On dit que l’histoire se répète ! Là où la France a posé le pied en Afrique, sont apparus des conflits frontaliers, ethniques, religieux, voir extrémistes, et des crimes qui perdurent à nos jours.

Est-ce un Hasard ? Passons sur le passé esclavagiste. Passons sur les crimes des conquêtes coloniales, pour un coup d’éventail, ou une dette … , l’utilisation d’armes chimiques sur le Rif, l’opération écouvillon au Sahara marocain, l’assassinat de Mouammar Kadafi ..., les nombreux coups d’états téléguidés en Afrique, … les scandales Total Energy et ancètres. 

Trois exemples nous renseignent sur l’activisme médiatique français, qu’ils appellent le 4ème pouvoir.

Cela s’appelait « L’Opération Turquoise », en 1994, au Rwanda. Selon le mandat de l’ONU,  il fallait «mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force». Ce n’est qu’en 2021, que les médias français et leur président reconnaissent enfin leur responsabilité dans le génocide de 800.000 Tutsis, lorsque l’ordre a été donné sous Mitterrand d’armer les génocidaires Hutus, malgré l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.  Où était la liberté de la presse et le journalisme d’investigation pendant 27 ans ?

Le « blanchiment des troupes » françaises, à la fin de la 2ème guerre mondiale, et le massacre de Thiaroye. 69 ans de silence médiatique français, et de média-mensonges, avant que François Hollande ne déclare en 2014, vouloir «réparer une injustice et saluer la mémoire d'hommes qui portaient l'uniforme français et sur lesquels les Français avaient retourné leur fusil». Parce qu’ils avaient osé réclamer leurs émoluments. Les tombes des tirailleurs, enrôlés de force par « la mission civilisatrice », au Sénégal, au Dahomey (actuel Bénin), au Soudan français (actuel Mali), dans la Côte d'Ivoire, dans l'Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique), au Niger, au Tchad, au Gabon et au Togo, restent toujours anonymes, et les archives françaises qui pourraient mettre des noms dessus, toujours closes. « Silence Médias libres et indépendants ».

Que de cadavres au Biafra, qui rappellent le traitement médiatique actuel du Polisario

Le Nigéria, pétro-république fédérale de 3 régions anglophones, indépendante en 1960, est en ligne de mire de la France de De Gaulle, pour avoir contesté le tir nucléaire français de 1960 - comme Mohamed V - et même expulsé des officiels français.

Deux coups d’état militaires obscures se succèdent en 1966, et une république sécessionniste, le Biafra, déclare son indépendance du Nigéria en mai 1967. Des haines raciales, et religieuses, sont excitées par des média-mensonges français et internationaux,  en grande partie responsables de la guerre civile et des exterminations ethnico-religieuses.  Le tout peut-être sous tendus par des intérêts pétroliers.

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