c'est ça, c'est travailler.
- Speaker #1
Rester sérieux.
- Speaker #0
Oui, rester sérieux, c'est assez important.
- Speaker #1
Donc moi, je ne trouve pas ma place vraiment dans ça. On peut être sérieux évidemment, mais on n'a pas besoin de trop cadrer. Il faut aussi laisser la place de la joie de vivre, parce qu'on ne peut pas dire qu'on veut être sérieux dans toute chose. Il faut essayer de laisser aussi la légèreté.
- Speaker #0
Tu as 6 ans, tu vois ces gens-là, tu vois des danseurs, donc il y a une histoire de masque. Je retrouve aussi cette histoire un peu de... On est dans un autre temps. Pourquoi est-ce que tu as envie d'être ça, à ce moment-là ?
- Speaker #1
Oui, parce que c'était du bonheur ce que je regardais. Et les gens criaient, les gens souriaient. Et moi aussi, j'étais heureuse parce que je disais, ça, c'est moi, ça.
- Speaker #0
Mais en quoi c'était toi ?
- Speaker #1
Oui, c'était moi parce que l'énergie que je voyais, c'était cette énergie que j'avais en moi. J'ai dit non, ça, c'est moi. En fait, en vrai, c'est comme si ce qui se passe aujourd'hui, en vrai, c'était mon futur que j'avais vu quand j'étais tout jeune. À l'âge de 6 ans, je voyais ces gens qui dansaient, mais je disais c'est moi. Donc, je voyais mon avenir. Au fait, c'était ça. Ça a pris le temps, mais quand même, c'était toujours dedans.
- Speaker #0
Ça veut dire que tu as pu la suivre très, très vite. Oui,
- Speaker #1
je l'ai sûr. Et quand on me demandait qu'est-ce que tu allais devenir, on veut rêver d'avoir, je ne sais pas, d'avoir un métier, une carrière. très belle carrière, mais moi, les très belles carrières n'existent pas. C'est toi, si tu es content de ce que tu vas faire plus tard, et que l'énergie que tu vas apporter, et que tu te sens bien dedans, c'est ça qui te fait de toi une belle carrière. Donc, moi, je disais, je vais être le transporteur de bonheur.
- Speaker #0
Déjà, c'était déjà clair.
- Speaker #1
Déjà, c'était ça. Pour moi, c'est de partager ma joie et vraiment être à la disposition des gens, donner le bonheur, parce que c'est quelque chose qui est essentiel et les gens, difficilement, ils ne savent pas qu'ils ont sa ronde. Merci.
- Speaker #0
Pourquoi est-ce que, finalement, toi, la danse, ça te donnait et ça te permettait de donner, finalement, le bonheur ?
- Speaker #1
Parce que, tout simplement, je suis danseur,
- Speaker #0
déjà. Mais quand tu avais 6 ans ? Oui. Tu étais déjà danseur ?
- Speaker #1
J'étais déjà danseur. Parce que j'ai eu cette sensation qu'en vrai, je n'ai pas appris. Là, c'était autodidacte. Même si j'ai fait mes études après, plus tard, pas académique et théoriquement dans la danse. Donc, du coup, j'ai eu la... chance d'approfondir.
- Speaker #0
Comment est-ce que tu apprenais tout seul ?
- Speaker #1
Je reprenais exactement ce que je voyais dans la rue et je m'amusais parce que j'essayais de laisser mon corps s'exprimer. Une autre façon, c'est aussi parler en même temps, mais ce n'est pas dans la recherche personnelle. J'essayais plutôt d'être présent aussi pour les autres. Donc, je ne danse pas seul, je danse avec les autres. Ah,
- Speaker #0
tu ne danses jamais seul ?
- Speaker #1
Je dansais avant seul. Et là, le transporteur de bonheur est arrivé, parce que c'était ce que je voulais être, après des grandes scènes que j'ai eues à faire dans les institutions. Mais un artiste doit aussi rester au sein de la société et apporter quelque chose autour de la danse, si on est danseur. Et moi, c'est ça.
- Speaker #0
Tu as donc 6 ans, tu vois ces gens, tu te dis, ça c'est moi. Qu'est-ce que tu fais après ? Qu'est-ce qui a fait que ça a bougé ?
