Speaker #0Bonjour à tous, chers auditeurs de Manipura, ça fait presque deux mois que je n'ai pas posté sur le podcast. Je crois que c'est la plus... enfin j'en suis sûre même, c'est la plus longue période où je n'ai pas posté et c'est la première fois où je m'autorise à prendre une pause consciente avec le podcast. Aujourd'hui ça fait presque cinq ans. Cinq ans que j'ai déposé des mots sur la houppette de ce micro et que j'adore ce format. Vraiment, je me suis lancée dans cette mer du digital, j'ai lancé un petit bout de ma vibration, un petit bout de ma voix et vous l'avez réceptionné. Et ça fait cinq ans maintenant, presque, que vous vibrez avec moi au rythme de Manipura, au rythme de ces épisodes. Et aujourd'hui j'avais envie de vous parler de Manipura. J'avais envie de vous parler de ce parcours, on est au 199ème épisode, et l'occasion était trop belle, l'occasion est trop bonne. J'ai trop besoin de déposer ça, et surtout c'est tellement rare que je le fasse. Je ne le ferai pas souvent. Non, ce sont une certaine émotion, parce que c'est bien plus qu'un podcast, pour moi ça a été une évidence. J'ai toujours été une créatrice solitaire, et le format podcast a toujours été celui qui me convenait le mieux. à savoir poser ma voix sans forcément être dans le visuel et connecter avec vous par le pouvoir du son. Moi qui adore tellement les mantras, les vibrations sonores et tout ce qui peut être véhiculé par le son. Et au-delà de ça, le fait de partager votre quotidien pour vous transmettre la puissance de l'énergie ou pour vous aider aussi à ramener plus de conscience en vous-même ou dans votre spiritualité. Au début, ce n'était pas si évident que ça, comme message, comme envie. Comme tout le monde, j'écoutais des podcasts à l'époque quand j'étais routière. Je ne me suis jamais dit « et pourquoi pas moi ? » Mais je trouvais le format intéressant, je trouvais cette proximité belle. Et surtout, je m'attachais aux podcasteurs derrière leur micro, ils partageaient mon quotidien. Et je trouvais ça plutôt cool au final de réunir les gens autour de sujets qu'on aurait en commun. Je ne me suis jamais considérée comme une guide, loin de là, moi je suis formatrice, je suis thérapeute, j'ai mes petits outils et je voulais les partager. J'ai eu la chance incommensurable d'avoir la confiance des élèves, des consultants et de vous, les auditeurs de Manipura, qui tous ont fait vivre ce format et vous avez tous rajouté une graine à cette aventure, à ce podcast. Et je n'ai jamais, jamais, jamais, jamais ignoré la chance que j'ai eue de vous avoir, vous. Une communauté soutenante, parfois silencieuse, parfois qui m'écrit, mais toujours dans la proximité de vos trajets en voiture, ou pendant vos tâches ménagères, ou peut-être dans vos moments d'introspection. Je sais que beaucoup d'entre vous m'écoutent avant d'aller dormir. Ça me touche toujours parce que c'est un moment entre le tangible et le subtil, le sommeil, et d'avoir ma voix qui vous accompagne dans ces phases de transition. Et de savoir que ma voix aide à ça, de savoir que ma voix est peut-être soporifique, bizarrement, ça me rend heureuse. Parce que ça insuffle une forme de relaxation et surtout ça veut dire que vous me faites assez confiance pour partager ces moments-là. J'ai pu voir le visage de certains, on a pu casser le quatrième mur du podcast, certains d'entre vous que j'ai vu en consultation, même dans la vie quotidienne, et c'est toujours fou pour moi quand les gens viennent me voir et me disent « mais t'es en bas, je te connais via ton podcast » . Et c'est là que je me rends compte de la portée de ce qui a été construit, de ce qu'on a construit ensemble. Et je regarde ça avec beaucoup d'humilité, mais aussi beaucoup de chance, je trouve. En tout cas, j'ai beaucoup de gratitude et ça... je ne cesserai de vous le répéter. Et j'adore qu'on partage ce quotidien comme on partagerait un quotidien entre amis. Je sais que certains d'entre vous regardent les stories sur Instagram et vous soutenez mes projets, et certains d'entre vous y participent. Et en même temps, je ne vais pas vous le cacher, il y a énormément de travail derrière tout ça. Non pas que je sois tout le temps une machine de guerre, bien loin de là, mais il y a toujours... de l'implication, beaucoup de cœur. Et je pense que, j'espère en tout cas que via Manipura, vous avez senti cette âme et ce cœur que je mets dans les contenus. Dans ces cinq ans qui ont été tantôt actifs, tantôt pas du tout, enfin on va dire ce qu'il y a, il y a eu de l'irrégularité. L'entrepreneuriat, la création de contenus, c'est une aventure tout instant. Mais une chose est sûre, même si parfois je me suis perdue dans l'entrepreneuriat, il y a quelque chose qui m'a toujours drive, c'est de créer du contenu. Créer du contenu audio et partager avec vous à travers l'écriture et parler avec vous de sujets qui peuvent résonner pour vous. Récemment, j'ai une amie qui est venue à moi et qui m'a interviewée sur son podcast, je sais que ça sortira courant septembre. Elle a voulu me tendre le micro parce qu'elle