S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents cover
S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents cover
Marketing du cabinet comptable

S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents

S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents

46min |22/07/2024
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Marketing du cabinet comptable

S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents

S03 EP12 - Les Ambassadeurs : un pari gagnant pour attirer les talents

46min |22/07/2024
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Description

📌INFOS SUR L'EPISODE 

Dans cet épisode, je reçois Caroline Fournier, Directrice des Ressources Humaines, et Eléonore Clavelin, Expert-Comptable associée au cabinet Cofidest. Ensemble, elles partagent leur expérience sur la mise en place du programme des Ambassadeurs au sein de leur cabinet. Ce programme innovant vise à attirer et retenir des talents dans un contexte compétitif. Caroline et Eléonore expliquent les raisons derrière ce projet, les défis rencontrés, et les clés de leur succès, tout en mettant en lumière l'importance des valeurs de leurs collaborateurs. Elles abordent également les aspects pratiques d'une telle initiative, de l'organisation quotidienne à la gestion du temps, et offrent des conseils précieux pour les cabinets souhaitant lancer leur propre programme ambassadeurs. Un épisode riche en insights pour tous ceux intéressés par le marketing RH et la gestion des talents.


La durée de l'épisode est de 47 mins⏳.  


📚RESSOURCES 

Pour en savoir plus sur Cofidest et ses ambassadeurs c'est par ici 😉 :


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  • AXONAUT 🔗pour la gestion interne du cabinet EC ; 

  • CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


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Transcription

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans la troisième saison du podcast Marketing Cabinet Comptable. Tous les 15 jours, je vous apporte des astuces marketing au travers d'interviews d'experts comptables. L'objectif reste inchangé, vous permettre de faire rayonner à votre tour votre cabinet. Alors, sans plus attendre, place à l'interview. Bonjour à tous, alors aujourd'hui, on va parler d'ambassadeurs dans les cabinets avec Eleonore Clavelin et Caroline Fournier de chez Cofidest. Bonjour mesdames.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bonjour Florian. Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je suis ravi de vous accueillir parce que pour moi, ça me touche. C'est très important tout ce qui est Ambassadeur. Ça se développe de plus en plus dans les cabinets. Donc vous, vous êtes un cabinet de taille intermédiaire. Vous n'êtes pas sur la région parisienne. Donc on voit que ça trotte dans les cabinets dans toute la France. Et je pense que c'est une bonne initiative. C'est pour ça qu'on va faire pendant une heure, parler de ça, parler de coûts, voir le temps qu'on peut y allouer et faire voir que ce n'est pas ouvert qu'aux grandes entreprises ou grands cabinets. C'est juste une question d'envie. Mais avant, mesdames, est-ce que vous pourriez vous présenter chacun votre tour ? On commence peut-être par Caroline.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Très bien, merci Florian, merci encore de nous avoir invités pour ce podcast. Donc pour ma part, je suis la Directrice des ressources humaines du groupe Cofidest, puisque le groupe Cofidest représente 160 collaborateurs répartis dans 10 cabinets, dont un à Genève en Suisse. Les 9 autres sont situés en Haute-Savoie, Savoie, Isère, donc effectivement très régional. Pour ma part, cela fait maintenant 18 ans que je suis dans le métier des ressources humaines. J'ai beaucoup travaillé à l'école de commerce dans les entreprises de service et dans les entreprises de retail. J'ai rejoint Cofidest il y a maintenant un an et demi pour mon grand plaisir et pour parler aujourd'hui notamment des ambassadeurs pour Cofidest.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Merci à toi. ELéonore, tu peux te présenter ton tour ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bien sûr. Pour compléter ce qu'a dit Caroline, nous sommes très heureux de l'avoir à nos côtés aujourd'hui, elle nous fait bénéficier de toute son expérience au quotidien, donc c'est plutôt très plaisant. Quant à moi, je suis Eleonore Clavelin, je suis expert comptable associée au cabinet Cofidest. Cela fait plus de dix ans que Cofidest m'a accueillie et vue grandir. En effet, j'ai commencé en tant qu'alternante en DSCG et puis j'ai validé mon DEC et aujourd'hui je suis associée du groupe et Directrice générale du site de Tonon-les-Bains. Avec Caroline, on travaille énormément toutes les deux parce que je représente aussi la commission RH du groupe, ce qui nous permet d'échanger sur de nombreux sujets et ce qui permet de faire voir le jour à de nombreux projets.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon alors, Eléonore, je me tourne vers toi et je voulais savoir pourquoi vous avez voulu mettre en place les ambassadeurs au sein de chez Cofidest ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Florian, très bonne question. En effet, comme tu l'as précisé d'ailleurs en introduction, on est un cabinet de taille intermédiaire. Je n'aime pas forcément ce terme, mais en effet. On n'est pas parisiens, on est plutôt en province et l'attractivité est un sujet majeur dans nos métiers, qui plus est dans notre région. En effet, en Haute-Savoie, nous sommes très proches de la Suisse. C'est compliqué aujourd'hui, même si notre métier n'est pas tout à fait identique à celui de la Suisse. De nombreux jeunes formés sur France finissent par aller en Suisse. Donc on s'est dit, il faut qu'on développe et qu'on attire des talents. Pour justement les fidéliser chez nous, ce qu'on a déjà pas mal mis en place depuis des années, et notamment mes associés, vu que ça fait dix ans que je suis chez Cofidest, mais je n'ai pas toujours été à la direction, il y avait déjà pas mal d'actions mises en place, je dirais, des annonces bien entendu plutôt détaillées, la présence sur les salons locaux, les formations certifiantes ou diplômantes, on a des partenariats avec les écoles locales où j'ai été notamment étudiante. Mais Caroline nous a pointé du doigt justement cette difficulté à attirer rien que des CV. Et je me rappelle, c'était un de ses premiers constats de dire mais j'ai jamais vu ça, on ne reçoit pas de CV dans la boîte aux lettres tous les jours Donc partant de ce postulat-là, c'était finalement comment attirer des talents, des candidats à postuler chez nous. Donc c'est vrai que Caroline nous a accompagnés dans la mise en place de démarches complémentaires. On a en effet mis en place en interne un programme de cooptation. En effet, chez Cofidest, on a très peu de turnover. On a une ancienneté moyenne de 12 ans. Donc sur 160 collaborateurs, on en est plutôt très fiers. Et on s'est dit finalement, nos collaborateurs sont nos meilleurs ambassadeurs. Et donc, ils peuvent eux-mêmes nous amener leurs connaissances, leurs proches qui recherchent un job. Et finalement ils vont pouvoir leur porter ce message en expliquant comment ça se passe chez nous et eux vont se porter entre guillemets je dirais garant de la personne qui nous propose donc on avait mis ce programme de cooptation en place on a également décidé de mettre en place un petit kit de bienvenue et un livret découvrez nous avant la remise du livret d'accueil une fois que la personne est embauchée pour nous faire un petit peu connaître et puis caroline nous dit oui mais bon À la suite de tous les entretiens individuels que j'ai eus, maintenant ça fait un petit peu plus de temps que je suis chez vous, je me rends compte que vraiment, vos collaborateurs portent vos valeurs. C'est donc ça finalement qu'on a voulu mettre en avant et mettre en avant nos collaborateurs en leur proposant cette possibilité d'être ambassadeur.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Moi Caroline, je voulais te demander, tu ne viens pas de ce secteur, et donc ta première approche était de dire, oula, il n'y a pas grand-chose dans la profession. Comment ça se fait ? Comment ça se passait avant chez toi ? Est-ce que tu avais des Ambassadeurs dans les secteurs où tu venais d'avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, effectivement, Florian, quand je suis arrivée au sein de Cofidest, j'ai découvert effectivement la difficulté à se rendre attractive et à se rendre distinctif. Chez Cofidest, c'était un défi très intéressant de pouvoir justement capitaliser sur nos collaborateurs qui y travaillent. Pourquoi ? Parce qu'à mon arrivée, j'ai fait un constat très franc et très rapide sur le fait que... ils représentaient, ils avaient un sentiment d'appartenance très fort à Cofidest et que naturellement, ils étaient en capacité de pouvoir en parler positivement. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que nous avons également les avis Indy des Glaces d'or qui reflètent l'avis de nos collaborateurs sur leur environnement de travail, leurs conditions, leur façon de se projeter, d'évoluer, leur perspective. Donc ça, c'est un indicateur fort. Nos entretiens individuels, comme l'a dit Eleonore, qui ont permis de mettre en lumière plusieurs valeurs fortes qui sont notamment l'autonomie et la confiance qu'on leur accorde. Et de ce fait, ils ont une certaine fierté à travailler chez nous et à en parler. Et avec ces postulats de base, ça m'a permis, ce terreau en fait, ça m'a permis de faire évoluer, de faire pousser l'idée de la pousse des ambassadeurs. Et c'était facile pour nous. direction et en général de faire parler nos collaborateurs parce que rien de plus authentique et sincère qu'un collaborateur qui parle de son environnement de travail quand il s'y sent bien. Donc être bien au-delà de bien-être, être bien et refléter l'être bien de chacun de nos collaborateurs finalement dans la manière la plus authentique possible en les faisant s'exprimer. Et c'est la raison pour laquelle pour les mettre en lumière nous avons notamment créer un site internet qui nous permettait de mettre en lien l'internaute et ou le candidat curieux de savoir ce que nos ambassadeurs pouvaient penser de Cofidest et leur façon d'évoluer au sein du groupe, de façon très interactive, très facile, avec notamment la question d'un développement sur le téléphone portable pour qu'on puisse... Aujourd'hui, on sait que tout le monde est sur son téléphone portable, donc c'était très important pour nous qu'on mette cette relation d'abord sur notre téléphone, par le biais d'une adresse mail, et surtout de façon très interactive, en limitant les clics, en limitant le nombre d'accès, pour que l'internaute et ou le candidat puissent s'adresser directement à un de nos salariés, sans passer par un service RH ou un service communication.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comme tu le dis, Caroline, je pense que la nouvelle génération veut de son soin. plus franc, plus transparent, et du coup d'éviter un peu cette étape-là. Est-ce que ça ne va pas, donc toi tu venais du National plutôt sur Paris, est-ce qu'en fait on ne nous apprend pas, nous les experts comptables, à communiquer ? Est-ce qu'on n'ose pas mettre en avant ? Est-ce que tu l'as ressenti un petit peu ça chez les associés ? Alors, je ne sais pas si c'est ne pas mettre en avant, ne pas savoir mettre en avant. En tout cas, ce que j'ai ressenti, et c'était la première fois en 18 ans d'année de RH, c'est que nos associés ont une très forte sensibilité et ont compris que le capital humain était la valeur première du cabinet, d'un cabinet d'expertise comptable. Et donc, à partir de cela, quand la qualité du travail est bien évidemment reconnue, par nos associés depuis un certain temps, d'ailleurs avec les indicateurs qu'on a nommés tout à l'heure, c'était facile pour moi d'arriver et de dire Ok, on va pouvoir le mettre en lumière parce que c'est authentique et sincère Il n'y avait pas de démarche de démonstration et je ne crois pas que dans les ambassadeurs, nous sommes dans une démarche de démonstration. Nous sommes d'ores et déjà dans une démarche de réflexion, de rendre la lumière, de mettre en évidence. sur ce qui existait chez Cofidest par l'intermédiaire des associés qui ont travaillé depuis des années, justement, à la mise en avant de nos profils, à leur capacité à mettre en lumière leur qualité de travail. Mais j'insisterai aussi parce que nous sommes un cabinet à taille humaine, nous mettons en lumière leur qualité de travail, mais aussi leur rapport personnel. Leur rapport personnel avec leurs envies, leurs contributions, leurs idées. C'est cette force que les associés ont mise en place il y a plusieurs temps déjà, qui m'ont permis à moi de dire, on va juste proposer à des personnes qui vivent très bien ces expériences de pouvoir en parler naturellement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça te permet en fait, tu as juste été le point déclencheur pour leur dire, il faut l'exprimer, vous l'avez en interne. Donc ça c'est top. Et ELéonore, j'avais une question qui n'était pas prévue, je vais quand même te la poser. Tu nous disais un petit peu qu'en Suisse, vous êtes proche de la frontière, la compta est un peu différente, et donc moi je peux poser deux questions. Il y a sûrement le problème du prix, peut-être que c'est un petit peu mieux payé, et est-ce que la compta c'est peut-être plus intéressant là-bas, ou c'est peut-être plus de responsabilité ? Est-ce que tu peux me faire un retour là-dessus ? Parce que moi je ne maîtrise pas.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Bien sûr, je peux te faire un retour là-dessus. La Suisse, c'est un petit peu l'Eldorado si tu veux chez nous. C'est-à-dire que n'importe quel travail sera au moins payé le double de l'autre côté de la frontière. Sachant que, tenant notre site principal, on est situé à 30 minutes de la Suisse. Donc c'est vrai qu'un collaborateur aura sans doute envie d'avoir un salaire un peu plus important en traversant la frontière.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tu as les charges sociales, tout ça, à payer de ton côté, quoi, non ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, il y a beaucoup moins de textes de loi. D'accord. Il y a beaucoup moins de changements. Il y a beaucoup moins de charges pour les patrons sur les salaires. La seule chose qu'il aura à payer, c'est la CMU, finalement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Et la retraite aussi, peut-être ? Ils cotisent moins bien ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, pas du tout, parce que la retraite, en Suisse, c'est très bien fait. Et ils cotisent, ils ont trois piliers, finalement, sur lesquels ils cotisent. Et donc, le deuxième correspond à la retraite. Donc, c'est sûr que pour la retraite, plus tard, ils seront polypensionnés. Donc ils auront à la fois une retraite française, s'ils ont travaillé en France bien entendu, et une retraite suisse. Mais globalement, dans notre région frontalière, on a beaucoup de personnes qui traversent la frontière tous les jours. Par contre, en confort de vie, c'est sûr que c'est complètement différent. Moi, j'ai la chance aujourd'hui de travailler à 5 minutes de mon domicile. Et je pense qu'aujourd'hui, les gens cherchent bien entendu toujours du pouvoir d'achat, surtout dans la situation économique actuelle. Mais il n'y a plus que... le pouvoir d'achat. On le remarque bien d'ailleurs lors des entretiens qu'on peut mener. La qualité de vie, les avantages sont encore plus importants. Donc, c'est là-dessus qu'on travaille énormément, chez Cofidest en tout cas, pour apporter à nos salariés quelque chose de plus que juste une rémunération qu'ils vont aller potentiellement pouvoir trouver côté Suisse. Tu posais la question également de l'intérêt du travail. Comme je l'ai dit, en Suisse, il y a beaucoup moins de textes. Ce n'est pas pour autant plus facile. Le travail est différent. Sachant que si vous avez un diplôme français, il faut quand même passer une équivalence pour travailler en Suisse.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, je me tourne vers toi et je voudrais te poser la question pourquoi il faudrait que je vienne chez Cofidest et pas aller en Suisse ? Bon, il y a peut-être un peu plus d'argent, mais comme nous disait Léonore, c'est à côté de chez moi. Peut-être qu'il y a une bonne ambiance. Vas-y, dis-nous un petit peu si tu as d'autres éléments là-dessus pour me convaincre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je crois qu'une des forces de Cofidest, c'est de proposer à nos collaborateurs des perspectives d'évolution.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est important ça. Oui,

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En s'attachant prioritairement à ce sur quoi ils sont forts et ils ont envie de contribuer. Et c'est la raison pour laquelle on individualise beaucoup le parcours d'intégration, le parcours de recrutement évidemment, puisqu'on l'a rendu lisible et facile en quelques entretiens avec des perspectives de visibilité. Et ensuite à l'intégration, on a mis des rituels en place. Évidemment, les rituels classiques d'embauche, de trombinoscope, de kit de bienvenue, de parcours d'intégration avec l'ensemble des collaborateurs. Effectivement aussi la nomination d'un parrain ou d'une marraine qui permet aux collaborateurs de transversalement s'intéresser à d'autres métiers également au sein du cabinet, ce qui lui permet d'avoir une vision un peu plus globale métier au sein du cabinet et de connaître un peu plus de monde assez rapidement. Et également avec un rapport d'étonnement qu'on a créé aussi avec les associés pour demander à chaque collaborateur à l'issue d'un mois, un mois et demi de l'embauche de nous faire part de la qualité de son intégration, de la qualité de son processus recrutement et de la façon dont il voit les choses dans l'avenir au sein de CoffeeTest. Appuyé par cela, par des éléments d'information, réunions, je dirais informelles, qui sont des possible par les associés qui sont très accessibles, très disponibles pour pouvoir parler régulièrement. Il y a une convivialité naturelle au sein du cabinet avec un bonjour, effectivement. Alors, c'est peut-être effectivement en ce moment, on peut dire bonjour, mais c'est un rituel très facile aussi au sein du cabinet qui permet à chacun de nouer des conversations avec chacun d'entre nous, quel que soit le métier ou la fonction exercée. Et donc cette proximité, cette humilité, cette facilité pour chacun d'échanger permet du coup à chaque collaborateur de pouvoir se montrer tel qu'il est. de pouvoir aussi favoriser des échanges sur ces perspectives, et notamment aussi appuyés par les entretiens annuels, qui sont chaque année revus, pour faire exploiter, je dirais, chacune des envies de chacun, ce qui est possible, parce que comme nous sommes un cabinet à taille humaine, nous avons la possibilité, pour certains d'entre nous, d'aller repérer des éléments de motivation. Et je citerai d'ailleurs l'un d'entre eux, qui était l'un de nos collaborateurs qui aimait s'intéresser à la bourse et pour lequel nous lui avons proposé de créer une structure, dont Eleonore d'ailleurs fait partie. C'est la raison pour laquelle je vais passer le relais à Eleonore pour l'explication de texte, pour justement l'accompagner dans cet intérêt-là, qui peut être aussi intéressant pour l'ensemble des autres collaborateurs de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est assez bien que tu présentes ça, ou faire un petit peu des projets intrapreneurs. Donc, ça bénéficie déjà au développement du collaborateur, ça permet aussi au cabinet de se développer et j'aurais rappelé que Léonore, comme tu as fait dans ta présentation, toi tu es rentré ici au niveau des études et tu as été jusqu'à associer, donc ça fait bien voir qu'il y a une ouverture d'esprit.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait, on est très ouvert, on est justement ces entretiens individuels et les échanges informels nous permettent finalement de réussir à saisir les éléments importants que nous transmettent les collaborateurs au quotidien, et on est bien entendu pour l'évolution de chacun. Un collaborateur qui entre avec une volonté d'être uniquement assistant, on va quand même lui proposer des formations chaque année pour pouvoir monter en compétence, même si c'est sa volonté de rester sans responsabilité particulière. En revanche, et j'en suis l'exemple même, je suis arrivée à Cofidest, donc il y a 10 ans maintenant, j'avais fait un DCG, donc un diplôme de comptabilité gestion en alternance en entreprise. Et mon école m'a dit, il faut un cabinet comptable pour faire le master. Donc, OK, go. Je suis arrivée chez Cofidest. Je leur ai dit que mon objectif était quand même de devenir expert comptable un jour. On m'a dit, mais il n'y a aucun problème chez nous. C'est parti, on signe. Donc, ça m'a permis d'évoluer rapidement en 10 ans. Je suis passée en effet d'alternante où j'étais finalement l'assistante de la plupart de mes collaborateurs aujourd'hui, ce qui montre justement cette bonne ambiance entre nous tous. On se félicite tous de la réussite de chacun, je dirais. Et aujourd'hui, on a de nombreux experts comptables mémorialistes qu'on souhaite et qu'on encourage réussir leur diplôme très prochainement ou dans les années à venir. C'est vraiment cette volonté de tous monter ensemble. Comme on aime dire cet adage, tout seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin. Et du coup, Cofidest, c'est vraiment cette volonté plus loin et ensemble.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Je trouve ça bien, en fait, tu l'as dit, c'est l'ambiance qui est importante. Et comment ils ont accueilli ça, vos salariés ? On leur a dit, bon, on met les ambassadeurs, donc on voudrait que vous représentez vous. Est-ce que quelqu'un se sent capable d'y aller ? Est-ce que vous avez envie ? Ou est-ce qu'ils ont eu peur ? en disant on va peut-être se tromper!

