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16. "🌱Enfance Consciente" extrait : La co-régulation émotionnelle cover
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Marion La Vie Accueillie

16. "🌱Enfance Consciente" extrait : La co-régulation émotionnelle

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15min |24/06/2024
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Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Je crois en fait que j'ai envie d'enregistrer la conclusion en vocale. Bon, conclusion de ce module sur la co-régulation émotionnelle. Ce que j'ai envie de vous transmettre dans ce module, c'est vraiment l'idée que pour pouvoir accompagner un enfant ou une enfant à... être à l'aise avec les émotions qui émergent, avec les sensations dans le corps qui émergent, à apprivoiser en fait cet état de système nerveux qui se dérégule pour pouvoir apprendre à le réguler avec le plus de douceur possible, même si c'est dans l'intensité. Ça demande à ce que nous-mêmes adultes, nous apprenions à le faire. nous apprenions à observer, lorsque les émotions émergent en nous, ce qu'elles nous font, comment on se sent, et comment est-ce qu'on peut accueillir ça, comment est-ce qu'on peut accueillir le fait de se laisser traverser par l'émotion, parce qu'elle est normale, elle est légitime et elle nous veut du bien. Et je pense profondément que pour pouvoir accompagner l'enfant à être traversé là-dedans, tout en se sentant en sécurité, dans l'insécurité parce que je sais que je vais avoir les ressources, que là je suis juste traversée, mon système nerveux il est insécure, c'est pour ça que j'ai l'impression que c'est la merde, que je vais mourir, qu'il faut faire des trucs. Et en fait réussir à se dire même quand je ressens ça, en fait je suis en sécurité. Parce que dans le fond j'ai les ressources pour me laisser traverser par ça. Et donc il y a tout ce truc-là que j'avais envie de vous partager Sur le fait de réaliser l'impact d'un système nerveux qui s'active D'une part blessée qui se réveille D'un besoin de sécurité non reconnu En gros tout ça pour moi c'est un peu la même chose J'ai vraiment envie de vous transmettre cette connaissance en fait Pour que vous puissiez l'expérimenter, la sentir dans votre corps Si ce n'est pas déjà le cas Pour pouvoir être... accompagner l'enfance en conscience. Je ne vais pas répéter, je pense que ce concept a été suffisamment éclairé, je ne sais pas comment dire. C'est vraiment ce truc-là. Réalisons quand on est activé, quand on a le système nerveux dérégulé, quand on se sent en insécurité. Et verbalisons-le. Pour que l'enfant puisse voir que nous aussi on est traversé par des états intenses comme ça. Et qu'on a la capacité d'accueillir ce qui se passe pour pouvoir le traverser. Et en sortir plus grand, plus en lien avec soi-même. Parce que quand on montre à l'enfant qu'il y a une émotion intense qui nous traverse et qu'elle vient nous livrer un message et qu'on l'écoute, on offre un cadeau de dingue. Ah ! Donc pour moi, le premier tasse quelque part, c'est vraiment s'observer, observer et accueillir ce qui se passe. Ensuite, l'autre chose que j'avais très envie de vous partager, c'est... Si vous n'avez pas les ressources, si vous n'y arrivez pas à accueillir ce que vit l'enfant et à accueillir ce que vous, vous êtes en train de vivre, c'est ok, ça va arriver, ça arrive, ça arrivera encore, ça fait partie de l'expérience de la vie. Et donc comment on fait à ce moment-là ? pour bien vivre quand même, même quand on n'y arrive pas. Parce que la vérité, voilà, j'ai beau vous donner tous les outils du monde et les avoir, c'est pas pour ça que je les applique correctement, que vous les appliquez. Et puis il n'y a pas d'histoire de correctement en fait, il n'y a pas d'erreur. Voilà, je crois que c'est ça le deuxième point que je voulais aborder, c'est il n'y a pas d'erreur. On se trompe pas. on essaie, on expérimente, on grandit avec l'enfant, on évolue avec lui, avec elle, et ça prend du temps. Comme les rythmes de la nature, ça prend du temps. On est dans une société qui veut que tout aille vite, qu'on sache tout faire vite, et c'est pas comme ça que ça marche en vrai. Donc... soyez douces avec vous-même accueillons le fait que ça prenne du temps que la fatigue elle fait partie de la vie et qu'on qu'on va être activé, qu'on est activé, qu'on fait du mieux qu'on peut avec qui on est. Et en fait, on n'a pas le contrôle sur nous. C'est ça la vérité. On nous dit qu'on est responsable de qui on est, de ce qu'on vit, de nos traumas, de nos blocages. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, je ne crois plus tellement ça. Je crois qu'on est vachement... sujettes à la météo, au transgénérationnel, à la physiologie en fonction de ce qu'on mange, à la physiologie hormonale en fonction de notre cycle, à l'astrologie, à toutes ces choses. Et il y a le souffle de vie qui nous traverse et on n'a pas le contrôle là-dessus en fait. Donc nos erreurs ce ne sont pas des erreurs, ce sont juste des étapes de notre chemin. Et ça aussi, on peut le dire devant l'enfant. On peut aussi dire, là, j'aurais tellement aimé faire autrement. C'est la réparation, d'ailleurs, peut-être que je n'en ai pas parlé ou que je n'en ai pas assez parlé, mais on peut réparer en allant voir l'autre et en lui disant qu'on est désolé pour la manière dont on a agi, en lui disant comment on imagine qu'on se serait senti dans cette situation et comment on aurait aimé faire autrement. Par exemple... Je t'ai crié dessus ce matin. Je suis tellement désolée. J'aurais tellement aimé garder mon calme. J'aurais tellement aimé pouvoir te dire la chose gentiment. Parce que tu mérites absolument pas qu'on te crie dessus. Personne ne mérite qu'on lui crie dessus. Et moi j'imagine que si on me criait dessus aujourd'hui, je me sentirais tétanisée, je me sentirais pas aimée. Je me dirais que je suis nulle et que j'ai pas du tout envie que toi tu te sentes comme ça. C'est pas ok pour moi ça. À la fois, j'ai envie que tu saches que peut-être que ça réarrivera et je suis trop désolée. J'apprends avec toi à accompagner l'enfant, j'apprends avec toi à accueillir mes émotions. Et donc parfois, je ne fais pas comme j'aimerais faire et je suis vraiment désolée pour ça. Et bien si on fait ça, après l'enfant, le jour où elle ou il va mal parler ou va crier sur un de ses copains, copines, petits frères, petites sœurs, il