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L’Oncle Sam, du Far West au Bloc Ouest - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

L’Oncle Sam, du Far West au Bloc Ouest - Par Aziz BOUCETTA

L’Oncle Sam, du Far West au Bloc Ouest - Par Aziz BOUCETTA

07min |30/05/2023
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L’Oncle Sam, du Far West au Bloc Ouest - Par Aziz BOUCETTA

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07min |30/05/2023
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Description

De la fin de la Seconde Guerre mondiale au 11 septembre 2001, on dénombre environ 250 conflits armés survenus dans 153 régions du monde ; plus de 200 ont été déclenchés par les Etats-Unis, ou les ont impliqués. Puis il y a eu l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, un peu la Libye et, bien évidemment l’Ukraine, une guerre résolument américaine comme on le dit de plus en plus souvent. Les GI sont partout dans le monde, les milliards de dollars pleuvent, les cadavres s’amoncellent et les hécatombes se multiplient. Mais l’Oncle Sam, les mains ayant viré au rouge sang et les poches emplies de dollars, continue de distiller les leçons de conscience et les conseils de bonne gouvernance avec, souvent un zeste de perfidie.

 

Les Etats-Unis ne connaissent ni amis ni ennemis, seul le dollar compte et seule la puissance prime. Humilier gravement leur « amie » la France dans l’affaire des sous-marins australiens ne leur pose aucun problème et plonger l’Europe dans une guerre de très haute intensité ne les gêne aucunement, tant que les montagnes de dollars s’empilent. Philanthropes jusqu’au bout de leurs flingues, les Américains ne disent-ils pas qu’ils défendront l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien ?

 

L’Américain vous fera un beau sourire d’Hollywood, vous braquera un pistolet à la figure comme au bon vieux temps du Far West et, au besoin, vous appliquera sa justice à l’ouest du Pecos. Grattez un peu la carapace de Joe Biden et vous trouverez Jesse James, celle d’Antony Blinken et vous découvrirez Pat Poker, ou encore celle d’Hillary Clinton et vous verrez Calamity Jane. Pour Donald Trump, pas besoin de gratter, Hulk est visible à l’œil nu. Avec les Américains, vous aurez invariablement le Bon, la Brute et le Truand qui se partagent les rôles mais derrière, il y aura toujours le 20ème de cavalerie.

 

Et puis, avec le temps, l’habitude s’installant et après avoir tué tant de monde (en interne et à l’international), les Américains ont appris à tuer le temps en exerçant leur domination, sous une forme ou sous une autre. Annihiler les ennemis et abaisser les amis est devenu une seconde nature, pour dominer tout le monde.

 

Dominer et prédominer…  Tenez, avec le Maroc, par exemple. Récemment, « Nasser » et « Tony » ont conversé au téléphone. Compte-rendu du Département d’Etat : « Le secrétaire Blinken a affirmé le soutien total des États-Unis à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, alors qu'il intensifie le processus de l'ONU sur le Sahara occidental vers une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental et de la région ». En plus de ne pas mentionner le plan d’autonomie, l’expression « solution politique durable et digne » est inédite ; même les Algériens n’avaient jamais osé le « digne » ! La fourberie, ou la désinvolture, s’est prolongée et confirmée quand le porte-parole du Département d’Etat a récidivé en reprenant le...


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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De la fin de la Seconde Guerre mondiale au 11 septembre 2001, on dénombre environ 250 conflits armés survenus dans 153 régions du monde ; plus de 200 ont été déclenchés par les Etats-Unis, ou les ont impliqués. Puis il y a eu l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, un peu la Libye et, bien évidemment l’Ukraine, une guerre résolument américaine comme on le dit de plus en plus souvent. Les GI sont partout dans le monde, les milliards de dollars pleuvent, les cadavres s’amoncellent et les hécatombes se multiplient. Mais l’Oncle Sam, les mains ayant viré au rouge sang et les poches emplies de dollars, continue de distiller les leçons de conscience et les conseils de bonne gouvernance avec, souvent un zeste de perfidie.

