Speaker #0Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir, en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers, vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue, et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergie, l'astrologie et la fortementie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Bienvenue pour ce nouvel épisode sur notre série du système nerveux. J'espère que cette série vous plaît toujours autant. J'ai encore plein de choses à vous dire. Je ne sais pas encore combien il y aura d'épisodes, je ne suis vraiment pas fixée là-dessus. Et je ne sais pas si l'épisode du jour tout rentrera en un épisode ou si je devrais en faire un deuxième, si ça vous intéresse. De quoi on va parler aujourd'hui ? Dans le premier épisode, on a vu un peu comment s'installer le trouble panique, les crises de panique, etc. Dans le deuxième épisode, je vous ai donné des clés pour pouvoir casser ce cycle des crises de panique. Dans le troisième épisode, on a accueilli Célia. qui est facilitatrice en breathwork et qui nous a donné des clés aussi pour commencer à se familiariser avec ce système nerveux et reconnecter à son corps pour pouvoir justement travailler avec lui. Et aujourd'hui, je vous propose d'explorer ensemble une théorie, la théorie polyvagale, qui m'a énormément aidée moi en 2024 pour bien comprendre mon système nerveux, pour comprendre les tenants et les aboutissants. et pour adopter des habitudes saines avec ce système nerveux-là. Donc aujourd'hui, je vous propose vraiment de partir à la connaissance un peu plus profondément dans ce système nerveux qu'on a déjà abordé dans les premiers épisodes, mais sans aller vraiment dans le fond du truc de comment on peut fonctionner avec lui. Donc aujourd'hui, je vous propose vraiment de devenir pote avec votre système nerveux. C'est vraiment ce que j'ai envie pour vous en tout cas, que vous le voyez comme un ami avec lequel travailler plutôt que quelque chose d'imprévisible. contre lequel il faut se battre tous les jours, ok ? C'est vraiment mon but aujourd'hui, et on verra jusqu'où je peux aller dans mon propos pour pas que ça fasse trop long et potentiellement vous donner d'autres parties plus tard. Avant de commencer, je vous lis comme d'habitude un avis qui m'a été laissé par Stéphanie B, qui dit « Je recommande en bas à 100%, merci pour ton professionnalisme, ta bienveillance, tu as su éclairer mes interrogations, je ne manquerai pas de te faire un retour. » Merci beaucoup Stéphanie, ça me fait plaisir, merci d'avoir pris le temps. Et comme Stéphanie, n'hésitez pas à me laisser vos retours, vos avis sur le podcast ou suite aux prestations sur Instagram ou en commentaire sur Spotify, notamment. Enfin, c'est là que je vois les commentaires du podcast. Merci beaucoup. Eh bien, écoutez, on est parti. J'espère que vous êtes prêts. Dans le premier épisode, je vous ai fait une vague introduction de comment s'organise le système nerveux. On va aller un petit peu plus loin là-dedans. Et ce n'est pas pour vous donner de la théorie, pour vous donner de la théorie. C'est... Vraiment pour que vous puissiez comprendre comment les choses s'entremêlent, fonctionnent entre elles, et justement comprendre le fonctionnement ça va nous permettre de comprendre comment agir dessus. Parce que souvent le système nerveux je pense que c'est vu comme un grand mystère de la vie, et il contrôle extrêmement notre quotidien, vraiment il contrôle nos réactions, il contrôle nos rapports à nos croyances, notre rapport à la connexion à l'autre, il contrôle énormément de choses. Et pourtant, c'est une part de nous qu'on n'explore pas ou peu, ou alors qu'on va subir. Et je trouve ça vraiment dommage. Et c'est pour moi une nécessité que de vous introduire à cette compréhension. Je vous avais dit rapidement que le système nerveux, il s'organise grosso modo en deux gros pôles. On a le système nerveux somatique, qui est responsable des mouvements volontaires de la perception sensorielle. Donc c'est celui que vous comprenez le mieux, parce que c'est celui... qui est justement plus dans votre compréhension, les mouvements, vos perceptions, si je touche mon verre, je vais sentir du froid, etc. Mais on a le système nerveux, l'autre pôle, le système nerveux autonome, et c'est celui-là dont on va parler, celui qui est un petit peu moins pratique à comprendre, qui régule toutes les fonctions automatiques, justement, elles n'arrivent pas à notre connaissance vu qu'elles sont automatiques, comme le système circulatoire, la respiration, la digestion, etc. Et dans ce Ausha, ok, du système nerveux autonome, on va encore le séparer en trois blocs, ok ? Donc on a dans ce système nerveux autonome le système nerveux sympathique, et de l'autre côté on a le système nerveux parasympathique, qui lui-même va se diviser en vagale ventrale et vagale dorsale. Je répète, ok, c'était peut-être pas extrêmement clair, mais on va aller voir ça en détail, ne vous inquiétez pas. Pour le coup peut-être que la vidéo est hyper pratique à ce niveau-là, je ne sais pas trop. On a deux pôles dans notre système nerveux somatique. les réactions, les mouvements, etc. que vous allez avoir, si je bouge ma main, ça fait comme ça, si je touche mon verre, c'est froid, etc. Et de l'autre côté, celui qui nous intéresse, le système nerveux autonome, avec les fonctions automatiques comme la circulation, la respiration, etc., qui lui se divise en système nerveux sympathique et en système nerveux parasympathique. Le parasympathique, lui, se divise lui-même en vagale ventrale et vagale dorsale. On a du coup deux circuits. Ok, sympathique, parasympathique, avec au final trois voix. Sympathique, vagale ventrale, vagale dorsale. On va aller voir ça en détail, ne vous inquiétez pas, I got you. Ok ? Je vous ai, je vous soutiens dans cette compréhension. Ce qu'il faut comprendre, c'est que pour explorer la théorie polyvagale, qui nous intéresse aujourd'hui et qui est une théorie qui nous permet de mieux comprendre ce système pour mieux le reprogrammer selon, ou en tout cas mieux le vivre et mieux le réguler au quotidien. On va agir sur trois points. On va déjà comprendre cette hiérarchie-là, entre ces différents blocs du système nerveux, comment elles se répondent. Et on va aussi aller explorer ce qu'on appelle la neuroception. C'est ce fameux système d'alarme qui vous dit, par exemple, je vois une voiture arriver, j'ai intérêt à me pousser si je ne veux pas me faire écraser, ou j'ai intérêt à marcher vite pour passer le passage piéton. Bon, n'écoutez pas les conseils d'en bas, mais c'est juste pour vous dire qu'on a cette neuroception qui est un peu notre vigilance interne. Donc on a les blocs du système nerveux qu'on va explorer, la neuroception, et enfin on a ce bloc qui est la régulation à travers les relations. On va revenir à ça