y a de grandes chances pour qu'arrive ce jour où vous entendrez l'enfant dire à l'autre Je suis désolée, j'aurais aimé pas faire comme ça, j'imagine que si j'avais vécu ça, je me sentirais comme ci ou comme ça et... Ça peut être léger et moins teinté de culpabilité et de honte, cette aventure d'accompagnement de l'enfant. Je me rends compte qu'en plus d'avoir beaucoup d'anxiété et un système nerveux très souvent activé et dérégulé, on a vraiment cette culture de la honte et de la culpabilité qui ne nous aide pas à évoluer, je trouve. Et donc réussir à apprivoiser ça aussi, les parts de nous qui... Merde, les parts de nous qui sont... Qui sont à fond dans la culpabilité et la honte, réussir à aller les apaiser, voir d'où elles viennent dans notre enfance, pour qu'elles nous lâchent et puis qu'elles puissent prendre un autre rôle qui leur plaît plus que celui de nous critiquer intérieurement. Voilà. Je réfléchis à s'il y a autre chose que j'aimerais dire en conclusion. y a pas un chemin qui fonctionne moi je vous partage mon chemin je m'attends pas enfin si y a une part de moi qui s'attendrait à ce que ça fonctionne pour vous et que ça ferait trop kiffer et à la fois y a une autre part de moi pas du tout je sais qu'on est toutes et tous extrêmement différents et que tout ne fonctionne pas avec tout le monde. Donc je vous invite vraiment à prendre juste ce qui vous parle, dans ce que je vous partage, ce qui apaise votre système nerveux, ce qui fait sens pour vous, ce qui est juste pour vous, et lâchez le reste, allez chercher d'autres trucs, expérimentez d'autres trucs. C'est... Je suis hyper engagée, je sais que je peux avoir un discours un peu comme si je détenais la vérité, parce que c'est ma vérité et elle est tellement vivante pour moi que j'en parle avec passion et je n'ai pas envie de faire du mal à qui que ce soit vraiment. c'est pas mon intention j'ai envie de guérir les enfants intérieurs de tout le monde donc sentez-vous vraiment libre et puis en plus ça se trouve mon discours il va changer j'ai pas le même discours que j'avais il y a 5 ans j'aurai pas le même discours dans 5 ans c'est juste là où j'en suis ce qui fait sens pour moi aujourd'hui que je vous partage et j'espère de tout mon coeur que ça va résonner pour certaines parts de vous, et que ça va pouvoir amener plus de... plus de joie, plus de kiff, plus de fun, plus d'amour. Ouais. Voilà. Si vous avez des questions, des situations, n'importe quoi, s'il vous plaît, sentez-vous libre de venir me le dire pour que je rajoute du contenu qui puisse servir à d'autres. Voilà, je vais parler notamment des conflits entre frères et sœurs, parce que, ah bah tiens, je peux en parler ici en fait. Pour les conflits entre frères et sœurs, pour moi ce qui est vraiment intéressant, c'est de ne pas se positionner en tant que juge et critique. Parce que nos voix d'adultes deviennent les voix dans la tête des enfants qui les critiquent plus tard. Vous voyez de quoi je parle. Et donc en toute situation, l'idéal, c'est de ne pas se positionner en juge ou en critique, mais vraiment en observateur, en observatrice. Ok, là je vois que vous n'êtes pas d'accord. Vous n'êtes pas du tout d'accord. Visiblement, toi, tu veux... Qu'est-ce que tu veux exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça que tu veux. Et toi, qu'est-ce que tu voulais exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça ce que tu veux. Mais vous êtes tellement légitime. Toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. Et toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. C'est parfaitement ok en fait. Maintenant, comment est-ce que vous pensez qu'on peut trouver une solution ? pour que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans et que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans. En adaptant évidemment le vocabulaire à l'âge de l'enfant, à son niveau de maturation cérébrale. Mais est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Il y a toujours cette idée de on respecte les besoins de chacune et chacun Il n'y a pas quelqu'un qui a des besoins moins importants que l'autre. Et on cherche pas tant un compromis, mais une situation d'équilibre qui fait que les besoins de tout le monde sont respectés. Et évidemment... montre l'exemple. Vous, quand vous êtes en conflit avec quelqu'un, vous pouvez expliquer à vos enfants, à votre enfant, aux enfants, comment vous faites ça. Moi, je sais que je fais partie des adultes qui sont OK pour exprimer des désaccords devant l'enfant. Par exemple, devant ma belle-fille, pour moi, c'est sain qu'elle assiste à nos désaccords. Je trouve ça beaucoup plus sain, en tout cas, que le fait de... De dire, bon, ben non, là, je vais rien dire, parce que sinon, je décrédibilise la parole de l'autre. Moi, ça me parle pas, ça. Je trouve que c'est faire comme si les désaccords, c'était des problèmes, alors que les désaccords sont des opportunités de dingue de grandir ensemble, de se respecter, d'apprendre à exprimer ses besoins, ses envies. Et waouh, si vous voyez la vue, je vais tourner la prochaine vidéo ici. Et... Je pense que cette peur du conflit et des tensions nous abîme vraiment et que c'est hyper important pour nos enfants de changer de perspective par rapport à ça et de montrer aux enfants qu'on n'a pas à avoir peur des tensions. Enfin, on peut avoir peur des tensions, on peut avoir peur des conflits. C'est juste que si on se laisse bloquer par cette peur, Et le risque, c'est que toute notre vie, on fuit les tensions et les conflits. Et c'est quand même bloquant à plein d'endroits, je trouve. Alors qu'être à l'aise et plonger dans la tension pour voir la lumière qu'il y a derrière, plonger dans la peur pour voir l'amour qu'il y a derrière, c'est vraiment... J'avoue, c'est mon kiff en fait, moi, c'est tout. Moi, perso, Marion, c'est trop mon kiff de transcender les ténèbres, de... transformer le plomb en or, d'alchimiser nos émotions. J'ai l'impression que c'est vraiment sa permine évolution folle. Et je souhaite ça pour notre humanité et nos enfants. Y compris nos enfants dans nos cœurs et ces différentes parts de nous. Je vous souhaite une belle fin de module et je vous dis à tout de suite ou à bientôt pour le module sur la pédagogie et la philosophie de Maria Montessori. Si vous le voulez bien, je vous embrasse et je vous souhaite une belle suite de moments, où que vous soyez, quand que vous soyez. Des bisous !

