Description
Pas besoin d'être grand clerc pour relever que l'on attendait avec sérénité la Résolution 2654 du Conseil de sécurité en date du 27 octobre courant sur la question du Sahara marocain. Le ton avait été donné par le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son rapport présenté une dizaine de jours auparavant devant cette même haute instance onusienne.
La trame était bien là, ratissant large et couvrant pratiquement tous les aspects de la situation actuelle (faits nouveaux récents, activités politiques, activités de la MINURSO et difficultés rencontrées, activités humanitaires et droits humains, aspects financiers, enfin observations et recommandations). Il restait à la décliner dans une résolution formalisée par le Conseil.
Les termes de référence ont changé aujourd'hui. Ainsi depuis quatre ans, un cadre négociatoire a été mis sur pied avec un format de tables rondes de quatre parties (Maroc, Algérie, Mauritanie, mouvement séparatiste). Il a d'ailleurs conduit à deux agendas, en décembre 2018 et mars 2019 à Genève.
Le nouvel émissaire personnel du Secrétaire général de l'ONU, Staffan de Mistura, entré en fonctions le 1er novembre 2021, n'a pas d'autre feuille de route que de s'employer à relancer ce processus sur ces mêmes bases et à arrêter avec les mêmes parties une troisième table ronde. Tout cela pour quelle finalité ? Le Conseil de sécurité insiste bien sur le fait qu'il s'agit de conduire à une solution politique inscrite dans la "durée, dans un esprit de réalisme et de compromis".
Depuis près d'une vingtaine d'années, il n'est plus question de référendum dans les résolutions du Conseil de sécurité, cette opération étant inapplicable et partant caduque.
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