potentiellement dans un prochain épisode. Ce qu'il faut comprendre, c'est que la hiérarchie autonome, donc ce système nerveux en trois états, il s'est construit pas au même moment dans notre évolution. On a en tout premier dans notre évolution, à peu près vers les 500 millions d'années, le vagal dorsal qui est le mode du système nerveux qui est en fermeture c'est un mode où on est complètement dans l'effondrement et la déconnexion face à une menace c'est à dire qu'on va s'arrêter on va se figer c'est vraiment lui qui crée le figement ça c'était le premier à se développer le deuxième c'est le sympathique le système nerveux sympathique environ vers les 400 millions d'années qui lui mobilise l'énergie et qui va être dans la lutte ou la fuite donc c'est lui qui va et être pour le coup dans une activation, fuite ou lutte. Et enfin, le dernier à s'être développé vers les 200 millions d'années, c'est le système nerveux vagal-ventral. Donc le vagal-ventral, c'est lui qui va nous permettre de nous sentir en sécurité, de nous connecter, de vivre sereinement. C'est un peu le mode qu'on veut tous vivre au quotidien. C'est un petit peu la Rolls-Royce des modes du système nerveux. Mais vous allez voir que celui-ci, sans les autres, ne fait pas sens non plus. Tous ces modes ont un intérêt au quotidien. Et je vais vous apprendre à les aimer tous. Cette hiérarchie autonome, cette organisation, elle va nous permettre de comprendre comment on passe et pourquoi on passe d'un état à l'autre. Pourquoi d'un moment je me sens bien, et puis tout d'un coup je m'affole, et où tout d'un coup je me fige et je ne chante plus de ma chambre. Pourquoi on est sur ces shifts des différents modes qu'on subit souvent sans trop comprendre. Alors ce que je vous ai décrit là, c'est important parce que c'est vraiment en général... le mode qu'on va suivre, l'ordre qu'on va suivre. C'est-à-dire qu'on va être dans le vagal ventral, on est dans un état de bien-être par exemple, la vie nous semble fluide, la vie nous semble agréable, on est vachement calme face aux choses qui arrivent à nous, on est capable, par exemple si vous renversez votre café, vous êtes capable de juste passer à autre chose, de nettoyer et puis basta quoi. C'est un état où on sent sécurité, on peut explorer, on est capable de naviguer en fait. tranquillement dans la vie, on se sent connecté à l'autre, on peut même en rigoler d'avoir renversé son café avec quelqu'un d'autre, ok ? Par contre, imaginons que la pression est trop forte pour x ou y raisons. Imaginons que quelqu'un vous engueule, que vous avez renversé le café. Là, vous passez en mode sympathique. Le mode sympathique, c'est un mode de lutte où il va y avoir un stress, parfois un stress qui va être prolongé avec une charge mentale. C'est un mode de lutte et de fuite où on va réagir avec frustration. Par exemple, on va se mettre en colère nous aussi. Ou alors on va être frustré, on va... On va être comme ça, en mode, ah bah c'est bon, j'ai pas fait exprès. Ou alors, on va chercher à fuir la situation en mode, oh là là, non, vous m'avez pas vu, je suis pas là, j'ai rien fait, allez, je me casse. Voilà, par exemple. Donc là, dans ce... Cet état sympathique, je sais que son nom peut paraître un peu pas très approprié, mais au final c'est lui qui nous permet de survivre. Ils nous permettent tous de survivre à plus ou moins différentes échelles, mais le mode sympathique il est sympa, il faut retenir, parce qu'il nous permet de soit fuir, soit lutter, donc ça nous permet de se garder en survie, donc il est cool. Ils ont tous leur état. Vous êtes dans ce côté sympathique là, donc à ce côté je me sens envahie, je me sens dépassée, donc je fuis ou je lutte. Imaginons maintenant que vous avez tellement été engueulé parce que vous renversiez votre café. peut-être qu'on... Voilà, dans l'enfance, quand vous avez renversé plein de trucs, à chaque fois où on vous engueulait, peut-être que votre réaction, maintenant, ça va être le troisième mode, le vagal dorsal, qui est un état d'effondrement ou de fermeture. C'est-à-dire, la sensation-là, elle vous submerge et elle persiste dans le temps, par exemple, et que vous n'avez pas une issue possible parce qu'à chaque fois que ça vous arrive, il y a le même résultat, qu'on vous engueule, etc. Eh bien, vous allez descendre dans ce vagal dorsal qui, lui, est un mode de désespoir. de fermeture et de déconnexion. Peut-être que vous allez complètement vous couper de la situation, être dans un figement et ne plus réagir, ne plus savoir quoi faire. C'est un état où plus rien ne semble avoir d'importance, c'est un état de pilote automatique, où il n'y a pas d'énergie, il n'y a pas de notion d'espoir, il y a aussi, on est déconnecté de la notion de changement, de pouvoir changer les choses, et c'est un état de stress qui est mal compris, parce que souvent quand on parle du stress, on a tendance à se référer au mode sympathique, qui est juste avant, qui est en mode... je vais partout, je vais nulle part, je suis super speed, je fais ci, je fais ça, etc. Alors qu'un état de stress aussi, ça peut être par le vagal dorsal que je viens d'expliquer, qui est un état où on est tellement apathique que plus rien ne se passe. Je prends souvent un exemple qui parle à beaucoup de gens, quand vous vous déconnectez complètement après une douche, vous êtes en train de scroller sur votre téléphone, sur votre lit en serviette, il y a de grandes chances pour que ce soit le vagal dorsal, où il y a ce côté, une lassitude profonde, on se sent coupé du monde, et en même temps on n'arrive pas... à couper le scrolling, je ne sais pas ce qu'on appelle ça comme ça, mais le fait de scroller, ça c'est très vagal dorsal ce côté, on est tellement submergé par l'info qu'il y a plein de ce passe et on entre dans un mode... où on n'arrive même pas à activer le changement pour sortir de cet état-là. Donc je vous ai donné l'exemple du café, je vous donne un autre exemple par exemple avec une relation amoureuse. Peut-être que c'est une relation qui se passe bien, etc. Donc là on est dans le vagal ventral. Alors évidemment, dans toute relation, on peut passer par les différents modes, le tout c'est de réussir à se réguler. Imaginons, on essaye de chébatiser, on a une relation qui se passe bien, vagal ventral. À un moment, s'il y a plein de... et qu'on n'arrive pas à se réguler, en revenir au vagal ventral, on reste dans ce mode sympathique, un peu un mode de combat, je suis, tu me suis, on est en lutte, on ne se comprend plus et on essaie, etc. Et puis potentiellement, si ça continue, on va arriver sur ce vagal dorsal où on est en mode bon ben il n'y a plus d'espoir, on n'y arrive pas. je me coupe de l'autre, je me déconnecte de l'autre et je n'arrive même plus à rentrer en communion avec lui, là on est sur le vagal dorsal. Ok, bon, c'est des exemples