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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Conversation avec moi maintenant. Pourquoi est-ce que je suis... Enfin, je suis en train de me dire, je suis vachement dans ma tête, je suis tout le temps en train de me juger, de juger, je suis vraiment majoritairement dans mon discours mental, quoi. Au lieu d'être... dans l'absorption sensorielle du monde, de la vie, dans l'écoute de mon corps, de mon intuition, du subtil. En fait, je suis énormément dans ma raison. Et là, par exemple, je suis en train de marcher pour aller tourner des vidéos dans un endroit que j'aime bien pour mon programme Enfance Consciente. et je suis sur le trajet et je sens que c'est pas là que j'ai envie de tourner j'ai envie de tourner dans un autre endroit pour que je marche plus et je vois bien que je stresse à l'idée de faire tout ce trajet parce que c'est loin l'endroit où je veux aller sans être sur mon téléphone en étant juste avec moi-même et mon cerveau et donc je me suis dit je vais sortir le micro et je vais converser avec moi-même et comme ça je vais faire de ce moment un moment introspectif qui finalement est vachement dans le mental aussi à la fois j'ai envie donc je vais partir de cette pensée qui est je suis une merde je ne suis pas capable de je ne suis pas capable de faire face au vide existentiel alors que que j'en parle énormément de ce problème qui est que les gens n'arrivent pas à faire face au vide existentiel, et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de merdes qui sont faites, parce qu'on n'aime pas le vide, et du coup on fait, on fait, on fait, on fait, on n'est pas dans l'être, et... Et donc voilà, je me juge d'être comme ça, je me dis que je suis... Je suis vraiment naze parce que j'ai tous les outils et... Et je les utilise pas. Alors, maintenant je vais aller parler avec cette part de moi qui me traite de grosse merde. Déjà, est-ce que je peux essayer de voir où est-ce que je la sens dans mon corps, cette part de moi ? Quand je pense au fait que j'ai une part de moi qui me dit que je suis une grosse merde parce que je ne sais pas être plus détendue. Je sens ma gorge un peu serrée. Je crois que c'est tout. Si j'essaie d'imaginer la part de moi qui me juge, je la vois à l'extérieur de moi, je la vois, je sais pas pourquoi, je la vois toujours à l'extérieur de moi, en haut à droite, en forme de... enfin pas en forme, mais genre déguisée en juge, avec une perruque de juge et des lunettes rectangulaires très strictes. Et comme si, bah voilà, en fait, elle est au-dessus de moi, quoi. Donc, je pense que je vais commencer par la mettre en face de moi. J'imagine, hein, tout ça, c'est ce que j'imagine. J'imagine qu'elle est en face de moi. Waouh, mais du coup, elle m'impressionne vachement. Je vais essayer de la rapetisser. Ok, maintenant, je la vois petite en face de moi. Alors, est-ce que tu as un message pour moi, petite Jules, intérieure ? Elle me dit qu'il faut faire plus d'efforts, qu'il faut aller plus vite. parce que la vie, ce n'est pas de la rigolade, ce n'est pas se laisser aller au gré des envies, c'est faire des choses pour la famille, pour le peuple. Là, je peux lui demander, et tu as peur qu'il se passe quoi si jamais tu n'es pas là dans ma tête à me juger et à me critiquer ? J'avais dit, tu vas te laisser aller. Tu vas te laisser aller, tu vas papillonner d'un bout du jardin à un autre, faire des choses qui te font kiffer seulement, pas être utile à la société, pas rendre fière ta famille. Wow, délire ! Là, ce qui est important, c'est de me poser la question, est-ce que je comprends cette part de moi quand elle dit ça ? Oui, je comprends qu'elle pense ça, effectivement. Je la comprends. Je peux lui demander maintenant... Mais quel âge est-ce que tu crois que j'ai, par de moi qui me critique ? Je vois que c'est dans l'enfance. Je vois qu'elle... Elle pense que je suis une petite fille, quoi. Ou une jeune adulte. Jeune adulte, jeune adolescente. Et maintenant, je peux imaginer que je lui dis