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Rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie-Saoudite:quels sont les pays directement concernés?-Par Hicham ELAADNANI cover
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Le 8ème jour

Rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie-Saoudite:quels sont les pays directement concernés?-Par Hicham ELAADNANI

Rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie-Saoudite:quels sont les pays directement concernés?-Par Hicham ELAADNANI

09min |13/03/2023
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La Chine, faiseuse de paix


Sous l’égide de la Chine, L’Iran et l’Arabie Saoudite ont décidé le 10 mars dernier à Pékin de rétablir leurs relations diplomatiques. Un coup de théâtre qui a pris de court beaucoup d’observateurs et chancelleries dans la région et bien au-delà. La surprise est d’autant plus grande que beaucoup s’attendaient plutôt à des pourparlers entre Israël et l’Arabie Saoudite dans le cadre des accords dits d’Abrahams. Mais c’est finalement l’habileté diplomatique chinoise, une combinaison de pragmatisme, de patience et de stratégie à long terme, qui a permis de réconcilier les deux rivaux du monde musulman.


Rappelons ici que la Chine n’est pas à son premier coup d’essai. Déjà en 2016, alors que les tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite étaient à leur apogée, la Chine a pris l'initiative de proposer une médiation entre les deux parties. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a visité les deux pays dans le but de faciliter des pourparlers entre les dirigeants iraniens et saoudiens. La Chine a également organisé une réunion trilatérale entre la Russie, l'Iran et l'Arabie Saoudite pour discuter des moyens de résoudre la crise en Syrie, qui est un point de tension clé dans les relations entre les deux pays.


Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays n’est ni un accord total sur tous les différends qui opposent les deux pays ni dans les pays où ils s’affrontent par proxy. Si l’Irak reste une ligne rouge pour l’Iran, cette dernière pourrait lâcher du lest au Liban et en Syrie tout en partageant à parts égales son influence sur le Yémen avec l’Arabie Saoudite. Le plus important est que tout ceci fera l’objet de discussions directes dorénavant entre les deux pays. 


Le paysage après la bataille

Le Yémen :


Riyad a pris la tête d'une coalition soutenue par l'Occident contre le mouvement Houthi au Yémen en 2015, après que le groupe allié à l'Iran a déposé le gouvernement internationalement reconnu dans la capitale, Sanaa. Depuis des années, le conflit est dans une impasse militaire. Les Houthis, autorités de facto dans le nord du Yémen et détenteurs de régions frontalières avec l'Arabie saoudite, ont lancé à plusieurs reprises des attaques de missiles et de drones contre le royaume.


Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Sous l’égide de la Chine, L’Iran et l’Arabie Saoudite ont décidé le 10 mars dernier à Pékin de rétablir leurs relations diplomatiques. Un coup de théâtre qui a pris de court beaucoup d’observateurs et chancelleries dans la région et bien au-delà. La surprise est d’autant plus grande que beaucoup s’attendaient plutôt à des pourparlers entre Israël et l’Arabie Saoudite dans le cadre des accords dits d’Abrahams. Mais c’est finalement l’habileté diplomatique chinoise, une combinaison de pragmatisme, de patience et de stratégie à long terme, qui a permis de réconcilier les deux rivaux du monde musulman.


Rappelons ici que la Chine n’est pas à son premier coup d’essai. Déjà en 2016, alors que les tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite étaient à leur apogée, la Chine a pris l'initiative de proposer une médiation entre les deux parties. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a visité les deux pays dans le but de faciliter des pourparlers entre les dirigeants iraniens et saoudiens. La Chine a également organisé une réunion trilatérale entre la Russie, l'Iran et l'Arabie Saoudite pour discuter des moyens de résoudre la crise en Syrie, qui est un point de tension clé dans les relations entre les deux pays.


Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays n’est ni un accord total sur tous les différends qui opposent les deux pays ni dans les pays où ils s’affrontent par proxy. Si l’Irak reste une ligne rouge pour l’Iran, cette dernière pourrait lâcher du lest au Liban et en Syrie tout en partageant à parts égales son influence sur le Yémen avec l’Arabie Saoudite. Le plus important est que tout ceci fera l’objet de discussions directes dorénavant entre les deux pays. 


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Le Yémen :


Riyad a pris la tête d'une coalition soutenue par l'Occident contre le mouvement Houthi au Yémen en 2015, après que le groupe allié à l'Iran a déposé le gouvernement internationalement reconnu dans la capitale, Sanaa. Depuis des années, le conflit est dans une impasse militaire. Les Houthis, autorités de facto dans le nord du Yémen et détenteurs de régions frontalières avec l'Arabie saoudite, ont lancé à plusieurs reprises des attaques de missiles et de drones contre le royaume.


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Rappelons ici que la Chine n’est pas à son premier coup d’essai. Déjà en 2016, alors que les tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite étaient à leur apogée, la Chine a pris l'initiative de proposer une médiation entre les deux parties. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a visité les deux pays dans le but de faciliter des pourparlers entre les dirigeants iraniens et saoudiens. La Chine a également organisé une réunion trilatérale entre la Russie, l'Iran et l'Arabie Saoudite pour discuter des moyens de résoudre la crise en Syrie, qui est un point de tension clé dans les relations entre les deux pays.


Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays n’est ni un accord total sur tous les différends qui opposent les deux pays ni dans les pays où ils s’affrontent par proxy. Si l’Irak reste une ligne rouge pour l’Iran, cette dernière pourrait lâcher du lest au Liban et en Syrie tout en partageant à parts égales son influence sur le Yémen avec l’Arabie Saoudite. Le plus important est que tout ceci fera l’objet de discussions directes dorénavant entre les deux pays. 


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Riyad a pris la tête d'une coalition soutenue par l'Occident contre le mouvement Houthi au Yémen en 2015, après que le groupe allié à l'Iran a déposé le gouvernement internationalement reconnu dans la capitale, Sanaa. Depuis des années, le conflit est dans une impasse militaire. Les Houthis, autorités de facto dans le nord du Yémen et détenteurs de régions frontalières avec l'Arabie saoudite, ont lancé à plusieurs reprises des attaques de missiles et de drones contre le royaume.


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Rappelons ici que la Chine n’est pas à son premier coup d’essai. Déjà en 2016, alors que les tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite étaient à leur apogée, la Chine a pris l'initiative de proposer une médiation entre les deux parties. Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a visité les deux pays dans le but de faciliter des pourparlers entre les dirigeants iraniens et saoudiens. La Chine a également organisé une réunion trilatérale entre la Russie, l'Iran et l'Arabie Saoudite pour discuter des moyens de résoudre la crise en Syrie, qui est un point de tension clé dans les relations entre les deux pays.


Cette reprise des relations diplomatiques entre les deux pays n’est ni un accord total sur tous les différends qui opposent les deux pays ni dans les pays où ils s’affrontent par proxy. Si l’Irak reste une ligne rouge pour l’Iran, cette dernière pourrait lâcher du lest au Liban et en Syrie tout en partageant à parts égales son influence sur le Yémen avec l’Arabie Saoudite. Le plus important est que tout ceci fera l’objet de discussions directes dorénavant entre les deux pays. 


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Riyad a pris la tête d'une coalition soutenue par l'Occident contre le mouvement Houthi au Yémen en 2015, après que le groupe allié à l'Iran a déposé le gouvernement internationalement reconnu dans la capitale, Sanaa. Depuis des années, le conflit est dans une impasse militaire. Les Houthis, autorités de facto dans le nord du Yémen et détenteurs de régions frontalières avec l'Arabie saoudite, ont lancé à plusieurs reprises des attaques de missiles et de drones contre le royaume.


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