m'a dit que, bah, en bas, tu partages des concepts très cool, c'est super, mais on sait jamais rien de toi, tu parles pas de toi. Et je vous avoue que pour moi, c'est une évidence de ne pas parler de moi de trop, parce que je trouve que ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas ma place. Je suis thérapeute. Mon but, c'est de parler de vous, c'est de vous mettre en avant vous. Mais je sais que dans le monde des réseaux, de la communication digitale, il faut parler de soi pour créer de la proximité avec nos auditeurs, le public. Et je le comprends, je le comprends. On a quand même envie de savoir avec qui on passe du temps dans nos oreilles pendant les trajets en voiture ou autre. Donc je vais essayer de m'améliorer et cet épisode, c'est un petit peu ma première graine de ça, de cette amélioration. Parce que je vous avoue que cet anonymat, il me plaît bien. Cette mise à distance avec mon monde à moi que je garde précieusement, il me plaît. Et le but, ce n'est pas de révéler tout et je vous partage quelques petites onces de vulnérabilité et ça me va bien comme ça. Je me suis toujours plu à dire, et aujourd'hui encore, que moins on en sait sur moi, mieux je me porte, parce que c'est hors de question pour moi de m'afficher, vous voyez la couverture du podcast, je ne me verrais pas voir mettre ma tête. Parce que j'avoue que ça me fait toujours sourire de penser, je ne sais pas si vous avez ça, moi j'ai souvent ça quand j'écoute des podcasts ou quelque chose en audio, qu'importe. J'ai toujours le plaisir de me dire à quoi ressemble la personne derrière la voix. Et souvent je m'en fais une image. Et souvent c'est pas l'image de la personne, c'est assez loin de la réalité. Et j'aime ça. J'aime ça parce que ça veut dire que chacun d'entre vous peut-être, en m'écoutant, ont créé une image de moi qui convienne à leur imaginaire, à leur conscience ou à leur inconscient. Et ça me va d'avoir le visage de la bonne copine que vous voudrez bien me prêter. Et surtout, j'avoue, il y a une espèce de pudeur et aussi une envie que les gens m'écoutent pour les messages que je véhicule et non pas pour ma tête, mon histoire. Voilà, j'ai envie qu'on puisse partager autour des messages. Le message est central, je ne suis pas centrale. Le message est central. C'est marrant toutes ces thématiques parce que c'est tellement Manipura. Manipura c'est le travail de l'ego, Manipura c'est le travail de la place que l'on prend et de l'énergie qu'on met dans le monde, de comment on l'extériorise. Je sais que c'est quelque chose qui me drive beaucoup. Pour revenir au fait de se mettre au cœur des choses, Je vous ai dit, pour moi, il y a beaucoup de réticence à ça. Et aujourd'hui, c'est pour ça que je ne fais pas une lettre à moi-même. Je ne fais pas une lettre à Amba, je fais une lettre à Manipura. Parce que c'est une entité à part entière. Et via Manipura, je partage des messages que vous allez recevoir d'une certaine manière. Et j'aime bien vous retrouver à mi-chemin de ça. Pour moi, c'est mon rôle de thérapeute. C'est-à-dire, vous partagez un message, voir comment vous le recevez, et vous rencontrez à mi-chemin. mon écoute et vos mots, ou entre mes mots et votre écoute, qu'on puisse se retrouver dans cet élan central et qu'on puisse échanger autour de ça. Donc c'est pour ça que partager mon expérience m'importe peu, parce qu'au final, ce qui m'intéresse c'est votre vision et de vous y rencontrer. Ce positionnement nous a hissés tous ensemble vers ce 199e épisode, et je sais que certains d'entre vous sont là depuis le tout premier, et d'autres viennent d'arriver dans l'aventure et... Je me surprends encore à lire des commentaires de certains d'entre vous qui me disent qu'ils sont en train de commencer le podcast et ils commencent dès le premier épisode. Oh là là, mais quel courage ! Quel courage parce que je n'écoute pas, moi, mes premiers épisodes. J'étais... On va y revenir, on va y revenir, mais... C'est vrai que ça me touche beaucoup. Peut-être que certains d'entre vous sont partis aussi, évidemment. On prend ce qu'il y a à prendre et puis on part dès qu'on sent qu'il n'y a plus rien ici. Peut-être que certains n'ont plus trop envie de travailler Manipura. Peut-être que certains ont envie de travailler d'autres plans de leur vie. Et du coup, ça passe, ça va, ça vient. Et ces épisodes, ils sont là dans tous les cas. Ils ne disparaissent pas et ils viendront à l'écoute de ceux qui en auront besoin au moment le plus opportun pour eux. En tout cas, on est au 199ème épisode et c'est un peu comme un bilan que je vous propose aujourd'hui. Parce qu'au bout de près de 200 épisodes justement, je vous avoue que j'ai envie de changer, j'ai envie de faire autrement, j'ai envie de proposer autre chose et je veux qu'on continue de grandir ensemble sous un autre aspect. Alors c'est pas du tout un adieu, bien au contraire, c'est une annonce d'une suite, un virage à 180 degrés. qui va démarrer avec vous, comme ça a démarré avec vous, au 200e épisode, à la rentrée. On en parlera. On n'y est pas encore. Parce que, avant