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, en fait, si vous voulez, on a présenté le projet et finalement, les gens se sont portés volontaires. Je dirais qu'on n'a pas eu à demander aux gens de venir nous voir pour justement en discuter s'ils avaient des questions, des interrogations. On a eu d'office plusieurs volontaires, des gens qu'on imaginait déjà parce qu'on sait que déjà dans la vie du quotidien ou quand on fait des salons, ils sont déjà dans cette démonstration. mais des gens à qui on ne s'attendait pas et qui étaient de très bonnes surprises pour nous. Donc, non, voilà, c'était vraiment sur la base du volontariat. On a eu un peu plus de volontaires que ce qu'on souhaitait au départ. Donc, on a fait une première sélection, je dirais, pour commencer, pour lancer le projet, parce que je rappelle, notre projet d'ambassadeur est récent. On travaille dessus depuis l'arrivée de Caroline, en tout cas. On a, en revanche, mis en ligne notre site que début d'année 2024. Donc, le projet est assez récent. Donc, on a voulu faire des tests et puis forcément faire des réglages au fur et à mesure. Donc c'est pour ça qu'on a sélectionné qu'une partie des volontaires aujourd'hui, mais bien entendu sans frustration pour les autres, en leur indiquant que dès que le programme avancerait un peu plus rapidement, ils seraient partis de la boucle des ambassadeurs également.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, toi, est-ce que c'est un vecteur franchement de réussite ou pas dans un projet d'ambassadeur, le fait que tu ressentes la fierté des collaborateurs ? Déjà, je pense que c'est une bonne étape. Tu dis bon, là, ça va rouler, ça va être bon.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tout à fait. Ressentir la fierté, c'est facile après de la faire émerger. C'est facile de la faire exprimer. Et c'est la raison pour laquelle il a été très évident pour nous de mettre cette communauté d'ambassadeurs en direct, en lien direct avec nos internautes et nos candidats. Parce que nous étions assez certains de la façon dont ils allaient parler de Cofidest et on n'avait pas la nécessité de pouvoir, je dirais, de devoir encadrer et ou mettre un intermédiaire. On voulait vraiment cette interaction très facile de l'internaute candidat avec l'un de nos ambassadeurs pour effectivement démontrer la sincérité de la démarche, c'est certain, premier point. et surtout permettre, montrer encore une fois, parce que ce ne sont pas que des mots, autonomie et confiance, montrer encore une fois que nous leur faisons confiance, que nous leur donnons cette autonomie de représentation de notre cabinet. Et c'est ces maîtres mots-là qui permettent justement d'exploiter à bon escient cette fierté qu'ils ont au sein de CoffeeDest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Sur la première partie, si je fais un résumé, la direction a dit OK, parce qu'ils sont ouverts d'esprit, qu'il faut monter en puissance les collabs. Les salariés, eux, sont fiers, donc tu n'as pas eu de soucis. Donc tu sens déjà qu'on pourra leur faire confiance. Maintenant, je voudrais que tu m'expliques un petit peu comment ça s'organise, ça. Tu m'as parlé du site Internet, mais comment, eux, ils ont un temps alloué, ils doivent répondre tout le temps par mail, comment on fait ça pendant la période fiscale ? Vous pouvez nous expliquer comment vous avez votre stratégie, votre plan de bataille, en fait, avec les outils, l'organisation, s'il vous plaît ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    L'un des points essentiels à la construction de ce projet, c'était toujours de rester dans cette histoire de communauté, de collectif, de collaboration, qui représente très clairement Cofidest dans l'esprit de travail. Donc, c'est la raison pour laquelle on a choisi de créer un groupe qui s'entraide, c'est-à-dire que chacun des métiers qu'il représente, que ce soit l'assistant comptable, le directeur de mission, le collaborateur social, ont tous des échéances différentes en fonction de la période fiscale ou des périodes de paie. Quand vous faites partie d'une communauté, d'un groupe, cela permet à chacun, quand un internaute ou un candidat pose une question à l'un de nos ambassadeurs, de pouvoir relayer, de se faire relayer en cas d'impossibilité de réponse. Et cette solidarité qui entraîne ce groupe, elle était très importante pour nous, de manière à ce que, d'abord, chacun d'entre des ambassadeurs ne puisse pas se sentir frustré ou déçu de ne pas pouvoir répondre rapidement à l'un de nos internautes ou candidats, et surtout... de permettre à un autre collaborateur d'avoir cette complétude d'avis, de pouvoir arriver en complément et de pouvoir rajouter des éléments aussi auprès de l'internaute candidat qui pourrait se poser des questions. Cette transversalité-là aussi intéressante pour celui qui pose la question. Voilà, c'était vraiment cette dynamique-là de groupe.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Vous n'êtes pas limité au comptable dans un premier temps ? Parce que c'est vraiment le poste principal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Du coup, non, on ne s'est pas limité au comptable justement parce qu'en fait, on recrute des profils de tout type. Donc finalement quelqu'un qui est à la recherche ou pas d'ailleurs d'un poste au niveau social, gestionnaire de paye, peut tout à fait contacter un gestionnaire de paye de chez nous pour savoir comment ça se passe chez Cofidest. Alors il pourra avoir des infos forcément au niveau de son métier à lui et les collaborateurs comptables pourront également lui répondre concernant l'ambiance, les à côté, des choses comme ça. Mais c'était important pour nous d'avoir plusieurs métiers parce qu'on est en effet un cabinet d'experts comptables, mais on ne fait pas que de l'expertise comptable à proprement parler chez nous aujourd'hui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    J'ai remarqué, j'étais sur votre site et je mettrai le lien du coup sur le site des ambassadeurs. On peut contacter les personnes, il y a la photo des ambassadeurs. Donc, si j'ai envie, par exemple, il y a Eleonore Thillet, si j'ai envie de rentrer en contact avec toi, je pourrais être avec toi, en fait, pour qu'on puisse débriefer.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait. En fait, c'était vraiment comme la vie Caroline. C'était vraiment cette volonté de, en un clic, pouvoir s'adresser à quelqu'un qui a sans doute les réponses à nos questions, susciter cette curiosité chez l'internaute ou le candidat en se disant Bon, bah tiens, moi, je postule à tel poste ou en tout cas, j'ai envie d'avoir plus d'informations sur tel poste. Je contacte. tel ou tel ambassadeur. Donc, on a un lien direct vers cet ambassadeur-là. En revanche, si lui ne peut pas répondre, comme l'a précisé Caroline, on est une communauté. Donc, finalement, on reçoit tous les mails qui arrivent pour chaque ambassadeur. Donc, si quelqu'un est dans la capacité de répondre, c'est sûr que quelqu'un d'autre prendra la place, mais donc expliquera les raisons pour lesquelles le collaborateur visé n'a pas pu répondre, mais bien entendu qu'il prendra la suite. dès qu'il aura un peu plus de temps, notamment pour nos collaborateurs comptables qui ont été un peu occupés, on va dire, ces derniers mois. Les questions qu'on a pu avoir au niveau de la comptabilité, sachant que la période était chargée pour nous, mais elle l'était également pour les autres comptables des autres cabinets, des autres entreprises. Donc finalement, ce n'est pas les jobs où on a eu le plus de demandes sur cette période fiscale. Tout le monde était bien occupé chez soi et je dirais que ce n'était pas le moment d'aller regarder par la fenêtre. Mais si tu veux, on a eu quand même une ou deux demandes et ces demandes ont été traitées par un RH, enfin par une RH, pardon, excusez-moi les filles. À ce moment-là, le temps que le comptable ait un trou, je dirais, un petit peu plus de dispo, en tout cas sans que ça le mette en difficulté au niveau de son travail et de sa production, pour reprendre le fil de la conversation. On s'engage à répondre aux questions rapidement, donc c'est pour ça qu'on est cette communauté, pour répondre rapidement. En revanche, si tu choisis de t'adresser à moi, que je ne peux pas répondre dans le délai imparti, quelqu'un va prendre mon relais, mais par la suite, bien entendu, que je pourrais reprendre les questions dès que j'aurai un peu plus de temps. C'était vraiment cette volonté d'éviter que ce soit une contrainte pour nos collaborateurs, déjà qu'ils sont volontaires, le but, ce n'était pas de les mettre sous l'eau.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Dans l'organisation, vous vous êtes dit, si je comprends bien, ce n'est pas par téléphone, c'est par mail pour gérer un peu le flux. Et derrière, est-ce que vous avez donné du temps ? Je dis une bêtise, mais en gros, vous avez dit, tiens, par semaine, les ambassadeurs, vous aurez une heure pour gérer. Ou est-ce que c'est au fil de l'eau ? Dites-nous comment vous faites pour organiser ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, c'est plutôt au fil de l'eau, je dirais, parce qu'on n'a pas des demandes tous les jours. D'accord. À ta grande surprise, peut-être.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça va être venir.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Ça va être venir. Aujourd'hui, on a décidé de faire un canal par mail qui était beaucoup plus simple pour nous au niveau de la gestion des flux entrants et donc des flux sortants. L'objectif, c'est de faire évoluer ce système, ce projet. Il est au début. L'objectif, c'est vraiment de le faire évoluer en fonction des retours de nos ambassadeurs, en fonction de nos retours à nous, parce qu'avec Caroline, on est toutes les deux ambassadrices, mais aussi en fonction des retours qu'on aura de nos candidats et internautes. C'est une première idée, je dirais. C'est vrai qu'au départ, on s'était dit qu'on partirait sur du téléphone, notamment pour ne pas citer WhatsApp. C'était plus compliqué pour nous à gérer et à faire entendre aux collaborateurs qu'il fallait en plus qu'ils aient sans doute WhatsApp avec un groupe sur leur téléphone personnel pour les ambassadeurs. Donc, on s'est déjà lancé sur le mail. C'est plutôt très bien pour l'instant. On est satisfait du démarrage. On voit déjà un peu plus en plus de... de flux qui arrivent depuis la fin de période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est le mercato, ça, c'est normal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Oui. Et donc voilà, l'objectif, ça sera de faire évoluer ce projet, bien entendu, il n'est pas du tout figé, mais on le fera évoluer en fonction des demandes, des volontés et des propositions de chacun. Comme toujours, c'est un partage et on est une communauté.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça, c'est bien que tu expliques que, déjà, le projet, il ne faut pas le rendre figé, il faudra le faire évoluer en fonction des retours. Et moi, je me retourne maintenant vers Caroline pour lui poser. Des petits retours justement sur les échanges qu'il y a eu au niveau des ambassadeurs. La question principale, c'est toujours l'argent ou pas du tout ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, l'argent, je dirais non. Pourquoi ? Parce que nos annonces aujourd'hui diffusent de façon claire pour chacune d'entre elles les niveaux de rémunération attendus. Donc les collaborateurs, les candidats savent d'ores et déjà à quel niveau de rémunération le poste est attendu. On le fait effectivement de façon proactive et aussi parce qu'on sait qu'on a une directive européenne, je ne sais pas si tu en as entendu parler Florian, qui va nous obliger au niveau national d'ici 2026 à mettre en lumière la transparence de nos rémunérations. Donc on l'a fait proactivement aujourd'hui, l'ensemble de nos emplois diffusent ces éléments-là. Donc ça c'est le premier point. Le deuxième c'est concernant leurs questions, effectivement, elles vont tourner sur notamment notre capacité, nos outils. Aujourd'hui, est-ce que notre maturité quant à la dématérialisation, à l'obsolescence ou non de nos outils, comment est-ce qu'on envisage cette transformation, quels sont nos outils pratico-pratiques aussi, parce que certains d'entre eux aussi aiment bien se sentir à l'aise avec des outils qui sont déjà utilisés. Ça va tourner autour de ça. D'autres points vont tourner aussi autour de la flexibilité, des aménagements, de ce qu'il est possible de faire pour favoriser aussi cet engagement professionnel au quotidien. Pour favoriser cet engagement professionnel, il faut aussi faciliter certaines choses dans la vie de nos collaborateurs. Donc, il y a des questions autour de ce qui peut être mis en place au sein de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Est-ce que les ambassadeurs sont contents, pour ceux qui ont démarré le projet il y a six mois, est-ce qu'ils sont ravis ou ils se disent maintenant Peut-être que je me suis un petit peu avancé trop, ou peut-être que je ne sais pas me positionner, ou non, je n'aime pas ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, on échange beaucoup avec eux, bien entendu. Ils sont fiers de nous représenter, mais parce qu'ils étaient déjà fiers de le faire avant. Et je dirais, c'est un petit plus pour eux même de se dire, je suis ambassadeur de mon employeur, je suis ambassadeur de Cofidest. Donc, je dirais qu'ils sont plutôt contents. Aucun ne nous a dit, parce que c'est vrai qu'on échange assez souvent, si c'est... trop pesant pour eux ou autres, ou qu'ils ne se sentent pas, ou qu'ils n'y arrivent pas. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    pour la charge de travail, parce que ça peut prendre du temps, et t'as des dossiers à faire, donc ils peuvent se dire, oula, je m'éparpille,

  • Caroline FOURNIER - invitée

    quoi. Exactement, on n'a jamais eu ce problème, cette problématique, en tout cas, pardon, justement parce qu'on a ce backup de support RH, qui finalement, si aucun d'entre nous n'est disponible à répondre, il y aura toujours une personne de l'équipe RH qui pourra répondre à notre place, ou en tout cas apporter Une première réponse à l'internaute ou au candidat, pour ensuite enchaîner sur les réponses un peu plus précises qui seront livrées par le collaborateur sur le métier choisi.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais du coup, vous avez la RH. Imaginons, moi je suis un petit cabinet, j'ai 3-4 salariés, je suis expert. Est-ce que moi, je peux mettre ça dans mon cabinet ? Ou est-ce que c'est réservé quand même à une certaine taille ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Parce qu'on n'a pas forcément le backup, hein, nous ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, je dirais que ça dépend des outils qu'on peut mettre en place. Chez Cofidest, on est 160 collaborateurs. Le groupe Cofidest a souhaité, dès le départ, capitaliser sur l'humain. C'est la raison pour laquelle nous sommes un service RH de trois personnes. Nous avons un service communication marketing qui nous permet aussi de développer un site. Donc, effectivement, on avait ces moyens-là à disposition et c'était très chouette de pouvoir les mettre en avant. Pour un petit cabinet, je pense que si... Le collaborateur a déjà ce sentiment-là d'appartenance, ça va être très aisé pour lui d'en parler. Et c'est aussi pour lui la possibilité d'en parler effectivement facilement avec ses collaborateurs collègues, son réseau, réseau social, LinkedIn, WhatsApp et autres, Instagram, et également ses réseaux, et là j'insiste beaucoup sur les réseaux en général physiques, les réseaux professionnels, tous les événements, les réunions qu'on peut exercer dans sa région ou plus largement au national. Et chacun d'entre nous, notamment nos experts comptables, nos directeurs d'émissions, nos collaborateurs comptables, nos assistants comptables, chacun d'entre nous, de parler naturellement de notre cabinet. Quand on s'y sent bien, tu sais, Florian, quand on s'y sent bien, on le dit naturellement. On le dit à nos amis, on le dit à notre famille, on le dit à nos collègues, on le dit aux personnes avec lesquelles on discute à un déjeuner d'affaires, on le dit de façon naturelle. Donc, un ambassadeur, finalement, effectivement, il peut être, entre guillemets, mis en lumière par différents moyens. Mais avant tout, il est un ambassadeur, donc il va transmettre ce qu'il est et comment il travaille de façon la plus naturelle possible.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On n'est pas obligé forcément d'autant le formaliser.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Mais ça peut venir, comme tu le dis, naturellement. Maintenant, je vais venir embêter Léonore, ce côté un peu expert comptable qui doit rester chez moi, sur la partie coût. Bon, moi, ça me plaît le projet, mais bon, il faut peut-être voir le coût que ça coûte, ça. Ça prend du temps, il y a les coûts cachés. Au niveau de la direction, ils n'ont pas calculé tout ça avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors... Auparavant, on faisait, alors on avait justement ces CV qui arrivaient chez nous, un par un, je dirais c'était pas toujours évident. En tout cas pour certains postes, notamment les postes à haute responsabilité, on est toujours passé par des cabinets de recrutement. Le cabinet de recrutement, c'est quand même un certain coût. Et aujourd'hui, je ne dis pas qu'on ne fait plus appel à des cabinets de recrutement, bien au contraire, comme je l'ai précisé pour certains postes. On n'arrivera pas à avoir un directeur d'agence. Aujourd'hui, ça ne le permet pas encore. Donc, bien entendu qu'on continue à faire travailler des cabinets de recrutement. Mais le recrutement et la fidélisation de nos collaborateurs sont quand même essentiels à notre activité. Et on repose sur un modèle qui est énormément basé sur le capital humain. Et donc, cette volonté de Cofidest de mettre du temps, donc ces fameux coûts cachés, C'était plutôt pour cette vision et cet investissement sur le long terme. On aime bien dire que rien n'est coûteux quand cela contribue à la performance sociale et économique du groupe. Mais bien entendu qu'on a fait ces calculs en amont. Les coûts, pour revenir plutôt dans mon métier, nous on a choisi de mettre en place un site recrutement. Donc Caroline en a rapidement parlé auparavant. Donc pourquoi est-ce qu'on a choisi de mettre en place un site dédié ? C'est parce que c'est une question de qualité. Parce qu'on se rend compte qu'aujourd'hui, n'importe quel internaute, vous comme moi, moins il y a de clics, mieux c'est. Plus on doit cliquer, moins on arrive au bout, au bout de la procédure. Donc l'objectif d'avoir ce site recrutement, c'était j'arrive tout de suite sur une page dédiée, j'ai plus qu'à faire un clic pour contacter un ambassadeur. C'était vraiment cette volonté. Donc au niveau des coûts, on a forcément développé un nouveau site internet spécialisé dans ce recrutement, donc le coût d'un site. et son développement, sa maintenance, sa mise à jour. Ce n'est pas une obligation, ça a été notre choix. Je suis plus petit cabinet, comme tu en parlais juste avant. J'ai déjà un site parce qu'aujourd'hui, tous les cabinets ont un site Internet. Pourquoi pas simplement rajouter un onglet recrutement ? On l'a généralement tous aussi. Et je peux aisément passer déjà par cette page recrutement de mon site Internet pour proposer un accès à mes ambassadeurs. Ensuite, concernant les coûts cachés, alors... Beaucoup de coûts cachés liés au travail de Caroline et au mien sur le développement du projet, la réflexion, ensuite l'adhésion de mes associés. Donc c'est vrai que c'est plutôt, je dirais là, on touche toujours pas à nos collaborateurs. Donc une fois que le projet est né, de nos petits cerveaux comme je dirais. On n'a pas eu de coup jusqu'ici. L'adhésion de mes associés, bien entendu, était le point de départ pour la finalisation de ce projet. Et ensuite, on arrive au coup caché au niveau des salariés. Donc, bien entendu, on a eu ces réunions de présentation, mais comme vous auriez n'importe quelle réunion qui... qui font les actualisations fiscales du mois, les actualisations sociales du mois. Donc, je dirais, ce n'était pas une réunion qui a pris longtemps. On a expliqué rapidement notre projet. On n'a pas mangé d'heures de production à nos collaborateurs. Finalement, ce qu'on recherche, nous, c'est un investissement sur le long terme, se créer justement, créer cette marque employeur, en tout cas, continuer de faire fructifier cette marque employeur. Et donc, cet investissement, on était prêts. et on en était conscient, donc c'est pour ça qu'on a pu avancer. Mais je dirais que c'est très important d'avoir la volonté des associés et de la direction pour lancer un projet pareil.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Il ne faut pas oublier non plus que, comme tu as dit, il y a le moins vestissement et voir à long terme. Je pense que c'est une bonne technique de marier les deux avec la partie passée par des cabinets de recrutement au départ. comme vous avez fait partir sur un site internet avec réponse par mail, on fait par étapes, et au bout d'un moment, peut-être qu'on va réduire ce côté faire passer par des cabinets, parce que la marque est en train de s'établir et que maintenant, on n'aura plus besoin. Mais c'est vrai qu'on va toujours court terme, mais à long terme, je pense que c'est la bonne solution. Qu'est-ce que tu en penses, Caroline, sur le côté des RH, où souvent on dit, ils ont des bonnes idées, mais ils ne nous mettent jamais les prix ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Non, Florian, tu as tout à fait raison. Alors, on constate déjà le fait qu'on peut se targuer du fait qu'on fait beaucoup moins appel au cabinet qu'il y a deux ans, par exemple. Ça, c'est un constat, clairement. Et l'économie, entre guillemets, que tu récupères dans le non-payement des honoraires du cabinet de recrutement, tu rentabilises forcément quelque part…

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu l'investis de l'autre côté, sur le site internet.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Donc, non, non, c'est déjà un constat qu'on fait aujourd'hui. On compte sur ce bouche-à-oreille, on compte sur… Voilà, c'est vraiment ça. Comment on imagine une marque employeur ? Moi, je l'imagine vraiment comme quelque chose de hyper naturel, qui transpire naturellement. Et c'est comme ça qu'on la vit chez Cofides. On n'est pas dans une sorte de démonstration marketing avec des actions push. On est vraiment sur qui nous sommes, quels sont nos atouts, qu'est-ce qui fait notre force, avec des parties-prix. Et puis, cette authenticité, on la déploie de la façon la plus visible possible, pour que ça se sache. Mais en tout cas, ça vient de l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose construit de l'extérieur, ça vient vraiment de l'intérieur et de la force de notre cabinet initialement.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu penses, toi Caroline, que sur le côté marketing, si on n'est pas prêt à être ambassadeur, ça pourrait fonctionner en faisant vraiment que, je vais dire le mot, du fake, où ça ne va pas s'étioler au bout d'un moment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais tu as la réponse dans ta question, Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ah oui, évidemment.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Le fake, ça n'a jamais marché. On est vraiment sur des démarches authentiques et sur des démarches long terme. Donc, non, non, je crois qu'il faut... En revanche, il faut aussi assumer les parties prises qu'on a, c'est-à-dire qu'il y a des choix qu'on fait, et on les assume, et on va jusqu'au bout, et on propose qui nous sommes. Et en proposant qui nous sommes, le candidat sait qui nous sommes, s'inscrit dans ce que nous sommes ou pas, et s'il s'inscrit dans ce que nous sommes, il aura envie de continuer avec nous. Ces 12 années d'ancienneté, en moyenne, qu'on met en lumière depuis tout à l'heure, C'est un indicateur fort qui montre que vous avez la possibilité de vous développer et de vous épanouir au sein de Cofidest. C'est quelque chose qui est très fort au sein de la maison, surtout pour un cabinet d'expertise comptable, je dirais.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, maintenant, j'aurais besoin de vos conseils, moi. Vous êtes sur le projet depuis un petit moment. Il y a sûrement peut-être eu des petits moments de flottement ou d'erreur. Est-ce que vous pourriez m'aider ? Moi, je vais me lancer dans un programme. Je dois commencer par où ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et peut-être me donner les écueils, du coup, des... tout ce qu'il y a eu comme erreur ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors déjà, la première chose, c'est est-ce que mes salariés seraient adhérents au projet ? C'est le postulat de départ, comme vous venez d'en parler tous les deux. Le fake, ce n'est pas possible. Donc si déjà, je ne ressens pas cette possibilité ou cette nature qui fait que mes collaborateurs transpirent, je dirais déjà, leurs employeurs, c'est compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment vous l'avez détecté toutes les deux ? Est-ce que vous avez fait une grille par exemple ? On dit tiens lui ou c'est au ressenti ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors non, comme on l'a dit, et encore plus avec l'arrivée de Caroline, c'est vrai que nos salariés, on avait déjà la vision qui répandait un peu tout autour d'eux, la bonne parole nous concernant, concernant les qualités de travail chez nous, la qualité de vie, la qualité de vie professionnelle. On a ressenti ça assez facilement quand on va dans des salons de l'étudiant pour présenter nos métiers, pour présenter les formations ou même dans les écoles pour présenter notre cabinet, pour avoir des alternants. Les collaborateurs sont toujours volontaires déjà. Donc c'était déjà un premier point de se dire bon ben voilà, ok, aujourd'hui, quand on a besoin d'être représenté à l'extérieur, ils se portent déjà volontaires. Donc finalement, la moitié du chemin est déjà fait. Si vos salariés sont un peu moins adhérents à ce genre de choses, le chemin va être beaucoup plus long. Parce qu'il va falloir déjà recréer sans doute une adhésion au projet commun, au projet d'entreprise, pour ensuite pouvoir développer ce projet d'ambassadeur. Une fois que vous avez l'adhésion de vos salariés, ou en tout cas vous sentez que vos salariés sont en adéquation avec vous, Bien entendu, si vous n'êtes pas la direction ou si vous avez des associés, faire valider ça en commission. Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est très important que tout le monde soit d'accord pour ce projet, soit favorable parce que ça va quand même prendre du temps et on a parlé des coûts cachés. Donc c'est un projet qu'il faut porter, que toute l'équipe de direction doit porter. Même s'il y a quelqu'un qui le porte réellement sur les épaules, les autres doivent être derrière. pour l'accompagner et pour pousser les idées et donner des avis, d'ailleurs contradictoires sur certaines propositions qu'on peut faire. Une fois qu'on a l'adhésion de nos salariés, que la direction ou en tout cas les associés sont favorables au projet, je dirais qu'il n'y a plus aucune limite. Donc, soit on part sur un site dédié comme nous on l'a fait, soit on rajoute un onglet facilement à son site déjà existant. Ensuite, il faut trouver un canal de discussion. Je pense que nous, celui qu'on a mis en place, le mail, c'est plutôt le plus simple pour démarrer. C'est justement ce qu'on a détecté, en tout cas, ça a été nos conclusions, parce qu'on avait fait des recherches justement pour créer des groupes WhatsApp, des choses comme ça. Au niveau de la RGPD, je dirais aujourd'hui, avec le mail, on récolte leurs informations, ils sont d'accord de nous les donner. On est déjà dans un cadre qui facilite l'échange.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que Caroline, toi, ils t'ont dit ? Non, les projets, c'est toujours en dehors de la période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Eh bien, non. Non, j'ai cette chance-là. J'ai vraiment cette chance-là. Alors après, j'ai la chance aussi d'être aidée. On a une responsable marketing communication qui m'a aidée aussi à construire le site avec un prestataire. Donc, effectivement, nous sommes là aussi. Nous, nous, fonction ressources, fonction support, marketing, RH, nous sommes là au service des associés, au service des collaborateurs de Cofidest. Et donc, nous nous sommes employés à développer ces outils-là au service des ambassadeurs.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est cool, il n'y a pas eu trop d'écueil, en fait, au final. Je trouve qu'il y a une belle ouverture. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    je dirais juste peut-être aussi pour préciser que c'est vrai que la construction d'un site de recrutement, opérationnellement, entre l'intention que vous avez et le rendu, il faut être assez vigilant. Il y a beaucoup de points d'étape. Et encore une fois, j'ai eu la chance d'être aidée. On a la chance d'avoir du temps pour ça et que les associés nous fassent confiance pour mener à bien ce projet. Il est évident qu'il fallait effectivement garantir le rendu par rapport à l'intention initiale et ça c'est un vrai sujet de fond sur lequel il y a eu des allers-retours, il y a eu des ajustements. Comme dit Eleonore, il y a eu des propositions et contre-propositions. C'est aussi le jeu d'un projet avec des pistes abandonnées au profit d'autres. La vérité vraie, c'est aussi ces événements-là d'étapes, de projets qui sont nécessaires à l'aboutissement et au succès qui est le nôtre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, c'est des projets qu'il faut faire rouler toujours dans le temps pour mettre une petite brique. Écoutez, mesdames, c'est parfait sur les ambassadeurs. Moi, j'ai envie de venir faire ambassadeur chez vous. Juste avant qu'on se lève, j'aimerais bien qu'on fasse un petit jeu qui s'appelle Qui est qui ? Pour apprendre un petit peu à connaître, pour savoir comment ça se passe chez vous. Voir un petit peu s'il y a des personnes qui aiment bien rigoler, qui font des calembours, des choses comme ça. Je vais vous poser du coup un critère, vous allez me dire c'est laquelle d'entre vous à qui ça correspond mieux. Ça vous va mesdames ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    D'accord.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Quelle est la râleuse entre vous deux ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline, tu veux répondre ? Oui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Eleonore, c'est quelqu'un de très positif, qui boit toujours le verre à moitié plein. Elle a cette qualité-là que j'admire beaucoup. Alors, je dirais que c'est forcément un peu moi la plus râleuse des deux.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Oui, c'est juste que tu exprimes un peu plus et je te contiens, c'est normal. La rigolote La rigolote entre vous deux

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup c'est vrai que finalement Avec Caroline on se ressemble beaucoup C'est aussi pour ça que je pense que ça se passe très bien Et qu'on arrive à avancer sur beaucoup de projets Et on aime beaucoup Toutes les deux faire des petites calembours de temps en temps Donc je dirais qu'on est toutes les deux rigolotes

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu confirmes ça Caroline ? Tout à fait Elle n'arrive plus à me parler par contre quand il faut être sérieux C'est laquelle qui l'est vraiment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, sans hésiter, elle honore parce qu'elle a un professionnalisme très reconnu auprès de nos clients.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Merci.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La fêtarde.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Oui. Je ne rentrerai pas plus dans les détails.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ce sera sur le prochain épisode. Celle qui est toujours à l'heure.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup, on est toujours à l'heure. Alors, c'est vrai qu'en plus, chez Cofidest, on est assez pointilleux là-dessus pour nos clients. C'est un gage de qualité et de la valeur qu'on leur porte. Donc, je dirais qu'en tout cas, moi, envers mes clients, je suis toujours à l'heure. Caroline est toujours à l'heure le matin. Donc, on n'a pas de souci de retard.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoutez, mesdames, je vous remercie pour ce moment. C'est une heure où on a pu échanger sur le côté ambassadeur et faire voir que ça va dynamiser les cabinets, qu'il faut le mettre en place. Laissez parler aussi les collaborateurs, parce que c'est eux qui vont pouvoir mettre en avant notre cabinet. Et puis, merci. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Merci Florian. Merci Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant de se quitter, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et parler du podcast à vos confrères. J'en profite pour remercier mes partenaires qui, grâce à eux, me permettent de vous partager encore plus de contenu chaque mois. Merci, rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Présentation d'Eléonore CLAVELIN (EC Associée) et Caroline FOURNIER (DRH) chez COFIDEST

    01:05

  • Les raisons du projet "Ambassadeurs" chez COFIDEST

    02:38

  • Complexité du recrutement du cabinet en étant proche de la Suisse : la force des Ambassadeurs ?

    10:17

  • La réussite d’un projet Ambassadeurs repose sur les collaborateurs

    17:56

  • L'organisation doit être réfléchie pour être efficiente

    20:57

  • Un programme Ambassadeur est déployable dans n'importe quel cabinet !

    30:30

  • Quel est le coût d'un programme Ambassadeurs (temps, investissements, etc.) ?

    32:24

  • Conseils pour lancer son programme d'Ambassadeurs

    39:15

  • En apprendre plus sur Eléonore et Caroline avec le jeu "Qui est qui ?"

