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Moi, Meriem, violée, ‘avortée’, tuée… et je ne suis pas la seule ! - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

Moi, Meriem, violée, ‘avortée’, tuée… et je ne suis pas la seule ! - Par Aziz BOUCETTA

Moi, Meriem, violée, ‘avortée’, tuée… et je ne suis pas la seule ! - Par Aziz BOUCETTA

06min |30/09/2022
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Moi, Meriem, violée, ‘avortée’, tuée… et je ne suis pas la seule ! - Par Aziz BOUCETTA

Moi, Meriem, violée, ‘avortée’, tuée… et je ne suis pas la seule ! - Par Aziz BOUCETTA

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Description

Le monde d’aujourd’hui est celui de l’indignation générale, et éphémère… Le Maroc d’aujourd’hui ne déroge pas à la règle. On apprend ce qui s’est produit, on s’indigne, on s’énerve… puis on oublie, et on attend la catastrophe d’après. Car il y en a toujours dans ce pays autoproclamé beau, qui est le nôtre. Le pays de l’indignation éphémère et de l’amnésie pérenne.


Cette fois, c’est le cas de la jeune Meriem, feue Meriem. La jeune fille aurait été violée par un homme, qui serait électricien, et elle serait tombée enceinte suite à cette agression. Elle aurait subi un avortement clandestin, dont elle serait morte. L’usage du conditionnel se justifie car la justice ne s’est pas encore prononcée, bien que les faits semblent établis.


Messages sur les réseaux sociaux, émotion, excitation, irritation, énervement, articles dans les médias, « la justice se saisit de l’affaire »… puis on oublie. Sauf que ce qu’on oublie vraiment, et qui est le plus grave, est que la surmédiatisation de ce type d’affaires est l’arbre qui cache la forêt. Combien de femmes, de filles, de fillettes sont violées ou violentées chaque jour ? Le disent-elles à leurs parents, si elles ne tombent pas enceintes ? Et si d’aventure elles s’en plaignent à leurs parents, ces derniers « oseront-ils » aller porter plainte ?

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Le monde d’aujourd’hui est celui de l’indignation générale, et éphémère… Le Maroc d’aujourd’hui ne déroge pas à la règle. On apprend ce qui s’est produit, on s’indigne, on s’énerve… puis on oublie, et on attend la catastrophe d’après. Car il y en a toujours dans ce pays autoproclamé beau, qui est le nôtre. Le pays de l’indignation éphémère et de l’amnésie pérenne.


Cette fois, c’est le cas de la jeune Meriem, feue Meriem. La jeune fille aurait été violée par un homme, qui serait électricien, et elle serait tombée enceinte suite à cette agression. Elle aurait subi un avortement clandestin, dont elle serait morte. L’usage du conditionnel se justifie car la justice ne s’est pas encore prononcée, bien que les faits semblent établis.


Messages sur les réseaux sociaux, émotion, excitation, irritation, énervement, articles dans les médias, « la justice se saisit de l’affaire »… puis on oublie. Sauf que ce qu’on oublie vraiment, et qui est le plus grave, est que la surmédiatisation de ce type d’affaires est l’arbre qui cache la forêt. Combien de femmes, de filles, de fillettes sont violées ou violentées chaque jour ? Le disent-elles à leurs parents, si elles ne tombent pas enceintes ? Et si d’aventure elles s’en plaignent à leurs parents, ces derniers « oseront-ils » aller porter plainte ?

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Le monde d’aujourd’hui est celui de l’indignation générale, et éphémère… Le Maroc d’aujourd’hui ne déroge pas à la règle. On apprend ce qui s’est produit, on s’indigne, on s’énerve… puis on oublie, et on attend la catastrophe d’après. Car il y en a toujours dans ce pays autoproclamé beau, qui est le nôtre. Le pays de l’indignation éphémère et de l’amnésie pérenne.


Cette fois, c’est le cas de la jeune Meriem, feue Meriem. La jeune fille aurait été violée par un homme, qui serait électricien, et elle serait tombée enceinte suite à cette agression. Elle aurait subi un avortement clandestin, dont elle serait morte. L’usage du conditionnel se justifie car la justice ne s’est pas encore prononcée, bien que les faits semblent établis.


Messages sur les réseaux sociaux, émotion, excitation, irritation, énervement, articles dans les médias, « la justice se saisit de l’affaire »… puis on oublie. Sauf que ce qu’on oublie vraiment, et qui est le plus grave, est que la surmédiatisation de ce type d’affaires est l’arbre qui cache la forêt. Combien de femmes, de filles, de fillettes sont violées ou violentées chaque jour ? Le disent-elles à leurs parents, si elles ne tombent pas enceintes ? Et si d’aventure elles s’en plaignent à leurs parents, ces derniers « oseront-ils » aller porter plainte ?

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Cette fois, c’est le cas de la jeune Meriem, feue Meriem. La jeune fille aurait été violée par un homme, qui serait électricien, et elle serait tombée enceinte suite à cette agression. Elle aurait subi un avortement clandestin, dont elle serait morte. L’usage du conditionnel se justifie car la justice ne s’est pas encore prononcée, bien que les faits semblent établis.


Messages sur les réseaux sociaux, émotion, excitation, irritation, énervement, articles dans les médias, « la justice se saisit de l’affaire »… puis on oublie. Sauf que ce qu’on oublie vraiment, et qui est le plus grave, est que la surmédiatisation de ce type d’affaires est l’arbre qui cache la forêt. Combien de femmes, de filles, de fillettes sont violées ou violentées chaque jour ? Le disent-elles à leurs parents, si elles ne tombent pas enceintes ? Et si d’aventure elles s’en plaignent à leurs parents, ces derniers « oseront-ils » aller porter plainte ?

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