Description
Alors que la France impose au Maroc une guerre de nerfs , et dans tous les bien avant l'affaire de Pegasus ou celle d'un consulat de France à Dakhla qui ne verra jamais le jour , l'Espagne a privilégié le nerf de la guerre et a choisi d'accentuer la diplomatie économique et les échanges commerciaux.
Depuis, si Paris cherche peut-être à coller les pots cassés, Madrid a brûlé la politesse à l'Elysée et l'a certainement pris de vitesse.
l'Espagne a damné le pion à la France qui a préféré rester prisonnière d'une vision passéiste et anachronique !
Certes , des épisodes orageux il y en a souvent eu entre Rabat et Paris avec des lunes de fiel à répétition au gré de l'humeur des locataires de l'Elysée , mais jamais au point de rupture !
Ni au point du chantage à l'octroi des visas ou la réduction du nombre d'étudiants marocains en France !
Dans une déclaration à notre confrère Tel quel , le nouvel ambassadeur de France au Maroc a tenu à souligner que la dernière résolution du Parlement européen n'engageait en rien la France et que Paris se démarquait de cette résolution décidée à Strasbourg !
La visite de la ministre des affaires étrangères le mois dernier et la reprise de l'activité consulaire laissaient croire que la normalisation était en cours sauf que la visite du président français prévue le mois dernier a été annulée !
En se laissant prendre au piège de la toile d'araignée tendue par le régime algérien, que Paris ne veut surtout pas fâcher , la France est en train de sacrifier ses intérêts au Maroc.
Et surtout de gâcher une belle histoire d'amitié qui se retrouve dans l'impasse , au fond du gouffre .
Emmanuel Macron était bien présent pour l'inauguration de la ligne de LGV de Tanger , mais il ne sera certainement pas à l'arrivée pour les lignes de Marrakech et Agadir.
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