    44:32

Description

📌INFOS SUR L'EPISODE 

Dans cet épisode, je reçois Caroline Fournier, Directrice des Ressources Humaines, et Eléonore Clavelin, Expert-Comptable associée au cabinet Cofidest. Ensemble, elles partagent leur expérience sur la mise en place du programme des Ambassadeurs au sein de leur cabinet. Ce programme innovant vise à attirer et retenir des talents dans un contexte compétitif. Caroline et Eléonore expliquent les raisons derrière ce projet, les défis rencontrés, et les clés de leur succès, tout en mettant en lumière l'importance des valeurs de leurs collaborateurs. Elles abordent également les aspects pratiques d'une telle initiative, de l'organisation quotidienne à la gestion du temps, et offrent des conseils précieux pour les cabinets souhaitant lancer leur propre programme ambassadeurs. Un épisode riche en insights pour tous ceux intéressés par le marketing RH et la gestion des talents.


La durée de l'épisode est de 47 mins⏳.  


📚RESSOURCES 

Pour en savoir plus sur Cofidest et ses ambassadeurs c'est par ici 😉 :


🚨MERCI AUX PARTENAIRES DE LA SAISON 3 (par ordre alphabétique) :  

  • AXONAUT 🔗pour la gestion interne du cabinet EC ; 

  • CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

  • ECMA 🔗la solution digitale des EC ;  

  • SAGE 🔗la solution comptable des EC.   


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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans la troisième saison du podcast Marketing Cabinet Comptable. Tous les 15 jours, je vous apporte des astuces marketing au travers d'interviews d'experts comptables. L'objectif reste inchangé, vous permettre de faire rayonner à votre tour votre cabinet. Alors, sans plus attendre, place à l'interview. Bonjour à tous, alors aujourd'hui, on va parler d'ambassadeurs dans les cabinets avec Eleonore Clavelin et Caroline Fournier de chez Cofidest. Bonjour mesdames.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bonjour Florian. Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je suis ravi de vous accueillir parce que pour moi, ça me touche. C'est très important tout ce qui est Ambassadeur. Ça se développe de plus en plus dans les cabinets. Donc vous, vous êtes un cabinet de taille intermédiaire. Vous n'êtes pas sur la région parisienne. Donc on voit que ça trotte dans les cabinets dans toute la France. Et je pense que c'est une bonne initiative. C'est pour ça qu'on va faire pendant une heure, parler de ça, parler de coûts, voir le temps qu'on peut y allouer et faire voir que ce n'est pas ouvert qu'aux grandes entreprises ou grands cabinets. C'est juste une question d'envie. Mais avant, mesdames, est-ce que vous pourriez vous présenter chacun votre tour ? On commence peut-être par Caroline.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Très bien, merci Florian, merci encore de nous avoir invités pour ce podcast. Donc pour ma part, je suis la Directrice des ressources humaines du groupe Cofidest, puisque le groupe Cofidest représente 160 collaborateurs répartis dans 10 cabinets, dont un à Genève en Suisse. Les 9 autres sont situés en Haute-Savoie, Savoie, Isère, donc effectivement très régional. Pour ma part, cela fait maintenant 18 ans que je suis dans le métier des ressources humaines. J'ai beaucoup travaillé à l'école de commerce dans les entreprises de service et dans les entreprises de retail. J'ai rejoint Cofidest il y a maintenant un an et demi pour mon grand plaisir et pour parler aujourd'hui notamment des ambassadeurs pour Cofidest.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Merci à toi. ELéonore, tu peux te présenter ton tour ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bien sûr. Pour compléter ce qu'a dit Caroline, nous sommes très heureux de l'avoir à nos côtés aujourd'hui, elle nous fait bénéficier de toute son expérience au quotidien, donc c'est plutôt très plaisant. Quant à moi, je suis Eleonore Clavelin, je suis expert comptable associée au cabinet Cofidest. Cela fait plus de dix ans que Cofidest m'a accueillie et vue grandir. En effet, j'ai commencé en tant qu'alternante en DSCG et puis j'ai validé mon DEC et aujourd'hui je suis associée du groupe et Directrice générale du site de Tonon-les-Bains. Avec Caroline, on travaille énormément toutes les deux parce que je représente aussi la commission RH du groupe, ce qui nous permet d'échanger sur de nombreux sujets et ce qui permet de faire voir le jour à de nombreux projets.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon alors, Eléonore, je me tourne vers toi et je voulais savoir pourquoi vous avez voulu mettre en place les ambassadeurs au sein de chez Cofidest ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Florian, très bonne question. En effet, comme tu l'as précisé d'ailleurs en introduction, on est un cabinet de taille intermédiaire. Je n'aime pas forcément ce terme, mais en effet. On n'est pas parisiens, on est plutôt en province et l'attractivité est un sujet majeur dans nos métiers, qui plus est dans notre région. En effet, en Haute-Savoie, nous sommes très proches de la Suisse. C'est compliqué aujourd'hui, même si notre métier n'est pas tout à fait identique à celui de la Suisse. De nombreux jeunes formés sur France finissent par aller en Suisse. Donc on s'est dit, il faut qu'on développe et qu'on attire des talents. Pour justement les fidéliser chez nous, ce qu'on a déjà pas mal mis en place depuis des années, et notamment mes associés, vu que ça fait dix ans que je suis chez Cofidest, mais je n'ai pas toujours été à la direction, il y avait déjà pas mal d'actions mises en place, je dirais, des annonces bien entendu plutôt détaillées, la présence sur les salons locaux, les formations certifiantes ou diplômantes, on a des partenariats avec les écoles locales où j'ai été notamment étudiante. Mais Caroline nous a pointé du doigt justement cette difficulté à attirer rien que des CV. Et je me rappelle, c'était un de ses premiers constats de dire mais j'ai jamais vu ça, on ne reçoit pas de CV dans la boîte aux lettres tous les jours Donc partant de ce postulat-là, c'était finalement comment attirer des talents, des candidats à postuler chez nous. Donc c'est vrai que Caroline nous a accompagnés dans la mise en place de démarches complémentaires. On a en effet mis en place en interne un programme de cooptation. En effet, chez Cofidest, on a très peu de turnover. On a une ancienneté moyenne de 12 ans. Donc sur 160 collaborateurs, on en est plutôt très fiers. Et on s'est dit finalement, nos collaborateurs sont nos meilleurs ambassadeurs. Et donc, ils peuvent eux-mêmes nous amener leurs connaissances, leurs proches qui recherchent un job. Et finalement ils vont pouvoir leur porter ce message en expliquant comment ça se passe chez nous et eux vont se porter entre guillemets je dirais garant de la personne qui nous propose donc on avait mis ce programme de cooptation en place on a également décidé de mettre en place un petit kit de bienvenue et un livret découvrez nous avant la remise du livret d'accueil une fois que la personne est embauchée pour nous faire un petit peu connaître et puis caroline nous dit oui mais bon À la suite de tous les entretiens individuels que j'ai eus, maintenant ça fait un petit peu plus de temps que je suis chez vous, je me rends compte que vraiment, vos collaborateurs portent vos valeurs. C'est donc ça finalement qu'on a voulu mettre en avant et mettre en avant nos collaborateurs en leur proposant cette possibilité d'être ambassadeur.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Moi Caroline, je voulais te demander, tu ne viens pas de ce secteur, et donc ta première approche était de dire, oula, il n'y a pas grand-chose dans la profession. Comment ça se fait ? Comment ça se passait avant chez toi ? Est-ce que tu avais des Ambassadeurs dans les secteurs où tu venais d'avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, effectivement, Florian, quand je suis arrivée au sein de Cofidest, j'ai découvert effectivement la difficulté à se rendre attractive et à se rendre distinctif. Chez Cofidest, c'était un défi très intéressant de pouvoir justement capitaliser sur nos collaborateurs qui y travaillent. Pourquoi ? Parce qu'à mon arrivée, j'ai fait un constat très franc et très rapide sur le fait que... ils représentaient, ils avaient un sentiment d'appartenance très fort à Cofidest et que naturellement, ils étaient en capacité de pouvoir en parler positivement. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que nous avons également les avis Indy des Glaces d'or qui reflètent l'avis de nos collaborateurs sur leur environnement de travail, leurs conditions, leur façon de se projeter, d'évoluer, leur perspective. Donc ça, c'est un indicateur fort. Nos entretiens individuels, comme l'a dit Eleonore, qui ont permis de mettre en lumière plusieurs valeurs fortes qui sont notamment l'autonomie et la confiance qu'on leur accorde. Et de ce fait, ils ont une certaine fierté à travailler chez nous et à en parler. Et avec ces postulats de base, ça m'a permis, ce terreau en fait, ça m'a permis de faire évoluer, de faire pousser l'idée de la pousse des ambassadeurs. Et c'était facile pour nous. direction et en général de faire parler nos collaborateurs parce que rien de plus authentique et sincère qu'un collaborateur qui parle de son environnement de travail quand il s'y sent bien. Donc être bien au-delà de bien-être, être bien et refléter l'être bien de chacun de nos collaborateurs finalement dans la manière la plus authentique possible en les faisant s'exprimer. Et c'est la raison pour laquelle pour les mettre en lumière nous avons notamment créer un site internet qui nous permettait de mettre en lien l'internaute et ou le candidat curieux de savoir ce que nos ambassadeurs pouvaient penser de Cofidest et leur façon d'évoluer au sein du groupe, de façon très interactive, très facile, avec notamment la question d'un développement sur le téléphone portable pour qu'on puisse... Aujourd'hui, on sait que tout le monde est sur son téléphone portable, donc c'était très important pour nous qu'on mette cette relation d'abord sur notre téléphone, par le biais d'une adresse mail, et surtout de façon très interactive, en limitant les clics, en limitant le nombre d'accès, pour que l'internaute et ou le candidat puissent s'adresser directement à un de nos salariés, sans passer par un service RH ou un service communication.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comme tu le dis, Caroline, je pense que la nouvelle génération veut de son soin. plus franc, plus transparent, et du coup d'éviter un peu cette étape-là. Est-ce que ça ne va pas, donc toi tu venais du National plutôt sur Paris, est-ce qu'en fait on ne nous apprend pas, nous les experts comptables, à communiquer ? Est-ce qu'on n'ose pas mettre en avant ? Est-ce que tu l'as ressenti un petit peu ça chez les associés ? Alors, je ne sais pas si c'est ne pas mettre en avant, ne pas savoir mettre en avant. En tout cas, ce que j'ai ressenti, et c'était la première fois en 18 ans d'année de RH, c'est que nos associés ont une très forte sensibilité et ont compris que le capital humain était la valeur première du cabinet, d'un cabinet d'expertise comptable. Et donc, à partir de cela, quand la qualité du travail est bien évidemment reconnue, par nos associés depuis un certain temps, d'ailleurs avec les indicateurs qu'on a nommés tout à l'heure, c'était facile pour moi d'arriver et de dire Ok, on va pouvoir le mettre en lumière parce que c'est authentique et sincère Il n'y avait pas de démarche de démonstration et je ne crois pas que dans les ambassadeurs, nous sommes dans une démarche de démonstration. Nous sommes d'ores et déjà dans une démarche de réflexion, de rendre la lumière, de mettre en évidence. sur ce qui existait chez Cofidest par l'intermédiaire des associés qui ont travaillé depuis des années, justement, à la mise en avant de nos profils, à leur capacité à mettre en lumière leur qualité de travail. Mais j'insisterai aussi parce que nous sommes un cabinet à taille humaine, nous mettons en lumière leur qualité de travail, mais aussi leur rapport personnel. Leur rapport personnel avec leurs envies, leurs contributions, leurs idées. C'est cette force que les associés ont mise en place il y a plusieurs temps déjà, qui m'ont permis à moi de dire, on va juste proposer à des personnes qui vivent très bien ces expériences de pouvoir en parler naturellement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça te permet en fait, tu as juste été le point déclencheur pour leur dire, il faut l'exprimer, vous l'avez en interne. Donc ça c'est top. Et ELéonore, j'avais une question qui n'était pas prévue, je vais quand même te la poser. Tu nous disais un petit peu qu'en Suisse, vous êtes proche de la frontière, la compta est un peu différente, et donc moi je peux poser deux questions. Il y a sûrement le problème du prix, peut-être que c'est un petit peu mieux payé, et est-ce que la compta c'est peut-être plus intéressant là-bas, ou c'est peut-être plus de responsabilité ? Est-ce que tu peux me faire un retour là-dessus ? Parce que moi je ne maîtrise pas.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Bien sûr, je peux te faire un retour là-dessus. La Suisse, c'est un petit peu l'Eldorado si tu veux chez nous. C'est-à-dire que n'importe quel travail sera au moins payé le double de l'autre côté de la frontière. Sachant que, tenant notre site principal, on est situé à 30 minutes de la Suisse. Donc c'est vrai qu'un collaborateur aura sans doute envie d'avoir un salaire un peu plus important en traversant la frontière.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tu as les charges sociales, tout ça, à payer de ton côté, quoi, non ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, il y a beaucoup moins de textes de loi. D'accord. Il y a beaucoup moins de changements. Il y a beaucoup moins de charges pour les patrons sur les salaires. La seule chose qu'il aura à payer, c'est la CMU, finalement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Et la retraite aussi, peut-être ? Ils cotisent moins bien ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, pas du tout, parce que la retraite, en Suisse, c'est très bien fait. Et ils cotisent, ils ont trois piliers, finalement, sur lesquels ils cotisent. Et donc, le deuxième correspond à la retraite. Donc, c'est sûr que pour la retraite, plus tard, ils seront polypensionnés. Donc ils auront à la fois une retraite française, s'ils ont travaillé en France bien entendu, et une retraite suisse. Mais globalement, dans notre région frontalière, on a beaucoup de personnes qui traversent la frontière tous les jours. Par contre, en confort de vie, c'est sûr que c'est complètement différent. Moi, j'ai la chance aujourd'hui de travailler à 5 minutes de mon domicile. Et je pense qu'aujourd'hui, les gens cherchent bien entendu toujours du pouvoir d'achat, surtout dans la situation économique actuelle. Mais il n'y a plus que... le pouvoir d'achat. On le remarque bien d'ailleurs lors des entretiens qu'on peut mener. La qualité de vie, les avantages sont encore plus importants. Donc, c'est là-dessus qu'on travaille énormément, chez Cofidest en tout cas, pour apporter à nos salariés quelque chose de plus que juste une rémunération qu'ils vont aller potentiellement pouvoir trouver côté Suisse. Tu posais la question également de l'intérêt du travail. Comme je l'ai dit, en Suisse, il y a beaucoup moins de textes. Ce n'est pas pour autant plus facile. Le travail est différent. Sachant que si vous avez un diplôme français, il faut quand même passer une équivalence pour travailler en Suisse.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, je me tourne vers toi et je voudrais te poser la question pourquoi il faudrait que je vienne chez Cofidest et pas aller en Suisse ? Bon, il y a peut-être un peu plus d'argent, mais comme nous disait Léonore, c'est à côté de chez moi. Peut-être qu'il y a une bonne ambiance. Vas-y, dis-nous un petit peu si tu as d'autres éléments là-dessus pour me convaincre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je crois qu'une des forces de Cofidest, c'est de proposer à nos collaborateurs des perspectives d'évolution.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est important ça. Oui,

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En s'attachant prioritairement à ce sur quoi ils sont forts et ils ont envie de contribuer. Et c'est la raison pour laquelle on individualise beaucoup le parcours d'intégration, le parcours de recrutement évidemment, puisqu'on l'a rendu lisible et facile en quelques entretiens avec des perspectives de visibilité. Et ensuite à l'intégration, on a mis des rituels en place. Évidemment, les rituels classiques d'embauche, de trombinoscope, de kit de bienvenue, de parcours d'intégration avec l'ensemble des collaborateurs. Effectivement aussi la nomination d'un parrain ou d'une marraine qui permet aux collaborateurs de transversalement s'intéresser à d'autres métiers également au sein du cabinet, ce qui lui permet d'avoir une vision un peu plus globale métier au sein du cabinet et de connaître un peu plus de monde assez rapidement. Et également avec un rapport d'étonnement qu'on a créé aussi avec les associés pour demander à chaque collaborateur à l'issue d'un mois, un mois et demi de l'embauche de nous faire part de la qualité de son intégration, de la qualité de son processus recrutement et de la façon dont il voit les choses dans l'avenir au sein de CoffeeTest. Appuyé par cela, par des éléments d'information, réunions, je dirais informelles, qui sont des possible par les associés qui sont très accessibles, très disponibles pour pouvoir parler régulièrement. Il y a une convivialité naturelle au sein du cabinet avec un bonjour, effectivement. Alors, c'est peut-être effectivement en ce moment, on peut dire bonjour, mais c'est un rituel très facile aussi au sein du cabinet qui permet à chacun de nouer des conversations avec chacun d'entre nous, quel que soit le métier ou la fonction exercée. Et donc cette proximité, cette humilité, cette facilité pour chacun d'échanger permet du coup à chaque collaborateur de pouvoir se montrer tel qu'il est. de pouvoir aussi favoriser des échanges sur ces perspectives, et notamment aussi appuyés par les entretiens annuels, qui sont chaque année revus, pour faire exploiter, je dirais, chacune des envies de chacun, ce qui est possible, parce que comme nous sommes un cabinet à taille humaine, nous avons la possibilité, pour certains d'entre nous, d'aller repérer des éléments de motivation. Et je citerai d'ailleurs l'un d'entre eux, qui était l'un de nos collaborateurs qui aimait s'intéresser à la bourse et pour lequel nous lui avons proposé de créer une structure, dont Eleonore d'ailleurs fait partie. C'est la raison pour laquelle je vais passer le relais à Eleonore pour l'explication de texte, pour justement l'accompagner dans cet intérêt-là, qui peut être aussi intéressant pour l'ensemble des autres collaborateurs de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est assez bien que tu présentes ça, ou faire un petit peu des projets intrapreneurs. Donc, ça bénéficie déjà au développement du collaborateur, ça permet aussi au cabinet de se développer et j'aurais rappelé que Léonore, comme tu as fait dans ta présentation, toi tu es rentré ici au niveau des études et tu as été jusqu'à associer, donc ça fait bien voir qu'il y a une ouverture d'esprit.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait, on est très ouvert, on est justement ces entretiens individuels et les échanges informels nous permettent finalement de réussir à saisir les éléments importants que nous transmettent les collaborateurs au quotidien, et on est bien entendu pour l'évolution de chacun. Un collaborateur qui entre avec une volonté d'être uniquement assistant, on va quand même lui proposer des formations chaque année pour pouvoir monter en compétence, même si c'est sa volonté de rester sans responsabilité particulière. En revanche, et j'en suis l'exemple même, je suis arrivée à Cofidest, donc il y a 10 ans maintenant, j'avais fait un DCG, donc un diplôme de comptabilité gestion en alternance en entreprise. Et mon école m'a dit, il faut un cabinet comptable pour faire le master. Donc, OK, go. Je suis arrivée chez Cofidest. Je leur ai dit que mon objectif était quand même de devenir expert comptable un jour. On m'a dit, mais il n'y a aucun problème chez nous. C'est parti, on signe. Donc, ça m'a permis d'évoluer rapidement en 10 ans. Je suis passée en effet d'alternante où j'étais finalement l'assistante de la plupart de mes collaborateurs aujourd'hui, ce qui montre justement cette bonne ambiance entre nous tous. On se félicite tous de la réussite de chacun, je dirais. Et aujourd'hui, on a de nombreux experts comptables mémorialistes qu'on souhaite et qu'on encourage réussir leur diplôme très prochainement ou dans les années à venir. C'est vraiment cette volonté de tous monter ensemble. Comme on aime dire cet adage, tout seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin. Et du coup, Cofidest, c'est vraiment cette volonté plus loin et ensemble.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Je trouve ça bien, en fait, tu l'as dit, c'est l'ambiance qui est importante. Et comment ils ont accueilli ça, vos salariés ? On leur a dit, bon, on met les ambassadeurs, donc on voudrait que vous représentez vous. Est-ce que quelqu'un se sent capable d'y aller ? Est-ce que vous avez envie ? Ou est-ce qu'ils ont eu peur ? en disant on va peut-être se tromper!

