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Le 8ème jour

Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

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03min |04/07/2025
Play
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Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

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03min |04/07/2025
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Description

Rédigé par Nisrine Jaouadi le Mardi 3 Juin 2025


En Corée du Nord, un smartphone ne sert pas qu’à téléphoner : il surveille, censure et obéit au régime. Quand la tech devient carrément une arme idéologique.

Quand ton smartphone devient plus loyal au pouvoir qu’à toi

Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

On le garde dans la poche, sur la table, sous l’oreiller… le smartphone est devenu une extension de nous-mêmes.

Mais en Corée du Nord, ce petit objet du quotidien prend une autre dimension : il n’est pas là pour liker, swiper ou googler — il est là pour surveiller, corriger, rapporter. Oui, comme un mouchard silencieux, 24h/24.


Ce n’est pas un délire de série dystopique, c’est la réalité décrite par la BBC, qui a pu analyser l’un de ces fameux téléphones nord-coréens.

Leur particularité ? Ils censurent ce que tu écris, modifient ton vocabulaire à la volée et prennent en photo ton écran toutes les cinq minutes. Bienvenue dans la tech version dictature.

Un téléphone fait pour t'encadrer, pas pour t’épanouir

Imagine : tu veux taper un mot trop lié à l’étranger, ou qui n’est pas validé par la ligne officielle du régime, et ton téléphone le remplace automatiquement par un terme approuvé par le pouvoir.

Ce n’est plus seulement une correction orthographique, c’est une correction idéologique. Et ce n’est pas une option : impossible de désactiver quoi que ce soit.

Et ce n’est pas tout. Ce smartphone prend des captures d’écran sans te prévenir, les envoie aux autorités, et empêche toute suppression ou modification. Pas de pop-up, pas de message d’avertissement.

Tu peux très bien consulter un texte, une photo ou une vidéo jugée “dangereuse”, et être repéré dans la foulée.

De l’autre côté de la Méditerranée, on râle pour un bug réseau

Pendant ce temps, au Maroc, on peste quand le wifi saute à midi pile dans les cafés bondés ou quand le GPS te perd au moment où tu dois prendre à gauche à Derb Sultan.

Mais ces petites galères techniques, c’est aussi la preuve qu’on a encore la main sur nos applis, nos mots, nos recherches.

Une fracture numérique… mais surtout idéologique


Ce téléphone nord-coréen, ce n’est pas juste un outil technologique extrême. C’est une illustration parfaite d’un régime qui ne veut laisser aucune place à la pensée critique.

Moins tu peux dire de mots, moins tu peux formuler des idées, et donc moins tu peux remettre les choses en question. C’est du George Orwell version 2025, sauf que ce n’est plus une fiction.

Alors bien sûr, ce n’est pas demain que ce genre d’appareil débarque chez nous. Mais l’histoire a le mérite de nous alerter.

Quand la technologie devient un moyen de contrôle, elle cesse d’être un outil de liberté. Et pendant qu’on râle contre les bugs de Story Insta ou la batterie qui fond trop vite, on ferait bien de garder un œil sur les vraies dérives numériques ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Rédigé par Nisrine Jaouadi le Mardi 3 Juin 2025


En Corée du Nord, un smartphone ne sert pas qu’à téléphoner : il surveille, censure et obéit au régime. Quand la tech devient carrément une arme idéologique.

Quand ton smartphone devient plus loyal au pouvoir qu’à toi

Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

On le garde dans la poche, sur la table, sous l’oreiller… le smartphone est devenu une extension de nous-mêmes.

Mais en Corée du Nord, ce petit objet du quotidien prend une autre dimension : il n’est pas là pour liker, swiper ou googler — il est là pour surveiller, corriger, rapporter. Oui, comme un mouchard silencieux, 24h/24.


Ce n’est pas un délire de série dystopique, c’est la réalité décrite par la BBC, qui a pu analyser l’un de ces fameux téléphones nord-coréens.

Leur particularité ? Ils censurent ce que tu écris, modifient ton vocabulaire à la volée et prennent en photo ton écran toutes les cinq minutes. Bienvenue dans la tech version dictature.