- Speaker #1
Oui, ce n'était pas facile parce que ma mère ne voulait pas que je danse. Et l'histoire où je faisais du spectacle dans l'école et personne ne savait. Un jour, la proviseuse de l'école, elle a su que c'était moi. Donc, je me suis fait punir. Donc, qu'est-ce que j'ai trouvé ? J'ai trouvé une autre façon de m'exprimer ailleurs. Donc, je continue toujours d'être ce transporteur. de bonheur mais en dehors de l'école. Quand je sors de l'école, j'ai une autre tenue dans mon sac et donc du coup je me change et je vais faire danser mes camarades mais eux ils ne savaient pas qui j'étais encore parce que ce n'était pas la même tenue que j'avais. Donc c'était une autre façon aussi de devenir en fait ce transporteur maintenant dans les rues.
- Speaker #0
Donc, quand tu étais à l'école, ils savaient qui tu étais ou pas ?
- Speaker #1
À l'école, personne ne savait. À part une meilleure amie à moi qui savait, tous mes camarades ne savaient pas. Je sortais, je suis le premier à sortir de la classe. avant la sonnerie de la sortie de la fin ou en pleine récréation. Donc je vais aux toilettes me changer et je les attends. Et ils savaient tous le code, il faut taper la porte cinq fois et là je sais qu'on attend pour un spectacle.
- Speaker #0
Et tu faisais quoi ? On a tellement envie de voir, tu vois. J'imagine que tu es mis à 6 ans. Et donc avec un masque, il était comment ton masque ?
- Speaker #1
Mon masque, c'est des masques qu'on peut trouver partout. C'est des masques que j'achète. Je trouvais ça au marché. Et puis voilà, c'est mon agent de petits de poche que je prenais. J'achetais ça. Et puis après, les tenues, c'est moi-même qui les fais. Avec des sacs de jute de riz. Tout est basé en couleurs. C'est comme ça que j'ai trouvé mon équipement.
- Speaker #0
on sent que c'est hyper important ton équipement oui à chaque fois mais ça on va y venir encore aussi plus tard parce que je voudrais un peu continuer et de voir un peu comment Fémy a grandi de 6 ans après finalement le proviseur il
- Speaker #1
te punit du coup tu le fais à l'extérieur et après comment est-ce que tu es venu en France comment est-ce que est devenu le chorégraphe donc du coup j'ai continué en dansant dans les rues dans les maisons de maison en maison parce que là-bas c'est des maisons hum Les portails sont ouverts. Et donc, du coup, on peut rentrer chez un voisin comme on veut. Et puis, je tombe sur la proviseuse de l'école. Mais elle ne savait pas qui j'étais. Mais elle se disait, bon, OK, voilà, une femme très lumineuse. En dehors du boulot, je voyais cette personne vraiment vraie. C'était elle, vraiment.
- Speaker #0
Authentique.
- Speaker #1
Authentique. Mais à l'école, elle était très sérieuse et on avait presque peur. Oui. Tu vois ? Oui. Bon. Là, je la vois vraiment, elle était très contente et je dansais devant elle et elle me disait Mais waouh, franchement, tu connais Femi ? Vraiment, vous avez la même énergie. Moi, j'étais derrière le masque et je souriais. Et à un moment, sa fille, elle connaît bien mes chaussettes que je mettais. Elle a vu une paire de chaussettes de couleur et elle a dit Maman, c'est Femi. Et c'est là que je voulais fuir de la maison et elle m'a attrapé. Elle m'a attrapé, elle a enlevé le masque. J'avais presque peur parce que la première fois, quand elle m'a vue dans les toilettes, elle a enlevé le masque et m'a... Elle t'a tiré. Oui, donc du coup, elle m'a dit, c'est incroyable. Moi, je t'offre tous les vendredis, tu nous fais un spectacle dans l'école.
- Speaker #0
Alors attends, Femi, que je comprenne bien. À l'école, elle te tire les oreilles. Oui,
- Speaker #1
quand elle m'a vue, elle assure que à l'école, il y avait quelqu'un qui fait le spectacle. Oui, mais donc... C'est un élève de l'école.
