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Ma Banque Sans Filtre

Partir à l'étranger: Audrey Esteves et Juliette Theulle Clermont School of Business.

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33min |07/04/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode de "Ma Banque Sans Filtre", on se lance dans le grand bain de l'expérience d'étudier à l'étranger !


Rejoins-nous pour une discussion accompagné d'Audrey ESTEVES, Responsable des Relations Internationales, et Juliette Theulle, une étudiante à Clermont School of Business, qui vient tout juste de vivre cette aventure incroyable. Nous allons parler des raisons pour lesquelles partir à l'étranger, c'est génial : découvrir de nouvelles cultures, améliorer son niveau de langue et élargir ses horizons. Juliette nous partage pourquoi elle a décidé de partir, ses attentes avant de décoller et les petits défis qu'elle a rencontrés lors de son séjour à l'étranger.


Audrey nous expliquera l'accompagnement des étudiants, comment se préparer pour cette aventure avec des programmes d'échanges et des bourses. On parlera aussi de la vie quotidienne, des astuces pour s'intégrer facilement et quelques anecdotes drôles sur les différences culturelles.


Et bien sûr, on discutera de l'impact que cette expérience peut avoir sur ton futur, tant sur le plan personnel que professionnel.


Alors, si tu rêves de partir étudier à l'étranger, ne rate pas cette vidéo ! Abonne-toi pour plus d'infos et d'astuces sur les études et les voyages !

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Présentatrice: Agathe Trois-Valets


La Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin, Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier, Société Anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance – Capital social de 360 000 000 euros – Siège social : 63, rue Montlosier 63000 Clermont-Ferrand – 382 742 013 RCS Clermont-Ferrand – Intermédiaire en assurance immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 006 292 – Titulaire de la carte professionnelle « Transactions sur immeubles et fonds de commerce » n° CPI 6302 2016 000 008 503 délivrée par la CCI du Puy-de-Dôme.


Réalisation: Riot House


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Agathe

    Bonjour tout le monde, bienvenue dans Ma Banque Sans Filtre. Aujourd'hui on parle expérience à l'étranger et pour ça j'ai comme invité Juliette et j'ai comme invité Audrey Esteves qui est responsable de relations internationales à la Clermont School of Business.

  • Audrey

    Salut les filles Salut Vous allez bien Ça va.

  • Agathe

    Juliette, du coup tu es étudiante à l'école de commerce de Clermont-Ferrand. Oui. Tu es partie à l'étranger pour tes études.

  • Juliette

    Tout à fait.

  • Agathe

    Tu es partie où et combien de temps?

  • Juliette

    Je suis partie à l'université de Birmingham au Royaume-Uni, je suis partie trois mois. Trois mois Douze semaines, pour être précise.

  • Agathe

    C'est très précis. Et du coup, tu es partie dans le cadre de tes études de ta deuxième, troisième année

  • Juliette

    Troisième année, parce que je suis en bachelor en management international. Donc, c'est un diplôme qui axe beaucoup, qui est vraiment axé sur les départs à l'étranger, l'international. Et donc, c'est une partie très importante du cursus pour ceux qui en ont l'occasion de partir à l'étranger.

  • Agathe

    C'est long le process pour préparer ton voyage

  • Juliette

    Quand même assez oui, je dirais qu'il faut commencer à s'y prendre six mois à l'avance. Déjà parce qu'il faut déjà sélectionner la destination, ce qui est assez long. Enfin ça dépend pour qui, mais pour certaines personnes c'est un peu long. Et puis ensuite il faut faire toutes les démarches administratives, être accepté, attendre d'être accepté, faire les demandes de bourses, ensuite faire les demandes de logement sur place, faire les recherches de logement sur place avant de faire les demandes. Donc oui, c'est un processus qui prend quand même pas mal de temps.

  • Agathe

    Toi Audrey, tu accompagnes ces élèves à partir, mais aussi à venir, parce que tu accueilles des étudiants étrangers à l'école de Commerce de Clermont. Tu les aides à trouver des logements, à tout ce qui est échange universitaire, à trouver leur université où ils ont des voeux. Et après, c'est en...

  • Audrey

    En fait, oui, on demande... En début d'année, pendant la deuxième année des étudiants, on leur présente déjà les opportunités. Donc ils peuvent partir soit un semestre. Globalement, Juliette est partie trois mois, mais ça correspondait là-bas à un semestre ou une année entière pour faire un double diplôme. Donc les étudiants, ils connaissent les opportunités, ils connaissent les destinations possibles parce qu'on leur fait des présentations. On fait aussi des présentations avec les parents. L'année dernière, on avait eu une présentation avec les parents aussi pour qu'ils puissent déjà préparer le voyage, préparer le budget, et puis toutes les étapes, etc. Parce que c'est vrai que c'est un processus un petit peu long. et pour lequel on les accompagne de A à Z, notre service des relations internationales. On a une personne qui est dédiée à 100% de son temps dans le service pour accompagner les étudiants, et puis on a d'autres personnes qui gravitent autour. Moi je suis plutôt en charge de mettre en place ces accords de partenariat justement avec les écoles dans le monde entier, donc l'université où a été Juliette. Et puis une fois qu'on leur présente les destinations, on leur demande de faire des vœux, effectivement ils peuvent mettre jusqu'à 10 destinations possibles pour leurs vœux. Nous, à partir de là, on regarde selon leurs notes, leur classement, les tests d'anglais, etc. On regarde sur quelles destinations ils peuvent partir parmi leurs choix et on leur fait une proposition. Donc là, par exemple, à Juliette, on lui a dit, on propose l'université de Birmingham. Elle a accepté et donc à partir de là, il y a tout le processus pour s'inscrire dans cette université-là en particulier qui se met en place. Et parmi effectivement les étapes, on a le choix des cours dans l'université. On va avoir... effectivement trouver le logement, s'inscrire dans les cours, etc. Et pour tout ce qui est logement, nous on peut accompagner les étudiants bien sûr, mais c'est plutôt l'université d'accueil qui va aider les étudiants, puisqu'à partir du moment où ils sont sélectionnés pour une destination, ils sont en relation avec l'université d'accueil. Et de la même manière, nous on fait ça quand on reçoit des étudiants de l'international à Clermont.

  • Agathe

    C'était ton premier choix Oui,

  • Juliette

    c'était mon premier choix. Ah, tu as eu de la chance Oui, j'ai travaillé pour ça aussi.

  • Audrey

    D'autant plus qu'on n'a pas beaucoup de place à Birmingham, donc ça veut dire que si elle a pu partir là-bas, c'est que globalement, c'est une bonne élève.

  • Agathe

    Vous avez combien de places à peu près par destination Déjà, combien tu as de destinations pour tous les élèves Alors,

  • Audrey

    en double diplôme, on a une vingtaine de destinations possibles, parce que le double diplôme, c'est un petit peu plus exigeant. Ça nous demande de s'assurer que les cours enseignés dans l'université partenaire correspondent aux cours qui sont enseignés à Clermont, pour qu'on puisse ensuite faire la reconnaissance et donner les deux diplômes à la fin. Dans le cadre d'un semestre, on est un petit peu plus flexible, donc on a beaucoup plus de partenaires. On a à peu près 80 destinations possibles pour les bachelors en management international pour faire un semestre. Et puis après, ceux qui sont en master, ils peuvent avoir peut-être certaines destinations en commun, mais ils en ont d'autres aussi. Donc on essaye d'avoir différentes opportunités à différents moments de la scolarité pour que, par exemple, des étudiants comme Juliette qui font le bachelor et qui poursuivent par exemple après un master, Et puis il puisse avoir d'autres destinations aussi.

  • Agathe

    Donc si Juliette, tu veux repartir pendant ton master, tu pourras.

  • Juliette

    Oui, tout à fait.

  • Agathe

    Et pourquoi l'Angleterre Pourquoi tu as choisi l'Angleterre

  • Juliette

    En fait, oui pour la langue, parce que c'est vrai que c'est quand même très rassurant je trouve, d'aller dans un pays où on parle anglais, parce qu'en tant que français, si on va dans un autre pays qui ne parle pas l'anglais, en fait ça veut dire qu'il y a trois langues qui interagissent entre elles, et je trouve que c'est assez complexe. Alors que l'Angleterre, comme j'ai la chance de parler assez bien anglais, en fait c'était très fluide dans les échanges, et même pour tout ce qui était administratif, c'était beaucoup plus facile. Et aussi en fait, quand j'avais 15 ans, j'étais partie deux semaines en Angleterre, et j'avais beaucoup aimé ce pays. Et donc je me suis dit que j'y retournerais bien. Et aussi l'université de Birmingham, elle m'a tirée parce que c'était une université qui était assez renommée et les cours m'intéressaient, donc c'est pour ça que j'ai fait ce choix.

  • Agathe

    C'est ça qui t'a motivée à partir Ou il y avait aussi l'envie d'échanges culturels, de connaître d'autres traditions,

  • Juliette

    un autre pays Je pense que c'était un peu tout parce qu'en fait, déjà depuis toute petite, j'ai eu la chance de pas mal voyager. Donc c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, découvrir de nouveaux pays, découvrir de nouvelles cultures, même apprendre de nouvelles langues. Et en fait, il y avait l'aspect académique couplé au voyage qui m'attirait beaucoup parce qu'en fait, je trouve que les échanges internationaux, c'est une autre manière de voyager puisqu'on est vraiment au plus près des habitants. Donc, on découvre vraiment une culture, mais en immersion, pas totale, mais presque. Et on apprend aussi une nouvelle manière d'apprendre, une nouvelle manière de vivre. Et puis, je trouve que c'est aussi très enrichissant au niveau personnel. C'est pour ça que j'ai fait le choix de partir à l'étranger.

  • Agathe

    Tu gagnes beaucoup en maturité en partant jeune comme ça.

  • Juliette

    Je trouve qu'en trois mois, il se passe tellement de choses. On peut presque mettre six mois dans trois. Je trouve que quand on part à l'étranger, il se passe énormément de choses. Et puis, je trouve que c'est aussi un choix qui est stratégique au niveau de la carrière, puisqu'il me semble que c'est une expérience qui est assez valorisée auprès des employeurs. Donc, c'est pour ça aussi que j'ai fait le choix de partir.

  • Agathe

    Tu trouves, Audrey, que les étudiants qui partent reviennent changer

  • Audrey

    Oui, complètement. Complètement, d'autant plus quand ils partent dans des destinations un peu moins lointaines, ça se remarque, mais ceux qui partent vraiment très loin. Là, j'ai des étudiants récemment qui sont allés en Chine pour trois mois et quand ils sont revenus, je les ai trouvés complètement changés. C'est des étudiants qui n'avaient pas forcément envisagé de repartir plusieurs fois dans la scolarité et qui me disent déjà on veut repartir, qui me donnent des destinations auxquelles ils n'avaient pas du tout pensé avant de partir en Chine. Et je trouve que ça fait aussi la richesse de partir, ça donne une nouvelle ouverture d'esprit. Et peut-être même, ça change un petit peu l'idée qu'on avait de son avenir, effectivement.

  • Agathe

    C'est quand même un peu flippant de partir dans un autre pays. Comment vous les accompagnez, Audrey, les élèves, quand vraiment ils arrivent sur place C'est quoi tes conseils pour qu'ils arrivent à s'intégrer

  • Audrey

    Alors nous, déjà, on leur donne un certain nombre de conseils avant. Ils peuvent échanger avec ceux qui sont partis les années précédentes. Ça, c'est très important parce que... Nous, on peut avoir notre point de vue aussi, mais on n'a pas forcément eu l'expérience étudiante. On ne sait pas tout, des fois, ce qui se passe, bien sûr. On n'a pas toujours les bons tips à donner aux étudiants. Donc forcément, c'est intéressant pour eux de pouvoir échanger avec les autres qui sont partis. Après, c'est pareil, une fois qu'ils arrivent sur place, ils ont toute une équipe comme nous. On accueille nos étudiants internationaux à Clermont. Il y a aussi des services, des relations internationales, dans chacune des écoles avec lesquelles on est partenaire. Et nous, c'est important aussi quand on signe un accord de partenariat de s'assurer que les étudiants pourront avoir cet accompagnement-là. C'est vrai qu'à l'école, nous, on a un accompagnement presque un peu maternel auprès de nos étudiants. On veut vraiment les aider, les accompagner, les préparer au mieux. Donc c'est important pour nous aussi de trouver des universités partenaires dans lesquelles ils pourront bénéficier de ce même accompagnement. Et donc, une fois que les étudiants arrivent, ils ont toujours une petite période d'orientation, d'intégration. Donc ça dure des fois entre... quelques jours, ça peut durer un à deux jours, jusqu'à une semaine entière, pendant lequel l'université les accueille, ils ont une visite de l'université, ils ont une rencontre avec les autres étudiants qui sont dans la même situation qu'eux, parce que quand ils partent, ils peuvent des fois partir entre plusieurs étudiants de la même école. Juliette, elle est partie avec une autre étudiante de notre école, mais ils peuvent aussi se retrouver avec d'autres étudiants qui viennent d'une université en Allemagne ou qui viennent d'une université au Pérou, par exemple. Et donc, ils se retrouvent ici, ils sont tous étudiants internationaux, et ils ont besoin du même accompagnement, ils ont besoin de s'acclimater de la même façon. Donc ça, c'est quelque chose qu'ils ont, de toute façon, dans toutes les universités partenaires, cette petite période d'orientation, d'intégration, qui est, à mon sens, très importante. Oui,

  • Agathe

    c'est essentiel. Ça a été dur de t'acclimater, le premier temps Sincèrement,

  • Juliette

    non, ça a été. Parce qu'après, comme je suis quelqu'un de nature assez anxieuse, ça m'inquiétait, donc j'ai beaucoup planifié. Et j'avais regardé sur Google Maps où était le supermarché, où était l'école, quel était le trajet à faire. Donc, disons que j'avais une idée déjà de ce que j'allais faire, comment j'allais le faire. Et exactement, comme tu le disais, on a eu une semaine d'accueil, une welcome week. Et franchement, c'était super parce que c'était très flex. Il y avait plein d'événements différents pour tout type de profils différents. Donc, j'ai pu très, très facilement rencontrer plein de gens d'horizons différents. Et après, j'avais la chance aussi de pouvoir, en fait, comment j'étais en colocation. Et ça se passait très bien avec mes colocataires. Donc il y avait un petit sens un peu de me faire des amis déjà là-bas et du coup de pouvoir assez vite trouver des marques et trouver des repères dans mes colocataires.

  • Agathe

    Oui, donc finalement, toi, l'intégration,

  • Juliette

    ça a été assez rapide.

  • Agathe

    Tu as quand même le souvenir d'un petit coup dur, parce que tu es loin de chez toi, des fois c'est un peu compliqué.

  • Juliette

    Franchement, au début, non, ça a été. Franchement, juste si, alors si, mais c'était vraiment plus sur l'alimentaire. Par exemple, faire ses cours, c'était très perturbant. Et c'était plus sur les prix, le niveau de vie et aussi sur même le mode de vie et le mode de consommation. C'est très différent de la France. J'avais un peu de mal des fois à trouver que manger le midi sur le campus ou aller. Mais franchement, c'est tout ce qui m'a perturbée au début.

  • Agathe

    C'est ça, c'est ça. Quand on part à l'étranger, c'est la bouffe le problème. Ah, mais je vais vous mentir.

  • Juliette

    Tout le monde, c'est vraiment... C'est souvent ça. On se plaignait entre Français.

  • Agathe

    Tu étais logée sur le campus directement ou tu avais un appartement un peu à l'extérieur Non,

  • Juliette

    j'avais réussi à avoir un logement sur le campus. Donc ça, c'était super parce que c'était très pratique puisque j'étais à 15 minutes à pied de tous mes cours. Et c'était vraiment un confort de vie. Et puis surtout que l'université de Birmingham, il y a beaucoup de services qui sont mis en place, donc même de la sécurité. Donc le soir, on pouvait rentrer, on se sentait bien, on se sentait en sécurité quand on rentrait dans notre logement. Il y avait des supermarchés, il y avait des activités précises pour les logements... sur le campus, donc ça c'était vraiment top.

  • Agathe

    Vous étiez combien dans ton appart

  • Juliette

    On était six, six à partager la cuisine, et après on avait nos petites chambres et nos salles d'eau.

  • Agathe

    Juliette, on dit souvent que quand on part à l'étranger, on pleure en arrivant, on pleure en repartant, tu dirais que c'est vrai

  • Juliette

    Oui, c'est toujours émotionnel, c'est toujours ce côté un peu émotionnel, parce qu'on dit au revoir à ses proches, on dit au revoir à sa maison, puis on va complètement vers l'inconnu, on ne sait pas comment ça va se passer, on ne sait pas si on va rencontrer des gens, si les cours vont nous plaire, c'est très très angoissant, donc oui. mais moi aussi j'étais super triste de partir leur voir avec les colocataires, c'était déchirant. Vraiment, c'était... Enfin même avec mes amis que j'ai rencontrés là-bas. Puisque je trouve qu'en fait, on est tous dans cette situation ensemble, et on vit cette aventure ensemble, et du coup on crée des liens très forts en trois mois avec ces gens, et après on les quitte. Enfin moi c'était des gens... C'était d'autres étudiants internationaux, donc... Il y en avait une par exemple qui était en Australie. Je sais que je vais probablement jamais pouvoir la revoir, et du coup c'était... En fait c'est un peu... Ça c'est ce côté très émotionnel de dire au revoir à ces gens avec qui on a vécu. On s'est vus tous les jours pendant trois mois et maintenant il faut se dire au revoir. Et puis même dire au revoir au pays, au mode de vie qu'on a développé là-bas, nos petites routines, mes petites habitudes. C'est vraiment une aventure qui était géniale, donc ça fait mal au cœur de repartir et de revenir en France. Si j'aime beaucoup, je suis très contente de revenir.

  • Agathe

    Tu donnerais quoi comme conseil aujourd'hui à un étudiant qui a envie de partir mais qui a un peu peur Parce que c'est comme tu dis, c'est quand même une aventure.

  • Juliette

    Je dirais, la première chose c'est vraiment s'informer. Moi j'ai fait beaucoup de recherches. Le bureau des départs à l'international m'a beaucoup aidée parce qu'ils m'ont donné le contact d'étudiants qui étaient partis dans les destinations qui m'intéressaient. Donc je vais harceler les gens sur LinkedIn, je vais envoyer plein de messages à tout le monde, comment ça s'est passé, et comment ça s'est passé pour le logement, la vie sur place, les cours. Donc j'ai posé plein de questions, même à des gens d'ailleurs qui n'étaient pas partis à travers l'école. Et puis après j'ai fait TikTok, j'ai regardé comment les gens vivaient sur place, Instagram, à quoi ça ressemblait. J'ai regardé plein de vidéos parce qu'en plus l'université de Birmingham , comme c'est une grande université, Ils ont beaucoup de ressources, ils ont beaucoup de vidéos sur YouTube. Donc j'ai vraiment pu me projeter et savoir comment ça se passait sur place. Et après, vraiment planifier. Savoir, par exemple, dans quel logement vous voulez aller, quels cours vous faire sur place, comment c'est la vie sur place. Et je pense que c'est ça, s'informer, planifier. Et une fois sur place, vraiment, ce qui est super important, c'est de lâcher prise. Et profiter, et oser s'aventurer, et sortir de sa zone de confort. C'est super important pour passer un excellent séjour.

  • Agathe

    Toi Audrey, t'es partie, comme moi. Nous, on n'avait pas tout ça, les réseaux sociaux. Donc, on est pour le coup parti complètement à l'aventure.

  • Audrey

    Oui,

  • Agathe

    par rapport à... On pouvait moins programmer que toi. Donc, c'est vrai que maintenant, on a des outils quand même qui permettent d'être rassurés d'où on va. Ça, c'est clair que c'est intéressant. Toi, tu donnerais quoi, Audrey, comme conseil à un étudiant qui dit Oui, mais j'ai un peu peur

  • Audrey

    Nous, c'est vrai qu'on a beaucoup d'étudiants à qui ça fait peur, le départ international. Après, on a la chance dans notre école de pouvoir... avoir des petits sas de préparation puisque les étudiants, par exemple Juliette, elle a pu partir déjà en première année, trois semaines, dans une université partenaire, donc elle est partie au Portugal. Et du coup, ça permet aussi aux étudiants d'avoir un premier aperçu de ce que c'est de s'expatrier à l'international pour une courte durée. Ce qui fait peur souvent aux étudiants, c'est la durée en fait, parce que partir pour un semestre entier, voire même un an, ça peut, je comprends, ça peut faire peur, surtout que les étudiants de niveau bachelor, c'est encore des étudiants qui sont jeunes. Donc oui, donc nous déjà on a cette préparation, on essaye au maximum de pouvoir leur donner l'opportunité de partir avant, pour une plus courte durée, pour vraiment susciter l'envie et puis voir, lever tous les freins, lever tous les doutes sur comment ça va se passer à l'étranger. Après ce que je dis souvent aux étudiants, là Juliette elle est partie avec une autre étudiante de l'école mais qui n'était pas dans son programme, donc elle avait peut-être le sentiment de partir toute seule. C'est qu'une fois qu'on arrive, il y a cette semaine aussi d'orientation toujours là-bas. Pendant cette semaine-là, on rencontre des étudiants internationaux qui sont finalement, entre guillemets, dans la même galère que nous. Ils arrivent eux aussi pour la première fois dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec un système qu'ils ne connaissent pas, de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Donc en fait, ça rapproche aussi les gens. Et tout de suite, en fait, on va se libérer, on va se sentir mieux parce qu'on va se rendre compte qu'on n'est pas tout seul. Donc ça, c'est ce que je dis souvent aux étudiants qui ont peur de partir tout seul. Et puis, le bénéfice par rapport au risque, entre guillemets, que ça représente, il est tellement important que finalement, c'est important de faire le pas et puis de sortir de sa zone de confort. Il ne faut pas que ça fasse peur parce que c'est une expérience tellement enrichissante au final. Il faut juste y aller.