un peu extrapolés, mais c'est pour vous donner un peu cette compréhension de comment ça fonctionne. On a vu, c'est un peu une forme d'escalier en fait, on descend de notre état de bien-être du ventral, on va vers ce système sympathique de lui tout de suite, et après, vraiment, on peut descendre jusqu'au dorsal où on a cet état de léthargie, d'apathie. Comment on fait pour revenir à notre état de bien-être, notre état de sécurité ? Parce qu'en fait, le bien-être, ce qu'on décrit comme un état de bien-être, on va y revenir, c'est en fait le sentiment de se sentir complètement en sécurité dans notre environnement, en nous-mêmes et dans une communauté par exemple. on va y revenir. Comment on fait pour remonter ça ? Et bien il faut remonter cette hiérarchie autonome en retrouvant la connexion au fur et à mesure à nous, à notre état et à notre environnement. Par exemple si vous êtes dans cet état de d'effondrement du vagal, dorsal, le dernier que j'ai décrit, ce qui va aider pour remonter dans notre hiérarchie autonome, pour revenir à notre état de connexion tout en haut de sécurité, c'est déjà de passer par ce mode sympathique en ramenant du mouvement un petit peu, en faisant des actions, etc. Par exemple, vous êtes en train de scroller, clairement, pour revenir un petit peu, pour remonter notre hiérarchie autonome, ça va être intéressant d'arrêter de scroller, de vous mettre en mouvement, de « allez, je vais faire mon ménage » . Voilà, ok ? C'est un... on déporte un peu le problème de « Ok, j'étais quand même en train de fuir une émotion, je pense, à la base, en scrollant. Bon, là, je fuis une émotion en faisant le ménage, mais au moins, je m'active. » Donc là, on rentre dans un système un peu sympathique où ça bouge, où on est en mouvement, où on essaie d'amener du changement, on sort de la léthargie, et à partir de là, peut-être que quand on aura fait notre ménage, on aura aussi... On aura dépensé de l'énergie et on aura, au final, certes, peut-être pas traité de problème émotionnel, mais en tout cas, on aura créé un... Un espace où on peut changer les choses et on peut potentiellement revenir à un état de sécurité et de bien-être avec un environnement qui est clean, qui est nettoyé, dans lequel on se sent bien. Encore une fois, j'extrapole mes exemples, mais c'est pour que vous compreniez un petit peu. Ce que je vous propose, pour savoir dans quel mode vous êtes là actuellement, ça peut être sympa de se le demander, je vous propose de répondre à deux phrases. Vous complétez. À l'instant T, Le monde pour moi a l'air de... Mon environnement a l'air de... Il a l'air de quoi ? Quelques petits adjectifs. Et quand vous avez fini, la deuxième phrase, actuellement là, je suis... Je suis comment ? Comment je me sens vis-à-vis de ça ? Je vous donne un exemple. Par exemple, si dans le cas où vous étiez dans le dorsal, dans le dernier, dans l'effondrement, peut-être que vous vous êtes dit, là, pour moi, le monde, il me semble un peu froid, un peu vide, et je suis, je suis seule, je suis abandonnée. Je me sens vraiment dépassée, seule, abandonnée. Là, c'est plus du dorsal. Imaginons, vous vous dites, ah ben là, pour moi, le monde, il m'a l'air chaotique, violent, extrême, et je suis constamment dans une impression de danger, de devoir me défendre, de devoir me protéger. Là, on est peut-être plus dans un mode sympathique. Dernier cas de figure, par exemple vous vous dites le monde là, oh là là je me sens plein d'opportunités, j'ai envie de rencontrer plein de monde, c'est trop cool, je sens que là il y a une bonne vibe etc et que je peux vraiment en tout cas sortir sans trop y penser, voilà, et je me sens en sécurité, je me sens prête à connecter avec des gens. Là, on est plus dans l'état ventral. Donc, je vous invite à voir un petit peu quelle était la définition du moment que vous avez pris de manière instinctive et de voir dans quel état vous pourriez ranger ça. On va revenir à nos trois états. Mais avant de continuer, je voulais vous parler de ce que je vous ai introduit au début, cette fameuse neuroception. La neuroception, donc, dans notre compréhension de la théorie polyvagale, La neuroception, c'est le deuxième point. On a le premier point, la hiérarchie autonome que je vous ai décrite là, comment ça fonctionne. Et le deuxième point, on a cette neuroception. La neuroception, c'est ce fameux radar interne qui voit pour nous si la neuroception est en train de se faire. là, dans l'environnement actuel ou à l'intérieur de mon corps, je me sens en sécurité ou je me sens en danger. Je me sens en sécurité et prêt à connecter avec le monde ou je me sens en danger et dans des états d'attaque, de suite ou de fermeture. Par exemple, quelqu'un rentre dans la pièce, votre neuroception, elle va directement voir potentiellement si c'est quelqu'un d'avenant ou si c'est quelqu'un dont il faut se méfier parce qu'il a le regard fuyant, peut-être qu'il est un peu nerveux, vous voyez qu'il se retient presque de frapper quelque chose. Bon, là, votre neuroception, elle va vous dire « Ok, là, c'est pas normal, il faut qu'on réagisse et ou voilà, il faut qu'il se passe quelque chose, je suis en danger. » Ou au contraire, la personne arrive, elle est rayonnante, etc. Vous vous dites, ah, ça va, là, ça a l'air d'être cool, j'ai l'impression que c'est ouvert, etc. Donc, votre neuroception, elle vous permet ça, c'est votre petit radar intérieur. Parfois, elle déconne un peu, ok ? Et ça, c'est ce qu'on a vu avec le trouble panique dans les deux premiers épisodes. Enfin, c'est pas qu'elle... Ces fameuses fausses alarmes dont je vous parlais dans les premiers épisodes, parfois, il va y avoir des fausses alarmes acquises, où vous allez prendre... par exemple vous avez fait une crise d'angoisse dans un supermarché et bien votre neuroception elle a assimilé le supermarché à un danger alors qu'en soi le supermarché n'y est pour rien ok mais là c'est une sorte de fausse alarme liée à un lieu par exemple je repasse pas là dessus si ça vous intéresse cet aspect des fausses alarmes je vous invite à aller voir les deux premiers épisodes de la série système nerveux donc ce qu'il faut comprendre c'est que votre corps il perçoit le monde avant que votre esprit puisse le comprendre c'est pour ça que parfois vous allez sentir un sentiment de danger alors qu'en soit tout va bien autour de vous, mais peut-être que la personne en face a dit une phrase qui a déclenché chez vous un souvenir ou un sentiment. Par exemple, vous avez une personne en face de vous qui vous dit « Ah oui, bon, le week-end prochain on va à tel concert, j'ai pas jugé bon de t'inviter parce que je me suis dit que tu serais peut-être pas disponible. » Il n'y a rien qui est mal là-dedans, mais... Peut-être que ça a éveillé un truc en vous, d'un rejet lointain, qui fait que là vous sentez un figement, alors