- Speaker #0
Et donc, quand tu étais à l'extérieur ?
- Speaker #1
À l'extérieur, personne ne savait parce que... Voilà, les dispositifs ont été mis en place que l'élève qui faisait du spectacle ne fait plus du spectacle dans l'école. Mais non, à l'extérieur, c'est une autre personne.
- Speaker #0
D'accord, j'ai compris.
- Speaker #1
Donc voilà. Même Samy ne savait pas aussi. Parce que j'avais une autre tenue qui n'était plus pareille. Donc les gens disaient, non, ça va être forcément quelqu'un qui fait comme Femi.
- Speaker #0
Donc ça veut dire qu'à l'extérieur, la proviseure, comme elle avait, si je te suis bien, tu me dis, elle n'avait plus ce rôle finalement d'autorité. Là, elle t'a vu d'une autre manière et là, elle a voulu...
- Speaker #1
Réellement, elle a vu qu'en vrai, ce n'était pas que pour l'école que ce que je faisais. Ce n'est pas que je veux distraire juste pour l'école, c'est que l'envie et l'apparition étaient déjà là. Du coup, je faisais ça vraiment en dehors de l'école. J'allais encore à d'autres endroits. Comme on me voit danser devant une terrasse, on peut me voir danser sur une place publique, après on me voit danser dans l'aéroport, donc partout. Tu me voyais partout danser. Elle, le plaisir qu'elle a eu ce jour, elle disait vraiment que j'étais déjà habité dedans. Et là, qu'est-ce qui se passe ? Elle me dit non, moi je t'offre ce spectacle tous les vendredis et je fais danser tous mes camarades les vendredis soirs et à la fin de la journée, avant que tout le monde aille en week-end. Et en week-end, moi je faisais danser les parents de mes camarades. Donc du coup, c'est comme ça, ça parlait et toute la ville je faisais danser. Et un jour, ma mère, comme elle n'était pas d'accord que je danse, parce que pour elle la danse c'est une deuxième distraction, Et qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai créé un groupe de danse et on a fait une compétition, on a gagné. Elle m'a vu à la télé gagner cette compétition.
- Speaker #0
C'était une compétition de quoi ?
- Speaker #1
De danse, hip-hop. C'est sur sa chaîne préférée, LC2. Donc du coup, un soir, elle me voit à la télé. Incroyable ! Elle me dit mais attends Donc là, elle voyait que c'était du sérieux. Donc voilà.
- Speaker #0
C'était des battles,
- Speaker #1
c'est ça ? C'était des battles de danse. J'étais vraiment ce danseur déjà, au fait. Donc ça, on était à l'âge de 17 ans du jute. Après, je regagne une autre compétition, un million francs CFA. Ça fait à peu près 2000 et quelques euros. Et là, à l'âge de 20 ans, elle me dit Mais non, mais c'est toi, c'est ça en fait, en vrai. Après, je n'ai pas commencé à donner des cours de danse. J'étais mécanicien aussi de côté. J'ai fait mes grandes études en marketing, action commerciale, tout ça, parce qu'elle disait Les diplômes sont importants.
- Speaker #0
Oui, c'était important quand même d'avoir une sécurité au cas où.
- Speaker #1
Exactement. Donc, en même temps, moi, je faisais ce qu'elle... Voilà. ce qu'elle voulait aussi en même temps et ce que moi aussi j'aimais. Je travaille très bien aussi à l'école. Donc du coup, parallèlement, je dis que la danse pour moi, c'est quelque chose d'essentiel. Et pour moi, c'est indispensable si ça peut prendre la place.
- Speaker #0
Pourquoi est-ce que c'est si essentiel pour toi la danse ?
- Speaker #1
Parce que vous savez, aujourd'hui, les résultats, ce que je fais sur les réseaux, les gens en ont besoin. Ce n'est pas seulement de la danse, mais ce que la danse apporte.
- Speaker #0
Et qu'est-ce qu'elle apporte justement ?
- Speaker #1
La joie, la gaieté, ça coupe toutes les tensions. C'est fluide. C'est comme si tu as une peps, une énergie, et tu deviens... Voilà, fluide. Tu vois les choses claires.