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Je crois en fait que j'ai envie d'enregistrer la conclusion en vocale. Bon, conclusion de ce module sur la co-régulation émotionnelle. Ce que j'ai envie de vous transmettre dans ce module, c'est vraiment l'idée que pour pouvoir accompagner un enfant ou une enfant à... être à l'aise avec les émotions qui émergent, avec les sensations dans le corps qui émergent, à apprivoiser en fait cet état de système nerveux qui se dérégule pour pouvoir apprendre à le réguler avec le plus de douceur possible, même si c'est dans l'intensité. Ça demande à ce que nous-mêmes adultes, nous apprenions à le faire. nous apprenions à observer, lorsque les émotions émergent en nous, ce qu'elles nous font, comment on se sent, et comment est-ce qu'on peut accueillir ça, comment est-ce qu'on peut accueillir le fait de se laisser traverser par l'émotion, parce qu'elle est normale, elle est légitime et elle nous veut du bien. Et je pense profondément que pour pouvoir accompagner l'enfant à être traversé là-dedans, tout en se sentant en sécurité, dans l'insécurité parce que je sais que je vais avoir les ressources, que là je suis juste traversée, mon système nerveux il est insécure, c'est pour ça que j'ai l'impression que c'est la merde, que je vais mourir, qu'il faut faire des trucs. Et en fait réussir à se dire même quand je ressens ça, en fait je suis en sécurité. Parce que dans le fond j'ai les ressources pour me laisser traverser par ça. Et donc il y a tout ce truc-là que j'avais envie de vous partager Sur le fait de réaliser l'impact d'un système nerveux qui s'active D'une part blessée qui se réveille D'un besoin de sécurité non reconnu En gros tout ça pour moi c'est un peu la même chose J'ai vraiment envie de vous transmettre cette connaissance en fait Pour que vous puissiez l'expérimenter, la sentir dans votre corps Si ce n'est pas déjà le cas Pour pouvoir être... accompagner l'enfance en conscience. Je ne vais pas répéter, je pense que ce concept a été suffisamment éclairé, je ne sais pas comment dire. C'est vraiment ce truc-là. Réalisons quand on est activé, quand on a le système nerveux dérégulé, quand on se sent en insécurité. Et verbalisons-le. Pour que l'enfant puisse voir que nous aussi on est traversé par des états intenses comme ça. Et qu'on a la capacité d'accueillir ce qui se passe pour pouvoir le traverser. Et en sortir plus grand, plus en lien avec soi-même. Parce que quand on montre à l'enfant qu'il y a une émotion intense qui nous traverse et qu'elle vient nous livrer un message et qu'on l'écoute, on offre un cadeau de dingue. Ah ! Donc pour moi, le premier tasse quelque part, c'est vraiment s'observer, observer et accueillir ce qui se passe. Ensuite, l'autre chose que j'avais très envie de vous partager, c'est... Si vous n'avez pas les ressources, si vous n'y arrivez pas à accueillir ce que vit l'enfant et à accueillir ce que vous, vous êtes en train de vivre, c'est ok, ça va arriver, ça arrive, ça arrivera encore, ça fait partie de l'expérience de la vie. Et donc comment on fait à ce moment-là ? pour bien vivre quand même, même quand on n'y arrive pas. Parce que la vérité, voilà, j'ai beau vous donner tous les outils du monde et les avoir, c'est pas pour ça que je les applique correctement, que vous les appliquez. Et puis il n'y a pas d'histoire de correctement en fait, il n'y a pas d'erreur. Voilà, je crois que c'est ça le deuxième point que je voulais aborder, c'est il n'y a pas d'erreur. On se trompe pas. on essaie, on expérimente, on grandit avec l'enfant, on évolue avec lui, avec elle, et ça prend du temps. Comme les rythmes de la nature, ça prend du temps. On est dans une société qui veut que tout aille vite, qu'on sache tout faire vite, et c'est pas comme ça que ça marche en vrai. Donc... soyez douces avec vous-même accueillons le fait que ça prenne du temps que la fatigue elle fait partie de la vie et qu'on qu'on va être activé, qu'on est activé, qu'on fait du mieux qu'on peut avec qui on est. Et en fait, on n'a pas le contrôle sur nous. C'est ça la vérité. On nous dit qu'on est responsable de qui on est, de ce qu'on vit, de nos traumas, de nos blocages. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, je ne crois plus tellement ça. Je crois qu'on est vachement... sujettes à la météo, au transgénérationnel, à la physiologie en fonction de ce qu'on mange, à la physiologie hormonale en fonction de notre cycle, à l'astrologie, à toutes ces choses. Et il y a le souffle de vie qui nous traverse et on n'a pas le contrôle là-dessus en fait. Donc nos erreurs ce ne sont pas des erreurs, ce sont juste des étapes de notre chemin. Et ça aussi, on peut le dire devant l'enfant. On peut aussi dire, là, j'aurais tellement aimé faire autrement. C'est la réparation, d'ailleurs, peut-être que je n'en ai pas parlé ou que je n'en ai pas assez parlé, mais on peut réparer en allant voir l'autre et en lui disant qu'on est désolé pour la manière dont on a agi, en lui disant comment on imagine qu'on se serait senti dans cette situation et comment on aurait aimé faire autrement. Par exemple... Je t'ai crié dessus ce matin. Je suis tellement désolée. J'aurais tellement aimé garder mon calme. J'aurais tellement aimé pouvoir te dire la chose gentiment. Parce que tu mérites absolument pas qu'on te crie dessus. Personne ne mérite qu'on lui crie dessus. Et moi j'imagine que si on me criait dessus aujourd'hui, je me sentirais tétanisée, je me sentirais pas aimée. Je me dirais que je suis nulle et que j'ai pas du tout envie que toi tu te sentes comme ça. C'est pas ok pour moi ça. À la fois, j'ai envie que tu saches que peut-être que ça réarrivera et je suis trop désolée. J'apprends avec toi à accompagner l'enfant, j'apprends avec toi à accueillir mes émotions. Et donc parfois, je ne fais pas comme j'aimerais faire et je suis vraiment désolée pour ça. Et bien si on fait ça, après l'enfant, le jour où elle ou il va mal parler ou va crier sur un de ses copains, copines, petits frères, petites sœurs, il y a de grandes chances pour qu'arrive ce jour où vous entendrez l'enfant dire à l'autre Je suis désolée, j'aurais aimé pas faire comme ça, j'imagine que si j'avais vécu ça, je me sentirais comme