  • Agathe

    Il faut juste y aller. Il y a aussi peut-être la question du financier qui se pose pour certains étudiants. Est-ce que vous avez des aides, des bourses ou des choses qui les accompagnent dans leur démarche à l'étranger, qui coûtent un certain budget de partir, on le sait

  • Audrey

    Alors déjà, parmi nos universités partenaires, c'est vrai qu'on a plein de pays différents, et dont certains pays où le coût de la vie est largement inférieur à celui de la France. Donc ça aussi, ça permet aux étudiants qui n'ont pas forcément... envie de mettre beaucoup de budget sur leurs études à l'international, de pouvoir un peu réduire l'ardoise. Après, effectivement, on a des bourses de mobilité, donc on a aussi la chance d'avoir l'aide de pas mal d'organismes autour de l'école. Et puis à l'école, on a aussi une fondation qui peut aider les étudiants à partir, à financer une partie des frais associés à l'expatriation. Donc oui, on aide aussi les étudiants sur la partie financière dès qu'on peut.

  • Agathe

    C'est un peu au mérite, c'est s'ils ont des bons résultats,

  • Audrey

    comment vous fonctionnez Il existe différentes bourses et effectivement il y en a qui sont au mérite, il y en a qui sont plutôt à l'académique, il y en a qui sont sur critères sociaux et puis il y en a qui sont automatiques, on candidate et on peut obtenir la bourse. Donc on peut cumuler plusieurs bourses et donc ça peut être intéressant effectivement pour des étudiants qui n'ont pas beaucoup de ressources. Ils peuvent cumuler plusieurs bourses et donc certaines qui peuvent être plus importantes que d'autres. Donc oui, on a des étudiants qui sont assez satisfaits. de pouvoir, par exemple, assurer la partie logement pendant toute leur durée des études à l'international.

  • Agathe

    Oui, puis c'est bien de dire à tous les étudiants, en gros, que tout le monde peut partir et qu'il existe beaucoup plus de structures et de choses mises en place pour qu'on ait tous les mêmes droits, finalement.

  • Audrey

    Est-ce que tu trouves,

  • Agathe

    toi, que ça a un impact sur leur carrière, vraiment, de partir

  • Audrey

    Alors, je pense que ça a un gros impact sur leur carrière, parce que quand ils reviennent, ils ont une assurance qu'ils ont. pas avant de partir, une maturité, une assurance. Et forcément, ça, ça va jouer dans les entretiens de motivation ou pour trouver des jobs derrière, des alternances. On a beaucoup d'étudiants avec le profil de Juliette qui partent à l'international en troisième année de licence et qui, ensuite, poursuivent sur 24 mois d'alternance en master. Et la plupart des étudiants qui sont partis à l'international, ils trouvent des alternances extrêmement facilement. Je pense que c'est aussi lié au fait qu'ils se sont Ils ont gagné en maturité, ils ont eu une certaine ouverture d'esprit, ils ont pu travailler avec des gens qui venaient du monde entier. Donc je pense que ça c'est un réel plus qui fait que c'est plus facile effectivement pour eux de trouver un emploi derrière.

  • Agathe

    Je te vois aquiescer, Juliette, t'es d'accord Oui,

  • Juliette

    je suis tout à fait d'accord. Je trouve que vraiment, surtout qu'en fait, au sein de Bachelor en Management International à l'école, on a un système en deuxième année, on fait cinq mois de stage. Et moi du coup, j'ai enchaîné cinq mois de stage en entreprise. Et ensuite... trois mois à l'étranger et je trouve que du coup il y a une énorme différence entre mois d'avant parce que déjà on est enfin le cinq mois de stage en entreprise ça ça fait gagner énormément en maturité et ensuite on rajoute l'expérience professionnelle donc je trouve qu'on ressort complètement changé en fait transformer de cette expérience et le cumul des deux a vraiment fait un mélange qui fait que je trouve que je me sens beaucoup plus mature et je me sens avec j'avais beaucoup plus d'assurance que avant ces deux expériences là

  • Agathe

    Tu dirais que c'est plus ton assurance qui a changé ou par exemple aussi le fait que tu parles anglais en revenant, ça joue

  • Juliette

    Je ne sais pas, sincèrement, j'étais vraiment à l'aise en anglais et surtout que je faisais l'entièreté de mes cours en anglais depuis ma première année de bachelor. Donc l'anglais, ce n'était pas vraiment une question que je me suis posée avant de partir. J'avais fait d'ailleurs tout mon stage aussi, mes cinq mois en stage étaient complètement en anglais.

  • Agathe

    Tu l'as fait où ton stage

  • Juliette

    Chez L'Oréal, à Paris. J'étais en marketing international chez L'Oréal International Distribution.

  • Agathe

    Bien. Et comment tu tires profit aujourd'hui de ton séjour à l'étranger C'est-à-dire quand tu vas chercher une alternance par exemple, ou un job, ou un stage, tu le mets en avant systématiquement Alors,

  • Juliette

    je n'ai pas encore rencontré ce cas de figure, je n'ai pas encore fait de recherche de stage ou d'alternance. Mais oui, je pense que c'est quelque chose que je mettrais en avant. Surtout que j'aimerais beaucoup travailler avec des entreprises, des multinationales. et j'aimerais beaucoup travailler avec l'international. Donc je pense que c'est quelque chose que je vais beaucoup mettre en avant, puisque pour moi c'est pertinent, et déjà parce qu'on y développe énormément de compétences, des hard skills, mais on y développe aussi des soft skills, comme l'adaptabilité, l'ouverture d'esprit, la connaissance de l'autre, la capacité de travailler avec d'autres cultures, et puis aussi parce qu'étudier en anglais en France, c'est très différent que d'étudier 100% en anglais, de parler anglais toute la journée, donc j'ai quand même beaucoup... Enfin, si. Je disais que Je me contredis un peu, mais j'ai quand même beaucoup développé mon anglais. Et donc, je trouve que c'est des compétences, je pense, qui seront valorisées sur le monde du travail.

  • Agathe

    C'est capital de parler plusieurs langues, tu penses, Audrey, toi, aujourd'hui, qui accompagne ses étudiants dans le monde du travail. Dans le monde du travail actuel, c'est primordial.

  • Audrey

    Alors, plusieurs langues, oui, l'anglais, en tout cas, oui. C'est sûr que les étudiants, il faut qu'ils aient l'anglais aujourd'hui. D'autant plus les étudiants qui sortent d'une école de commerce. parce que je pense que ça fait aussi partie des attentes des recruteurs derrière, d'avoir des étudiants qui ont de l'expérience professionnelle, peut-être une expérience à l'international aussi, et en plus l'anglais. Pour moi, l'anglais, maintenant, ça fait partie de tous les emplois. C'est nécessaire dans tous les emplois. Après, Juliette, elle est partie là-bas, elle a pu améliorer son anglais. C'est l'objectif de pas mal d'étudiants. Néanmoins, avant de partir, il faut déjà que les étudiants aient un bon niveau parce qu'il faut que nous, on puisse s'assurer qu'ils valident les cours là-bas. Donc, ils partent. pas forcément uniquement en séjour linguistique, ils partent aussi pour pouvoir valider un semestre, valider parfois un double diplôme. Donc de toute façon, nous on les prépare aussi à l'anglais et c'est important pour nous d'avoir des étudiants qui sont préparés à l'anglais dans tous les cas, même ceux qui ne vont pas partir à l'international parce qu'effectivement c'est primordial aujourd'hui de parler anglais quand on est en entreprise.

  • Agathe

    Comment vous les préparez C'est le TOEFL,

  • Audrey

    le TOEIC Oui, alors nous à l'école on prépare les étudiants plutôt aux examens de TOEFL, TOEIC. Après, on a les étudiants qui partent en Angleterre, ils doivent passer à un autre test qui s'appelle le IULTS et on a aussi de la préparation à l'IULTS. Donc, on s'adapte aussi au genre de test que nos étudiants doivent passer. Ceux qui vont plutôt chercher une alternance, ça va être plutôt le TOEIC. Ceux qui veulent partir en échange universitaire, ça va être le TOEFL. Ceux qui veulent aller au Royaume-Uni, ça va être le IULTS. Donc, on s'adapte aussi, on peut faire de la préparation linguistique sur tous ces tests-là.

  • Agathe

    Les tests, vous les passez en interne à l'école ou c'est complètement en dehors de la structure Alors,

  • Audrey

    on peut passer le TOEFL TOEIC à l'intérieur de l'école. Le IULTS, actuellement, on prépare les étudiants à l'école, mais ils doivent le passer en centre d'examen à l'extérieur.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est ce que tu as fait, je suis bête.

  • Juliette

    Alors, en fait, le IULTS, c'est quand les étudiants partent un an. Et moi, comme je suis partie 15 semestres, j'avais déjà validé le TOEFL en première année, donc je n'ai pas eu besoin de passer de test supplémentaire.

  • Agathe

    D'accord. Donc là, si tu veux repartir, par contre, ce sera un test que tu devrais avoir.

  • Juliette

    Si je repars en Angleterre. C'est ça, si je repars en Angleterre.

  • Agathe

    Et au niveau de la vie sur place, tu peux nous raconter ce que nous on imagine un peu la série anglaise-américaine, vie de campus. À quoi se résume une journée avec toi en tant qu'étudiante étrangère en Angleterre

  • Juliette

    Je dirais qu'il n'y a pas vraiment de journée qui se ressemble. En fait, en Angleterre, il faut savoir qu'il y a quelque chose... beaucoup, je dirais, modifié mon quotidien, c'est qu'en fait, le système d'apprentissage anglais universitaire est très différent du système français. En France, on a beaucoup de temps dans les cours, les devoirs sont assez guidés, on nous donne des guidelines qui sont très précises. En Angleterre, j'avais vraiment très peu d'heures de cours dans la semaine, j'avais 12 heures de cours par semaine, et en fait, ils mettent beaucoup plus l'accent sur la recherche indépendante. Ils font ce qu'ils appellent les readings, c'est juste lire des articles, approfondir les connaissances développées en cours, et du coup, j'avais énormément de temps libre. Donc, forcément, je travaille. Mais sinon, je prenais beaucoup le train pour aller visiter l'Angleterre dans la semaine. Et j'avais eu aussi l'université de Birmingham, ce qui était bien, je pense, dans beaucoup d'universités internationales. Il y a énormément d'événements qui sont organisés pour les étudiants. Il y a beaucoup de ce qu'ils appellent les societies . Ce n'est pas exactement le même fonctionnement que les associations qu'on a nous en école de commerce. C'est plus en fait, on paie une certaine somme et après on peut participer aux événements de ces societies. Et moi j'en avais rejoint plusieurs, par exemple j'avais rejoint Amnesty International et Unicef. Donc il y avait des événements, des petites choses qui étaient organisées sur la semaine. Et j'avais aussi rejoint le club de boxe local, la boxe anglaise, qui était très très sympa. Donc je m'occupais en faisant plein de choses différentes, en dehors des cours, ce qui je trouve est très enrichissant. Où le système français, forcément on a beaucoup plus de temps en cours, donc on a un peu moins le temps je trouve de développer les activités personnelles à côté. Et après au niveau logement c'était un peu... L'auberge espagnole, je vivais avec mes colocataires. Il y en avait deux qui venaient d'Australie, une allemande, une italienne et une espagnole. Donc on cohabitait toutes ensemble avec nos cultures différentes. Avec l'espagnole, souvent on se rencontrait à 21h, les allemands ils mangeaient à 17h. Donc c'était marrant de voir les différences, les différents rythmes de vie.

  • Agathe

    Tu te souviens combien ça te coûtait à peu près d'adhérer à ces societies C'était 4-5 pounds. Ouais, donc c'est raisonnable pour vraiment vivre l'expérience jusqu'au bout. Tu faisais quoi comme genre d'événement avec eux

  • Juliette

    Par exemple, à l'Université internationale, il y avait des rallys parfois pour certaines causes. Il y avait des écritures de lettres à certaines institutions, par exemple pour la libération de détenus ou pour certaines causes. Je vais lire en anglais, raise awareness, c'est... comment est-ce qu'on pourrait dire en français

  • Audrey

    Ouverture d'esprit.

  • Juliette

    Sensibiliser sur certaines causes de certaines institutions. Et sinon, il y avait des choses très sympas. Par exemple, j'étais aussi dans la society, qui était celle de livres, de la lecture. Donc on se retrouvait, on discutait du livre, du livre qu'on avait lu, parce qu'on avait trois semaines pour lire un livre, qu'on choisissait. On se retrouvait pour discuter, et j'étais aussi... Une society qui était très anglaise, c'était Tea Tasting Society. Et alors du coup, on se retrouvait, j'allais avec ma colocataire, qui était italienne, et puis on buvait du thé, on les testait tous, on discutait, on avait des petits biscuits, voilà. Il y avait plein d'événements différents.

  • Agathe

    Et les étudiants là-bas adhèrent complètement à ce genre d'asso

  • Juliette

    Il y avait vraiment beaucoup de gens, les societies c'est très très développé. Il y avait deux jours où il y avait plein de stands et on pouvait aller voir chaque societies. Mais il y avait vraiment toutes les societies auxquelles on pouvait penser. Par exemple, il y avait la society Taylor Swift, pour toutes les fans de Taylor Swift. Ils pouvaient avoir leurs petites associations ensemble.

  • Agathe

    C'est rigolo, c'est vrai que c'est un modèle qu'on voit. Alors on a des assos chez nous, mais c'est plus des assos qui organisent des événements pour que les étudiants se regroupent. Il n'y a pas vraiment de thématique particulière.

  • Juliette

    C'est vrai, en fait les societies, j'ai une association qui était très valorisée j'ai l'impression en France parce que c'est très professionnalisant. Mais une society, moi je les ai rejointes mais je n'avais rien besoin d'organiser, j'allais juste aux événements. Donc c'est vraiment un cercle pour rencontrer des gens qui ont vraiment les mêmes intérêts que nous, c'est un peu une sorte de club. Donc c'est pour ça que c'est très sympa pour rencontrer des gens puisque souvent ça dépend de quelles societies on rejoint. les seules que j'ai rejoints, il y avait assez peu de personnes. Donc il y avait ce côté un peu chaleureux où on rencontrait très facilement des gens. Et donc ça, c'était super.

  • Agathe

    Tu fais partie d'une asso à l'école de Clermont Oui,

  • Juliette

    je fais partie de Fashion Forward, qui est l'association de mode, et je suis présidente. Et j'ai aussi fondé cette association avec des amis à moi. Enfin, j'ai initié le projet et on l'a fondé ensemble. Ça consiste en quoi Alors, en fait, on a fait pas mal de choses. La première année, c'est parce qu'on l'a créée il y a un an maintenant. la moitié du temps dont on l'a créé, on était plus sur la communication digitale. Et moi, juste quand je suis partie, on a collaboré avec les Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand, le grand magasin, et on a organisé un événement où on a privatisé le grand magasin pour tous les étudiants. Donc c'est plutôt organisation d'événements, mais aussi beaucoup de communication digitale pour un peu former sur le monde du luxe, la mode.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est pour apprendre un petit peu sur cette partie fashion industry...

  • Juliette

    C'est ça. Et faire vivre l'école autour de cette thématique. Parce qu'il y a beaucoup d'étudiants qui ont un attrait, j'ai l'impression, pour le monde du luxe et le monde de la mode. Et donc je trouve que c'est une expérience. C'est une expérience qui est très intéressante puisqu'elle est professionnalisante. Et je pense que c'est une expérience qui sera valorisée pour les étudiants qui y prennent part. Sur un CV pour des gens qui veulent travailler dans cette industrie.

  • Agathe

    Donc il faut cumuler tout ça. Faire partie d'une asso, partir à l'étranger et puis bien travailler, j'ai l'impression.

  • Juliette

    On essaye.

  • Agathe

    Toi Audrey, comment tu recrutes les étudiants extérieurs

  • Audrey

    Toi, qui viennent de l'international

  • Agathe

    Il y a des critères

  • Audrey

    Alors, on a plusieurs types d'étudiants qui viennent de l'international. On a déjà ceux qui viennent dans le cadre de l'échange aussi, c'est-à-dire que, par exemple, Juliette, elle est partie à Birmingham, donc moi je peux accueillir un étudiant de Birmingham. D'accord, il y a vraiment un truc qui part, qui arrive. Après, on a d'autres étudiants qui viennent de manière spontanée, individuelle, comme les étudiants sont venus à l'école. Et ceux-là, nous, à l'école, on les appelle les free-movers. Donc, c'est des étudiants qui sont inscrits dans une école à l'international et qui viennent étudier à Clermont. Pour cela, on a un concours spécial international qui est 100% digitalisé pour que les étudiants n'aient pas physiquement à venir se rendre à Clermont. Et puis, parmi ces étudiants, on a beaucoup d'étudiants qui ne parlent pas français avant d'arriver. On a aussi des possibilités de leur donner des cours de français dans tous les programmes. Donc ce concours-là, il se fait forcément en anglais. Et on a des étudiants qui investissent beaucoup dans le français pour trouver ensuite des alternances.

  • Agathe

    Voilà, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir beaucoup d'étudiants internationaux à l'école, on a à peu près 35% d'étudiants internationaux, et ces étudiants-là, ils ont les mêmes opportunités que nos étudiants plus classiques, on va dire, dans l'école, c'est-à-dire les stages, même les expériences à l'international, puisque j'ai des étudiants internationaux qui viennent s'inscrire à Clermont et puis qui partent un semestre à l'étranger dans le cadre des échanges internationaux. Donc oui, c'est une vraie richesse d'avoir des étudiants comme ça à l'école.

  • Audrey

    Ouais, 35% c'est... énorme. Il y en a autant qui partent

  • Agathe

    Alors non, on n'a pas autant d'étudiants qui partent parce que dans ces 35%-là, on a soit des échanges mais on a ceux qui viennent de manière individuelle. Mais entre les étudiants qui viennent en échange et ceux qui partent en université partenaire, on a globalement un bon équilibre.

  • Audrey

    Ça représente combien d'étudiants qui partent chaque année entre un an et beaucoup Je ne sais pas,

  • Agathe

    je ne me souviens pas. Alors, sur les départs plus courts, type trois semaines et puis jusqu'à un an. on a à peu près 250 étudiants qui partent par an.

  • Audrey

    Donc il faut suivre 250 personnes dans le monde.

  • Agathe

    Ça va toi On les accompagne, c'est ça.

  • Audrey

    C'est ce que vous faites Des fois vous prenez des nouvelles comme ça

  • Agathe

    Bien sûr, on prend des nouvelles. On a la chance aussi, comme disait Juliette, d'avoir maintenant des outils un peu plus élaborés pour avoir des nouvelles de nos étudiants. On a par exemple des groupes WhatsApp. Moi sur mon téléphone j'ai des groupes WhatsApp avec les étudiants qui sont actuellement en Chine. avec les étudiants qui sont à Barcelone. Donc ça, c'est bien pour avoir des nouvelles des étudiants, voir des photos même, c'est super. Et puis de manière un peu plus formelle, oui, de toute façon, on est toujours en contact avec eux. Chaque étudiant qui part à l'international, à l'école, a un tuteur académique aussi, qui s'assure qu'il est bien dans les cours, que les cours qui suivent, c'est bien l'équivalent de ce qu'il aurait dû faire chez nous, que c'est le bon niveau aussi, que c'est ni trop facile, ni trop difficile. Donc oui, de toute façon, on lâche pas nos étudiants quand ils sont à l'international. Même des fois, on en a qui nous répondent pas toujours et on est obligé de leur retoquer. Coucou, tu n'as pas répondu à mes trois derniers messages. Donc globalement, oui.

  • Audrey

    À l'inverse, t'as eu des étudiants qui disaient non mais je veux rentrer.

  • Agathe

    Ça arrive qu'on ait des étudiants qui veulent rentrer. Comment ça se passe Ça fait 14 ans que je travaille à l'école, ça a dû m'arriver trois fois. Ils rentrent vraiment C'est rare. Il y en a qui rentrent vraiment. Il y en a qui ont des petits coups de mou. Et puis, ça repart après. Donc, des petits coups de mou, oui, on en a assez régulièrement à gérer. Mais ce qui est normal, ce qui fait partie, j'imagine, du quotidien. Et puis, nous, on est au courant qu'il y en a qui ont des petits moments un peu plus difficiles. Mais on n'est pas au courant non plus pour tous, parce que forcément, ils ne nous racontent pas toujours tout. Là, bon, toi, Juliette, apparemment, tout s'est bien passé. Mais c'est vrai qu'il y a des étudiants, quand ils reviennent, qui nous disent Ah, c'était un peu difficile vers Noël, par exemple, ceux qui partent un an. vers Noël parce qu'ils n'ont pas pu rentrer voir la famille. Ça peut être des petits moments comme ça, mais globalement, ça se passe toujours très bien.

  • Audrey

    Écoutez, merci les filles pour ces échanges. Juliette, j'espère que tu reviendras nous voir quand tu seras partie un an, voire trois ans. Avec plaisir Tu as une destination que tu as envie de faire

  • Juliette

    Maintenant, moi, je rêve de l'Asie. J'aimerais beaucoup faire Singapour, même pour un stage, donc pas forcément pour un échange universitaire, mais j'aimerais beaucoup aller travailler là-bas. Sinon, je pensais au Japon, à l'Indonésie ou la Malaisie. J'aimerais vraiment, ou la Corée du Sud aussi, j'aimerais vraiment découvrir, maintenant, je suis partie en Angleterre, je veux pousser un peu plus loin, et découvrir d'autres continents, d'autres pays, et découvrir une culture encore plus différente de la nôtre.

  • Audrey

    Bon, c'est tout ce qu'on te souhaite en tout cas pour l'avenir. Merci les filles pour ces échanges. Juliette, on te souhaite du coup bon vent en Asie, et puis nous, on se dit à très bientôt, et n'hésitez pas à partager et à nous suivre.