- Speaker #0
Ça t'amène de la clarté ? C'est peut-être aussi...
- Speaker #1
Pour les gens, parce que dans les retours que j'ai, des échanges avec des gens, je suis témoin de voir le premier visage qui se présente. Le visage qui est présenté premièrement, ce n'est pas un visage souriant, c'est un visage de la personne, de la vraie personne que tu vois. Mais quand je dis de la vraie personne, ça peut être aussi cette personne, tu ne sais pas ce qu'elle a eu cette journée. Donc du coup, voilà, moi, je viens, j'arrive avec ma façon d'être. Et puis voilà, je commence à danser et puis tout le monde se met à danser. Et après, le visage que je vois, tout est lumineux. Donc en vrai, c'est au fond de nous, on a quelque chose au fond de nous chacun. Moi, je crée juste cette occasion.
- Speaker #0
Comment tu as eu cette idée justement de créer ? Ça a été fait en 2021. Tu t'es dit, voilà, je vais créer ce concept. Comment est-ce que tu s'es née ? Même si, évidemment, en fait, on a bien compris que c'était déjà là. Mais qu'est-ce qui a fait ? Est-ce qu'il y a eu un déclic où tu t'es dit, ça y est là, je vais aller dans les rues ?
- Speaker #1
Non, il n'y a pas de déclic. Pour moi, depuis que je suis venu en France, pour moi, j'ai toujours visé la rue. Parce qu'en vrai... Aujourd'hui, la seule chance que j'ai eue pour moi, c'est que la danse m'a amené plein de choses positives. Et par la danse, je ne suis plus asthmatique.
- Speaker #0
Ah oui, donc elle t'a guéri ?
- Speaker #1
Je devais être un footballeur. Après, voilà, j'ai commencé à danser, où je voyais effectivement que plus je prenais cette direction, à 10 ans contre ça, je trouvais vraiment une satisfaction que la danse m'apportait aussi. D'accord. Donc, du coup, là, c'est une chance. Et cette danse m'a apporté aussi également de comment, en tant qu'artiste, parce que là, je deviens aujourd'hui un artiste, je suis un artiste, qui est là pour aussi soigner les autres. Parce que telle que la danse aussi m'a soigné, pour moi aussi, c'est aussi en quelque sorte une mission pour moi. Et donc, j'utilise toujours cet outil que j'ai. Voilà. Et pour moi, c'est de faire fédérer les gens. Ce n'est pas juste dans la performance. Et comment aussi offrir le spectacle aussi à des gens depuis la rue qui n'ont pas peut-être le temps d'aller payer un spectacle pour aller regarder des spectacles dans les théâtres. Oui,
- Speaker #0
c'est-à-dire que tu sors la danse des institutions, des théâtres, etc.
- Speaker #1
Sous une autre forme, on fait un effet fédérant, tout le public. On fait mettre les gens ensemble, unir et produire cette joie.
- Speaker #0
Et pour toi, c'est ça, cette joie qui va guérir les gens ?
- Speaker #1
Oui, j'ai eu tellement de témoignages et tellement de commentaires que tu ne peux pas savoir. Tu m'as donné espoir à la vie. C'est quelqu'un qui me dit. Donc, elle était à deux pas de... Je ne sais pas. Franchement, vous savez, moi, je dirais que... Les êtres humains, on a tous besoin des choses essentielles. Et quelque chose d'essentiel ne coûte pas cher. On l'a. C'est du fait du fait que, simplement, même quand tu discutes avec des gens, même quand tu parles avec des gens, même dans ce qu'on aime faire. Il faut qu'il y ait quelque chose. C'est pour ça qu'on dit que les activités sportives sont importants. Après, ce n'est pas que les activités sportives. La danse, effectivement, on peut classer comme activité sportive. Mais ce n'est pas seulement sport. Il y a de l'art. Il y a quelque chose dedans. Il y a la joie. Il y a plein de choses que ça procure d'être avec les autres. Parce qu'en fait, ce qui fait de mes performances, ce bonheur, ce n'est pas qu'une personne. Ce n'est pas que moi, c'est aussi l'entité de tout le monde qui participe. Là, ensemble, on partage quelque chose de précieux. Et c'est seulement des personnes qui sont témoins, qui sont présents le jour J, qui reçoivent ça. Mais aujourd'hui, on peut aussi arriver à recevoir ce bonheur derrière les écrans, à travers mes vidéos. Donc ce bonheur n'est plus forcément physique, à travers les images aussi, on peut recevoir ce bonheur. Les gens qui disent chaque soir je regarde tes vidéos, ça m'apporte quelque chose, ça m'apporte du bonheur.
