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Le péril occidental - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

Le péril occidental - Par Aziz BOUCETTA

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06min |15/03/2023
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Il est aujourd’hui temps de revoir les définitions et les conditions de l’ordre international et du droit qui le sous-tend ; réviser ce droit et revisiter sa création, conçue et mise en place pour le bloc dit occidental, c’est-à-dire les Etats-Unis et leurs alliés/vassaux européens. Car dans le monde d’aujourd’hui, les foyers majeurs de tension, les conflits latents et les guerres ouvertes sont peu ou prou en relation avec ce bloc, son Histoire et ses rapports au monde actuel.


Dans un rare accès de lucidité, le président Macron avait reconnu en 2019 la « fin de l’hégémonie occidentale sur le monde », avec, précisait-il alors, l’émergence « de nouvelles puissances dont [l’Occident] avait sous-estimé l’impact », et celle « des Etats-civilisations qui viennent bousculer notre ordre international avec plus de force et d’inspiration que nous n’en avons ».


Un discours d’orientation de la doctrine de politique étrangère française, mais qui, dans les faits, n’a pas modifié de manière significative l’approche occidentale d’un ordre juridique international fondé sur des « règles » établies par les Etats-Unis et leurs alliés, qui s’écartent du droit international tel qu’il a été imaginé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et même avant.


Et face à l’émergence de ces nouveaux pôles de puissance, ces « règles » occidentales ont déréglé le monde, le mettant en péril du fait de la résistance occidentale à l’opposition de ces nouvelles nations émergées aux « règles » occidentales. Tour d’horizon.


Le monde est confronté à une menace nucléaire nord-coréenne réelle et au développement de l’arme nucléaire en Iran largement du fait de la politique américaine. Bien que les raisons soient différentes, la menace existentielle que fit ou fait peser Washington sur ces deux pays les ont conduits à accélérer leurs programmes de recherche nucléaire, exposant l’ensemble de l’humanité à une déflagration générale du feu atomique.


Sanctions économiques, isolement diplomatique, surarmement de la Corée du Sud ou impunité totale pour Israël face à Téhéran… autant de raisons qui ont incité la dynastie Kim ou les religieux iraniens à s’armer pour pérenniser leurs régimes. Cela peut certes être discutable, mais cela est, et la responsabilité morale et géostratégique en incombe au bloc occidental.


Dans la guerre actuelle en Ukraine, le non-respect par les Etats-Unis, leurs alliés européens et l’OTAN de leur engagement – certes verbal – pris en 1991 de ne pas étendre l’Alliance atlantique au voisinage immédiat de la Russie, n’a laissé d’autre choix à Vladimir Poutine que de se lancer dans cette aventure guerrière en Ukraine.


Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Il est aujourd’hui temps de revoir les définitions et les conditions de l’ordre international et du droit qui le sous-tend ; réviser ce droit et revisiter sa création, conçue et mise en place pour le bloc dit occidental, c’est-à-dire les Etats-Unis et leurs alliés/vassaux européens. Car dans le monde d’aujourd’hui, les foyers majeurs de tension, les conflits latents et les guerres ouvertes sont peu ou prou en relation avec ce bloc, son Histoire et ses rapports au monde actuel.


Dans un rare accès de lucidité, le président Macron avait reconnu en 2019 la « fin de l’hégémonie occidentale sur le monde », avec, précisait-il alors, l’émergence « de nouvelles puissances dont [l’Occident] avait sous-estimé l’impact », et celle « des Etats-civilisations qui viennent bousculer notre ordre international avec plus de force et d’inspiration que nous n’en avons ».


Un discours d’orientation de la doctrine de politique étrangère française, mais qui, dans les faits, n’a pas modifié de manière significative l’approche occidentale d’un ordre juridique international fondé sur des « règles » établies par les Etats-Unis et leurs alliés, qui s’écartent du droit international tel qu’il a été imaginé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et même avant.


Et face à l’émergence de ces nouveaux pôles de puissance, ces « règles » occidentales ont déréglé le monde, le mettant en péril du fait de la résistance occidentale à l’opposition de ces nouvelles nations émergées aux « règles » occidentales. Tour d’horizon.


Le monde est confronté à une menace nucléaire nord-coréenne réelle et au développement de l’arme nucléaire en Iran largement du fait de la politique américaine. Bien que les raisons soient différentes, la menace existentielle que fit ou fait peser Washington sur ces deux pays les ont conduits à accélérer leurs programmes de recherche nucléaire, exposant l’ensemble de l’humanité à une déflagration générale du feu atomique.


Sanctions économiques, isolement diplomatique, surarmement de la Corée du Sud ou impunité totale pour Israël face à Téhéran… autant de raisons qui ont incité la dynastie Kim ou les religieux iraniens à s’armer pour pérenniser leurs régimes. Cela peut certes être discutable, mais cela est, et la responsabilité morale et géostratégique en incombe au bloc occidental.


