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Le 8ème jour

Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

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07min |23/07/2025
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Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

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07min |23/07/2025
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Description

Rédigé par La rédaction le Dimanche 20 Juillet 2025


Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle révolutionner notre quotidien ou nous envoyer à Pôle emploi version 6.0 ? C’est la question qui hante les nuits des économistes, des jeunes diplômés, mais aussi des caissiers, comptables et secrétaires. Car pendant que les robots peaufinent leur algorithme de séduction dans les open spaces, les humains se posent une question plus existentielle : et moi, dans tout ça ?

Le dernier rapport du Forum économique mondial est à la fois une prophétie et un avertissement. Oui, des millions d’emplois vont disparaître d’ici 2030, mais d’autres naîtront. Le problème ? Ceux qui partent ne sont pas ceux qui arrivent. Et ceux qui arrivent ne sont pas toujours ceux qu’on peut occuper.

Le bal des métiers condamnés : la valse des invisibles


D’un côté, on annonce 170 millions d’emplois à venir. De l’autre, 92 millions à la casse. Sur le papier, c’est réjouissant. Sauf que l’équation est faussée : la majorité des postes créés supposent un niveau de formation élevé, une familiarité avec la tech, et surtout, un environnement favorable à l’apprentissage.

Formation continue ou mythe national ?

Le rapport nous le dit : pas de salut sans formation. Très juste. Mais encore faut-il que cette formation existe, soit accessible, gratuite ou subventionnée, adaptée aux profils, et continue. Or, dans de nombreux pays, dont le Maroc, les dispositifs de reconversion sont souvent théoriques, mal coordonnés, ou réservés à une élite déjà connectée.

L’apprentissage du code dans les écoles ? Rare. Les formations en cybersécurité pour les chômeurs ? Encore plus rare. Les politiques publiques misent sur l’innovation, les start-up, les hubs, les incubateurs. Mais la réalité, c’est que la majorité de la population active est exclue du narratif numérique.

Et quand les entreprises veulent bien financer la reconversion, c’est parfois pour sauver leur image ou leurs chiffres, pas leurs salariés.

Travail hybride : entre rêve de Silicon Valley et burn-out 3.0

On nous promet un avenir du travail “hybride” : des humains créatifs, inspirés, épaulés par des IA bienveillantes. On imagine presque un monde où l’on rédige des poèmes avec ChatGPT, où les réunions sont traduites en temps réel, où la productivité grimpe sans effort.

Mais en réalité ? Les IA remplacent d’abord les humains dans les tâches où la productivité prime sur l’humain. Elles ne sont pas nos collègues, mais nos concurrents silencieux. Elles ne dorment pas, ne se syndiquent pas, ne tombent pas malades. Elles ne contestent pas non plus.


À nous États, entreprises, citoyens de décider si ce futur sera coopératif ou inégalitaire. De choisir entre le progrès et la précarité. D’investir dans l’éducation, l’accès, l’équité, plutôt que dans le dernier robot capable de faire des crêpes en chantant.

Et les artistes dans tout ça ?

Pendant que les algorithmes redéfinissent les tâches répétitives, un autre secteur tremble : la création. Des IA capables de composer des symphonies, écrire des romans ou créer des œuvres visuelles circulent déjà sur le web. Faut-il craindre la disparition des métiers artistiques ? Pas forcément. Si la machine peut imiter, elle ne ressent pas. Et c’est là que l’humain garde un avantage décisif. La vraie question n’est pas de savoir si l’IA remplacera les artistes, mais si les artistes accepteront d’en faire un partenaire. Un monde où l’on crée avec les machines plutôt que contre elles est peut-être la seule manière de sauver ce qui nous rend uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Rédigé par La rédaction le Dimanche 20 Juillet 2025


Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle révolutionner notre quotidien ou nous envoyer à Pôle emploi version 6.0 ? C’est la question qui hante les nuits des économistes, des jeunes diplômés, mais aussi des caissiers, comptables et secrétaires. Car pendant que les robots peaufinent leur algorithme de séduction dans les open spaces, les humains se posent une question plus existentielle : et moi, dans tout ça ?

Le dernier rapport du Forum économique mondial est à la fois une prophétie et un avertissement. Oui, des millions d’emplois vont disparaître d’ici 2030, mais d’autres naîtront. Le problème ? Ceux qui partent ne sont pas ceux qui arrivent. Et ceux qui arrivent ne sont pas toujours ceux qu’on peut occuper.

Le bal des métiers condamnés : la valse des invisibles


D’un côté, on annonce 170 millions d’emplois à venir. De l’autre, 92 millions à la casse. Sur le papier, c’est réjouissant. Sauf que l’équation est faussée : la majorité des postes créés supposent un niveau de formation élevé, une familiarité avec la tech, et surtout, un environnement favorable à l’apprentissage.