à cette part de moi, regarde qui je suis aujourd'hui. Regarde le chemin que j'ai parcouru. Aujourd'hui, j'ai 32 ans et demi. Et j'ai vécu tellement de choses, j'ai fait tellement de choses de ma vie, j'ai surmonté tellement d'épreuves, j'ai su m'apporter de la douceur, me guérir, j'ai su apaiser mon mental. Je suis pleine de ressources aujourd'hui pour faire face. à la vie pour faire face à... même à la critique en fait. Là c'est dur parce que c'est une part de moi et que c'est dans ma tête et... et c'est hyper récurrent. Donc c'est vraiment désagréable à la fois. Même ça, en fait, j'ai la ressource d'y faire face. Même... Wow, elle est costaude, cette balade. J'avais zappé que ça montait comme ça. Ok, je vais ralentir. Ça, c'est l'exercice aussi. Apprendre à ralentir. Je ne suis pas pressée. J'ai toute la journée. Et cette forêt, elle est trop belle. Oui, je réalise en fait que j'ai les ressources même pour faire face à cette part de moi qui me critique. Et au-delà de ça, j'ai même l'impression que je vais finir par l'apprivoiser, cette part de moi critique. Je vais finir par la reconnaître en fait, quand elle vient me parler. Je vais y arriver, c'est juste que je suis en chemin. Je suis en chemin et les choses elles se font lentement. Enfin moi en tout cas j'ai envie de vivre ma vie dans un mood lent, au rythme de la nature plutôt qu'au rythme de la société qui... qu'un rythme qui n'est pas viable quoi pour son écosystème. Et donc là, si je me connecte à ma critique intérieure, je la vois plus du tout. Comme une juge très sérieuse, je la vois comme une petite Marion, étriquée dans son costume de juge, ou une petite enfant, quoi, qui est pas bien du tout là-dedans, qui est beaucoup trop serrée. Donc je vais lui proposer de l'enlever. On va l'enterrer, tiens. Qu'est-ce que je pourrais enterrer symboliquement ? Je suis en train de regarder autour de moi, dans la forêt. Si je ne peux pas, je ne tiens rien trop ici. Prends mes petites feuilles. Faire comme si c'était ce costume trop, trop lourd, qu'un fardeau pour cette petite Marion. Je vais même en trouver un, puisque c'est un terrier, c'est pas un terrier. Je suis pas... Et voilà, mon rang à la terre. ce fardeau pour qu'elle le composte et qu'elle le transforme. Ah, et maintenant, comment est-ce que t'as envie de te saper, petite part de moi, critique ? Elle a envie de mettre une petite robe plus légère, mais avec un jean dans lequel elle n'aurait pas trop chaud, parce qu'elle veut quand même pouvoir grimper dans les arbres et est-ce qu'elle a des pleins de trucs. Ok, je vais visualiser que je l'emmène dans mon lieu ressource, avec ma grande dragonne blanche qui prend soin de mes parts blessées jusqu'à ce que je revienne les voir. C'est un hélicoptère qu'on entend, je pense. C'est un délire comme le ciel, lui. Ils s'activent quand on vient en campagne et que les beaux-joies arrivent. Il y a tellement d'avants de chasse. C'est le deuxième hélico que j'entends. Bon, je ne sais pas l'idée. Et donc là, je peux imaginer la grande dragone blanche. C'est un peu comme si j'imaginais mes parts blessées autour de mon cœur, en fait. C'est un peu l'énergie d'amour de mon cœur. Bon, je me sens vachement mieux. J'aurais certainement besoin de... Je vais revenir la voir, on va rediscuter toutes les deux. Encore et encore, ça ne fait pas longtemps que je la privoise. Mais là déjà, elle me semble plus douce, plus apaisée, donc c'est chouette. Ah ! Eh bien, je vous souhaite un beau moment, où que vous soyez, quand que vous soyez. Et je vous dis à la prochaine ! pour un nouvel épisode, peut-être de conversation avec moi-même, peut-être de lecture de mon livre L'école de mes rêves où je vous raconte mon tour de France des écoles démocratiques, peut-être un SOS mini-podcast si jamais vous avez quelque chose qui vous tracasse et que vous avez envie que j'y réponde en podcast pour que ça profite aux autres. peut-être sous une autre forme, totalement freestyle, parce que c'est ce que je kiffe. Et voilà, je vous dis à la prochaine pour de nouvelles aventures. Bye bye !