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, en fait, si vous voulez, on a présenté le projet et finalement, les gens se sont portés volontaires. Je dirais qu'on n'a pas eu à demander aux gens de venir nous voir pour justement en discuter s'ils avaient des questions, des interrogations. On a eu d'office plusieurs volontaires, des gens qu'on imaginait déjà parce qu'on sait que déjà dans la vie du quotidien ou quand on fait des salons, ils sont déjà dans cette démonstration. mais des gens à qui on ne s'attendait pas et qui étaient de très bonnes surprises pour nous. Donc, non, voilà, c'était vraiment sur la base du volontariat. On a eu un peu plus de volontaires que ce qu'on souhaitait au départ. Donc, on a fait une première sélection, je dirais, pour commencer, pour lancer le projet, parce que je rappelle, notre projet d'ambassadeur est récent. On travaille dessus depuis l'arrivée de Caroline, en tout cas. On a, en revanche, mis en ligne notre site que début d'année 2024. Donc, le projet est assez récent. Donc, on a voulu faire des tests et puis forcément faire des réglages au fur et à mesure. Donc c'est pour ça qu'on a sélectionné qu'une partie des volontaires aujourd'hui, mais bien entendu sans frustration pour les autres, en leur indiquant que dès que le programme avancerait un peu plus rapidement, ils seraient partis de la boucle des ambassadeurs également.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, toi, est-ce que c'est un vecteur franchement de réussite ou pas dans un projet d'ambassadeur, le fait que tu ressentes la fierté des collaborateurs ? Déjà, je pense que c'est une bonne étape. Tu dis bon, là, ça va rouler, ça va être bon.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tout à fait. Ressentir la fierté, c'est facile après de la faire émerger. C'est facile de la faire exprimer. Et c'est la raison pour laquelle il a été très évident pour nous de mettre cette communauté d'ambassadeurs en direct, en lien direct avec nos internautes et nos candidats. Parce que nous étions assez certains de la façon dont ils allaient parler de Cofidest et on n'avait pas la nécessité de pouvoir, je dirais, de devoir encadrer et ou mettre un intermédiaire. On voulait vraiment cette interaction très facile de l'internaute candidat avec l'un de nos ambassadeurs pour effectivement démontrer la sincérité de la démarche, c'est certain, premier point. et surtout permettre, montrer encore une fois, parce que ce ne sont pas que des mots, autonomie et confiance, montrer encore une fois que nous leur faisons confiance, que nous leur donnons cette autonomie de représentation de notre cabinet. Et c'est ces maîtres mots-là qui permettent justement d'exploiter à bon escient cette fierté qu'ils ont au sein de CoffeeDest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Sur la première partie, si je fais un résumé, la direction a dit OK, parce qu'ils sont ouverts d'esprit, qu'il faut monter en puissance les collabs. Les salariés, eux, sont fiers, donc tu n'as pas eu de soucis. Donc tu sens déjà qu'on pourra leur faire confiance. Maintenant, je voudrais que tu m'expliques un petit peu comment ça s'organise, ça. Tu m'as parlé du site Internet, mais comment, eux, ils ont un temps alloué, ils doivent répondre tout le temps par mail, comment on fait ça pendant la période fiscale ? Vous pouvez nous expliquer comment vous avez votre stratégie, votre plan de bataille, en fait, avec les outils, l'organisation, s'il vous plaît ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    L'un des points essentiels à la construction de ce projet, c'était toujours de rester dans cette histoire de communauté, de collectif, de collaboration, qui représente très clairement Cofidest dans l'esprit de travail. Donc, c'est la raison pour laquelle on a choisi de créer un groupe qui s'entraide, c'est-à-dire que chacun des métiers qu'il représente, que ce soit l'assistant comptable, le directeur de mission, le collaborateur social, ont tous des échéances différentes en fonction de la période fiscale ou des périodes de paie. Quand vous faites partie d'une communauté, d'un groupe, cela permet à chacun, quand un internaute ou un candidat pose une question à l'un de nos ambassadeurs, de pouvoir relayer, de se faire relayer en cas d'impossibilité de réponse. Et cette solidarité qui entraîne ce groupe, elle était très importante pour nous, de manière à ce que, d'abord, chacun d'entre des ambassadeurs ne puisse pas se sentir frustré ou déçu de ne pas pouvoir répondre rapidement à l'un de nos internautes ou candidats, et surtout... de permettre à un autre collaborateur d'avoir cette complétude d'avis, de pouvoir arriver en complément et de pouvoir rajouter des éléments aussi auprès de l'internaute candidat qui pourrait se poser des questions. Cette transversalité-là aussi intéressante pour celui qui pose la question. Voilà, c'était vraiment cette dynamique-là de groupe.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Vous n'êtes pas limité au comptable dans un premier temps ? Parce que c'est vraiment le poste principal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Du coup, non, on ne s'est pas limité au comptable justement parce qu'en fait, on recrute des profils de tout type. Donc finalement quelqu'un qui est à la recherche ou pas d'ailleurs d'un poste au niveau social, gestionnaire de paye, peut tout à fait contacter un gestionnaire de paye de chez nous pour savoir comment ça se passe chez Cofidest. Alors il pourra avoir des infos forcément au niveau de son métier à lui et les collaborateurs comptables pourront également lui répondre concernant l'ambiance, les à côté, des choses comme ça. Mais c'était important pour nous d'avoir plusieurs métiers parce qu'on est en effet un cabinet d'experts comptables, mais on ne fait pas que de l'expertise comptable à proprement parler chez nous aujourd'hui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    J'ai remarqué, j'étais sur votre site et je mettrai le lien du coup sur le site des ambassadeurs. On peut contacter les personnes, il y a la photo des ambassadeurs. Donc, si j'ai envie, par exemple, il y a Eleonore Thillet, si j'ai envie de rentrer en contact avec toi, je pourrais être avec toi, en fait, pour qu'on puisse débriefer.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait. En fait, c'était vraiment comme la vie Caroline. C'était vraiment cette volonté de, en un clic, pouvoir s'adresser à quelqu'un qui a sans doute les réponses à nos questions, susciter cette curiosité chez l'internaute ou le candidat en se disant Bon, bah tiens, moi, je postule à tel poste ou en tout cas, j'ai envie d'avoir plus d'informations sur tel poste. Je contacte. tel ou tel ambassadeur. Donc, on a un lien direct vers cet ambassadeur-là. En revanche, si lui ne peut pas répondre, comme l'a précisé Caroline, on est une communauté. Donc, finalement, on reçoit tous les mails qui arrivent pour chaque ambassadeur. Donc, si quelqu'un est dans la capacité de répondre, c'est sûr que quelqu'un d'autre prendra la place, mais donc expliquera les raisons pour lesquelles le collaborateur visé n'a pas pu répondre, mais bien entendu qu'il prendra la suite. dès qu'il aura un peu plus de temps, notamment pour nos collaborateurs comptables qui ont été un peu occupés, on va dire, ces derniers mois. Les questions qu'on a pu avoir au niveau de la comptabilité, sachant que la période était chargée pour nous, mais elle l'était également pour les autres comptables des autres cabinets, des autres entreprises. Donc finalement, ce n'est pas les jobs où on a eu le plus de demandes sur cette période fiscale. Tout le monde était bien occupé chez soi et je dirais que ce n'était pas le moment d'aller regarder par la fenêtre. Mais si tu veux, on a eu quand même une ou deux demandes et ces demandes ont été traitées par un RH, enfin par une RH, pardon, excusez-moi les filles. À ce moment-là, le temps que le comptable ait un trou, je dirais, un petit peu plus de dispo, en tout cas sans que ça le mette en difficulté au niveau de son travail et de sa production, pour reprendre le fil de la conversation. On s'engage à répondre aux questions rapidement, donc c'est pour ça qu'on est cette communauté, pour répondre rapidement. En revanche, si tu choisis de t'adresser à moi, que je ne peux pas répondre dans le délai imparti, quelqu'un va prendre mon relais, mais par la suite, bien entendu, que je pourrais reprendre les questions dès que j'aurai un peu plus de temps. C'était vraiment cette volonté d'éviter que ce soit une contrainte pour nos collaborateurs, déjà qu'ils sont volontaires, le but, ce n'était pas de les mettre sous l'eau.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Dans l'organisation, vous vous êtes dit, si je comprends bien, ce n'est pas par téléphone, c'est par mail pour gérer un peu le flux. Et derrière, est-ce que vous avez donné du temps ? Je dis une bêtise, mais en gros, vous avez dit, tiens, par semaine, les ambassadeurs, vous aurez une heure pour gérer. Ou est-ce que c'est au fil de l'eau ? Dites-nous comment vous faites pour organiser ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, c'est plutôt au fil de l'eau, je dirais, parce qu'on n'a pas des demandes tous les jours. D'accord. À ta grande surprise, peut-être.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça va être venir.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Ça va être venir. Aujourd'hui, on a décidé de faire un canal par mail qui était beaucoup plus simple pour nous au niveau de la gestion des flux entrants et donc des flux sortants. L'objectif, c'est de faire évoluer ce système, ce projet. Il est au début. L'objectif, c'est vraiment de le faire évoluer en fonction des retours de nos ambassadeurs, en fonction de nos retours à nous, parce qu'avec Caroline, on est toutes les deux ambassadrices, mais aussi en fonction des retours qu'on aura de nos candidats et internautes. C'est une première idée, je dirais. C'est vrai qu'au départ, on s'était dit qu'on partirait sur du téléphone, notamment pour ne pas citer WhatsApp. C'était plus compliqué pour nous à gérer et à faire entendre aux collaborateurs qu'il fallait en plus qu'ils aient sans doute WhatsApp avec un groupe sur leur téléphone personnel pour les ambassadeurs. Donc, on s'est déjà lancé sur le mail. C'est plutôt très bien pour l'instant. On est satisfait du démarrage. On voit déjà un peu plus en plus de... de flux qui arrivent depuis la fin de période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est le mercato, ça, c'est normal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Oui. Et donc voilà, l'objectif, ça sera de faire évoluer ce projet, bien entendu, il n'est pas du tout figé, mais on le fera évoluer en fonction des demandes, des volontés et des propositions de chacun. Comme toujours, c'est un partage et on est une communauté.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça, c'est bien que tu expliques que, déjà, le projet, il ne faut pas le rendre figé, il faudra le faire évoluer en fonction des retours. Et moi, je me retourne maintenant vers Caroline pour lui poser. Des petits retours justement sur les échanges qu'il y a eu au niveau des ambassadeurs. La question principale, c'est toujours l'argent ou pas du tout ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, l'argent, je dirais non. Pourquoi ? Parce que nos annonces aujourd'hui diffusent de façon claire pour chacune d'entre elles les niveaux de rémunération attendus. Donc les collaborateurs, les candidats savent d'ores et déjà à quel niveau de rémunération le poste est attendu. On le fait effectivement de façon proactive et aussi parce qu'on sait qu'on a une directive européenne, je ne sais pas si tu en as entendu parler Florian, qui va nous obliger au niveau national d'ici 2026 à mettre en lumière la transparence de nos rémunérations. Donc on l'a fait proactivement aujourd'hui, l'ensemble de nos emplois diffusent ces éléments-là. Donc ça c'est le premier point. Le deuxième c'est concernant leurs questions, effectivement, elles vont tourner sur notamment notre capacité, nos outils. Aujourd'hui, est-ce que notre maturité quant à la dématérialisation, à l'obsolescence ou non de nos outils, comment est-ce qu'on envisage cette transformation, quels sont nos outils pratico-pratiques aussi, parce que certains d'entre eux aussi aiment bien se sentir à l'aise avec des outils qui sont déjà utilisés. Ça va tourner autour de ça. D'autres points vont tourner aussi autour de la flexibilité, des aménagements, de ce qu'il est possible de faire pour favoriser aussi cet engagement professionnel au quotidien. Pour favoriser cet engagement professionnel, il faut aussi faciliter certaines choses dans la vie de nos collaborateurs. Donc, il y a des questions autour de ce qui peut être mis en place au sein de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Est-ce que les ambassadeurs sont contents, pour ceux qui ont démarré le projet il y a six mois, est-ce qu'ils sont ravis ou ils se disent maintenant Peut-être que je me suis un petit peu avancé trop, ou peut-être que je ne sais pas me positionner, ou non, je n'aime pas ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, on échange beaucoup avec eux, bien entendu. Ils sont fiers de nous représenter, mais parce qu'ils étaient déjà fiers de le faire avant. Et je dirais, c'est un petit plus pour eux même de se dire, je suis ambassadeur de mon employeur, je suis ambassadeur de Cofidest. Donc, je dirais qu'ils sont plutôt contents. Aucun ne nous a dit, parce que c'est vrai qu'on échange assez souvent, si c'est... trop pesant pour eux ou autres, ou qu'ils ne se sentent pas, ou qu'ils n'y arrivent pas. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    pour la charge de travail, parce que ça peut prendre du temps, et t'as des dossiers à faire, donc ils peuvent se dire, oula, je m'éparpille,

  • Caroline FOURNIER - invitée

    quoi. Exactement, on n'a jamais eu ce problème, cette problématique, en tout cas, pardon, justement parce qu'on a ce backup de support RH, qui finalement, si aucun d'entre nous n'est disponible à répondre, il y aura toujours une personne de l'équipe RH qui pourra répondre à notre place, ou en tout cas apporter Une première réponse à l'internaute ou au candidat, pour ensuite enchaîner sur les réponses un peu plus précises qui seront livrées par le collaborateur sur le métier choisi.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais du coup, vous avez la RH. Imaginons, moi je suis un petit cabinet, j'ai 3-4 salariés, je suis expert. Est-ce que moi, je peux mettre ça dans mon cabinet ? Ou est-ce que c'est réservé quand même à une certaine taille ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Parce qu'on n'a pas forcément le backup, hein, nous ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, je dirais que ça dépend des outils qu'on peut mettre en place. Chez Cofidest, on est 160 collaborateurs. Le groupe Cofidest a souhaité, dès le départ, capitaliser sur l'humain. C'est la raison pour laquelle nous sommes un service RH de trois personnes. Nous avons un service communication marketing qui nous permet aussi de développer un site. Donc, effectivement, on avait ces moyens-là à disposition et c'était très chouette de pouvoir les mettre en avant. Pour un petit cabinet, je pense que si... Le collaborateur a déjà ce sentiment-là d'appartenance, ça va être très aisé pour lui d'en parler. Et c'est aussi pour lui la possibilité d'en parler effectivement facilement avec ses collaborateurs collègues, son réseau, réseau social, LinkedIn, WhatsApp et autres, Instagram, et également ses réseaux, et là j'insiste beaucoup sur les réseaux en général physiques, les réseaux professionnels, tous les événements, les réunions qu'on peut exercer dans sa région ou plus largement au national. Et chacun d'entre nous, notamment nos experts comptables, nos directeurs d'émissions, nos collaborateurs comptables, nos assistants comptables, chacun d'entre nous, de parler naturellement de notre cabinet. Quand on s'y sent bien, tu sais, Florian, quand on s'y sent bien, on le dit naturellement. On le dit à nos amis, on le dit à notre famille, on le dit à nos collègues, on le dit aux personnes avec lesquelles on discute à un déjeuner d'affaires, on le dit de façon naturelle. Donc, un ambassadeur, finalement, effectivement, il peut être, entre guillemets, mis en lumière par différents moyens. Mais avant tout, il est un ambassadeur, donc il va transmettre ce qu'il est et comment il travaille de façon la plus naturelle possible.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On n'est pas obligé forcément d'autant le formaliser.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Mais ça peut venir, comme tu le dis, naturellement. Maintenant, je vais venir embêter Léonore, ce côté un peu expert comptable qui doit rester chez moi, sur la partie coût. Bon, moi, ça me plaît le projet, mais bon, il faut peut-être voir le coût que ça coûte, ça. Ça prend du temps, il y a les coûts cachés. Au niveau de la direction, ils n'ont pas calculé tout ça avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors... Auparavant, on faisait, alors on avait justement ces CV qui arrivaient chez nous, un par un, je dirais c'était pas toujours évident. En tout cas pour certains postes, notamment les postes à haute responsabilité, on est toujours passé par des cabinets de recrutement. Le cabinet de recrutement, c'est quand même un certain coût. Et aujourd'hui, je ne dis pas qu'on ne fait plus appel à des cabinets de recrutement, bien au contraire, comme je l'ai précisé pour certains postes. On n'arrivera pas à avoir un directeur d'agence. Aujourd'hui, ça ne le permet pas encore. Donc, bien entendu qu'on continue à faire travailler des cabinets de recrutement. Mais le recrutement et la fidélisation de nos collaborateurs sont quand même essentiels à notre activité. Et on repose sur un modèle qui est énormément basé sur le capital humain. Et donc, cette volonté de Cofidest de mettre du temps, donc ces fameux coûts cachés, C'était plutôt pour cette vision et cet investissement sur le long terme. On aime bien dire que rien n'est coûteux quand cela contribue à la performance sociale et économique du groupe. Mais bien entendu qu'on a fait ces calculs en amont. Les coûts, pour revenir plutôt dans mon métier, nous on a choisi de mettre en place un site recrutement. Donc Caroline en a rapidement parlé auparavant. Donc pourquoi est-ce qu'on a choisi de mettre en place un site dédié ? C'est parce que c'est une question de qualité. Parce qu'on se rend compte qu'aujourd'hui, n'importe quel internaute, vous comme moi, moins il y a de clics, mieux c'est. Plus on doit cliquer, moins on arrive au bout, au bout de la procédure. Donc l'objectif d'avoir ce site recrutement, c'était j'arrive tout de suite sur une page dédiée, j'ai plus qu'à faire un clic pour contacter un ambassadeur. C'était vraiment cette volonté. Donc au niveau des coûts, on a forcément développé un nouveau site internet spécialisé dans ce recrutement, donc le coût d'un site. et son développement, sa maintenance, sa mise à jour. Ce n'est pas une obligation, ça a été notre choix. Je suis plus petit cabinet, comme tu en parlais juste avant. J'ai déjà un site parce qu'aujourd'hui, tous les cabinets ont un site Internet. Pourquoi pas simplement rajouter un onglet recrutement ? On l'a généralement tous aussi. Et je peux aisément passer déjà par cette page recrutement de mon site Internet pour proposer un accès à mes ambassadeurs. Ensuite, concernant les coûts cachés, alors... Beaucoup de coûts cachés liés au travail de Caroline et au mien sur le développement du projet, la réflexion, ensuite l'adhésion de mes associés. Donc c'est vrai que c'est plutôt, je dirais là, on touche toujours pas à nos collaborateurs. Donc une fois que le projet est né, de nos petits cerveaux comme je dirais. On n'a pas eu de coup jusqu'ici. L'adhésion de mes associés, bien entendu, était le point de départ pour la finalisation de ce projet. Et ensuite, on arrive au coup caché au niveau des salariés. Donc, bien entendu, on a eu ces réunions de présentation, mais comme vous auriez n'importe quelle réunion qui... qui font les actualisations fiscales du mois, les actualisations sociales du mois. Donc, je dirais, ce n'était pas une réunion qui a pris longtemps. On a expliqué rapidement notre projet. On n'a pas mangé d'heures de production à nos collaborateurs. Finalement, ce qu'on recherche, nous, c'est un investissement sur le long terme, se créer justement, créer cette marque employeur, en tout cas, continuer de faire fructifier cette marque employeur. Et donc, cet investissement, on était prêts. et on en était conscient, donc c'est pour ça qu'on a pu avancer. Mais je dirais que c'est très important d'avoir la volonté des associés et de la direction pour lancer un projet pareil.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Il ne faut pas oublier non plus que, comme tu as dit, il y a le moins vestissement et voir à long terme. Je pense que c'est une bonne technique de marier les deux avec la partie passée par des cabinets de recrutement au départ. comme vous avez fait partir sur un site internet avec réponse par mail, on fait par étapes, et au bout d'un moment, peut-être qu'on va réduire ce côté faire passer par des cabinets, parce que la marque est en train de s'établir et que maintenant, on n'aura plus besoin. Mais c'est vrai qu'on va toujours court terme, mais à long terme, je pense que c'est la bonne solution. Qu'est-ce que tu en penses, Caroline, sur le côté des RH, où souvent on dit, ils ont des bonnes idées, mais ils ne nous mettent jamais les prix ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Non, Florian, tu as tout à fait raison. Alors, on constate déjà le fait qu'on peut se targuer du fait qu'on fait beaucoup moins appel au cabinet qu'il y a deux ans, par exemple. Ça, c'est un constat, clairement. Et l'économie, entre guillemets, que tu récupères dans le non-payement des honoraires du cabinet de recrutement, tu rentabilises forcément quelque part…

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu l'investis de l'autre côté, sur le site internet.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Donc, non, non, c'est déjà un constat qu'on fait aujourd'hui. On compte sur ce bouche-à-oreille, on compte sur… Voilà, c'est vraiment ça. Comment on imagine une marque employeur ? Moi, je l'imagine vraiment comme quelque chose de hyper naturel, qui transpire naturellement. Et c'est comme ça qu'on la vit chez Cofides. On n'est pas dans une sorte de démonstration marketing avec des actions push. On est vraiment sur qui nous sommes, quels sont nos atouts, qu'est-ce qui fait notre force, avec des parties-prix. Et puis, cette authenticité, on la déploie de la façon la plus visible possible, pour que ça se sache. Mais en tout cas, ça vient de l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose construit de l'extérieur, ça vient vraiment de l'intérieur et de la force de notre cabinet initialement.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu penses, toi Caroline, que sur le côté marketing, si on n'est pas prêt à être ambassadeur, ça pourrait fonctionner en faisant vraiment que, je vais dire le mot, du fake, où ça ne va pas s'étioler au bout d'un moment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais tu as la réponse dans ta question, Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ah oui, évidemment.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Le fake, ça n'a jamais marché. On est vraiment sur des démarches authentiques et sur des démarches long terme. Donc, non, non, je crois qu'il faut... En revanche, il faut aussi assumer les parties prises qu'on a, c'est-à-dire qu'il y a des choix qu'on fait, et on les assume, et on va jusqu'au bout, et on propose qui nous sommes. Et en proposant qui nous sommes, le candidat sait qui nous sommes, s'inscrit dans ce que nous sommes ou pas, et s'il s'inscrit dans ce que nous sommes, il aura envie de continuer avec nous. Ces 12 années d'ancienneté, en moyenne, qu'on met en lumière depuis tout à l'heure, C'est un indicateur fort qui montre que vous avez la possibilité de vous développer et de vous épanouir au sein de Cofidest. C'est quelque chose qui est très fort au sein de la maison, surtout pour un cabinet d'expertise comptable, je dirais.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, maintenant, j'aurais besoin de vos conseils, moi. Vous êtes sur le projet depuis un petit moment. Il y a sûrement peut-être eu des petits moments de flottement ou d'erreur. Est-ce que vous pourriez m'aider ? Moi, je vais me lancer dans un programme. Je dois commencer par où ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et peut-être me donner les écueils, du coup, des... tout ce qu'il y a eu comme erreur ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors déjà, la première chose, c'est est-ce que mes salariés seraient adhérents au projet ? C'est le postulat de départ, comme vous venez d'en parler tous les deux. Le fake, ce n'est pas possible. Donc si déjà, je ne ressens pas cette possibilité ou cette nature qui fait que mes collaborateurs transpirent, je dirais déjà, leurs employeurs, c'est compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment vous l'avez détecté toutes les deux ? Est-ce que vous avez fait une grille par exemple ? On dit tiens lui ou c'est au ressenti ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors non, comme on l'a dit, et encore plus avec l'arrivée de Caroline, c'est vrai que nos salariés, on avait déjà la vision qui répandait un peu tout autour d'eux, la bonne parole nous concernant, concernant les qualités de travail chez nous, la qualité de vie, la qualité de vie professionnelle. On a ressenti ça assez facilement quand on va dans des salons de l'étudiant pour présenter nos métiers, pour présenter les formations ou même dans les écoles pour présenter notre cabinet, pour avoir des alternants. Les collaborateurs sont toujours volontaires déjà. Donc c'était déjà un premier point de se dire bon ben voilà, ok, aujourd'hui, quand on a besoin d'être représenté à l'extérieur, ils se portent déjà volontaires. Donc finalement, la moitié du chemin est déjà fait. Si vos salariés sont un peu moins adhérents à ce genre de choses, le chemin va être beaucoup plus long. Parce qu'il va falloir déjà recréer sans doute une adhésion au projet commun, au projet d'entreprise, pour ensuite pouvoir développer ce projet d'ambassadeur. Une fois que vous avez l'adhésion de vos salariés, ou en tout cas vous sentez que vos salariés sont en adéquation avec vous, Bien entendu, si vous n'êtes pas la direction ou si vous avez des associés, faire valider ça en commission. Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est très important que tout le monde soit d'accord pour ce projet, soit favorable parce que ça va quand même prendre du temps et on a parlé des coûts cachés. Donc c'est un projet qu'il faut porter, que toute l'équipe de direction doit porter. Même s'il y a quelqu'un qui le porte réellement sur les épaules, les autres doivent être derrière. pour l'accompagner et pour pousser les idées et donner des avis, d'ailleurs contradictoires sur certaines propositions qu'on peut faire. Une fois qu'on a l'adhésion de nos salariés, que la direction ou en tout cas les associés sont favorables au projet, je dirais qu'il n'y a plus aucune limite. Donc, soit on part sur un site dédié comme nous on l'a fait, soit on rajoute un onglet facilement à son site déjà existant. Ensuite, il faut trouver un canal de discussion. Je pense que nous, celui qu'on a mis en place, le mail, c'est plutôt le plus simple pour démarrer. C'est justement ce qu'on a détecté, en tout cas, ça a été nos conclusions, parce qu'on avait fait des recherches justement pour créer des groupes WhatsApp, des choses comme ça. Au niveau de la RGPD, je dirais aujourd'hui, avec le mail, on récolte leurs informations, ils sont d'accord de nous les donner. On est déjà dans un cadre qui facilite l'échange.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que Caroline, toi, ils t'ont dit ? Non, les projets, c'est toujours en dehors de la période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Eh bien, non. Non, j'ai cette chance-là. J'ai vraiment cette chance-là. Alors après, j'ai la chance aussi d'être aidée. On a une responsable marketing communication qui m'a aidée aussi à construire le site avec un prestataire. Donc, effectivement, nous sommes là aussi. Nous, nous, fonction ressources, fonction support, marketing, RH, nous sommes là au service des associés, au service des collaborateurs de Cofidest. Et donc, nous nous sommes employés à développer ces outils-là au service des ambassadeurs.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est cool, il n'y a pas eu trop d'écueil, en fait, au final. Je trouve qu'il y a une belle ouverture. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    je dirais juste peut-être aussi pour préciser que c'est vrai que la construction d'un site de recrutement, opérationnellement, entre l'intention que vous avez et le rendu, il faut être assez vigilant. Il y a beaucoup de points d'étape. Et encore une fois, j'ai eu la chance d'être aidée. On a la chance d'avoir du temps pour ça et que les associés nous fassent confiance pour mener à bien ce projet. Il est évident qu'il fallait effectivement garantir le rendu par rapport à l'intention initiale et ça c'est un vrai sujet de fond sur lequel il y a eu des allers-retours, il y a eu des ajustements. Comme dit Eleonore, il y a eu des propositions et contre-propositions. C'est aussi le jeu d'un projet avec des pistes abandonnées au profit d'autres. La vérité vraie, c'est aussi ces événements-là d'étapes, de projets qui sont nécessaires à l'aboutissement et au succès qui est le nôtre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, c'est des projets qu'il faut faire rouler toujours dans le temps pour mettre une petite brique. Écoutez, mesdames, c'est parfait sur les ambassadeurs. Moi, j'ai envie de venir faire ambassadeur chez vous. Juste avant qu'on se lève, j'aimerais bien qu'on fasse un petit jeu qui s'appelle Qui est qui ? Pour apprendre un petit peu à connaître, pour savoir comment ça se passe chez vous. Voir un petit peu s'il y a des personnes qui aiment bien rigoler, qui font des calembours, des choses comme ça. Je vais vous poser du coup un critère, vous allez me dire c'est laquelle d'entre vous à qui ça correspond mieux. Ça vous va mesdames ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    D'accord.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Quelle est la râleuse entre vous deux ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline, tu veux répondre ? Oui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Eleonore, c'est quelqu'un de très positif, qui boit toujours le verre à moitié plein. Elle a cette qualité-là que j'admire beaucoup. Alors, je dirais que c'est forcément un peu moi la plus râleuse des deux.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Oui, c'est juste que tu exprimes un peu plus et je te contiens, c'est normal. La rigolote La rigolote entre vous deux

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup c'est vrai que finalement Avec Caroline on se ressemble beaucoup C'est aussi pour ça que je pense que ça se passe très bien Et qu'on arrive à avancer sur beaucoup de projets Et on aime beaucoup Toutes les deux faire des petites calembours de temps en temps Donc je dirais qu'on est toutes les deux rigolotes

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu confirmes ça Caroline ? Tout à fait Elle n'arrive plus à me parler par contre quand il faut être sérieux C'est laquelle qui l'est vraiment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, sans hésiter, elle honore parce qu'elle a un professionnalisme très reconnu auprès de nos clients.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Merci.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La fêtarde.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Oui. Je ne rentrerai pas plus dans les détails.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ce sera sur le prochain épisode. Celle qui est toujours à l'heure.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup, on est toujours à l'heure. Alors, c'est vrai qu'en plus, chez Cofidest, on est assez pointilleux là-dessus pour nos clients. C'est un gage de qualité et de la valeur qu'on leur porte. Donc, je dirais qu'en tout cas, moi, envers mes clients, je suis toujours à l'heure. Caroline est toujours à l'heure le matin. Donc, on n'a pas de souci de retard.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoutez, mesdames, je vous remercie pour ce moment. C'est une heure où on a pu échanger sur le côté ambassadeur et faire voir que ça va dynamiser les cabinets, qu'il faut le mettre en place. Laissez parler aussi les collaborateurs, parce que c'est eux qui vont pouvoir mettre en avant notre cabinet. Et puis, merci. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Merci Florian. Merci Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant de se quitter, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et parler du podcast à vos confrères. J'en profite pour remercier mes partenaires qui, grâce à eux, me permettent de vous partager encore plus de contenu chaque mois. Merci, rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Présentation d'Eléonore CLAVELIN (EC Associée) et Caroline FOURNIER (DRH) chez COFIDEST

    01:05

  • Les raisons du projet "Ambassadeurs" chez COFIDEST

    02:38

  • Complexité du recrutement du cabinet en étant proche de la Suisse : la force des Ambassadeurs ?

    10:17

  • La réussite d’un projet Ambassadeurs repose sur les collaborateurs

    17:56

  • L'organisation doit être réfléchie pour être efficiente

    20:57

  • Un programme Ambassadeur est déployable dans n'importe quel cabinet !

    30:30

  • Quel est le coût d'un programme Ambassadeurs (temps, investissements, etc.) ?

    32:24

  • Conseils pour lancer son programme d'Ambassadeurs

    39:15

  • En apprendre plus sur Eléonore et Caroline avec le jeu "Qui est qui ?"

