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Continent africain : Il était une fois l'Europe - Par Kamal LAKHDAR cover
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Le 8ème jour

Continent africain : Il était une fois l'Europe - Par Kamal LAKHDAR

Continent africain : Il était une fois l'Europe - Par Kamal LAKHDAR

19min |31/03/2023
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Description

Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


L’Europe s’est toujours prise, et continue de se prendre pour la Mère des Civilisations.


Le problème, c’est que le Vieux Continent se fonde sur le passé pour extrapoler sur le présent et sur l’avenir :

Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


…Le tout ponctué du fracas des armes, qui font intimement partie de cette civilisation, dénommée tantôt «  indo – européenne » tantôt «  judéo – chrétienne ». Je me suis souvent demandé ce que l’Inde et la Judée avaient à voir dans l’affaire, mais passons…


Donc, les Européens ont de tous temps été convaincus qu’on ne civilise pas seulement par le « soft power », comme on dit maintenant ( éducation,  santé, techniques, infrastructures… ), mais qu’il faut parfois, voire souvent, avoir recours à la manière forte pour rendre les populations indigènes plus dociles et plus réceptives, surtout quand il s’agit de sauvages, de barbares ou de mécréants… 


Et les Européens – Anglo-Saxons et Ibériques, Flamands et Français, Italiens et Germains, sans oublier les petites mains grecques ou slaves – déferlèrent sur les Amériques, l’Asie, l’Afrique et jusqu’à la lointaine Australie. Ces colonisations s’étalèrent sur plusieurs siècles, et permirent l’exploitation effrénée des ressources des territoires conquis sous couvert d’une domination politique « légitime » ( ! ).


Certes, ce n’est pas l’Europe qui a inventé le colonialisme, et en extrapolant un peu, on peut estimer qu’une horde d’hominidés préhistorique qui investissait le territoire d’une horde rivale pour la spolier de sa cueillette et de son gibier aurait pu être qualifiée de colonialiste, si le langage en usage l’avait permis…


Mais la véritable colonisation stricto sensu fut intra-continentale : les Romains en Europe, les Incas et les Aztèques en Amérique du Sud, les Chinois et les Japonais en Asie, sans oublier les conquêtes islamiques au Moyen Orient ou l’expansion tentaculaire de l’Empire Ottoman et les jeux de yoyo des Royaumes et Empires Africains que les historiens (occidentaux) se sont empressés de mettre sous le boisseau, quand ils ne les ont pas tout simplement gommés dans le cadre de leur entreprise sournoise de déculturation féroce…


S’agissant en particulier des conquêtes musulmanes, on ne saurait les considérer comme des entreprises de colonisation au sens propre du terme, sachant que l’objectif d’exploitation et de pillage n’était pas, au départ,  à l’ordre du jour et que seule primait la diffusion de la nouvelle foi ;  d’ailleurs, cette islamisation plus ou moins forcée a essentiellement profité aux territoires « conquis » (Iraq, Cham, Egypte, Anatolie, Perse, Maghreb, Al Andalus…), alors que le Hedjaz, « pays émetteur » de cette foi, a stagné durant de longs siècles, dans son tribalisme primaire…  Je m’égare, mais je me défoule.


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Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


L’Europe s’est toujours prise, et continue de se prendre pour la Mère des Civilisations.


Le problème, c’est que le Vieux Continent se fonde sur le passé pour extrapoler sur le présent et sur l’avenir :

Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


…Le tout ponctué du fracas des armes, qui font intimement partie de cette civilisation, dénommée tantôt «  indo – européenne » tantôt «  judéo – chrétienne ». Je me suis souvent demandé ce que l’Inde et la Judée avaient à voir dans l’affaire, mais passons…


Donc, les Européens ont de tous temps été convaincus qu’on ne civilise pas seulement par le « soft power », comme on dit maintenant ( éducation,  santé, techniques, infrastructures… ), mais qu’il faut parfois, voire souvent, avoir recours à la manière forte pour rendre les populations indigènes plus dociles et plus réceptives, surtout quand il s’agit de sauvages, de barbares ou de mécréants… 


Et les Européens – Anglo-Saxons et Ibériques, Flamands et Français, Italiens et Germains, sans oublier les petites mains grecques ou slaves – déferlèrent sur les Amériques, l’Asie, l’Afrique et jusqu’à la lointaine Australie. Ces colonisations s’étalèrent sur plusieurs siècles, et permirent l’exploitation effrénée des ressources des territoires conquis sous couvert d’une domination politique « légitime » ( ! ).