qu'en soi la situation est totalement ok. Mais votre neuroception, elle, elle se dit ok, il y a quelque chose qui me fait réagir dans cette phrase-là par exemple. Donc c'est un système qui est vraiment en dehors de l'analyse d'une situation, c'est vraiment quelque chose, un processus. conscient qui se met en place, votre système nerveux il est en train de scanner en permanence votre environnement et ce qui se passe autour de vous, et du coup on découle d'une réaction interne. Et c'est comme ça que le corps va se mettre soit dans une notion de sécurité, par exemple si la phrase que vous a dit la personne, soit ça n'éveille rien en vous de particulier, vous dites « oh bon ok, pas de soucis, bah oui t'as peut-être bien fait parce qu'au final je sais pas trop, mon emploi du temps, etc. » Et au contraire peut-être que vous avez sorti une notion de danger en mode mode, oh là là, je vais être exclue, je vais être rejetée parce qu'on ne me propose pas, parce que tatatitata, et ça c'est par rapport à vos expériences passées et ou à ce que cette neuroception, comment elle s'est construite et comment elle a appris aussi à réagir par rapport à vos expériences personnelles ou autres, et du coup ça va emballer votre système nerveux dans une réaction. Notre neuroception, à retenir, si elle va percevoir de la sécurité, vous allez vous sentir en confiance, prêt à interagir avec le monde et à vous connecter aux autres. Si au contraire, elle détecte un... un danger, qu'il soit réel ou pas, parfois c'est des fausses alarmes comme je vous disais, le système nerveux va s'activer, activer la réponse de lui tout de suite. Par exemple, dans la situation que je vous ai donnée, c'est peut-être, ouais, mais en fait, tu sais pas si j'étais disponible, tu aurais pu quand même me le dire, etc. Au contraire, ce côté bon, ben d'accord, je vous laisse, écoutez, si vous me proposez pas, je m'en vais, etc. Petite fuite. Ou au contraire, s'il y a une menace extrême, mon exemple est peut-être pas le bon, mais il y a un peu ce côté où vous basculez en mode survie par ... via cette neuroception là, et on entre dans l'état de fermeture et d'effondrement du vagal dorsal, le dernier que je vous avais décrit. Par exemple, imaginons ça fait remonter des émotions qui sont trop grandes pour vous, ces émotions de rejet, vous allez figer, vous allez vous enfermer dans votre chambre, et vous allez plus parler à personne pendant une heure. Je dis n'importe quoi, mais c'est un peu pour vous donner la caricature du truc. La neuroception... Pour fonctionner, elle a trois manières de faire. On a l'écoute, en fait elle a trois plans simultanés, c'est plus ça qu'on peut décrire. Elle a l'écoute intérieure, c'est-à-dire que votre corps, il envoie constamment des signaux à votre... rythme cardiaque, à votre respiration, à vos muscles, à votre appareil digestif, tout ça est hyper connecté, tout ça c'est la coupelle du système nerveux au final. Nos sensations dans le corps vont influer sur notre état nerveux et notre notre ressenti global. Par exemple, si je digère mal quelque chose, je me sens pas bien, clairement, notre neuroception, elle va se dire il y a un truc qui va pas et ça va nous mettre dans un état potentiellement où il va y avoir une réaction nerveuse. Donc, cette écoute intérieure, elle est présente, elle est là. Par exemple, je sens que ma poitrine est serrée, oh là là, je me sens angoissée, il y a quelque chose et le système nerveux va s'emballer sur quelque chose, par exemple. Je sais pas si mes exemples sont clairs, désolée. Vous avez aussi l'écoute extérieure, c'est-à-dire l'écoute de mon environnement. Comment est mon environnement ? environnement là maintenant ? Est-ce que je suis dans un lieu où je... dans mon salon, donc je connais tout et c'est très cool, ou au contraire je suis dans un lieu que je connais pas, chez quelqu'un ? Quel est mon environnement ? Comment je m'y sens ? Et est-ce que les personnes qui sont autour de moi sont rassurantes dans une logique d'écoute et de connexion, ou au contraire, est-ce que j'ai l'impression qu'elles vont me sauter dessus et qu'il y a quelque chose de menaçant ? Donc... Écoute intérieure, écoute de ce qui se passe dans le corps. Écoute extérieure, l'environnement. Et on a aussi un autre mode qui est l'écoute intermédiaire. En clair, c'est notre capacité à capter les signaux sociaux et relationnels. C'est-à-dire, là, quand je vous parle, peut-être que votre neuroception, elle se dit, ah, la voix d'en bas, elle m'amène beaucoup de calme, beaucoup d'apaisement et c'est très cool. Au contraire, vous vous dites, oula, elle part un peu dans tous les sens. Moi, j'arrive à raccrocher à rien. me frustre ok c'est juste un exemple j'espère que c'est le premier cas mais je ne vous juge pas si c'est le deuxième mais en clair vous allez passer votre temps à votre système nerveux votre neuroception va passer votre son temps à capter les signaux de posture de tout ton de voix, d'expression faciale des uns et des autres, et ça va influer sur votre état interne. Par exemple, quelqu'un qui vous dit, vous demandez à votre copain, est-ce que ça va ? Et qui vous dit, oui, oui, ça va. Mais avec une moue, pas possible, votre neuroception elle est pas bête, ok ? Elle sait qu'il y a quelque chose qui va pas. Donc, voilà, c'est notre capacité aussi à capter ces signaux-là. Et souvent, c'est très inconscient. Par exemple, vous allez souvent, j'imagine, capter les intentions de quelqu'un sans même qu'elle vous parle trop. Par exemple, quelqu'un qui vous regarde un peu avec insistance au coin de l'œil mais qui vous a jamais parlé, regarde un peu tous vos faits et gestes. Bon, peut-être que vous n'êtes pas Einstein pour vous dire ok je pense que cette personne m'aime bien, par contre elle ne m'a jamais rien dit, elle n'est jamais venue vers moi pour statuer le truc, parce que vous avez cette intelligence de neuroception. C'est vraiment des micro-perceptions mais qui sont continuellement en train de se jouer en vous, à l'extérieur de vous et via aussi la communication inconsciente avec les autres. Et c'est ça qui permet... à votre mécanisme, à votre système nerveux de savoir si oui je suis en sécurité dans cet environnement et ou dans mon corps à l'heure actuelle et ou non je me sens en danger ou je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas. C'est à partir de là que va découler tout un système des réactions. Soit on va s'ouvrir à l'autre et on va être en mode trop cool ou soit au contraire on est en mode protection etc. Il y a un truc que je voulais reprendre et revenir, et je ne sais pas, j'aimerais bien en faire un épisode un jour, mais je ne sais pas encore comment, je verrai ce que je peux faire. C'est, il faut comprendre, ah là là, je suis trop contente de faire ce point, parce que ça fait longtemps que je voulais le