ci ou comme ça et... Ça peut être léger et moins teinté de culpabilité et de honte, cette aventure d'accompagnement de l'enfant. Je me rends compte qu'en plus d'avoir beaucoup d'anxiété et un système nerveux très souvent activé et dérégulé, on a vraiment cette culture de la honte et de la culpabilité qui ne nous aide pas à évoluer, je trouve. Et donc réussir à apprivoiser ça aussi, les parts de nous qui... Merde, les parts de nous qui sont... Qui sont à fond dans la culpabilité et la honte, réussir à aller les apaiser, voir d'où elles viennent dans notre enfance, pour qu'elles nous lâchent et puis qu'elles puissent prendre un autre rôle qui leur plaît plus que celui de nous critiquer intérieurement. Voilà. Je réfléchis à s'il y a autre chose que j'aimerais dire en conclusion. y a pas un chemin qui fonctionne moi je vous partage mon chemin je m'attends pas enfin si y a une part de moi qui s'attendrait à ce que ça fonctionne pour vous et que ça ferait trop kiffer et à la fois y a une autre part de moi pas du tout je sais qu'on est toutes et tous extrêmement différents et que tout ne fonctionne pas avec tout le monde. Donc je vous invite vraiment à prendre juste ce qui vous parle, dans ce que je vous partage, ce qui apaise votre système nerveux, ce qui fait sens pour vous, ce qui est juste pour vous, et lâchez le reste, allez chercher d'autres trucs, expérimentez d'autres trucs. C'est... Je suis hyper engagée, je sais que je peux avoir un discours un peu comme si je détenais la vérité, parce que c'est ma vérité et elle est tellement vivante pour moi que j'en parle avec passion et je n'ai pas envie de faire du mal à qui que ce soit vraiment. c'est pas mon intention j'ai envie de guérir les enfants intérieurs de tout le monde donc sentez-vous vraiment libre et puis en plus ça se trouve mon discours il va changer j'ai pas le même discours que j'avais il y a 5 ans j'aurai pas le même discours dans 5 ans c'est juste là où j'en suis ce qui fait sens pour moi aujourd'hui que je vous partage et j'espère de tout mon coeur que ça va résonner pour certaines parts de vous, et que ça va pouvoir amener plus de... plus de joie, plus de kiff, plus de fun, plus d'amour. Ouais. Voilà. Si vous avez des questions, des situations, n'importe quoi, s'il vous plaît, sentez-vous libre de venir me le dire pour que je rajoute du contenu qui puisse servir à d'autres. Voilà, je vais parler notamment des conflits entre frères et sœurs, parce que, ah bah tiens, je peux en parler ici en fait. Pour les conflits entre frères et sœurs, pour moi ce qui est vraiment intéressant, c'est de ne pas se positionner en tant que juge et critique. Parce que nos voix d'adultes deviennent les voix dans la tête des enfants qui les critiquent plus tard. Vous voyez de quoi je parle. Et donc en toute situation, l'idéal, c'est de ne pas se positionner en juge ou en critique, mais vraiment en observateur, en observatrice. Ok, là je vois que vous n'êtes pas d'accord. Vous n'êtes pas du tout d'accord. Visiblement, toi, tu veux... Qu'est-ce que tu veux exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça que tu veux. Et toi, qu'est-ce que tu voulais exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça ce que tu veux. Mais vous êtes tellement légitime. Toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. Et toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. C'est parfaitement ok en fait. Maintenant, comment est-ce que vous pensez qu'on peut trouver une solution ? pour que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans et que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans. En adaptant évidemment le vocabulaire à l'âge de l'enfant, à son niveau de maturation cérébrale. Mais est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Il y a toujours cette idée de on respecte les besoins de chacune et chacun Il n'y a pas quelqu'un qui a des besoins moins importants que l'autre. Et on cherche pas tant un compromis, mais une situation d'équilibre qui fait que les besoins de tout le monde sont respectés. Et évidemment... montre l'exemple. Vous, quand vous êtes en conflit avec quelqu'un, vous pouvez expliquer à vos enfants, à votre enfant, aux enfants, comment vous faites ça. Moi, je sais que je fais partie des adultes qui sont OK pour exprimer des désaccords devant l'enfant. Par exemple, devant ma belle-fille, pour moi, c'est sain qu'elle assiste à nos désaccords. Je trouve ça beaucoup plus sain, en tout cas, que le fait de... De dire, bon, ben non, là, je vais rien dire, parce que sinon, je décrédibilise la parole de l'autre. Moi, ça me parle pas, ça. Je trouve que c'est faire comme si les désaccords, c'était des problèmes, alors que les désaccords sont des opportunités de dingue de grandir ensemble, de se respecter, d'apprendre à exprimer ses besoins, ses envies. Et waouh, si vous voyez la vue, je vais tourner la prochaine vidéo ici. Et... Je pense que cette peur du conflit et des tensions nous abîme vraiment et que c'est hyper important pour nos enfants de changer de perspective par rapport à ça et de montrer aux enfants qu'on n'a pas à avoir peur des tensions. Enfin, on peut avoir peur des tensions, on peut avoir peur des conflits. C'est juste que si on se laisse bloquer par cette peur, Et le risque, c'est que toute notre vie, on fuit les tensions et les conflits. Et c'est quand même bloquant à plein d'endroits, je trouve. Alors qu'être à l'aise et plonger dans la tension pour voir la lumière qu'il y a derrière, plonger dans la peur pour voir l'amour qu'il y a derrière, c'est vraiment... J'avoue, c'est mon kiff en fait, moi, c'est tout. Moi, perso, Marion, c'est trop mon kiff de transcender les ténèbres, de... transformer le plomb en or, d'alchimiser nos émotions. J'ai l'impression que c'est vraiment sa permine évolution folle. Et je souhaite ça pour notre humanité et nos enfants. Y compris nos enfants dans nos cœurs et ces différentes parts de nous. Je vous souhaite une belle fin de module et je vous dis à tout de suite ou à bientôt pour le module sur la pédagogie et la philosophie de Maria Montessori. Si vous le voulez bien, je vous embrasse et je vous souhaite une belle suite de moments, où que vous soyez, quand que vous soyez. Des bisous !