    44:32

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Description

📌INFOS SUR L'EPISODE 

Dans cet épisode, je reçois Caroline Fournier, Directrice des Ressources Humaines, et Eléonore Clavelin, Expert-Comptable associée au cabinet Cofidest. Ensemble, elles partagent leur expérience sur la mise en place du programme des Ambassadeurs au sein de leur cabinet. Ce programme innovant vise à attirer et retenir des talents dans un contexte compétitif. Caroline et Eléonore expliquent les raisons derrière ce projet, les défis rencontrés, et les clés de leur succès, tout en mettant en lumière l'importance des valeurs de leurs collaborateurs. Elles abordent également les aspects pratiques d'une telle initiative, de l'organisation quotidienne à la gestion du temps, et offrent des conseils précieux pour les cabinets souhaitant lancer leur propre programme ambassadeurs. Un épisode riche en insights pour tous ceux intéressés par le marketing RH et la gestion des talents.


La durée de l'épisode est de 47 mins⏳.  


📚RESSOURCES 

Pour en savoir plus sur Cofidest et ses ambassadeurs c'est par ici 😉 :


🚨MERCI AUX PARTENAIRES DE LA SAISON 3 (par ordre alphabétique) :  

  • AXONAUT 🔗pour la gestion interne du cabinet EC ; 

  • CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

  • ECMA 🔗la solution digitale des EC ;  

  • SAGE 🔗la solution comptable des EC.   


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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans la troisième saison du podcast Marketing Cabinet Comptable. Tous les 15 jours, je vous apporte des astuces marketing au travers d'interviews d'experts comptables. L'objectif reste inchangé, vous permettre de faire rayonner à votre tour votre cabinet. Alors, sans plus attendre, place à l'interview. Bonjour à tous, alors aujourd'hui, on va parler d'ambassadeurs dans les cabinets avec Eleonore Clavelin et Caroline Fournier de chez Cofidest. Bonjour mesdames.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bonjour Florian. Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je suis ravi de vous accueillir parce que pour moi, ça me touche. C'est très important tout ce qui est Ambassadeur. Ça se développe de plus en plus dans les cabinets. Donc vous, vous êtes un cabinet de taille intermédiaire. Vous n'êtes pas sur la région parisienne. Donc on voit que ça trotte dans les cabinets dans toute la France. Et je pense que c'est une bonne initiative. C'est pour ça qu'on va faire pendant une heure, parler de ça, parler de coûts, voir le temps qu'on peut y allouer et faire voir que ce n'est pas ouvert qu'aux grandes entreprises ou grands cabinets. C'est juste une question d'envie. Mais avant, mesdames, est-ce que vous pourriez vous présenter chacun votre tour ? On commence peut-être par Caroline.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Très bien, merci Florian, merci encore de nous avoir invités pour ce podcast. Donc pour ma part, je suis la Directrice des ressources humaines du groupe Cofidest, puisque le groupe Cofidest représente 160 collaborateurs répartis dans 10 cabinets, dont un à Genève en Suisse. Les 9 autres sont situés en Haute-Savoie, Savoie, Isère, donc effectivement très régional. Pour ma part, cela fait maintenant 18 ans que je suis dans le métier des ressources humaines. J'ai beaucoup travaillé à l'école de commerce dans les entreprises de service et dans les entreprises de retail. J'ai rejoint Cofidest il y a maintenant un an et demi pour mon grand plaisir et pour parler aujourd'hui notamment des ambassadeurs pour Cofidest.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Merci à toi. ELéonore, tu peux te présenter ton tour ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bien sûr. Pour compléter ce qu'a dit Caroline, nous sommes très heureux de l'avoir à nos côtés aujourd'hui, elle nous fait bénéficier de toute son expérience au quotidien, donc c'est plutôt très plaisant. Quant à moi, je suis Eleonore Clavelin, je suis expert comptable associée au cabinet Cofidest. Cela fait plus de dix ans que Cofidest m'a accueillie et vue grandir. En effet, j'ai commencé en tant qu'alternante en DSCG et puis j'ai validé mon DEC et aujourd'hui je suis associée du groupe et Directrice générale du site de Tonon-les-Bains. Avec Caroline, on travaille énormément toutes les deux parce que je représente aussi la commission RH du groupe, ce qui nous permet d'échanger sur de nombreux sujets et ce qui permet de faire voir le jour à de nombreux projets.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon alors, Eléonore, je me tourne vers toi et je voulais savoir pourquoi vous avez voulu mettre en place les ambassadeurs au sein de chez Cofidest ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Florian, très bonne question. En effet, comme tu l'as précisé d'ailleurs en introduction, on est un cabinet de taille intermédiaire. Je n'aime pas forcément ce terme, mais en effet. On n'est pas parisiens, on est plutôt en province et l'attractivité est un sujet majeur dans nos métiers, qui plus est dans notre région. En effet, en Haute-Savoie, nous sommes très proches de la Suisse. C'est compliqué aujourd'hui, même si notre métier n'est pas tout à fait identique à celui de la Suisse. De nombreux jeunes formés sur France finissent par aller en Suisse. Donc on s'est dit, il faut qu'on développe et qu'on attire des talents. Pour justement les fidéliser chez nous, ce qu'on a déjà pas mal mis en place depuis des années, et notamment mes associés, vu que ça fait dix ans que je suis chez Cofidest, mais je n'ai pas toujours été à la direction, il y avait déjà pas mal d'actions mises en place, je dirais, des annonces bien entendu plutôt détaillées, la présence sur les salons locaux, les formations certifiantes ou diplômantes, on a des partenariats avec les écoles locales où j'ai été notamment étudiante. Mais Caroline nous a pointé du doigt justement cette difficulté à attirer rien que des CV. Et je me rappelle, c'était un de ses premiers constats de dire mais j'ai jamais vu ça, on ne reçoit pas de CV dans la boîte aux lettres tous les jours Donc partant de ce postulat-là, c'était finalement comment attirer des talents, des candidats à postuler chez nous. Donc c'est vrai que Caroline nous a accompagnés dans la mise en place de démarches complémentaires. On a en effet mis en place en interne un programme de cooptation. En effet, chez Cofidest, on a très peu de turnover. On a une ancienneté moyenne de 12 ans. Donc sur 160 collaborateurs, on en est plutôt très fiers. Et on s'est dit finalement, nos collaborateurs sont nos meilleurs ambassadeurs. Et donc, ils peuvent eux-mêmes nous amener leurs connaissances, leurs proches qui recherchent un job. Et finalement ils vont pouvoir leur porter ce message en expliquant comment ça se passe chez nous et eux vont se porter entre guillemets je dirais garant de la personne qui nous propose donc on avait mis ce programme de cooptation en place on a également décidé de mettre en place un petit kit de bienvenue et un livret découvrez nous avant la remise du livret d'accueil une fois que la personne est embauchée pour nous faire un petit peu connaître et puis caroline nous dit oui mais bon À la suite de tous les entretiens individuels que j'ai eus, maintenant ça fait un petit peu plus de temps que je suis chez vous, je me rends compte que vraiment, vos collaborateurs portent vos valeurs. C'est donc ça finalement qu'on a voulu mettre en avant et mettre en avant nos collaborateurs en leur proposant cette possibilité d'être ambassadeur.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Moi Caroline, je voulais te demander, tu ne viens pas de ce secteur, et donc ta première approche était de dire, oula, il n'y a pas grand-chose dans la profession. Comment ça se fait ? Comment ça se passait avant chez toi ? Est-ce que tu avais des Ambassadeurs dans les secteurs où tu venais d'avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, effectivement, Florian, quand je suis arrivée au sein de Cofidest, j'ai découvert effectivement la difficulté à se rendre attractive et à se rendre distinctif. Chez Cofidest, c'était un défi très intéressant de pouvoir justement capitaliser sur nos collaborateurs qui y travaillent. Pourquoi ? Parce qu'à mon arrivée, j'ai fait un constat très franc et très rapide sur le fait que... ils représentaient, ils avaient un sentiment d'appartenance très fort à Cofidest et que naturellement, ils étaient en capacité de pouvoir en parler positivement. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que nous avons également les avis Indy des Glaces d'or qui reflètent l'avis de nos collaborateurs sur leur environnement de travail, leurs conditions, leur façon de se projeter, d'évoluer, leur perspective. Donc ça, c'est un indicateur fort. Nos entretiens individuels, comme l'a dit Eleonore, qui ont permis de mettre en lumière plusieurs valeurs fortes qui sont notamment l'autonomie et la confiance qu'on leur accorde. Et de ce fait, ils ont une certaine fierté à travailler chez nous et à en parler. Et avec ces postulats de base, ça m'a permis, ce terreau en fait, ça m'a permis de faire évoluer, de faire pousser l'idée de la pousse des ambassadeurs. Et c'était facile pour nous. direction et en général de faire parler nos collaborateurs parce que rien de plus authentique et sincère qu'un collaborateur qui parle de son environnement de travail quand il s'y sent bien. Donc être bien au-delà de bien-être, être bien et refléter l'être bien de chacun de nos collaborateurs finalement dans la manière la plus authentique possible en les faisant s'exprimer. Et c'est la raison pour laquelle pour les mettre en lumière nous avons notamment créer un site internet qui nous permettait de mettre en lien l'internaute et ou le candidat curieux de savoir ce que nos ambassadeurs pouvaient penser de Cofidest et leur façon d'évoluer au sein du groupe, de façon très interactive, très facile, avec notamment la question d'un développement sur le téléphone portable pour qu'on puisse... Aujourd'hui, on sait que tout le monde est sur son téléphone portable, donc c'était très important pour nous qu'on mette cette relation d'abord sur notre téléphone, par le biais d'une adresse mail, et surtout de façon très interactive, en limitant les clics, en limitant le nombre d'accès, pour que l'internaute et ou le candidat puissent s'adresser directement à un de nos salariés, sans passer par un service RH ou un service communication.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comme tu le dis, Caroline, je pense que la nouvelle génération veut de son soin. plus franc, plus transparent, et du coup d'éviter un peu cette étape-là. Est-ce que ça ne va pas, donc toi tu venais du National plutôt sur Paris, est-ce qu'en fait on ne nous apprend pas, nous les experts comptables, à communiquer ? Est-ce qu'on n'ose pas mettre en avant ? Est-ce que tu l'as ressenti un petit peu ça chez les associés ? Alors, je ne sais pas si c'est ne pas mettre en avant, ne pas savoir mettre en avant. En tout cas, ce que j'ai ressenti, et c'était la première fois en 18 ans d'année de RH, c'est que nos associés ont une très forte sensibilité et ont compris que le capital humain était la valeur première du cabinet, d'un cabinet d'expertise comptable. Et donc, à partir de cela, quand la qualité du travail est bien évidemment reconnue, par nos associés depuis un certain temps, d'ailleurs avec les indicateurs qu'on a nommés tout à l'heure, c'était facile pour moi d'arriver et de dire Ok, on va pouvoir le mettre en lumière parce que c'est authentique et sincère Il n'y avait pas de démarche de démonstration et je ne crois pas que dans les ambassadeurs, nous sommes dans une démarche de démonstration. Nous sommes d'ores et déjà dans une démarche de réflexion, de rendre la lumière, de mettre en évidence. sur ce qui existait chez Cofidest par l'intermédiaire des associés qui ont travaillé depuis des années, justement, à la mise en avant de nos profils, à leur capacité à mettre en lumière leur qualité de travail. Mais j'insisterai aussi parce que nous sommes un cabinet à taille humaine, nous mettons en lumière leur qualité de travail, mais aussi leur rapport personnel. Leur rapport personnel avec leurs envies, leurs contributions, leurs idées. C'est cette force que les associés ont mise en place il y a plusieurs temps déjà, qui m'ont permis à moi de dire, on va juste proposer à des personnes qui vivent très bien ces expériences de pouvoir en parler naturellement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça te permet en fait, tu as juste été le point déclencheur pour leur dire, il faut l'exprimer, vous l'avez en interne. Donc ça c'est top. Et ELéonore, j'avais une question qui n'était pas prévue, je vais quand même te la poser. Tu nous disais un petit peu qu'en Suisse, vous êtes proche de la frontière, la compta est un peu différente, et donc moi je peux poser deux questions. Il y a sûrement le problème du prix, peut-être que c'est un petit peu mieux payé, et est-ce que la compta c'est peut-être plus intéressant là-bas, ou c'est peut-être plus de responsabilité ? Est-ce que tu peux me faire un retour là-dessus ? Parce que moi je ne maîtrise pas.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Bien sûr, je peux te faire un retour là-dessus. La Suisse, c'est un petit peu l'Eldorado si tu veux chez nous. C'est-à-dire que n'importe quel travail sera au moins payé le double de l'autre côté de la frontière. Sachant que, tenant notre site principal, on est situé à 30 minutes de la Suisse. Donc c'est vrai qu'un collaborateur aura sans doute envie d'avoir un salaire un peu plus important en traversant la frontière.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tu as les charges sociales, tout ça, à payer de ton côté, quoi, non ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, il y a beaucoup moins de textes de loi. D'accord. Il y a beaucoup moins de changements. Il y a beaucoup moins de charges pour les patrons sur les salaires. La seule chose qu'il aura à payer, c'est la CMU, finalement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Et la retraite aussi, peut-être ? Ils cotisent moins bien ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, pas du tout, parce que la retraite, en Suisse, c'est très bien fait. Et ils cotisent, ils ont trois piliers, finalement, sur lesquels ils cotisent. Et donc, le deuxième correspond à la retraite. Donc, c'est sûr que pour la retraite, plus tard, ils seront polypensionnés. Donc ils auront à la fois une retraite française, s'ils ont travaillé en France bien entendu, et une retraite suisse. Mais globalement, dans notre région frontalière, on a beaucoup de personnes qui traversent la frontière tous les jours. Par contre, en confort de vie, c'est sûr que c'est complètement différent. Moi, j'ai la chance aujourd'hui de travailler à 5 minutes de mon domicile. Et je pense qu'aujourd'hui, les gens cherchent bien entendu toujours du pouvoir d'achat, surtout dans la situation économique actuelle. Mais il n'y a plus que... le pouvoir d'achat. On le remarque bien d'ailleurs lors des entretiens qu'on peut mener. La qualité de vie, les avantages sont encore plus importants. Donc, c'est là-dessus qu'on travaille énormément, chez Cofidest en tout cas, pour apporter à nos salariés quelque chose de plus que juste une rémunération qu'ils vont aller potentiellement pouvoir trouver côté Suisse. Tu posais la question également de l'intérêt du travail. Comme je l'ai dit, en Suisse, il y a beaucoup moins de textes. Ce n'est pas pour autant plus facile. Le travail est différent. Sachant que si vous avez un diplôme français, il faut quand même passer une équivalence pour travailler en Suisse.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, je me tourne vers toi et je voudrais te poser la question pourquoi il faudrait que je vienne chez Cofidest et pas aller en Suisse ? Bon, il y a peut-être un peu plus d'argent, mais comme nous disait Léonore, c'est à côté de chez moi. Peut-être qu'il y a une bonne ambiance. Vas-y, dis-nous un petit peu si tu as d'autres éléments là-dessus pour me convaincre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je crois qu'une des forces de Cofidest, c'est de proposer à nos collaborateurs des perspectives d'évolution.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est important ça. Oui,

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En s'attachant prioritairement à ce sur quoi ils sont forts et ils ont envie de contribuer. Et c'est la raison pour laquelle on individualise beaucoup le parcours d'intégration, le parcours de recrutement évidemment, puisqu'on l'a rendu lisible et facile en quelques entretiens avec des perspectives de visibilité. Et ensuite à l'intégration, on a mis des rituels en place. Évidemment, les rituels classiques d'embauche, de trombinoscope, de kit de bienvenue, de parcours d'intégration avec l'ensemble des collaborateurs. Effectivement aussi la nomination d'un parrain ou d'une marraine qui permet aux collaborateurs de transversalement s'intéresser à d'autres métiers également au sein du cabinet, ce qui lui permet d'avoir une vision un peu plus globale métier au sein du cabinet et de connaître un peu plus de monde assez rapidement. Et également avec un rapport d'étonnement qu'on a créé aussi avec les associés pour demander à chaque collaborateur à l'issue d'un mois, un mois et demi de l'embauche de nous faire part de la qualité de son intégration, de la qualité de son processus recrutement et de la façon dont il voit les choses dans l'avenir au sein de CoffeeTest. Appuyé par cela, par des éléments d'information, réunions, je dirais informelles, qui sont des possible par les associés qui sont très accessibles, très disponibles pour pouvoir parler régulièrement. Il y a une convivialité naturelle au sein du cabinet avec un bonjour, effectivement. Alors, c'est peut-être effectivement en ce moment, on peut dire bonjour, mais c'est un rituel très facile aussi au sein du cabinet qui permet à chacun de nouer des conversations avec chacun d'entre nous, quel que soit le métier ou la fonction exercée. Et donc cette proximité, cette humilité, cette facilité pour chacun d'échanger permet du coup à chaque collaborateur de pouvoir se montrer tel qu'il est. de pouvoir aussi favoriser des échanges sur ces perspectives, et notamment aussi appuyés par les entretiens annuels, qui sont chaque année revus, pour faire exploiter, je dirais, chacune des envies de chacun, ce qui est possible, parce que comme nous sommes un cabinet à taille humaine, nous avons la possibilité, pour certains d'entre nous, d'aller repérer des éléments de motivation. Et je citerai d'ailleurs l'un d'entre eux, qui était l'un de nos collaborateurs qui aimait s'intéresser à la bourse et pour lequel nous lui avons proposé de créer une structure, dont Eleonore d'ailleurs fait partie. C'est la raison pour laquelle je vais passer le relais à Eleonore pour l'explication de texte, pour justement l'accompagner dans cet intérêt-là, qui peut être aussi intéressant pour l'ensemble des autres collaborateurs de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est assez bien que tu présentes ça, ou faire un petit peu des projets intrapreneurs. Donc, ça bénéficie déjà au développement du collaborateur, ça permet aussi au cabinet de se développer et j'aurais rappelé que Léonore, comme tu as fait dans ta présentation, toi tu es rentré ici au niveau des études et tu as été jusqu'à associer, donc ça fait bien voir qu'il y a une ouverture d'esprit.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait, on est très ouvert, on est justement ces entretiens individuels et les échanges informels nous permettent finalement de réussir à saisir les éléments importants que nous transmettent les collaborateurs au quotidien, et on est bien entendu pour l'évolution de chacun. Un collaborateur qui entre avec une volonté d'être uniquement assistant, on va quand même lui proposer des formations chaque année pour pouvoir monter en compétence, même si c'est sa volonté de rester sans responsabilité particulière. En revanche, et j'en suis l'exemple même, je suis arrivée à Cofidest, donc il y a 10 ans maintenant, j'avais fait un DCG, donc un diplôme de comptabilité gestion en alternance en entreprise. Et mon école m'a dit, il faut un cabinet comptable pour faire le master. Donc, OK, go. Je suis arrivée chez Cofidest. Je leur ai dit que mon objectif était quand même de devenir expert comptable un jour. On m'a dit, mais il n'y a aucun problème chez nous. C'est parti, on signe. Donc, ça m'a permis d'évoluer rapidement en 10 ans. Je suis passée en effet d'alternante où j'étais finalement l'assistante de la plupart de mes collaborateurs aujourd'hui, ce qui montre justement cette bonne ambiance entre nous tous. On se félicite tous de la réussite de chacun, je dirais. Et aujourd'hui, on a de nombreux experts comptables mémorialistes qu'on souhaite et qu'on encourage réussir leur diplôme très prochainement ou dans les années à venir. C'est vraiment cette volonté de tous monter ensemble. Comme on aime dire cet adage, tout seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin. Et du coup, Cofidest, c'est vraiment cette volonté plus loin et ensemble.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Je trouve ça bien, en fait, tu l'as dit, c'est l'ambiance qui est importante. Et comment ils ont accueilli ça, vos salariés ? On leur a dit, bon, on met les ambassadeurs, donc on voudrait que vous représentez vous. Est-ce que quelqu'un se sent capable d'y aller ? Est-ce que vous avez envie ? Ou est-ce qu'ils ont eu peur ? en disant on va peut-être se tromper!