faire, que la connexion à l'autre est essentielle à la régulation. Je vous dis ça parce que moi, je prends mon exemple perso, parce qu'il est hyper parlant, j'ai longtemps pensé que, et j'ai beaucoup ce cas de figure avec les gens aussi que je suis, En thérapie, où les gens se tapent sur des doigts de ne pas réussir à se réguler tout seul, d'avoir toujours besoin de l'autre. Alors évidemment, parfois on est dans la dépendance affective, ça c'est autre chose, mais pour évoluer dans la vie, dans le monde, on est des êtres sociaux, on a besoin de ce qu'on appelle la co-régulation. Donc on a besoin de l'autre pour se réguler. Pourquoi c'est important pour moi ? Parce que moi j'ai vécu, je pense... deux, oui, facilement deux ans en loup solitaire total. Je ne suis pas la nana la plus sociale du monde à l'heure actuelle non plus, mais derrière un écran, c'est facile. Mais, et en fait, je me suis dit, ben voilà, je vais, les autres, c'est l'enfer, les autres, je n'y arrive pas, donc je vais être moi toute seule avec moi-même, et je vais me débrouiller. Des événements ont fait que j'ai eu besoin à un moment de demander de l'aide, et je me suis retrouvée dans l'état complètement inverse, où je n'arrivais plus à me réguler toute seule, et où j'avais fondamentalement besoin de l'autre pour me réguler. Tout ça pour vous dire que la co-régulation, elle est... on ne peut pas passer à côté. Même si vous êtes un loup solitaire, même si vous avez besoin de votre espace, etc., à un moment, vous allez avoir besoin de l'autre pour vous refléter vous-même et pour amener un état de calme, d'apaisement. On a besoin de cette connexion en tant qu'être humain. Et cette connexion, elle peut passer par plein de biais. La spiritualité en fait partie, on va en parler. Pourquoi c'est quelque chose qui me tient à cœur aussi, de vous en parler ? C'est parce que ça me permet aussi de corriger des choses que j'ai pu dire par le passé, parce qu'en fait j'évolue, moi aussi, au fur et à mesure de mes compréhensions. Quand je vous ai fait des épisodes par exemple sur l'ego, alors l'ego c'est magique, tout ce que je vous dis c'est vraiment des informations qui sont très cool. Pour l'ego, je vous disais, voilà, le but au final c'est de savoir répondre à nos propres besoins et de ne pas avoir besoin de l'autre pour, parce que souvent en fait ce qui se passe quand on travaille sur notre ego, Je vais vous faire un rapide résumé de l'ego. Il y a un petit chat qui est apparu entre-temps. Je vous disais, donc, l'ego, pour vous faire un gros résumé, en clair, on va avoir des besoins fondamentaux. Et si ces besoins fondamentaux ne sont pas remplis, ce qui est la plupart du temps le cas, on n'arrive pas à les remplir par nous-mêmes, eh bien, on va développer des masques sociaux pour pouvoir trouver sa place, se sentir en sécurité, se sentir aimé, se sentir accepté, tutti quanti. OK, bon, c'est vraiment Il y a beaucoup plus que ça. Mais en fait, je vous disais à l'époque que le but, c'est de réussir à répondre à ses besoins par nous-mêmes, les besoins d'amour, de sécurité, pour ne pas forcément avoir besoin de développer des masques. Je reviens un petit peu sur ces dires-là parce qu'au final, alors certes, le mieux, ce n'est pas développer des masques, ça c'est clair, mais on a besoin de l'autre. Et c'est ok d'avoir besoin que l'autre remplisse certains besoins, parce qu'on est des êtres sociaux, on est des êtres liés. Et si je vous prends ça sur un plan vraiment spirituel, en fait, on est tous... on est le tout, ok ? Donc ça fait sens en fait qu'on ait besoin de l'autre parce que l'autre c'est nous, moi je suis l'autre et au final, grâce à l'autre, on expérimente des parts de nous qu'on n'expérimente pas encore par nous-mêmes et inversement. Et du coup, ça ne fait pas sens dans un monde où on est le tout, qu'on doive... Par nous-mêmes, tout faire également. On a besoin de connecter avec cette énergie multifactorielle, multifragmentaire, pour pouvoir comprendre, nous, notre petit bout de fragment à nous. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire, mais ce que j'essaye de vous transmettre, en tout cas, c'est que la co-régulation, elle est essentielle. Et souvent, j'ai mes consultants qui me disent « je n'ose pas demander de l'aide, il faut que j'y arrive par moi-même, parce que voilà, si je n'arrive pas à m'aider, comment je peux aider les autres ? » Ben non, en fait. Demander de l'aide à l'autre, c'est déjà apprendre à se réguler soi, parce que demander de l'aide à l'autre, c'est au final prendre le problème peut-être par d'autres biais. Et c'est pas du tout un avis de faiblesse que d'être dans la nécessité de l'autre, c'est au contraire un très bon signe que vous cherchez la co-régulation. Par exemple, je vous reprends mon exemple de loup solitaire pendant deux ans, très clairement c'est un mauvais signe justement que je n'arrivais pas au final à être dans une gestion de mon système nerveux qui soit saine. parce que je n'allais pas forcément au contact d'eux et je ne le cherchais pas non plus. Donc pour le coup, j'étais dans un état de fermeture, l'état vagal dorsal, et je n'arrivais pas forcément à en sortir. Donc demander de l'aide, demander de l'aide et d'aller vers l'autre, c'est hyper sain en fait. Et c'est essentiel, c'est hyper sain et c'est un bon signe que vous êtes capable de recréer de la connexion à l'autre pour mieux reconnecter avec vous-même. Après, il y a l'extrême de la dépendance affective, ça c'est autre chose. Mais juste pour vous dire que la co-régulation fait vraiment partie du travail avec votre système nerveux, mais de manière générale, en tant qu'être humain, on a vraiment besoin de ça, quoi. Et en tant qu'être spirituel, cette dimension du tout également que je viens de vous expliquer, elle est essentielle. Bref, quand la co-régulation, ça permet, ben voilà, vous avez, je sais pas, votre compagne qui vous a quitté, ben clairement, d'appeler un pote et d'avoir un regard bienveillant sur la situation, une voix qui vous aide à vous sentir mieux, etc., ça fait du bien. ça permet de calmer un état de stress qui est là. A l'inverse, quand vous vous sentez isolé ou en insécurité, le système nerveux va se mettre en mode défense, il va couper la connexion, et au final, c'est un peu moi contre le monde, et du coup, on se sent complètement dépassé, on ne sait plus trop comment revenir à un état de sérénité. Donc je vous invite à voir un petit peu quel est votre rapport à cette co-régulation. Est-ce que vous allez facilement demander de l'aide à l'autre pour vous réguler par vous-même, ou est-ce qu'au contraire, c'est assez difficile ? Et si c'est difficile, pourquoi ? Pourquoi, selon vous, vous n'arrivez pas à être dans cet état de co-régulation ? Petite mise en abîme, vous pouvez mettre pause pour pouvoir réfléchir à tout ça. Je vous donne à