Description

Dans ce nouvel épisode de "Ma Banque Sans Filtre", on se lance dans le grand bain de l'expérience d'étudier à l'étranger !


Rejoins-nous pour une discussion accompagné d'Audrey ESTEVES, Responsable des Relations Internationales, et Juliette Theulle, une étudiante à Clermont School of Business, qui vient tout juste de vivre cette aventure incroyable. Nous allons parler des raisons pour lesquelles partir à l'étranger, c'est génial : découvrir de nouvelles cultures, améliorer son niveau de langue et élargir ses horizons. Juliette nous partage pourquoi elle a décidé de partir, ses attentes avant de décoller et les petits défis qu'elle a rencontrés lors de son séjour à l'étranger.


Audrey nous expliquera l'accompagnement des étudiants, comment se préparer pour cette aventure avec des programmes d'échanges et des bourses. On parlera aussi de la vie quotidienne, des astuces pour s'intégrer facilement et quelques anecdotes drôles sur les différences culturelles.


Et bien sûr, on discutera de l'impact que cette expérience peut avoir sur ton futur, tant sur le plan personnel que professionnel.


Alors, si tu rêves de partir étudier à l'étranger, ne rate pas cette vidéo ! Abonne-toi pour plus d'infos et d'astuces sur les études et les voyages !

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Présentatrice: Agathe Trois-Valets


La Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin, Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier, Société Anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance – Capital social de 360 000 000 euros – Siège social : 63, rue Montlosier 63000 Clermont-Ferrand – 382 742 013 RCS Clermont-Ferrand – Intermédiaire en assurance immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 006 292 – Titulaire de la carte professionnelle « Transactions sur immeubles et fonds de commerce » n° CPI 6302 2016 000 008 503 délivrée par la CCI du Puy-de-Dôme.


Réalisation: Riot House


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Agathe

    Bonjour tout le monde, bienvenue dans Ma Banque Sans Filtre. Aujourd'hui on parle expérience à l'étranger et pour ça j'ai comme invité Juliette et j'ai comme invité Audrey Esteves qui est responsable de relations internationales à la Clermont School of Business.

  • Audrey

    Salut les filles Salut Vous allez bien Ça va.

  • Agathe

    Juliette, du coup tu es étudiante à l'école de commerce de Clermont-Ferrand. Oui. Tu es partie à l'étranger pour tes études.

  • Juliette

    Tout à fait.

  • Agathe

    Tu es partie où et combien de temps?

  • Juliette

    Je suis partie à l'université de Birmingham au Royaume-Uni, je suis partie trois mois. Trois mois Douze semaines, pour être précise.

  • Agathe

    C'est très précis. Et du coup, tu es partie dans le cadre de tes études de ta deuxième, troisième année

  • Juliette

    Troisième année, parce que je suis en bachelor en management international. Donc, c'est un diplôme qui axe beaucoup, qui est vraiment axé sur les départs à l'étranger, l'international. Et donc, c'est une partie très importante du cursus pour ceux qui en ont l'occasion de partir à l'étranger.

  • Agathe

    C'est long le process pour préparer ton voyage

  • Juliette

    Quand même assez oui, je dirais qu'il faut commencer à s'y prendre six mois à l'avance. Déjà parce qu'il faut déjà sélectionner la destination, ce qui est assez long. Enfin ça dépend pour qui, mais pour certaines personnes c'est un peu long. Et puis ensuite il faut faire toutes les démarches administratives, être accepté, attendre d'être accepté, faire les demandes de bourses, ensuite faire les demandes de logement sur place, faire les recherches de logement sur place avant de faire les demandes. Donc oui, c'est un processus qui prend quand même pas mal de temps.

  • Agathe

    Toi Audrey, tu accompagnes ces élèves à partir, mais aussi à venir, parce que tu accueilles des étudiants étrangers à l'école de Commerce de Clermont. Tu les aides à trouver des logements, à tout ce qui est échange universitaire, à trouver leur université où ils ont des voeux. Et après, c'est en...

  • Audrey

    En fait, oui, on demande... En début d'année, pendant la deuxième année des étudiants, on leur présente déjà les opportunités. Donc ils peuvent partir soit un semestre. Globalement, Juliette est partie trois mois, mais ça correspondait là-bas à un semestre ou une année entière pour faire un double diplôme. Donc les étudiants, ils connaissent les opportunités, ils connaissent les destinations possibles parce qu'on leur fait des présentations. On fait aussi des présentations avec les parents. L'année dernière, on avait eu une présentation avec les parents aussi pour qu'ils puissent déjà préparer le voyage, préparer le budget, et puis toutes les étapes, etc. Parce que c'est vrai que c'est un processus un petit peu long. et pour lequel on les accompagne de A à Z, notre service des relations internationales. On a une personne qui est dédiée à 100% de son temps dans le service pour accompagner les étudiants, et puis on a d'autres personnes qui gravitent autour. Moi je suis plutôt en charge de mettre en place ces accords de partenariat justement avec les écoles dans le monde entier, donc l'université où a été Juliette. Et puis une fois qu'on leur présente les destinations, on leur demande de faire des vœux, effectivement ils peuvent mettre jusqu'à 10 destinations possibles pour leurs vœux. Nous, à partir de là, on regarde selon leurs notes, leur classement, les tests d'anglais, etc. On regarde sur quelles destinations ils peuvent partir parmi leurs choix et on leur fait une proposition. Donc là, par exemple, à Juliette, on lui a dit, on propose l'université de Birmingham. Elle a accepté et donc à partir de là, il y a tout le processus pour s'inscrire dans cette université-là en particulier qui se met en place. Et parmi effectivement les étapes, on a le choix des cours dans l'université. On va avoir... effectivement trouver le logement, s'inscrire dans les cours, etc. Et pour tout ce qui est logement, nous on peut accompagner les étudiants bien sûr, mais c'est plutôt l'université d'accueil qui va aider les étudiants, puisqu'à partir du moment où ils sont sélectionnés pour une destination, ils sont en relation avec l'université d'accueil. Et de la même manière, nous on fait ça quand on reçoit des étudiants de l'international à Clermont.

  • Agathe

    C'était ton premier choix Oui,

  • Juliette

    c'était mon premier choix. Ah, tu as eu de la chance Oui, j'ai travaillé pour ça aussi.

  • Audrey

    D'autant plus qu'on n'a pas beaucoup de place à Birmingham, donc ça veut dire que si elle a pu partir là-bas, c'est que globalement, c'est une bonne élève.

  • Agathe

    Vous avez combien de places à peu près par destination Déjà, combien tu as de destinations pour tous les élèves Alors,

  • Audrey

    en double diplôme, on a une vingtaine de destinations possibles, parce que le double diplôme, c'est un petit peu plus exigeant. Ça nous demande de s'assurer que les cours enseignés dans l'université partenaire correspondent aux cours qui sont enseignés à Clermont, pour qu'on puisse ensuite faire la reconnaissance et donner les deux diplômes à la fin. Dans le cadre d'un semestre, on est un petit peu plus flexible, donc on a beaucoup plus de partenaires. On a à peu près 80 destinations possibles pour les bachelors en management international pour faire un semestre. Et puis après, ceux qui sont en master, ils peuvent avoir peut-être certaines destinations en commun, mais ils en ont d'autres aussi. Donc on essaye d'avoir différentes opportunités à différents moments de la scolarité pour que, par exemple, des étudiants comme Juliette qui font le bachelor et qui poursuivent par exemple après un master, Et puis il puisse avoir d'autres destinations aussi.

  • Agathe

    Donc si Juliette, tu veux repartir pendant ton master, tu pourras.

  • Juliette

    Oui, tout à fait.

  • Agathe

    Et pourquoi l'Angleterre Pourquoi tu as choisi l'Angleterre

  • Juliette

    En fait, oui pour la langue, parce que c'est vrai que c'est quand même très rassurant je trouve, d'aller dans un pays où on parle anglais, parce qu'en tant que français, si on va dans un autre pays qui ne parle pas l'anglais, en fait ça veut dire qu'il y a trois langues qui interagissent entre elles, et je trouve que c'est assez complexe. Alors que l'Angleterre, comme j'ai la chance de parler assez bien anglais, en fait c'était très fluide dans les échanges, et même pour tout ce qui était administratif, c'était beaucoup plus facile. Et aussi en fait, quand j'avais 15 ans, j'étais partie deux semaines en Angleterre, et j'avais beaucoup aimé ce pays. Et donc je me suis dit que j'y retournerais bien. Et aussi l'université de Birmingham, elle m'a tirée parce que c'était une université qui était assez renommée et les cours m'intéressaient, donc c'est pour ça que j'ai fait ce choix.

  • Agathe

    C'est ça qui t'a motivée à partir Ou il y avait aussi l'envie d'échanges culturels, de connaître d'autres traditions,

  • Juliette

    un autre pays Je pense que c'était un peu tout parce qu'en fait, déjà depuis toute petite, j'ai eu la chance de pas mal voyager. Donc c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, découvrir de nouveaux pays, découvrir de nouvelles cultures, même apprendre de nouvelles langues. Et en fait, il y avait l'aspect académique couplé au voyage qui m'attirait beaucoup parce qu'en fait, je trouve que les échanges internationaux, c'est une autre manière de voyager puisqu'on est vraiment au plus près des habitants. Donc, on découvre vraiment une culture, mais en immersion, pas totale, mais presque. Et on apprend aussi une nouvelle manière d'apprendre, une nouvelle manière de vivre. Et puis, je trouve que c'est aussi très enrichissant au niveau personnel. C'est pour ça que j'ai fait le choix de partir à l'étranger.

  • Agathe

    Tu gagnes beaucoup en maturité en partant jeune comme ça.

  • Juliette

    Je trouve qu'en trois mois, il se passe tellement de choses. On peut presque mettre six mois dans trois. Je trouve que quand on part à l'étranger, il se passe énormément de choses. Et puis, je trouve que c'est aussi un choix qui est stratégique au niveau de la carrière, puisqu'il me semble que c'est une expérience qui est assez valorisée auprès des employeurs. Donc, c'est pour ça aussi que j'ai fait le choix de partir.

  • Agathe

    Tu trouves, Audrey, que les étudiants qui partent reviennent changer

  • Audrey

    Oui, complètement. Complètement, d'autant plus quand ils partent dans des destinations un peu moins lointaines, ça se remarque, mais ceux qui partent vraiment très loin. Là, j'ai des étudiants récemment qui sont allés en Chine pour trois mois et quand ils sont revenus, je les ai trouvés complètement changés. C'est des étudiants qui n'avaient pas forcément envisagé de repartir plusieurs fois dans la scolarité et qui me disent déjà on veut repartir, qui me donnent des destinations auxquelles ils n'avaient pas du tout pensé avant de partir en Chine. Et je trouve que ça fait aussi la richesse de partir, ça donne une nouvelle ouverture d'esprit. Et peut-être même, ça change un petit peu l'idée qu'on avait de son avenir, effectivement.

  • Agathe

    C'est quand même un peu flippant de partir dans un autre pays. Comment vous les accompagnez, Audrey, les élèves, quand vraiment ils arrivent sur place C'est quoi tes conseils pour qu'ils arrivent à s'intégrer

  • Audrey

    Alors nous, déjà, on leur donne un certain nombre de conseils avant. Ils peuvent échanger avec ceux qui sont partis les années précédentes. Ça, c'est très important parce que... Nous, on peut avoir notre point de vue aussi, mais on n'a pas forcément eu l'expérience étudiante. On ne sait pas tout, des fois, ce qui se passe, bien sûr. On n'a pas toujours les bons tips à donner aux étudiants. Donc forcément, c'est intéressant pour eux de pouvoir échanger avec les autres qui sont partis. Après, c'est pareil, une fois qu'ils arrivent sur place, ils ont toute une équipe comme nous. On accueille nos étudiants internationaux à Clermont. Il y a aussi des services, des relations internationales, dans chacune des écoles avec lesquelles on est partenaire. Et nous, c'est important aussi quand on signe un accord de partenariat de s'assurer que les étudiants pourront avoir cet accompagnement-là. C'est vrai qu'à l'école, nous, on a un accompagnement presque un peu maternel auprès de nos étudiants. On veut vraiment les aider, les accompagner, les préparer au mieux. Donc c'est important pour nous aussi de trouver des universités partenaires dans lesquelles ils pourront bénéficier de ce même accompagnement. Et donc, une fois que les étudiants arrivent, ils ont toujours une petite période d'orientation, d'intégration. Donc ça dure des fois entre... quelques jours, ça peut durer un à deux jours, jusqu'à une semaine entière, pendant lequel l'université les accueille, ils ont une visite de l'université, ils ont une rencontre avec les autres étudiants qui sont dans la même situation qu'eux, parce que quand ils partent, ils peuvent des fois partir entre plusieurs étudiants de la même école. Juliette, elle est partie avec une autre étudiante de notre école, mais ils peuvent aussi se retrouver avec d'autres étudiants qui viennent d'une université en Allemagne ou qui viennent d'une université au Pérou, par exemple. Et donc, ils se retrouvent ici, ils sont tous étudiants internationaux, et ils ont besoin du même accompagnement, ils ont besoin de s'acclimater de la même façon. Donc ça, c'est quelque chose qu'ils ont, de toute façon, dans toutes les universités partenaires, cette petite période d'orientation, d'intégration, qui est, à mon sens, très importante. Oui,

  • Agathe

    c'est essentiel. Ça a été dur de t'acclimater, le premier temps Sincèrement,

  • Juliette

    non, ça a été. Parce qu'après, comme je suis quelqu'un de nature assez anxieuse, ça m'inquiétait, donc j'ai beaucoup planifié. Et j'avais regardé sur Google Maps où était le supermarché, où était l'école, quel était le trajet à faire. Donc, disons que j'avais une idée déjà de ce que j'allais faire, comment j'allais le faire. Et exactement, comme tu le disais, on a eu une semaine d'accueil, une welcome week. Et franchement, c'était super parce que c'était très flex. Il y avait plein d'événements différents pour tout type de profils différents. Donc, j'ai pu très, très facilement rencontrer plein de gens d'horizons différents. Et après, j'avais la chance aussi de pouvoir, en fait, comment j'étais en colocation. Et ça se passait très bien avec mes colocataires. Donc il y avait un petit sens un peu de me faire des amis déjà là-bas et du coup de pouvoir assez vite trouver des marques et trouver des repères dans mes colocataires.

  • Agathe

    Oui, donc finalement, toi, l'intégration,

  • Juliette

    ça a été assez rapide.

  • Agathe

    Tu as quand même le souvenir d'un petit coup dur, parce que tu es loin de chez toi, des fois c'est un peu compliqué.

  • Juliette

    Franchement, au début, non, ça a été. Franchement, juste si, alors si, mais c'était vraiment plus sur l'alimentaire. Par exemple, faire ses cours, c'était très perturbant. Et c'était plus sur les prix, le niveau de vie et aussi sur même le mode de vie et le mode de consommation. C'est très différent de la France. J'avais un peu de mal des fois à trouver que manger le midi sur le campus ou aller. Mais franchement, c'est tout ce qui m'a perturbée au début.

  • Agathe

    C'est ça, c'est ça. Quand on part à l'étranger, c'est la bouffe le problème. Ah, mais je vais vous mentir.

  • Juliette

    Tout le monde, c'est vraiment... C'est souvent ça. On se plaignait entre Français.

  • Agathe

    Tu étais logée sur le campus directement ou tu avais un appartement un peu à l'extérieur Non,

  • Juliette

    j'avais réussi à avoir un logement sur le campus. Donc ça, c'était super parce que c'était très pratique puisque j'étais à 15 minutes à pied de tous mes cours. Et c'était vraiment un confort de vie. Et puis surtout que l'université de Birmingham, il y a beaucoup de services qui sont mis en place, donc même de la sécurité. Donc le soir, on pouvait rentrer, on se sentait bien, on se sentait en sécurité quand on rentrait dans notre logement. Il y avait des supermarchés, il y avait des activités précises pour les logements... sur le campus, donc ça c'était vraiment top.

  • Agathe

    Vous étiez combien dans ton appart

  • Juliette

    On était six, six à partager la cuisine, et après on avait nos petites chambres et nos salles d'eau.

  • Agathe

    Juliette, on dit souvent que quand on part à l'étranger, on pleure en arrivant, on pleure en repartant, tu dirais que c'est vrai

  • Juliette

    Oui, c'est toujours émotionnel, c'est toujours ce côté un peu émotionnel, parce qu'on dit au revoir à ses proches, on dit au revoir à sa maison, puis on va complètement vers l'inconnu, on ne sait pas comment ça va se passer, on ne sait pas si on va rencontrer des gens, si les cours vont nous plaire, c'est très très angoissant, donc oui. mais moi aussi j'étais super triste de partir leur voir avec les colocataires, c'était déchirant. Vraiment, c'était... Enfin même avec mes amis que j'ai rencontrés là-bas. Puisque je trouve qu'en fait, on est tous dans cette situation ensemble, et on vit cette aventure ensemble, et du coup on crée des liens très forts en trois mois avec ces gens, et après on les quitte. Enfin moi c'était des gens... C'était d'autres étudiants internationaux, donc... Il y en avait une par exemple qui était en Australie. Je sais que je vais probablement jamais pouvoir la revoir, et du coup c'était... En fait c'est un peu... Ça c'est ce côté très émotionnel de dire au revoir à ces gens avec qui on a vécu. On s'est vus tous les jours pendant trois mois et maintenant il faut se dire au revoir. Et puis même dire au revoir au pays, au mode de vie qu'on a développé là-bas, nos petites routines, mes petites habitudes. C'est vraiment une aventure qui était géniale, donc ça fait mal au cœur de repartir et de revenir en France. Si j'aime beaucoup, je suis très contente de revenir.

  • Agathe

    Tu donnerais quoi comme conseil aujourd'hui à un étudiant qui a envie de partir mais qui a un peu peur Parce que c'est comme tu dis, c'est quand même une aventure.

  • Juliette

    Je dirais, la première chose c'est vraiment s'informer. Moi j'ai fait beaucoup de recherches. Le bureau des départs à l'international m'a beaucoup aidée parce qu'ils m'ont donné le contact d'étudiants qui étaient partis dans les destinations qui m'intéressaient. Donc je vais harceler les gens sur LinkedIn, je vais envoyer plein de messages à tout le monde, comment ça s'est passé, et comment ça s'est passé pour le logement, la vie sur place, les cours. Donc j'ai posé plein de questions, même à des gens d'ailleurs qui n'étaient pas partis à travers l'école. Et puis après j'ai fait TikTok, j'ai regardé comment les gens vivaient sur place, Instagram, à quoi ça ressemblait. J'ai regardé plein de vidéos parce qu'en plus l'université de Birmingham , comme c'est une grande université, Ils ont beaucoup de ressources, ils ont beaucoup de vidéos sur YouTube. Donc j'ai vraiment pu me projeter et savoir comment ça se passait sur place. Et après, vraiment planifier. Savoir, par exemple, dans quel logement vous voulez aller, quels cours vous faire sur place, comment c'est la vie sur place. Et je pense que c'est ça, s'informer, planifier. Et une fois sur place, vraiment, ce qui est super important, c'est de lâcher prise. Et profiter, et oser s'aventurer, et sortir de sa zone de confort. C'est super important pour passer un excellent séjour.

  • Agathe

    Toi Audrey, t'es partie, comme moi. Nous, on n'avait pas tout ça, les réseaux sociaux. Donc, on est pour le coup parti complètement à l'aventure.

  • Audrey

    Oui,

  • Agathe

    par rapport à... On pouvait moins programmer que toi. Donc, c'est vrai que maintenant, on a des outils quand même qui permettent d'être rassurés d'où on va. Ça, c'est clair que c'est intéressant. Toi, tu donnerais quoi, Audrey, comme conseil à un étudiant qui dit Oui, mais j'ai un peu peur

  • Audrey

    Nous, c'est vrai qu'on a beaucoup d'étudiants à qui ça fait peur, le départ international. Après, on a la chance dans notre école de pouvoir... avoir des petits sas de préparation puisque les étudiants, par exemple Juliette, elle a pu partir déjà en première année, trois semaines, dans une université partenaire, donc elle est partie au Portugal. Et du coup, ça permet aussi aux étudiants d'avoir un premier aperçu de ce que c'est de s'expatrier à l'international pour une courte durée. Ce qui fait peur souvent aux étudiants, c'est la durée en fait, parce que partir pour un semestre entier, voire même un an, ça peut, je comprends, ça peut faire peur, surtout que les étudiants de niveau bachelor, c'est encore des étudiants qui sont jeunes. Donc oui, donc nous déjà on a cette préparation, on essaye au maximum de pouvoir leur donner l'opportunité de partir avant, pour une plus courte durée, pour vraiment susciter l'envie et puis voir, lever tous les freins, lever tous les doutes sur comment ça va se passer à l'étranger. Après ce que je dis souvent aux étudiants, là Juliette elle est partie avec une autre étudiante de l'école mais qui n'était pas dans son programme, donc elle avait peut-être le sentiment de partir toute seule. C'est qu'une fois qu'on arrive, il y a cette semaine aussi d'orientation toujours là-bas. Pendant cette semaine-là, on rencontre des étudiants internationaux qui sont finalement, entre guillemets, dans la même galère que nous. Ils arrivent eux aussi pour la première fois dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec un système qu'ils ne connaissent pas, de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Donc en fait, ça rapproche aussi les gens. Et tout de suite, en fait, on va se libérer, on va se sentir mieux parce qu'on va se rendre compte qu'on n'est pas tout seul. Donc ça, c'est ce que je dis souvent aux étudiants qui ont peur de partir tout seul. Et puis, le bénéfice par rapport au risque, entre guillemets, que ça représente, il est tellement important que finalement, c'est important de faire le pas et puis de sortir de sa zone de confort. Il ne faut pas que ça fasse peur parce que c'est une expérience tellement enrichissante au final. Il faut juste y aller.