d'entamer un début, et si vous m'écoutez depuis longtemps, vous savez, vous me connaissez, il faut clôturer un cycle. Avant de vouloir entamer, il faut bien finir les choses. Et cet épisode, c'est une lettre de fin, un au revoir à une peau ancienne de laquelle on se détache pour muer. Parce qu'on mue avec le temps et la création de contenu ne pallie pas à ça. Et moi-même, je ne pallie pas à ça. Je me rends compte que dans mon credo, dans ma volonté de discrétion, je ne vous ai jamais vraiment parlé de Manipura en tant que parcours, en tant qu'entité vivante, en tant qu'entité évolutive et pourtant c'est ce que c'est. Là on est à la cinquième édition de la formation énergétique, elle vient de prendre fin, je viens de terminer avec les élèves. On a la nouvelle formation Cartomancy qui débute sa toute première édition à la rentrée avec le... Le millième aussi de rendez-vous largement dépassé en consultation, il y a eu du chemin, il y a eu vraiment du chemin. C'est vrai que sur les réseaux, je vous partage forcément les nouveautés, les réussites, les accomplissements, mais j'aimerais aussi vous parler dans ce podcast, parce qu'on est là pour faire un bilan, de ce parcours qui a été semé d'embûches comme tout parcours. Et vous parlez de Manipura comme j'en ai vraiment jamais parlé au final. J'ai jamais vraiment déposé ces mots et pourtant c'est d'une importance capitale pour savoir où on en est et savoir du coup où on va. Comme nous dit en créole, où ça nous ça va. Il y a cette expérience d'entrepreneur qui apprend sur le tas. Très clairement, il y en a qui sont doués pour entreprendre dès le début et c'est dans leur sang mais... Pour la plupart des gens et pour la plupart des élèves que j'ai formés, l'entrepreneuriat va s'apprendre. L'énergétique s'apprend, être énergéticienne et grandir dans sa pratique de l'énergie, ça s'apprend. C'est pas toujours intuitif. L'enseignement, le fait d'enseigner maintenant, le fait d'apprendre aux gens, ça aussi ça s'est appris. C'est pas des choses que j'ai eues intuitivement d'être enseignante. Et j'ai envie de vous parler de ça aujourd'hui, de cette expérience, avant de retourner dans ma grotte de discrétion, bien que vous allez le voir que je vais quand même essayer. à l'avenir de m'ouvrir un petit peu plus. Mais revenons aux prémices de tout ça. Je me souviens encore du jour où j'ai commencé Manipura. A l'époque, j'habitais aux Pays-Bas, j'étais dans une petite chambre. Et j'avais commencé le yoga depuis peut-être un an ou deux. J'ai toujours écrit, d'aussi loin que je me souvienne, et pour moi c'était une évidence de créer un énième blog, et cette fois-ci centré sur la... pratique du yoga, mes apprentissages. C'était en 2016 et je devais trouver un nom pour ce blog. Comme une grande débutante, j'ai parcouru la liste des chakras parce que les chakras, il faut dire ce qu'il y a, c'est quand même une porte d'entrée magique, magnétique, hyper intéressante, évolutive pour toute personne qui ne sait pas trop comment entrer dans l'énergie éthique. Souvent, on va parler des chakras parce que c'est le plus évident, bien que c'est Merci. tellement pas la seule chose. L'anatomie subtile est tellement vaste et les élèves peuvent en témoigner. Il y a plusieurs cours juste sur l'anatomie subtile, bref. Mais en tout cas, les chakras sont toujours une excellente porte d'entrée. Du coup, j'ai parcouru cette liste et Manipura, Manipura, ça m'a tapé dans l'œil. Alors j'aimerais vous dire que je l'ai choisi en âme et conscience dans un halo de lumière et que c'était une évidence absolue. C'était une évidence, mais parce que la sonorité me plaisait. La signification me plaisait. Mais j'étais très loin encore de choisir consciemment ce qui me drive aujourd'hui et qui est porté par Manipura Chakra, qui est le travail sur l'ego, sur la place identitaire, sur la lumière, le rayonnement intérieur, la puissance personnelle. Tout ce qui me drive maintenant vraiment, c'est Manipura. C'est vraiment ce qui est représenté dans Manipura. Mais à l'époque, Non, je n'avais pas cette conscience-là. Je me suis dit, ça sonne bien, c'est joli, ça me ressemble. Ce n'est pas moi personnellement, mais l'énergie me fait vibrer quelque chose. Évidemment, je sais que ce n'est pas un hasard. Peut-être que vous auriez eu un podcast qui s'appelait Vishuddha ou Svadhisthana, comme le chakra gorge ou ce chakra sacré, mais c'est Manipura. Et ce sera toujours Manipura. Quand bien même, j'ai commencé à écrire article sur article, ça partait un petit peu dans tous les sens. Il n'y avait pas forcément de lignes édito précises. On était plus sur du développement personnel, slash yoga, mais ça a eu au moins le mérite d'exister, de me remettre dans une routine d'écriture, de créer des chroniques aussi, un format que j'adore, sur des sujets. C'était un peu les prémices, les premières pierres qui allaient m'amener vers le podcasting, mais j'en avais pas encore conscience. En parallèle de la création de contenu, je me suis formée en tant que prof de yoga, yoga thérapeute. Tutti quanti, la suite vous la