présent, j'espère que ce podcast ne va pas être trop long, mais je pense qu'on est bien, quelques clés de régulation pour vous ancrer durablement dans cet état de sécurité qu'on recherche tous. On va en reparler de la régulation de manière générale, je vous en parlerai dans un prochain épisode. qu'au final, le but, ce n'est pas tout le temps d'être dans un état ventral, cet état de bien-être absolu tout le temps, mais c'est ce qui vous rend heureux, en fait. Au final, ce qui vous donne un système nerveux fonctionnel, c'est plutôt votre capacité à vous réguler à travers les états, et pas de rester à cet état merveilleux, butterfly, rainbow du ventral, qui est cet état de connexion et de sécurité absolue. Donc, quelques clés de régulation. Le premier point est... On en avait déjà parlé un petit peu avec Célia et je me permets d'aller un petit peu plus loin dans cette notion-là. Votre système nerveux, lui, il n'agit pas forcément dans le présent. Il est aussi influencé par vos expériences passées et par l'interprétation que vous avez fait des situations. Je vous reprends mon exemple là du début où vous avez cette personne qui vous dit « Ce week-end on sort, j'ai pas jugé bon de t'en parler parce que je me suis dit que tu serais occupée. » Peut-être parce qu'en fait tous les week-ends vous aviez eu quelque chose à faire. Et bien vous, votre réaction c'est de vous dire « Oh là là, ils ne m'invitent pas, c'est n'importe quoi, ils ne veulent pas de moi, et du coup, je me sens rejetée. » Eh bien, si on prend la situation juste au présent en soi, vous pourriez bien prendre les choses, vous dire « Ah bah oui, tu as raison, tous les week-ends, je suis un peu pris en ce moment, donc c'est normal que tu aies eu cette logique-là, en fait. » Mais si par votre passé, il y a eu des moments où vous vous êtes sentis mis à l'écart, des fêtes de famille, de tutti quanti, eh bien, vous allez avoir tendance à vous dire « Ok, cette situation qui arrive dans le présent, moi, je la réunis inconsciemment à mon passé, là, Et du coup, je me dis que je suis dans un état de rocher au présent, alors que ce n'est potentiellement pas du tout le cas. Ça vous permet de comprendre que votre système nerveux, lui, il ne va pas forcément se baser sur ce qui se passe là présentement, mais il a tout un système d'interprétation là qui est intégré face à des situations par rapport à des choses qu'il a vécues dans son passé. Pour ça, ça aide vachement pour les gens qui ont vraiment besoin d'être un peu plus en paix avec le contexte, les événements qui arrivent dans le quotidien. Plus les informations sont claires et précises, plus on se sent en sécurité. Par exemple, si ma copine m'avait dit, me dit juste, « Bah écoute, j'ai pas jugé bon de t'en parler parce que je me suis... » Tu dis que tu ne serais pas dispo. Là, peut-être que je vais avoir cette réaction, un petit peu dans tous mes états. Par contre, si elle me dit « Je n'ai pas jugé bon de t'en parler parce que je me suis dit que tu ne serais pas dispo, parce que tous les week-ends qui sont passés, tu ne l'étais pas, du coup, je me suis dit que ça n'allait pas le faire. » Là, j'ai un peu plus d'éléments de contexte. Je me dis « Ah, d'accord. » Donc, il y avait vraiment cette logique-là. Alors, dans le monde normal, les gens ne sont pas autant détaillés dans leurs propos et du coup, ça amène plein d'interprétations. Mais c'est vrai que plus la situation est claire, plus ça nous met dans un état de sécurité parce qu'on sait à quoi s'en tenir, et à moins cet état d'affolement où on va aller chercher à combler les vides de la réflexion de la personne avec nos expériences passées. Donc ça c'est la première chose, de donner du sens aux événements, de pas forcément remplir les trous, et de comprendre que vos réactions présentes, souvent, enfin pas souvent, enfin je sais pas, mais vos réactions présentes, si elles sont disproportionnées par rapport à la situation, il y a de grandes chances qu'elles... prennent en fait leur source vers des situations passées, qui viennent nourrir ce présent-là, alors qu'en soi, on n'a pas forcément de lien direct dans la situation actuelle. Waouh, c'était une longue phrase, mais j'espère que vous avez bien tenu le coup jusqu'au bout. Ce qui nous aide aussi dans cet état de régulation, de revenir à un état de régulation, c'est le sentiment d'avoir le choix. En fait, quand on n'a pas le choix, on se sent rapidement coincé. Donc, soit on est dans cet état d'énergie du sympathique ou parce qu'on se sent... sans coincer on a une agitation qui arrive une forme de stress une frustration au mode il n'y a pas de possibilité je sais pas quoi faire ça me saoule etc soit on va avoir ce vagal dorsal le mode d'effondrement où il ya ce côté il n'y a pas de possibilité c'est sans espoir de toute façon, je ne vais pas y arriver, il n'y a pas d'issue de secours, il n'y a pas d'issue possible, etc. Alors que si on a la sensation d'avoir le choix, si on sait en nous-mêmes qu'on a le choix de, par exemple le choix de moduler, de changer, de créer, c'est pour ça que c'est important aussi de revenir à son pouvoir créateur, et bien ça nous donne vachement de possibilités, parce que tout d'un coup, on sait qu'on peut bouger, si on a dans cette immobilité du dorsal, on se dit, mais j'ai le choix en fait, je peux ramener du mouvement. Ça donne une notion d'espoir et de mouvement, de pouvoir refaire ça. circuler l'énergie. Ou par exemple, si on est dans cet état d'agitation et de frustration du sympathique, on peut se dire, mais j'ai le choix là, si je veux, de faire des respirations et de me poser avec ça. Pas forcément d'essayer de me calmer, mais juste de me poser avec ça et de respirer avec ça. Donc la notion d'avoir le choix, ça nous remet dans notre pouvoir personnel et dans cette idée que, ok, mon système nerveux il réagit d'une certaine manière, mais j'ai la possibilité d'avoir une action sur lui pour pouvoir retrouver un sentiment d'équanimité là-dedans. Et pour aller plus loin dans cette cette notion de choix. Souvent, quand on a trop le choix qui s'offre à nous, on est un peu paralysé, on rentre dans ce bague à l'orsale, on se dit « je ne sais pas quoi faire » et t'as du figement. Ou au contraire, quand on n'en a pas assez, on peut avoir un cadre hyper rigide qui fait que il y a une sensation d'oppression, de frustration qui nourrit notre système sympathique cette fois-ci. Ça va être important juste de trouver un juste milieu, de se donner plusieurs choix, mais pas trop. Je vais essayer de vous donner un exemple. Par exemple, vous voulez instaurer une meilleure routine au quotidien. pour ça, vous voulez faire du paddle, vous voulez faire de la musique, vous voulez faire des séances de spa, vous voulez faire des... Il y a trop de trucs et vous vous dites, mais en fait, je ne vais jamais réussir à