Certes, ce n’est pas l’Europe qui a inventé le colonialisme, et en extrapolant un peu, on peut estimer qu’une horde d’hominidés préhistorique qui investissait le territoire d’une horde rivale pour la spolier de sa cueillette et de son gibier aurait pu être qualifiée de colonialiste, si le langage en usage l’avait permis…


Mais la véritable colonisation stricto sensu fut intra-continentale : les Romains en Europe, les Incas et les Aztèques en Amérique du Sud, les Chinois et les Japonais en Asie, sans oublier les conquêtes islamiques au Moyen Orient ou l’expansion tentaculaire de l’Empire Ottoman et les jeux de yoyo des Royaumes et Empires Africains que les historiens (occidentaux) se sont empressés de mettre sous le boisseau, quand ils ne les ont pas tout simplement gommés dans le cadre de leur entreprise sournoise de déculturation féroce…


S’agissant en particulier des conquêtes musulmanes, on ne saurait les considérer comme des entreprises de colonisation au sens propre du terme, sachant que l’objectif d’exploitation et de pillage n’était pas, au départ,  à l’ordre du jour et que seule primait la diffusion de la nouvelle foi ;  d’ailleurs, cette islamisation plus ou moins forcée a essentiellement profité aux territoires « conquis » (Iraq, Cham, Egypte, Anatolie, Perse, Maghreb, Al Andalus…), alors que le Hedjaz, « pays émetteur » de cette foi, a stagné durant de longs siècles, dans son tribalisme primaire…  Je m’égare, mais je me défoule.


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L’Europe s’est toujours prise, et continue de se prendre pour la Mère des Civilisations.


Le problème, c’est que le Vieux Continent se fonde sur le passé pour extrapoler sur le présent et sur l’avenir :

Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


…Le tout ponctué du fracas des armes, qui font intimement partie de cette civilisation, dénommée tantôt «  indo – européenne » tantôt «  judéo – chrétienne ». Je me suis souvent demandé ce que l’Inde et la Judée avaient à voir dans l’affaire, mais passons…


Donc, les Européens ont de tous temps été convaincus qu’on ne civilise pas seulement par le « soft power », comme on dit maintenant ( éducation,  santé, techniques, infrastructures… ), mais qu’il faut parfois, voire souvent, avoir recours à la manière forte pour rendre les populations indigènes plus dociles et plus réceptives, surtout quand il s’agit de sauvages, de barbares ou de mécréants… 


Et les Européens – Anglo-Saxons et Ibériques, Flamands et Français, Italiens et Germains, sans oublier les petites mains grecques ou slaves – déferlèrent sur les Amériques, l’Asie, l’Afrique et jusqu’à la lointaine Australie. Ces colonisations s’étalèrent sur plusieurs siècles, et permirent l’exploitation effrénée des ressources des territoires conquis sous couvert d’une domination politique « légitime » ( ! ).


Certes, ce n’est pas l’Europe qui a inventé le colonialisme, et en extrapolant un peu, on peut estimer qu’une horde d’hominidés préhistorique qui investissait le territoire d’une horde rivale pour la spolier de sa cueillette et de son gibier aurait pu être qualifiée de colonialiste, si le langage en usage l’avait permis…


Mais la véritable colonisation stricto sensu fut intra-continentale : les Romains en Europe, les Incas et les Aztèques en Amérique du Sud, les Chinois et les Japonais en Asie, sans oublier les conquêtes islamiques au Moyen Orient ou l’expansion tentaculaire de l’Empire Ottoman et les jeux de yoyo des Royaumes et Empires Africains que les historiens (occidentaux) se sont empressés de mettre sous le boisseau, quand ils ne les ont pas tout simplement gommés dans le cadre de leur entreprise sournoise de déculturation féroce…