connaissez, je ne vais pas redérouler le CV parce que je trouve ça assez inutile. Si vous voulez voir mon parcours, il y a la page à propos de mon site internet où j'énumère toutes mes formations, tous les enseignements que j'ai reçus, etc. Dans tous les cas, c'est juste pour vous dire que ça a été un long chemin de formation, bien que aussi j'ai énormément expérimenté par moi-même, ça je ne vais pas vous le cacher. j'ai toujours, été un peu autodidacte, même si j'ai beaucoup appris aussi d'enseignement, évidemment. En tout cas, et dans tous les cas, via l'écriture, ce qui m'importait, ce qui m'a toujours importé, c'était de rendre quelque chose d'accessible, de créer une passerelle entre un enseignement que j'aurais reçu, que j'aurais suivi, et d'autres personnes qui potentiellement seraient intéressées par ça. C'est toujours ça qui m'a driveée, de créer du contenu informatif. C'est ça qui me plaît, c'est de créer des bibliothèques d'enseignement et ou d'information pour que les gens puissent s'y référer, trouver de l'information. Et j'ai toujours aimé rendre le subtil accessible, compréhensible, de décrire ce subtil dans le tangible, et ne serait-ce que d'essayer de le mettre en mots. Et je sais que c'est ça que les gens aiment via Manipura maintenant, c'est le fait de ramener de la structure, ou en tout cas un semblant de cadre, une énergie qui est subtile et qui de base n'est pas cadrée. Je ne sais pas comment vous l'expliquer, mais moi qui pouvais souvent douter de mes capacités, je me suis toujours, toujours, toujours sentie guidée pour naviguer dans le subtil et pour vous produire du contenu vis-à-vis de ça. Ça n'a pas toujours été une évidence, il y a eu beaucoup de doutes en chemin. Je me suis prise beaucoup de fois la tête, je me suis toujours demandé ma légitimité à faire ça, évidemment. Je me suis toujours demandé si mes contenus étaient à cette qualité. Certainement qu'il y a deux, trois erreurs qui se sont glissées. parce que j'ai appris encore en chemin et que du coup mes perceptions se sont élargies. J'avais toujours peur d'être un peu à côté de la plaque ou d'être un peu naïf dans mon ton. Je me suis toujours demandé si ça allait servir à quelque chose au final ce que je créais, mais je me suis jamais stoppée de créer parce que j'aime ça tout simplement et je pense qu'aujourd'hui je sais, j'ai une âme de créatrice bizarrement beaucoup plus que de thérapeute. Je sais que créer de l'information, créer des formats... Créer des cours, ça me fait un bien fou, j'adore ça. Voilà, j'ai continué dans ma lancée, je suis assez fière de moi pour ça, même si ça n'a pas toujours été un long fleuve tranquille, et je n'ai jamais été une source de régularité intensive. À l'époque, j'étais toujours au volant de mon camion, je me souviens que j'aurais écouté mes podcasts dans le camion pour vérifier si je n'avais pas fait de bêtises. Et je commençais mes premiers rendez-vous avec Manipura aussi. Je me faisais la main, voilà, c'était les premiers rendez-vous, je ne me faisais pas forcément payer, j'étais dans un besoin de pratique évidemment. J'étais en train d'apprendre petit à petit à structurer et à professionnaliser ma pratique. J'étais vraiment dans un enthousiasme de suivre cet adage de faire de ma passion un travail. D'ailleurs je vous avoue qu'à l'époque, et comme beaucoup de personnes qui suivent ce cheminement, de faire de sa passion un travail, Je vous avoue que je suis allée de manière assez intuitive dans cette logique-là, comme beaucoup de gens, je pense, sans vraiment me questionner, en fait, de tout ce que ça allait ramener. C'est-à-dire que oui, c'est super, aujourd'hui je suis payée à... enseigner l'énergie. La carte au Mansi, c'est incroyable. Je suis trop fière de moi. Mais il y a aussi cet aspect de ramener une résultante, une productivité à sa passion. Et ça peut clairement vous couper l'élan créatif. Et je crois qu'au-delà des premiers mois quant à tenir les premiers rendez-vous, ou en tout cas les premiers pas dans le métier, le fait de shifter, de changer sa passion en un travail-passion, ça a été peut-être la première difficulté. auquel j'ai fait face, parce que tout le monde vous dit de faire de votre passion un métier, mais personne ne vous parle des aléas que ça comporte, c'est-à-dire forcément d'y perdre un petit peu de feu, ou alors il faut vraiment garder ce qui nous anime, mais il y a de la structure à ramener, il y a un cadre à ramener qui fait qu'on perd un peu cet élan, ce feu, ou en tout cas qu'on doit le réguler, le tamiser ou l'utiliser, au lieu de se laisser emporter par lui. Donc le positionnement n'est pas le même. Il est intéressant, il est très intéressant, ça nous apprend à gérer autrement notre passion. Mais ça ramène des aléas, il faut aussi en prendre conscience. Les années passent et en 2020, je commence doucement à créer la première édition de la formation énergétique. Et en parallèle, je tombe sur une formation pour monter son podcast. Coucou Safia Gourary, si tu passes par là. Je vous mettrai le lien d'ailleurs si vous voulez. dans la barre