Un téléphone fait pour t'encadrer, pas pour t’épanouir

Imagine : tu veux taper un mot trop lié à l’étranger, ou qui n’est pas validé par la ligne officielle du régime, et ton téléphone le remplace automatiquement par un terme approuvé par le pouvoir.

Ce n’est plus seulement une correction orthographique, c’est une correction idéologique. Et ce n’est pas une option : impossible de désactiver quoi que ce soit.

Et ce n’est pas tout. Ce smartphone prend des captures d’écran sans te prévenir, les envoie aux autorités, et empêche toute suppression ou modification. Pas de pop-up, pas de message d’avertissement.

Tu peux très bien consulter un texte, une photo ou une vidéo jugée “dangereuse”, et être repéré dans la foulée.

De l’autre côté de la Méditerranée, on râle pour un bug réseau

Pendant ce temps, au Maroc, on peste quand le wifi saute à midi pile dans les cafés bondés ou quand le GPS te perd au moment où tu dois prendre à gauche à Derb Sultan.

Mais ces petites galères techniques, c’est aussi la preuve qu’on a encore la main sur nos applis, nos mots, nos recherches.

Une fracture numérique… mais surtout idéologique


Ce téléphone nord-coréen, ce n’est pas juste un outil technologique extrême. C’est une illustration parfaite d’un régime qui ne veut laisser aucune place à la pensée critique.

Moins tu peux dire de mots, moins tu peux formuler des idées, et donc moins tu peux remettre les choses en question. C’est du George Orwell version 2025, sauf que ce n’est plus une fiction.

Alors bien sûr, ce n’est pas demain que ce genre d’appareil débarque chez nous. Mais l’histoire a le mérite de nous alerter.

Quand la technologie devient un moyen de contrôle, elle cesse d’être un outil de liberté. Et pendant qu’on râle contre les bugs de Story Insta ou la batterie qui fond trop vite, on ferait bien de garder un œil sur les vraies dérives numériques ailleurs.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Rédigé par Nisrine Jaouadi le Mardi 3 Juin 2025


En Corée du Nord, un smartphone ne sert pas qu’à téléphoner : il surveille, censure et obéit au régime. Quand la tech devient carrément une arme idéologique.

Quand ton smartphone devient plus loyal au pouvoir qu’à toi

Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

On le garde dans la poche, sur la table, sous l’oreiller… le smartphone est devenu une extension de nous-mêmes.

Mais en Corée du Nord, ce petit objet du quotidien prend une autre dimension : il n’est pas là pour liker, swiper ou googler — il est là pour surveiller, corriger, rapporter. Oui, comme un mouchard silencieux, 24h/24.


Ce n’est pas un délire de série dystopique, c’est la réalité décrite par la BBC, qui a pu analyser l’un de ces fameux téléphones nord-coréens.

Leur particularité ? Ils censurent ce que tu écris, modifient ton vocabulaire à la volée et prennent en photo ton écran toutes les cinq minutes. Bienvenue dans la tech version dictature.

Un téléphone fait pour t'encadrer, pas pour t’épanouir

Imagine : tu veux taper un mot trop lié à l’étranger, ou qui n’est pas validé par la ligne officielle du régime, et ton téléphone le remplace automatiquement par un terme approuvé par le pouvoir.

Ce n’est plus seulement une correction orthographique, c’est une correction idéologique. Et ce n’est pas une option : impossible de désactiver quoi que ce soit.

Et ce n’est pas tout. Ce smartphone prend des captures d’écran sans te prévenir, les envoie aux autorités, et empêche toute suppression ou modification. Pas de pop-up, pas de message d’avertissement.

Tu peux très bien consulter un texte, une photo ou une vidéo jugée “dangereuse”, et être repéré dans la foulée.

De l’autre côté de la Méditerranée, on râle pour un bug réseau

Pendant ce temps, au Maroc, on peste quand le wifi saute à midi pile dans les cafés bondés ou quand le GPS te perd au moment où tu dois prendre à gauche à Derb Sultan.

