Description
Neuf étudiants en médecine sur dix tendent la main à leurs parents pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Près de deux sur trois d’entre eux se passent régulièrement de quelques repas, faute de pouvoir se les payer. Se rendre aux restaurants universitaires, éloignés des endroits de formation, n’est pas gratuit, non plus.
Le cours sur la malnutrition, écouté par des étudiants ayant la faim au ventre, est sûrement ainsi mieux compris. Rien ne vaut l’expérience personnelle d’une pathologie pour ceux qui auront, par la suite, à en traiter, n’est-ce pas Mesdames et Messieurs les décideurs ?
Et ce sont ces jeunes gens sur lesquels compte le Maroc pour assurer, dans l’avenir, les soins médicaux de sa population. Il ne faudrait alors pas s’étonner si le système de santé marocain est aussi malade.
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