d'infos pour sa formation. Dans tous les cas, et le petit clin d'œil qui est assez marrant, c'est que j'ai suivi cette formation et finalement, j'ai fini dans son livre sur le podcasting. Mani Pura a fini dans le livre avec la couverture en exemple. C'était trop cool. C'est vraiment une jolie boucle bouclée que d'être citée dans le livre de sa formatrice. En tout cas, c'est là que l'aventure a commencé et mon Dieu, que j'ai pris un plaisir fou à créer ces premiers épisodes. Alors, c'est vrai que c'est marrant parce que les premiers épisodes, vous les écoutez maintenant comparé à ceux d'aujourd'hui, ma voix change, la voix est plus contrôlée avant, la voix était plus millimétrée, je laissais très peu de place à la spontanéité dans le montage, le script était totalement obligatoire, maintenant je m'autorise vachement plus de liberté. Autant vous dire que voilà, de réécouter ces premiers épisodes, ça me tend rien que d'y penser parce que je trouve ça très touchant. Ça me rappelle qu'au début, on essaye toujours de garder une forme de contrôle, qu'on y va à tâtons parce qu'on veut faire de son mieux. Du coup, on perd un petit peu cet élan de spontanéité, mais ça fait partie de l'exercice d'apprentissage. Donc voilà, le podcast était lancé fin 2020. La première édition de la formation énergétique suivait bien, fonctionnait bien. Elle était complète dès la première édition. Alors évidemment, à l'époque, je prenais moitié moins d'élèves. Je prenais 8 élèves contre 16 aujourd'hui par édition. Et sur Instagram, voilà, je n'ai jamais été très réseau. Enfin, j'ai toujours l'impression de ne pas avoir été douée avec les réseaux sociaux. Mais en tout cas, je me défendais bien en 2020. J'étais très heureuse de pouvoir... On faisait des méditations guidées en live et j'accompagnais les gens pendant la période Covid à ça. Et j'apprenais à vous connaître aussi en même temps et à connaître ces communautés qui se réunissaient autour de Manipura. J'ai... pas mal tenté de choses dans mon parcours entrepreneurial. Je sais que j'aimais bien avoir un projet d'écriture par an. Autant vous dire que j'ai un peu abandonné l'idée, mais j'espère un jour pouvoir reprendre cette idée-là. J'aime tellement écrire, mais j'écrivais des cahiers pour poser mes enseignements sur papier. Ils ne se vendaient pas non plus de manière extrêmement folle, mais ils avaient le mérite d'exister. C'est juste pour vous dire que tout n'est pas un front succès, mais on teste. On teste des choses. Je me souviens aussi du fameux programme, le premier programme que j'ai essayé de lancer bien avant la formation énergétique, ça s'appelait le programme Méditation Astrale. Parce que j'ai beaucoup de gens qui me suivaient via les méditations guidées que je faisais sur YouTube à l'époque, du blog, des premiers débuts du blog, bref. Et beaucoup attendaient ce programme Méditation Astrale qui était un programme hyper ambitieux, de centaines de méditations, qui n'a jamais vu le jour. qui n'a jamais vu le jour parce que c'était extrêmement ambitieux et puis c'était un programme qui me demandait un travail fou pour très peu de retomber. Donc j'ai finalement laissé tomber. Je vous en parle parce que derrière les succès, il y a beaucoup de fantômes, de projets abandonnés ou morts dans l'œuf qui font partie du parcours et qui sont des tests à l'aveugle, absolus, complètement ratés. Mais qui sont extrêmement touchants. Quand on regarde en arrière, on se dit bon, on a testé quelque chose. On ne savait pas trop où on allait, mais on y allait avec ferveur. En parallèle, sur Instagram, je sais que j'ai beaucoup partagé en story, notamment un format qui s'appelle le Blabla spirituel, où c'était des mini chroniques en story où je relatais de faits spirituels. Et je partageais aussi, et ça je continue toujours à le faire, des retours de soins, où je vous parle un petit peu des soins que j'ai fait dans la journée, et je vous parle surtout de tout ce que cette pratique de l'énergie a à offrir, tout ce qu'elle peut apporter, et pour moi c'est des échanges qui sont tellement précieux et tellement complémentaires au podcast, où là avec les stories je peux avoir un échange en direct un petit peu moins préparé, là où le podcast je vous mets bien quoi, on est vraiment pépouze, installé, lounge. un petit peu travaillé. J'essaye de faire mon mieux. En tout cas, le podcast trouve son public. Pas de fulgurance. De toute façon, pas de fulgurance, ok ? On y va tranquillou-bilou. Moi, j'aime bien que les choses s'installent. Pas de montée en puissance. Voilà, Manipoura n'est pas numéro 1 dans les charts Podcasting France, ok ? On va se calmer. Loin de là. Très loin de là. Mais ça avance petit à petit, à son rythme, ça stagne parfois. Mais j'aime. J'aime avoir ma petite base auditeur, c'est une cadence qui me va, et je vous avoue que si ça avait été la folie, je ne sais pas trop si j'aurais pu gérer. Donc écoutez, moi je suis déjà tellement honorée que vous m'accueillez dans vos quotidiens. Manipura a son public, je vous avoue que, intérieurement évidemment, et j'essaye