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Le 8ème jour

Le Maroc aux JO : ‘l’important est de participer’, pas de se ridiculiser

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06min |07/08/2024
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Dix jours après le début des Jeux Olympiques de Paris, les 60 athlètes ont engrangé 0 médaille. Le constat est rude et il conduit à s’interroger sur notre politique sportive. Mais avons-nous une véritable politique de sports ou bien simplement un département ministériel amarré à l’Education nationale ? Si pour les JO l’important est de participer, plus important encore est de ne pas se ridiculiser (à quelques exceptions près). Voici un an, le roi Mohammed VI appelait au « sérieux », mais on peut douter qu’il ait été entendu dans le domaine sportif !


A examiner la délégation olympique marocaine, on apprend que la discipline pour laquelle nous avons le contingent le plus costaud (hors le foot, sport collectif) est l’athlétisme, avec 18 sportifs. En boxe, en golf et en skateboard, nous n’avons semble-t-il pas d’hommes au Maroc qui pratiquent ces sports à haut niveau. Nous avons des dizaines de parcours de golf mais nous n’avons qu’une dame qui sait le pratiquer à un niveau olympique. Nous avons 3.500 km de côtes mais nous n’avons produit que deux nageurs de haut niveau, équitablement répartis en matière de genre…

Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Le Maroc n’a rien fait, ou très peu, ou très mal, en matière de sport et cette mauvaise politique est particulièrement mise en relief par le succès planétaire de notre football : hors le foot et les individualités, rien. Le Comité national olympique marocain, ou CNOM, compte des dizaines de fédérations, dotés de beaucoup de moyens, mais qui affichent toujours des résultats moins que moyens.

Un membre fondateur du CNOM et titulaire de la médaille d’argent de l’Ordre olympique, Omar Boucetta, avait dit voici quelques années : « 3.500 km de côtes et presqu’aucun nageur, 36 millions de personnes mais aucun qui court très vite, qui lance une pierre le plus loin possible, qui sait faire de la gymnastique convenablement, ou qui tire bien !! Qu’avons-nous fait tout ce temps ? ». Réponse : Nous avons attendu qu’il y ait des individualités comme Saïd Aouita, Nezha Bidouane ou Hicham el Guerrouj en matière sportive, Aziz Daouda ou Nawal el Moutawakkel dans le domaine de l’encadrement technique et de la politique sportive. C’est tout ? C’est tout.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dix jours après le début des Jeux Olympiques de Paris, les 60 athlètes ont engrangé 0 médaille. Le constat est rude et il conduit à s’interroger sur notre politique sportive. Mais avons-nous une véritable politique de sports ou bien simplement un département ministériel amarré à l’Education nationale ? Si pour les JO l’important est de participer, plus important encore est de ne pas se ridiculiser (à quelques exceptions près). Voici un an, le roi Mohammed VI appelait au « sérieux », mais on peut douter qu’il ait été entendu dans le domaine sportif !


A examiner la délégation olympique marocaine, on apprend que la discipline pour laquelle nous avons le contingent le plus costaud (hors le foot, sport collectif) est l’athlétisme, avec 18 sportifs. En boxe, en golf et en skateboard, nous n’avons semble-t-il pas d’hommes au Maroc qui pratiquent ces sports à haut niveau. Nous avons des dizaines de parcours de golf mais nous n’avons qu’une dame qui sait le pratiquer à un niveau olympique. Nous avons 3.500 km de côtes mais nous n’avons produit que deux nageurs de haut niveau, équitablement répartis en matière de genre…

Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Le Maroc n’a rien fait, ou très peu, ou très mal, en matière de sport et cette mauvaise politique est particulièrement mise en relief par le succès planétaire de notre football : hors le foot et les individualités, rien. Le Comité national olympique marocain, ou CNOM, compte des dizaines de fédérations, dotés de beaucoup de moyens, mais qui affichent toujours des résultats moins que moyens.