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Conversation avec moi maintenant. Pourquoi est-ce que je suis... Enfin, je suis en train de me dire, je suis vachement dans ma tête, je suis tout le temps en train de me juger, de juger, je suis vraiment majoritairement dans mon discours mental, quoi. Au lieu d'être... dans l'absorption sensorielle du monde, de la vie, dans l'écoute de mon corps, de mon intuition, du subtil. En fait, je suis énormément dans ma raison. Et là, par exemple, je suis en train de marcher pour aller tourner des vidéos dans un endroit que j'aime bien pour mon programme Enfance Consciente. et je suis sur le trajet et je sens que c'est pas là que j'ai envie de tourner j'ai envie de tourner dans un autre endroit pour que je marche plus et je vois bien que je stresse à l'idée de faire tout ce trajet parce que c'est loin l'endroit où je veux aller sans être sur mon téléphone en étant juste avec moi-même et mon cerveau et donc je me suis dit je vais sortir le micro et je vais converser avec moi-même et comme ça je vais faire de ce moment un moment introspectif qui finalement est vachement dans le mental aussi à la fois j'ai envie donc je vais partir de cette pensée qui est je suis une merde je ne suis pas capable de je ne suis pas capable de faire face au vide existentiel alors que que j'en parle énormément de ce problème qui est que les gens n'arrivent pas à faire face au vide existentiel, et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de merdes qui sont faites, parce qu'on n'aime pas le vide, et du coup on fait, on fait, on fait, on fait, on n'est pas dans l'être, et... Et donc voilà, je me juge d'être comme ça, je me dis que je suis... Je suis vraiment naze parce que j'ai tous les outils et... Et je les utilise pas. Alors, maintenant je vais aller parler avec cette part de moi qui me traite de grosse merde. Déjà, est-ce que je peux essayer de voir où est-ce que je la sens dans mon corps, cette part de moi ? Quand je pense au fait que j'ai une part de moi qui me dit que je suis une grosse merde parce que je ne sais pas être plus détendue. Je sens ma gorge un peu serrée. Je crois que c'est tout. Si j'essaie d'imaginer la part de moi qui me juge, je la vois à l'extérieur de moi, je la vois, je sais pas pourquoi, je la vois toujours à l'extérieur de moi, en haut à droite, en forme de... enfin pas en forme, mais genre déguisée en juge, avec une perruque de juge et des lunettes rectangulaires très strictes. Et comme si, bah voilà, en fait, elle est au-dessus de moi, quoi. Donc, je pense que je vais commencer par la mettre en face de moi. J'imagine, hein, tout ça, c'est ce que j'imagine. J'imagine qu'elle est en face de moi. Waouh, mais du coup, elle m'impressionne vachement. Je vais essayer de la rapetisser. Ok, maintenant, je la vois petite en face de moi. Alors, est-ce que tu as un message pour moi, petite Jules, intérieure ? Elle me dit qu'il faut faire plus d'efforts, qu'il faut aller plus vite. parce que la vie, ce n'est pas de la rigolade, ce n'est pas se laisser aller au gré des envies, c'est faire des choses pour la famille, pour le peuple. Là, je peux lui demander, et tu as peur qu'il se passe quoi si jamais tu n'es pas là dans ma tête à me juger et à me critiquer ? J'avais dit, tu vas te laisser aller. Tu vas te laisser aller, tu vas papillonner d'un bout du jardin à un autre, faire des choses qui te font kiffer seulement, pas être utile à la société, pas rendre fière ta famille. Wow, délire ! Là, ce qui est important, c'est de me poser la question, est-ce que je comprends cette part de moi quand elle dit ça ? Oui, je comprends qu'elle pense ça, effectivement. Je la comprends. Je peux lui demander maintenant... Mais quel âge est-ce que tu crois que j'ai, par de moi qui me critique ? Je vois que c'est dans l'enfance. Je vois qu'elle... Elle pense que je suis une petite fille, quoi. Ou une jeune adulte. Jeune adulte, jeune adolescente. Et maintenant, je peux imaginer que je lui dis à cette part de moi, regarde