faire tout ça. C'est des exemples un peu nuls. Je ne vais jamais réussir à faire tout ça dans mon quotidien. Du coup, il vaut mieux que je ne fasse rien. Du coup, j'ai ce ton B, c'est sans espoir, je me fais trop de pression, c'est pas possible. Bon, vagale de dorsale. Par contre, si vous vous dites, alors, je veux faire ça, ça, ça et ça, et j'ai intérêt à le faire en 24 heures. heures, ok, j'ai pas le choix, le cadre est trop strict, vous vous sentez opprésé, au final ça crée une agitation, une déception, et là, la déception, vous rentrez dans le vagal dorsal. Mon exemple était très nul, mais c'est... En fait, pour mon régulier de la situation, je pourrais me dire, ok, ben, factuellement j'ai envie de faire tout ça, mais aujourd'hui j'ai 24 heures devant moi, du coup c'est cool si j'arrive à faire au moins deux activités pour mon bien-être. Et ben là, on a deux options, un peu plus calmes, un peu plus tranquilles, qui prennent en compte notre environnement, nos capacités du moment, notre cadre et nos possibilités, et du coup, on peut beaucoup plus travailler avec soi, et non pas contre soi. Bon, faites ce que vous voulez avec cet exemple, j'ai essayé de faire du mieux que je peux. On a vu que les potentielles aides pour la régulation, c'est de comprendre ce contexte-là, dont je vous parlais avec l'environnement, les situations présentes, qui se nourrissent du passé, tout est quantité de comprendre cette logique-là. Le deuxième, c'est cette notion de choix, de créer des options pour agir, mais d'être assez juste pour pas non plus être, en avoir trop ou pas assez. Et la troisième chose, chose, c'est la connexion. On revient un peu à ce côté de co-régulation. En fait, ça ne fait pas sens dans notre monde que de penser qu'on peut se réguler tout seul par nous-mêmes. Alors, c'est quelque chose d'important de réussir à se réguler tout seul, ok, c'est une étape importante, mais ce n'est pas la seule et ce n'est pas là que ça s'arrête. Ce n'est pas genre par exemple, quand j'étais Mon exemple est trop bien, donc je vous le ressors à toutes les sauces. Quand j'étais dans ce côté de l'eau solitaire, clairement, j'arrivais à me réguler, pomper l'op, tout va bien. Par contre, je sentais forcément qu'il y avait un manque quand même de connexion au monde. Je me sentais vachement isolée. Et c'est là que j'ai vu la limite de ce truc-là, de ce côté, ok, toute seule, je me gère. Par contre, vous mettez du monde dans la pièce, je suis complètement en PLS. C'est important de comprendre qu'en tant qu'être humain, on a quatre niveaux de connexion. Et que ces quatre niveaux font partie de la richesse de l'expérience humaine, et qu'on ne peut pas se dire que moi, je peux pallier aux autres niveaux parce que je peux me débrouiller toute seule pour tout. Parce que ça, c'est une hyper indépendance qui n'est pas tip-top. Donc, les niveaux de connexion, c'est le premier à soi-même. Donc effectivement, je suis capable d'écouter mes besoins, je suis capable de respecter mes limites, de comprendre ce qui se passe en moi et de me réguler tout seul. Trop cool. Le deuxième niveau, c'est avec les autres. vos amis, votre famille, etc., vos partenaires. L'idée que je peux me réguler aussi avec l'autre. Le troisième, c'est la nature et le monde extérieur ou global. Ça peut être du coup la nature, l'environnement et aussi la communauté de manière générale. Le besoin d'appartenance, c'est hyper important le besoin d'appartenance. On a besoin quand même de se sentir inclus dans une communauté. Et cette communauté, c'est pas genre vous rejoignez les scouts de France. Je dis n'importe quoi. Mais en fait, le sentiment de communauté, par exemple, avec Manipura, c'est, moi je me sens reliée à une communauté où la spiritualité a une grande place, où on est dans l'échange et l'écoute de l'autre à travers des notions d'énergie, de tarot, etc. Ça, c'est une communauté comme une autre, par exemple, ok ? Donc c'est juste pour vous dire que la communauté, c'est pas forcément un groupe bien défini, mais ça peut être un sens plus large de communauté. Par contre, je ne me sens peut-être pas connectée à la communauté, je ne sais pas, de personnes qui adorent les débats politiques. Mes exemples sont pourris, mais écoutez, ça rend le truc très humain. Préparer les podcasts, mais pas trop préparer non plus. Et le quatrième mode de connexion, c'est, et ça m'a vachement réconciliée avec mon travail, je vais vous en parler, le spirituel. En fait, on a besoin en tant qu'être humain... d'une connexion avec, si on met pas le mot spiritualité dessus c'est pas grave, mais avec une quête de sens. On a besoin de trouver du sens dans notre vie, dans ce qu'on est, ce qu'on fait. Ça c'est une forme de spiritualité, même si les gens mettent pas ça sous le coup d'un dogme, d'une religion, ou sous le coup de quelque chose de spirituel. Mais rien que le fait d'avoir du sens, de donner du sens à quelque chose, de chercher du sens à, c'est déjà une forme de quête transcendantale. Déjà une forme de recherche de connexion à quelque chose de plus grand, qui fait plus sens que juste je suis là parce que je suis née à telle heure et que je vais mourir dans 80 ans par exemple. Cette connexion au spirituel, même si les gens ne l'appellent pas forcément comme ça et voient ça comme un truc un peu plus large, c'est en fait la notion d'espoir et de quête de sens qui nous drive. Et en fait les personnes qui n'ont pas de connexion à cette espèce de quête de sens, souvent il peut y avoir cette impression de... D'être là pour être là et de perdre le sens de la vie et de pas forcément de dire ouais bah super quoi, c'est nul la vie, voilà je suis là, je suis née, puis je vais mourir et puis voilà quoi. Donc ça peut créer une forme de lassitude, même de fuite de soi-même parce qu'on est mal dans l'idée de pas trouver du sens à notre vie. Et quand je dis sens à notre vie, c'est pas forcément encore une fois via l'énergie, via les guides, les êtres de lumière. Parfois le sens d'une vie pour certaines personnes c'est... réussir socialement et ou de créer une descendance pour mettre son nom dans l'histoire ou en tout cas faire perdurer son énergie voilà ça peut être ça aussi une quête de sens de manière générale et pourquoi je vous dis que ça va vachement réconcilier à mon métier parce que souvent enfin souvent à un moment je me disais bon c'est cool l'énergétique etc mais parfois Je me sentais un peu limitée dans l'accompagnement aux personnes parce que clairement l'énergétique ne peut pas tout faire non plus. Il y a des gens qui ont besoin d'un aspect beaucoup plus psycho avec des séances avec un psychologue, des gens qui ont besoin de passer par un process mental. Et souvent je me dis bon ben je me sens un peu limitée dans ma pratique de l'énergie, à quoi ça sert au final si je ne peux pas répondre aux besoins de