Un membre fondateur du CNOM et titulaire de la médaille d’argent de l’Ordre olympique, Omar Boucetta, avait dit voici quelques années : « 3.500 km de côtes et presqu’aucun nageur, 36 millions de personnes mais aucun qui court très vite, qui lance une pierre le plus loin possible, qui sait faire de la gymnastique convenablement, ou qui tire bien !! Qu’avons-nous fait tout ce temps ? ». Réponse : Nous avons attendu qu’il y ait des individualités comme Saïd Aouita, Nezha Bidouane ou Hicham el Guerrouj en matière sportive, Aziz Daouda ou Nawal el Moutawakkel dans le domaine de l’encadrement technique et de la politique sportive. C’est tout ? C’est tout.


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A examiner la délégation olympique marocaine, on apprend que la discipline pour laquelle nous avons le contingent le plus costaud (hors le foot, sport collectif) est l’athlétisme, avec 18 sportifs. En boxe, en golf et en skateboard, nous n’avons semble-t-il pas d’hommes au Maroc qui pratiquent ces sports à haut niveau. Nous avons des dizaines de parcours de golf mais nous n’avons qu’une dame qui sait le pratiquer à un niveau olympique. Nous avons 3.500 km de côtes mais nous n’avons produit que deux nageurs de haut niveau, équitablement répartis en matière de genre…

Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Le Maroc n’a rien fait, ou très peu, ou très mal, en matière de sport et cette mauvaise politique est particulièrement mise en relief par le succès planétaire de notre football : hors le foot et les individualités, rien. Le Comité national olympique marocain, ou CNOM, compte des dizaines de fédérations, dotés de beaucoup de moyens, mais qui affichent toujours des résultats moins que moyens.

Un membre fondateur du CNOM et titulaire de la médaille d’argent de l’Ordre olympique, Omar Boucetta, avait dit voici quelques années : « 3.500 km de côtes et presqu’aucun nageur, 36 millions de personnes mais aucun qui court très vite, qui lance une pierre le plus loin possible, qui sait faire de la gymnastique convenablement, ou qui tire bien !! Qu’avons-nous fait tout ce temps ? ». Réponse : Nous avons attendu qu’il y ait des individualités comme Saïd Aouita, Nezha Bidouane ou Hicham el Guerrouj en matière sportive, Aziz Daouda ou Nawal el Moutawakkel dans le domaine de l’encadrement technique et de la politique sportive. C’est tout ? C’est tout.


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A examiner la délégation olympique marocaine, on apprend que la discipline pour laquelle nous avons le contingent le plus costaud (hors le foot, sport collectif) est l’athlétisme, avec 18 sportifs. En boxe, en golf et en skateboard, nous n’avons semble-t-il pas d’hommes au Maroc qui pratiquent ces sports à haut niveau. Nous avons des dizaines de parcours de golf mais nous n’avons qu’une dame qui sait le pratiquer à un niveau olympique. Nous avons 3.500 km de côtes mais nous n’avons produit que deux nageurs de haut niveau, équitablement répartis en matière de genre…

Il faut dire les choses telles qu’elles sont. Le Maroc n’a rien fait, ou très peu, ou très mal, en matière de sport et cette mauvaise politique est particulièrement mise en relief par le succès planétaire de notre football : hors le foot et les individualités, rien. Le Comité national olympique marocain, ou CNOM, compte des dizaines de fédérations, dotés de beaucoup de moyens, mais qui affichent toujours des résultats moins que moyens.

Un membre fondateur du CNOM et titulaire de la médaille d’argent de l’Ordre olympique, Omar Boucetta, avait dit voici quelques années : « 3.500 km de côtes et presqu’aucun nageur, 36 millions de personnes mais aucun qui court très vite, qui lance une pierre le plus loin possible, qui sait faire de la gymnastique convenablement, ou qui tire bien !! Qu’avons-nous fait tout ce temps ? ». Réponse : Nous avons attendu qu’il y ait des individualités comme Saïd Aouita, Nezha Bidouane ou Hicham el Guerrouj en matière sportive, Aziz Daouda ou Nawal el Moutawakkel dans le domaine de l’encadrement technique et de la politique sportive. C’est tout ? C’est tout.


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