qui je suis aujourd'hui. Regarde le chemin que j'ai parcouru. Aujourd'hui, j'ai 32 ans et demi. Et j'ai vécu tellement de choses, j'ai fait tellement de choses de ma vie, j'ai surmonté tellement d'épreuves, j'ai su m'apporter de la douceur, me guérir, j'ai su apaiser mon mental. Je suis pleine de ressources aujourd'hui pour faire face. à la vie pour faire face à... même à la critique en fait. Là c'est dur parce que c'est une part de moi et que c'est dans ma tête et... et c'est hyper récurrent. Donc c'est vraiment désagréable à la fois. Même ça, en fait, j'ai la ressource d'y faire face. Même... Wow, elle est costaude, cette balade. J'avais zappé que ça montait comme ça. Ok, je vais ralentir. Ça, c'est l'exercice aussi. Apprendre à ralentir. Je ne suis pas pressée. J'ai toute la journée. Et cette forêt, elle est trop belle. Oui, je réalise en fait que j'ai les ressources même pour faire face à cette part de moi qui me critique. Et au-delà de ça, j'ai même l'impression que je vais finir par l'apprivoiser, cette part de moi critique. Je vais finir par la reconnaître en fait, quand elle vient me parler. Je vais y arriver, c'est juste que je suis en chemin. Je suis en chemin et les choses elles se font lentement. Enfin moi en tout cas j'ai envie de vivre ma vie dans un mood lent, au rythme de la nature plutôt qu'au rythme de la société qui... qu'un rythme qui n'est pas viable quoi pour son écosystème. Et donc là, si je me connecte à ma critique intérieure, je la vois plus du tout. Comme une juge très sérieuse, je la vois comme une petite Marion, étriquée dans son costume de juge, ou une petite enfant, quoi, qui est pas bien du tout là-dedans, qui est beaucoup trop serrée. Donc je vais lui proposer de l'enlever. On va l'enterrer, tiens. Qu'est-ce que je pourrais enterrer symboliquement ? Je suis en train de regarder autour de moi, dans la forêt. Si je ne peux pas, je ne tiens rien trop ici. Prends mes petites feuilles. Faire comme si c'était ce costume trop, trop lourd, qu'un fardeau pour cette petite Marion. Je vais même en trouver un, puisque c'est un terrier, c'est pas un terrier. Je suis pas... Et voilà, mon rang à la terre. ce fardeau pour qu'elle le composte et qu'elle le transforme. Ah, et maintenant, comment est-ce que t'as envie de te saper, petite part de moi, critique ? Elle a envie de mettre une petite robe plus légère, mais avec un jean dans lequel elle n'aurait pas trop chaud, parce qu'elle veut quand même pouvoir grimper dans les arbres et est-ce qu'elle a des pleins de trucs. Ok, je vais visualiser que je l'emmène dans mon lieu ressource, avec ma grande dragonne blanche qui prend soin de mes parts blessées jusqu'à ce que je revienne les voir. C'est un hélicoptère qu'on entend, je pense. C'est un délire comme le ciel, lui. Ils s'activent quand on vient en campagne et que les beaux-joies arrivent. Il y a tellement d'avants de chasse. C'est le deuxième hélico que j'entends. Bon, je ne sais pas l'idée. Et donc là, je peux imaginer la grande dragone blanche. C'est un peu comme si j'imaginais mes parts blessées autour de mon cœur, en fait. C'est un peu l'énergie d'amour de mon cœur. Bon, je me sens vachement mieux. J'aurais certainement besoin de... Je vais revenir la voir, on va rediscuter toutes les deux. Encore et encore, ça ne fait pas longtemps que je la privoise. Mais là déjà, elle me semble plus douce, plus apaisée, donc c'est chouette. Ah ! Eh bien, je vous souhaite un beau moment, où que vous soyez, quand que vous soyez. Et je vous dis à la prochaine ! pour un nouvel épisode, peut-être de conversation avec moi-même, peut-être de lecture de mon livre L'école de mes rêves où je vous raconte mon tour de France des écoles démocratiques, peut-être un SOS mini-podcast si jamais vous avez quelque chose qui vous tracasse et que vous avez envie que j'y réponde en podcast pour que ça profite aux autres. peut-être sous une autre forme, totalement freestyle, parce que c'est ce que je kiffe. Et voilà, je vous dis à la prochaine pour de nouvelles aventures. Bye bye !