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, en fait, si vous voulez, on a présenté le projet et finalement, les gens se sont portés volontaires. Je dirais qu'on n'a pas eu à demander aux gens de venir nous voir pour justement en discuter s'ils avaient des questions, des interrogations. On a eu d'office plusieurs volontaires, des gens qu'on imaginait déjà parce qu'on sait que déjà dans la vie du quotidien ou quand on fait des salons, ils sont déjà dans cette démonstration. mais des gens à qui on ne s'attendait pas et qui étaient de très bonnes surprises pour nous. Donc, non, voilà, c'était vraiment sur la base du volontariat. On a eu un peu plus de volontaires que ce qu'on souhaitait au départ. Donc, on a fait une première sélection, je dirais, pour commencer, pour lancer le projet, parce que je rappelle, notre projet d'ambassadeur est récent. On travaille dessus depuis l'arrivée de Caroline, en tout cas. On a, en revanche, mis en ligne notre site que début d'année 2024. Donc, le projet est assez récent. Donc, on a voulu faire des tests et puis forcément faire des réglages au fur et à mesure. Donc c'est pour ça qu'on a sélectionné qu'une partie des volontaires aujourd'hui, mais bien entendu sans frustration pour les autres, en leur indiquant que dès que le programme avancerait un peu plus rapidement, ils seraient partis de la boucle des ambassadeurs également.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, toi, est-ce que c'est un vecteur franchement de réussite ou pas dans un projet d'ambassadeur, le fait que tu ressentes la fierté des collaborateurs ? Déjà, je pense que c'est une bonne étape. Tu dis bon, là, ça va rouler, ça va être bon.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tout à fait. Ressentir la fierté, c'est facile après de la faire émerger. C'est facile de la faire exprimer. Et c'est la raison pour laquelle il a été très évident pour nous de mettre cette communauté d'ambassadeurs en direct, en lien direct avec nos internautes et nos candidats. Parce que nous étions assez certains de la façon dont ils allaient parler de Cofidest et on n'avait pas la nécessité de pouvoir, je dirais, de devoir encadrer et ou mettre un intermédiaire. On voulait vraiment cette interaction très facile de l'internaute candidat avec l'un de nos ambassadeurs pour effectivement démontrer la sincérité de la démarche, c'est certain, premier point. et surtout permettre, montrer encore une fois, parce que ce ne sont pas que des mots, autonomie et confiance, montrer encore une fois que nous leur faisons confiance, que nous leur donnons cette autonomie de représentation de notre cabinet. Et c'est ces maîtres mots-là qui permettent justement d'exploiter à bon escient cette fierté qu'ils ont au sein de CoffeeDest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Sur la première partie, si je fais un résumé, la direction a dit OK, parce qu'ils sont ouverts d'esprit, qu'il faut monter en puissance les collabs. Les salariés, eux, sont fiers, donc tu n'as pas eu de soucis. Donc tu sens déjà qu'on pourra leur faire confiance. Maintenant, je voudrais que tu m'expliques un petit peu comment ça s'organise, ça. Tu m'as parlé du site Internet, mais comment, eux, ils ont un temps alloué, ils doivent répondre tout le temps par mail, comment on fait ça pendant la période fiscale ? Vous pouvez nous expliquer comment vous avez votre stratégie, votre plan de bataille, en fait, avec les outils, l'organisation, s'il vous plaît ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    L'un des points essentiels à la construction de ce projet, c'était toujours de rester dans cette histoire de communauté, de collectif, de collaboration, qui représente très clairement Cofidest dans l'esprit de travail. Donc, c'est la raison pour laquelle on a choisi de créer un groupe qui s'entraide, c'est-à-dire que chacun des métiers qu'il représente, que ce soit l'assistant comptable, le directeur de mission, le collaborateur social, ont tous des échéances différentes en fonction de la période fiscale ou des périodes de paie. Quand vous faites partie d'une communauté, d'un groupe, cela permet à chacun, quand un internaute ou un candidat pose une question à l'un de nos ambassadeurs, de pouvoir relayer, de se faire relayer en cas d'impossibilité de réponse. Et cette solidarité qui entraîne ce groupe, elle était très importante pour nous, de manière à ce que, d'abord, chacun d'entre des ambassadeurs ne puisse pas se sentir frustré ou déçu de ne pas pouvoir répondre rapidement à l'un de nos internautes ou candidats, et surtout... de permettre à un autre collaborateur d'avoir cette complétude d'avis, de pouvoir arriver en complément et de pouvoir rajouter des éléments aussi auprès de l'internaute candidat qui pourrait se poser des questions. Cette transversalité-là aussi intéressante pour celui qui pose la question. Voilà, c'était vraiment cette dynamique-là de groupe.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Vous n'êtes pas limité au comptable dans un premier temps ? Parce que c'est vraiment le poste principal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Du coup, non, on ne s'est pas limité au comptable justement parce qu'en fait, on recrute des profils de tout type. Donc finalement quelqu'un qui est à la recherche ou pas d'ailleurs d'un poste au niveau social, gestionnaire de paye, peut tout à fait contacter un gestionnaire de paye de chez nous pour savoir comment ça se passe chez Cofidest. Alors il pourra avoir des infos forcément au niveau de son métier à lui et les collaborateurs comptables pourront également lui répondre concernant l'ambiance, les à côté, des choses comme ça. Mais c'était important pour nous d'avoir plusieurs métiers parce qu'on est en effet un cabinet d'experts comptables, mais on ne fait pas que de l'expertise comptable à proprement parler chez nous aujourd'hui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    J'ai remarqué, j'étais sur votre site et je mettrai le lien du coup sur le site des ambassadeurs. On peut contacter les personnes, il y a la photo des ambassadeurs. Donc, si j'ai envie, par exemple, il y a Eleonore Thillet, si j'ai envie de rentrer en contact avec toi, je pourrais être avec toi, en fait, pour qu'on puisse débriefer.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait. En fait, c'était vraiment comme la vie Caroline. C'était vraiment cette volonté de, en un clic, pouvoir s'adresser à quelqu'un qui a sans doute les réponses à nos questions, susciter cette curiosité chez l'internaute ou le candidat en se disant Bon, bah tiens, moi, je postule à tel poste ou en tout cas, j'ai envie d'avoir plus d'informations sur tel poste. Je contacte. tel ou tel ambassadeur. Donc, on a un lien direct vers cet ambassadeur-là. En revanche, si lui ne peut pas répondre, comme l'a précisé Caroline, on est une communauté. Donc, finalement, on reçoit tous les mails qui arrivent pour chaque ambassadeur. Donc, si quelqu'un est dans la capacité de répondre, c'est sûr que quelqu'un d'autre prendra la place, mais donc expliquera les raisons pour lesquelles le collaborateur visé n'a pas pu répondre, mais bien entendu qu'il prendra la suite. dès qu'il aura un peu plus de temps, notamment pour nos collaborateurs comptables qui ont été un peu occupés, on va dire, ces derniers mois. Les questions qu'on a pu avoir au niveau de la comptabilité, sachant que la période était chargée pour nous, mais elle l'était également pour les autres comptables des autres cabinets, des autres entreprises. Donc finalement, ce n'est pas les jobs où on a eu le plus de demandes sur cette période fiscale. Tout le monde était bien occupé chez soi et je dirais que ce n'était pas le moment d'aller regarder par la fenêtre. Mais si tu veux, on a eu quand même une ou deux demandes et ces demandes ont été traitées par un RH, enfin par une RH, pardon, excusez-moi les filles. À ce moment-là, le temps que le comptable ait un trou, je dirais, un petit peu plus de dispo, en tout cas sans que ça le mette en difficulté au niveau de son travail et de sa production, pour reprendre le fil de la conversation. On s'engage à répondre aux questions rapidement, donc c'est pour ça qu'on est cette communauté, pour répondre rapidement. En revanche, si tu choisis de t'adresser à moi, que je ne peux pas répondre dans le délai imparti, quelqu'un va prendre mon relais, mais par la suite, bien entendu, que je pourrais reprendre les questions dès que j'aurai un peu plus de temps. C'était vraiment cette volonté d'éviter que ce soit une contrainte pour nos collaborateurs, déjà qu'ils sont volontaires, le but, ce n'était pas de les mettre sous l'eau.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Dans l'organisation, vous vous êtes dit, si je comprends bien, ce n'est pas par téléphone, c'est par mail pour gérer un peu le flux. Et derrière, est-ce que vous avez donné du temps ? Je dis une bêtise, mais en gros, vous avez dit, tiens, par semaine, les ambassadeurs, vous aurez une heure pour gérer. Ou est-ce que c'est au fil de l'eau ? Dites-nous comment vous faites pour organiser ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, c'est plutôt au fil de l'eau, je dirais, parce qu'on n'a pas des demandes tous les jours. D'accord. À ta grande surprise, peut-être.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça va être venir.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Ça va être venir. Aujourd'hui, on a décidé de faire un canal par mail qui était beaucoup plus simple pour nous au niveau de la gestion des flux entrants et donc des flux sortants. L'objectif, c'est de faire évoluer ce système, ce projet. Il est au début. L'objectif, c'est vraiment de le faire évoluer en fonction des retours de nos ambassadeurs, en fonction de nos retours à nous, parce qu'avec Caroline, on est toutes les deux ambassadrices, mais aussi en fonction des retours qu'on aura de nos candidats et internautes. C'est une première idée, je dirais. C'est vrai qu'au départ, on s'était dit qu'on partirait sur du téléphone, notamment pour ne pas citer WhatsApp. C'était plus compliqué pour nous à gérer et à faire entendre aux collaborateurs qu'il fallait en plus qu'ils aient sans doute WhatsApp avec un groupe sur leur téléphone personnel pour les ambassadeurs. Donc, on s'est déjà lancé sur le mail. C'est plutôt très bien pour l'instant. On est satisfait du démarrage. On voit déjà un peu plus en plus de... de flux qui arrivent depuis la fin de période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est le mercato, ça, c'est normal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Oui. Et donc voilà, l'objectif, ça sera de faire évoluer ce projet, bien entendu, il n'est pas du tout figé, mais on le fera évoluer en fonction des demandes, des volontés et des propositions de chacun. Comme toujours, c'est un partage et on est une communauté.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça, c'est bien que tu expliques que, déjà, le projet, il ne faut pas le rendre figé, il faudra le faire évoluer en fonction des retours. Et moi, je me retourne maintenant vers Caroline pour lui poser. Des petits retours justement sur les échanges qu'il y a eu au niveau des ambassadeurs. La question principale, c'est toujours l'argent ou pas du tout ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, l'argent, je dirais non. Pourquoi ? Parce que nos annonces aujourd'hui diffusent de façon claire pour chacune d'entre elles les niveaux de rémunération attendus. Donc les collaborateurs, les candidats savent d'ores et déjà à quel niveau de rémunération le poste est attendu. On le fait effectivement de façon proactive et aussi parce qu'on sait qu'on a une directive européenne, je ne sais pas si tu en as entendu parler Florian, qui va nous obliger au niveau national d'ici 2026 à mettre en lumière la transparence de nos rémunérations. Donc on l'a fait proactivement aujourd'hui, l'ensemble de nos emplois diffusent ces éléments-là. Donc ça c'est le premier point. Le deuxième c'est concernant leurs questions, effectivement, elles vont tourner sur notamment notre capacité, nos outils. Aujourd'hui, est-ce que notre maturité quant à la dématérialisation, à l'obsolescence ou non de nos outils, comment est-ce qu'on envisage cette transformation, quels sont nos outils pratico-pratiques aussi, parce que certains d'entre eux aussi aiment bien se sentir à l'aise avec des outils qui sont déjà utilisés. Ça va tourner autour de ça. D'autres points vont tourner aussi autour de la flexibilité, des aménagements, de ce qu'il est possible de faire pour favoriser aussi cet engagement professionnel au quotidien. Pour favoriser cet engagement professionnel, il faut aussi faciliter certaines choses dans la vie de nos collaborateurs. Donc, il y a des questions autour de ce qui peut être mis en place au sein de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Est-ce que les ambassadeurs sont contents, pour ceux qui ont démarré le projet il y a six mois, est-ce qu'ils sont ravis ou ils se disent maintenant Peut-être que je me suis un petit peu avancé trop, ou peut-être que je ne sais pas me positionner, ou non, je n'aime pas ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, on échange beaucoup avec eux, bien entendu. Ils sont fiers de nous représenter, mais parce qu'ils étaient déjà fiers de le faire avant. Et je dirais, c'est un petit plus pour eux même de se dire, je suis ambassadeur de mon employeur, je suis ambassadeur de Cofidest. Donc, je dirais qu'ils sont plutôt contents. Aucun ne nous a dit, parce que c'est vrai qu'on échange assez souvent, si c'est... trop pesant pour eux ou autres, ou qu'ils ne se sentent pas, ou qu'ils n'y arrivent pas. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    pour la charge de travail, parce que ça peut prendre du temps, et t'as des dossiers à faire, donc ils peuvent se dire, oula, je m'éparpille,

  • Caroline FOURNIER - invitée

    quoi. Exactement, on n'a jamais eu ce problème, cette problématique, en tout cas, pardon, justement parce qu'on a ce backup de support RH, qui finalement, si aucun d'entre nous n'est disponible à répondre, il y aura toujours une personne de l'équipe RH qui pourra répondre à notre place, ou en tout cas apporter Une première réponse à l'internaute ou au candidat, pour ensuite enchaîner sur les réponses un peu plus précises qui seront livrées par le collaborateur sur le métier choisi.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais du coup, vous avez la RH. Imaginons, moi je suis un petit cabinet, j'ai 3-4 salariés, je suis expert. Est-ce que moi, je peux mettre ça dans mon cabinet ? Ou est-ce que c'est réservé quand même à une certaine taille ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Parce qu'on n'a pas forcément le backup, hein, nous ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, je dirais que ça dépend des outils qu'on peut mettre en place. Chez Cofidest, on est 160 collaborateurs. Le groupe Cofidest a souhaité, dès le départ, capitaliser sur l'humain. C'est la raison pour laquelle nous sommes un service RH de trois personnes. Nous avons un service communication marketing qui nous permet aussi de développer un site. Donc, effectivement, on avait ces moyens-là à disposition et c'était très chouette de pouvoir les mettre en avant. Pour un petit cabinet, je pense que si... Le collaborateur a déjà ce sentiment-là d'appartenance, ça va être très aisé pour lui d'en parler. Et c'est aussi pour lui la possibilité d'en parler effectivement facilement avec ses collaborateurs collègues, son réseau, réseau social, LinkedIn, WhatsApp et autres, Instagram, et également ses réseaux, et là j'insiste beaucoup sur les réseaux en général physiques, les réseaux professionnels, tous les événements, les réunions qu'on peut exercer dans sa région ou plus largement au national. Et chacun d'entre nous, notamment nos experts comptables, nos directeurs d'émissions, nos collaborateurs comptables, nos assistants comptables, chacun d'entre nous, de parler naturellement de notre cabinet. Quand on s'y sent bien, tu sais, Florian, quand on s'y sent bien, on le dit naturellement. On le dit à nos amis, on le dit à notre famille, on le dit à nos collègues, on le dit aux personnes avec lesquelles on discute à un déjeuner d'affaires, on le dit de façon naturelle. Donc, un ambassadeur, finalement, effectivement, il peut être, entre guillemets, mis en lumière par différents moyens. Mais avant tout, il est un ambassadeur, donc il va transmettre ce qu'il est et comment il travaille de façon la plus naturelle possible.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On n'est pas obligé forcément d'autant le formaliser.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Mais ça peut venir, comme tu le dis, naturellement. Maintenant, je vais venir embêter Léonore, ce côté un peu expert comptable qui doit rester chez moi, sur la partie coût. Bon, moi, ça me plaît le projet, mais bon, il faut peut-être voir le coût que ça coûte, ça. Ça prend du temps, il y a les coûts cachés. Au niveau de la direction, ils n'ont pas calculé tout ça avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors... Auparavant, on faisait, alors on avait justement ces CV qui arrivaient chez nous, un par un, je dirais c'était pas toujours évident. En tout cas pour certains postes, notamment les postes à haute responsabilité, on est toujours passé par des cabinets de recrutement. Le cabinet de recrutement, c'est quand même un certain coût. Et aujourd'hui, je ne dis pas qu'on ne fait plus appel à des cabinets de recrutement, bien au contraire, comme je l'ai précisé pour certains postes. On n'arrivera pas à avoir un directeur d'agence. Aujourd'hui, ça ne le permet pas encore. Donc, bien entendu qu'on continue à faire travailler des cabinets de recrutement. Mais le recrutement et la fidélisation de nos collaborateurs sont quand même essentiels à notre activité. Et on repose sur un modèle qui est énormément basé sur le capital humain. Et donc, cette volonté de Cofidest de mettre du temps, donc ces fameux coûts cachés, C'était plutôt pour cette vision et cet investissement sur le long terme. On aime bien dire que rien n'est coûteux quand cela contribue à la performance sociale et économique du groupe. Mais bien entendu qu'on a fait ces calculs en amont. Les coûts, pour revenir plutôt dans mon métier, nous on a choisi de mettre en place un site recrutement. Donc Caroline en a rapidement parlé auparavant. Donc pourquoi est-ce qu'on a choisi de mettre en place un site dédié ? C'est parce que c'est une question de qualité. Parce qu'on se rend compte qu'aujourd'hui, n'importe quel internaute, vous comme moi, moins il y a de clics, mieux c'est. Plus on doit cliquer, moins on arrive au bout, au bout de la procédure. Donc l'objectif d'avoir ce site recrutement, c'était j'arrive tout de suite sur une page dédiée, j'ai plus qu'à faire un clic pour contacter un ambassadeur. C'était vraiment cette volonté. Donc au niveau des coûts, on a forcément développé un nouveau site internet spécialisé dans ce recrutement, donc le coût d'un site. et son développement, sa maintenance, sa mise à jour. Ce n'est pas une obligation, ça a été notre choix. Je suis plus petit cabinet, comme tu en parlais juste avant. J'ai déjà un site parce qu'aujourd'hui, tous les cabinets ont un site Internet. Pourquoi pas simplement rajouter un onglet recrutement ? On l'a généralement tous aussi. Et je peux aisément passer déjà par cette page recrutement de mon site Internet pour proposer un accès à mes ambassadeurs. Ensuite, concernant les coûts cachés, alors... Beaucoup de coûts cachés liés au travail de Caroline et au mien sur le développement du projet, la réflexion, ensuite l'adhésion de mes associés. Donc c'est vrai que c'est plutôt, je dirais là, on touche toujours pas à nos collaborateurs. Donc une fois que le projet est né, de nos petits cerveaux comme je dirais. On n'a pas eu de coup jusqu'ici. L'adhésion de mes associés, bien entendu, était le point de départ pour la finalisation de ce projet. Et ensuite, on arrive au coup caché au niveau des salariés. Donc, bien entendu, on a eu ces réunions de présentation, mais comme vous auriez n'importe quelle réunion qui... qui font les actualisations fiscales du mois, les actualisations sociales du mois. Donc, je dirais, ce n'était pas une réunion qui a pris longtemps. On a expliqué rapidement notre projet. On n'a pas mangé d'heures de production à nos collaborateurs. Finalement, ce qu'on recherche, nous, c'est un investissement sur le long terme, se créer justement, créer cette marque employeur, en tout cas, continuer de faire fructifier cette marque employeur. Et donc, cet investissement, on était prêts. et on en était conscient, donc c'est pour ça qu'on a pu avancer. Mais je dirais que c'est très important d'avoir la volonté des associés et de la direction pour lancer un projet pareil.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Il ne faut pas oublier non plus que, comme tu as dit, il y a le moins vestissement et voir à long terme. Je pense que c'est une bonne technique de marier les deux avec la partie passée par des cabinets de recrutement au départ. comme vous avez fait partir sur un site internet avec réponse par mail, on fait par étapes, et au bout d'un moment, peut-être qu'on va réduire ce côté faire passer par des cabinets, parce que la marque est en train de s'établir et que maintenant, on n'aura plus besoin. Mais c'est vrai qu'on va toujours court terme, mais à long terme, je pense que c'est la bonne solution. Qu'est-ce que tu en penses, Caroline, sur le côté des RH, où souvent on dit, ils ont des bonnes idées, mais ils ne nous mettent jamais les prix ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Non, Florian, tu as tout à fait raison. Alors, on constate déjà le fait qu'on peut se targuer du fait qu'on fait beaucoup moins appel au cabinet qu'il y a deux ans, par exemple. Ça, c'est un constat, clairement. Et l'économie, entre guillemets, que tu récupères dans le non-payement des honoraires du cabinet de recrutement, tu rentabilises forcément quelque part…

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu l'investis de l'autre côté, sur le site internet.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Donc, non, non, c'est déjà un constat qu'on fait aujourd'hui. On compte sur ce bouche-à-oreille, on compte sur… Voilà, c'est vraiment ça. Comment on imagine une marque employeur ? Moi, je l'imagine vraiment comme quelque chose de hyper naturel, qui transpire naturellement. Et c'est comme ça qu'on la vit chez Cofides. On n'est pas dans une sorte de démonstration marketing avec des actions push. On est vraiment sur qui nous sommes, quels sont nos atouts, qu'est-ce qui fait notre force, avec des parties-prix. Et puis, cette authenticité, on la déploie de la façon la plus visible possible, pour que ça se sache. Mais en tout cas, ça vient de l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose construit de l'extérieur, ça vient vraiment de l'intérieur et de la force de notre cabinet initialement.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu penses, toi Caroline, que sur le côté marketing, si on n'est pas prêt à être ambassadeur, ça pourrait fonctionner en faisant vraiment que, je vais dire le mot, du fake, où ça ne va pas s'étioler au bout d'un moment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais tu as la réponse dans ta question, Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ah oui, évidemment.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Le fake, ça n'a jamais marché. On est vraiment sur des démarches authentiques et sur des démarches long terme. Donc, non, non, je crois qu'il faut... En revanche, il faut aussi assumer les parties prises qu'on a, c'est-à-dire qu'il y a des choix qu'on fait, et on les assume, et on va jusqu'au bout, et on propose qui nous sommes. Et en proposant qui nous sommes, le candidat sait qui nous sommes, s'inscrit dans ce que nous sommes ou pas, et s'il s'inscrit dans ce que nous sommes, il aura envie de continuer avec nous. Ces 12 années d'ancienneté, en moyenne, qu'on met en lumière depuis tout à l'heure, C'est un indicateur fort qui montre que vous avez la possibilité de vous développer et de vous épanouir au sein de Cofidest. C'est quelque chose qui est très fort au sein de la maison, surtout pour un cabinet d'expertise comptable, je dirais.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, maintenant, j'aurais besoin de vos conseils, moi. Vous êtes sur le projet depuis un petit moment. Il y a sûrement peut-être eu des petits moments de flottement ou d'erreur. Est-ce que vous pourriez m'aider ? Moi, je vais me lancer dans un programme. Je dois commencer par où ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et peut-être me donner les écueils, du coup, des... tout ce qu'il y a eu comme erreur ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors déjà, la première chose, c'est est-ce que mes salariés seraient adhérents au projet ? C'est le postulat de départ, comme vous venez d'en parler tous les deux. Le fake, ce n'est pas possible. Donc si déjà, je ne ressens pas cette possibilité ou cette nature qui fait que mes collaborateurs transpirent, je dirais déjà, leurs employeurs, c'est compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment vous l'avez détecté toutes les deux ? Est-ce que vous avez fait une grille par exemple ? On dit tiens lui ou c'est au ressenti ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors non, comme on l'a dit, et encore plus avec l'arrivée de Caroline, c'est vrai que nos salariés, on avait déjà la vision qui répandait un peu tout autour d'eux, la bonne parole nous concernant, concernant les qualités de travail chez nous, la qualité de vie, la qualité de vie professionnelle. On a ressenti ça assez facilement quand on va dans des salons de l'étudiant pour présenter nos métiers, pour présenter les formations ou même dans les écoles pour présenter notre cabinet, pour avoir des alternants. Les collaborateurs sont toujours volontaires déjà. Donc c'était déjà un premier point de se dire bon ben voilà, ok, aujourd'hui, quand on a besoin d'être représenté à l'extérieur, ils se portent déjà volontaires. Donc finalement, la moitié du chemin est déjà fait. Si vos salariés sont un peu moins adhérents à ce genre de choses, le chemin va être beaucoup plus long. Parce qu'il va falloir déjà recréer sans doute une adhésion au projet commun, au projet d'entreprise, pour ensuite pouvoir développer ce projet d'ambassadeur. Une fois que vous avez l'adhésion de vos salariés, ou en tout cas vous sentez que vos salariés sont en adéquation avec vous, Bien entendu, si vous n'êtes pas la direction ou si vous avez des associés, faire valider ça en commission. Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est très important que tout le monde soit d'accord pour ce projet, soit favorable parce que ça va quand même prendre du temps et on a parlé des coûts cachés. Donc c'est un projet qu'il faut porter, que toute l'équipe de direction doit porter. Même s'il y a quelqu'un qui le porte réellement sur les épaules, les autres doivent être derrière. pour l'accompagner et pour pousser les idées et donner des avis, d'ailleurs contradictoires sur certaines propositions qu'on peut faire. Une fois qu'on a l'adhésion de nos salariés, que la direction ou en tout cas les associés sont favorables au projet, je dirais qu'il n'y a plus aucune limite. Donc, soit on part sur un site dédié comme nous on l'a fait, soit on rajoute un onglet facilement à son site déjà existant. Ensuite, il faut trouver un canal de discussion. Je pense que nous, celui qu'on a mis en place, le mail, c'est plutôt le plus simple pour démarrer. C'est justement ce qu'on a détecté, en tout cas, ça a été nos conclusions, parce qu'on avait fait des recherches justement pour créer des groupes WhatsApp, des choses comme ça. Au niveau de la RGPD, je dirais aujourd'hui, avec le mail, on récolte leurs informations, ils sont d'accord de nous les donner. On est déjà dans un cadre qui facilite l'échange.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que Caroline, toi, ils t'ont dit ? Non, les projets, c'est toujours en dehors de la période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Eh bien, non. Non, j'ai cette chance-là. J'ai vraiment cette chance-là. Alors après, j'ai la chance aussi d'être aidée. On a une responsable marketing communication qui m'a aidée aussi à construire le site avec un prestataire. Donc, effectivement, nous sommes là aussi. Nous, nous, fonction ressources, fonction support, marketing, RH, nous sommes là au service des associés, au service des collaborateurs de Cofidest. Et donc, nous nous sommes employés à développer ces outils-là au service des ambassadeurs.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est cool, il n'y a pas eu trop d'écueil, en fait, au final. Je trouve qu'il y a une belle ouverture. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    je dirais juste peut-être aussi pour préciser que c'est vrai que la construction d'un site de recrutement, opérationnellement, entre l'intention que vous avez et le rendu, il faut être assez vigilant. Il y a beaucoup de points d'étape. Et encore une fois, j'ai eu la chance d'être aidée. On a la chance d'avoir du temps pour ça et que les associés nous fassent confiance pour mener à bien ce projet. Il est évident qu'il fallait effectivement garantir le rendu par rapport à l'intention initiale et ça c'est un vrai sujet de fond sur lequel il y a eu des allers-retours, il y a eu des ajustements. Comme dit Eleonore, il y a eu des propositions et contre-propositions. C'est aussi le jeu d'un projet avec des pistes abandonnées au profit d'autres. La vérité vraie, c'est aussi ces événements-là d'étapes, de projets qui sont nécessaires à l'aboutissement et au succès qui est le nôtre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, c'est des projets qu'il faut faire rouler toujours dans le temps pour mettre une petite brique. Écoutez, mesdames, c'est parfait sur les ambassadeurs. Moi, j'ai envie de venir faire ambassadeur chez vous. Juste avant qu'on se lève, j'aimerais bien qu'on fasse un petit jeu qui s'appelle Qui est qui ? Pour apprendre un petit peu à connaître, pour savoir comment ça se passe chez vous. Voir un petit peu s'il y a des personnes qui aiment bien rigoler, qui font des calembours, des choses comme ça. Je vais vous poser du coup un critère, vous allez me dire c'est laquelle d'entre vous à qui ça correspond mieux. Ça vous va mesdames ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    D'accord.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Quelle est la râleuse entre vous deux ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline, tu veux répondre ? Oui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Eleonore, c'est quelqu'un de très positif, qui boit toujours le verre à moitié plein. Elle a cette qualité-là que j'admire beaucoup. Alors, je dirais que c'est forcément un peu moi la plus râleuse des deux.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Oui, c'est juste que tu exprimes un peu plus et je te contiens, c'est normal. La rigolote La rigolote entre vous deux

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup c'est vrai que finalement Avec Caroline on se ressemble beaucoup C'est aussi pour ça que je pense que ça se passe très bien Et qu'on arrive à avancer sur beaucoup de projets Et on aime beaucoup Toutes les deux faire des petites calembours de temps en temps Donc je dirais qu'on est toutes les deux rigolotes

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu confirmes ça Caroline ? Tout à fait Elle n'arrive plus à me parler par contre quand il faut être sérieux C'est laquelle qui l'est vraiment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, sans hésiter, elle honore parce qu'elle a un professionnalisme très reconnu auprès de nos clients.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Merci.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La fêtarde.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Oui. Je ne rentrerai pas plus dans les détails.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ce sera sur le prochain épisode. Celle qui est toujours à l'heure.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup, on est toujours à l'heure. Alors, c'est vrai qu'en plus, chez Cofidest, on est assez pointilleux là-dessus pour nos clients. C'est un gage de qualité et de la valeur qu'on leur porte. Donc, je dirais qu'en tout cas, moi, envers mes clients, je suis toujours à l'heure. Caroline est toujours à l'heure le matin. Donc, on n'a pas de souci de retard.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoutez, mesdames, je vous remercie pour ce moment. C'est une heure où on a pu échanger sur le côté ambassadeur et faire voir que ça va dynamiser les cabinets, qu'il faut le mettre en place. Laissez parler aussi les collaborateurs, parce que c'est eux qui vont pouvoir mettre en avant notre cabinet. Et puis, merci. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Merci Florian. Merci Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant de se quitter, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et parler du podcast à vos confrères. J'en profite pour remercier mes partenaires qui, grâce à eux, me permettent de vous partager encore plus de contenu chaque mois. Merci, rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Présentation d'Eléonore CLAVELIN (EC Associée) et Caroline FOURNIER (DRH) chez COFIDEST

    01:05

  • Les raisons du projet "Ambassadeurs" chez COFIDEST

    02:38

  • Complexité du recrutement du cabinet en étant proche de la Suisse : la force des Ambassadeurs ?

    10:17

  • La réussite d’un projet Ambassadeurs repose sur les collaborateurs

    17:56

  • L'organisation doit être réfléchie pour être efficiente

    20:57

  • Un programme Ambassadeur est déployable dans n'importe quel cabinet !

    30:30

  • Quel est le coût d'un programme Ambassadeurs (temps, investissements, etc.) ?

    32:24

  • Conseils pour lancer son programme d'Ambassadeurs

    39:15

  • En apprendre plus sur Eléonore et Caroline avec le jeu "Qui est qui ?"

