Sur le papier, tout semblait donner l’avantage à l’Algérie en 1975 pour s’imposer rapidement comme leader au Maghreb. Le voisin de l’Est avait plusieurs longueurs d’avance sur le Maroc, que ce soit sur le plan politique, géostratégique ou économique. Cependant, c’était sans compter sur la résilience des Marocains.En 1975, la diplomatie algérienne était au sommet de sa gloire, jouissant d’une position influente sur la scène internationale, en particulier au sein du Mouvement des non-alignés et auprès des pays récemment décolonisés. Pour ses dirigeants, le statut de leader régional, voire africain, de l’Algérie était une évidence. Aucun doute non plus sur la solidité de ses alliances stratégiques et le soutien du camp socialiste, censé triompher de «l’Occident décadent» grâce à ses performances technologiques et économiques.Sur le plan économique, les ressources en hydrocarbures de l’Algérie lui assuraient une confortable marge de manœuvre. En 1975, selon la Banque mondiale, le PIB de l’Algérie était de 15,56 milliards de dollars, pour une population de 15,72 millions d’habitants, tandis que celui du Maroc était de 8,98 milliards de dollars, pour une population de 17,33 millions d’habitants. Bref, le Maroc était moins bien loti, et sa population était plus pauvre.Lire la suite (https://www.lodj.ma/Maroc-Algerie-chronique-d-une-rivalite-regionale_a106319.html)
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