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Conversation avec moi maintenant. Pourquoi est-ce que je suis... Enfin, je suis en train de me dire, je suis vachement dans ma tête, je suis tout le temps en train de me juger, de juger, je suis vraiment majoritairement dans mon discours mental, quoi. Au lieu d'être... dans l'absorption sensorielle du monde, de la vie, dans l'écoute de mon corps, de mon intuition, du subtil. En fait, je suis énormément dans ma raison. Et là, par exemple, je suis en train de marcher pour aller tourner des vidéos dans un endroit que j'aime bien pour mon programme Enfance Consciente. et je suis sur le trajet et je sens que c'est pas là que j'ai envie de tourner j'ai envie de tourner dans un autre endroit pour que je marche plus et je vois bien que je stresse à l'idée de faire tout ce trajet parce que c'est loin l'endroit où je veux aller sans être sur mon téléphone en étant juste avec moi-même et mon cerveau et donc je me suis dit je vais sortir le micro et je vais converser avec moi-même et comme ça je vais faire de ce moment un moment introspectif qui finalement est vachement dans le mental aussi à la fois j'ai envie donc je vais partir de cette pensée qui est je suis une merde je ne suis pas capable de je ne suis pas capable de faire face au vide existentiel alors que que j'en parle énormément de ce problème qui est que les gens n'arrivent pas à faire face au vide existentiel, et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de merdes qui sont faites, parce qu'on n'aime pas le vide, et du coup on fait, on fait, on fait, on fait, on n'est pas dans l'être, et... Et donc voilà, je me juge d'être comme ça, je me dis que je suis... Je suis vraiment naze parce que j'ai tous les outils et... Et je les utilise pas. Alors, maintenant je vais aller parler avec cette part de moi qui me traite de grosse merde. Déjà, est-ce que je peux essayer de voir où est-ce que je la sens dans mon corps, cette part de moi ? Quand je pense au fait que j'ai une part de moi qui me dit que je suis une grosse merde parce que je ne sais pas être plus détendue. Je sens ma gorge un peu serrée. Je crois que c'est tout. Si j'essaie d'imaginer la part de moi qui me juge, je la vois à l'extérieur de moi, je la vois, je sais pas pourquoi, je la vois toujours à l'extérieur de moi, en haut à droite, en forme de... enfin pas en forme, mais genre déguisée en juge, avec une perruque de juge et des lunettes rectangulaires très strictes. Et comme si, bah voilà, en fait, elle est au-dessus de moi, quoi. Donc, je pense que je vais commencer par la mettre en face de moi. J'imagine, hein, tout ça, c'est ce que j'imagine. J'imagine qu'elle est en face de moi. Waouh, mais du coup, elle m'impressionne vachement. Je vais essayer de la rapetisser. Ok, maintenant, je la vois petite en face de moi. Alors, est-ce que tu as un message pour moi, petite Jules, intérieure ? Elle me dit qu'il faut faire plus d'efforts, qu'il faut aller plus vite. parce que la vie, ce n'est pas de la rigolade, ce n'est pas se laisser aller au gré des envies, c'est faire des choses pour la famille, pour le peuple. Là, je peux lui demander, et tu as peur qu'il se passe quoi si jamais tu n'es pas là dans ma tête à me juger et à me critiquer ? J'avais dit, tu vas te laisser aller. Tu vas te laisser aller, tu vas papillonner d'un bout du jardin à un autre, faire des choses qui te font kiffer seulement, pas être utile à la société, pas rendre fière ta famille. Wow, délire ! Là, ce qui est important, c'est de me poser la question, est-ce que je comprends cette part de moi quand elle dit ça ? Oui, je comprends qu'elle pense ça, effectivement. Je la comprends. Je peux lui demander maintenant... Mais quel âge est-ce que tu crois que j'ai, par de moi qui me critique ? Je vois que c'est dans l'enfance. Je vois qu'elle... Elle pense que je suis une petite fille, quoi. Ou une jeune adulte. Jeune adulte, jeune adolescente. Et maintenant, je peux imaginer que je lui dis à cette part de moi, regarde qui je suis aujourd'hui. Regarde