 

Les Etats-Unis ne connaissent ni amis ni ennemis, seul le dollar compte et seule la puissance prime. Humilier gravement leur « amie » la France dans l’affaire des sous-marins australiens ne leur pose aucun problème et plonger l’Europe dans une guerre de très haute intensité ne les gêne aucunement, tant que les montagnes de dollars s’empilent. Philanthropes jusqu’au bout de leurs flingues, les Américains ne disent-ils pas qu’ils défendront l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien ?

 

L’Américain vous fera un beau sourire d’Hollywood, vous braquera un pistolet à la figure comme au bon vieux temps du Far West et, au besoin, vous appliquera sa justice à l’ouest du Pecos. Grattez un peu la carapace de Joe Biden et vous trouverez Jesse James, celle d’Antony Blinken et vous découvrirez Pat Poker, ou encore celle d’Hillary Clinton et vous verrez Calamity Jane. Pour Donald Trump, pas besoin de gratter, Hulk est visible à l’œil nu. Avec les Américains, vous aurez invariablement le Bon, la Brute et le Truand qui se partagent les rôles mais derrière, il y aura toujours le 20ème de cavalerie.

 

Et puis, avec le temps, l’habitude s’installant et après avoir tué tant de monde (en interne et à l’international), les Américains ont appris à tuer le temps en exerçant leur domination, sous une forme ou sous une autre. Annihiler les ennemis et abaisser les amis est devenu une seconde nature, pour dominer tout le monde.

 

Dominer et prédominer…  Tenez, avec le Maroc, par exemple. Récemment, « Nasser » et « Tony » ont conversé au téléphone. Compte-rendu du Département d’Etat : « Le secrétaire Blinken a affirmé le soutien total des États-Unis à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, alors qu'il intensifie le processus de l'ONU sur le Sahara occidental vers une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental et de la région ». En plus de ne pas mentionner le plan d’autonomie, l’expression « solution politique durable et digne » est inédite ; même les Algériens n’avaient jamais osé le « digne » ! La fourberie, ou la désinvolture, s’est prolongée et confirmée quand le porte-parole du Département d’Etat a récidivé en reprenant le...


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De la fin de la Seconde Guerre mondiale au 11 septembre 2001, on dénombre environ 250 conflits armés survenus dans 153 régions du monde ; plus de 200 ont été déclenchés par les Etats-Unis, ou les ont impliqués. Puis il y a eu l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, un peu la Libye et, bien évidemment l’Ukraine, une guerre résolument américaine comme on le dit de plus en plus souvent. Les GI sont partout dans le monde, les milliards de dollars pleuvent, les cadavres s’amoncellent et les hécatombes se multiplient. Mais l’Oncle Sam, les mains ayant viré au rouge sang et les poches emplies de dollars, continue de distiller les leçons de conscience et les conseils de bonne gouvernance avec, souvent un zeste de perfidie.

 

Les Etats-Unis ne connaissent ni amis ni ennemis, seul le dollar compte et seule la puissance prime. Humilier gravement leur « amie » la France dans l’affaire des sous-marins australiens ne leur pose aucun problème et plonger l’Europe dans une guerre de très haute intensité ne les gêne aucunement, tant que les montagnes de dollars s’empilent. Philanthropes jusqu’au bout de leurs flingues, les Américains ne disent-ils pas qu’ils défendront l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien ?

 

L’Américain vous fera un beau sourire d’Hollywood, vous braquera un pistolet à la figure comme au bon vieux temps du Far West et, au besoin, vous appliquera sa justice à l’ouest du Pecos. Grattez un peu la carapace de Joe Biden et vous trouverez Jesse James, celle d’Antony Blinken et vous découvrirez Pat Poker, ou encore celle d’Hillary Clinton et vous verrez Calamity Jane. Pour Donald Trump, pas besoin de gratter, Hulk est visible à l’œil nu. Avec les Américains, vous aurez invariablement le Bon, la Brute et le Truand qui se partagent les rôles mais derrière, il y aura toujours le 20ème de cavalerie.