  • Agathe

    Il faut juste y aller. Il y a aussi peut-être la question du financier qui se pose pour certains étudiants. Est-ce que vous avez des aides, des bourses ou des choses qui les accompagnent dans leur démarche à l'étranger, qui coûtent un certain budget de partir, on le sait

  • Audrey

    Alors déjà, parmi nos universités partenaires, c'est vrai qu'on a plein de pays différents, et dont certains pays où le coût de la vie est largement inférieur à celui de la France. Donc ça aussi, ça permet aux étudiants qui n'ont pas forcément... envie de mettre beaucoup de budget sur leurs études à l'international, de pouvoir un peu réduire l'ardoise. Après, effectivement, on a des bourses de mobilité, donc on a aussi la chance d'avoir l'aide de pas mal d'organismes autour de l'école. Et puis à l'école, on a aussi une fondation qui peut aider les étudiants à partir, à financer une partie des frais associés à l'expatriation. Donc oui, on aide aussi les étudiants sur la partie financière dès qu'on peut.

  • Agathe

    C'est un peu au mérite, c'est s'ils ont des bons résultats,

  • Audrey

    comment vous fonctionnez Il existe différentes bourses et effectivement il y en a qui sont au mérite, il y en a qui sont plutôt à l'académique, il y en a qui sont sur critères sociaux et puis il y en a qui sont automatiques, on candidate et on peut obtenir la bourse. Donc on peut cumuler plusieurs bourses et donc ça peut être intéressant effectivement pour des étudiants qui n'ont pas beaucoup de ressources. Ils peuvent cumuler plusieurs bourses et donc certaines qui peuvent être plus importantes que d'autres. Donc oui, on a des étudiants qui sont assez satisfaits. de pouvoir, par exemple, assurer la partie logement pendant toute leur durée des études à l'international.

  • Agathe

    Oui, puis c'est bien de dire à tous les étudiants, en gros, que tout le monde peut partir et qu'il existe beaucoup plus de structures et de choses mises en place pour qu'on ait tous les mêmes droits, finalement.

  • Audrey

    Est-ce que tu trouves,

  • Agathe

    toi, que ça a un impact sur leur carrière, vraiment, de partir

  • Audrey

    Alors, je pense que ça a un gros impact sur leur carrière, parce que quand ils reviennent, ils ont une assurance qu'ils ont. pas avant de partir, une maturité, une assurance. Et forcément, ça, ça va jouer dans les entretiens de motivation ou pour trouver des jobs derrière, des alternances. On a beaucoup d'étudiants avec le profil de Juliette qui partent à l'international en troisième année de licence et qui, ensuite, poursuivent sur 24 mois d'alternance en master. Et la plupart des étudiants qui sont partis à l'international, ils trouvent des alternances extrêmement facilement. Je pense que c'est aussi lié au fait qu'ils se sont Ils ont gagné en maturité, ils ont eu une certaine ouverture d'esprit, ils ont pu travailler avec des gens qui venaient du monde entier. Donc je pense que ça c'est un réel plus qui fait que c'est plus facile effectivement pour eux de trouver un emploi derrière.

  • Agathe

    Je te vois aquiescer, Juliette, t'es d'accord Oui,

  • Juliette

    je suis tout à fait d'accord. Je trouve que vraiment, surtout qu'en fait, au sein de Bachelor en Management International à l'école, on a un système en deuxième année, on fait cinq mois de stage. Et moi du coup, j'ai enchaîné cinq mois de stage en entreprise. Et ensuite... trois mois à l'étranger et je trouve que du coup il y a une énorme différence entre mois d'avant parce que déjà on est enfin le cinq mois de stage en entreprise ça ça fait gagner énormément en maturité et ensuite on rajoute l'expérience professionnelle donc je trouve qu'on ressort complètement changé en fait transformer de cette expérience et le cumul des deux a vraiment fait un mélange qui fait que je trouve que je me sens beaucoup plus mature et je me sens avec j'avais beaucoup plus d'assurance que avant ces deux expériences là

  • Agathe

    Tu dirais que c'est plus ton assurance qui a changé ou par exemple aussi le fait que tu parles anglais en revenant, ça joue

  • Juliette

    Je ne sais pas, sincèrement, j'étais vraiment à l'aise en anglais et surtout que je faisais l'entièreté de mes cours en anglais depuis ma première année de bachelor. Donc l'anglais, ce n'était pas vraiment une question que je me suis posée avant de partir. J'avais fait d'ailleurs tout mon stage aussi, mes cinq mois en stage étaient complètement en anglais.

  • Agathe

    Tu l'as fait où ton stage

  • Juliette

    Chez L'Oréal, à Paris. J'étais en marketing international chez L'Oréal International Distribution.

  • Agathe

    Bien. Et comment tu tires profit aujourd'hui de ton séjour à l'étranger C'est-à-dire quand tu vas chercher une alternance par exemple, ou un job, ou un stage, tu le mets en avant systématiquement Alors,

  • Juliette

    je n'ai pas encore rencontré ce cas de figure, je n'ai pas encore fait de recherche de stage ou d'alternance. Mais oui, je pense que c'est quelque chose que je mettrais en avant. Surtout que j'aimerais beaucoup travailler avec des entreprises, des multinationales. et j'aimerais beaucoup travailler avec l'international. Donc je pense que c'est quelque chose que je vais beaucoup mettre en avant, puisque pour moi c'est pertinent, et déjà parce qu'on y développe énormément de compétences, des hard skills, mais on y développe aussi des soft skills, comme l'adaptabilité, l'ouverture d'esprit, la connaissance de l'autre, la capacité de travailler avec d'autres cultures, et puis aussi parce qu'étudier en anglais en France, c'est très différent que d'étudier 100% en anglais, de parler anglais toute la journée, donc j'ai quand même beaucoup... Enfin, si. Je disais que Je me contredis un peu, mais j'ai quand même beaucoup développé mon anglais. Et donc, je trouve que c'est des compétences, je pense, qui seront valorisées sur le monde du travail.

  • Agathe

    C'est capital de parler plusieurs langues, tu penses, Audrey, toi, aujourd'hui, qui accompagne ses étudiants dans le monde du travail. Dans le monde du travail actuel, c'est primordial.

  • Audrey

    Alors, plusieurs langues, oui, l'anglais, en tout cas, oui. C'est sûr que les étudiants, il faut qu'ils aient l'anglais aujourd'hui. D'autant plus les étudiants qui sortent d'une école de commerce. parce que je pense que ça fait aussi partie des attentes des recruteurs derrière, d'avoir des étudiants qui ont de l'expérience professionnelle, peut-être une expérience à l'international aussi, et en plus l'anglais. Pour moi, l'anglais, maintenant, ça fait partie de tous les emplois. C'est nécessaire dans tous les emplois. Après, Juliette, elle est partie là-bas, elle a pu améliorer son anglais. C'est l'objectif de pas mal d'étudiants. Néanmoins, avant de partir, il faut déjà que les étudiants aient un bon niveau parce qu'il faut que nous, on puisse s'assurer qu'ils valident les cours là-bas. Donc, ils partent. pas forcément uniquement en séjour linguistique, ils partent aussi pour pouvoir valider un semestre, valider parfois un double diplôme. Donc de toute façon, nous on les prépare aussi à l'anglais et c'est important pour nous d'avoir des étudiants qui sont préparés à l'anglais dans tous les cas, même ceux qui ne vont pas partir à l'international parce qu'effectivement c'est primordial aujourd'hui de parler anglais quand on est en entreprise.

  • Agathe

    Comment vous les préparez C'est le TOEFL,

  • Audrey

    le TOEIC Oui, alors nous à l'école on prépare les étudiants plutôt aux examens de TOEFL, TOEIC. Après, on a les étudiants qui partent en Angleterre, ils doivent passer à un autre test qui s'appelle le IULTS et on a aussi de la préparation à l'IULTS. Donc, on s'adapte aussi au genre de test que nos étudiants doivent passer. Ceux qui vont plutôt chercher une alternance, ça va être plutôt le TOEIC. Ceux qui veulent partir en échange universitaire, ça va être le TOEFL. Ceux qui veulent aller au Royaume-Uni, ça va être le IULTS. Donc, on s'adapte aussi, on peut faire de la préparation linguistique sur tous ces tests-là.

  • Agathe

    Les tests, vous les passez en interne à l'école ou c'est complètement en dehors de la structure Alors,

  • Audrey

    on peut passer le TOEFL TOEIC à l'intérieur de l'école. Le IULTS, actuellement, on prépare les étudiants à l'école, mais ils doivent le passer en centre d'examen à l'extérieur.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est ce que tu as fait, je suis bête.

  • Juliette

    Alors, en fait, le IULTS, c'est quand les étudiants partent un an. Et moi, comme je suis partie 15 semestres, j'avais déjà validé le TOEFL en première année, donc je n'ai pas eu besoin de passer de test supplémentaire.

  • Agathe

    D'accord. Donc là, si tu veux repartir, par contre, ce sera un test que tu devrais avoir.

  • Juliette

    Si je repars en Angleterre. C'est ça, si je repars en Angleterre.

  • Agathe

    Et au niveau de la vie sur place, tu peux nous raconter ce que nous on imagine un peu la série anglaise-américaine, vie de campus. À quoi se résume une journée avec toi en tant qu'étudiante étrangère en Angleterre

  • Juliette

    Je dirais qu'il n'y a pas vraiment de journée qui se ressemble. En fait, en Angleterre, il faut savoir qu'il y a quelque chose... beaucoup, je dirais, modifié mon quotidien, c'est qu'en fait, le système d'apprentissage anglais universitaire est très différent du système français. En France, on a beaucoup de temps dans les cours, les devoirs sont assez guidés, on nous donne des guidelines qui sont très précises. En Angleterre, j'avais vraiment très peu d'heures de cours dans la semaine, j'avais 12 heures de cours par semaine, et en fait, ils mettent beaucoup plus l'accent sur la recherche indépendante. Ils font ce qu'ils appellent les readings, c'est juste lire des articles, approfondir les connaissances développées en cours, et du coup, j'avais énormément de temps libre. Donc, forcément, je travaille. Mais sinon, je prenais beaucoup le train pour aller visiter l'Angleterre dans la semaine. Et j'avais eu aussi l'université de Birmingham, ce qui était bien, je pense, dans beaucoup d'universités internationales. Il y a énormément d'événements qui sont organisés pour les étudiants. Il y a beaucoup de ce qu'ils appellent les societies . Ce n'est pas exactement le même fonctionnement que les associations qu'on a nous en école de commerce. C'est plus en fait, on paie une certaine somme et après on peut participer aux événements de ces societies. Et moi j'en avais rejoint plusieurs, par exemple j'avais rejoint Amnesty International et Unicef. Donc il y avait des événements, des petites choses qui étaient organisées sur la semaine. Et j'avais aussi rejoint le club de boxe local, la boxe anglaise, qui était très très sympa. Donc je m'occupais en faisant plein de choses différentes, en dehors des cours, ce qui je trouve est très enrichissant. Où le système français, forcément on a beaucoup plus de temps en cours, donc on a un peu moins le temps je trouve de développer les activités personnelles à côté. Et après au niveau logement c'était un peu... L'auberge espagnole, je vivais avec mes colocataires. Il y en avait deux qui venaient d'Australie, une allemande, une italienne et une espagnole. Donc on cohabitait toutes ensemble avec nos cultures différentes. Avec l'espagnole, souvent on se rencontrait à 21h, les allemands ils mangeaient à 17h. Donc c'était marrant de voir les différences, les différents rythmes de vie.

  • Agathe

    Tu te souviens combien ça te coûtait à peu près d'adhérer à ces societies C'était 4-5 pounds. Ouais, donc c'est raisonnable pour vraiment vivre l'expérience jusqu'au bout. Tu faisais quoi comme genre d'événement avec eux

  • Juliette

    Par exemple, à l'Université internationale, il y avait des rallys parfois pour certaines causes. Il y avait des écritures de lettres à certaines institutions, par exemple pour la libération de détenus ou pour certaines causes. Je vais lire en anglais, raise awareness, c'est... comment est-ce qu'on pourrait dire en français

  • Audrey

    Ouverture d'esprit.

  • Juliette

    Sensibiliser sur certaines causes de certaines institutions. Et sinon, il y avait des choses très sympas. Par exemple, j'étais aussi dans la society, qui était celle de livres, de la lecture. Donc on se retrouvait, on discutait du livre, du livre qu'on avait lu, parce qu'on avait trois semaines pour lire un livre, qu'on choisissait. On se retrouvait pour discuter, et j'étais aussi... Une society qui était très anglaise, c'était Tea Tasting Society. Et alors du coup, on se retrouvait, j'allais avec ma colocataire, qui était italienne, et puis on buvait du thé, on les testait tous, on discutait, on avait des petits biscuits, voilà. Il y avait plein d'événements différents.

  • Agathe

    Et les étudiants là-bas adhèrent complètement à ce genre d'asso

  • Juliette

    Il y avait vraiment beaucoup de gens, les societies c'est très très développé. Il y avait deux jours où il y avait plein de stands et on pouvait aller voir chaque societies. Mais il y avait vraiment toutes les societies auxquelles on pouvait penser. Par exemple, il y avait la society Taylor Swift, pour toutes les fans de Taylor Swift. Ils pouvaient avoir leurs petites associations ensemble.

  • Agathe

    C'est rigolo, c'est vrai que c'est un modèle qu'on voit. Alors on a des assos chez nous, mais c'est plus des assos qui organisent des événements pour que les étudiants se regroupent. Il n'y a pas vraiment de thématique particulière.

  • Juliette

    C'est vrai, en fait les societies, j'ai une association qui était très valorisée j'ai l'impression en France parce que c'est très professionnalisant. Mais une society, moi je les ai rejointes mais je n'avais rien besoin d'organiser, j'allais juste aux événements. Donc c'est vraiment un cercle pour rencontrer des gens qui ont vraiment les mêmes intérêts que nous, c'est un peu une sorte de club. Donc c'est pour ça que c'est très sympa pour rencontrer des gens puisque souvent ça dépend de quelles societies on rejoint. les seules que j'ai rejoints, il y avait assez peu de personnes. Donc il y avait ce côté un peu chaleureux où on rencontrait très facilement des gens. Et donc ça, c'était super.

  • Agathe

    Tu fais partie d'une asso à l'école de Clermont Oui,

  • Juliette

    je fais partie de Fashion Forward, qui est l'association de mode, et je suis présidente. Et j'ai aussi fondé cette association avec des amis à moi. Enfin, j'ai initié le projet et on l'a fondé ensemble. Ça consiste en quoi Alors, en fait, on a fait pas mal de choses. La première année, c'est parce qu'on l'a créée il y a un an maintenant. la moitié du temps dont on l'a créé, on était plus sur la communication digitale. Et moi, juste quand je suis partie, on a collaboré avec les Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand, le grand magasin, et on a organisé un événement où on a privatisé le grand magasin pour tous les étudiants. Donc c'est plutôt organisation d'événements, mais aussi beaucoup de communication digitale pour un peu former sur le monde du luxe, la mode.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est pour apprendre un petit peu sur cette partie fashion industry...

  • Juliette

    C'est ça. Et faire vivre l'école autour de cette thématique. Parce qu'il y a beaucoup d'étudiants qui ont un attrait, j'ai l'impression, pour le monde du luxe et le monde de la mode. Et donc je trouve que c'est une expérience. C'est une expérience qui est très intéressante puisqu'elle est professionnalisante. Et je pense que c'est une expérience qui sera valorisée pour les étudiants qui y prennent part. Sur un CV pour des gens qui veulent travailler dans cette industrie.

  • Agathe

    Donc il faut cumuler tout ça. Faire partie d'une asso, partir à l'étranger et puis bien travailler, j'ai l'impression.

  • Juliette

    On essaye.

  • Agathe

    Toi Audrey, comment tu recrutes les étudiants extérieurs

  • Audrey

    Toi, qui viennent de l'international

  • Agathe

    Il y a des critères

  • Audrey

    Alors, on a plusieurs types d'étudiants qui viennent de l'international. On a déjà ceux qui viennent dans le cadre de l'échange aussi, c'est-à-dire que, par exemple, Juliette, elle est partie à Birmingham, donc moi je peux accueillir un étudiant de Birmingham. D'accord, il y a vraiment un truc qui part, qui arrive. Après, on a d'autres étudiants qui viennent de manière spontanée, individuelle, comme les étudiants sont venus à l'école. Et ceux-là, nous, à l'école, on les appelle les free-movers. Donc, c'est des étudiants qui sont inscrits dans une école à l'international et qui viennent étudier à Clermont. Pour cela, on a un concours spécial international qui est 100% digitalisé pour que les étudiants n'aient pas physiquement à venir se rendre à Clermont. Et puis, parmi ces étudiants, on a beaucoup d'étudiants qui ne parlent pas français avant d'arriver. On a aussi des possibilités de leur donner des cours de français dans tous les programmes. Donc ce concours-là, il se fait forcément en anglais. Et on a des étudiants qui investissent beaucoup dans le français pour trouver ensuite des alternances.

  • Agathe

    Voilà, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir beaucoup d'étudiants internationaux à l'école, on a à peu près 35% d'étudiants internationaux, et ces étudiants-là, ils ont les mêmes opportunités que nos étudiants plus classiques, on va dire, dans l'école, c'est-à-dire les stages, même les expériences à l'international, puisque j'ai des étudiants internationaux qui viennent s'inscrire à Clermont et puis qui partent un semestre à l'étranger dans le cadre des échanges internationaux. Donc oui, c'est une vraie richesse d'avoir des étudiants comme ça à l'école.

  • Audrey

    Ouais, 35% c'est... énorme. Il y en a autant qui partent

  • Agathe

    Alors non, on n'a pas autant d'étudiants qui partent parce que dans ces 35%-là, on a soit des échanges mais on a ceux qui viennent de manière individuelle. Mais entre les étudiants qui viennent en échange et ceux qui partent en université partenaire, on a globalement un bon équilibre.

  • Audrey

    Ça représente combien d'étudiants qui partent chaque année entre un an et beaucoup Je ne sais pas,

  • Agathe

    je ne me souviens pas. Alors, sur les départs plus courts, type trois semaines et puis jusqu'à un an. on a à peu près 250 étudiants qui partent par an.

  • Audrey

    Donc il faut suivre 250 personnes dans le monde.

  • Agathe

    Ça va toi On les accompagne, c'est ça.

  • Audrey

    C'est ce que vous faites Des fois vous prenez des nouvelles comme ça

  • Agathe

    Bien sûr, on prend des nouvelles. On a la chance aussi, comme disait Juliette, d'avoir maintenant des outils un peu plus élaborés pour avoir des nouvelles de nos étudiants. On a par exemple des groupes WhatsApp. Moi sur mon téléphone j'ai des groupes WhatsApp avec les étudiants qui sont actuellement en Chine. avec les étudiants qui sont à Barcelone. Donc ça, c'est bien pour avoir des nouvelles des étudiants, voir des photos même, c'est super. Et puis de manière un peu plus formelle, oui, de toute façon, on est toujours en contact avec eux. Chaque étudiant qui part à l'international, à l'école, a un tuteur académique aussi, qui s'assure qu'il est bien dans les cours, que les cours qui suivent, c'est bien l'équivalent de ce qu'il aurait dû faire chez nous, que c'est le bon niveau aussi, que c'est ni trop facile, ni trop difficile. Donc oui, de toute façon, on lâche pas nos étudiants quand ils sont à l'international. Même des fois, on en a qui nous répondent pas toujours et on est obligé de leur retoquer. Coucou, tu n'as pas répondu à mes trois derniers messages. Donc globalement, oui.

  • Audrey

    À l'inverse, t'as eu des étudiants qui disaient non mais je veux rentrer.

  • Agathe

    Ça arrive qu'on ait des étudiants qui veulent rentrer. Comment ça se passe Ça fait 14 ans que je travaille à l'école, ça a dû m'arriver trois fois. Ils rentrent vraiment C'est rare. Il y en a qui rentrent vraiment. Il y en a qui ont des petits coups de mou. Et puis, ça repart après. Donc, des petits coups de mou, oui, on en a assez régulièrement à gérer. Mais ce qui est normal, ce qui fait partie, j'imagine, du quotidien. Et puis, nous, on est au courant qu'il y en a qui ont des petits moments un peu plus difficiles. Mais on n'est pas au courant non plus pour tous, parce que forcément, ils ne nous racontent pas toujours tout. Là, bon, toi, Juliette, apparemment, tout s'est bien passé. Mais c'est vrai qu'il y a des étudiants, quand ils reviennent, qui nous disent Ah, c'était un peu difficile vers Noël, par exemple, ceux qui partent un an. vers Noël parce qu'ils n'ont pas pu rentrer voir la famille. Ça peut être des petits moments comme ça, mais globalement, ça se passe toujours très bien.

  • Audrey

    Écoutez, merci les filles pour ces échanges. Juliette, j'espère que tu reviendras nous voir quand tu seras partie un an, voire trois ans. Avec plaisir Tu as une destination que tu as envie de faire

  • Juliette

    Maintenant, moi, je rêve de l'Asie. J'aimerais beaucoup faire Singapour, même pour un stage, donc pas forcément pour un échange universitaire, mais j'aimerais beaucoup aller travailler là-bas. Sinon, je pensais au Japon, à l'Indonésie ou la Malaisie. J'aimerais vraiment, ou la Corée du Sud aussi, j'aimerais vraiment découvrir, maintenant, je suis partie en Angleterre, je veux pousser un peu plus loin, et découvrir d'autres continents, d'autres pays, et découvrir une culture encore plus différente de la nôtre.

  • Audrey

    Bon, c'est tout ce qu'on te souhaite en tout cas pour l'avenir. Merci les filles pour ces échanges. Juliette, on te souhaite du coup bon vent en Asie, et puis nous, on se dit à très bientôt, et n'hésitez pas à partager et à nous suivre.

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Description

Dans ce nouvel épisode de "Ma Banque Sans Filtre", on se lance dans le grand bain de l'expérience d'étudier à l'étranger !


