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Quand nos institutions font leur travail… - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

Quand nos institutions font leur travail… - Par Aziz BOUCETTA

Quand nos institutions font leur travail… - Par Aziz BOUCETTA

07min |08/06/2023
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Description

La confiance des populations et leur perception de la politique sont singulièrement augmentées quand les institutions accomplissent leurs missions respectives, en dehors des intérêts, des clans ou encore des rapports de force, visibles ou occultes.


La dernière décision de l’institution du Médiateur (image) se rapportant à l’examen à l’accès des avocats en apporte une preuve éclatante. Et rassurante.


Tout le monde se souvient de cette brutale et virulente poussée de fièvre qui s’était produite à l’annonce des résultats de cet examen. Des candidats s’étaient violemment élevés contre les conditions qui avaient entouré l’organisation de l’épreuve et surtout l’annonce des résultats.


Il y avait trop de noms de « fils et filles de » et de proches et d’amis et de connaissances, et de, et de… ; de sérieux soupçons de connivence avaient également été avancés, et jamais valablement niés ni solidement réfutés. Les sorties calamiteuses du ministre de la justice Abdellatif Ouahbi (auquel il faut souhaiter une prompte et totale rémission) avaient achevé de semer le doute dans les esprits et de jeter l’opprobre sur l’ensemble de l’examen.


Quant au chef du gouvernement, lui, fidèlement à son habitude, il ne disait rien, ou rien d’audible et de crédible.


Puis, plus rien… les heureux admis poursuivaient leur chemin vers la profession, et les malheureux recalés en étaient réduits à se chercher un autre métier. Le feu couvait, mais la famille judiciaire regardait ailleurs.


Et c’est là que, alors que rien ne le laissait plus attendre, le Médiateur publie son communiqué, fait de recommandations au gouvernement : réorganiser l’épreuve, rapidement, en faciliter les conditions matérielles, efficacement, et offrir aux candidats les moyens de s’assurer de la pertinence des notes, valablement.


Moins de vingt-quatre heures et quelques consultations plus tard, le gouvernement décide d’ « interagir positivement avec les recommandations et propositions formulées par le Médiateur du Royaume ». Il a dû se produire quelque chose quelque part pour diligenter l’acceptation de toutes les propositions et recommandations par le gouvernement…


Il est vrai que dans le dahir portant création du Médiateur, l’un des motifs exposés est le rappel de la mission constitutionnelle du roi, à savoir « faire prévaloir les droits et redresser les injustices ».


Lire la suite 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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La confiance des populations et leur perception de la politique sont singulièrement augmentées quand les institutions accomplissent leurs missions respectives, en dehors des intérêts, des clans ou encore des rapports de force, visibles ou occultes.


La dernière décision de l’institution du Médiateur (image) se rapportant à l’examen à l’accès des avocats en apporte une preuve éclatante. Et rassurante.


Tout le monde se souvient de cette brutale et virulente poussée de fièvre qui s’était produite à l’annonce des résultats de cet examen. Des candidats s’étaient violemment élevés contre les conditions qui avaient entouré l’organisation de l’épreuve et surtout l’annonce des résultats.


Il y avait trop de noms de « fils et filles de » et de proches et d’amis et de connaissances, et de, et de… ; de sérieux soupçons de connivence avaient également été avancés, et jamais valablement niés ni solidement réfutés. Les sorties calamiteuses du ministre de la justice Abdellatif Ouahbi (auquel il faut souhaiter une prompte et totale rémission) avaient achevé de semer le doute dans les esprits et de jeter l’opprobre sur l’ensemble de l’examen.


Quant au chef du gouvernement, lui, fidèlement à son habitude, il ne disait rien, ou rien d’audible et de crédible.


Puis, plus rien… les heureux admis poursuivaient leur chemin vers la profession, et les malheureux recalés en étaient réduits à se chercher un autre métier. Le feu couvait, mais la famille judiciaire regardait ailleurs.


Et c’est là que, alors que rien ne le laissait plus attendre, le Médiateur publie son communiqué, fait de recommandations au gouvernement : réorganiser l’épreuve, rapidement, en faciliter les conditions matérielles, efficacement, et offrir aux candidats les moyens de s’assurer de la pertinence des notes, valablement.