Mais ces petites galères techniques, c’est aussi la preuve qu’on a encore la main sur nos applis, nos mots, nos recherches.

Une fracture numérique… mais surtout idéologique


Ce téléphone nord-coréen, ce n’est pas juste un outil technologique extrême. C’est une illustration parfaite d’un régime qui ne veut laisser aucune place à la pensée critique.

Moins tu peux dire de mots, moins tu peux formuler des idées, et donc moins tu peux remettre les choses en question. C’est du George Orwell version 2025, sauf que ce n’est plus une fiction.

Alors bien sûr, ce n’est pas demain que ce genre d’appareil débarque chez nous. Mais l’histoire a le mérite de nous alerter.

Quand la technologie devient un moyen de contrôle, elle cesse d’être un outil de liberté. Et pendant qu’on râle contre les bugs de Story Insta ou la batterie qui fond trop vite, on ferait bien de garder un œil sur les vraies dérives numériques ailleurs.


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Rédigé par Nisrine Jaouadi le Mardi 3 Juin 2025


En Corée du Nord, un smartphone ne sert pas qu’à téléphoner : il surveille, censure et obéit au régime. Quand la tech devient carrément une arme idéologique.

Quand ton smartphone devient plus loyal au pouvoir qu’à toi

Ton téléphone te trahit ? En Corée du Nord, ce n'est même plus une image

On le garde dans la poche, sur la table, sous l’oreiller… le smartphone est devenu une extension de nous-mêmes.

Mais en Corée du Nord, ce petit objet du quotidien prend une autre dimension : il n’est pas là pour liker, swiper ou googler — il est là pour surveiller, corriger, rapporter. Oui, comme un mouchard silencieux, 24h/24.


Ce n’est pas un délire de série dystopique, c’est la réalité décrite par la BBC, qui a pu analyser l’un de ces fameux téléphones nord-coréens.

Leur particularité ? Ils censurent ce que tu écris, modifient ton vocabulaire à la volée et prennent en photo ton écran toutes les cinq minutes. Bienvenue dans la tech version dictature.

Un téléphone fait pour t'encadrer, pas pour t’épanouir

Imagine : tu veux taper un mot trop lié à l’étranger, ou qui n’est pas validé par la ligne officielle du régime, et ton téléphone le remplace automatiquement par un terme approuvé par le pouvoir.

Ce n’est plus seulement une correction orthographique, c’est une correction idéologique. Et ce n’est pas une option : impossible de désactiver quoi que ce soit.

Et ce n’est pas tout. Ce smartphone prend des captures d’écran sans te prévenir, les envoie aux autorités, et empêche toute suppression ou modification. Pas de pop-up, pas de message d’avertissement.

Tu peux très bien consulter un texte, une photo ou une vidéo jugée “dangereuse”, et être repéré dans la foulée.

De l’autre côté de la Méditerranée, on râle pour un bug réseau

Pendant ce temps, au Maroc, on peste quand le wifi saute à midi pile dans les cafés bondés ou quand le GPS te perd au moment où tu dois prendre à gauche à Derb Sultan.

Mais ces petites galères techniques, c’est aussi la preuve qu’on a encore la main sur nos applis, nos mots, nos recherches.

Une fracture numérique… mais surtout idéologique


Ce téléphone nord-coréen, ce n’est pas juste un outil technologique extrême. C’est une illustration parfaite d’un régime qui ne veut laisser aucune place à la pensée critique.

Moins tu peux dire de mots, moins tu peux formuler des idées, et donc moins tu peux remettre les choses en question. C’est du George Orwell version 2025, sauf que ce n’est plus une fiction.

Alors bien sûr, ce n’est pas demain que ce genre d’appareil débarque chez nous. Mais l’histoire a le mérite de nous alerter.

Quand la technologie devient un moyen de contrôle, elle cesse d’être un outil de liberté. Et pendant qu’on râle contre les bugs de Story Insta ou la batterie qui fond trop vite, on ferait bien de garder un œil sur les vraies dérives numériques ailleurs.


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