Rejoins-nous pour une discussion accompagné d'Audrey ESTEVES, Responsable des Relations Internationales, et Juliette Theulle, une étudiante à Clermont School of Business, qui vient tout juste de vivre cette aventure incroyable. Nous allons parler des raisons pour lesquelles partir à l'étranger, c'est génial : découvrir de nouvelles cultures, améliorer son niveau de langue et élargir ses horizons. Juliette nous partage pourquoi elle a décidé de partir, ses attentes avant de décoller et les petits défis qu'elle a rencontrés lors de son séjour à l'étranger.


Audrey nous expliquera l'accompagnement des étudiants, comment se préparer pour cette aventure avec des programmes d'échanges et des bourses. On parlera aussi de la vie quotidienne, des astuces pour s'intégrer facilement et quelques anecdotes drôles sur les différences culturelles.


Et bien sûr, on discutera de l'impact que cette expérience peut avoir sur ton futur, tant sur le plan personnel que professionnel.


Alors, si tu rêves de partir étudier à l'étranger, ne rate pas cette vidéo ! Abonne-toi pour plus d'infos et d'astuces sur les études et les voyages !

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Présentatrice: Agathe Trois-Valets


La Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin, Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier, Société Anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance – Capital social de 360 000 000 euros – Siège social : 63, rue Montlosier 63000 Clermont-Ferrand – 382 742 013 RCS Clermont-Ferrand – Intermédiaire en assurance immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 006 292 – Titulaire de la carte professionnelle « Transactions sur immeubles et fonds de commerce » n° CPI 6302 2016 000 008 503 délivrée par la CCI du Puy-de-Dôme.


Réalisation: Riot House


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Agathe

    Bonjour tout le monde, bienvenue dans Ma Banque Sans Filtre. Aujourd'hui on parle expérience à l'étranger et pour ça j'ai comme invité Juliette et j'ai comme invité Audrey Esteves qui est responsable de relations internationales à la Clermont School of Business.

  • Audrey

    Salut les filles Salut Vous allez bien Ça va.

  • Agathe

    Juliette, du coup tu es étudiante à l'école de commerce de Clermont-Ferrand. Oui. Tu es partie à l'étranger pour tes études.

  • Juliette

    Tout à fait.

  • Agathe

    Tu es partie où et combien de temps?

  • Juliette

    Je suis partie à l'université de Birmingham au Royaume-Uni, je suis partie trois mois. Trois mois Douze semaines, pour être précise.

  • Agathe

    C'est très précis. Et du coup, tu es partie dans le cadre de tes études de ta deuxième, troisième année

  • Juliette

    Troisième année, parce que je suis en bachelor en management international. Donc, c'est un diplôme qui axe beaucoup, qui est vraiment axé sur les départs à l'étranger, l'international. Et donc, c'est une partie très importante du cursus pour ceux qui en ont l'occasion de partir à l'étranger.

  • Agathe

    C'est long le process pour préparer ton voyage

  • Juliette

    Quand même assez oui, je dirais qu'il faut commencer à s'y prendre six mois à l'avance. Déjà parce qu'il faut déjà sélectionner la destination, ce qui est assez long. Enfin ça dépend pour qui, mais pour certaines personnes c'est un peu long. Et puis ensuite il faut faire toutes les démarches administratives, être accepté, attendre d'être accepté, faire les demandes de bourses, ensuite faire les demandes de logement sur place, faire les recherches de logement sur place avant de faire les demandes. Donc oui, c'est un processus qui prend quand même pas mal de temps.

  • Agathe

    Toi Audrey, tu accompagnes ces élèves à partir, mais aussi à venir, parce que tu accueilles des étudiants étrangers à l'école de Commerce de Clermont. Tu les aides à trouver des logements, à tout ce qui est échange universitaire, à trouver leur université où ils ont des voeux. Et après, c'est en...

  • Audrey

    En fait, oui, on demande... En début d'année, pendant la deuxième année des étudiants, on leur présente déjà les opportunités. Donc ils peuvent partir soit un semestre. Globalement, Juliette est partie trois mois, mais ça correspondait là-bas à un semestre ou une année entière pour faire un double diplôme. Donc les étudiants, ils connaissent les opportunités, ils connaissent les destinations possibles parce qu'on leur fait des présentations. On fait aussi des présentations avec les parents. L'année dernière, on avait eu une présentation avec les parents aussi pour qu'ils puissent déjà préparer le voyage, préparer le budget, et puis toutes les étapes, etc. Parce que c'est vrai que c'est un processus un petit peu long. et pour lequel on les accompagne de A à Z, notre service des relations internationales. On a une personne qui est dédiée à 100% de son temps dans le service pour accompagner les étudiants, et puis on a d'autres personnes qui gravitent autour. Moi je suis plutôt en charge de mettre en place ces accords de partenariat justement avec les écoles dans le monde entier, donc l'université où a été Juliette. Et puis une fois qu'on leur présente les destinations, on leur demande de faire des vœux, effectivement ils peuvent mettre jusqu'à 10 destinations possibles pour leurs vœux. Nous, à partir de là, on regarde selon leurs notes, leur classement, les tests d'anglais, etc. On regarde sur quelles destinations ils peuvent partir parmi leurs choix et on leur fait une proposition. Donc là, par exemple, à Juliette, on lui a dit, on propose l'université de Birmingham. Elle a accepté et donc à partir de là, il y a tout le processus pour s'inscrire dans cette université-là en particulier qui se met en place. Et parmi effectivement les étapes, on a le choix des cours dans l'université. On va avoir... effectivement trouver le logement, s'inscrire dans les cours, etc. Et pour tout ce qui est logement, nous on peut accompagner les étudiants bien sûr, mais c'est plutôt l'université d'accueil qui va aider les étudiants, puisqu'à partir du moment où ils sont sélectionnés pour une destination, ils sont en relation avec l'université d'accueil. Et de la même manière, nous on fait ça quand on reçoit des étudiants de l'international à Clermont.

  • Agathe

    C'était ton premier choix Oui,

  • Juliette

    c'était mon premier choix. Ah, tu as eu de la chance Oui, j'ai travaillé pour ça aussi.

  • Audrey

    D'autant plus qu'on n'a pas beaucoup de place à Birmingham, donc ça veut dire que si elle a pu partir là-bas, c'est que globalement, c'est une bonne élève.

  • Agathe

    Vous avez combien de places à peu près par destination Déjà, combien tu as de destinations pour tous les élèves Alors,

  • Audrey

    en double diplôme, on a une vingtaine de destinations possibles, parce que le double diplôme, c'est un petit peu plus exigeant. Ça nous demande de s'assurer que les cours enseignés dans l'université partenaire correspondent aux cours qui sont enseignés à Clermont, pour qu'on puisse ensuite faire la reconnaissance et donner les deux diplômes à la fin. Dans le cadre d'un semestre, on est un petit peu plus flexible, donc on a beaucoup plus de partenaires. On a à peu près 80 destinations possibles pour les bachelors en management international pour faire un semestre. Et puis après, ceux qui sont en master, ils peuvent avoir peut-être certaines destinations en commun, mais ils en ont d'autres aussi. Donc on essaye d'avoir différentes opportunités à différents moments de la scolarité pour que, par exemple, des étudiants comme Juliette qui font le bachelor et qui poursuivent par exemple après un master, Et puis il puisse avoir d'autres destinations aussi.

  • Agathe

    Donc si Juliette, tu veux repartir pendant ton master, tu pourras.

  • Juliette

    Oui, tout à fait.

  • Agathe

    Et pourquoi l'Angleterre Pourquoi tu as choisi l'Angleterre

  • Juliette

    En fait, oui pour la langue, parce que c'est vrai que c'est quand même très rassurant je trouve, d'aller dans un pays où on parle anglais, parce qu'en tant que français, si on va dans un autre pays qui ne parle pas l'anglais, en fait ça veut dire qu'il y a trois langues qui interagissent entre elles, et je trouve que c'est assez complexe. Alors que l'Angleterre, comme j'ai la chance de parler assez bien anglais, en fait c'était très fluide dans les échanges, et même pour tout ce qui était administratif, c'était beaucoup plus facile. Et aussi en fait, quand j'avais 15 ans, j'étais partie deux semaines en Angleterre, et j'avais beaucoup aimé ce pays. Et donc je me suis dit que j'y retournerais bien. Et aussi l'université de Birmingham, elle m'a tirée parce que c'était une université qui était assez renommée et les cours m'intéressaient, donc c'est pour ça que j'ai fait ce choix.

  • Agathe

    C'est ça qui t'a motivée à partir Ou il y avait aussi l'envie d'échanges culturels, de connaître d'autres traditions,

  • Juliette

    un autre pays Je pense que c'était un peu tout parce qu'en fait, déjà depuis toute petite, j'ai eu la chance de pas mal voyager. Donc c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, découvrir de nouveaux pays, découvrir de nouvelles cultures, même apprendre de nouvelles langues. Et en fait, il y avait l'aspect académique couplé au voyage qui m'attirait beaucoup parce qu'en fait, je trouve que les échanges internationaux, c'est une autre manière de voyager puisqu'on est vraiment au plus près des habitants. Donc, on découvre vraiment une culture, mais en immersion, pas totale, mais presque. Et on apprend aussi une nouvelle manière d'apprendre, une nouvelle manière de vivre. Et puis, je trouve que c'est aussi très enrichissant au niveau personnel. C'est pour ça que j'ai fait le choix de partir à l'étranger.

  • Agathe

    Tu gagnes beaucoup en maturité en partant jeune comme ça.

  • Juliette

    Je trouve qu'en trois mois, il se passe tellement de choses. On peut presque mettre six mois dans trois. Je trouve que quand on part à l'étranger, il se passe énormément de choses. Et puis, je trouve que c'est aussi un choix qui est stratégique au niveau de la carrière, puisqu'il me semble que c'est une expérience qui est assez valorisée auprès des employeurs. Donc, c'est pour ça aussi que j'ai fait le choix de partir.

  • Agathe

    Tu trouves, Audrey, que les étudiants qui partent reviennent changer

  • Audrey

    Oui, complètement. Complètement, d'autant plus quand ils partent dans des destinations un peu moins lointaines, ça se remarque, mais ceux qui partent vraiment très loin. Là, j'ai des étudiants récemment qui sont allés en Chine pour trois mois et quand ils sont revenus, je les ai trouvés complètement changés. C'est des étudiants qui n'avaient pas forcément envisagé de repartir plusieurs fois dans la scolarité et qui me disent déjà on veut repartir, qui me donnent des destinations auxquelles ils n'avaient pas du tout pensé avant de partir en Chine. Et je trouve que ça fait aussi la richesse de partir, ça donne une nouvelle ouverture d'esprit. Et peut-être même, ça change un petit peu l'idée qu'on avait de son avenir, effectivement.

  • Agathe

    C'est quand même un peu flippant de partir dans un autre pays. Comment vous les accompagnez, Audrey, les élèves, quand vraiment ils arrivent sur place C'est quoi tes conseils pour qu'ils arrivent à s'intégrer

  • Audrey

    Alors nous, déjà, on leur donne un certain nombre de conseils avant. Ils peuvent échanger avec ceux qui sont partis les années précédentes. Ça, c'est très important parce que... Nous, on peut avoir notre point de vue aussi, mais on n'a pas forcément eu l'expérience étudiante. On ne sait pas tout, des fois, ce qui se passe, bien sûr. On n'a pas toujours les bons tips à donner aux étudiants. Donc forcément, c'est intéressant pour eux de pouvoir échanger avec les autres qui sont partis. Après, c'est pareil, une fois qu'ils arrivent sur place, ils ont toute une équipe comme nous. On accueille nos étudiants internationaux à Clermont. Il y a aussi des services, des relations internationales, dans chacune des écoles avec lesquelles on est partenaire. Et nous, c'est important aussi quand on signe un accord de partenariat de s'assurer que les étudiants pourront avoir cet accompagnement-là. C'est vrai qu'à l'école, nous, on a un accompagnement presque un peu maternel auprès de nos étudiants. On veut vraiment les aider, les accompagner, les préparer au mieux. Donc c'est important pour nous aussi de trouver des universités partenaires dans lesquelles ils pourront bénéficier de ce même accompagnement. Et donc, une fois que les étudiants arrivent, ils ont toujours une petite période d'orientation, d'intégration. Donc ça dure des fois entre... quelques jours, ça peut durer un à deux jours, jusqu'à une semaine entière, pendant lequel l'université les accueille, ils ont une visite de l'université, ils ont une rencontre avec les autres étudiants qui sont dans la même situation qu'eux, parce que quand ils partent, ils peuvent des fois partir entre plusieurs étudiants de la même école. Juliette, elle est partie avec une autre étudiante de notre école, mais ils peuvent aussi se retrouver avec d'autres étudiants qui viennent d'une université en Allemagne ou qui viennent d'une université au Pérou, par exemple. Et donc, ils se retrouvent ici, ils sont tous étudiants internationaux, et ils ont besoin du même accompagnement, ils ont besoin de s'acclimater de la même façon. Donc ça, c'est quelque chose qu'ils ont, de toute façon, dans toutes les universités partenaires, cette petite période d'orientation, d'intégration, qui est, à mon sens, très importante. Oui,

  • Agathe

    c'est essentiel. Ça a été dur de t'acclimater, le premier temps Sincèrement,

  • Juliette

    non, ça a été. Parce qu'après, comme je suis quelqu'un de nature assez anxieuse, ça m'inquiétait, donc j'ai beaucoup planifié. Et j'avais regardé sur Google Maps où était le supermarché, où était l'école, quel était le trajet à faire. Donc, disons que j'avais une idée déjà de ce que j'allais faire, comment j'allais le faire. Et exactement, comme tu le disais, on a eu une semaine d'accueil, une welcome week. Et franchement, c'était super parce que c'était très flex. Il y avait plein d'événements différents pour tout type de profils différents. Donc, j'ai pu très, très facilement rencontrer plein de gens d'horizons différents. Et après, j'avais la chance aussi de pouvoir, en fait, comment j'étais en colocation. Et ça se passait très bien avec mes colocataires. Donc il y avait un petit sens un peu de me faire des amis déjà là-bas et du coup de pouvoir assez vite trouver des marques et trouver des repères dans mes colocataires.

  • Agathe

    Oui, donc finalement, toi, l'intégration,

  • Juliette

    ça a été assez rapide.

  • Agathe

    Tu as quand même le souvenir d'un petit coup dur, parce que tu es loin de chez toi, des fois c'est un peu compliqué.

  • Juliette

    Franchement, au début, non, ça a été. Franchement, juste si, alors si, mais c'était vraiment plus sur l'alimentaire. Par exemple, faire ses cours, c'était très perturbant. Et c'était plus sur les prix, le niveau de vie et aussi sur même le mode de vie et le mode de consommation. C'est très différent de la France. J'avais un peu de mal des fois à trouver que manger le midi sur le campus ou aller. Mais franchement, c'est tout ce qui m'a perturbée au début.

  • Agathe

    C'est ça, c'est ça. Quand on part à l'étranger, c'est la bouffe le problème. Ah, mais je vais vous mentir.

  • Juliette

    Tout le monde, c'est vraiment... C'est souvent ça. On se plaignait entre Français.

  • Agathe

    Tu étais logée sur le campus directement ou tu avais un appartement un peu à l'extérieur Non,

  • Juliette

    j'avais réussi à avoir un logement sur le campus. Donc ça, c'était super parce que c'était très pratique puisque j'étais à 15 minutes à pied de tous mes cours. Et c'était vraiment un confort de vie. Et puis surtout que l'université de Birmingham, il y a beaucoup de services qui sont mis en place, donc même de la sécurité. Donc le soir, on pouvait rentrer, on se sentait bien, on se sentait en sécurité quand on rentrait dans notre logement. Il y avait des supermarchés, il y avait des activités précises pour les logements... sur le campus, donc ça c'était vraiment top.

  • Agathe

    Vous étiez combien dans ton appart

  • Juliette

    On était six, six à partager la cuisine, et après on avait nos petites chambres et nos salles d'eau.

  • Agathe

    Juliette, on dit souvent que quand on part à l'étranger, on pleure en arrivant, on pleure en repartant, tu dirais que c'est vrai

  • Juliette

    Oui, c'est toujours émotionnel, c'est toujours ce côté un peu émotionnel, parce qu'on dit au revoir à ses proches, on dit au revoir à sa maison, puis on va complètement vers l'inconnu, on ne sait pas comment ça va se passer, on ne sait pas si on va rencontrer des gens, si les cours vont nous plaire, c'est très très angoissant, donc oui. mais moi aussi j'étais super triste de partir leur voir avec les colocataires, c'était déchirant. Vraiment, c'était... Enfin même avec mes amis que j'ai rencontrés là-bas. Puisque je trouve qu'en fait, on est tous dans cette situation ensemble, et on vit cette aventure ensemble, et du coup on crée des liens très forts en trois mois avec ces gens, et après on les quitte. Enfin moi c'était des gens... C'était d'autres étudiants internationaux, donc... Il y en avait une par exemple qui était en Australie. Je sais que je vais probablement jamais pouvoir la revoir, et du coup c'était... En fait c'est un peu... Ça c'est ce côté très émotionnel de dire au revoir à ces gens avec qui on a vécu. On s'est vus tous les jours pendant trois mois et maintenant il faut se dire au revoir. Et puis même dire au revoir au pays, au mode de vie qu'on a développé là-bas, nos petites routines, mes petites habitudes. C'est vraiment une aventure qui était géniale, donc ça fait mal au cœur de repartir et de revenir en France. Si j'aime beaucoup, je suis très contente de revenir.

  • Agathe

    Tu donnerais quoi comme conseil aujourd'hui à un étudiant qui a envie de partir mais qui a un peu peur Parce que c'est comme tu dis, c'est quand même une aventure.

  • Juliette

    Je dirais, la première chose c'est vraiment s'informer. Moi j'ai fait beaucoup de recherches. Le bureau des départs à l'international m'a beaucoup aidée parce qu'ils m'ont donné le contact d'étudiants qui étaient partis dans les destinations qui m'intéressaient. Donc je vais harceler les gens sur LinkedIn, je vais envoyer plein de messages à tout le monde, comment ça s'est passé, et comment ça s'est passé pour le logement, la vie sur place, les cours. Donc j'ai posé plein de questions, même à des gens d'ailleurs qui n'étaient pas partis à travers l'école. Et puis après j'ai fait TikTok, j'ai regardé comment les gens vivaient sur place, Instagram, à quoi ça ressemblait. J'ai regardé plein de vidéos parce qu'en plus l'université de Birmingham , comme c'est une grande université, Ils ont beaucoup de ressources, ils ont beaucoup de vidéos sur YouTube. Donc j'ai vraiment pu me projeter et savoir comment ça se passait sur place. Et après, vraiment planifier. Savoir, par exemple, dans quel logement vous voulez aller, quels cours vous faire sur place, comment c'est la vie sur place. Et je pense que c'est ça, s'informer, planifier. Et une fois sur place, vraiment, ce qui est super important, c'est de lâcher prise. Et profiter, et oser s'aventurer, et sortir de sa zone de confort. C'est super important pour passer un excellent séjour.

  • Agathe

    Toi Audrey, t'es partie, comme moi. Nous, on n'avait pas tout ça, les réseaux sociaux. Donc, on est pour le coup parti complètement à l'aventure.

  • Audrey

    Oui,

  • Agathe

    par rapport à... On pouvait moins programmer que toi. Donc, c'est vrai que maintenant, on a des outils quand même qui permettent d'être rassurés d'où on va. Ça, c'est clair que c'est intéressant. Toi, tu donnerais quoi, Audrey, comme conseil à un étudiant qui dit Oui, mais j'ai un peu peur

  • Audrey

    Nous, c'est vrai qu'on a beaucoup d'étudiants à qui ça fait peur, le départ international. Après, on a la chance dans notre école de pouvoir... avoir des petits sas de préparation puisque les étudiants, par exemple Juliette, elle a pu partir déjà en première année, trois semaines, dans une université partenaire, donc elle est partie au Portugal. Et du coup, ça permet aussi aux étudiants d'avoir un premier aperçu de ce que c'est de s'expatrier à l'international pour une courte durée. Ce qui fait peur souvent aux étudiants, c'est la durée en fait, parce que partir pour un semestre entier, voire même un an, ça peut, je comprends, ça peut faire peur, surtout que les étudiants de niveau bachelor, c'est encore des étudiants qui sont jeunes. Donc oui, donc nous déjà on a cette préparation, on essaye au maximum de pouvoir leur donner l'opportunité de partir avant, pour une plus courte durée, pour vraiment susciter l'envie et puis voir, lever tous les freins, lever tous les doutes sur comment ça va se passer à l'étranger. Après ce que je dis souvent aux étudiants, là Juliette elle est partie avec une autre étudiante de l'école mais qui n'était pas dans son programme, donc elle avait peut-être le sentiment de partir toute seule. C'est qu'une fois qu'on arrive, il y a cette semaine aussi d'orientation toujours là-bas. Pendant cette semaine-là, on rencontre des étudiants internationaux qui sont finalement, entre guillemets, dans la même galère que nous. Ils arrivent eux aussi pour la première fois dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec un système qu'ils ne connaissent pas, de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Donc en fait, ça rapproche aussi les gens. Et tout de suite, en fait, on va se libérer, on va se sentir mieux parce qu'on va se rendre compte qu'on n'est pas tout seul. Donc ça, c'est ce que je dis souvent aux étudiants qui ont peur de partir tout seul. Et puis, le bénéfice par rapport au risque, entre guillemets, que ça représente, il est tellement important que finalement, c'est important de faire le pas et puis de sortir de sa zone de confort. Il ne faut pas que ça fasse peur parce que c'est une expérience tellement enrichissante au final. Il faut juste y aller.

