Description
Très cher Kaiss Said,
Permets-moi tout d’abord de te tutoyer.
Certes je ne l’aurais pas fait dans une autre circonstance, vu que j’ai plutôt tendance à vouvoyer, dans mes écrits, les gens importants et surtout quand ils sont chefs d’états. Sauf que dans le cas d’espèce, je n’arrive pas à me résoudre à pareille attitude, vu que tu as commis un grave impair avec notre pays.
En recevant en grande pompe au pied de la passerelle le chef de la fantomatique RASD, pour le sommet Japon-Afrique qui se tient actuellement en Tunisie, tu as gaffé, tout en sachant que cela nous ferait vraiment mal. Pour les autres délégations, tu as delegué ton premier ministre, sauf pour celle d’un pays qui n’existe pas et pour laquelle tu as tenu à recevoir son pseudo-président en personne.
Tout le monde sait que tu l’as fait sous le chantage financier des caporaux d’Alger, que tu as besoin de recevoir le debut du commencement des 300 millions de dollars qu’ils t’ont promis l’année dernière, et qu’ils n’ont pas, mais ça tu ne le sais pas, sauf si tu veux leur forcer la main en agissant ainsi. Déjà, s’ils avaient cet argent, ils auraient acheté un Canadair pour éteindre les feux successifs qui brûlent leurs forêts chaque année. Il ne faut pas sortir d’Harvard pour comprendre cela.
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