- Speaker #0
Et justement, j'aimerais bien revenir à ce personnage, parce que finalement, comme on le disait, que ce soit pendant l'enfance, que ce soit maintenant, il y a aussi un costume, il y a aussi tes accessoires, tu as la valise, tu as le hoover, etc. Est-ce qu'il y a un personnage ? Est-ce que tu revais une espèce de seconde peau et donc tu deviens un fait mis au scorpion ? Ou alors c'est la même personne, mais ça t'aide à quelque chose. Et si oui,
- Speaker #1
à quoi ? Ça ne m'aide pas, c'est plutôt moi qui aide les gens.
- Speaker #0
Oui, mais le costume et les accessoires ?
- Speaker #1
Le costume existe depuis. Ce n'est pas quelque chose qui a été créé forcément pour avoir ce personnage. Mais c'est déjà ancré en moi. Donc dans la vie active, tu me vois toujours habillée en couleur. Ce n'est pas aussi la cessoie qui fait aussi ce que je transporte, je véhicule. C'est en tant qu'artiste. ce que je partage. Et ce que je partage, ça, c'est mes outils de travail. Je suis transporteur, mais on prend la définition. Qu'est-ce qu'un transporteur ? Un transporteur, c'est quelque chose à donner, à partager avec les gens. Oui,
- Speaker #0
tout à fait.
- Speaker #1
Moi, plus simple, avoir une valise, c'est aussi un bagage de bonheur. Tu vois, le transporteur transporte toujours quelque chose. Donc voilà, en image.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Tu vois, mais en vrai, on n'a pas besoin de tout ça. Mais pourquoi je dis ça ? Parce qu'entre temps, je sortais de l'entraînement. et j'avais des tenues de spectacle qui étaient dedans. Donc du coup, voilà, et depuis ce jour, je suis sorti avec une valise, et puis c'est comme ça.
- Speaker #0
et il y avait mon petit véhicule qui me permet de me déplacer vite pour aller d'un point à un autre point mais tu vois c'est juste que je me dis alors peut-être que c'est juste une image et dans ce cas là dis-moi tu vois à l'école il y avait un masque qui était important et il y a toujours une beaucoup dans la danse il y a le costume je pense que c'est aussi important toi quelle est la place du costume pour toi ?
- Speaker #1
la place du costume c'est ça est aussi quelque chose d'important. Parce qu'en vrai, dans une autre vie, moi j'ai rêvé d'être prince. D'accord. Et donc mes tenues, effectivement, ça parle. C'est aussi quelque chose qui accompagne ce que je fais. Le transporteur de bonheur aujourd'hui est plein de couleurs. le bonheur n'a pas qu'une couleur, plein de couleurs. Le bonheur vient et il n'y a pas d'heure. Il vient à tout moment et il s'installe. Donc le costume pour moi, c'est représenté aussi en quelque sorte, peut-être ce que je voyais hier, quand je voyais cette personne qui dansait. C'est vrai, quand tu mets de la couleur dans tes tenues, c'est vivant aussi. C'est vivant. Il y a même des choses, en fait, on se sépare. C'est au-delà, pour moi. Ça fait du bien, tout simplement, pour les gens.
- Speaker #0
Complètement. Dans la noirceur, des fois, des rues parisiennes, n'est-ce pas ? Alors, dis-moi, à côté de ça, tu as quand même intégré certaines institutions. Est-ce que tu peux me dire exactement... à ce niveau-là, qu'est-ce que tu as fait ? Tu y es allé à Chaillot, n'est-ce pas ? Dis-moi ce que tu y faisais ou ce que tu y fais.
