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“Mari-cage” précoce dans le monde rural, dispostif pour mettre fin à une abjecte fatalité - Par Najib MIKOU cover
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Le 8ème jour

“Mari-cage” précoce dans le monde rural, dispostif pour mettre fin à une abjecte fatalité - Par Najib MIKOU

“Mari-cage” précoce dans le monde rural, dispostif pour mettre fin à une abjecte fatalité - Par Najib MIKOU

06min |05/06/2023
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“Mari-cage” précoce dans le monde rural, dispostif pour mettre fin à une abjecte fatalité - Par Najib MIKOU

“Mari-cage” précoce dans le monde rural, dispostif pour mettre fin à une abjecte fatalité - Par Najib MIKOU

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Description

Notre pays persiste et signe : le mariage précoce, séquelle moyenâgeuse d’une société injuste, est bien encore là en plusieurs dizaines de milliers. N’en déplaise aux statistiques officielles qui le réduisent à une trentaine de milliers par an, ce qui est déjà beaucoup trop et inadmissible, un nombre important de mariages précoces, relève de l’informel à l’image d’activités importantes de notre Économie.


Les chiffres du HCP, sont par conséquent, loin de traduire la véritable dimension du phénomène qui reste quasiment rural. La Fatiha et d’autres us et coutumes, font l’affaire, aussi bien de dizaines de milliers de “marivampires”, que de parents débordés, résignés, qui dissimulent ensemble, leur “acte complice” pour échapper à l’officiellement interdit, mais au socialement toléré. 


Ceci dit, le “Sacrifice” … de filles à peine pubères et sans défense, ne se limite malheureusement pas aux seules “chanceuses” du mari-cage. Le “reliquat” en très grand nombre, prend le chemin … du travail à domicile chez des familles dans les villes. Tous les moyens sont “bons” pour réduire le nombre de bouches à nourrir ou plutôt, pour se servir de sa progéniture pour assurer un revenu salvateur pour des parents économiquement vulnérables. Si des thèses recourent au culturel pour expliquer le social, l’économique s’impose sans conteste, comme argument structurel. Il suffit de savoir que 92% des parents de ces victimes, sont sans emploi ou en chômage déguisé. Face à cela, suffirait-il de sévir, moyennant des lois dissuasives et des contrôles draconiens ? 


 Si de telles lois restent nécessaires pour éviter que de très jeunes innocentes soient mises en danger par des adultes sans scrupule, sans repères, il n’en demeure pas moins que des solutions économiques et sociales doivent être inventées et activées de toute urgence, pour mettre fin à des situations de vulnérabilité économique et sociale insupportables, qui rongent notre cohésion sociale et témoignent d’une société d’injustices, d’inégalités et de frustrations sociales abyssales.


Lire la suite  

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Notre pays persiste et signe : le mariage précoce, séquelle moyenâgeuse d’une société injuste, est bien encore là en plusieurs dizaines de milliers. N’en déplaise aux statistiques officielles qui le réduisent à une trentaine de milliers par an, ce qui est déjà beaucoup trop et inadmissible, un nombre important de mariages précoces, relève de l’informel à l’image d’activités importantes de notre Économie.


Les chiffres du HCP, sont par conséquent, loin de traduire la véritable dimension du phénomène qui reste quasiment rural. La Fatiha et d’autres us et coutumes, font l’affaire, aussi bien de dizaines de milliers de “marivampires”, que de parents débordés, résignés, qui dissimulent ensemble, leur “acte complice” pour échapper à l’officiellement interdit, mais au socialement toléré. 


Ceci dit, le “Sacrifice” … de filles à peine pubères et sans défense, ne se limite malheureusement pas aux seules “chanceuses” du mari-cage. Le “reliquat” en très grand nombre, prend le chemin … du travail à domicile chez des familles dans les villes. Tous les moyens sont “bons” pour réduire le nombre de bouches à nourrir ou plutôt, pour se servir de sa progéniture pour assurer un revenu salvateur pour des parents économiquement vulnérables. Si des thèses recourent au culturel pour expliquer le social, l’économique s’impose sans conteste, comme argument structurel. Il suffit de savoir que 92% des parents de ces victimes, sont sans emploi ou en chômage déguisé. Face à cela, suffirait-il de sévir, moyennant des lois dissuasives et des contrôles draconiens ? 