  • Agathe

    Il faut juste y aller. Il y a aussi peut-être la question du financier qui se pose pour certains étudiants. Est-ce que vous avez des aides, des bourses ou des choses qui les accompagnent dans leur démarche à l'étranger, qui coûtent un certain budget de partir, on le sait

  • Audrey

    Alors déjà, parmi nos universités partenaires, c'est vrai qu'on a plein de pays différents, et dont certains pays où le coût de la vie est largement inférieur à celui de la France. Donc ça aussi, ça permet aux étudiants qui n'ont pas forcément... envie de mettre beaucoup de budget sur leurs études à l'international, de pouvoir un peu réduire l'ardoise. Après, effectivement, on a des bourses de mobilité, donc on a aussi la chance d'avoir l'aide de pas mal d'organismes autour de l'école. Et puis à l'école, on a aussi une fondation qui peut aider les étudiants à partir, à financer une partie des frais associés à l'expatriation. Donc oui, on aide aussi les étudiants sur la partie financière dès qu'on peut.

  • Agathe

    C'est un peu au mérite, c'est s'ils ont des bons résultats,

  • Audrey

    comment vous fonctionnez Il existe différentes bourses et effectivement il y en a qui sont au mérite, il y en a qui sont plutôt à l'académique, il y en a qui sont sur critères sociaux et puis il y en a qui sont automatiques, on candidate et on peut obtenir la bourse. Donc on peut cumuler plusieurs bourses et donc ça peut être intéressant effectivement pour des étudiants qui n'ont pas beaucoup de ressources. Ils peuvent cumuler plusieurs bourses et donc certaines qui peuvent être plus importantes que d'autres. Donc oui, on a des étudiants qui sont assez satisfaits. de pouvoir, par exemple, assurer la partie logement pendant toute leur durée des études à l'international.

  • Agathe

    Oui, puis c'est bien de dire à tous les étudiants, en gros, que tout le monde peut partir et qu'il existe beaucoup plus de structures et de choses mises en place pour qu'on ait tous les mêmes droits, finalement.

  • Audrey

    Est-ce que tu trouves,

  • Agathe

    toi, que ça a un impact sur leur carrière, vraiment, de partir

  • Audrey

    Alors, je pense que ça a un gros impact sur leur carrière, parce que quand ils reviennent, ils ont une assurance qu'ils ont. pas avant de partir, une maturité, une assurance. Et forcément, ça, ça va jouer dans les entretiens de motivation ou pour trouver des jobs derrière, des alternances. On a beaucoup d'étudiants avec le profil de Juliette qui partent à l'international en troisième année de licence et qui, ensuite, poursuivent sur 24 mois d'alternance en master. Et la plupart des étudiants qui sont partis à l'international, ils trouvent des alternances extrêmement facilement. Je pense que c'est aussi lié au fait qu'ils se sont Ils ont gagné en maturité, ils ont eu une certaine ouverture d'esprit, ils ont pu travailler avec des gens qui venaient du monde entier. Donc je pense que ça c'est un réel plus qui fait que c'est plus facile effectivement pour eux de trouver un emploi derrière.

  • Agathe

    Je te vois aquiescer, Juliette, t'es d'accord Oui,

  • Juliette

    je suis tout à fait d'accord. Je trouve que vraiment, surtout qu'en fait, au sein de Bachelor en Management International à l'école, on a un système en deuxième année, on fait cinq mois de stage. Et moi du coup, j'ai enchaîné cinq mois de stage en entreprise. Et ensuite... trois mois à l'étranger et je trouve que du coup il y a une énorme différence entre mois d'avant parce que déjà on est enfin le cinq mois de stage en entreprise ça ça fait gagner énormément en maturité et ensuite on rajoute l'expérience professionnelle donc je trouve qu'on ressort complètement changé en fait transformer de cette expérience et le cumul des deux a vraiment fait un mélange qui fait que je trouve que je me sens beaucoup plus mature et je me sens avec j'avais beaucoup plus d'assurance que avant ces deux expériences là

  • Agathe

    Tu dirais que c'est plus ton assurance qui a changé ou par exemple aussi le fait que tu parles anglais en revenant, ça joue

  • Juliette

    Je ne sais pas, sincèrement, j'étais vraiment à l'aise en anglais et surtout que je faisais l'entièreté de mes cours en anglais depuis ma première année de bachelor. Donc l'anglais, ce n'était pas vraiment une question que je me suis posée avant de partir. J'avais fait d'ailleurs tout mon stage aussi, mes cinq mois en stage étaient complètement en anglais.

  • Agathe

    Tu l'as fait où ton stage

  • Juliette

    Chez L'Oréal, à Paris. J'étais en marketing international chez L'Oréal International Distribution.

  • Agathe

    Bien. Et comment tu tires profit aujourd'hui de ton séjour à l'étranger C'est-à-dire quand tu vas chercher une alternance par exemple, ou un job, ou un stage, tu le mets en avant systématiquement Alors,

  • Juliette

    je n'ai pas encore rencontré ce cas de figure, je n'ai pas encore fait de recherche de stage ou d'alternance. Mais oui, je pense que c'est quelque chose que je mettrais en avant. Surtout que j'aimerais beaucoup travailler avec des entreprises, des multinationales. et j'aimerais beaucoup travailler avec l'international. Donc je pense que c'est quelque chose que je vais beaucoup mettre en avant, puisque pour moi c'est pertinent, et déjà parce qu'on y développe énormément de compétences, des hard skills, mais on y développe aussi des soft skills, comme l'adaptabilité, l'ouverture d'esprit, la connaissance de l'autre, la capacité de travailler avec d'autres cultures, et puis aussi parce qu'étudier en anglais en France, c'est très différent que d'étudier 100% en anglais, de parler anglais toute la journée, donc j'ai quand même beaucoup... Enfin, si. Je disais que Je me contredis un peu, mais j'ai quand même beaucoup développé mon anglais. Et donc, je trouve que c'est des compétences, je pense, qui seront valorisées sur le monde du travail.

  • Agathe

    C'est capital de parler plusieurs langues, tu penses, Audrey, toi, aujourd'hui, qui accompagne ses étudiants dans le monde du travail. Dans le monde du travail actuel, c'est primordial.

  • Audrey

    Alors, plusieurs langues, oui, l'anglais, en tout cas, oui. C'est sûr que les étudiants, il faut qu'ils aient l'anglais aujourd'hui. D'autant plus les étudiants qui sortent d'une école de commerce. parce que je pense que ça fait aussi partie des attentes des recruteurs derrière, d'avoir des étudiants qui ont de l'expérience professionnelle, peut-être une expérience à l'international aussi, et en plus l'anglais. Pour moi, l'anglais, maintenant, ça fait partie de tous les emplois. C'est nécessaire dans tous les emplois. Après, Juliette, elle est partie là-bas, elle a pu améliorer son anglais. C'est l'objectif de pas mal d'étudiants. Néanmoins, avant de partir, il faut déjà que les étudiants aient un bon niveau parce qu'il faut que nous, on puisse s'assurer qu'ils valident les cours là-bas. Donc, ils partent. pas forcément uniquement en séjour linguistique, ils partent aussi pour pouvoir valider un semestre, valider parfois un double diplôme. Donc de toute façon, nous on les prépare aussi à l'anglais et c'est important pour nous d'avoir des étudiants qui sont préparés à l'anglais dans tous les cas, même ceux qui ne vont pas partir à l'international parce qu'effectivement c'est primordial aujourd'hui de parler anglais quand on est en entreprise.

  • Agathe

    Comment vous les préparez C'est le TOEFL,

  • Audrey

    le TOEIC Oui, alors nous à l'école on prépare les étudiants plutôt aux examens de TOEFL, TOEIC. Après, on a les étudiants qui partent en Angleterre, ils doivent passer à un autre test qui s'appelle le IULTS et on a aussi de la préparation à l'IULTS. Donc, on s'adapte aussi au genre de test que nos étudiants doivent passer. Ceux qui vont plutôt chercher une alternance, ça va être plutôt le TOEIC. Ceux qui veulent partir en échange universitaire, ça va être le TOEFL. Ceux qui veulent aller au Royaume-Uni, ça va être le IULTS. Donc, on s'adapte aussi, on peut faire de la préparation linguistique sur tous ces tests-là.

  • Agathe

    Les tests, vous les passez en interne à l'école ou c'est complètement en dehors de la structure Alors,

  • Audrey

    on peut passer le TOEFL TOEIC à l'intérieur de l'école. Le IULTS, actuellement, on prépare les étudiants à l'école, mais ils doivent le passer en centre d'examen à l'extérieur.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est ce que tu as fait, je suis bête.

  • Juliette

    Alors, en fait, le IULTS, c'est quand les étudiants partent un an. Et moi, comme je suis partie 15 semestres, j'avais déjà validé le TOEFL en première année, donc je n'ai pas eu besoin de passer de test supplémentaire.

  • Agathe

    D'accord. Donc là, si tu veux repartir, par contre, ce sera un test que tu devrais avoir.

  • Juliette

    Si je repars en Angleterre. C'est ça, si je repars en Angleterre.

  • Agathe

    Et au niveau de la vie sur place, tu peux nous raconter ce que nous on imagine un peu la série anglaise-américaine, vie de campus. À quoi se résume une journée avec toi en tant qu'étudiante étrangère en Angleterre

  • Juliette

    Je dirais qu'il n'y a pas vraiment de journée qui se ressemble. En fait, en Angleterre, il faut savoir qu'il y a quelque chose... beaucoup, je dirais, modifié mon quotidien, c'est qu'en fait, le système d'apprentissage anglais universitaire est très différent du système français. En France, on a beaucoup de temps dans les cours, les devoirs sont assez guidés, on nous donne des guidelines qui sont très précises. En Angleterre, j'avais vraiment très peu d'heures de cours dans la semaine, j'avais 12 heures de cours par semaine, et en fait, ils mettent beaucoup plus l'accent sur la recherche indépendante. Ils font ce qu'ils appellent les readings, c'est juste lire des articles, approfondir les connaissances développées en cours, et du coup, j'avais énormément de temps libre. Donc, forcément, je travaille. Mais sinon, je prenais beaucoup le train pour aller visiter l'Angleterre dans la semaine. Et j'avais eu aussi l'université de Birmingham, ce qui était bien, je pense, dans beaucoup d'universités internationales. Il y a énormément d'événements qui sont organisés pour les étudiants. Il y a beaucoup de ce qu'ils appellent les societies . Ce n'est pas exactement le même fonctionnement que les associations qu'on a nous en école de commerce. C'est plus en fait, on paie une certaine somme et après on peut participer aux événements de ces societies. Et moi j'en avais rejoint plusieurs, par exemple j'avais rejoint Amnesty International et Unicef. Donc il y avait des événements, des petites choses qui étaient organisées sur la semaine. Et j'avais aussi rejoint le club de boxe local, la boxe anglaise, qui était très très sympa. Donc je m'occupais en faisant plein de choses différentes, en dehors des cours, ce qui je trouve est très enrichissant. Où le système français, forcément on a beaucoup plus de temps en cours, donc on a un peu moins le temps je trouve de développer les activités personnelles à côté. Et après au niveau logement c'était un peu... L'auberge espagnole, je vivais avec mes colocataires. Il y en avait deux qui venaient d'Australie, une allemande, une italienne et une espagnole. Donc on cohabitait toutes ensemble avec nos cultures différentes. Avec l'espagnole, souvent on se rencontrait à 21h, les allemands ils mangeaient à 17h. Donc c'était marrant de voir les différences, les différents rythmes de vie.

  • Agathe

    Tu te souviens combien ça te coûtait à peu près d'adhérer à ces societies C'était 4-5 pounds. Ouais, donc c'est raisonnable pour vraiment vivre l'expérience jusqu'au bout. Tu faisais quoi comme genre d'événement avec eux

  • Juliette

    Par exemple, à l'Université internationale, il y avait des rallys parfois pour certaines causes. Il y avait des écritures de lettres à certaines institutions, par exemple pour la libération de détenus ou pour certaines causes. Je vais lire en anglais, raise awareness, c'est... comment est-ce qu'on pourrait dire en français

  • Audrey

    Ouverture d'esprit.

  • Juliette

    Sensibiliser sur certaines causes de certaines institutions. Et sinon, il y avait des choses très sympas. Par exemple, j'étais aussi dans la society, qui était celle de livres, de la lecture. Donc on se retrouvait, on discutait du livre, du livre qu'on avait lu, parce qu'on avait trois semaines pour lire un livre, qu'on choisissait. On se retrouvait pour discuter, et j'étais aussi... Une society qui était très anglaise, c'était Tea Tasting Society. Et alors du coup, on se retrouvait, j'allais avec ma colocataire, qui était italienne, et puis on buvait du thé, on les testait tous, on discutait, on avait des petits biscuits, voilà. Il y avait plein d'événements différents.

  • Agathe

    Et les étudiants là-bas adhèrent complètement à ce genre d'asso

  • Juliette

    Il y avait vraiment beaucoup de gens, les societies c'est très très développé. Il y avait deux jours où il y avait plein de stands et on pouvait aller voir chaque societies. Mais il y avait vraiment toutes les societies auxquelles on pouvait penser. Par exemple, il y avait la society Taylor Swift, pour toutes les fans de Taylor Swift. Ils pouvaient avoir leurs petites associations ensemble.

  • Agathe

    C'est rigolo, c'est vrai que c'est un modèle qu'on voit. Alors on a des assos chez nous, mais c'est plus des assos qui organisent des événements pour que les étudiants se regroupent. Il n'y a pas vraiment de thématique particulière.

  • Juliette

    C'est vrai, en fait les societies, j'ai une association qui était très valorisée j'ai l'impression en France parce que c'est très professionnalisant. Mais une society, moi je les ai rejointes mais je n'avais rien besoin d'organiser, j'allais juste aux événements. Donc c'est vraiment un cercle pour rencontrer des gens qui ont vraiment les mêmes intérêts que nous, c'est un peu une sorte de club. Donc c'est pour ça que c'est très sympa pour rencontrer des gens puisque souvent ça dépend de quelles societies on rejoint. les seules que j'ai rejoints, il y avait assez peu de personnes. Donc il y avait ce côté un peu chaleureux où on rencontrait très facilement des gens. Et donc ça, c'était super.

  • Agathe

    Tu fais partie d'une asso à l'école de Clermont Oui,

  • Juliette

    je fais partie de Fashion Forward, qui est l'association de mode, et je suis présidente. Et j'ai aussi fondé cette association avec des amis à moi. Enfin, j'ai initié le projet et on l'a fondé ensemble. Ça consiste en quoi Alors, en fait, on a fait pas mal de choses. La première année, c'est parce qu'on l'a créée il y a un an maintenant. la moitié du temps dont on l'a créé, on était plus sur la communication digitale. Et moi, juste quand je suis partie, on a collaboré avec les Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand, le grand magasin, et on a organisé un événement où on a privatisé le grand magasin pour tous les étudiants. Donc c'est plutôt organisation d'événements, mais aussi beaucoup de communication digitale pour un peu former sur le monde du luxe, la mode.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est pour apprendre un petit peu sur cette partie fashion industry...

  • Juliette

    C'est ça. Et faire vivre l'école autour de cette thématique. Parce qu'il y a beaucoup d'étudiants qui ont un attrait, j'ai l'impression, pour le monde du luxe et le monde de la mode. Et donc je trouve que c'est une expérience. C'est une expérience qui est très intéressante puisqu'elle est professionnalisante. Et je pense que c'est une expérience qui sera valorisée pour les étudiants qui y prennent part. Sur un CV pour des gens qui veulent travailler dans cette industrie.

  • Agathe

    Donc il faut cumuler tout ça. Faire partie d'une asso, partir à l'étranger et puis bien travailler, j'ai l'impression.

  • Juliette

    On essaye.

  • Agathe

    Toi Audrey, comment tu recrutes les étudiants extérieurs

  • Audrey

    Toi, qui viennent de l'international

  • Agathe

    Il y a des critères

  • Audrey

    Alors, on a plusieurs types d'étudiants qui viennent de l'international. On a déjà ceux qui viennent dans le cadre de l'échange aussi, c'est-à-dire que, par exemple, Juliette, elle est partie à Birmingham, donc moi je peux accueillir un étudiant de Birmingham. D'accord, il y a vraiment un truc qui part, qui arrive. Après, on a d'autres étudiants qui viennent de manière spontanée, individuelle, comme les étudiants sont venus à l'école. Et ceux-là, nous, à l'école, on les appelle les free-movers. Donc, c'est des étudiants qui sont inscrits dans une école à l'international et qui viennent étudier à Clermont. Pour cela, on a un concours spécial international qui est 100% digitalisé pour que les étudiants n'aient pas physiquement à venir se rendre à Clermont. Et puis, parmi ces étudiants, on a beaucoup d'étudiants qui ne parlent pas français avant d'arriver. On a aussi des possibilités de leur donner des cours de français dans tous les programmes. Donc ce concours-là, il se fait forcément en anglais. Et on a des étudiants qui investissent beaucoup dans le français pour trouver ensuite des alternances.

  • Agathe

    Voilà, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir beaucoup d'étudiants internationaux à l'école, on a à peu près 35% d'étudiants internationaux, et ces étudiants-là, ils ont les mêmes opportunités que nos étudiants plus classiques, on va dire, dans l'école, c'est-à-dire les stages, même les expériences à l'international, puisque j'ai des étudiants internationaux qui viennent s'inscrire à Clermont et puis qui partent un semestre à l'étranger dans le cadre des échanges internationaux. Donc oui, c'est une vraie richesse d'avoir des étudiants comme ça à l'école.

  • Audrey

    Ouais, 35% c'est... énorme. Il y en a autant qui partent

  • Agathe

    Alors non, on n'a pas autant d'étudiants qui partent parce que dans ces 35%-là, on a soit des échanges mais on a ceux qui viennent de manière individuelle. Mais entre les étudiants qui viennent en échange et ceux qui partent en université partenaire, on a globalement un bon équilibre.

  • Audrey

    Ça représente combien d'étudiants qui partent chaque année entre un an et beaucoup Je ne sais pas,

  • Agathe

    je ne me souviens pas. Alors, sur les départs plus courts, type trois semaines et puis jusqu'à un an. on a à peu près 250 étudiants qui partent par an.

  • Audrey

    Donc il faut suivre 250 personnes dans le monde.

  • Agathe

    Ça va toi On les accompagne, c'est ça.

  • Audrey

    C'est ce que vous faites Des fois vous prenez des nouvelles comme ça

  • Agathe

    Bien sûr, on prend des nouvelles. On a la chance aussi, comme disait Juliette, d'avoir maintenant des outils un peu plus élaborés pour avoir des nouvelles de nos étudiants. On a par exemple des groupes WhatsApp. Moi sur mon téléphone j'ai des groupes WhatsApp avec les étudiants qui sont actuellement en Chine. avec les étudiants qui sont à Barcelone. Donc ça, c'est bien pour avoir des nouvelles des étudiants, voir des photos même, c'est super. Et puis de manière un peu plus formelle, oui, de toute façon, on est toujours en contact avec eux. Chaque étudiant qui part à l'international, à l'école, a un tuteur académique aussi, qui s'assure qu'il est bien dans les cours, que les cours qui suivent, c'est bien l'équivalent de ce qu'il aurait dû faire chez nous, que c'est le bon niveau aussi, que c'est ni trop facile, ni trop difficile. Donc oui, de toute façon, on lâche pas nos étudiants quand ils sont à l'international. Même des fois, on en a qui nous répondent pas toujours et on est obligé de leur retoquer. Coucou, tu n'as pas répondu à mes trois derniers messages. Donc globalement, oui.

  • Audrey

    À l'inverse, t'as eu des étudiants qui disaient non mais je veux rentrer.

  • Agathe

    Ça arrive qu'on ait des étudiants qui veulent rentrer. Comment ça se passe Ça fait 14 ans que je travaille à l'école, ça a dû m'arriver trois fois. Ils rentrent vraiment C'est rare. Il y en a qui rentrent vraiment. Il y en a qui ont des petits coups de mou. Et puis, ça repart après. Donc, des petits coups de mou, oui, on en a assez régulièrement à gérer. Mais ce qui est normal, ce qui fait partie, j'imagine, du quotidien. Et puis, nous, on est au courant qu'il y en a qui ont des petits moments un peu plus difficiles. Mais on n'est pas au courant non plus pour tous, parce que forcément, ils ne nous racontent pas toujours tout. Là, bon, toi, Juliette, apparemment, tout s'est bien passé. Mais c'est vrai qu'il y a des étudiants, quand ils reviennent, qui nous disent Ah, c'était un peu difficile vers Noël, par exemple, ceux qui partent un an. vers Noël parce qu'ils n'ont pas pu rentrer voir la famille. Ça peut être des petits moments comme ça, mais globalement, ça se passe toujours très bien.

  • Audrey

    Écoutez, merci les filles pour ces échanges. Juliette, j'espère que tu reviendras nous voir quand tu seras partie un an, voire trois ans. Avec plaisir Tu as une destination que tu as envie de faire

  • Juliette

    Maintenant, moi, je rêve de l'Asie. J'aimerais beaucoup faire Singapour, même pour un stage, donc pas forcément pour un échange universitaire, mais j'aimerais beaucoup aller travailler là-bas. Sinon, je pensais au Japon, à l'Indonésie ou la Malaisie. J'aimerais vraiment, ou la Corée du Sud aussi, j'aimerais vraiment découvrir, maintenant, je suis partie en Angleterre, je veux pousser un peu plus loin, et découvrir d'autres continents, d'autres pays, et découvrir une culture encore plus différente de la nôtre.

  • Audrey

    Bon, c'est tout ce qu'on te souhaite en tout cas pour l'avenir. Merci les filles pour ces échanges. Juliette, on te souhaite du coup bon vent en Asie, et puis nous, on se dit à très bientôt, et n'hésitez pas à partager et à nous suivre.

Description

Dans ce nouvel épisode de "Ma Banque Sans Filtre", on se lance dans le grand bain de l'expérience d'étudier à l'étranger !