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  • Speaker #0

    Hello ! Je crois en fait que j'ai envie d'enregistrer la conclusion en vocale. Bon, conclusion de ce module sur la co-régulation émotionnelle. Ce que j'ai envie de vous transmettre dans ce module, c'est vraiment l'idée que pour pouvoir accompagner un enfant ou une enfant à... être à l'aise avec les émotions qui émergent, avec les sensations dans le corps qui émergent, à apprivoiser en fait cet état de système nerveux qui se dérégule pour pouvoir apprendre à le réguler avec le plus de douceur possible, même si c'est dans l'intensité. Ça demande à ce que nous-mêmes adultes, nous apprenions à le faire. nous apprenions à observer, lorsque les émotions émergent en nous, ce qu'elles nous font, comment on se sent, et comment est-ce qu'on peut accueillir ça, comment est-ce qu'on peut accueillir le fait de se laisser traverser par l'émotion, parce qu'elle est normale, elle est légitime et elle nous veut du bien. Et je pense profondément que pour pouvoir accompagner l'enfant à être traversé là-dedans, tout en se sentant en sécurité, dans l'insécurité parce que je sais que je vais avoir les ressources, que là je suis juste traversée, mon système nerveux il est insécure, c'est pour ça que j'ai l'impression que c'est la merde, que je vais mourir, qu'il faut faire des trucs. Et en fait réussir à se dire même quand je ressens ça, en fait je suis en sécurité. Parce que dans le fond j'ai les ressources pour me laisser traverser par ça. Et donc il y a tout ce truc-là que j'avais envie de vous partager Sur le fait de réaliser l'impact d'un système nerveux qui s'active D'une part blessée qui se réveille D'un besoin de sécurité non reconnu En gros tout ça pour moi c'est un peu la même chose J'ai vraiment envie de vous transmettre cette connaissance en fait Pour que vous puissiez l'expérimenter, la sentir dans votre corps Si ce n'est pas déjà le cas Pour pouvoir être... accompagner l'enfance en conscience. Je ne vais pas répéter, je pense que ce concept a été suffisamment éclairé, je ne sais pas comment dire. C'est vraiment ce truc-là. Réalisons quand on est activé, quand on a le système nerveux dérégulé, quand on se sent en insécurité. Et verbalisons-le. Pour que l'enfant puisse voir que nous aussi on est traversé par des états intenses comme ça. Et qu'on a la capacité d'accueillir ce qui se passe pour pouvoir le traverser. Et en sortir plus grand, plus en lien avec soi-même. Parce que quand on montre à l'enfant qu'il y a une émotion intense qui nous traverse et qu'elle vient nous livrer un message et qu'on l'écoute, on offre un cadeau de dingue. Ah ! Donc pour moi, le premier tasse quelque part, c'est vraiment s'observer, observer et accueillir ce qui se passe. Ensuite, l'autre chose que j'avais très envie de vous partager, c'est... Si vous n'avez pas les ressources, si vous n'y arrivez pas à accueillir ce que vit l'enfant et à accueillir ce que vous, vous êtes en train de vivre, c'est ok, ça va arriver, ça arrive, ça arrivera encore, ça fait partie de l'expérience de la vie. Et donc comment on fait à ce moment-là ? pour bien vivre quand même, même quand on n'y arrive pas. Parce que la vérité, voilà, j'ai beau vous donner tous les outils du monde et les avoir, c'est pas pour ça que je les applique correctement, que vous les appliquez. Et puis il n'y a pas d'histoire de correctement en fait, il n'y a pas d'erreur. Voilà, je crois que c'est ça le deuxième point que je voulais aborder, c'est il n'y a pas d'erreur. On se trompe pas. on essaie, on expérimente, on grandit avec l'enfant, on évolue avec lui, avec elle, et ça prend du temps. Comme les rythmes de la nature, ça prend du temps. On est dans une société qui veut que tout aille vite, qu'on sache tout faire vite, et c'est pas comme ça que ça marche en vrai. Donc... soyez douces avec vous-même accueillons le fait que ça prenne du temps que la fatigue elle fait partie de la vie et qu'on qu'on va être activé, qu'on est activé, qu'on fait du mieux qu'on peut avec qui on est. Et en fait, on n'a pas le contrôle sur nous. C'est ça la vérité. On nous dit qu'on est responsable de qui on est, de ce qu'on vit, de nos traumas, de nos blocages. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, je ne crois plus tellement ça. Je crois qu'on est vachement... sujettes à la météo, au transgénérationnel, à la physiologie en fonction de ce qu'on mange, à la physiologie hormonale en fonction de notre cycle, à l'astrologie, à toutes ces choses. Et il y a le souffle de vie qui nous traverse et on n'a pas le contrôle là-dessus en fait. Donc nos erreurs ce ne sont pas des erreurs, ce sont juste des étapes de notre chemin. Et ça aussi, on peut le dire devant l'enfant. On peut aussi dire, là, j'aurais tellement aimé faire autrement. C'est la réparation, d'ailleurs, peut-être que je n'en ai pas parlé ou que je n'en ai pas assez parlé, mais on peut réparer en allant voir l'autre et en lui disant qu'on est désolé pour la manière dont on a agi, en lui disant comment on imagine qu'on se serait senti dans cette situation et comment on aurait aimé faire autrement. Par exemple... Je t'ai crié dessus ce matin. Je suis tellement désolée. J'aurais tellement aimé garder mon calme. J'aurais tellement aimé pouvoir te dire la chose gentiment. Parce que tu mérites absolument pas qu'on te crie dessus. Personne ne mérite qu'on lui crie dessus. Et moi j'imagine que si on me criait dessus aujourd'hui, je me sentirais tétanisée, je me sentirais pas aimée. Je me dirais que je suis nulle et que j'ai pas du tout envie que toi tu te sentes comme ça. C'est pas ok pour moi ça. À la fois, j'ai envie que tu saches que peut-être que ça réarrivera et je suis trop désolée. J'apprends avec toi à accompagner l'enfant, j'apprends avec toi à accueillir mes émotions. Et donc parfois, je ne fais pas comme j'aimerais faire et je suis vraiment désolée pour ça. Et bien si on fait ça, après l'enfant, le jour où elle ou il va mal parler ou va crier sur un de ses copains, copines, petits frères, petites sœurs, il y a de grandes chances pour qu'arrive ce jour où vous entendrez l'enfant dire à l'autre Je suis désolée, j'aurais aimé pas faire comme ça, j'imagine que si j'avais vécu ça, je me