- Speaker #1
Je suis arrivé en 2016 en France. J'ai fait mes études théoriques en danse. Parallèlement, j'ai fait un casting pour entrer dans une compagnie. Là, j'ai rêvé entre temps. Je suis parti avant même de faire le casting. J'étais parti voir une pièce. La toute première fois que je suis rentré dans un théâtre, c'était à Chaillot.
- Speaker #0
Ce n'est pas le petit théâtre en plus.
- Speaker #1
Le plus grand. Et je disais, mais waouh ! Comment on peut danser dans un grand bâtiment comme ça ? Ah oui, d'accord. En plein spectacle, quand je regardais, j'étais loin depuis le gradin, ma place, je me visualisais à-dessus la scène. J'ai lancé cette énergie que ça c'est moi, le prochain c'est moi. Je suis sorti, je suis resté devant le bâtiment, et j'ai dit je viens. Un an après, je suis arrivé en 2018.
- Speaker #0
Comment t'as fait ?
- Speaker #1
Je te jure, j'ai crié en fait sur ton vie. C'était là au fond de moi, parce que je me suis dit, moi je vais être un artiste. Mais tout ce qui est institution, pour moi, je vais en faire. Et là, j'ai fait un casting. Le casting, c'était sur deux jours. On était 200 danseurs. Sur les 200, on ne voulait que 5. Et je n'étais pas mis les 5 parce que le chorégraphe, je remercie sincèrement à ce chorégraphe, il croyait en moi. Il a vu, il voyait au fait que j'avais apporté quelque chose. Il s'appelle Emmanuel Gatte. Et donc ? Cinq danseurs sur les deux cents, on a commencé le spectacle et après quand on voulait jouer, on me dit c'est à Chaillot qu'on veut jouer J'ai dit c'est pas possible Et donc, voilà. L'histoire de destin, quoi. L'histoire de Et on n'a pas que joué à Chaillon. On a fait une tournée internationale. Après, le Covid est arrivé. Donc, on a fait une tournée dans toute la France.
- Speaker #0
C'était quoi comme type de danse ?
- Speaker #1
C'est hip-hop. D'accord. En même temps, il y a du contemporain dedans. OK. C'est du hip-hop. La majorité, parce qu'on est tous des danseurs de hip-hop. Et chacun avait son style. Et c'était, chacun exprimait en fait. Ce n'est pas l'idée du chorégraphe seulement, mais la création. La création, elle fait partie aussi des danseurs qui participent. C'est ça, laisser la place. Tu vois ? Donc déjà, travailler aussi auprès d'un chorégraphe qui te donne aussi l'espace. d'apporter ce que tu es, c'est fort. Bien sûr. Donc moi, c'est aussi un message d'une part aussi que quand j'installe quelque chose ou je souhaite partager quelque chose avec les gens dans la société, c'est aussi installer, leur laisser une place pour les faire participer.
- Speaker #0
Pourquoi est-ce que finalement, tu ne restes pas forcément que dans les institutions ?
- Speaker #1
La danse a commencé où ? Moi j'ai vu la danse dans la rue, quand j'étais tout petit. La case dès le départ. La danse c'est dans la rue. Donc après c'est arrivé, voilà, on crée un théâtre. Ça c'est une autre histoire d'institut et de créer du théâtre pour faire fonctionner. Voilà, ça c'est bien. Il faut laisser aussi la place de l'art dans la rue. Parce que c'est l'endroit où on rencontre plein de gens.
- Speaker #0
Et là aussi où j'ai l'impression que c'est très important pour toi, où il y a la place à l'improvisation.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Pourquoi c'est si important ?
- Speaker #1
Parce que chaque jour, les gens, ils ont leur quotidien. Et les quotidiens ne sont pas farcifs. le transport, la routine, tout ça. Mais non, laisser la place pour eux et de leur donner, offrir ce sourire. Parce que c'est juste le sourire. Parce que le bonhomme n'a pas besoin de grande chose. La simplicité. Juste voir l'autre qui peut apporter ce sourire. C'est tout.