Rejoins-nous pour une discussion accompagné d'Audrey ESTEVES, Responsable des Relations Internationales, et Juliette Theulle, une étudiante à Clermont School of Business, qui vient tout juste de vivre cette aventure incroyable. Nous allons parler des raisons pour lesquelles partir à l'étranger, c'est génial : découvrir de nouvelles cultures, améliorer son niveau de langue et élargir ses horizons. Juliette nous partage pourquoi elle a décidé de partir, ses attentes avant de décoller et les petits défis qu'elle a rencontrés lors de son séjour à l'étranger.


Audrey nous expliquera l'accompagnement des étudiants, comment se préparer pour cette aventure avec des programmes d'échanges et des bourses. On parlera aussi de la vie quotidienne, des astuces pour s'intégrer facilement et quelques anecdotes drôles sur les différences culturelles.


Et bien sûr, on discutera de l'impact que cette expérience peut avoir sur ton futur, tant sur le plan personnel que professionnel.


Alors, si tu rêves de partir étudier à l'étranger, ne rate pas cette vidéo ! Abonne-toi pour plus d'infos et d'astuces sur les études et les voyages !

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Présentatrice: Agathe Trois-Valets


La Caisse d’Epargne et de Prévoyance d’Auvergne et du Limousin, Banque coopérative régie par les articles L512-85 et suivants du Code monétaire et financier, Société Anonyme à Directoire et Conseil d’Orientation et de Surveillance – Capital social de 360 000 000 euros – Siège social : 63, rue Montlosier 63000 Clermont-Ferrand – 382 742 013 RCS Clermont-Ferrand – Intermédiaire en assurance immatriculé à l’ORIAS sous le n° 07 006 292 – Titulaire de la carte professionnelle « Transactions sur immeubles et fonds de commerce » n° CPI 6302 2016 000 008 503 délivrée par la CCI du Puy-de-Dôme.


Réalisation: Riot House


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Agathe

    Bonjour tout le monde, bienvenue dans Ma Banque Sans Filtre. Aujourd'hui on parle expérience à l'étranger et pour ça j'ai comme invité Juliette et j'ai comme invité Audrey Esteves qui est responsable de relations internationales à la Clermont School of Business.

  • Audrey

    Salut les filles Salut Vous allez bien Ça va.

  • Agathe

    Juliette, du coup tu es étudiante à l'école de commerce de Clermont-Ferrand. Oui. Tu es partie à l'étranger pour tes études.

  • Juliette

    Tout à fait.

  • Agathe

    Tu es partie où et combien de temps?

  • Juliette

    Je suis partie à l'université de Birmingham au Royaume-Uni, je suis partie trois mois. Trois mois Douze semaines, pour être précise.

  • Agathe

    C'est très précis. Et du coup, tu es partie dans le cadre de tes études de ta deuxième, troisième année

  • Juliette

    Troisième année, parce que je suis en bachelor en management international. Donc, c'est un diplôme qui axe beaucoup, qui est vraiment axé sur les départs à l'étranger, l'international. Et donc, c'est une partie très importante du cursus pour ceux qui en ont l'occasion de partir à l'étranger.

  • Agathe

    C'est long le process pour préparer ton voyage

  • Juliette

    Quand même assez oui, je dirais qu'il faut commencer à s'y prendre six mois à l'avance. Déjà parce qu'il faut déjà sélectionner la destination, ce qui est assez long. Enfin ça dépend pour qui, mais pour certaines personnes c'est un peu long. Et puis ensuite il faut faire toutes les démarches administratives, être accepté, attendre d'être accepté, faire les demandes de bourses, ensuite faire les demandes de logement sur place, faire les recherches de logement sur place avant de faire les demandes. Donc oui, c'est un processus qui prend quand même pas mal de temps.

  • Agathe

    Toi Audrey, tu accompagnes ces élèves à partir, mais aussi à venir, parce que tu accueilles des étudiants étrangers à l'école de Commerce de Clermont. Tu les aides à trouver des logements, à tout ce qui est échange universitaire, à trouver leur université où ils ont des voeux. Et après, c'est en...

  • Audrey

    En fait, oui, on demande... En début d'année, pendant la deuxième année des étudiants, on leur présente déjà les opportunités. Donc ils peuvent partir soit un semestre. Globalement, Juliette est partie trois mois, mais ça correspondait là-bas à un semestre ou une année entière pour faire un double diplôme. Donc les étudiants, ils connaissent les opportunités, ils connaissent les destinations possibles parce qu'on leur fait des présentations. On fait aussi des présentations avec les parents. L'année dernière, on avait eu une présentation avec les parents aussi pour qu'ils puissent déjà préparer le voyage, préparer le budget, et puis toutes les étapes, etc. Parce que c'est vrai que c'est un processus un petit peu long. et pour lequel on les accompagne de A à Z, notre service des relations internationales. On a une personne qui est dédiée à 100% de son temps dans le service pour accompagner les étudiants, et puis on a d'autres personnes qui gravitent autour. Moi je suis plutôt en charge de mettre en place ces accords de partenariat justement avec les écoles dans le monde entier, donc l'université où a été Juliette. Et puis une fois qu'on leur présente les destinations, on leur demande de faire des vœux, effectivement ils peuvent mettre jusqu'à 10 destinations possibles pour leurs vœux. Nous, à partir de là, on regarde selon leurs notes, leur classement, les tests d'anglais, etc. On regarde sur quelles destinations ils peuvent partir parmi leurs choix et on leur fait une proposition. Donc là, par exemple, à Juliette, on lui a dit, on propose l'université de Birmingham. Elle a accepté et donc à partir de là, il y a tout le processus pour s'inscrire dans cette université-là en particulier qui se met en place. Et parmi effectivement les étapes, on a le choix des cours dans l'université. On va avoir... effectivement trouver le logement, s'inscrire dans les cours, etc. Et pour tout ce qui est logement, nous on peut accompagner les étudiants bien sûr, mais c'est plutôt l'université d'accueil qui va aider les étudiants, puisqu'à partir du moment où ils sont sélectionnés pour une destination, ils sont en relation avec l'université d'accueil. Et de la même manière, nous on fait ça quand on reçoit des étudiants de l'international à Clermont.

  • Agathe

    C'était ton premier choix Oui,

  • Juliette

    c'était mon premier choix. Ah, tu as eu de la chance Oui, j'ai travaillé pour ça aussi.

  • Audrey

    D'autant plus qu'on n'a pas beaucoup de place à Birmingham, donc ça veut dire que si elle a pu partir là-bas, c'est que globalement, c'est une bonne élève.

  • Agathe

    Vous avez combien de places à peu près par destination Déjà, combien tu as de destinations pour tous les élèves Alors,

  • Audrey

    en double diplôme, on a une vingtaine de destinations possibles, parce que le double diplôme, c'est un petit peu plus exigeant. Ça nous demande de s'assurer que les cours enseignés dans l'université partenaire correspondent aux cours qui sont enseignés à Clermont, pour qu'on puisse ensuite faire la reconnaissance et donner les deux diplômes à la fin. Dans le cadre d'un semestre, on est un petit peu plus flexible, donc on a beaucoup plus de partenaires. On a à peu près 80 destinations possibles pour les bachelors en management international pour faire un semestre. Et puis après, ceux qui sont en master, ils peuvent avoir peut-être certaines destinations en commun, mais ils en ont d'autres aussi. Donc on essaye d'avoir différentes opportunités à différents moments de la scolarité pour que, par exemple, des étudiants comme Juliette qui font le bachelor et qui poursuivent par exemple après un master, Et puis il puisse avoir d'autres destinations aussi.

  • Agathe

    Donc si Juliette, tu veux repartir pendant ton master, tu pourras.

  • Juliette

    Oui, tout à fait.

  • Agathe

    Et pourquoi l'Angleterre Pourquoi tu as choisi l'Angleterre

  • Juliette

    En fait, oui pour la langue, parce que c'est vrai que c'est quand même très rassurant je trouve, d'aller dans un pays où on parle anglais, parce qu'en tant que français, si on va dans un autre pays qui ne parle pas l'anglais, en fait ça veut dire qu'il y a trois langues qui interagissent entre elles, et je trouve que c'est assez complexe. Alors que l'Angleterre, comme j'ai la chance de parler assez bien anglais, en fait c'était très fluide dans les échanges, et même pour tout ce qui était administratif, c'était beaucoup plus facile. Et aussi en fait, quand j'avais 15 ans, j'étais partie deux semaines en Angleterre, et j'avais beaucoup aimé ce pays. Et donc je me suis dit que j'y retournerais bien. Et aussi l'université de Birmingham, elle m'a tirée parce que c'était une université qui était assez renommée et les cours m'intéressaient, donc c'est pour ça que j'ai fait ce choix.

  • Agathe

    C'est ça qui t'a motivée à partir Ou il y avait aussi l'envie d'échanges culturels, de connaître d'autres traditions,

  • Juliette

    un autre pays Je pense que c'était un peu tout parce qu'en fait, déjà depuis toute petite, j'ai eu la chance de pas mal voyager. Donc c'est quelque chose que j'ai toujours aimé, découvrir de nouveaux pays, découvrir de nouvelles cultures, même apprendre de nouvelles langues. Et en fait, il y avait l'aspect académique couplé au voyage qui m'attirait beaucoup parce qu'en fait, je trouve que les échanges internationaux, c'est une autre manière de voyager puisqu'on est vraiment au plus près des habitants. Donc, on découvre vraiment une culture, mais en immersion, pas totale, mais presque. Et on apprend aussi une nouvelle manière d'apprendre, une nouvelle manière de vivre. Et puis, je trouve que c'est aussi très enrichissant au niveau personnel. C'est pour ça que j'ai fait le choix de partir à l'étranger.

  • Agathe

    Tu gagnes beaucoup en maturité en partant jeune comme ça.

  • Juliette

    Je trouve qu'en trois mois, il se passe tellement de choses. On peut presque mettre six mois dans trois. Je trouve que quand on part à l'étranger, il se passe énormément de choses. Et puis, je trouve que c'est aussi un choix qui est stratégique au niveau de la carrière, puisqu'il me semble que c'est une expérience qui est assez valorisée auprès des employeurs. Donc, c'est pour ça aussi que j'ai fait le choix de partir.

  • Agathe

    Tu trouves, Audrey, que les étudiants qui partent reviennent changer

  • Audrey

    Oui, complètement. Complètement, d'autant plus quand ils partent dans des destinations un peu moins lointaines, ça se remarque, mais ceux qui partent vraiment très loin. Là, j'ai des étudiants récemment qui sont allés en Chine pour trois mois et quand ils sont revenus, je les ai trouvés complètement changés. C'est des étudiants qui n'avaient pas forcément envisagé de repartir plusieurs fois dans la scolarité et qui me disent déjà on veut repartir, qui me donnent des destinations auxquelles ils n'avaient pas du tout pensé avant de partir en Chine. Et je trouve que ça fait aussi la richesse de partir, ça donne une nouvelle ouverture d'esprit. Et peut-être même, ça change un petit peu l'idée qu'on avait de son avenir, effectivement.

  • Agathe

    C'est quand même un peu flippant de partir dans un autre pays. Comment vous les accompagnez, Audrey, les élèves, quand vraiment ils arrivent sur place C'est quoi tes conseils pour qu'ils arrivent à s'intégrer

  • Audrey

    Alors nous, déjà, on leur donne un certain nombre de conseils avant. Ils peuvent échanger avec ceux qui sont partis les années précédentes. Ça, c'est très important parce que... Nous, on peut avoir notre point de vue aussi, mais on n'a pas forcément eu l'expérience étudiante. On ne sait pas tout, des fois, ce qui se passe, bien sûr. On n'a pas toujours les bons tips à donner aux étudiants. Donc forcément, c'est intéressant pour eux de pouvoir échanger avec les autres qui sont partis. Après, c'est pareil, une fois qu'ils arrivent sur place, ils ont toute une équipe comme nous. On accueille nos étudiants internationaux à Clermont. Il y a aussi des services, des relations internationales, dans chacune des écoles avec lesquelles on est partenaire. Et nous, c'est important aussi quand on signe un accord de partenariat de s'assurer que les étudiants pourront avoir cet accompagnement-là. C'est vrai qu'à l'école, nous, on a un accompagnement presque un peu maternel auprès de nos étudiants. On veut vraiment les aider, les accompagner, les préparer au mieux. Donc c'est important pour nous aussi de trouver des universités partenaires dans lesquelles ils pourront bénéficier de ce même accompagnement. Et donc, une fois que les étudiants arrivent, ils ont toujours une petite période d'orientation, d'intégration. Donc ça dure des fois entre... quelques jours, ça peut durer un à deux jours, jusqu'à une semaine entière, pendant lequel l'université les accueille, ils ont une visite de l'université, ils ont une rencontre avec les autres étudiants qui sont dans la même situation qu'eux, parce que quand ils partent, ils peuvent des fois partir entre plusieurs étudiants de la même école. Juliette, elle est partie avec une autre étudiante de notre école, mais ils peuvent aussi se retrouver avec d'autres étudiants qui viennent d'une université en Allemagne ou qui viennent d'une université au Pérou, par exemple. Et donc, ils se retrouvent ici, ils sont tous étudiants internationaux, et ils ont besoin du même accompagnement, ils ont besoin de s'acclimater de la même façon. Donc ça, c'est quelque chose qu'ils ont, de toute façon, dans toutes les universités partenaires, cette petite période d'orientation, d'intégration, qui est, à mon sens, très importante. Oui,

  • Agathe

    c'est essentiel. Ça a été dur de t'acclimater, le premier temps Sincèrement,

  • Juliette

    non, ça a été. Parce qu'après, comme je suis quelqu'un de nature assez anxieuse, ça m'inquiétait, donc j'ai beaucoup planifié. Et j'avais regardé sur Google Maps où était le supermarché, où était l'école, quel était le trajet à faire. Donc, disons que j'avais une idée déjà de ce que j'allais faire, comment j'allais le faire. Et exactement, comme tu le disais, on a eu une semaine d'accueil, une welcome week. Et franchement, c'était super parce que c'était très flex. Il y avait plein d'événements différents pour tout type de profils différents. Donc, j'ai pu très, très facilement rencontrer plein de gens d'horizons différents. Et après, j'avais la chance aussi de pouvoir, en fait, comment j'étais en colocation. Et ça se passait très bien avec mes colocataires. Donc il y avait un petit sens un peu de me faire des amis déjà là-bas et du coup de pouvoir assez vite trouver des marques et trouver des repères dans mes colocataires.

  • Agathe

    Oui, donc finalement, toi, l'intégration,

  • Juliette

    ça a été assez rapide.

  • Agathe

    Tu as quand même le souvenir d'un petit coup dur, parce que tu es loin de chez toi, des fois c'est un peu compliqué.

  • Juliette

    Franchement, au début, non, ça a été. Franchement, juste si, alors si, mais c'était vraiment plus sur l'alimentaire. Par exemple, faire ses cours, c'était très perturbant. Et c'était plus sur les prix, le niveau de vie et aussi sur même le mode de vie et le mode de consommation. C'est très différent de la France. J'avais un peu de mal des fois à trouver que manger le midi sur le campus ou aller. Mais franchement, c'est tout ce qui m'a perturbée au début.

  • Agathe

    C'est ça, c'est ça. Quand on part à l'étranger, c'est la bouffe le problème. Ah, mais je vais vous mentir.

  • Juliette

    Tout le monde, c'est vraiment... C'est souvent ça. On se plaignait entre Français.

  • Agathe

    Tu étais logée sur le campus directement ou tu avais un appartement un peu à l'extérieur Non,

  • Juliette

    j'avais réussi à avoir un logement sur le campus. Donc ça, c'était super parce que c'était très pratique puisque j'étais à 15 minutes à pied de tous mes cours. Et c'était vraiment un confort de vie. Et puis surtout que l'université de Birmingham, il y a beaucoup de services qui sont mis en place, donc même de la sécurité. Donc le soir, on pouvait rentrer, on se sentait bien, on se sentait en sécurité quand on rentrait dans notre logement. Il y avait des supermarchés, il y avait des activités précises pour les logements... sur le campus, donc ça c'était vraiment top.

  • Agathe

    Vous étiez combien dans ton appart

  • Juliette

    On était six, six à partager la cuisine, et après on avait nos petites chambres et nos salles d'eau.

  • Agathe

    Juliette, on dit souvent que quand on part à l'étranger, on pleure en arrivant, on pleure en repartant, tu dirais que c'est vrai

  • Juliette

    Oui, c'est toujours émotionnel, c'est toujours ce côté un peu émotionnel, parce qu'on dit au revoir à ses proches, on dit au revoir à sa maison, puis on va complètement vers l'inconnu, on ne sait pas comment ça va se passer, on ne sait pas si on va rencontrer des gens, si les cours vont nous plaire, c'est très très angoissant, donc oui. mais moi aussi j'étais super triste de partir leur voir avec les colocataires, c'était déchirant. Vraiment, c'était... Enfin même avec mes amis que j'ai rencontrés là-bas. Puisque je trouve qu'en fait, on est tous dans cette situation ensemble, et on vit cette aventure ensemble, et du coup on crée des liens très forts en trois mois avec ces gens, et après on les quitte. Enfin moi c'était des gens... C'était d'autres étudiants internationaux, donc... Il y en avait une par exemple qui était en Australie. Je sais que je vais probablement jamais pouvoir la revoir, et du coup c'était... En fait c'est un peu... Ça c'est ce côté très émotionnel de dire au revoir à ces gens avec qui on a vécu. On s'est vus tous les jours pendant trois mois et maintenant il faut se dire au revoir. Et puis même dire au revoir au pays, au mode de vie qu'on a développé là-bas, nos petites routines, mes petites habitudes. C'est vraiment une aventure qui était géniale, donc ça fait mal au cœur de repartir et de revenir en France. Si j'aime beaucoup, je suis très contente de revenir.

  • Agathe

    Tu donnerais quoi comme conseil aujourd'hui à un étudiant qui a envie de partir mais qui a un peu peur Parce que c'est comme tu dis, c'est quand même une aventure.

  • Juliette

    Je dirais, la première chose c'est vraiment s'informer. Moi j'ai fait beaucoup de recherches. Le bureau des départs à l'international m'a beaucoup aidée parce qu'ils m'ont donné le contact d'étudiants qui étaient partis dans les destinations qui m'intéressaient. Donc je vais harceler les gens sur LinkedIn, je vais envoyer plein de messages à tout le monde, comment ça s'est passé, et comment ça s'est passé pour le logement, la vie sur place, les cours. Donc j'ai posé plein de questions, même à des gens d'ailleurs qui n'étaient pas partis à travers l'école. Et puis après j'ai fait TikTok, j'ai regardé comment les gens vivaient sur place, Instagram, à quoi ça ressemblait. J'ai regardé plein de vidéos parce qu'en plus l'université de Birmingham , comme c'est une grande université, Ils ont beaucoup de ressources, ils ont beaucoup de vidéos sur YouTube. Donc j'ai vraiment pu me projeter et savoir comment ça se passait sur place. Et après, vraiment planifier. Savoir, par exemple, dans quel logement vous voulez aller, quels cours vous faire sur place, comment c'est la vie sur place. Et je pense que c'est ça, s'informer, planifier. Et une fois sur place, vraiment, ce qui est super important, c'est de lâcher prise. Et profiter, et oser s'aventurer, et sortir de sa zone de confort. C'est super important pour passer un excellent séjour.

  • Agathe

    Toi Audrey, t'es partie, comme moi. Nous, on n'avait pas tout ça, les réseaux sociaux. Donc, on est pour le coup parti complètement à l'aventure.

  • Audrey

    Oui,

  • Agathe

    par rapport à... On pouvait moins programmer que toi. Donc, c'est vrai que maintenant, on a des outils quand même qui permettent d'être rassurés d'où on va. Ça, c'est clair que c'est intéressant. Toi, tu donnerais quoi, Audrey, comme conseil à un étudiant qui dit Oui, mais j'ai un peu peur

  • Audrey

    Nous, c'est vrai qu'on a beaucoup d'étudiants à qui ça fait peur, le départ international. Après, on a la chance dans notre école de pouvoir... avoir des petits sas de préparation puisque les étudiants, par exemple Juliette, elle a pu partir déjà en première année, trois semaines, dans une université partenaire, donc elle est partie au Portugal. Et du coup, ça permet aussi aux étudiants d'avoir un premier aperçu de ce que c'est de s'expatrier à l'international pour une courte durée. Ce qui fait peur souvent aux étudiants, c'est la durée en fait, parce que partir pour un semestre entier, voire même un an, ça peut, je comprends, ça peut faire peur, surtout que les étudiants de niveau bachelor, c'est encore des étudiants qui sont jeunes. Donc oui, donc nous déjà on a cette préparation, on essaye au maximum de pouvoir leur donner l'opportunité de partir avant, pour une plus courte durée, pour vraiment susciter l'envie et puis voir, lever tous les freins, lever tous les doutes sur comment ça va se passer à l'étranger. Après ce que je dis souvent aux étudiants, là Juliette elle est partie avec une autre étudiante de l'école mais qui n'était pas dans son programme, donc elle avait peut-être le sentiment de partir toute seule. C'est qu'une fois qu'on arrive, il y a cette semaine aussi d'orientation toujours là-bas. Pendant cette semaine-là, on rencontre des étudiants internationaux qui sont finalement, entre guillemets, dans la même galère que nous. Ils arrivent eux aussi pour la première fois dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec un système qu'ils ne connaissent pas, de la nourriture qu'ils ne connaissent pas. Donc en fait, ça rapproche aussi les gens. Et tout de suite, en fait, on va se libérer, on va se sentir mieux parce qu'on va se rendre compte qu'on n'est pas tout seul. Donc ça, c'est ce que je dis souvent aux étudiants qui ont peur de partir tout seul. Et puis, le bénéfice par rapport au risque, entre guillemets, que ça représente, il est tellement important que finalement, c'est important de faire le pas et puis de sortir de sa zone de confort. Il ne faut pas que ça fasse peur parce que c'est une expérience tellement enrichissante au final. Il faut juste y aller.