sentirais comme ci ou comme ça et... Ça peut être léger et moins teinté de culpabilité et de honte, cette aventure d'accompagnement de l'enfant. Je me rends compte qu'en plus d'avoir beaucoup d'anxiété et un système nerveux très souvent activé et dérégulé, on a vraiment cette culture de la honte et de la culpabilité qui ne nous aide pas à évoluer, je trouve. Et donc réussir à apprivoiser ça aussi, les parts de nous qui... Merde, les parts de nous qui sont... Qui sont à fond dans la culpabilité et la honte, réussir à aller les apaiser, voir d'où elles viennent dans notre enfance, pour qu'elles nous lâchent et puis qu'elles puissent prendre un autre rôle qui leur plaît plus que celui de nous critiquer intérieurement. Voilà. Je réfléchis à s'il y a autre chose que j'aimerais dire en conclusion. y a pas un chemin qui fonctionne moi je vous partage mon chemin je m'attends pas enfin si y a une part de moi qui s'attendrait à ce que ça fonctionne pour vous et que ça ferait trop kiffer et à la fois y a une autre part de moi pas du tout je sais qu'on est toutes et tous extrêmement différents et que tout ne fonctionne pas avec tout le monde. Donc je vous invite vraiment à prendre juste ce qui vous parle, dans ce que je vous partage, ce qui apaise votre système nerveux, ce qui fait sens pour vous, ce qui est juste pour vous, et lâchez le reste, allez chercher d'autres trucs, expérimentez d'autres trucs. C'est... Je suis hyper engagée, je sais que je peux avoir un discours un peu comme si je détenais la vérité, parce que c'est ma vérité et elle est tellement vivante pour moi que j'en parle avec passion et je n'ai pas envie de faire du mal à qui que ce soit vraiment. c'est pas mon intention j'ai envie de guérir les enfants intérieurs de tout le monde donc sentez-vous vraiment libre et puis en plus ça se trouve mon discours il va changer j'ai pas le même discours que j'avais il y a 5 ans j'aurai pas le même discours dans 5 ans c'est juste là où j'en suis ce qui fait sens pour moi aujourd'hui que je vous partage et j'espère de tout mon coeur que ça va résonner pour certaines parts de vous, et que ça va pouvoir amener plus de... plus de joie, plus de kiff, plus de fun, plus d'amour. Ouais. Voilà. Si vous avez des questions, des situations, n'importe quoi, s'il vous plaît, sentez-vous libre de venir me le dire pour que je rajoute du contenu qui puisse servir à d'autres. Voilà, je vais parler notamment des conflits entre frères et sœurs, parce que, ah bah tiens, je peux en parler ici en fait. Pour les conflits entre frères et sœurs, pour moi ce qui est vraiment intéressant, c'est de ne pas se positionner en tant que juge et critique. Parce que nos voix d'adultes deviennent les voix dans la tête des enfants qui les critiquent plus tard. Vous voyez de quoi je parle. Et donc en toute situation, l'idéal, c'est de ne pas se positionner en juge ou en critique, mais vraiment en observateur, en observatrice. Ok, là je vois que vous n'êtes pas d'accord. Vous n'êtes pas du tout d'accord. Visiblement, toi, tu veux... Qu'est-ce que tu veux exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça que tu veux. Et toi, qu'est-ce que tu voulais exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça ce que tu veux. Mais vous êtes tellement légitime. Toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. Et toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. C'est parfaitement ok en fait. Maintenant, comment est-ce que vous pensez qu'on peut trouver une solution ? pour que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans et que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans. En adaptant évidemment le vocabulaire à l'âge de l'enfant, à son niveau de maturation cérébrale. Mais est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Il y a toujours cette idée de on respecte les besoins de chacune et chacun Il n'y a pas quelqu'un qui a des besoins moins importants que l'autre. Et on cherche pas tant un compromis, mais une situation d'équilibre qui fait que les besoins de tout le monde sont respectés. Et évidemment... montre l'exemple. Vous, quand vous êtes en conflit avec quelqu'un, vous pouvez expliquer à vos enfants, à votre enfant, aux enfants, comment vous faites ça. Moi, je sais que je fais partie des adultes qui sont OK pour exprimer des désaccords devant l'enfant. Par exemple, devant ma belle-fille, pour moi, c'est sain qu'elle assiste à nos désaccords. Je trouve ça beaucoup plus sain, en tout cas, que le fait de... De dire, bon, ben non, là, je vais rien dire, parce que sinon, je décrédibilise la parole de l'autre. Moi, ça me parle pas, ça. Je trouve que c'est faire comme si les désaccords, c'était des problèmes, alors que les désaccords sont des opportunités de dingue de grandir ensemble, de se respecter, d'apprendre à exprimer ses besoins, ses envies. Et waouh, si vous voyez la vue, je vais tourner la prochaine vidéo ici. Et... Je pense que cette peur du conflit et des tensions nous abîme vraiment et que c'est hyper important pour nos enfants de changer de perspective par rapport à ça et de montrer aux enfants qu'on n'a pas à avoir peur des tensions. Enfin, on peut avoir peur des tensions, on peut avoir peur des conflits. C'est juste que si on se laisse bloquer par cette peur, Et le risque, c'est que toute notre vie, on fuit les tensions et les conflits. Et c'est quand même bloquant à plein d'endroits, je trouve. Alors qu'être à l'aise et plonger dans la tension pour voir la lumière qu'il y a derrière, plonger dans la peur pour voir l'amour qu'il y a derrière, c'est vraiment... J'avoue, c'est mon kiff en fait, moi, c'est tout. Moi, perso, Marion, c'est trop mon kiff de transcender les ténèbres, de... transformer le plomb en or, d'alchimiser nos émotions. J'ai l'impression que c'est vraiment sa permine évolution folle. Et je souhaite ça pour notre humanité et nos enfants. Y compris nos enfants dans nos cœurs et ces différentes parts de nous. Je vous souhaite une belle fin de module et je vous dis à tout de suite ou à bientôt pour le module sur la pédagogie et la philosophie de Maria Montessori. Si vous le voulez bien, je vous embrasse et je vous souhaite une belle suite de moments, où que vous soyez, quand que vous soyez. Des bisous !