 Si de telles lois restent nécessaires pour éviter que de très jeunes innocentes soient mises en danger par des adultes sans scrupule, sans repères, il n’en demeure pas moins que des solutions économiques et sociales doivent être inventées et activées de toute urgence, pour mettre fin à des situations de vulnérabilité économique et sociale insupportables, qui rongent notre cohésion sociale et témoignent d’une société d’injustices, d’inégalités et de frustrations sociales abyssales.


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Les chiffres du HCP, sont par conséquent, loin de traduire la véritable dimension du phénomène qui reste quasiment rural. La Fatiha et d’autres us et coutumes, font l’affaire, aussi bien de dizaines de milliers de “marivampires”, que de parents débordés, résignés, qui dissimulent ensemble, leur “acte complice” pour échapper à l’officiellement interdit, mais au socialement toléré. 


Ceci dit, le “Sacrifice” … de filles à peine pubères et sans défense, ne se limite malheureusement pas aux seules “chanceuses” du mari-cage. Le “reliquat” en très grand nombre, prend le chemin … du travail à domicile chez des familles dans les villes. Tous les moyens sont “bons” pour réduire le nombre de bouches à nourrir ou plutôt, pour se servir de sa progéniture pour assurer un revenu salvateur pour des parents économiquement vulnérables. Si des thèses recourent au culturel pour expliquer le social, l’économique s’impose sans conteste, comme argument structurel. Il suffit de savoir que 92% des parents de ces victimes, sont sans emploi ou en chômage déguisé. Face à cela, suffirait-il de sévir, moyennant des lois dissuasives et des contrôles draconiens ? 


 Si de telles lois restent nécessaires pour éviter que de très jeunes innocentes soient mises en danger par des adultes sans scrupule, sans repères, il n’en demeure pas moins que des solutions économiques et sociales doivent être inventées et activées de toute urgence, pour mettre fin à des situations de vulnérabilité économique et sociale insupportables, qui rongent notre cohésion sociale et témoignent d’une société d’injustices, d’inégalités et de frustrations sociales abyssales.


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Les chiffres du HCP, sont par conséquent, loin de traduire la véritable dimension du phénomène qui reste quasiment rural. La Fatiha et d’autres us et coutumes, font l’affaire, aussi bien de dizaines de milliers de “marivampires”, que de parents débordés, résignés, qui dissimulent ensemble, leur “acte complice” pour échapper à l’officiellement interdit, mais au socialement toléré. 


Ceci dit, le “Sacrifice” … de filles à peine pubères et sans défense, ne se limite malheureusement pas aux seules “chanceuses” du mari-cage. Le “reliquat” en très grand nombre, prend le chemin … du travail à domicile chez des familles dans les villes. Tous les moyens sont “bons” pour réduire le nombre de bouches à nourrir ou plutôt, pour se servir de sa progéniture pour assurer un revenu salvateur pour des parents économiquement vulnérables. Si des thèses recourent au culturel pour expliquer le social, l’économique s’impose sans conteste, comme argument structurel. Il suffit de savoir que 92% des parents de ces victimes, sont sans emploi ou en chômage déguisé. Face à cela, suffirait-il de sévir, moyennant des lois dissuasives et des contrôles draconiens ? 


 Si de telles lois restent nécessaires pour éviter que de très jeunes innocentes soient mises en danger par des adultes sans scrupule, sans repères, il n’en demeure pas moins que des solutions économiques et sociales doivent être inventées et activées de toute urgence, pour mettre fin à des situations de vulnérabilité économique et sociale insupportables, qui rongent notre cohésion sociale et témoignent d’une société d’injustices, d’inégalités et de frustrations sociales abyssales.


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