  • Agathe

    Il faut juste y aller. Il y a aussi peut-être la question du financier qui se pose pour certains étudiants. Est-ce que vous avez des aides, des bourses ou des choses qui les accompagnent dans leur démarche à l'étranger, qui coûtent un certain budget de partir, on le sait

  • Audrey

    Alors déjà, parmi nos universités partenaires, c'est vrai qu'on a plein de pays différents, et dont certains pays où le coût de la vie est largement inférieur à celui de la France. Donc ça aussi, ça permet aux étudiants qui n'ont pas forcément... envie de mettre beaucoup de budget sur leurs études à l'international, de pouvoir un peu réduire l'ardoise. Après, effectivement, on a des bourses de mobilité, donc on a aussi la chance d'avoir l'aide de pas mal d'organismes autour de l'école. Et puis à l'école, on a aussi une fondation qui peut aider les étudiants à partir, à financer une partie des frais associés à l'expatriation. Donc oui, on aide aussi les étudiants sur la partie financière dès qu'on peut.

  • Agathe

    C'est un peu au mérite, c'est s'ils ont des bons résultats,

  • Audrey

    comment vous fonctionnez Il existe différentes bourses et effectivement il y en a qui sont au mérite, il y en a qui sont plutôt à l'académique, il y en a qui sont sur critères sociaux et puis il y en a qui sont automatiques, on candidate et on peut obtenir la bourse. Donc on peut cumuler plusieurs bourses et donc ça peut être intéressant effectivement pour des étudiants qui n'ont pas beaucoup de ressources. Ils peuvent cumuler plusieurs bourses et donc certaines qui peuvent être plus importantes que d'autres. Donc oui, on a des étudiants qui sont assez satisfaits. de pouvoir, par exemple, assurer la partie logement pendant toute leur durée des études à l'international.

  • Agathe

    Oui, puis c'est bien de dire à tous les étudiants, en gros, que tout le monde peut partir et qu'il existe beaucoup plus de structures et de choses mises en place pour qu'on ait tous les mêmes droits, finalement.

  • Audrey

    Est-ce que tu trouves,

  • Agathe

    toi, que ça a un impact sur leur carrière, vraiment, de partir

  • Audrey

    Alors, je pense que ça a un gros impact sur leur carrière, parce que quand ils reviennent, ils ont une assurance qu'ils ont. pas avant de partir, une maturité, une assurance. Et forcément, ça, ça va jouer dans les entretiens de motivation ou pour trouver des jobs derrière, des alternances. On a beaucoup d'étudiants avec le profil de Juliette qui partent à l'international en troisième année de licence et qui, ensuite, poursuivent sur 24 mois d'alternance en master. Et la plupart des étudiants qui sont partis à l'international, ils trouvent des alternances extrêmement facilement. Je pense que c'est aussi lié au fait qu'ils se sont Ils ont gagné en maturité, ils ont eu une certaine ouverture d'esprit, ils ont pu travailler avec des gens qui venaient du monde entier. Donc je pense que ça c'est un réel plus qui fait que c'est plus facile effectivement pour eux de trouver un emploi derrière.

  • Agathe

    Je te vois aquiescer, Juliette, t'es d'accord Oui,

  • Juliette

    je suis tout à fait d'accord. Je trouve que vraiment, surtout qu'en fait, au sein de Bachelor en Management International à l'école, on a un système en deuxième année, on fait cinq mois de stage. Et moi du coup, j'ai enchaîné cinq mois de stage en entreprise. Et ensuite... trois mois à l'étranger et je trouve que du coup il y a une énorme différence entre mois d'avant parce que déjà on est enfin le cinq mois de stage en entreprise ça ça fait gagner énormément en maturité et ensuite on rajoute l'expérience professionnelle donc je trouve qu'on ressort complètement changé en fait transformer de cette expérience et le cumul des deux a vraiment fait un mélange qui fait que je trouve que je me sens beaucoup plus mature et je me sens avec j'avais beaucoup plus d'assurance que avant ces deux expériences là

  • Agathe

    Tu dirais que c'est plus ton assurance qui a changé ou par exemple aussi le fait que tu parles anglais en revenant, ça joue

  • Juliette

    Je ne sais pas, sincèrement, j'étais vraiment à l'aise en anglais et surtout que je faisais l'entièreté de mes cours en anglais depuis ma première année de bachelor. Donc l'anglais, ce n'était pas vraiment une question que je me suis posée avant de partir. J'avais fait d'ailleurs tout mon stage aussi, mes cinq mois en stage étaient complètement en anglais.

  • Agathe

    Tu l'as fait où ton stage

  • Juliette

    Chez L'Oréal, à Paris. J'étais en marketing international chez L'Oréal International Distribution.

  • Agathe

    Bien. Et comment tu tires profit aujourd'hui de ton séjour à l'étranger C'est-à-dire quand tu vas chercher une alternance par exemple, ou un job, ou un stage, tu le mets en avant systématiquement Alors,

  • Juliette

    je n'ai pas encore rencontré ce cas de figure, je n'ai pas encore fait de recherche de stage ou d'alternance. Mais oui, je pense que c'est quelque chose que je mettrais en avant. Surtout que j'aimerais beaucoup travailler avec des entreprises, des multinationales. et j'aimerais beaucoup travailler avec l'international. Donc je pense que c'est quelque chose que je vais beaucoup mettre en avant, puisque pour moi c'est pertinent, et déjà parce qu'on y développe énormément de compétences, des hard skills, mais on y développe aussi des soft skills, comme l'adaptabilité, l'ouverture d'esprit, la connaissance de l'autre, la capacité de travailler avec d'autres cultures, et puis aussi parce qu'étudier en anglais en France, c'est très différent que d'étudier 100% en anglais, de parler anglais toute la journée, donc j'ai quand même beaucoup... Enfin, si. Je disais que Je me contredis un peu, mais j'ai quand même beaucoup développé mon anglais. Et donc, je trouve que c'est des compétences, je pense, qui seront valorisées sur le monde du travail.

  • Agathe

    C'est capital de parler plusieurs langues, tu penses, Audrey, toi, aujourd'hui, qui accompagne ses étudiants dans le monde du travail. Dans le monde du travail actuel, c'est primordial.

  • Audrey

    Alors, plusieurs langues, oui, l'anglais, en tout cas, oui. C'est sûr que les étudiants, il faut qu'ils aient l'anglais aujourd'hui. D'autant plus les étudiants qui sortent d'une école de commerce. parce que je pense que ça fait aussi partie des attentes des recruteurs derrière, d'avoir des étudiants qui ont de l'expérience professionnelle, peut-être une expérience à l'international aussi, et en plus l'anglais. Pour moi, l'anglais, maintenant, ça fait partie de tous les emplois. C'est nécessaire dans tous les emplois. Après, Juliette, elle est partie là-bas, elle a pu améliorer son anglais. C'est l'objectif de pas mal d'étudiants. Néanmoins, avant de partir, il faut déjà que les étudiants aient un bon niveau parce qu'il faut que nous, on puisse s'assurer qu'ils valident les cours là-bas. Donc, ils partent. pas forcément uniquement en séjour linguistique, ils partent aussi pour pouvoir valider un semestre, valider parfois un double diplôme. Donc de toute façon, nous on les prépare aussi à l'anglais et c'est important pour nous d'avoir des étudiants qui sont préparés à l'anglais dans tous les cas, même ceux qui ne vont pas partir à l'international parce qu'effectivement c'est primordial aujourd'hui de parler anglais quand on est en entreprise.

  • Agathe

    Comment vous les préparez C'est le TOEFL,

  • Audrey

    le TOEIC Oui, alors nous à l'école on prépare les étudiants plutôt aux examens de TOEFL, TOEIC. Après, on a les étudiants qui partent en Angleterre, ils doivent passer à un autre test qui s'appelle le IULTS et on a aussi de la préparation à l'IULTS. Donc, on s'adapte aussi au genre de test que nos étudiants doivent passer. Ceux qui vont plutôt chercher une alternance, ça va être plutôt le TOEIC. Ceux qui veulent partir en échange universitaire, ça va être le TOEFL. Ceux qui veulent aller au Royaume-Uni, ça va être le IULTS. Donc, on s'adapte aussi, on peut faire de la préparation linguistique sur tous ces tests-là.

  • Agathe

    Les tests, vous les passez en interne à l'école ou c'est complètement en dehors de la structure Alors,

  • Audrey

    on peut passer le TOEFL TOEIC à l'intérieur de l'école. Le IULTS, actuellement, on prépare les étudiants à l'école, mais ils doivent le passer en centre d'examen à l'extérieur.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est ce que tu as fait, je suis bête.

  • Juliette

    Alors, en fait, le IULTS, c'est quand les étudiants partent un an. Et moi, comme je suis partie 15 semestres, j'avais déjà validé le TOEFL en première année, donc je n'ai pas eu besoin de passer de test supplémentaire.

  • Agathe

    D'accord. Donc là, si tu veux repartir, par contre, ce sera un test que tu devrais avoir.

  • Juliette

    Si je repars en Angleterre. C'est ça, si je repars en Angleterre.

  • Agathe

    Et au niveau de la vie sur place, tu peux nous raconter ce que nous on imagine un peu la série anglaise-américaine, vie de campus. À quoi se résume une journée avec toi en tant qu'étudiante étrangère en Angleterre

  • Juliette

    Je dirais qu'il n'y a pas vraiment de journée qui se ressemble. En fait, en Angleterre, il faut savoir qu'il y a quelque chose... beaucoup, je dirais, modifié mon quotidien, c'est qu'en fait, le système d'apprentissage anglais universitaire est très différent du système français. En France, on a beaucoup de temps dans les cours, les devoirs sont assez guidés, on nous donne des guidelines qui sont très précises. En Angleterre, j'avais vraiment très peu d'heures de cours dans la semaine, j'avais 12 heures de cours par semaine, et en fait, ils mettent beaucoup plus l'accent sur la recherche indépendante. Ils font ce qu'ils appellent les readings, c'est juste lire des articles, approfondir les connaissances développées en cours, et du coup, j'avais énormément de temps libre. Donc, forcément, je travaille. Mais sinon, je prenais beaucoup le train pour aller visiter l'Angleterre dans la semaine. Et j'avais eu aussi l'université de Birmingham, ce qui était bien, je pense, dans beaucoup d'universités internationales. Il y a énormément d'événements qui sont organisés pour les étudiants. Il y a beaucoup de ce qu'ils appellent les societies . Ce n'est pas exactement le même fonctionnement que les associations qu'on a nous en école de commerce. C'est plus en fait, on paie une certaine somme et après on peut participer aux événements de ces societies. Et moi j'en avais rejoint plusieurs, par exemple j'avais rejoint Amnesty International et Unicef. Donc il y avait des événements, des petites choses qui étaient organisées sur la semaine. Et j'avais aussi rejoint le club de boxe local, la boxe anglaise, qui était très très sympa. Donc je m'occupais en faisant plein de choses différentes, en dehors des cours, ce qui je trouve est très enrichissant. Où le système français, forcément on a beaucoup plus de temps en cours, donc on a un peu moins le temps je trouve de développer les activités personnelles à côté. Et après au niveau logement c'était un peu... L'auberge espagnole, je vivais avec mes colocataires. Il y en avait deux qui venaient d'Australie, une allemande, une italienne et une espagnole. Donc on cohabitait toutes ensemble avec nos cultures différentes. Avec l'espagnole, souvent on se rencontrait à 21h, les allemands ils mangeaient à 17h. Donc c'était marrant de voir les différences, les différents rythmes de vie.

  • Agathe

    Tu te souviens combien ça te coûtait à peu près d'adhérer à ces societies C'était 4-5 pounds. Ouais, donc c'est raisonnable pour vraiment vivre l'expérience jusqu'au bout. Tu faisais quoi comme genre d'événement avec eux

  • Juliette

    Par exemple, à l'Université internationale, il y avait des rallys parfois pour certaines causes. Il y avait des écritures de lettres à certaines institutions, par exemple pour la libération de détenus ou pour certaines causes. Je vais lire en anglais, raise awareness, c'est... comment est-ce qu'on pourrait dire en français

  • Audrey

    Ouverture d'esprit.

  • Juliette

    Sensibiliser sur certaines causes de certaines institutions. Et sinon, il y avait des choses très sympas. Par exemple, j'étais aussi dans la society, qui était celle de livres, de la lecture. Donc on se retrouvait, on discutait du livre, du livre qu'on avait lu, parce qu'on avait trois semaines pour lire un livre, qu'on choisissait. On se retrouvait pour discuter, et j'étais aussi... Une society qui était très anglaise, c'était Tea Tasting Society. Et alors du coup, on se retrouvait, j'allais avec ma colocataire, qui était italienne, et puis on buvait du thé, on les testait tous, on discutait, on avait des petits biscuits, voilà. Il y avait plein d'événements différents.

  • Agathe

    Et les étudiants là-bas adhèrent complètement à ce genre d'asso

  • Juliette

    Il y avait vraiment beaucoup de gens, les societies c'est très très développé. Il y avait deux jours où il y avait plein de stands et on pouvait aller voir chaque societies. Mais il y avait vraiment toutes les societies auxquelles on pouvait penser. Par exemple, il y avait la society Taylor Swift, pour toutes les fans de Taylor Swift. Ils pouvaient avoir leurs petites associations ensemble.

  • Agathe

    C'est rigolo, c'est vrai que c'est un modèle qu'on voit. Alors on a des assos chez nous, mais c'est plus des assos qui organisent des événements pour que les étudiants se regroupent. Il n'y a pas vraiment de thématique particulière.

  • Juliette

    C'est vrai, en fait les societies, j'ai une association qui était très valorisée j'ai l'impression en France parce que c'est très professionnalisant. Mais une society, moi je les ai rejointes mais je n'avais rien besoin d'organiser, j'allais juste aux événements. Donc c'est vraiment un cercle pour rencontrer des gens qui ont vraiment les mêmes intérêts que nous, c'est un peu une sorte de club. Donc c'est pour ça que c'est très sympa pour rencontrer des gens puisque souvent ça dépend de quelles societies on rejoint. les seules que j'ai rejoints, il y avait assez peu de personnes. Donc il y avait ce côté un peu chaleureux où on rencontrait très facilement des gens. Et donc ça, c'était super.

  • Agathe

    Tu fais partie d'une asso à l'école de Clermont Oui,

  • Juliette

    je fais partie de Fashion Forward, qui est l'association de mode, et je suis présidente. Et j'ai aussi fondé cette association avec des amis à moi. Enfin, j'ai initié le projet et on l'a fondé ensemble. Ça consiste en quoi Alors, en fait, on a fait pas mal de choses. La première année, c'est parce qu'on l'a créée il y a un an maintenant. la moitié du temps dont on l'a créé, on était plus sur la communication digitale. Et moi, juste quand je suis partie, on a collaboré avec les Galeries Lafayette de Clermont-Ferrand, le grand magasin, et on a organisé un événement où on a privatisé le grand magasin pour tous les étudiants. Donc c'est plutôt organisation d'événements, mais aussi beaucoup de communication digitale pour un peu former sur le monde du luxe, la mode.

  • Agathe

    D'accord, donc c'est pour apprendre un petit peu sur cette partie fashion industry...

  • Juliette

    C'est ça. Et faire vivre l'école autour de cette thématique. Parce qu'il y a beaucoup d'étudiants qui ont un attrait, j'ai l'impression, pour le monde du luxe et le monde de la mode. Et donc je trouve que c'est une expérience. C'est une expérience qui est très intéressante puisqu'elle est professionnalisante. Et je pense que c'est une expérience qui sera valorisée pour les étudiants qui y prennent part. Sur un CV pour des gens qui veulent travailler dans cette industrie.

  • Agathe

    Donc il faut cumuler tout ça. Faire partie d'une asso, partir à l'étranger et puis bien travailler, j'ai l'impression.

  • Juliette

    On essaye.

  • Agathe

    Toi Audrey, comment tu recrutes les étudiants extérieurs

  • Audrey

    Toi, qui viennent de l'international

  • Agathe

    Il y a des critères

  • Audrey

    Alors, on a plusieurs types d'étudiants qui viennent de l'international. On a déjà ceux qui viennent dans le cadre de l'échange aussi, c'est-à-dire que, par exemple, Juliette, elle est partie à Birmingham, donc moi je peux accueillir un étudiant de Birmingham. D'accord, il y a vraiment un truc qui part, qui arrive. Après, on a d'autres étudiants qui viennent de manière spontanée, individuelle, comme les étudiants sont venus à l'école. Et ceux-là, nous, à l'école, on les appelle les free-movers. Donc, c'est des étudiants qui sont inscrits dans une école à l'international et qui viennent étudier à Clermont. Pour cela, on a un concours spécial international qui est 100% digitalisé pour que les étudiants n'aient pas physiquement à venir se rendre à Clermont. Et puis, parmi ces étudiants, on a beaucoup d'étudiants qui ne parlent pas français avant d'arriver. On a aussi des possibilités de leur donner des cours de français dans tous les programmes. Donc ce concours-là, il se fait forcément en anglais. Et on a des étudiants qui investissent beaucoup dans le français pour trouver ensuite des alternances.

  • Agathe

    Voilà, donc aujourd'hui on a la chance d'avoir beaucoup d'étudiants internationaux à l'école, on a à peu près 35% d'étudiants internationaux, et ces étudiants-là, ils ont les mêmes opportunités que nos étudiants plus classiques, on va dire, dans l'école, c'est-à-dire les stages, même les expériences à l'international, puisque j'ai des étudiants internationaux qui viennent s'inscrire à Clermont et puis qui partent un semestre à l'étranger dans le cadre des échanges internationaux. Donc oui, c'est une vraie richesse d'avoir des étudiants comme ça à l'école.

  • Audrey

    Ouais, 35% c'est... énorme. Il y en a autant qui partent

  • Agathe

    Alors non, on n'a pas autant d'étudiants qui partent parce que dans ces 35%-là, on a soit des échanges mais on a ceux qui viennent de manière individuelle. Mais entre les étudiants qui viennent en échange et ceux qui partent en université partenaire, on a globalement un bon équilibre.

  • Audrey

    Ça représente combien d'étudiants qui partent chaque année entre un an et beaucoup Je ne sais pas,

  • Agathe

    je ne me souviens pas. Alors, sur les départs plus courts, type trois semaines et puis jusqu'à un an. on a à peu près 250 étudiants qui partent par an.

  • Audrey

    Donc il faut suivre 250 personnes dans le monde.

  • Agathe

    Ça va toi On les accompagne, c'est ça.

  • Audrey

    C'est ce que vous faites Des fois vous prenez des nouvelles comme ça

  • Agathe

    Bien sûr, on prend des nouvelles. On a la chance aussi, comme disait Juliette, d'avoir maintenant des outils un peu plus élaborés pour avoir des nouvelles de nos étudiants. On a par exemple des groupes WhatsApp. Moi sur mon téléphone j'ai des groupes WhatsApp avec les étudiants qui sont actuellement en Chine. avec les étudiants qui sont à Barcelone. Donc ça, c'est bien pour avoir des nouvelles des étudiants, voir des photos même, c'est super. Et puis de manière un peu plus formelle, oui, de toute façon, on est toujours en contact avec eux. Chaque étudiant qui part à l'international, à l'école, a un tuteur académique aussi, qui s'assure qu'il est bien dans les cours, que les cours qui suivent, c'est bien l'équivalent de ce qu'il aurait dû faire chez nous, que c'est le bon niveau aussi, que c'est ni trop facile, ni trop difficile. Donc oui, de toute façon, on lâche pas nos étudiants quand ils sont à l'international. Même des fois, on en a qui nous répondent pas toujours et on est obligé de leur retoquer. Coucou, tu n'as pas répondu à mes trois derniers messages. Donc globalement, oui.

  • Audrey

    À l'inverse, t'as eu des étudiants qui disaient non mais je veux rentrer.

  • Agathe

    Ça arrive qu'on ait des étudiants qui veulent rentrer. Comment ça se passe Ça fait 14 ans que je travaille à l'école, ça a dû m'arriver trois fois. Ils rentrent vraiment C'est rare. Il y en a qui rentrent vraiment. Il y en a qui ont des petits coups de mou. Et puis, ça repart après. Donc, des petits coups de mou, oui, on en a assez régulièrement à gérer. Mais ce qui est normal, ce qui fait partie, j'imagine, du quotidien. Et puis, nous, on est au courant qu'il y en a qui ont des petits moments un peu plus difficiles. Mais on n'est pas au courant non plus pour tous, parce que forcément, ils ne nous racontent pas toujours tout. Là, bon, toi, Juliette, apparemment, tout s'est bien passé. Mais c'est vrai qu'il y a des étudiants, quand ils reviennent, qui nous disent Ah, c'était un peu difficile vers Noël, par exemple, ceux qui partent un an. vers Noël parce qu'ils n'ont pas pu rentrer voir la famille. Ça peut être des petits moments comme ça, mais globalement, ça se passe toujours très bien.

  • Audrey

    Écoutez, merci les filles pour ces échanges. Juliette, j'espère que tu reviendras nous voir quand tu seras partie un an, voire trois ans. Avec plaisir Tu as une destination que tu as envie de faire

  • Juliette

    Maintenant, moi, je rêve de l'Asie. J'aimerais beaucoup faire Singapour, même pour un stage, donc pas forcément pour un échange universitaire, mais j'aimerais beaucoup aller travailler là-bas. Sinon, je pensais au Japon, à l'Indonésie ou la Malaisie. J'aimerais vraiment, ou la Corée du Sud aussi, j'aimerais vraiment découvrir, maintenant, je suis partie en Angleterre, je veux pousser un peu plus loin, et découvrir d'autres continents, d'autres pays, et découvrir une culture encore plus différente de la nôtre.

  • Audrey

    Bon, c'est tout ce qu'on te souhaite en tout cas pour l'avenir. Merci les filles pour ces échanges. Juliette, on te souhaite du coup bon vent en Asie, et puis nous, on se dit à très bientôt, et n'hésitez pas à partager et à nous suivre.

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