 

Et puis, avec le temps, l’habitude s’installant et après avoir tué tant de monde (en interne et à l’international), les Américains ont appris à tuer le temps en exerçant leur domination, sous une forme ou sous une autre. Annihiler les ennemis et abaisser les amis est devenu une seconde nature, pour dominer tout le monde.

 

Dominer et prédominer…  Tenez, avec le Maroc, par exemple. Récemment, « Nasser » et « Tony » ont conversé au téléphone. Compte-rendu du Département d’Etat : « Le secrétaire Blinken a affirmé le soutien total des États-Unis à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, alors qu'il intensifie le processus de l'ONU sur le Sahara occidental vers une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental et de la région ». En plus de ne pas mentionner le plan d’autonomie, l’expression « solution politique durable et digne » est inédite ; même les Algériens n’avaient jamais osé le « digne » ! La fourberie, ou la désinvolture, s’est prolongée et confirmée quand le porte-parole du Département d’Etat a récidivé en reprenant le...


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De la fin de la Seconde Guerre mondiale au 11 septembre 2001, on dénombre environ 250 conflits armés survenus dans 153 régions du monde ; plus de 200 ont été déclenchés par les Etats-Unis, ou les ont impliqués. Puis il y a eu l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, un peu la Libye et, bien évidemment l’Ukraine, une guerre résolument américaine comme on le dit de plus en plus souvent. Les GI sont partout dans le monde, les milliards de dollars pleuvent, les cadavres s’amoncellent et les hécatombes se multiplient. Mais l’Oncle Sam, les mains ayant viré au rouge sang et les poches emplies de dollars, continue de distiller les leçons de conscience et les conseils de bonne gouvernance avec, souvent un zeste de perfidie.

 

Les Etats-Unis ne connaissent ni amis ni ennemis, seul le dollar compte et seule la puissance prime. Humilier gravement leur « amie » la France dans l’affaire des sous-marins australiens ne leur pose aucun problème et plonger l’Europe dans une guerre de très haute intensité ne les gêne aucunement, tant que les montagnes de dollars s’empilent. Philanthropes jusqu’au bout de leurs flingues, les Américains ne disent-ils pas qu’ils défendront l’Ukraine jusqu’au dernier Ukrainien ?

 

L’Américain vous fera un beau sourire d’Hollywood, vous braquera un pistolet à la figure comme au bon vieux temps du Far West et, au besoin, vous appliquera sa justice à l’ouest du Pecos. Grattez un peu la carapace de Joe Biden et vous trouverez Jesse James, celle d’Antony Blinken et vous découvrirez Pat Poker, ou encore celle d’Hillary Clinton et vous verrez Calamity Jane. Pour Donald Trump, pas besoin de gratter, Hulk est visible à l’œil nu. Avec les Américains, vous aurez invariablement le Bon, la Brute et le Truand qui se partagent les rôles mais derrière, il y aura toujours le 20ème de cavalerie.

 

Et puis, avec le temps, l’habitude s’installant et après avoir tué tant de monde (en interne et à l’international), les Américains ont appris à tuer le temps en exerçant leur domination, sous une forme ou sous une autre. Annihiler les ennemis et abaisser les amis est devenu une seconde nature, pour dominer tout le monde.

 

Dominer et prédominer…  Tenez, avec le Maroc, par exemple. Récemment, « Nasser » et « Tony » ont conversé au téléphone. Compte-rendu du Département d’Etat : « Le secrétaire Blinken a affirmé le soutien total des États-Unis à l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, alors qu'il intensifie le processus de l'ONU sur le Sahara occidental vers une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental et de la région ». En plus de ne pas mentionner le plan d’autonomie, l’expression « solution politique durable et digne » est inédite ; même les Algériens n’avaient jamais osé le « digne » ! La fourberie, ou la désinvolture, s’est prolongée et confirmée quand le porte-parole du Département d’Etat a récidivé en reprenant le...


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