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La guerre en Ukraine, coté cour ... - Par Mustapha SEHIMI cover
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Le 8ème jour

La guerre en Ukraine, coté cour ... - Par Mustapha SEHIMI

La guerre en Ukraine, coté cour ... - Par Mustapha SEHIMI

06min |06/12/2022
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Description

Homme de communication, Volodymyr Zelensky a su scénariser son rôle et se mettre en avant comme l'incarnation de la résistance. Il use -et même abuse- de toutes les techniques jugées appropriées. Mais n'est-ce pas un rôle de composition?


Cela fait donc plus de neuf mois qu'a été déclenché le conflit Ukraine-Russie. Rien ne permet d'avancer pour l'heure qu'il va prochainement connaître un dénouement: tant s'en faut. Il s'enlise, l'hiver aidant.


Il a donné lieu à des constructions politiques, voire idéologiques, qu'il convient d'évoquer. La première a trait à la Russie de Poutine, telle qu'en elle-même -la nature du régime, le rêve soviétique, la représentation qui en est faite en Occident etc. Et en particulier, ceci: ce que l'on observe à cet égard, c'est la russophobie.


Elle est devenue décomplexée: elle frappe ainsi des œuvres et des artistes russes, avec des déprogrammations de concerts et d'opéras -elle va même jusqu'à censurer Tchaïkovski ou Tolstoï et à la fermeture de la chaîne de télévision RT.


Prévaut ainsi une approche binaire qui n'avait même pas cours lors de la guerre froide Est-Ouest, où c'était l'URSS et son régime communiste qui étaient combattus en termes politiques et idéologiques. Or, aujourd'hui, qu'en est-il? C'est une ethnie, russe, qui est visée... Elle est volontiers présentée comme le «mal», le «bien» étant où? Du côté de l'Ukraine! Un manichéisme tellement prégnant dans les relations internationales...


L'Ukraine, donc: parée de toutes les vertus… Voire. Personne ne peut évacuer les affres de ce peuple et les exactions commises. Mais celles-ci ne sont-elles pas partagées? Les médias occidentaux se distinguent de nouveau par le «deux poids deux mesures»: qui a vu des images des dégâts des bombardements ukrainiens dans les territoires russes annexés? Tout un «montage» a été fait autour de plusieurs éléments: la personnalité du président ukrainien, Volodymyr Zelensky; la vaillance de son peuple; la mobilisation de tous comme un seul homme.

Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Homme de communication, Volodymyr Zelensky a su scénariser son rôle et se mettre en avant comme l'incarnation de la résistance. Il use -et même abuse- de toutes les techniques jugées appropriées. Mais n'est-ce pas un rôle de composition?


Cela fait donc plus de neuf mois qu'a été déclenché le conflit Ukraine-Russie. Rien ne permet d'avancer pour l'heure qu'il va prochainement connaître un dénouement: tant s'en faut. Il s'enlise, l'hiver aidant.


Il a donné lieu à des constructions politiques, voire idéologiques, qu'il convient d'évoquer. La première a trait à la Russie de Poutine, telle qu'en elle-même -la nature du régime, le rêve soviétique, la représentation qui en est faite en Occident etc. Et en particulier, ceci: ce que l'on observe à cet égard, c'est la russophobie.


Elle est devenue décomplexée: elle frappe ainsi des œuvres et des artistes russes, avec des déprogrammations de concerts et d'opéras -elle va même jusqu'à censurer Tchaïkovski ou Tolstoï et à la fermeture de la chaîne de télévision RT.


Prévaut ainsi une approche binaire qui n'avait même pas cours lors de la guerre froide Est-Ouest, où c'était l'URSS et son régime communiste qui étaient combattus en termes politiques et idéologiques. Or, aujourd'hui, qu'en est-il? C'est une ethnie, russe, qui est visée... Elle est volontiers présentée comme le «mal», le «bien» étant où? Du côté de l'Ukraine! Un manichéisme tellement prégnant dans les relations internationales...