le chemin que j'ai parcouru. Aujourd'hui, j'ai 32 ans et demi. Et j'ai vécu tellement de choses, j'ai fait tellement de choses de ma vie, j'ai surmonté tellement d'épreuves, j'ai su m'apporter de la douceur, me guérir, j'ai su apaiser mon mental. Je suis pleine de ressources aujourd'hui pour faire face. à la vie pour faire face à... même à la critique en fait. Là c'est dur parce que c'est une part de moi et que c'est dans ma tête et... et c'est hyper récurrent. Donc c'est vraiment désagréable à la fois. Même ça, en fait, j'ai la ressource d'y faire face. Même... Wow, elle est costaude, cette balade. J'avais zappé que ça montait comme ça. Ok, je vais ralentir. Ça, c'est l'exercice aussi. Apprendre à ralentir. Je ne suis pas pressée. J'ai toute la journée. Et cette forêt, elle est trop belle. Oui, je réalise en fait que j'ai les ressources même pour faire face à cette part de moi qui me critique. Et au-delà de ça, j'ai même l'impression que je vais finir par l'apprivoiser, cette part de moi critique. Je vais finir par la reconnaître en fait, quand elle vient me parler. Je vais y arriver, c'est juste que je suis en chemin. Je suis en chemin et les choses elles se font lentement. Enfin moi en tout cas j'ai envie de vivre ma vie dans un mood lent, au rythme de la nature plutôt qu'au rythme de la société qui... qu'un rythme qui n'est pas viable quoi pour son écosystème. Et donc là, si je me connecte à ma critique intérieure, je la vois plus du tout. Comme une juge très sérieuse, je la vois comme une petite Marion, étriquée dans son costume de juge, ou une petite enfant, quoi, qui est pas bien du tout là-dedans, qui est beaucoup trop serrée. Donc je vais lui proposer de l'enlever. On va l'enterrer, tiens. Qu'est-ce que je pourrais enterrer symboliquement ? Je suis en train de regarder autour de moi, dans la forêt. Si je ne peux pas, je ne tiens rien trop ici. Prends mes petites feuilles. Faire comme si c'était ce costume trop, trop lourd, qu'un fardeau pour cette petite Marion. Je vais même en trouver un, puisque c'est un terrier, c'est pas un terrier. Je suis pas... Et voilà, mon rang à la terre. ce fardeau pour qu'elle le composte et qu'elle le transforme. Ah, et maintenant, comment est-ce que t'as envie de te saper, petite part de moi, critique ? Elle a envie de mettre une petite robe plus légère, mais avec un jean dans lequel elle n'aurait pas trop chaud, parce qu'elle veut quand même pouvoir grimper dans les arbres et est-ce qu'elle a des pleins de trucs. Ok, je vais visualiser que je l'emmène dans mon lieu ressource, avec ma grande dragonne blanche qui prend soin de mes parts blessées jusqu'à ce que je revienne les voir. C'est un hélicoptère qu'on entend, je pense. C'est un délire comme le ciel, lui. Ils s'activent quand on vient en campagne et que les beaux-joies arrivent. Il y a tellement d'avants de chasse. C'est le deuxième hélico que j'entends. Bon, je ne sais pas l'idée. Et donc là, je peux imaginer la grande dragone blanche. C'est un peu comme si j'imaginais mes parts blessées autour de mon cœur, en fait. C'est un peu l'énergie d'amour de mon cœur. Bon, je me sens vachement mieux. J'aurais certainement besoin de... Je vais revenir la voir, on va rediscuter toutes les deux. Encore et encore, ça ne fait pas longtemps que je la privoise. Mais là déjà, elle me semble plus douce, plus apaisée, donc c'est chouette. Ah ! Eh bien, je vous souhaite un beau moment, où que vous soyez, quand que vous soyez. Et je vous dis à la prochaine ! pour un nouvel épisode, peut-être de conversation avec moi-même, peut-être de lecture de mon livre L'école de mes rêves où je vous raconte mon tour de France des écoles démocratiques, peut-être un SOS mini-podcast si jamais vous avez quelque chose qui vous tracasse et que vous avez envie que j'y réponde en podcast pour que ça profite aux autres. peut-être sous une autre forme, totalement freestyle, parce que c'est ce que je kiffe. Et voilà, je vous dis à la prochaine pour de nouvelles aventures. Bye bye !
