Abdelmajid Tebboune, ce prestidigitateur des discours électoraux, ce grand visionnaire, cet architecte de l’impossible, nous gratifie une fois de plus d’un spectacle digne des mille et une nuits, un festival de promesses plus irréalistes les unes que les autres.

Dimanche 25 août, Oran a été le théâtre d’un show grandiose, où le président-candidat a révélé au monde sa nouvelle recette pour faire de l’Algérie le jardin d’Éden qu’elle n’a jamais été – et ne sera probablement jamais sous son mandat. L’Algérie, pays aux ressources inépuisables d’imaginaire politique, se voit à nouveau bercée par les douces mélodies d’un futur radieux, chanté par celui qui a su, à maintes reprises, prouver qu’entre l’intention et l’action, il y a un désert que même le Sahara n’oserait envier.

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