    44:32

Description

📌INFOS SUR L'EPISODE 

Dans cet épisode, je reçois Caroline Fournier, Directrice des Ressources Humaines, et Eléonore Clavelin, Expert-Comptable associée au cabinet Cofidest. Ensemble, elles partagent leur expérience sur la mise en place du programme des Ambassadeurs au sein de leur cabinet. Ce programme innovant vise à attirer et retenir des talents dans un contexte compétitif. Caroline et Eléonore expliquent les raisons derrière ce projet, les défis rencontrés, et les clés de leur succès, tout en mettant en lumière l'importance des valeurs de leurs collaborateurs. Elles abordent également les aspects pratiques d'une telle initiative, de l'organisation quotidienne à la gestion du temps, et offrent des conseils précieux pour les cabinets souhaitant lancer leur propre programme ambassadeurs. Un épisode riche en insights pour tous ceux intéressés par le marketing RH et la gestion des talents.


La durée de l'épisode est de 47 mins⏳.  


📚RESSOURCES 

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  • AXONAUT 🔗pour la gestion interne du cabinet EC ; 

  • CLASSE 7 🔗édifie la communication des EC ; 

  • ECMA 🔗la solution digitale des EC ;  

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Il ne me reste plus qu'une chose à vous dire : "bonne écoute" 🎧  


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Transcription

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bienvenue dans la troisième saison du podcast Marketing Cabinet Comptable. Tous les 15 jours, je vous apporte des astuces marketing au travers d'interviews d'experts comptables. L'objectif reste inchangé, vous permettre de faire rayonner à votre tour votre cabinet. Alors, sans plus attendre, place à l'interview. Bonjour à tous, alors aujourd'hui, on va parler d'ambassadeurs dans les cabinets avec Eleonore Clavelin et Caroline Fournier de chez Cofidest. Bonjour mesdames.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bonjour Florian. Bonjour Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je suis ravi de vous accueillir parce que pour moi, ça me touche. C'est très important tout ce qui est Ambassadeur. Ça se développe de plus en plus dans les cabinets. Donc vous, vous êtes un cabinet de taille intermédiaire. Vous n'êtes pas sur la région parisienne. Donc on voit que ça trotte dans les cabinets dans toute la France. Et je pense que c'est une bonne initiative. C'est pour ça qu'on va faire pendant une heure, parler de ça, parler de coûts, voir le temps qu'on peut y allouer et faire voir que ce n'est pas ouvert qu'aux grandes entreprises ou grands cabinets. C'est juste une question d'envie. Mais avant, mesdames, est-ce que vous pourriez vous présenter chacun votre tour ? On commence peut-être par Caroline.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Très bien, merci Florian, merci encore de nous avoir invités pour ce podcast. Donc pour ma part, je suis la Directrice des ressources humaines du groupe Cofidest, puisque le groupe Cofidest représente 160 collaborateurs répartis dans 10 cabinets, dont un à Genève en Suisse. Les 9 autres sont situés en Haute-Savoie, Savoie, Isère, donc effectivement très régional. Pour ma part, cela fait maintenant 18 ans que je suis dans le métier des ressources humaines. J'ai beaucoup travaillé à l'école de commerce dans les entreprises de service et dans les entreprises de retail. J'ai rejoint Cofidest il y a maintenant un an et demi pour mon grand plaisir et pour parler aujourd'hui notamment des ambassadeurs pour Cofidest.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Merci à toi. ELéonore, tu peux te présenter ton tour ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Bien sûr. Pour compléter ce qu'a dit Caroline, nous sommes très heureux de l'avoir à nos côtés aujourd'hui, elle nous fait bénéficier de toute son expérience au quotidien, donc c'est plutôt très plaisant. Quant à moi, je suis Eleonore Clavelin, je suis expert comptable associée au cabinet Cofidest. Cela fait plus de dix ans que Cofidest m'a accueillie et vue grandir. En effet, j'ai commencé en tant qu'alternante en DSCG et puis j'ai validé mon DEC et aujourd'hui je suis associée du groupe et Directrice générale du site de Tonon-les-Bains. Avec Caroline, on travaille énormément toutes les deux parce que je représente aussi la commission RH du groupe, ce qui nous permet d'échanger sur de nombreux sujets et ce qui permet de faire voir le jour à de nombreux projets.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon alors, Eléonore, je me tourne vers toi et je voulais savoir pourquoi vous avez voulu mettre en place les ambassadeurs au sein de chez Cofidest ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Florian, très bonne question. En effet, comme tu l'as précisé d'ailleurs en introduction, on est un cabinet de taille intermédiaire. Je n'aime pas forcément ce terme, mais en effet. On n'est pas parisiens, on est plutôt en province et l'attractivité est un sujet majeur dans nos métiers, qui plus est dans notre région. En effet, en Haute-Savoie, nous sommes très proches de la Suisse. C'est compliqué aujourd'hui, même si notre métier n'est pas tout à fait identique à celui de la Suisse. De nombreux jeunes formés sur France finissent par aller en Suisse. Donc on s'est dit, il faut qu'on développe et qu'on attire des talents. Pour justement les fidéliser chez nous, ce qu'on a déjà pas mal mis en place depuis des années, et notamment mes associés, vu que ça fait dix ans que je suis chez Cofidest, mais je n'ai pas toujours été à la direction, il y avait déjà pas mal d'actions mises en place, je dirais, des annonces bien entendu plutôt détaillées, la présence sur les salons locaux, les formations certifiantes ou diplômantes, on a des partenariats avec les écoles locales où j'ai été notamment étudiante. Mais Caroline nous a pointé du doigt justement cette difficulté à attirer rien que des CV. Et je me rappelle, c'était un de ses premiers constats de dire mais j'ai jamais vu ça, on ne reçoit pas de CV dans la boîte aux lettres tous les jours Donc partant de ce postulat-là, c'était finalement comment attirer des talents, des candidats à postuler chez nous. Donc c'est vrai que Caroline nous a accompagnés dans la mise en place de démarches complémentaires. On a en effet mis en place en interne un programme de cooptation. En effet, chez Cofidest, on a très peu de turnover. On a une ancienneté moyenne de 12 ans. Donc sur 160 collaborateurs, on en est plutôt très fiers. Et on s'est dit finalement, nos collaborateurs sont nos meilleurs ambassadeurs. Et donc, ils peuvent eux-mêmes nous amener leurs connaissances, leurs proches qui recherchent un job. Et finalement ils vont pouvoir leur porter ce message en expliquant comment ça se passe chez nous et eux vont se porter entre guillemets je dirais garant de la personne qui nous propose donc on avait mis ce programme de cooptation en place on a également décidé de mettre en place un petit kit de bienvenue et un livret découvrez nous avant la remise du livret d'accueil une fois que la personne est embauchée pour nous faire un petit peu connaître et puis caroline nous dit oui mais bon À la suite de tous les entretiens individuels que j'ai eus, maintenant ça fait un petit peu plus de temps que je suis chez vous, je me rends compte que vraiment, vos collaborateurs portent vos valeurs. C'est donc ça finalement qu'on a voulu mettre en avant et mettre en avant nos collaborateurs en leur proposant cette possibilité d'être ambassadeur.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Moi Caroline, je voulais te demander, tu ne viens pas de ce secteur, et donc ta première approche était de dire, oula, il n'y a pas grand-chose dans la profession. Comment ça se fait ? Comment ça se passait avant chez toi ? Est-ce que tu avais des Ambassadeurs dans les secteurs où tu venais d'avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, effectivement, Florian, quand je suis arrivée au sein de Cofidest, j'ai découvert effectivement la difficulté à se rendre attractive et à se rendre distinctif. Chez Cofidest, c'était un défi très intéressant de pouvoir justement capitaliser sur nos collaborateurs qui y travaillent. Pourquoi ? Parce qu'à mon arrivée, j'ai fait un constat très franc et très rapide sur le fait que... ils représentaient, ils avaient un sentiment d'appartenance très fort à Cofidest et que naturellement, ils étaient en capacité de pouvoir en parler positivement. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que nous avons également les avis Indy des Glaces d'or qui reflètent l'avis de nos collaborateurs sur leur environnement de travail, leurs conditions, leur façon de se projeter, d'évoluer, leur perspective. Donc ça, c'est un indicateur fort. Nos entretiens individuels, comme l'a dit Eleonore, qui ont permis de mettre en lumière plusieurs valeurs fortes qui sont notamment l'autonomie et la confiance qu'on leur accorde. Et de ce fait, ils ont une certaine fierté à travailler chez nous et à en parler. Et avec ces postulats de base, ça m'a permis, ce terreau en fait, ça m'a permis de faire évoluer, de faire pousser l'idée de la pousse des ambassadeurs. Et c'était facile pour nous. direction et en général de faire parler nos collaborateurs parce que rien de plus authentique et sincère qu'un collaborateur qui parle de son environnement de travail quand il s'y sent bien. Donc être bien au-delà de bien-être, être bien et refléter l'être bien de chacun de nos collaborateurs finalement dans la manière la plus authentique possible en les faisant s'exprimer. Et c'est la raison pour laquelle pour les mettre en lumière nous avons notamment créer un site internet qui nous permettait de mettre en lien l'internaute et ou le candidat curieux de savoir ce que nos ambassadeurs pouvaient penser de Cofidest et leur façon d'évoluer au sein du groupe, de façon très interactive, très facile, avec notamment la question d'un développement sur le téléphone portable pour qu'on puisse... Aujourd'hui, on sait que tout le monde est sur son téléphone portable, donc c'était très important pour nous qu'on mette cette relation d'abord sur notre téléphone, par le biais d'une adresse mail, et surtout de façon très interactive, en limitant les clics, en limitant le nombre d'accès, pour que l'internaute et ou le candidat puissent s'adresser directement à un de nos salariés, sans passer par un service RH ou un service communication.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comme tu le dis, Caroline, je pense que la nouvelle génération veut de son soin. plus franc, plus transparent, et du coup d'éviter un peu cette étape-là. Est-ce que ça ne va pas, donc toi tu venais du National plutôt sur Paris, est-ce qu'en fait on ne nous apprend pas, nous les experts comptables, à communiquer ? Est-ce qu'on n'ose pas mettre en avant ? Est-ce que tu l'as ressenti un petit peu ça chez les associés ? Alors, je ne sais pas si c'est ne pas mettre en avant, ne pas savoir mettre en avant. En tout cas, ce que j'ai ressenti, et c'était la première fois en 18 ans d'année de RH, c'est que nos associés ont une très forte sensibilité et ont compris que le capital humain était la valeur première du cabinet, d'un cabinet d'expertise comptable. Et donc, à partir de cela, quand la qualité du travail est bien évidemment reconnue, par nos associés depuis un certain temps, d'ailleurs avec les indicateurs qu'on a nommés tout à l'heure, c'était facile pour moi d'arriver et de dire Ok, on va pouvoir le mettre en lumière parce que c'est authentique et sincère Il n'y avait pas de démarche de démonstration et je ne crois pas que dans les ambassadeurs, nous sommes dans une démarche de démonstration. Nous sommes d'ores et déjà dans une démarche de réflexion, de rendre la lumière, de mettre en évidence. sur ce qui existait chez Cofidest par l'intermédiaire des associés qui ont travaillé depuis des années, justement, à la mise en avant de nos profils, à leur capacité à mettre en lumière leur qualité de travail. Mais j'insisterai aussi parce que nous sommes un cabinet à taille humaine, nous mettons en lumière leur qualité de travail, mais aussi leur rapport personnel. Leur rapport personnel avec leurs envies, leurs contributions, leurs idées. C'est cette force que les associés ont mise en place il y a plusieurs temps déjà, qui m'ont permis à moi de dire, on va juste proposer à des personnes qui vivent très bien ces expériences de pouvoir en parler naturellement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça te permet en fait, tu as juste été le point déclencheur pour leur dire, il faut l'exprimer, vous l'avez en interne. Donc ça c'est top. Et ELéonore, j'avais une question qui n'était pas prévue, je vais quand même te la poser. Tu nous disais un petit peu qu'en Suisse, vous êtes proche de la frontière, la compta est un peu différente, et donc moi je peux poser deux questions. Il y a sûrement le problème du prix, peut-être que c'est un petit peu mieux payé, et est-ce que la compta c'est peut-être plus intéressant là-bas, ou c'est peut-être plus de responsabilité ? Est-ce que tu peux me faire un retour là-dessus ? Parce que moi je ne maîtrise pas.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Bien sûr, je peux te faire un retour là-dessus. La Suisse, c'est un petit peu l'Eldorado si tu veux chez nous. C'est-à-dire que n'importe quel travail sera au moins payé le double de l'autre côté de la frontière. Sachant que, tenant notre site principal, on est situé à 30 minutes de la Suisse. Donc c'est vrai qu'un collaborateur aura sans doute envie d'avoir un salaire un peu plus important en traversant la frontière.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tu as les charges sociales, tout ça, à payer de ton côté, quoi, non ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, il y a beaucoup moins de textes de loi. D'accord. Il y a beaucoup moins de changements. Il y a beaucoup moins de charges pour les patrons sur les salaires. La seule chose qu'il aura à payer, c'est la CMU, finalement.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Et la retraite aussi, peut-être ? Ils cotisent moins bien ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, pas du tout, parce que la retraite, en Suisse, c'est très bien fait. Et ils cotisent, ils ont trois piliers, finalement, sur lesquels ils cotisent. Et donc, le deuxième correspond à la retraite. Donc, c'est sûr que pour la retraite, plus tard, ils seront polypensionnés. Donc ils auront à la fois une retraite française, s'ils ont travaillé en France bien entendu, et une retraite suisse. Mais globalement, dans notre région frontalière, on a beaucoup de personnes qui traversent la frontière tous les jours. Par contre, en confort de vie, c'est sûr que c'est complètement différent. Moi, j'ai la chance aujourd'hui de travailler à 5 minutes de mon domicile. Et je pense qu'aujourd'hui, les gens cherchent bien entendu toujours du pouvoir d'achat, surtout dans la situation économique actuelle. Mais il n'y a plus que... le pouvoir d'achat. On le remarque bien d'ailleurs lors des entretiens qu'on peut mener. La qualité de vie, les avantages sont encore plus importants. Donc, c'est là-dessus qu'on travaille énormément, chez Cofidest en tout cas, pour apporter à nos salariés quelque chose de plus que juste une rémunération qu'ils vont aller potentiellement pouvoir trouver côté Suisse. Tu posais la question également de l'intérêt du travail. Comme je l'ai dit, en Suisse, il y a beaucoup moins de textes. Ce n'est pas pour autant plus facile. Le travail est différent. Sachant que si vous avez un diplôme français, il faut quand même passer une équivalence pour travailler en Suisse.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, je me tourne vers toi et je voudrais te poser la question pourquoi il faudrait que je vienne chez Cofidest et pas aller en Suisse ? Bon, il y a peut-être un peu plus d'argent, mais comme nous disait Léonore, c'est à côté de chez moi. Peut-être qu'il y a une bonne ambiance. Vas-y, dis-nous un petit peu si tu as d'autres éléments là-dessus pour me convaincre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Je crois qu'une des forces de Cofidest, c'est de proposer à nos collaborateurs des perspectives d'évolution.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est important ça. Oui,

  • Florian DUFOUR - Hôte

    En s'attachant prioritairement à ce sur quoi ils sont forts et ils ont envie de contribuer. Et c'est la raison pour laquelle on individualise beaucoup le parcours d'intégration, le parcours de recrutement évidemment, puisqu'on l'a rendu lisible et facile en quelques entretiens avec des perspectives de visibilité. Et ensuite à l'intégration, on a mis des rituels en place. Évidemment, les rituels classiques d'embauche, de trombinoscope, de kit de bienvenue, de parcours d'intégration avec l'ensemble des collaborateurs. Effectivement aussi la nomination d'un parrain ou d'une marraine qui permet aux collaborateurs de transversalement s'intéresser à d'autres métiers également au sein du cabinet, ce qui lui permet d'avoir une vision un peu plus globale métier au sein du cabinet et de connaître un peu plus de monde assez rapidement. Et également avec un rapport d'étonnement qu'on a créé aussi avec les associés pour demander à chaque collaborateur à l'issue d'un mois, un mois et demi de l'embauche de nous faire part de la qualité de son intégration, de la qualité de son processus recrutement et de la façon dont il voit les choses dans l'avenir au sein de CoffeeTest. Appuyé par cela, par des éléments d'information, réunions, je dirais informelles, qui sont des possible par les associés qui sont très accessibles, très disponibles pour pouvoir parler régulièrement. Il y a une convivialité naturelle au sein du cabinet avec un bonjour, effectivement. Alors, c'est peut-être effectivement en ce moment, on peut dire bonjour, mais c'est un rituel très facile aussi au sein du cabinet qui permet à chacun de nouer des conversations avec chacun d'entre nous, quel que soit le métier ou la fonction exercée. Et donc cette proximité, cette humilité, cette facilité pour chacun d'échanger permet du coup à chaque collaborateur de pouvoir se montrer tel qu'il est. de pouvoir aussi favoriser des échanges sur ces perspectives, et notamment aussi appuyés par les entretiens annuels, qui sont chaque année revus, pour faire exploiter, je dirais, chacune des envies de chacun, ce qui est possible, parce que comme nous sommes un cabinet à taille humaine, nous avons la possibilité, pour certains d'entre nous, d'aller repérer des éléments de motivation. Et je citerai d'ailleurs l'un d'entre eux, qui était l'un de nos collaborateurs qui aimait s'intéresser à la bourse et pour lequel nous lui avons proposé de créer une structure, dont Eleonore d'ailleurs fait partie. C'est la raison pour laquelle je vais passer le relais à Eleonore pour l'explication de texte, pour justement l'accompagner dans cet intérêt-là, qui peut être aussi intéressant pour l'ensemble des autres collaborateurs de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est assez bien que tu présentes ça, ou faire un petit peu des projets intrapreneurs. Donc, ça bénéficie déjà au développement du collaborateur, ça permet aussi au cabinet de se développer et j'aurais rappelé que Léonore, comme tu as fait dans ta présentation, toi tu es rentré ici au niveau des études et tu as été jusqu'à associer, donc ça fait bien voir qu'il y a une ouverture d'esprit.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait, on est très ouvert, on est justement ces entretiens individuels et les échanges informels nous permettent finalement de réussir à saisir les éléments importants que nous transmettent les collaborateurs au quotidien, et on est bien entendu pour l'évolution de chacun. Un collaborateur qui entre avec une volonté d'être uniquement assistant, on va quand même lui proposer des formations chaque année pour pouvoir monter en compétence, même si c'est sa volonté de rester sans responsabilité particulière. En revanche, et j'en suis l'exemple même, je suis arrivée à Cofidest, donc il y a 10 ans maintenant, j'avais fait un DCG, donc un diplôme de comptabilité gestion en alternance en entreprise. Et mon école m'a dit, il faut un cabinet comptable pour faire le master. Donc, OK, go. Je suis arrivée chez Cofidest. Je leur ai dit que mon objectif était quand même de devenir expert comptable un jour. On m'a dit, mais il n'y a aucun problème chez nous. C'est parti, on signe. Donc, ça m'a permis d'évoluer rapidement en 10 ans. Je suis passée en effet d'alternante où j'étais finalement l'assistante de la plupart de mes collaborateurs aujourd'hui, ce qui montre justement cette bonne ambiance entre nous tous. On se félicite tous de la réussite de chacun, je dirais. Et aujourd'hui, on a de nombreux experts comptables mémorialistes qu'on souhaite et qu'on encourage réussir leur diplôme très prochainement ou dans les années à venir. C'est vraiment cette volonté de tous monter ensemble. Comme on aime dire cet adage, tout seul on va vite, mais à plusieurs on va plus loin. Et du coup, Cofidest, c'est vraiment cette volonté plus loin et ensemble.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Je trouve ça bien, en fait, tu l'as dit, c'est l'ambiance qui est importante. Et comment ils ont accueilli ça, vos salariés ? On leur a dit, bon, on met les ambassadeurs, donc on voudrait que vous représentez vous. Est-ce que quelqu'un se sent capable d'y aller ? Est-ce que vous avez envie ? Ou est-ce qu'ils ont eu peur ? en disant on va peut-être se tromper!