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Conversation avec moi maintenant. Pourquoi est-ce que je suis... Enfin, je suis en train de me dire, je suis vachement dans ma tête, je suis tout le temps en train de me juger, de juger, je suis vraiment majoritairement dans mon discours mental, quoi. Au lieu d'être... dans l'absorption sensorielle du monde, de la vie, dans l'écoute de mon corps, de mon intuition, du subtil. En fait, je suis énormément dans ma raison. Et là, par exemple, je suis en train de marcher pour aller tourner des vidéos dans un endroit que j'aime bien pour mon programme Enfance Consciente. et je suis sur le trajet et je sens que c'est pas là que j'ai envie de tourner j'ai envie de tourner dans un autre endroit pour que je marche plus et je vois bien que je stresse à l'idée de faire tout ce trajet parce que c'est loin l'endroit où je veux aller sans être sur mon téléphone en étant juste avec moi-même et mon cerveau et donc je me suis dit je vais sortir le micro et je vais converser avec moi-même et comme ça je vais faire de ce moment un moment introspectif qui finalement est vachement dans le mental aussi à la fois j'ai envie donc je vais partir de cette pensée qui est je suis une merde je ne suis pas capable de je ne suis pas capable de faire face au vide existentiel alors que que j'en parle énormément de ce problème qui est que les gens n'arrivent pas à faire face au vide existentiel, et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de merdes qui sont faites, parce qu'on n'aime pas le vide, et du coup on fait, on fait, on fait, on fait, on n'est pas dans l'être, et... Et donc voilà, je me juge d'être comme ça, je me dis que je suis... Je suis vraiment naze parce que j'ai tous les outils et... Et je les utilise pas. Alors, maintenant je vais aller parler avec cette part de moi qui me traite de grosse merde. Déjà, est-ce que je peux essayer de voir où est-ce que je la sens dans mon corps, cette part de moi ? Quand je pense au fait que j'ai une part de moi qui me dit que je suis une grosse merde parce que je ne sais pas être plus détendue. Je sens ma gorge un peu serrée. Je crois que c'est tout. Si j'essaie d'imaginer la part de moi qui me juge, je la vois à l'extérieur de moi, je la vois, je sais pas pourquoi, je la vois toujours à l'extérieur de moi, en haut à droite, en forme de... enfin pas en forme, mais genre déguisée en juge, avec une perruque de juge et des lunettes rectangulaires très strictes. Et comme si, bah voilà, en fait, elle est au-dessus de moi, quoi. Donc, je pense que je vais commencer par la mettre en face de moi. J'imagine, hein, tout ça, c'est ce que j'imagine. J'imagine qu'elle est en face de moi. Waouh, mais du coup, elle m'impressionne vachement. Je vais essayer de la rapetisser. Ok, maintenant, je la vois petite en face de moi. Alors, est-ce que tu as un message pour moi, petite Jules, intérieure ? Elle me dit qu'il faut faire plus d'efforts, qu'il faut aller plus vite. parce que la vie, ce n'est pas de la rigolade, ce n'est pas se laisser aller au gré des envies, c'est faire des choses pour la famille, pour le peuple. Là, je peux lui demander, et tu as peur qu'il se passe quoi si jamais tu n'es pas là dans ma tête à me juger et à me critiquer ? J'avais dit, tu vas te laisser aller. Tu vas te laisser aller, tu vas papillonner d'un bout du jardin à un autre, faire des choses qui te font kiffer seulement, pas être utile à la société, pas rendre fière ta famille. Wow, délire ! Là, ce qui est important, c'est de me poser la question, est-ce que je comprends cette part de moi quand elle dit ça ? Oui, je comprends qu'elle pense ça, effectivement. Je la comprends. Je peux lui demander maintenant... Mais quel âge est-ce que tu crois que j'ai, par de moi qui me critique ? Je vois que c'est dans l'enfance. Je vois qu'elle... Elle pense que je suis une petite fille, quoi. Ou une jeune adulte. Jeune adulte, jeune adolescente. Et maintenant, je peux imaginer que je lui dis à cette part de moi, regarde qui je suis aujourd'hui. Regarde le chemin que j'ai