Dans la guerre actuelle en Ukraine, le non-respect par les Etats-Unis, leurs alliés européens et l’OTAN de leur engagement – certes verbal – pris en 1991 de ne pas étendre l’Alliance atlantique au voisinage immédiat de la Russie, n’a laissé d’autre choix à Vladimir Poutine que de se lancer dans cette aventure guerrière en Ukraine.


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Dans un rare accès de lucidité, le président Macron avait reconnu en 2019 la « fin de l’hégémonie occidentale sur le monde », avec, précisait-il alors, l’émergence « de nouvelles puissances dont [l’Occident] avait sous-estimé l’impact », et celle « des Etats-civilisations qui viennent bousculer notre ordre international avec plus de force et d’inspiration que nous n’en avons ».


Un discours d’orientation de la doctrine de politique étrangère française, mais qui, dans les faits, n’a pas modifié de manière significative l’approche occidentale d’un ordre juridique international fondé sur des « règles » établies par les Etats-Unis et leurs alliés, qui s’écartent du droit international tel qu’il a été imaginé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et même avant.


Et face à l’émergence de ces nouveaux pôles de puissance, ces « règles » occidentales ont déréglé le monde, le mettant en péril du fait de la résistance occidentale à l’opposition de ces nouvelles nations émergées aux « règles » occidentales. Tour d’horizon.


Le monde est confronté à une menace nucléaire nord-coréenne réelle et au développement de l’arme nucléaire en Iran largement du fait de la politique américaine. Bien que les raisons soient différentes, la menace existentielle que fit ou fait peser Washington sur ces deux pays les ont conduits à accélérer leurs programmes de recherche nucléaire, exposant l’ensemble de l’humanité à une déflagration générale du feu atomique.


Sanctions économiques, isolement diplomatique, surarmement de la Corée du Sud ou impunité totale pour Israël face à Téhéran… autant de raisons qui ont incité la dynastie Kim ou les religieux iraniens à s’armer pour pérenniser leurs régimes. Cela peut certes être discutable, mais cela est, et la responsabilité morale et géostratégique en incombe au bloc occidental.


Dans la guerre actuelle en Ukraine, le non-respect par les Etats-Unis, leurs alliés européens et l’OTAN de leur engagement – certes verbal – pris en 1991 de ne pas étendre l’Alliance atlantique au voisinage immédiat de la Russie, n’a laissé d’autre choix à Vladimir Poutine que de se lancer dans cette aventure guerrière en Ukraine.


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Dans un rare accès de lucidité, le président Macron avait reconnu en 2019 la « fin de l’hégémonie occidentale sur le monde », avec, précisait-il alors, l’émergence « de nouvelles puissances dont [l’Occident] avait sous-estimé l’impact », et celle « des Etats-civilisations qui viennent bousculer notre ordre international avec plus de force et d’inspiration que nous n’en avons ».


Un discours d’orientation de la doctrine de politique étrangère française, mais qui, dans les faits, n’a pas modifié de manière significative l’approche occidentale d’un ordre juridique international fondé sur des « règles » établies par les Etats-Unis et leurs alliés, qui s’écartent du droit international tel qu’il a été imaginé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et même avant.


Et face à l’émergence de ces nouveaux pôles de puissance, ces « règles » occidentales ont déréglé le monde, le mettant en péril du fait de la résistance occidentale à l’opposition de ces nouvelles nations émergées aux « règles » occidentales. Tour d’horizon.


Le monde est confronté à une menace nucléaire nord-coréenne réelle et au développement de l’arme nucléaire en Iran largement du fait de la politique américaine. Bien que les raisons soient différentes, la menace existentielle que fit ou fait peser Washington sur ces deux pays les ont conduits à accélérer leurs programmes de recherche nucléaire, exposant l’ensemble de l’humanité à une déflagration générale du feu atomique.


Sanctions économiques, isolement diplomatique, surarmement de la Corée du Sud ou impunité totale pour Israël face à Téhéran… autant de raisons qui ont incité la dynastie Kim ou les religieux iraniens à s’armer pour pérenniser leurs régimes. Cela peut certes être discutable, mais cela est, et la responsabilité morale et géostratégique en incombe au bloc occidental.


Dans la guerre actuelle en Ukraine, le non-respect par les Etats-Unis, leurs alliés européens et l’OTAN de leur engagement – certes verbal – pris en 1991 de ne pas étendre l’Alliance atlantique au voisinage immédiat de la Russie, n’a laissé d’autre choix à Vladimir Poutine que de se lancer dans cette aventure guerrière en Ukraine.


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