S’agissant en particulier des conquêtes musulmanes, on ne saurait les considérer comme des entreprises de colonisation au sens propre du terme, sachant que l’objectif d’exploitation et de pillage n’était pas, au départ,  à l’ordre du jour et que seule primait la diffusion de la nouvelle foi ;  d’ailleurs, cette islamisation plus ou moins forcée a essentiellement profité aux territoires « conquis » (Iraq, Cham, Egypte, Anatolie, Perse, Maghreb, Al Andalus…), alors que le Hedjaz, « pays émetteur » de cette foi, a stagné durant de longs siècles, dans son tribalisme primaire…  Je m’égare, mais je me défoule.


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Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


L’Europe s’est toujours prise, et continue de se prendre pour la Mère des Civilisations.


Le problème, c’est que le Vieux Continent se fonde sur le passé pour extrapoler sur le présent et sur l’avenir :

Nous ne dirons jamais assez « merci » à l’Europe pour tous ses apports qui ont façonné –avec tous les couacs prévisibles et imprévisibles- le monde dans lequel nous vivons : la Philosophie et la Démocratie, l’imprimerie et le chemin de fer, Léonard de Vinci et Van Gogh, Victor Hugo et Cervantès, Pasteur et Marie Curie, et tant et tant de penseurs et de scientifiques, d’explorateurs et d’artistes, de capitaines d’industrie et d’hommes politiques, et j’en passe, et des meilleurs…


…Le tout ponctué du fracas des armes, qui font intimement partie de cette civilisation, dénommée tantôt «  indo – européenne » tantôt «  judéo – chrétienne ». Je me suis souvent demandé ce que l’Inde et la Judée avaient à voir dans l’affaire, mais passons…


Donc, les Européens ont de tous temps été convaincus qu’on ne civilise pas seulement par le « soft power », comme on dit maintenant ( éducation,  santé, techniques, infrastructures… ), mais qu’il faut parfois, voire souvent, avoir recours à la manière forte pour rendre les populations indigènes plus dociles et plus réceptives, surtout quand il s’agit de sauvages, de barbares ou de mécréants… 


Et les Européens – Anglo-Saxons et Ibériques, Flamands et Français, Italiens et Germains, sans oublier les petites mains grecques ou slaves – déferlèrent sur les Amériques, l’Asie, l’Afrique et jusqu’à la lointaine Australie. Ces colonisations s’étalèrent sur plusieurs siècles, et permirent l’exploitation effrénée des ressources des territoires conquis sous couvert d’une domination politique « légitime » ( ! ).


Certes, ce n’est pas l’Europe qui a inventé le colonialisme, et en extrapolant un peu, on peut estimer qu’une horde d’hominidés préhistorique qui investissait le territoire d’une horde rivale pour la spolier de sa cueillette et de son gibier aurait pu être qualifiée de colonialiste, si le langage en usage l’avait permis…


Mais la véritable colonisation stricto sensu fut intra-continentale : les Romains en Europe, les Incas et les Aztèques en Amérique du Sud, les Chinois et les Japonais en Asie, sans oublier les conquêtes islamiques au Moyen Orient ou l’expansion tentaculaire de l’Empire Ottoman et les jeux de yoyo des Royaumes et Empires Africains que les historiens (occidentaux) se sont empressés de mettre sous le boisseau, quand ils ne les ont pas tout simplement gommés dans le cadre de leur entreprise sournoise de déculturation féroce…


S’agissant en particulier des conquêtes musulmanes, on ne saurait les considérer comme des entreprises de colonisation au sens propre du terme, sachant que l’objectif d’exploitation et de pillage n’était pas, au départ,  à l’ordre du jour et que seule primait la diffusion de la nouvelle foi ;  d’ailleurs, cette islamisation plus ou moins forcée a essentiellement profité aux territoires « conquis » (Iraq, Cham, Egypte, Anatolie, Perse, Maghreb, Al Andalus…), alors que le Hedjaz, « pays émetteur » de cette foi, a stagné durant de longs siècles, dans son tribalisme primaire…  Je m’égare, mais je me défoule.


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