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Le 8ème jour

Joyeuse fête de l’informel ! - Par Saâd JAFRI

Joyeuse fête de l’informel ! - Par Saâd JAFRI

03min |06/07/2023
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Description

Alors que les moutons ont été sacrifiés, que les brochettes ont été plus ou moins digérées et que les crédits à la consommation contractés spécialement pour l’occasion dépensés, quel est le Marocain heureux qui peut justifier ne serait-ce que d’une seule facture de ses dépenses de l’Aïd ?


Mis à part les moutons et les accessoires achetés dans les grandes surfaces, la quasi-totalité des quelque 18 milliards de dirhams qui ont circulé à l’occasion de la fête du mouton, l’ont été de manière complètement informelle, restreignant ainsi leurs bienfaits et bénéfices aux seuls vendeurs concernés et non pas à l’ensemble de la communauté nationale qui se retrouve ainsi injustement privée de conséquentes recettes fiscales.


Certes, ce ruissellement spontané et périodique de l’argent parmi des strates désargentées et enclavées de la population comporte de nombreux bienfaits.


De la vente de charbon aux services de bouchers, en passant par le commerce des accessoires ou encore l’aiguisage des couteaux… tout une microéconomie gravite autour de cette fête, permettant une importante circulation de monnaie.


Mais le tableau serait plus reluisant, plus durable et surtout plus équitable, si ces bienfaits étaient partagés.


 


Car, souvent, le manque à gagner pour l’Etat est compensé, d’une manière ou d’une autre, par la classe laborieuse des secteurs privé et public, sur fond d’une crise économique obligeant le gouvernement à augmenter les recettes fiscales.


Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Alors que les moutons ont été sacrifiés, que les brochettes ont été plus ou moins digérées et que les crédits à la consommation contractés spécialement pour l’occasion dépensés, quel est le Marocain heureux qui peut justifier ne serait-ce que d’une seule facture de ses dépenses de l’Aïd ?


Mis à part les moutons et les accessoires achetés dans les grandes surfaces, la quasi-totalité des quelque 18 milliards de dirhams qui ont circulé à l’occasion de la fête du mouton, l’ont été de manière complètement informelle, restreignant ainsi leurs bienfaits et bénéfices aux seuls vendeurs concernés et non pas à l’ensemble de la communauté nationale qui se retrouve ainsi injustement privée de conséquentes recettes fiscales.


Certes, ce ruissellement spontané et périodique de l’argent parmi des strates désargentées et enclavées de la population comporte de nombreux bienfaits.


De la vente de charbon aux services de bouchers, en passant par le commerce des accessoires ou encore l’aiguisage des couteaux… tout une microéconomie gravite autour de cette fête, permettant une importante circulation de monnaie.


Mais le tableau serait plus reluisant, plus durable et surtout plus équitable, si ces bienfaits étaient partagés.


 


Car, souvent, le manque à gagner pour l’Etat est compensé, d’une manière ou d’une autre, par la classe laborieuse des secteurs privé et public, sur fond d’une crise économique obligeant le gouvernement à augmenter les recettes fiscales.


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Mis à part les moutons et les accessoires achetés dans les grandes surfaces, la quasi-totalité des quelque 18 milliards de dirhams qui ont circulé à l’occasion de la fête du mouton, l’ont été de manière complètement informelle, restreignant ainsi leurs bienfaits et bénéfices aux seuls vendeurs concernés et non pas à l’ensemble de la communauté nationale qui se retrouve ainsi injustement privée de conséquentes recettes fiscales.


Certes, ce ruissellement spontané et périodique de l’argent parmi des strates désargentées et enclavées de la population comporte de nombreux bienfaits.


De la vente de charbon aux services de bouchers, en passant par le commerce des accessoires ou encore l’aiguisage des couteaux… tout une microéconomie gravite autour de cette fête, permettant une importante circulation de monnaie.


Mais le tableau serait plus reluisant, plus durable et surtout plus équitable, si ces bienfaits étaient partagés.


 


Car, souvent, le manque à gagner pour l’Etat est compensé, d’une manière ou d’une autre, par la classe laborieuse des secteurs privé et public, sur fond d’une crise économique obligeant le gouvernement à augmenter les recettes fiscales.


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Mis à part les moutons et les accessoires achetés dans les grandes surfaces, la quasi-totalité des quelque 18 milliards de dirhams qui ont circulé à l’occasion de la fête du mouton, l’ont été de manière complètement informelle, restreignant ainsi leurs bienfaits et bénéfices aux seuls vendeurs concernés et non pas à l’ensemble de la communauté nationale qui se retrouve ainsi injustement privée de conséquentes recettes fiscales.


Certes, ce ruissellement spontané et périodique de l’argent parmi des strates désargentées et enclavées de la population comporte de nombreux bienfaits.


De la vente de charbon aux services de bouchers, en passant par le commerce des accessoires ou encore l’aiguisage des couteaux… tout une microéconomie gravite autour de cette fête, permettant une importante circulation de monnaie.


Mais le tableau serait plus reluisant, plus durable et surtout plus équitable, si ces bienfaits étaient partagés.


 


Car, souvent, le manque à gagner pour l’Etat est compensé, d’une manière ou d’une autre, par la classe laborieuse des secteurs privé et public, sur fond d’une crise économique obligeant le gouvernement à augmenter les recettes fiscales.


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