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Benkirane 'IS BACK' : pour quoi faire ? - Par Mustapha SEHIMI cover
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Le 8ème jour

Benkirane 'IS BACK' : pour quoi faire ? - Par Mustapha SEHIMI

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06min |07/10/2022
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Voici quelques jours, Abdalilah Benkirane a tenu une réunion de presse pour répondre au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui avait mis en cause l’"immobilisme" des dix ans des deux cabinets PJD. Ce n'est pas la première fois que l'un et l'autre nourrissent ces mêmes termes de polémique : le premier assume ; le second, lui, s'attache à en mettre en relief le passif. Ce débat, si l'on ose dire, est-il bien conséquent et utile ? Voire.


L'on peut pour commencer relever ce fait nouveau : Chef du cabinet (2012-2016), Abdalilah Benkirane assume aussi désormais l'action de son successeur, Saâd Dine El Otmani (2017-2021. Tel n'était pas toujours le cas ; et l'on se souvient du recul et de la distanciation qu'il prenait chaque fois qu'il était fait référence à dix ans de PJD.


D'un autre côté, pour ce qui est de l'actuel chef de l'exécutif, cette interrogation de principe ne peut être évacuée : depuis un an, il insiste sur le passé, le bilan des deux précédents gouvernements islamistes. Est-ce une bonne politique ? Pas vraiment. Il se place sous le signe du "changement" : les électeurs ne s'y sont pas trompés d'ailleurs, jugeant eux-mêmes qu'il fallait une alternance ; celle-ci a eu lieu mais elle doit se traduire par des politiques publiques appropriées et des mesures concrètes. Est-ce le cas ? Aziz Akhannouch y répond positivement, avec une bonne dose d'autosatisfaction et d'optimisme. Une appréciation qui n'est pas partagée par tout le monde - c'est un autre débat qui continuer à prévaloir, au Parlement et ailleurs.

Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Voici quelques jours, Abdalilah Benkirane a tenu une réunion de presse pour répondre au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui avait mis en cause l’"immobilisme" des dix ans des deux cabinets PJD. Ce n'est pas la première fois que l'un et l'autre nourrissent ces mêmes termes de polémique : le premier assume ; le second, lui, s'attache à en mettre en relief le passif. Ce débat, si l'on ose dire, est-il bien conséquent et utile ? Voire.


L'on peut pour commencer relever ce fait nouveau : Chef du cabinet (2012-2016), Abdalilah Benkirane assume aussi désormais l'action de son successeur, Saâd Dine El Otmani (2017-2021. Tel n'était pas toujours le cas ; et l'on se souvient du recul et de la distanciation qu'il prenait chaque fois qu'il était fait référence à dix ans de PJD.


D'un autre côté, pour ce qui est de l'actuel chef de l'exécutif, cette interrogation de principe ne peut être évacuée : depuis un an, il insiste sur le passé, le bilan des deux précédents gouvernements islamistes. Est-ce une bonne politique ? Pas vraiment. Il se place sous le signe du "changement" : les électeurs ne s'y sont pas trompés d'ailleurs, jugeant eux-mêmes qu'il fallait une alternance ; celle-ci a eu lieu mais elle doit se traduire par des politiques publiques appropriées et des mesures concrètes. Est-ce le cas ? Aziz Akhannouch y répond positivement, avec une bonne dose d'autosatisfaction et d'optimisme. Une appréciation qui n'est pas partagée par tout le monde - c'est un autre débat qui continuer à prévaloir, au Parlement et ailleurs.

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L'on peut pour commencer relever ce fait nouveau : Chef du cabinet (2012-2016), Abdalilah Benkirane assume aussi désormais l'action de son successeur, Saâd Dine El Otmani (2017-2021. Tel n'était pas toujours le cas ; et l'on se souvient du recul et de la distanciation qu'il prenait chaque fois qu'il était fait référence à dix ans de PJD.


D'un autre côté, pour ce qui est de l'actuel chef de l'exécutif, cette interrogation de principe ne peut être évacuée : depuis un an, il insiste sur le passé, le bilan des deux précédents gouvernements islamistes. Est-ce une bonne politique ? Pas vraiment. Il se place sous le signe du "changement" : les électeurs ne s'y sont pas trompés d'ailleurs, jugeant eux-mêmes qu'il fallait une alternance ; celle-ci a eu lieu mais elle doit se traduire par des politiques publiques appropriées et des mesures concrètes. Est-ce le cas ? Aziz Akhannouch y répond positivement, avec une bonne dose d'autosatisfaction et d'optimisme. Une appréciation qui n'est pas partagée par tout le monde - c'est un autre débat qui continuer à prévaloir, au Parlement et ailleurs.

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L'on peut pour commencer relever ce fait nouveau : Chef du cabinet (2012-2016), Abdalilah Benkirane assume aussi désormais l'action de son successeur, Saâd Dine El Otmani (2017-2021. Tel n'était pas toujours le cas ; et l'on se souvient du recul et de la distanciation qu'il prenait chaque fois qu'il était fait référence à dix ans de PJD.


D'un autre côté, pour ce qui est de l'actuel chef de l'exécutif, cette interrogation de principe ne peut être évacuée : depuis un an, il insiste sur le passé, le bilan des deux précédents gouvernements islamistes. Est-ce une bonne politique ? Pas vraiment. Il se place sous le signe du "changement" : les électeurs ne s'y sont pas trompés d'ailleurs, jugeant eux-mêmes qu'il fallait une alternance ; celle-ci a eu lieu mais elle doit se traduire par des politiques publiques appropriées et des mesures concrètes. Est-ce le cas ? Aziz Akhannouch y répond positivement, avec une bonne dose d'autosatisfaction et d'optimisme. Une appréciation qui n'est pas partagée par tout le monde - c'est un autre débat qui continuer à prévaloir, au Parlement et ailleurs.

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