Moins de vingt-quatre heures et quelques consultations plus tard, le gouvernement décide d’ « interagir positivement avec les recommandations et propositions formulées par le Médiateur du Royaume ». Il a dû se produire quelque chose quelque part pour diligenter l’acceptation de toutes les propositions et recommandations par le gouvernement…


Il est vrai que dans le dahir portant création du Médiateur, l’un des motifs exposés est le rappel de la mission constitutionnelle du roi, à savoir « faire prévaloir les droits et redresser les injustices ».


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La dernière décision de l’institution du Médiateur (image) se rapportant à l’examen à l’accès des avocats en apporte une preuve éclatante. Et rassurante.


Tout le monde se souvient de cette brutale et virulente poussée de fièvre qui s’était produite à l’annonce des résultats de cet examen. Des candidats s’étaient violemment élevés contre les conditions qui avaient entouré l’organisation de l’épreuve et surtout l’annonce des résultats.


Il y avait trop de noms de « fils et filles de » et de proches et d’amis et de connaissances, et de, et de… ; de sérieux soupçons de connivence avaient également été avancés, et jamais valablement niés ni solidement réfutés. Les sorties calamiteuses du ministre de la justice Abdellatif Ouahbi (auquel il faut souhaiter une prompte et totale rémission) avaient achevé de semer le doute dans les esprits et de jeter l’opprobre sur l’ensemble de l’examen.


Quant au chef du gouvernement, lui, fidèlement à son habitude, il ne disait rien, ou rien d’audible et de crédible.


Puis, plus rien… les heureux admis poursuivaient leur chemin vers la profession, et les malheureux recalés en étaient réduits à se chercher un autre métier. Le feu couvait, mais la famille judiciaire regardait ailleurs.


Et c’est là que, alors que rien ne le laissait plus attendre, le Médiateur publie son communiqué, fait de recommandations au gouvernement : réorganiser l’épreuve, rapidement, en faciliter les conditions matérielles, efficacement, et offrir aux candidats les moyens de s’assurer de la pertinence des notes, valablement.


Moins de vingt-quatre heures et quelques consultations plus tard, le gouvernement décide d’ « interagir positivement avec les recommandations et propositions formulées par le Médiateur du Royaume ». Il a dû se produire quelque chose quelque part pour diligenter l’acceptation de toutes les propositions et recommandations par le gouvernement…


Il est vrai que dans le dahir portant création du Médiateur, l’un des motifs exposés est le rappel de la mission constitutionnelle du roi, à savoir « faire prévaloir les droits et redresser les injustices ».


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Tout le monde se souvient de cette brutale et virulente poussée de fièvre qui s’était produite à l’annonce des résultats de cet examen. Des candidats s’étaient violemment élevés contre les conditions qui avaient entouré l’organisation de l’épreuve et surtout l’annonce des résultats.


Il y avait trop de noms de « fils et filles de » et de proches et d’amis et de connaissances, et de, et de… ; de sérieux soupçons de connivence avaient également été avancés, et jamais valablement niés ni solidement réfutés. Les sorties calamiteuses du ministre de la justice Abdellatif Ouahbi (auquel il faut souhaiter une prompte et totale rémission) avaient achevé de semer le doute dans les esprits et de jeter l’opprobre sur l’ensemble de l’examen.


Quant au chef du gouvernement, lui, fidèlement à son habitude, il ne disait rien, ou rien d’audible et de crédible.


Puis, plus rien… les heureux admis poursuivaient leur chemin vers la profession, et les malheureux recalés en étaient réduits à se chercher un autre métier. Le feu couvait, mais la famille judiciaire regardait ailleurs.


Et c’est là que, alors que rien ne le laissait plus attendre, le Médiateur publie son communiqué, fait de recommandations au gouvernement : réorganiser l’épreuve, rapidement, en faciliter les conditions matérielles, efficacement, et offrir aux candidats les moyens de s’assurer de la pertinence des notes, valablement.


Moins de vingt-quatre heures et quelques consultations plus tard, le gouvernement décide d’ « interagir positivement avec les recommandations et propositions formulées par le Médiateur du Royaume ». Il a dû se produire quelque chose quelque part pour diligenter l’acceptation de toutes les propositions et recommandations par le gouvernement…


Il est vrai que dans le dahir portant création du Médiateur, l’un des motifs exposés est le rappel de la mission constitutionnelle du roi, à savoir « faire prévaloir les droits et redresser les injustices ».


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