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Je crois en fait que j'ai envie d'enregistrer la conclusion en vocale. Bon, conclusion de ce module sur la co-régulation émotionnelle. Ce que j'ai envie de vous transmettre dans ce module, c'est vraiment l'idée que pour pouvoir accompagner un enfant ou une enfant à... être à l'aise avec les émotions qui émergent, avec les sensations dans le corps qui émergent, à apprivoiser en fait cet état de système nerveux qui se dérégule pour pouvoir apprendre à le réguler avec le plus de douceur possible, même si c'est dans l'intensité. Ça demande à ce que nous-mêmes adultes, nous apprenions à le faire. nous apprenions à observer, lorsque les émotions émergent en nous, ce qu'elles nous font, comment on se sent, et comment est-ce qu'on peut accueillir ça, comment est-ce qu'on peut accueillir le fait de se laisser traverser par l'émotion, parce qu'elle est normale, elle est légitime et elle nous veut du bien. Et je pense profondément que pour pouvoir accompagner l'enfant à être traversé là-dedans, tout en se sentant en sécurité, dans l'insécurité parce que je sais que je vais avoir les ressources, que là je suis juste traversée, mon système nerveux il est insécure, c'est pour ça que j'ai l'impression que c'est la merde, que je vais mourir, qu'il faut faire des trucs. Et en fait réussir à se dire même quand je ressens ça, en fait je suis en sécurité. Parce que dans le fond j'ai les ressources pour me laisser traverser par ça. Et donc il y a tout ce truc-là que j'avais envie de vous partager Sur le fait de réaliser l'impact d'un système nerveux qui s'active D'une part blessée qui se réveille D'un besoin de sécurité non reconnu En gros tout ça pour moi c'est un peu la même chose J'ai vraiment envie de vous transmettre cette connaissance en fait Pour que vous puissiez l'expérimenter, la sentir dans votre corps Si ce n'est pas déjà le cas Pour pouvoir être... accompagner l'enfance en conscience. Je ne vais pas répéter, je pense que ce concept a été suffisamment éclairé, je ne sais pas comment dire. C'est vraiment ce truc-là. Réalisons quand on est activé, quand on a le système nerveux dérégulé, quand on se sent en insécurité. Et verbalisons-le. Pour que l'enfant puisse voir que nous aussi on est traversé par des états intenses comme ça. Et qu'on a la capacité d'accueillir ce qui se passe pour pouvoir le traverser. Et en sortir plus grand, plus en lien avec soi-même. Parce que quand on montre à l'enfant qu'il y a une émotion intense qui nous traverse et qu'elle vient nous livrer un message et qu'on l'écoute, on offre un cadeau de dingue. Ah ! Donc pour moi, le premier tasse quelque part, c'est vraiment s'observer, observer et accueillir ce qui se passe. Ensuite, l'autre chose que j'avais très envie de vous partager, c'est... Si vous n'avez pas les ressources, si vous n'y arrivez pas à accueillir ce que vit l'enfant et à accueillir ce que vous, vous êtes en train de vivre, c'est ok, ça va arriver, ça arrive, ça arrivera encore, ça fait partie de l'expérience de la vie. Et donc comment on fait à ce moment-là ? pour bien vivre quand même, même quand on n'y arrive pas. Parce que la vérité, voilà, j'ai beau vous donner tous les outils du monde et les avoir, c'est pas pour ça que je les applique correctement, que vous les appliquez. Et puis il n'y a pas d'histoire de correctement en fait, il n'y a pas d'erreur. Voilà, je crois que c'est ça le deuxième point que je voulais aborder, c'est il n'y a pas d'erreur. On se trompe pas. on essaie, on expérimente, on grandit avec l'enfant, on évolue avec lui, avec elle, et ça prend du temps. Comme les rythmes de la nature, ça prend du temps. On est dans une société qui veut que tout aille vite, qu'on sache tout faire vite, et c'est pas comme ça que ça marche en vrai. Donc... soyez douces avec vous-même accueillons le fait que ça prenne du temps que la fatigue elle fait partie de la vie et qu'on qu'on va être activé, qu'on est activé, qu'on fait du mieux qu'on peut avec qui on est. Et en fait, on n'a pas le contrôle sur nous. C'est ça la vérité. On nous dit qu'on est responsable de qui on est, de ce qu'on vit, de nos traumas, de nos blocages. La vérité, c'est qu'aujourd'hui, je ne crois plus tellement ça. Je crois qu'on est vachement... sujettes à la météo, au transgénérationnel, à la physiologie en fonction de ce qu'on mange, à la physiologie hormonale en fonction de notre cycle, à l'astrologie, à toutes ces choses. Et il y a le souffle de vie qui nous traverse et on n'a pas le contrôle là-dessus en fait. Donc nos erreurs ce ne sont pas des erreurs, ce sont juste des étapes de notre chemin. Et ça aussi, on peut le dire devant l'enfant. On peut aussi dire, là, j'aurais tellement aimé faire autrement. C'est la réparation, d'ailleurs, peut-être que je n'en ai pas parlé ou que je n'en ai pas assez parlé, mais on peut réparer en allant voir l'autre et en lui disant qu'on est désolé pour la manière dont on a agi, en lui disant comment on imagine qu'on se serait senti dans cette situation et comment on aurait aimé faire autrement. Par exemple... Je t'ai crié dessus ce matin. Je suis tellement désolée. J'aurais tellement aimé garder mon calme. J'aurais tellement aimé pouvoir te dire la chose gentiment. Parce que tu mérites absolument pas qu'on te crie dessus. Personne ne mérite qu'on lui crie dessus. Et moi j'imagine que si on me criait dessus aujourd'hui, je me sentirais tétanisée, je me sentirais pas aimée. Je me dirais que je suis nulle et que j'ai pas du tout envie que toi tu te sentes comme ça. C'est pas ok pour moi ça. À la fois, j'ai envie que tu saches que peut-être que ça réarrivera et je suis trop désolée. J'apprends avec toi à accompagner l'enfant, j'apprends avec toi à accueillir mes émotions. Et donc parfois, je ne fais pas comme j'aimerais faire et je suis vraiment désolée pour ça. Et bien si on fait ça, après l'enfant, le jour où elle ou il va mal parler ou va crier sur un de ses copains, copines, petits frères, petites sœurs, il y a de grandes chances pour qu'arrive ce jour où vous entendrez l'enfant dire à l'autre Je suis désolée, j'aurais aimé pas faire comme ça, j'imagine que si j'avais vécu ça, je me sentirais comme ci ou comme