Formation continue ou mythe national ?

Le rapport nous le dit : pas de salut sans formation. Très juste. Mais encore faut-il que cette formation existe, soit accessible, gratuite ou subventionnée, adaptée aux profils, et continue. Or, dans de nombreux pays, dont le Maroc, les dispositifs de reconversion sont souvent théoriques, mal coordonnés, ou réservés à une élite déjà connectée.

L’apprentissage du code dans les écoles ? Rare. Les formations en cybersécurité pour les chômeurs ? Encore plus rare. Les politiques publiques misent sur l’innovation, les start-up, les hubs, les incubateurs. Mais la réalité, c’est que la majorité de la population active est exclue du narratif numérique.

Et quand les entreprises veulent bien financer la reconversion, c’est parfois pour sauver leur image ou leurs chiffres, pas leurs salariés.

Travail hybride : entre rêve de Silicon Valley et burn-out 3.0

On nous promet un avenir du travail “hybride” : des humains créatifs, inspirés, épaulés par des IA bienveillantes. On imagine presque un monde où l’on rédige des poèmes avec ChatGPT, où les réunions sont traduites en temps réel, où la productivité grimpe sans effort.

Mais en réalité ? Les IA remplacent d’abord les humains dans les tâches où la productivité prime sur l’humain. Elles ne sont pas nos collègues, mais nos concurrents silencieux. Elles ne dorment pas, ne se syndiquent pas, ne tombent pas malades. Elles ne contestent pas non plus.


À nous États, entreprises, citoyens de décider si ce futur sera coopératif ou inégalitaire. De choisir entre le progrès et la précarité. D’investir dans l’éducation, l’accès, l’équité, plutôt que dans le dernier robot capable de faire des crêpes en chantant.

Et les artistes dans tout ça ?

Pendant que les algorithmes redéfinissent les tâches répétitives, un autre secteur tremble : la création. Des IA capables de composer des symphonies, écrire des romans ou créer des œuvres visuelles circulent déjà sur le web. Faut-il craindre la disparition des métiers artistiques ? Pas forcément. Si la machine peut imiter, elle ne ressent pas. Et c’est là que l’humain garde un avantage décisif. La vraie question n’est pas de savoir si l’IA remplacera les artistes, mais si les artistes accepteront d’en faire un partenaire. Un monde où l’on crée avec les machines plutôt que contre elles est peut-être la seule manière de sauver ce qui nous rend uniques.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle révolutionner notre quotidien ou nous envoyer à Pôle emploi version 6.0 ? C’est la question qui hante les nuits des économistes, des jeunes diplômés, mais aussi des caissiers, comptables et secrétaires. Car pendant que les robots peaufinent leur algorithme de séduction dans les open spaces, les humains se posent une question plus existentielle : et moi, dans tout ça ?

Le dernier rapport du Forum économique mondial est à la fois une prophétie et un avertissement. Oui, des millions d’emplois vont disparaître d’ici 2030, mais d’autres naîtront. Le problème ? Ceux qui partent ne sont pas ceux qui arrivent. Et ceux qui arrivent ne sont pas toujours ceux qu’on peut occuper.

Le bal des métiers condamnés : la valse des invisibles


D’un côté, on annonce 170 millions d’emplois à venir. De l’autre, 92 millions à la casse. Sur le papier, c’est réjouissant. Sauf que l’équation est faussée : la majorité des postes créés supposent un niveau de formation élevé, une familiarité avec la tech, et surtout, un environnement favorable à l’apprentissage.

Formation continue ou mythe national ?

Le rapport nous le dit : pas de salut sans formation. Très juste. Mais encore faut-il que cette formation existe, soit accessible, gratuite ou subventionnée, adaptée aux profils, et continue. Or, dans de nombreux pays, dont le Maroc, les dispositifs de reconversion sont souvent théoriques, mal coordonnés, ou réservés à une élite déjà connectée.

L’apprentissage du code dans les écoles ? Rare. Les formations en cybersécurité pour les chômeurs ? Encore plus rare. Les politiques publiques misent sur l’innovation, les start-up, les hubs, les incubateurs. Mais la réalité, c’est que la majorité de la population active est exclue du narratif numérique.

Et quand les entreprises veulent bien financer la reconversion, c’est parfois pour sauver leur image ou leurs chiffres, pas leurs salariés.

Travail hybride : entre rêve de Silicon Valley et burn-out 3.0

On nous promet un avenir du travail “hybride” : des humains créatifs, inspirés, épaulés par des IA bienveillantes. On imagine presque un monde où l’on rédige des poèmes avec ChatGPT, où les réunions sont traduites en temps réel, où la productivité grimpe sans effort.

