Speaker #0Fais-tu partie de ceux qui ont honte de prendre des pilules, hein ? Des antidépresseurs, des anxiolytiques, du ritalin, du Viagra. Veux-tu arrêter non pas de les prendre, mais d'en avoir honte ? Parce que le vrai courage, ben c'est d'accepter d'en prendre. T'as un problème, pis la solution est là. Pourquoi s'en priver ? Pourquoi faudrait-il cacher ta pilule du bonheur ? Dans cet épisode, je t'avoue ma consommation de la pilule du bonheur et je te jase de ses bienfaits au quotidien. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements, ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre pleinement. Oui, je prends des antidépresseurs depuis décembre 2024. Écoute, je pensais jamais prendre ça dans ma vie. À cette période de l'année, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas d'où ça vient. En fait, je ne sais pas. Mais mon changement de vie, même si c'est un changement de vie positif, veux, veux pas, j'ai vécu énormément de changements. Changement de maison, changement de ville, changement de vie, changement de tout. Si bien que ma tête n'a pas suivi. Je suis très bien, ou en tout cas, mon système a tilté, si on veut. Et à un moment donné, j'en suis venue à l'évidence. Il faut que j'aille voir le médecin parce que ça ne va plus pantoute. Je n'avais plus d'énergie, je n'avais plus d'entrain, je dormais tout le temps. Je braillais à rien. Écoute, je regardais l'annonce. de côte levée, puis je broyais. Bref, ça n'allait pas prendre toute. Donc, écoute, je m'en vais voir le médecin. Et elle a juste ouvert la porte de son bureau que je me suis mise à broyer. J'étais inconsolable. Je n'étais plus capable d'arrêter. Donc, elle a bien vu qu'il fallait qu'elle me fasse passer les tests pour me donner de la médication, pour vérifier, en fait, si je faisais bel et bien une dépression. Écoute, aucune surprise, je Ausha oui à toutes les questions des deux tests. Et donc, elle m'a dit, je vais vous prescrire des antidépresseurs. Et moi, je me suis dit, enfin mon calvaire achève. J'étais contente quand je suis sortie du bureau du médecin parce que j'avais la solution à mon problème. Une des solutions, parce que la dépression, on ne sait pas trop d'où ça vient et tout. J'ai présumé que ça venait de tout mon changement de vie. Et donc, je me mets à prendre les antidépresseurs. Et après un mois, j'allais beaucoup mieux. Et depuis ce temps, je vais très bien. Et je ne vois pas le jour où je vais les arrêter. Oui, un jour, je vais arrêter, mais pas maintenant. Parce que je vais bien. Pourquoi j'arrêterais ça ? Puis je me dis, ben coudonc, c'est une pilule pis on s'en sac. Je veux dire, il n'y a pas d'effet secondaire à ça, sauf à être bien. Donc pourquoi j'arrêterais de prendre les antidépresseurs ? Si tant et aussi longtemps que ça ne nuira pas, je vais continuer à les prendre. Je te dirais que ce n'est pas une honte d'avoir mis un genou à terre, pour moi en tout cas. Puis tu sais, j'ai l'humilité, un de tel l'avoué aujourd'hui. Et j'ai l'humilité aussi d'accepter mes faiblesses. J'ai eu besoin d'aide, ça ne fonctionnait plus. Fait que j'en suis venue à l'évidence qu'il fallait que j'aille voir le médecin. Puis Dieu sait que je ne suis pas une fille qui prend des pilules dans la vie. Mais qu'est-ce que ça ne tienne ? J'en avais besoin, je les prends, puis tout va mieux. Oui, j'ai beau être créatrice de bonheur et de positif, mais coordonner ma chaussée, quand il s'agit de moi, visiblement, c'est une toute autre affaire. Si t'as l'impression que t'es faible parce que tu prends des pilules pour bander, si le regard des autres te pèse quand à vous prendre des antidépresseurs, si t'as peur d'être jugé quand tu parles de ton ritalin, ben écoute, tout ça, on s'en fout complètement. L'important, c'est que tu vas mieux. C'est ça le principal. Une personne sur quatre vivra une dépression au cours de sa vie. Moi, je ne suis pas tout seul, tu n'es pas tout seul. Le ritalin, il faut dire que ce n'est pas une béquille pour les paresseux. Parce que souvent, pour ceux qui en ont besoin, c'est des TDAH, ils ont de la misère à focusser, ils font 40 000 affaires qui ne finissent pas. Puis, on pourrait dire à son paresseux, ils ne veulent pas se donner la peine de se forcer. Mais non, c'est un outil pour mieux vivre en société. Pourquoi ? s'en priver. Le viagra. Oui, c'est pour faire l'amour. Oui, c'est pour avoir du sexe. Puis après, chaque homme a le droit à son plaisir sexuel. Puis c'est pas honteux de parler de