ça et... Ça peut être léger et moins teinté de culpabilité et de honte, cette aventure d'accompagnement de l'enfant. Je me rends compte qu'en plus d'avoir beaucoup d'anxiété et un système nerveux très souvent activé et dérégulé, on a vraiment cette culture de la honte et de la culpabilité qui ne nous aide pas à évoluer, je trouve. Et donc réussir à apprivoiser ça aussi, les parts de nous qui... Merde, les parts de nous qui sont... Qui sont à fond dans la culpabilité et la honte, réussir à aller les apaiser, voir d'où elles viennent dans notre enfance, pour qu'elles nous lâchent et puis qu'elles puissent prendre un autre rôle qui leur plaît plus que celui de nous critiquer intérieurement. Voilà. Je réfléchis à s'il y a autre chose que j'aimerais dire en conclusion. y a pas un chemin qui fonctionne moi je vous partage mon chemin je m'attends pas enfin si y a une part de moi qui s'attendrait à ce que ça fonctionne pour vous et que ça ferait trop kiffer et à la fois y a une autre part de moi pas du tout je sais qu'on est toutes et tous extrêmement différents et que tout ne fonctionne pas avec tout le monde. Donc je vous invite vraiment à prendre juste ce qui vous parle, dans ce que je vous partage, ce qui apaise votre système nerveux, ce qui fait sens pour vous, ce qui est juste pour vous, et lâchez le reste, allez chercher d'autres trucs, expérimentez d'autres trucs. C'est... Je suis hyper engagée, je sais que je peux avoir un discours un peu comme si je détenais la vérité, parce que c'est ma vérité et elle est tellement vivante pour moi que j'en parle avec passion et je n'ai pas envie de faire du mal à qui que ce soit vraiment. c'est pas mon intention j'ai envie de guérir les enfants intérieurs de tout le monde donc sentez-vous vraiment libre et puis en plus ça se trouve mon discours il va changer j'ai pas le même discours que j'avais il y a 5 ans j'aurai pas le même discours dans 5 ans c'est juste là où j'en suis ce qui fait sens pour moi aujourd'hui que je vous partage et j'espère de tout mon coeur que ça va résonner pour certaines parts de vous, et que ça va pouvoir amener plus de... plus de joie, plus de kiff, plus de fun, plus d'amour. Ouais. Voilà. Si vous avez des questions, des situations, n'importe quoi, s'il vous plaît, sentez-vous libre de venir me le dire pour que je rajoute du contenu qui puisse servir à d'autres. Voilà, je vais parler notamment des conflits entre frères et sœurs, parce que, ah bah tiens, je peux en parler ici en fait. Pour les conflits entre frères et sœurs, pour moi ce qui est vraiment intéressant, c'est de ne pas se positionner en tant que juge et critique. Parce que nos voix d'adultes deviennent les voix dans la tête des enfants qui les critiquent plus tard. Vous voyez de quoi je parle. Et donc en toute situation, l'idéal, c'est de ne pas se positionner en juge ou en critique, mais vraiment en observateur, en observatrice. Ok, là je vois que vous n'êtes pas d'accord. Vous n'êtes pas du tout d'accord. Visiblement, toi, tu veux... Qu'est-ce que tu veux exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça que tu veux. Et toi, qu'est-ce que tu voulais exactement ? Ah oui d'accord, c'est ça ce que tu veux. Mais vous êtes tellement légitime. Toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. Et toi, tu as tellement le droit de vouloir ça. C'est parfaitement ok en fait. Maintenant, comment est-ce que vous pensez qu'on peut trouver une solution ? pour que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans et que toi, tu puisses te sentir respecté là-dedans. En adaptant évidemment le vocabulaire à l'âge de l'enfant, à son niveau de maturation cérébrale. Mais est-ce que vous voyez ce que je veux dire ? Il y a toujours cette idée de on respecte les besoins de chacune et chacun Il n'y a pas quelqu'un qui a des besoins moins importants que l'autre. Et on cherche pas tant un compromis, mais une situation d'équilibre qui fait que les besoins de tout le monde sont respectés. Et évidemment... montre l'exemple. Vous, quand vous êtes en conflit avec quelqu'un, vous pouvez expliquer à vos enfants, à votre enfant, aux enfants, comment vous faites ça. Moi, je sais que je fais partie des adultes qui sont OK pour exprimer des désaccords devant l'enfant. Par exemple, devant ma belle-fille, pour moi, c'est sain qu'elle assiste à nos désaccords. Je trouve ça beaucoup plus sain, en tout cas, que le fait de... De dire, bon, ben non, là, je vais rien dire, parce que sinon, je décrédibilise la parole de l'autre. Moi, ça me parle pas, ça. Je trouve que c'est faire comme si les désaccords, c'était des problèmes, alors que les désaccords sont des opportunités de dingue de grandir ensemble, de se respecter, d'apprendre à exprimer ses besoins, ses envies. Et waouh, si vous voyez la vue, je vais tourner la prochaine vidéo ici. Et... Je pense que cette peur du conflit et des tensions nous abîme vraiment et que c'est hyper important pour nos enfants de changer de perspective par rapport à ça et de montrer aux enfants qu'on n'a pas à avoir peur des tensions. Enfin, on peut avoir peur des tensions, on peut avoir peur des conflits. C'est juste que si on se laisse bloquer par cette peur, Et le risque, c'est que toute notre vie, on fuit les tensions et les conflits. Et c'est quand même bloquant à plein d'endroits, je trouve. Alors qu'être à l'aise et plonger dans la tension pour voir la lumière qu'il y a derrière, plonger dans la peur pour voir l'amour qu'il y a derrière, c'est vraiment... J'avoue, c'est mon kiff en fait, moi, c'est tout. Moi, perso, Marion, c'est trop mon kiff de transcender les ténèbres, de... transformer le plomb en or, d'alchimiser nos émotions. J'ai l'impression que c'est vraiment sa permine évolution folle. Et je souhaite ça pour notre humanité et nos enfants. Y compris nos enfants dans nos cœurs et ces différentes parts de nous. Je vous souhaite une belle fin de module et je vous dis à tout de suite ou à bientôt pour le module sur la pédagogie et la philosophie de Maria Montessori. Si vous le voulez bien, je vous embrasse et je vous souhaite une belle suite de moments, où que vous soyez, quand que vous soyez. Des bisous !

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