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Non, en fait, si vous voulez, on a présenté le projet et finalement, les gens se sont portés volontaires. Je dirais qu'on n'a pas eu à demander aux gens de venir nous voir pour justement en discuter s'ils avaient des questions, des interrogations. On a eu d'office plusieurs volontaires, des gens qu'on imaginait déjà parce qu'on sait que déjà dans la vie du quotidien ou quand on fait des salons, ils sont déjà dans cette démonstration. mais des gens à qui on ne s'attendait pas et qui étaient de très bonnes surprises pour nous. Donc, non, voilà, c'était vraiment sur la base du volontariat. On a eu un peu plus de volontaires que ce qu'on souhaitait au départ. Donc, on a fait une première sélection, je dirais, pour commencer, pour lancer le projet, parce que je rappelle, notre projet d'ambassadeur est récent. On travaille dessus depuis l'arrivée de Caroline, en tout cas. On a, en revanche, mis en ligne notre site que début d'année 2024. Donc, le projet est assez récent. Donc, on a voulu faire des tests et puis forcément faire des réglages au fur et à mesure. Donc c'est pour ça qu'on a sélectionné qu'une partie des volontaires aujourd'hui, mais bien entendu sans frustration pour les autres, en leur indiquant que dès que le programme avancerait un peu plus rapidement, ils seraient partis de la boucle des ambassadeurs également.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Caroline, toi, est-ce que c'est un vecteur franchement de réussite ou pas dans un projet d'ambassadeur, le fait que tu ressentes la fierté des collaborateurs ? Déjà, je pense que c'est une bonne étape. Tu dis bon, là, ça va rouler, ça va être bon.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tout à fait. Ressentir la fierté, c'est facile après de la faire émerger. C'est facile de la faire exprimer. Et c'est la raison pour laquelle il a été très évident pour nous de mettre cette communauté d'ambassadeurs en direct, en lien direct avec nos internautes et nos candidats. Parce que nous étions assez certains de la façon dont ils allaient parler de Cofidest et on n'avait pas la nécessité de pouvoir, je dirais, de devoir encadrer et ou mettre un intermédiaire. On voulait vraiment cette interaction très facile de l'internaute candidat avec l'un de nos ambassadeurs pour effectivement démontrer la sincérité de la démarche, c'est certain, premier point. et surtout permettre, montrer encore une fois, parce que ce ne sont pas que des mots, autonomie et confiance, montrer encore une fois que nous leur faisons confiance, que nous leur donnons cette autonomie de représentation de notre cabinet. Et c'est ces maîtres mots-là qui permettent justement d'exploiter à bon escient cette fierté qu'ils ont au sein de CoffeeDest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Sur la première partie, si je fais un résumé, la direction a dit OK, parce qu'ils sont ouverts d'esprit, qu'il faut monter en puissance les collabs. Les salariés, eux, sont fiers, donc tu n'as pas eu de soucis. Donc tu sens déjà qu'on pourra leur faire confiance. Maintenant, je voudrais que tu m'expliques un petit peu comment ça s'organise, ça. Tu m'as parlé du site Internet, mais comment, eux, ils ont un temps alloué, ils doivent répondre tout le temps par mail, comment on fait ça pendant la période fiscale ? Vous pouvez nous expliquer comment vous avez votre stratégie, votre plan de bataille, en fait, avec les outils, l'organisation, s'il vous plaît ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    L'un des points essentiels à la construction de ce projet, c'était toujours de rester dans cette histoire de communauté, de collectif, de collaboration, qui représente très clairement Cofidest dans l'esprit de travail. Donc, c'est la raison pour laquelle on a choisi de créer un groupe qui s'entraide, c'est-à-dire que chacun des métiers qu'il représente, que ce soit l'assistant comptable, le directeur de mission, le collaborateur social, ont tous des échéances différentes en fonction de la période fiscale ou des périodes de paie. Quand vous faites partie d'une communauté, d'un groupe, cela permet à chacun, quand un internaute ou un candidat pose une question à l'un de nos ambassadeurs, de pouvoir relayer, de se faire relayer en cas d'impossibilité de réponse. Et cette solidarité qui entraîne ce groupe, elle était très importante pour nous, de manière à ce que, d'abord, chacun d'entre des ambassadeurs ne puisse pas se sentir frustré ou déçu de ne pas pouvoir répondre rapidement à l'un de nos internautes ou candidats, et surtout... de permettre à un autre collaborateur d'avoir cette complétude d'avis, de pouvoir arriver en complément et de pouvoir rajouter des éléments aussi auprès de l'internaute candidat qui pourrait se poser des questions. Cette transversalité-là aussi intéressante pour celui qui pose la question. Voilà, c'était vraiment cette dynamique-là de groupe.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Vous n'êtes pas limité au comptable dans un premier temps ? Parce que c'est vraiment le poste principal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Du coup, non, on ne s'est pas limité au comptable justement parce qu'en fait, on recrute des profils de tout type. Donc finalement quelqu'un qui est à la recherche ou pas d'ailleurs d'un poste au niveau social, gestionnaire de paye, peut tout à fait contacter un gestionnaire de paye de chez nous pour savoir comment ça se passe chez Cofidest. Alors il pourra avoir des infos forcément au niveau de son métier à lui et les collaborateurs comptables pourront également lui répondre concernant l'ambiance, les à côté, des choses comme ça. Mais c'était important pour nous d'avoir plusieurs métiers parce qu'on est en effet un cabinet d'experts comptables, mais on ne fait pas que de l'expertise comptable à proprement parler chez nous aujourd'hui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    J'ai remarqué, j'étais sur votre site et je mettrai le lien du coup sur le site des ambassadeurs. On peut contacter les personnes, il y a la photo des ambassadeurs. Donc, si j'ai envie, par exemple, il y a Eleonore Thillet, si j'ai envie de rentrer en contact avec toi, je pourrais être avec toi, en fait, pour qu'on puisse débriefer.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Tout à fait. En fait, c'était vraiment comme la vie Caroline. C'était vraiment cette volonté de, en un clic, pouvoir s'adresser à quelqu'un qui a sans doute les réponses à nos questions, susciter cette curiosité chez l'internaute ou le candidat en se disant Bon, bah tiens, moi, je postule à tel poste ou en tout cas, j'ai envie d'avoir plus d'informations sur tel poste. Je contacte. tel ou tel ambassadeur. Donc, on a un lien direct vers cet ambassadeur-là. En revanche, si lui ne peut pas répondre, comme l'a précisé Caroline, on est une communauté. Donc, finalement, on reçoit tous les mails qui arrivent pour chaque ambassadeur. Donc, si quelqu'un est dans la capacité de répondre, c'est sûr que quelqu'un d'autre prendra la place, mais donc expliquera les raisons pour lesquelles le collaborateur visé n'a pas pu répondre, mais bien entendu qu'il prendra la suite. dès qu'il aura un peu plus de temps, notamment pour nos collaborateurs comptables qui ont été un peu occupés, on va dire, ces derniers mois. Les questions qu'on a pu avoir au niveau de la comptabilité, sachant que la période était chargée pour nous, mais elle l'était également pour les autres comptables des autres cabinets, des autres entreprises. Donc finalement, ce n'est pas les jobs où on a eu le plus de demandes sur cette période fiscale. Tout le monde était bien occupé chez soi et je dirais que ce n'était pas le moment d'aller regarder par la fenêtre. Mais si tu veux, on a eu quand même une ou deux demandes et ces demandes ont été traitées par un RH, enfin par une RH, pardon, excusez-moi les filles. À ce moment-là, le temps que le comptable ait un trou, je dirais, un petit peu plus de dispo, en tout cas sans que ça le mette en difficulté au niveau de son travail et de sa production, pour reprendre le fil de la conversation. On s'engage à répondre aux questions rapidement, donc c'est pour ça qu'on est cette communauté, pour répondre rapidement. En revanche, si tu choisis de t'adresser à moi, que je ne peux pas répondre dans le délai imparti, quelqu'un va prendre mon relais, mais par la suite, bien entendu, que je pourrais reprendre les questions dès que j'aurai un peu plus de temps. C'était vraiment cette volonté d'éviter que ce soit une contrainte pour nos collaborateurs, déjà qu'ils sont volontaires, le but, ce n'était pas de les mettre sous l'eau.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Dans l'organisation, vous vous êtes dit, si je comprends bien, ce n'est pas par téléphone, c'est par mail pour gérer un peu le flux. Et derrière, est-ce que vous avez donné du temps ? Je dis une bêtise, mais en gros, vous avez dit, tiens, par semaine, les ambassadeurs, vous aurez une heure pour gérer. Ou est-ce que c'est au fil de l'eau ? Dites-nous comment vous faites pour organiser ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, c'est plutôt au fil de l'eau, je dirais, parce qu'on n'a pas des demandes tous les jours. D'accord. À ta grande surprise, peut-être.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça va être venir.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Ça va être venir. Aujourd'hui, on a décidé de faire un canal par mail qui était beaucoup plus simple pour nous au niveau de la gestion des flux entrants et donc des flux sortants. L'objectif, c'est de faire évoluer ce système, ce projet. Il est au début. L'objectif, c'est vraiment de le faire évoluer en fonction des retours de nos ambassadeurs, en fonction de nos retours à nous, parce qu'avec Caroline, on est toutes les deux ambassadrices, mais aussi en fonction des retours qu'on aura de nos candidats et internautes. C'est une première idée, je dirais. C'est vrai qu'au départ, on s'était dit qu'on partirait sur du téléphone, notamment pour ne pas citer WhatsApp. C'était plus compliqué pour nous à gérer et à faire entendre aux collaborateurs qu'il fallait en plus qu'ils aient sans doute WhatsApp avec un groupe sur leur téléphone personnel pour les ambassadeurs. Donc, on s'est déjà lancé sur le mail. C'est plutôt très bien pour l'instant. On est satisfait du démarrage. On voit déjà un peu plus en plus de... de flux qui arrivent depuis la fin de période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    C'est le mercato, ça, c'est normal.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Oui. Et donc voilà, l'objectif, ça sera de faire évoluer ce projet, bien entendu, il n'est pas du tout figé, mais on le fera évoluer en fonction des demandes, des volontés et des propositions de chacun. Comme toujours, c'est un partage et on est une communauté.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Ça, c'est bien que tu expliques que, déjà, le projet, il ne faut pas le rendre figé, il faudra le faire évoluer en fonction des retours. Et moi, je me retourne maintenant vers Caroline pour lui poser. Des petits retours justement sur les échanges qu'il y a eu au niveau des ambassadeurs. La question principale, c'est toujours l'argent ou pas du tout ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Alors, l'argent, je dirais non. Pourquoi ? Parce que nos annonces aujourd'hui diffusent de façon claire pour chacune d'entre elles les niveaux de rémunération attendus. Donc les collaborateurs, les candidats savent d'ores et déjà à quel niveau de rémunération le poste est attendu. On le fait effectivement de façon proactive et aussi parce qu'on sait qu'on a une directive européenne, je ne sais pas si tu en as entendu parler Florian, qui va nous obliger au niveau national d'ici 2026 à mettre en lumière la transparence de nos rémunérations. Donc on l'a fait proactivement aujourd'hui, l'ensemble de nos emplois diffusent ces éléments-là. Donc ça c'est le premier point. Le deuxième c'est concernant leurs questions, effectivement, elles vont tourner sur notamment notre capacité, nos outils. Aujourd'hui, est-ce que notre maturité quant à la dématérialisation, à l'obsolescence ou non de nos outils, comment est-ce qu'on envisage cette transformation, quels sont nos outils pratico-pratiques aussi, parce que certains d'entre eux aussi aiment bien se sentir à l'aise avec des outils qui sont déjà utilisés. Ça va tourner autour de ça. D'autres points vont tourner aussi autour de la flexibilité, des aménagements, de ce qu'il est possible de faire pour favoriser aussi cet engagement professionnel au quotidien. Pour favoriser cet engagement professionnel, il faut aussi faciliter certaines choses dans la vie de nos collaborateurs. Donc, il y a des questions autour de ce qui peut être mis en place au sein de Cofidest.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Est-ce que les ambassadeurs sont contents, pour ceux qui ont démarré le projet il y a six mois, est-ce qu'ils sont ravis ou ils se disent maintenant Peut-être que je me suis un petit peu avancé trop, ou peut-être que je ne sais pas me positionner, ou non, je n'aime pas ça.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors, on échange beaucoup avec eux, bien entendu. Ils sont fiers de nous représenter, mais parce qu'ils étaient déjà fiers de le faire avant. Et je dirais, c'est un petit plus pour eux même de se dire, je suis ambassadeur de mon employeur, je suis ambassadeur de Cofidest. Donc, je dirais qu'ils sont plutôt contents. Aucun ne nous a dit, parce que c'est vrai qu'on échange assez souvent, si c'est... trop pesant pour eux ou autres, ou qu'ils ne se sentent pas, ou qu'ils n'y arrivent pas. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    pour la charge de travail, parce que ça peut prendre du temps, et t'as des dossiers à faire, donc ils peuvent se dire, oula, je m'éparpille,

  • Caroline FOURNIER - invitée

    quoi. Exactement, on n'a jamais eu ce problème, cette problématique, en tout cas, pardon, justement parce qu'on a ce backup de support RH, qui finalement, si aucun d'entre nous n'est disponible à répondre, il y aura toujours une personne de l'équipe RH qui pourra répondre à notre place, ou en tout cas apporter Une première réponse à l'internaute ou au candidat, pour ensuite enchaîner sur les réponses un peu plus précises qui seront livrées par le collaborateur sur le métier choisi.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais du coup, vous avez la RH. Imaginons, moi je suis un petit cabinet, j'ai 3-4 salariés, je suis expert. Est-ce que moi, je peux mettre ça dans mon cabinet ? Ou est-ce que c'est réservé quand même à une certaine taille ?

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Parce qu'on n'a pas forcément le backup, hein, nous ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, je dirais que ça dépend des outils qu'on peut mettre en place. Chez Cofidest, on est 160 collaborateurs. Le groupe Cofidest a souhaité, dès le départ, capitaliser sur l'humain. C'est la raison pour laquelle nous sommes un service RH de trois personnes. Nous avons un service communication marketing qui nous permet aussi de développer un site. Donc, effectivement, on avait ces moyens-là à disposition et c'était très chouette de pouvoir les mettre en avant. Pour un petit cabinet, je pense que si... Le collaborateur a déjà ce sentiment-là d'appartenance, ça va être très aisé pour lui d'en parler. Et c'est aussi pour lui la possibilité d'en parler effectivement facilement avec ses collaborateurs collègues, son réseau, réseau social, LinkedIn, WhatsApp et autres, Instagram, et également ses réseaux, et là j'insiste beaucoup sur les réseaux en général physiques, les réseaux professionnels, tous les événements, les réunions qu'on peut exercer dans sa région ou plus largement au national. Et chacun d'entre nous, notamment nos experts comptables, nos directeurs d'émissions, nos collaborateurs comptables, nos assistants comptables, chacun d'entre nous, de parler naturellement de notre cabinet. Quand on s'y sent bien, tu sais, Florian, quand on s'y sent bien, on le dit naturellement. On le dit à nos amis, on le dit à notre famille, on le dit à nos collègues, on le dit aux personnes avec lesquelles on discute à un déjeuner d'affaires, on le dit de façon naturelle. Donc, un ambassadeur, finalement, effectivement, il peut être, entre guillemets, mis en lumière par différents moyens. Mais avant tout, il est un ambassadeur, donc il va transmettre ce qu'il est et comment il travaille de façon la plus naturelle possible.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    On n'est pas obligé forcément d'autant le formaliser.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Tout à fait.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Mais ça peut venir, comme tu le dis, naturellement. Maintenant, je vais venir embêter Léonore, ce côté un peu expert comptable qui doit rester chez moi, sur la partie coût. Bon, moi, ça me plaît le projet, mais bon, il faut peut-être voir le coût que ça coûte, ça. Ça prend du temps, il y a les coûts cachés. Au niveau de la direction, ils n'ont pas calculé tout ça avant ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors... Auparavant, on faisait, alors on avait justement ces CV qui arrivaient chez nous, un par un, je dirais c'était pas toujours évident. En tout cas pour certains postes, notamment les postes à haute responsabilité, on est toujours passé par des cabinets de recrutement. Le cabinet de recrutement, c'est quand même un certain coût. Et aujourd'hui, je ne dis pas qu'on ne fait plus appel à des cabinets de recrutement, bien au contraire, comme je l'ai précisé pour certains postes. On n'arrivera pas à avoir un directeur d'agence. Aujourd'hui, ça ne le permet pas encore. Donc, bien entendu qu'on continue à faire travailler des cabinets de recrutement. Mais le recrutement et la fidélisation de nos collaborateurs sont quand même essentiels à notre activité. Et on repose sur un modèle qui est énormément basé sur le capital humain. Et donc, cette volonté de Cofidest de mettre du temps, donc ces fameux coûts cachés, C'était plutôt pour cette vision et cet investissement sur le long terme. On aime bien dire que rien n'est coûteux quand cela contribue à la performance sociale et économique du groupe. Mais bien entendu qu'on a fait ces calculs en amont. Les coûts, pour revenir plutôt dans mon métier, nous on a choisi de mettre en place un site recrutement. Donc Caroline en a rapidement parlé auparavant. Donc pourquoi est-ce qu'on a choisi de mettre en place un site dédié ? C'est parce que c'est une question de qualité. Parce qu'on se rend compte qu'aujourd'hui, n'importe quel internaute, vous comme moi, moins il y a de clics, mieux c'est. Plus on doit cliquer, moins on arrive au bout, au bout de la procédure. Donc l'objectif d'avoir ce site recrutement, c'était j'arrive tout de suite sur une page dédiée, j'ai plus qu'à faire un clic pour contacter un ambassadeur. C'était vraiment cette volonté. Donc au niveau des coûts, on a forcément développé un nouveau site internet spécialisé dans ce recrutement, donc le coût d'un site. et son développement, sa maintenance, sa mise à jour. Ce n'est pas une obligation, ça a été notre choix. Je suis plus petit cabinet, comme tu en parlais juste avant. J'ai déjà un site parce qu'aujourd'hui, tous les cabinets ont un site Internet. Pourquoi pas simplement rajouter un onglet recrutement ? On l'a généralement tous aussi. Et je peux aisément passer déjà par cette page recrutement de mon site Internet pour proposer un accès à mes ambassadeurs. Ensuite, concernant les coûts cachés, alors... Beaucoup de coûts cachés liés au travail de Caroline et au mien sur le développement du projet, la réflexion, ensuite l'adhésion de mes associés. Donc c'est vrai que c'est plutôt, je dirais là, on touche toujours pas à nos collaborateurs. Donc une fois que le projet est né, de nos petits cerveaux comme je dirais. On n'a pas eu de coup jusqu'ici. L'adhésion de mes associés, bien entendu, était le point de départ pour la finalisation de ce projet. Et ensuite, on arrive au coup caché au niveau des salariés. Donc, bien entendu, on a eu ces réunions de présentation, mais comme vous auriez n'importe quelle réunion qui... qui font les actualisations fiscales du mois, les actualisations sociales du mois. Donc, je dirais, ce n'était pas une réunion qui a pris longtemps. On a expliqué rapidement notre projet. On n'a pas mangé d'heures de production à nos collaborateurs. Finalement, ce qu'on recherche, nous, c'est un investissement sur le long terme, se créer justement, créer cette marque employeur, en tout cas, continuer de faire fructifier cette marque employeur. Et donc, cet investissement, on était prêts. et on en était conscient, donc c'est pour ça qu'on a pu avancer. Mais je dirais que c'est très important d'avoir la volonté des associés et de la direction pour lancer un projet pareil.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Il ne faut pas oublier non plus que, comme tu as dit, il y a le moins vestissement et voir à long terme. Je pense que c'est une bonne technique de marier les deux avec la partie passée par des cabinets de recrutement au départ. comme vous avez fait partir sur un site internet avec réponse par mail, on fait par étapes, et au bout d'un moment, peut-être qu'on va réduire ce côté faire passer par des cabinets, parce que la marque est en train de s'établir et que maintenant, on n'aura plus besoin. Mais c'est vrai qu'on va toujours court terme, mais à long terme, je pense que c'est la bonne solution. Qu'est-ce que tu en penses, Caroline, sur le côté des RH, où souvent on dit, ils ont des bonnes idées, mais ils ne nous mettent jamais les prix ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Non, Florian, tu as tout à fait raison. Alors, on constate déjà le fait qu'on peut se targuer du fait qu'on fait beaucoup moins appel au cabinet qu'il y a deux ans, par exemple. Ça, c'est un constat, clairement. Et l'économie, entre guillemets, que tu récupères dans le non-payement des honoraires du cabinet de recrutement, tu rentabilises forcément quelque part…

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu l'investis de l'autre côté, sur le site internet.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Donc, non, non, c'est déjà un constat qu'on fait aujourd'hui. On compte sur ce bouche-à-oreille, on compte sur… Voilà, c'est vraiment ça. Comment on imagine une marque employeur ? Moi, je l'imagine vraiment comme quelque chose de hyper naturel, qui transpire naturellement. Et c'est comme ça qu'on la vit chez Cofides. On n'est pas dans une sorte de démonstration marketing avec des actions push. On est vraiment sur qui nous sommes, quels sont nos atouts, qu'est-ce qui fait notre force, avec des parties-prix. Et puis, cette authenticité, on la déploie de la façon la plus visible possible, pour que ça se sache. Mais en tout cas, ça vient de l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose construit de l'extérieur, ça vient vraiment de l'intérieur et de la force de notre cabinet initialement.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que tu penses, toi Caroline, que sur le côté marketing, si on n'est pas prêt à être ambassadeur, ça pourrait fonctionner en faisant vraiment que, je vais dire le mot, du fake, où ça ne va pas s'étioler au bout d'un moment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Mais tu as la réponse dans ta question, Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ah oui, évidemment.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Le fake, ça n'a jamais marché. On est vraiment sur des démarches authentiques et sur des démarches long terme. Donc, non, non, je crois qu'il faut... En revanche, il faut aussi assumer les parties prises qu'on a, c'est-à-dire qu'il y a des choix qu'on fait, et on les assume, et on va jusqu'au bout, et on propose qui nous sommes. Et en proposant qui nous sommes, le candidat sait qui nous sommes, s'inscrit dans ce que nous sommes ou pas, et s'il s'inscrit dans ce que nous sommes, il aura envie de continuer avec nous. Ces 12 années d'ancienneté, en moyenne, qu'on met en lumière depuis tout à l'heure, C'est un indicateur fort qui montre que vous avez la possibilité de vous développer et de vous épanouir au sein de Cofidest. C'est quelque chose qui est très fort au sein de la maison, surtout pour un cabinet d'expertise comptable, je dirais.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Bon, maintenant, j'aurais besoin de vos conseils, moi. Vous êtes sur le projet depuis un petit moment. Il y a sûrement peut-être eu des petits moments de flottement ou d'erreur. Est-ce que vous pourriez m'aider ? Moi, je vais me lancer dans un programme. Je dois commencer par où ? Qu'est-ce que je dois faire ? Et peut-être me donner les écueils, du coup, des... tout ce qu'il y a eu comme erreur ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors déjà, la première chose, c'est est-ce que mes salariés seraient adhérents au projet ? C'est le postulat de départ, comme vous venez d'en parler tous les deux. Le fake, ce n'est pas possible. Donc si déjà, je ne ressens pas cette possibilité ou cette nature qui fait que mes collaborateurs transpirent, je dirais déjà, leurs employeurs, c'est compliqué.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Comment vous l'avez détecté toutes les deux ? Est-ce que vous avez fait une grille par exemple ? On dit tiens lui ou c'est au ressenti ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Alors non, comme on l'a dit, et encore plus avec l'arrivée de Caroline, c'est vrai que nos salariés, on avait déjà la vision qui répandait un peu tout autour d'eux, la bonne parole nous concernant, concernant les qualités de travail chez nous, la qualité de vie, la qualité de vie professionnelle. On a ressenti ça assez facilement quand on va dans des salons de l'étudiant pour présenter nos métiers, pour présenter les formations ou même dans les écoles pour présenter notre cabinet, pour avoir des alternants. Les collaborateurs sont toujours volontaires déjà. Donc c'était déjà un premier point de se dire bon ben voilà, ok, aujourd'hui, quand on a besoin d'être représenté à l'extérieur, ils se portent déjà volontaires. Donc finalement, la moitié du chemin est déjà fait. Si vos salariés sont un peu moins adhérents à ce genre de choses, le chemin va être beaucoup plus long. Parce qu'il va falloir déjà recréer sans doute une adhésion au projet commun, au projet d'entreprise, pour ensuite pouvoir développer ce projet d'ambassadeur. Une fois que vous avez l'adhésion de vos salariés, ou en tout cas vous sentez que vos salariés sont en adéquation avec vous, Bien entendu, si vous n'êtes pas la direction ou si vous avez des associés, faire valider ça en commission. Comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est très important que tout le monde soit d'accord pour ce projet, soit favorable parce que ça va quand même prendre du temps et on a parlé des coûts cachés. Donc c'est un projet qu'il faut porter, que toute l'équipe de direction doit porter. Même s'il y a quelqu'un qui le porte réellement sur les épaules, les autres doivent être derrière. pour l'accompagner et pour pousser les idées et donner des avis, d'ailleurs contradictoires sur certaines propositions qu'on peut faire. Une fois qu'on a l'adhésion de nos salariés, que la direction ou en tout cas les associés sont favorables au projet, je dirais qu'il n'y a plus aucune limite. Donc, soit on part sur un site dédié comme nous on l'a fait, soit on rajoute un onglet facilement à son site déjà existant. Ensuite, il faut trouver un canal de discussion. Je pense que nous, celui qu'on a mis en place, le mail, c'est plutôt le plus simple pour démarrer. C'est justement ce qu'on a détecté, en tout cas, ça a été nos conclusions, parce qu'on avait fait des recherches justement pour créer des groupes WhatsApp, des choses comme ça. Au niveau de la RGPD, je dirais aujourd'hui, avec le mail, on récolte leurs informations, ils sont d'accord de nous les donner. On est déjà dans un cadre qui facilite l'échange.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Est-ce que Caroline, toi, ils t'ont dit ? Non, les projets, c'est toujours en dehors de la période fiscale.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Eh bien, non. Non, j'ai cette chance-là. J'ai vraiment cette chance-là. Alors après, j'ai la chance aussi d'être aidée. On a une responsable marketing communication qui m'a aidée aussi à construire le site avec un prestataire. Donc, effectivement, nous sommes là aussi. Nous, nous, fonction ressources, fonction support, marketing, RH, nous sommes là au service des associés, au service des collaborateurs de Cofidest. Et donc, nous nous sommes employés à développer ces outils-là au service des ambassadeurs.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    C'est cool, il n'y a pas eu trop d'écueil, en fait, au final. Je trouve qu'il y a une belle ouverture. Oui,

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    je dirais juste peut-être aussi pour préciser que c'est vrai que la construction d'un site de recrutement, opérationnellement, entre l'intention que vous avez et le rendu, il faut être assez vigilant. Il y a beaucoup de points d'étape. Et encore une fois, j'ai eu la chance d'être aidée. On a la chance d'avoir du temps pour ça et que les associés nous fassent confiance pour mener à bien ce projet. Il est évident qu'il fallait effectivement garantir le rendu par rapport à l'intention initiale et ça c'est un vrai sujet de fond sur lequel il y a eu des allers-retours, il y a eu des ajustements. Comme dit Eleonore, il y a eu des propositions et contre-propositions. C'est aussi le jeu d'un projet avec des pistes abandonnées au profit d'autres. La vérité vraie, c'est aussi ces événements-là d'étapes, de projets qui sont nécessaires à l'aboutissement et au succès qui est le nôtre.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    De toute façon, c'est des projets qu'il faut faire rouler toujours dans le temps pour mettre une petite brique. Écoutez, mesdames, c'est parfait sur les ambassadeurs. Moi, j'ai envie de venir faire ambassadeur chez vous. Juste avant qu'on se lève, j'aimerais bien qu'on fasse un petit jeu qui s'appelle Qui est qui ? Pour apprendre un petit peu à connaître, pour savoir comment ça se passe chez vous. Voir un petit peu s'il y a des personnes qui aiment bien rigoler, qui font des calembours, des choses comme ça. Je vais vous poser du coup un critère, vous allez me dire c'est laquelle d'entre vous à qui ça correspond mieux. Ça vous va mesdames ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    D'accord.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Quelle est la râleuse entre vous deux ?

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline, tu veux répondre ? Oui.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, Eleonore, c'est quelqu'un de très positif, qui boit toujours le verre à moitié plein. Elle a cette qualité-là que j'admire beaucoup. Alors, je dirais que c'est forcément un peu moi la plus râleuse des deux.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Oui, c'est juste que tu exprimes un peu plus et je te contiens, c'est normal. La rigolote La rigolote entre vous deux

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup c'est vrai que finalement Avec Caroline on se ressemble beaucoup C'est aussi pour ça que je pense que ça se passe très bien Et qu'on arrive à avancer sur beaucoup de projets Et on aime beaucoup Toutes les deux faire des petites calembours de temps en temps Donc je dirais qu'on est toutes les deux rigolotes

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Tu confirmes ça Caroline ? Tout à fait Elle n'arrive plus à me parler par contre quand il faut être sérieux C'est laquelle qui l'est vraiment ?

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Alors, sans hésiter, elle honore parce qu'elle a un professionnalisme très reconnu auprès de nos clients.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Merci.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    La fêtarde.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Caroline.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Oui. Je ne rentrerai pas plus dans les détails.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Ce sera sur le prochain épisode. Celle qui est toujours à l'heure.

  • Caroline FOURNIER - invitée

    Pour le coup, on est toujours à l'heure. Alors, c'est vrai qu'en plus, chez Cofidest, on est assez pointilleux là-dessus pour nos clients. C'est un gage de qualité et de la valeur qu'on leur porte. Donc, je dirais qu'en tout cas, moi, envers mes clients, je suis toujours à l'heure. Caroline est toujours à l'heure le matin. Donc, on n'a pas de souci de retard.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Écoutez, mesdames, je vous remercie pour ce moment. C'est une heure où on a pu échanger sur le côté ambassadeur et faire voir que ça va dynamiser les cabinets, qu'il faut le mettre en place. Laissez parler aussi les collaborateurs, parce que c'est eux qui vont pouvoir mettre en avant notre cabinet. Et puis, merci. Et puis, on se retrouve au prochain épisode.

  • Eléonore CLAVELIN - invitée

    Merci Florian. Merci Florian.

  • Florian DUFOUR - Hôte

    Avant de se quitter, je vous invite à laisser un avis 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée et parler du podcast à vos confrères. J'en profite pour remercier mes partenaires qui, grâce à eux, me permettent de vous partager encore plus de contenu chaque mois. Merci, rendez-vous au prochain épisode.

Chapters

  • Présentation d'Eléonore CLAVELIN (EC Associée) et Caroline FOURNIER (DRH) chez COFIDEST

    01:05

  • Les raisons du projet "Ambassadeurs" chez COFIDEST

    02:38

  • Complexité du recrutement du cabinet en étant proche de la Suisse : la force des Ambassadeurs ?

    10:17

  • La réussite d’un projet Ambassadeurs repose sur les collaborateurs

    17:56

  • L'organisation doit être réfléchie pour être efficiente

    20:57

  • Un programme Ambassadeur est déployable dans n'importe quel cabinet !

    30:30

  • Quel est le coût d'un programme Ambassadeurs (temps, investissements, etc.) ?

    32:24

  • Conseils pour lancer son programme d'Ambassadeurs

    39:15

  • En apprendre plus sur Eléonore et Caroline avec le jeu "Qui est qui ?"

    44:32

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