Description
Ni l’humour espiègle d’un vaudeville, ni le burlesque interactif de la commedia dell’arte, mais du grotesque brut : Un président reconduit, sans surprise, mais à un taux record de parti unique quand celui-ci était en vogue dans les pays du tiers-monde ; des taux de participation au scrutin qui passent en moins de trois heures du simple au double ; les représentants des candidats, le gagnant comme les perdants - pourtant là que pour servir de faire valoir à l’heureux élu de l’armée - qui contestent dans un communiqué commun les chiffres fournis par la commission dite indépendante en charge des élections, c’est tellement improbable que l’on se dit que même si l’armée algérienne avait voulu le faire exprès, elle n’aurait pas aussi bien réussi. Et pourtant, c’est peut-être bien ce qui s’est passé.
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