d'y travailler, en tout cas c'est le but, j'aimerais que Manipura devienne un média incontournable pour l'énergie. La carte mensuelle en second temps, pourquoi pas, mais l'énergie, j'ai envie vraiment d'être incontournable autour de ça. Je vous en reparlerai bientôt. To be continued, je pose ça là. Je sais que je repère certains des auditeurs, certains pseudos qui reviennent. Donc je vois la communauté qui se crée, je vous vois derrière ce quatrième mur. J'ai plus l'impression de parler seule derrière un micro. Et j'ai vos messages aussi que vous envoyez chaque jour pour me dire que les podcasts vous aident, même des anciens podcasts. Donc c'est une motivation absolue de créer ces contenus intemporels qui restent sur la toile. Je me dis que les heures passées à créer ça sont utiles au bout du compte, et ça c'est la plus grande récompense. Et vraiment des heures j'en ai passées à créer du contenu, je me souviens, mais vraiment, mais avant je me prenais tellement la tête, je me souviens encore des tout premiers épisodes, ou les épisodes horoscopes, donc c'est toutes les deux semaines, où je faisais une méditation guidée à chaque fois, une séance de yoga à chaque fois, Non mais vraiment je... Je travaillais les épisodes de manière extrêmement, extrêmement cadrée. Alors, c'était cool pour vous, mais ça m'épuisait beaucoup. C'était un gros travail pour juste deux semaines d'écoute. Autant vous dire que j'ai dû faire des ajustements, parce que quand on commence dans l'entrepreneuriat, on s'y met à fond. Et c'est cette énergie qui fait qu'on avance et qu'on construit, et c'est très cool. Mais c'est vrai qu'arrive le constat de manière... assez rapide que pour tenir sur la durée, il va falloir s'en demander moins, mieux gérer, mieux étaler et être plus... Alors j'étais très régulière avant et honnêtement j'ai envie, je veux et il faut et je vais retourner dans cette régularité parce qu'il n'y a pas à dire la régularité quelle que soit l'activité que vous faites. Ça crée un conditionnement positif qui vous met dans une routine bienfaisante, bienfaitrice. qui construit quelque chose de durable. Donc, j'ai à cœur d'être dans cette régularité-là, de revenir dans vos oreilles toutes les semaines. Et puis, si vous me connaissez depuis longtemps, vous savez que j'ai à cœur de vous donner un maximum d'informations. Avec le temps, j'ai appris au final, et c'est toujours un apprentissage, ça je vous avoue, de ne pas noyer les gens sous le contenu. Parce qu'on est quand même bien plus efficace quand on va scinder les choses, ou en tout cas, privilégier l'information pour que les gens retiennent plus facilement. maximiser, prioriser. Et en tant qu'enseignante, c'est vraiment quelque chose que j'apprends toujours, j'apprends sur le tas, parce que je sais que les élèves, elles sont toujours très heureuses des formations, mais elles me disent toujours que c'est extrêmement dense, et ça je le sais, c'est vraiment un retour que j'ai souvent. Donc je sais qu'il faut que j'apprenne à ramener de la légèreté dans ce que je vous offre, et c'est au programme. Il y aura toujours l'ADN de Manipura qui aide l'enseignement, la ressource d'information dans les domaines énergétiques, spirituels, cartomancie, etc. À mon échelle, évidemment, je n'ai pas la vérité infuse. Et surtout, j'ai ma réalité, ma vision, ma manière d'amener les choses, qui en est une parmi des milliers d'autres. Il y a tout autant de visions que d'êtres humains sur Terre. Et ce n'est qu'une que je vous propose qui est la mienne. Autant vous dire que c'est quand même assez restreint. Tout ça pour vous dire que j'ai à cœur de ramener la légèreté dans les contenus. Il y a beaucoup de contenu d'ailleurs sur internet, de personnes qui sont très qualifiées pour parler de plein de sujets. J'essaye de ne pas me laisser dépasser par ça, c'est-à-dire que depuis le début de Manipura et aujourd'hui encore, je reste vraiment dans ma propre bulle, je collabore très peu, j'adore interviewer des gens, j'adore mettre des gens en avant. Mais de manière générale, moi j'écoute très peu ce qui se passe autour, parce que depuis longtemps je me suis refusée de consulter ce qui se faisait ailleurs, parce que j'avais envie de garder ma voix, j'avais envie de garder mon ton. Et ça je continue à le faire, je vous avoue. Je suis quelqu'un qui écoute très peu ce qui se fait autour. Alors évidemment, j'apprends énormément des auteurs, des écrits, des livres, etc. Ce n'est pas moi qui crée toute l'information que je vous délivre. Mais voilà, j'ai besoin et j'ai à cœur de garder ma bulle. C'est une habitude qui peut me porter préjudice, très clairement, parce que je fais beaucoup les choses de mon côté, j'ai toujours eu du mal à collaborer, à moins d'être dans cet exercice de l'interview où là j'aime beaucoup. Je sais que ça peut me porter préjudice dans les échanges, notamment sur Cette internet qui demande extrêmement d'être en collaboration et dans la communication avec les autres, ce qui est normal, ça fait partie du package. Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que la stratégie, c'est pas tant mon truc et ça n'a jamais été un lettre-motif, ça n'a jamais été quelque chose d'intuitif, c'est quelque chose que j'apprends. Et je trouve ça important de vous dire qu'en tant qu'entrepreneur qui se découvre, pour les élèves qui se lancent après les formations, même si vous, vous avez envie de porter à cœur un projet, La stratégie, ça prend sur le tas et où parfois on peut se former, mais ce n'est pas intuitif pour tout le monde et c'est normal, c'est vraiment normal. Maintenant, j'essaye d'en ramener un petit peu quand même, mais c'est loin d'être intuitif encore. Quand on a une âme de créatrice, parfois c'est très dur de ramener la stratégie, ce n'est pas impossible. Il ne faut pas se dire, et ça je l'ai longtemps pensé, et je le pense encore parfois, que parce qu'on est créatif, on ne peut pas être stratégique, ou alors que ça va venir étouffer la création. Mais j'essaye de trouver une voie du milieu dans ces deux notions-là. C'est un peu le travail du moment, je vous avoue. Je vous parle de tout ça parce que c'est important pour moi de rappeler que les voies que vous allez tester, que vous allez entreprendre, qu'elles soient dans l'entreprenariat ou juste simplement le fait de vous lancer dans des nouveaux projets, etc., c'est normal que ce ne soit pas intuitif au début. Souvent, on attend de nous, on met ça sur le syndrome de l'imposteur. mais c'est surtout vous. que c'est normal d'y aller à tâtons. Je vous invite, j'ai fait tout un épisode sur le syndrome de l'imposteur si ça vous intéresse. C'était l'épisode 78 où je vous expliquais comment faire de son syndrome de l'imposteur son meilleur ami. Mais au-delà de ça, c'est juste simplement qu'au début, c'est pas intuitif. Et c'est ok que ça ne le soit pas et c'est ok que ce soit hésitant en fait. Et je pense qu'il faut se rappeler du fait que tous les débuts sont hésitants et même en chemin c'est hésitant. Même quand on a de la bouteille, c'est hésitant. Moi, là, ça fait presque 50 podcastings. C'est toujours hésitant sur certaines choses. Ça l'est moins sur d'autres. Je dirais que c'est bon signe. Quand on hésite, c'est qu'on est toujours un peu fébrile. On est toujours dans une recherche d'évolution. Quand c'est fébrile, c'est qu'il y a des oscillations. Quand il y a des oscillations, c'est qu'il y a du mouvement. Quand c'est posé, c'est vrai que c'est agréable. quand on est en assise. Et parfois, on est en assise, c'est vrai. C'est agréable, c'est très agréable d'être en assise. Il y a cet aspect de stabilité qui arrive avec l'idée d'être en assise dans quelque chose. Et la stabilité, ça fait beaucoup de bien. Mais ce n'est pas forcément ça qui fait bouger. Le tout, c'est de se rappeler que ce n'est pas intuitif au début. Et Manipura m'a appris à travailler sur moi. plus que n'importe quel autre projet. Ça m'a appris aussi le revers de la médaille d'être indépendante, c'est-à-dire que tout repose sur moi, j'ai pas de cadre, c'est moi qui dois l'instaurer. Il y a beaucoup de zones d'inconnus, il faut être à l'aise avec, il faut être confortable avec l'inconnu. Mais ça m'a appris la flexibilité, ça m'a appris la nécessité de me renouveler, ça c'est ce que j'apprends en ce moment. Ça m'apprend toujours l'idée de m'adapter aux gens, à comment leur parler, à comment amener les choses, parce que je m'adresse à vous. Et non pas à moi, ça a été un exercice au début de ne pas forcément faire les choses pour moi, pour ceux qui me plairaient, mais plus de voir qu'est-ce qui vous parlerait aussi et comment amener les choses pour vous. Non pas dans l'idée de suradapter mon discours, mais dans l'idée de pouvoir me rapprocher de vous, de vos compréhensions, de votre réalité, pour avoir un angle d'enseignement qui soit plus adapté. Bref, beaucoup, beaucoup de flexibilité, je suis toujours en chemin. Il y a autre chose qui a été un exercice pour moi, ça a été une zone de questionnement dans ce cheminement avec Manipura, c'était... À un moment, je me suis regardée dans le miroir, après de nombreux soins, et je me suis dit, mais mon Dieu, j'ai fait de ma spiritualité un business. Ça, ça a été dur à un moment. Pas dur, dur, mais ça a été compliqué. Où je me suis dit, mais la spiritualité et notre vécu de celle-ci, c'est quelque chose de tellement précieux. C'est tellement précieux. Et c'est tellement aussi subjectif que ça a été dur pour moi de me dire, je n'ai pas envie de la mettre en... en pâture au monde, ma vision de la spiritualité et mon vécu de celle-ci. C'est pour ça que sur Instagram, sur le podcast j'en parle d'ailleurs presque jamais, mais sur Instagram quand je partage des mantras ça reste assez anecdotique, ou alors je précise bien que voilà, c'est parce que j'adhère à tout ça, aux archétypes plus tournés vers le sanskrit, l'hindouisme, etc. C'est ce que j'aime développer pour moi personnellement, mais évidemment... Je ne me vois pas imposer cette vision, même si ce qu'on apprend dans la formation énergétique est teinté quand même des écrits de la philosophie tantrique, parce que les chakras, le