tout ça. Au contraire, c'est courageux. Ça peut même en aider d'autres avec les mêmes problèmes. C'est pour ça que je te parle de ça aujourd'hui. Tu prends de l'insuline pour ton diabète ? Tu ne devrais pas avoir honte de prendre du Viagra pour tes ébats sexuels. Non, je ne pense pas. Refuser une pilule qui peut te sauver, c'est comme refuser une bouée de sauvetage quand tu es prêt à te noyer. Tu ne laisserais jamais un proche souffrir sans l'aider. Pourquoi tu ne t'aiderais pas ? Hein ? C'est ça. Un plâtre pour une jambe brisée. Bien, personne n'en fait de quoi. Puis ton cerveau, lui, il n'a pas besoin de ritalin. Bien, c'est ça. C'est ça. Tout est là. Si on parle des dépresseurs, je te dirais que tu as le droit. d'aller mal. C'est pas une faiblesse. Le cerveau est un organe comme les autres, puis parfois, il a besoin d'aide. Puis t'es pas tout seul. Écoute, je sais pas c'est quoi le pourcentage de personnes au Québec qui prend des antidépresseurs. Si moi j'en prends, il doit y avoir une maudite gang qui en prennent. Et, faut-je dire aussi que la dépression, c'est temporaire. À un moment donné, ça arrête. Mais tu n'es pas obligé d'arrêter les pilules, c'est ça que je me dis. Et demander de l'aide, c'est courageux. Ce n'est pas une honte, ce n'est pas une faiblesse. Tu as le courage de dire, je ne vois pas bien, j'aimerais ça avoir de l'aide. Si on parle maintenant du ritalin, la pilule, elle ne fait pas tout, mais elle aide. Et la honte... Ça vient souvent des préjugés des autres. C'est les autres qui te posent un regard sur toi quand je leur parle de ritalin. C'est eux autres le problème, pas toi. C'est ton attitude par rapport à ça. Il faut que tu sois plus intelligent que ça. Il faut que tu t'élèves au-dessus de ces regards malveillants-là. Tu mérites d'être bien. Prends-la ta pilule à toi le matin. Tu n'as rien à prouver à personne. sauf être toi, être bien. Et si on parle du Viagra, ce n'est pas un échec d'en prendre, c'est juste un tournant, parce que oui, en vieillissant, l'appareil roule moins bien, et il y a quelque chose qui t'aide. Prends-en. L'important, c'est de rester toi-même, humble, puis d'avouer. Si tu as une nouvelle flamme, il faut que tu lui avoues à ta minute que tu vas aller prendre la pilule. Il n'y a aucun mal à ça. L'important, c'est de rester toi-même et ton impuissance ne te définit pas. Ça, c'est clair. comment faire pour reconnaître ce qui ne va pas et reconnaître ton besoin d'aide premièrement c'est de reconnaître ce qui ne va pas Moi, j'ai reconnu, c'était facile, je broyais partout, je broyais n'importe quand. En parler à quelqu'un, donc, et c'est nécessairement un médecin. Accepter le diagnostic, moi, j'ai accepté. Je ne pouvais pas faire autrement que de l'accepter, me sauter dans la face. Accepter les solutions aussi, donc, que ce soit du Ritalin, du Viagra, ou un antidépresseur ou un anxiolytique parce que tu es trop anxieux ou en moins anxieuse, bien, c'est de l'accepter. et tu testes le truc. Moi, j'ai pris les antidépresseurs, ça a fonctionné parfait. Mais on a eu à doser, effectivement. Et parle-en aussi, parle-en à ton entourage. Ce n'est pas une honte. Puis peut-être que ça va en aider d'autres, tout simplement. Et entoure-toi des bonnes personnes aussi. Si les gens autour de toi te jugent parce que tu prends des médicaments, peut-être que ce ne sont pas les bonnes personnes qui sont autour de toi. Et célèbre de grâce, célèbre ton mieux-être suite à la prise de cette fameuse pilule du bonheur-là. C'est ça le but. Bref, oui, je broyais tout le temps. J'étais vraiment pas bien. Un rien me faisait chavirer totalement. Et oui, j'étais dans une dépression évidente. Et oui, quand le médecin me l'a confirmé, j'ai accepté le diagnostic. Et j'ai accepté aussi la prescription qui venait avec parce que je voulais mieux vivre. Je voulais aller mieux. Et oui, pour moi... l'antidépresseur a été une solution miracle et je vais beaucoup mieux aujourd'hui. Et donc, tout ce que j'essaie de dire aujourd'hui, c'est que oui, il y a des médicaments qui existent, pourquoi ne pas les prendre ? Voilà. Face au mal-être que tu peux avoir, tu as deux options. La première, c'est de le subir sans rien dire et sans rien faire. Ou la deuxième option, c'est de prendre conscience du problème, consulter. accepter le diagnostic et reprendre les pilules, puis c'est tout, et vivre ta vie. Tu veux améliorer ta vie positivement ? Abonne-toi donc à la communauté Illumine ta vie au www.marie-josée-sanoran.com