Mais en réalité ? Les IA remplacent d’abord les humains dans les tâches où la productivité prime sur l’humain. Elles ne sont pas nos collègues, mais nos concurrents silencieux. Elles ne dorment pas, ne se syndiquent pas, ne tombent pas malades. Elles ne contestent pas non plus.


À nous États, entreprises, citoyens de décider si ce futur sera coopératif ou inégalitaire. De choisir entre le progrès et la précarité. D’investir dans l’éducation, l’accès, l’équité, plutôt que dans le dernier robot capable de faire des crêpes en chantant.

Et les artistes dans tout ça ?

Pendant que les algorithmes redéfinissent les tâches répétitives, un autre secteur tremble : la création. Des IA capables de composer des symphonies, écrire des romans ou créer des œuvres visuelles circulent déjà sur le web. Faut-il craindre la disparition des métiers artistiques ? Pas forcément. Si la machine peut imiter, elle ne ressent pas. Et c’est là que l’humain garde un avantage décisif. La vraie question n’est pas de savoir si l’IA remplacera les artistes, mais si les artistes accepteront d’en faire un partenaire. Un monde où l’on crée avec les machines plutôt que contre elles est peut-être la seule manière de sauver ce qui nous rend uniques.


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Rédigé par La rédaction le Dimanche 20 Juillet 2025


Robots et chômeurs font-ils bon ménage ? Ce que l’IA ne vous dit pas (encore)

L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle révolutionner notre quotidien ou nous envoyer à Pôle emploi version 6.0 ? C’est la question qui hante les nuits des économistes, des jeunes diplômés, mais aussi des caissiers, comptables et secrétaires. Car pendant que les robots peaufinent leur algorithme de séduction dans les open spaces, les humains se posent une question plus existentielle : et moi, dans tout ça ?

Le dernier rapport du Forum économique mondial est à la fois une prophétie et un avertissement. Oui, des millions d’emplois vont disparaître d’ici 2030, mais d’autres naîtront. Le problème ? Ceux qui partent ne sont pas ceux qui arrivent. Et ceux qui arrivent ne sont pas toujours ceux qu’on peut occuper.

Le bal des métiers condamnés : la valse des invisibles


D’un côté, on annonce 170 millions d’emplois à venir. De l’autre, 92 millions à la casse. Sur le papier, c’est réjouissant. Sauf que l’équation est faussée : la majorité des postes créés supposent un niveau de formation élevé, une familiarité avec la tech, et surtout, un environnement favorable à l’apprentissage.

Formation continue ou mythe national ?

Le rapport nous le dit : pas de salut sans formation. Très juste. Mais encore faut-il que cette formation existe, soit accessible, gratuite ou subventionnée, adaptée aux profils, et continue. Or, dans de nombreux pays, dont le Maroc, les dispositifs de reconversion sont souvent théoriques, mal coordonnés, ou réservés à une élite déjà connectée.

L’apprentissage du code dans les écoles ? Rare. Les formations en cybersécurité pour les chômeurs ? Encore plus rare. Les politiques publiques misent sur l’innovation, les start-up, les hubs, les incubateurs. Mais la réalité, c’est que la majorité de la population active est exclue du narratif numérique.

Et quand les entreprises veulent bien financer la reconversion, c’est parfois pour sauver leur image ou leurs chiffres, pas leurs salariés.

Travail hybride : entre rêve de Silicon Valley et burn-out 3.0

On nous promet un avenir du travail “hybride” : des humains créatifs, inspirés, épaulés par des IA bienveillantes. On imagine presque un monde où l’on rédige des poèmes avec ChatGPT, où les réunions sont traduites en temps réel, où la productivité grimpe sans effort.

Mais en réalité ? Les IA remplacent d’abord les humains dans les tâches où la productivité prime sur l’humain. Elles ne sont pas nos collègues, mais nos concurrents silencieux. Elles ne dorment pas, ne se syndiquent pas, ne tombent pas malades. Elles ne contestent pas non plus.


À nous États, entreprises, citoyens de décider si ce futur sera coopératif ou inégalitaire. De choisir entre le progrès et la précarité. D’investir dans l’éducation, l’accès, l’équité, plutôt que dans le dernier robot capable de faire des crêpes en chantant.

Et les artistes dans tout ça ?

Pendant que les algorithmes redéfinissent les tâches répétitives, un autre secteur tremble : la création. Des IA capables de composer des symphonies, écrire des romans ou créer des œuvres visuelles circulent déjà sur le web. Faut-il craindre la disparition des métiers artistiques ? Pas forcément. Si la machine peut imiter, elle ne ressent pas. Et c’est là que l’humain garde un avantage décisif. La vraie question n’est pas de savoir si l’IA remplacera les artistes, mais si les artistes accepteront d’en faire un partenaire. Un monde où l’on crée avec les machines plutôt que contre elles est peut-être la seule manière de sauver ce qui nous rend uniques.


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