- Speaker #0
Mais est-ce que aussi cette improvisation dans toi en qualité d'artiste j'ai l'impression pour t'avoir vu quand même un peu aussi hier j'ai l'impression que c'est aussi là-dedans que tu que tu puises aussi l'énergie et finalement ton art
- Speaker #1
Oui parce que en fait pour moi c'est déjà un bonheur pour moi de le faire je suis déjà bien dans ma peau de le faire parce que je suis déjà sur bonheur et donc Le bonnet est arrivé, prenez-en.
- Speaker #0
Servez-vous.
- Speaker #1
Servez-vous.
- Speaker #0
Allez-y.
- Speaker #1
C'est ça. Donc, moi, je ne m'épuise pas. Mais je participe en même temps et j'estore quelque chose pour les autres aussi. Je ne suis pas seul, on le fait tous ensemble.
- Speaker #0
Je voudrais savoir aussi un peu ton rapport toi au corps. Comment est-ce que c'est un allié ? C'est lui qui commande ? C'est toi qui commande ?
- Speaker #1
Tu sais, en tant qu'artiste... j'écoute mon corps. En même temps, mon corps aussi écoute mes envies. En même temps, l'envie était là depuis. Les deux se communiquent. Il n'y a pas de dissociation. Les deux sont là.
- Speaker #0
D'accord, donc c'est un seul.
- Speaker #1
C'est un seul. D'accord. C'est ça, c'est un seul. Ça donne envie, ça crée. Parce que si les deux ne sont pas cohérents, ça ne crée pas.
- Speaker #0
La magie et l'énergie.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Oui, je comprends.
- Speaker #1
Il faut que ça soit un.
- Speaker #0
Et ton style ? Parce que finalement, Femi the Scorpion, Femi, c'est pas rien. On connaît aussi Femi Kuti, je suis une grande fan. Mais Femi, ça veut dire aussi autre chose ?
- Speaker #1
Oui. Et Femi, c'est en... Effectivement, c'est un grand prénom. Et c'est pas seulement Femi, c'est Olua Femi. Olua qui veut dire Dieu, et Femi, Amun. Donc Dieu-même. Et ça, c'est un prénom que ma grand-mère m'a donné. Je pense aujourd'hui effectivement que le prénom m'apporte énormément. Non seulement je suis plein dedans et ça va dans ce que je fais. Et The Scorpion ? Et The Scorpion. Ma mère, elle est Scorpion. Donc du coup, là, j'ai aussi un style très particulier en danse. Aujourd'hui, ce que je fais dans la rue n'a rien à voir avec Fémi The Scorpion. Fémi The Scorpion, c'est juste... Juste son style de danse. Je danse avec mes quatre membres quand on était au sol. C'est un peu félin aussi en même temps. Et une figure très dédiée au scorpion, où j'ai les deux bras au sol et les deux pieds en l'air qui représentent la dague du scorpion. Mais je ne pique pas, moi. Ça, c'est le bonheur que je donne. Je donne le sourire.
- Speaker #0
Et ça, on adore, n'est-ce pas ? Mais donc, du coup, c'est quoi ? Comme style, c'est un mélange entre le contemporain et le hip-hop ?
- Speaker #1
Oui, il y a un mélange. Vous avez le hip-hop. Ce n'est pas que le hip-hop, ce n'est pas que la danse contemporaine. Il y a un peu de tout. peu de tout. Et du stélin. Du stélin dedans. Ça, c'est quelque chose que je prépare, mais je l'ai déjà. J'enseigne ça. Et puis...
- Speaker #0
Tu enseignes quoi ? C'est-à-dire ?
- Speaker #1
Le style de danse, Fémi-style ou Fémi-scopion. En fait, tout est lié à l'approche du déplacement des animaux. Ok. Tu vois ? Et quand tu vois un chat à la maison, tu vois comment il bondit, tu vois comment... Il se déplace dans la lenteur et dans la rapidité. Tous mes mouvements de danse, ma façon d'enseigner ce style de danse, c'est lié au déplacement des animaux ou à la réaction de voix.
- Speaker #0
Donc tu t'inspires finalement des animaux ?
- Speaker #1
Je m'inspire beaucoup.
- Speaker #0
D'accord, ok. Donc ça veut dire que, là tu me parles du chat, mais si on pense, je ne sais pas moi, au crabe ?
