Description
Les données publiées par Bank Al Maghrib, suite à la réunion de son Conseil le 22 mars dernier, affichent une situation macro-économique qui est loin d’être rassurante du moins pour l’année en cours. Contre toute attente, la croissance économique selon les prévisions de la Banque Centrale élaborées, sur la base d’une campagne agricole de 25 M qtx, ne devrait pas dépasser 0,7%. Ce qui nous place loin de l’objectif de 4% inscrit dans la déclaration gouvernementale et de 3,2% prévus par la loi de finances pour 2022.
Les autres indicateurs ne sont pas non plus réjouissants. Ainsi, le déficit du compte courant se creuserait à 5,5% du PIB en 2022 après 2,6% en 2021. Par ailleurs, les importations progresseraient de 14,9% en 2022 en lien avec l’alourdissement de la facture énergétique et l’augmentation des acquisitions des produits agricoles et alimentaires et des biens de consommation. En parallèle, les exportations devraient s’améliorer de 12,5% en 2022, tirées principalement par l’accroissement des ventes de la construction automobile et par la hausse de celles des phosphates et dérivés. Corollaire de cette évolution contrastée : un creusement du déficit de la balance commerciale.
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