parcouru. Aujourd'hui, j'ai 32 ans et demi. Et j'ai vécu tellement de choses, j'ai fait tellement de choses de ma vie, j'ai surmonté tellement d'épreuves, j'ai su m'apporter de la douceur, me guérir, j'ai su apaiser mon mental. Je suis pleine de ressources aujourd'hui pour faire face. à la vie pour faire face à... même à la critique en fait. Là c'est dur parce que c'est une part de moi et que c'est dans ma tête et... et c'est hyper récurrent. Donc c'est vraiment désagréable à la fois. Même ça, en fait, j'ai la ressource d'y faire face. Même... Wow, elle est costaude, cette balade. J'avais zappé que ça montait comme ça. Ok, je vais ralentir. Ça, c'est l'exercice aussi. Apprendre à ralentir. Je ne suis pas pressée. J'ai toute la journée. Et cette forêt, elle est trop belle. Oui, je réalise en fait que j'ai les ressources même pour faire face à cette part de moi qui me critique. Et au-delà de ça, j'ai même l'impression que je vais finir par l'apprivoiser, cette part de moi critique. Je vais finir par la reconnaître en fait, quand elle vient me parler. Je vais y arriver, c'est juste que je suis en chemin. Je suis en chemin et les choses elles se font lentement. Enfin moi en tout cas j'ai envie de vivre ma vie dans un mood lent, au rythme de la nature plutôt qu'au rythme de la société qui... qu'un rythme qui n'est pas viable quoi pour son écosystème. Et donc là, si je me connecte à ma critique intérieure, je la vois plus du tout. Comme une juge très sérieuse, je la vois comme une petite Marion, étriquée dans son costume de juge, ou une petite enfant, quoi, qui est pas bien du tout là-dedans, qui est beaucoup trop serrée. Donc je vais lui proposer de l'enlever. On va l'enterrer, tiens. Qu'est-ce que je pourrais enterrer symboliquement ? Je suis en train de regarder autour de moi, dans la forêt. Si je ne peux pas, je ne tiens rien trop ici. Prends mes petites feuilles. Faire comme si c'était ce costume trop, trop lourd, qu'un fardeau pour cette petite Marion. Je vais même en trouver un, puisque c'est un terrier, c'est pas un terrier. Je suis pas... Et voilà, mon rang à la terre. ce fardeau pour qu'elle le composte et qu'elle le transforme. Ah, et maintenant, comment est-ce que t'as envie de te saper, petite part de moi, critique ? Elle a envie de mettre une petite robe plus légère, mais avec un jean dans lequel elle n'aurait pas trop chaud, parce qu'elle veut quand même pouvoir grimper dans les arbres et est-ce qu'elle a des pleins de trucs. Ok, je vais visualiser que je l'emmène dans mon lieu ressource, avec ma grande dragonne blanche qui prend soin de mes parts blessées jusqu'à ce que je revienne les voir. C'est un hélicoptère qu'on entend, je pense. C'est un délire comme le ciel, lui. Ils s'activent quand on vient en campagne et que les beaux-joies arrivent. Il y a tellement d'avants de chasse. C'est le deuxième hélico que j'entends. Bon, je ne sais pas l'idée. Et donc là, je peux imaginer la grande dragone blanche. C'est un peu comme si j'imaginais mes parts blessées autour de mon cœur, en fait. C'est un peu l'énergie d'amour de mon cœur. Bon, je me sens vachement mieux. J'aurais certainement besoin de... Je vais revenir la voir, on va rediscuter toutes les deux. Encore et encore, ça ne fait pas longtemps que je la privoise. Mais là déjà, elle me semble plus douce, plus apaisée, donc c'est chouette. Ah ! Eh bien, je vous souhaite un beau moment, où que vous soyez, quand que vous soyez. Et je vous dis à la prochaine ! pour un nouvel épisode, peut-être de conversation avec moi-même, peut-être de lecture de mon livre L'école de mes rêves où je vous raconte mon tour de France des écoles démocratiques, peut-être un SOS mini-podcast si jamais vous avez quelque chose qui vous tracasse et que vous avez envie que j'y réponde en podcast pour que ça profite aux autres. peut-être sous une autre forme, totalement freestyle, parce que c'est ce que je kiffe. Et voilà, je vous dis à la prochaine pour de nouvelles aventures. Bye bye !
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