- Speaker #1
Oui, tu vois. Et en fait tout ce qui est faune-flore, c'est ça qui m'inspire aussi également. Parce qu'effectivement, mon âge a grandi, évidemment. Donc, sa connexion avec la terre, et nous relâcher dans la détente, et aller chercher le mouvement plus loin, et surtout la rapidité, quelque chose. On s'arrête et on prend le temps de réfléchir, de respirer. En fait, tout ça, ça fait partie de mon style de danse.
- Speaker #0
Que tu t'écris en tant que...
- Speaker #1
au didacte et en même temps quelque chose que tu pourrais retrouver dans mes solos voilà
- Speaker #0
Alors justement, c'est quoi maintenant ? C'est quoi la suite ? C'est un spectacle ça va être dedans, dans les institutions en dehors, les deux je veux tout savoir Femi, dis-moi
- Speaker #1
Bon, il y a plein de projets. Après, pour l'instant, c'est déjà fait le tout de la France.
- Speaker #0
Avec le transporteur de bonheur ?
- Speaker #1
De bonheur, partout.
- Speaker #0
Comment tu vois ça ?
- Speaker #1
Oui, il y a des dates qui vont sortir et je vais aller dans les villes, faire danser les gens avec des thèmes. Ça va être des flash moves, des family styles. Chaque ville, plutôt, aura des codes de tenues différents, assez flashy.
- Speaker #0
On en revient toujours.
- Speaker #1
Et puis, on donne cette dose de bonheur partout, même à l'international. Pour l'instant, on est en France. Et parallèlement, il y aura des cours de danse qui vont être à se présenter pour des gens, parce que je reçois beaucoup de demandes aussi. Et en même temps, parallèlement, on mettra une pièce de danse qui est en cours de préparation également.
- Speaker #0
Tu es en train de préparer là ?
- Speaker #1
Donc du coup, voilà.
- Speaker #0
Ça sera avec ton style ?
- Speaker #1
Oui, avec mon style et pas que moi, aussi avec le public.
- Speaker #0
Ah, ça va être immersif. que tu vas faire participatif des atouts On en revient toujours à l'essence, en fait.
- Speaker #1
C'est C'est ça. Pas seulement dans le théâtre, mais aussi à l'extérieur. Fini, commencé dans le théâtre et fini à l'extérieur.
- Speaker #0
D'accord. Donc, tu vas... On sort du cadre. On essaye de sortir...
- Speaker #1
On est dans le théâtre. Oui. Après, on sort du théâtre.
- Speaker #0
Génial.
- Speaker #1
On revient.
- Speaker #0
Oui. C'est ça,
- Speaker #1
l'idée ? On est dans le présent et après, on va dans le passé. Et en même temps, dans le futur qui vient.
- Speaker #0
Femi, quel... Quels conseils est-ce que, pour les gens qui nous écoutent, les danseurs, ceux qui aiment la danse, ceux qui veulent s'en inspirer, ceux qui veulent s'aider pour guérir, si tu avais un conseil, ça serait quoi ?
- Speaker #1
Moi, la danse... c'est aussi en quelque sorte un moyen de trouver de la joie. Parce que j'aime danser et c'était une passion. Maintenant, je vis de la danse, mais ce n'est pas que je vis de la danse, je vis du bonheur dans la danse.
- Speaker #0
Ce n'est pas pareil.
- Speaker #1
Ce n'est pas pareil. Et je suis heureux tous les jours de me lever, danser, parce que... je sais que c'est une joie tout mouvement que j'émets dans l'espace c'est de la joie c'est des vibrations positives ne vous arrêtez pas continuez de danser jusqu'à ce que ce bonheur grandit en vous
- Speaker #0
Merci beaucoup Femi Et voilà c'est la fin de cet épisode merci de l'avoir écouté jusqu'au bout j'espère qu'il vous aura donné de la joie et si c'est le cas n'hésitez pas à laisser 5 étoiles et à vous abonner ça permettra de soutenir ce podcast vous pouvez aussi me retrouver sur Insta et Facebook pour m'écrire, me partager vos remarques et suggestions, elles sont les bienvenues le prochain épisode ce sera le 5 mai et je vais te proposer un très joli voyage en Asie très belle journée, à bientôt