nom des chakras que j'utilise, etc., viennent de ça, évidemment. Mais on peut prendre n'importe quelle tradition et s'ancrer dans une spiritualité. La tradition et le dogme ne sont que des couleurs à une lumière que l'on crée. Donc oui, ça a été un sujet à un moment, ce côté « waouh, j'ai fait de ma spiritualité un business et je n'ai pas envie de ça » . Et c'est pour ça que d'être un peu en retrait, de ne pas forcément parler de mes rituels et de mes pratiques trop en détail, c'est important pour moi. Parfois je filme mes prières du matin, mais ça reste anecdotique. Souvent j'ai les élèves qui me demandent comment moi je m'installe pour un soin, comment moi je fais telle ou telle pratique. et je n'aime pas trop le dire parce que Non pas dans un souci de rétention d'informations, bien au contraire, je pense que les élèves savent à quel point j'aime partager, mais au contraire c'est pour qu'elles trouvent leur manière, qu'elles trouvent ce qui fait sens pour elles, qu'elles trouvent les images, les sensations, les conditions qui leur est propre. Et non pas qu'elles répètent de manière automatique un cheminement qui ne les questionnerait pas sur qu'est-ce qu'elles aiment, qu'est-ce qu'elles n'aiment pas, qu'est-ce qui fait sens pour elles ou non. La spiritualité ne se vit pas par le rituel, ni par le conditionnement, ni par les gestes, la répétition de certaines manières de faire, d'être, de prier, etc. Non, ça ne se vit pas là-dedans, ça se vit dans la lumière qu'on va mettre dans tout ça. Les gestes ont peu d'importance sans l'intention derrière. Et non, dans la spiritualité, c'est quelle intention on met dans chaque chose, quelle conscience on amène dans chaque chose. C'est ça qui est important. Je suis partie un petit peu loin, désolée, mais là je me suis lancée sur des sujets qui étaient chers à mon cœur. Pendant toutes ces années, la formation énergétique a suivi son cours et je vous en remercie encore, et le podcast également. Quand bien même vous avez peut-être dû sentir qu'il y a eu une perte de vitesse en 2025 sur le podcast, parce que je ne m'y retrouvais plus à un moment, j'avais l'impression de simplement vous donner des météos énergétiques, notamment avec le taroscope, que j'aime beaucoup ce format d'ailleurs, mais je voulais être plus que ça dans vos oreilles. Et je sentais qu'au bout de cinq ans à faire tout, toujours le même format. On a toujours gardé ce rythme d'un épisode thématique entrecoupé d'un épisode de météo astrale slash horoscope slash taroscope. Et Odenpans, c'est un format qui était très cool et qui a vraiment permis de créer une assise dans Manipura et ça vous a plu, donc merci à vous pour ça. Mais je pense que c'est normal et le contraire serait vraiment étrange. Et d'ailleurs, je trouve ça étrange que ça n'arrive que maintenant. Ça aurait dû arriver plus tôt, à mon avis. Le besoin de réformer en fait, le besoin de faire différemment. Et là, je sens que j'ai besoin de faire différemment. Je sens que j'ai besoin de plus de proximité avec vous. Ça veut dire de plus de régularité et donc plus de légèreté dans le contenu. Comme je vous y disais, il y aura toujours l'ADN de Manipura qui est de transmettre, avec mes mots ou avec mes compréhensions. Mais j'ai envie d'être dans vos oreilles chaque semaine et pour ça, ça nécessite des formats peut-être plus adaptés. Et j'ai besoin de ça pour reconnecter avec Manipura, j'ai besoin de ça pour reprendre le rythme de croisière que j'avais avant, j'ai besoin de ça pour pallier à la perte de vitesse qu'il y a eu en 2025, j'ai besoin de ça pour reconnecter avec vous de manière plus profonde, plus juste, c'est un besoin, vraiment. C'est pour ça que je vous le dis et je vous l'annonce, cet épisode, il a mis un peu de temps à sortir, je voulais qu'il sorte en début août, mais il sort là maintenant, et c'est juste ainsi. En septembre, ce sera la rentrée du podcast. Et beaucoup de choses vont changer, j'ai envie de changer beaucoup de choses. Donc attendez-vous à ça, à la mi-septembre, d'un tout nouveau Manipura qui garde son essence, mais qui change un peu, qui mue, qui évolue. Et j'espère sincèrement que vous me laisserez une place à votre écoute dans votre quotidien. Quel que soit le temps que vous m'accorderez, je vous remercie infiniment de votre présence et j'ai une infime gratitude. De savoir qu'on chemine ensemble sur un petit bout de votre cheminement et que vous prendrez ce que vous devez prendre et vous laisserez ce que vous laisserez. Et un jour vous laisserez Manipura parce qu'il y aura d'autres compréhensions qui seront importantes et peut-être même que vous vous nourrissez déjà de plein d'autres compréhensions. Et que Manipura vient juste remplir un petit degré de celle-ci. Et c'est ce petit degré qui est si important pour moi et ça me va comme ça. Rendez-vous à la rentrée, préparez-vous, je me prépare, je fais beaucoup de choses en coulisses et ça va être incroyable et j'espère que vous serez là dans cette nouvelle aventure, moi en tout cas je serai là. C'était Amba de Manipura, à l'épisode prochain, merci.