certains consultants qui ont des types de problématiques qui passent plus par un domaine du mental. Moi je ne suis pas spécialisée dans le domaine du mental. Je ne suis pas psychologue, je ne suis pas psychanalyste, je n'ai pas fait ces études-là. Et du coup, je me suis dit, mais quel est le sens du coup de mon travail si je ne peux pas aider sur ces plans-là également, quoi, quand les gens viennent me voir ? Et en fait, j'ai pu vachement réconcilier avec ce côté, ben en fait, moi, mon rôle, c'est d'aider à la connexion à l'âme, à notre part spirituelle, justement. Je me suis dit, ben oui, mon rôle... Certes, ce n'est pas forcément si la personne est dans une dépression sévère, je n'ai pas les outils pour l'accompagner. Par contre, moi j'ai les outils pour lui l'accompagner si elle a besoin de comprendre sa place en tant qu'âme dans cette incarnation, si elle a besoin de trouver du sens là-dessus. si elle a besoin de se connecter à quelque chose d'un peu plus grand pour l'aider, ça c'est plus mon rôle. C'est pas un plan, on est d'accord, que tout le monde va vouloir. C'est-à-dire qu'il y a des gens qui ne reconnaissent pas une spiritualité, qui ne cherchent pas à se relier à plus grand, et c'est carrément ok. Mais pour ceux qui le souhaitent, il y a cette possibilité d'accompagnement dans notre vie d'âme, si on considère qu'on est une âme incarnée en tout cas, d'avoir des accompagnements qui répondent à ça. Là où le psychologue ne peut pas tant vous aider dans votre connexion à votre spiritualité, parce que ce n'est pas forcément leur domaine de compétence, c'est ok. Ou alors le médecin, clairement, il ne va peut-être pas vous dire de plus. prier pour aller mieux. Le but, c'est pas de se dire, attention, je mets vraiment des attentions, le but c'est pas de dire que la connexion au spirituel va tout guérir ou tout aider, c'est juste de se dire, pour les gens qui ont besoin de se connecter à une dimension un peu plus grande que le corps physique et le corps mental, il y a aussi ces accompagnements plutôt de l'âme, ok ? Mais ces accompagnements d'âme, ça c'est très important, ne se substituent pas, ça je le dis beaucoup aux élèves, aux accompagnements plus sur le corps physique, le médecin, le psychologue aussi pour l'accompagnement plus... plus psychologique, ça vient l'accompagnement de l'âme à travers l'énergie ou autre, rajouter une notion. Si les gens considèrent qu'ils sont une énergie, un corps d'énergie, avec une âme, etc., après, ce n'est pas suffisant, parce qu'on est des êtres incarnés, donc on a besoin de professionnels aussi dans l'aspect de notre corps physique et l'aspect de notre mental. Ça m'a beaucoup réconciliée à mon travail de me dire, « Ok, ma place d'entraîneur, en tant qu'énergéticien dans cette communauté, dans ce monde, c'est au final d'accompagner les gens qui considèrent être une âme dans un corps et d'accompagner cette partie d'âme, de plan de l'âme. Et ça m'a vachement réconciliée en me disant aussi que ma spiritualité était aussi, et ça je le savais depuis longtemps, mais un moyen de me réguler et de dire que ça fait entièrement partie de ce système de régulation du système nerveux aussi, que la spiritualité a sa place dans des pratiques plus terre-à-terre, comme le système nerveux, la respiration, etc. Ce qui se passe quand vous avez une perte de connexion, qu'importe le niveau, avec vous-même, avec les autres, avec votre environnement ou avec votre spiritualité, qu'importe, ce que vous considérez comme tel, ça peut créer un isolement, ça peut créer... un éloignement, ça peut créer un sentiment global d'insécurité et on va chercher en général à restaurer le lien. D'ailleurs, c'est une bonne... C'est un bon signe quand vous essayez de restaurer le lien parce que vous essayez de rentrer en compte. contact à nouveau. Donc c'est un très bon signe. Par contre, si ce n'est pas le cas, on est dans un retrait total, dans un effondrement et c'est plus difficile parfois de se reconnecter, mais pas du tout impossible. Prenez bien conscience, on a vu pas mal de choses. On a vu comment s'organise la hiérarchie autonome, on a vu comment se déroule le changement entre les États, on a vu quelques clés de régulation, on a vu la neuroception. Je pense que je vous propose d'arrêter là pour aujourd'hui. parce que je pense que l'épisode va être bien long. J'ai encore des choses à vous dire, donc effectivement, il y aura un deuxième épisode où on va aller un petit peu plus loin dans ces notions-là, dans la théorie polyvagale. Si ça vous plaît, n'hésitez pas. Mais j'ai encore pas mal de choses à vous dire. Mais je pense que c'était déjà important, c'est plus qu'une introduction, c'est pour bien comprendre un petit peu la place de votre système nerveux dans votre incarnation, la place de votre système nerveux dans votre bien-être, et aussi de poser les premières notions, les mots, le vocabulaire de ce système nerveux pour que vous puissiez mieux... mieux nommer les choses. J'espère que ça vous a aidé, je vous laisse là pour aujourd'hui. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, si ça vous a aidé, n'hésitez pas aussi à partager et dites-moi si la vidéo rajoute un plus-value à ces épisodes thématiques, parce que je me demande vraiment, est-ce que je garde la vidéo juste pour les taroscopes, ou là je vous montre des trucs et c'est très cool, ou est-ce que vous aimez bien cette interaction où vous me voyez parler avec mes mains pour vous faire comprendre les notions peut-être avec un petit peu plus de visuel, je sais pas. Vous me dites dites si ça fait sens d'avoir la vidéo pour ces épisodes thématiques. Et n'hésitez pas à booster le podcast parce que en vidéo, on est bien référencés sur d'autres plateformes mais moins sur d'autres. Donc, n'hésitez pas à booster le podcast si ces épisodes vous plaisent. Merci beaucoup pour votre écoute. Je vous retrouve pour des prochains épisodes. Alors, la semaine prochaine, on aura un autre épisode thématique mais c'est exceptionnel parce que je participe à ce qu'on appelle le podcaston. C'est une initiative qui a été prise pour que plein de podcasts à travers le monde mettent en lumière une association donc exceptionnellement la semaine prochaine on coupe un peu notre série de système nerveux pour que je puisse vous parler du podcast on est de l'association que j'ai choisi de de vous montrer de vous présenter et après on reprendra notre série système nerveux voilà j'ai encore plein de choses à vous dire Je vous remercie de votre écoute. N'hésitez pas à me laisser un commentaire, à laisser votre avis. Et je vous dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode. C'était Amba, de même point, semaine prochaine. Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manipura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine et surtout, que les biens se mordent.