L'Ukraine, donc: parée de toutes les vertus… Voire. Personne ne peut évacuer les affres de ce peuple et les exactions commises. Mais celles-ci ne sont-elles pas partagées? Les médias occidentaux se distinguent de nouveau par le «deux poids deux mesures»: qui a vu des images des dégâts des bombardements ukrainiens dans les territoires russes annexés? Tout un «montage» a été fait autour de plusieurs éléments: la personnalité du président ukrainien, Volodymyr Zelensky; la vaillance de son peuple; la mobilisation de tous comme un seul homme.

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Cela fait donc plus de neuf mois qu'a été déclenché le conflit Ukraine-Russie. Rien ne permet d'avancer pour l'heure qu'il va prochainement connaître un dénouement: tant s'en faut. Il s'enlise, l'hiver aidant.


Il a donné lieu à des constructions politiques, voire idéologiques, qu'il convient d'évoquer. La première a trait à la Russie de Poutine, telle qu'en elle-même -la nature du régime, le rêve soviétique, la représentation qui en est faite en Occident etc. Et en particulier, ceci: ce que l'on observe à cet égard, c'est la russophobie.


Elle est devenue décomplexée: elle frappe ainsi des œuvres et des artistes russes, avec des déprogrammations de concerts et d'opéras -elle va même jusqu'à censurer Tchaïkovski ou Tolstoï et à la fermeture de la chaîne de télévision RT.


Prévaut ainsi une approche binaire qui n'avait même pas cours lors de la guerre froide Est-Ouest, où c'était l'URSS et son régime communiste qui étaient combattus en termes politiques et idéologiques. Or, aujourd'hui, qu'en est-il? C'est une ethnie, russe, qui est visée... Elle est volontiers présentée comme le «mal», le «bien» étant où? Du côté de l'Ukraine! Un manichéisme tellement prégnant dans les relations internationales...


L'Ukraine, donc: parée de toutes les vertus… Voire. Personne ne peut évacuer les affres de ce peuple et les exactions commises. Mais celles-ci ne sont-elles pas partagées? Les médias occidentaux se distinguent de nouveau par le «deux poids deux mesures»: qui a vu des images des dégâts des bombardements ukrainiens dans les territoires russes annexés? Tout un «montage» a été fait autour de plusieurs éléments: la personnalité du président ukrainien, Volodymyr Zelensky; la vaillance de son peuple; la mobilisation de tous comme un seul homme.

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Cela fait donc plus de neuf mois qu'a été déclenché le conflit Ukraine-Russie. Rien ne permet d'avancer pour l'heure qu'il va prochainement connaître un dénouement: tant s'en faut. Il s'enlise, l'hiver aidant.


Il a donné lieu à des constructions politiques, voire idéologiques, qu'il convient d'évoquer. La première a trait à la Russie de Poutine, telle qu'en elle-même -la nature du régime, le rêve soviétique, la représentation qui en est faite en Occident etc. Et en particulier, ceci: ce que l'on observe à cet égard, c'est la russophobie.


Elle est devenue décomplexée: elle frappe ainsi des œuvres et des artistes russes, avec des déprogrammations de concerts et d'opéras -elle va même jusqu'à censurer Tchaïkovski ou Tolstoï et à la fermeture de la chaîne de télévision RT.


Prévaut ainsi une approche binaire qui n'avait même pas cours lors de la guerre froide Est-Ouest, où c'était l'URSS et son régime communiste qui étaient combattus en termes politiques et idéologiques. Or, aujourd'hui, qu'en est-il? C'est une ethnie, russe, qui est visée... Elle est volontiers présentée comme le «mal», le «bien» étant où? Du côté de l'Ukraine! Un manichéisme tellement prégnant dans les relations internationales...


L'Ukraine, donc: parée de toutes les vertus… Voire. Personne ne peut évacuer les affres de ce peuple et les exactions commises. Mais celles-ci ne sont-elles pas partagées? Les médias occidentaux se distinguent de nouveau par le «deux poids deux mesures»: qui a vu des images des dégâts des bombardements ukrainiens dans les territoires russes annexés? Tout un «montage» a été fait autour de plusieurs éléments: la personnalité du président ukrainien, Volodymyr Zelensky; la vaillance de son peuple; la mobilisation de tous comme un seul homme.

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